Luc Besson scénariste revient pour tenter de se renflouer (et faire oublier ses affaires plus que douteuses).
Et pour se faire, il n'a visiblement rien trouvé de mieux que de reprendre l'univers de "Arthur et les Minimoys" et de le transposer dans l'horreur façon found footage (évidemment, fallait optimiser le budget) dans ce qui semble au premier abord parfaitement cheap et mal joué.
Du coup, j'ai forcément hâte du trailer le vendredi 13 mai prochain.
Arthur, Malédiction (2022, Barthélémy Grossmann)
Posté : lun. 2 mai 2022 23:30
par Gekko
Dans le genre projet WTF, il se pose là !
Arthur, Malédiction (2022, Barthélémy Grossmann)
Posté : mar. 3 mai 2022 18:50
par Tulio
Comment planter un dernier clou dans le cercueil d'EuropaCorp.
On sent que Besson voulait poursuivre sa saga des Minimoys (on aperçoit Maltazard à plusieurs reprises) mais qu'il n'a plus les moyens pour le faire, et que l'idée du found footage s'est rapidement imposée comme la seule solution viable. J'irai certainement le voir par curiosité malsaine !
Arthur, Malédiction (2022, Barthélémy Grossmann)
Posté : ven. 13 mai 2022 17:35
par Gekko
Arthur, Malédiction (2022, Barthélémy Grossmann)
Posté : ven. 13 mai 2022 18:12
par Next
Le jump scare du chien en dit long sur ce qu'on va voir.
J'ai hâte on peut atteindre un niveau cataclysmique comme je les aime !
Comment planter un dernier clou dans le cercueil d'EuropaCorp.
On sent que Besson voulait poursuivre sa saga des Minimoys (on aperçoit Maltazard à plusieurs reprises) mais qu'il n'a plus les moyens pour le faire, et que l'idée du found footage s'est rapidement imposée comme la seule solution viable. J'irai certainement le voir par curiosité malsaine !
Bof, je ne vois pas trop le rapport. C'est un film à sensation/horreur low budget comme les américains en font trouzaines. C'est même très rentable. Et y'a même des sociétés de production spécialisées dans ça dont la fameuse Blumhouse Productions de Jason Blum. Je vois pas pourquoi les français, patrie du cinéma, ne s'autoriseraient pas ça !
Les films d'horreur français ne sont vraiment pas légions ! Et les films d'horreur ados FR encore moins (j'en ai aucun en tête en fait. Il y a eu la série Marianne (2019) sur Netflix).
Ça va faire son petit effet en salles, à l'occasion de la fête du cinéma. Et moi, je vais pas me faire prier pour le voir, pourquoi même en salles. À 4€, la prise de risque est faible.
Pour terminer, je trouve l'idée géniale. Et l'exécution a l'air très correct au vu de la bande annonce.
Arthur, Malédiction (2022, Barthélémy Grossmann)
Posté : ven. 13 mai 2022 19:14
par NaughtyDog
ça sent le ptit bijou sur l'échelle de Venom/Morbius
Bof, je ne vois pas trop le rapport. C'est un film à sensation/horreur low budget comme les américains en font trouzaines. C'est même très rentable. Et y'a même des sociétés de production spécialisées dans ça dont la fameuse Blumhouse Productions de Jason Blum. Je vois pas pourquoi les français, patrie du cinéma, ne s'autoriseraient pas ça !
C'est bien ce que je dis : là où Luc Besson ambitionnait auparavant de rivaliser avec les gros blockbusters américains, le voilà désormais réduit à financer un film d'horreur en found footage (soit l'un des genres les plus cheaps qui soient) juste histoire de capitaliser sur le vague souvenir d'une saga cinématographique qu'il a lui-même initiée. Et je dis ça alors que je fais partie des rares défenseurs de Valérian et la Cité des Mille Planètes.
Bof, je ne vois pas trop le rapport. C'est un film à sensation/horreur low budget comme les américains en font trouzaines. C'est même très rentable. Et y'a même des sociétés de production spécialisées dans ça dont la fameuse Blumhouse Productions de Jason Blum. Je vois pas pourquoi les français, patrie du cinéma, ne s'autoriseraient pas ça !
C'est bien ce que je dis : là où Luc Besson ambitionnait auparavant de rivaliser avec les gros blockbusters américains, le voilà désormais réduit à financer un film d'horreur en found footage (soit l'un des genres les plus cheaps qui soient) juste histoire de capitaliser sur le vague souvenir d'une saga cinématographique qu'il a lui-même initiée. Et je dis ça alors que je fais partie des rares défenseurs de Valérian et la Cité des Mille Planètes.
Le choix est évidemment conditionné par l'état de santé de EuropaCorp.
Comment tenter de se renflouer sans trop dépenser et le found footage était la réponse la plus évidente.
C'est un choix très pragmatique plus que créatif au départ. Mais pourquoi pas au final.
Juste que là en terme d'exécution, ce qu'on voit parait assez désastreux, même si je laisse toujours le bénéfice du doute.
Arthur, Malédiction (2022, Barthélémy Grossmann)
Posté : lun. 16 mai 2022 23:24
par ConFucKamus
Loin de moi l'idée d'en dire du bien, ça a pas l'air folichon tout de même, mais le concept bizarroïde suscite une pointe de curiosité chez moi. Un slasher à la française ? Pourquoi pas, après tout.
Arthur, Malédiction (2022, Barthélémy Grossmann)
Posté : mer. 18 mai 2022 11:57
par Tulio
Comme dit plus haut, je serai le premier à aller le voir en salles, plus par curiosité malsaine que par réelle envie de retrouver cet univers.
Arthur, Malédiction (2022, Barthélémy Grossmann)
Posté : mer. 29 juin 2022 12:10
par ConFucKamus
Pas de projection presse apparemment (pas une surprise pour une prod' Besson)
Et les retours sont assez catastrophiques pour l'instant
Dispense pour moi, aujourd'hui Park Chan Wook sera roi
Pas de projection presse apparemment (pas une surprise pour une prod' Besson)
Et les retours sont assez catastrophiques pour l'instant
Dispense pour moi, aujourd'hui Park Chan Wook sera roi
Ah ça sort déjà !
Tellement pas le temps d'aller au ciné en ce moment. Pas encore vu le Dupieux déjà.
Mais j'ai envie de voir cette bouse de mes propres yeux (tout en n'ayant pas envie de filer du fric à cette saloperie de Besson et ses contentieux douteux, même s'il obtient des non-lieux à chaque fois ).
Tellement pas le temps d'aller au ciné en ce moment. Pas encore vu le Dupieux déjà.
Mais j'ai envie de voir cette bouse de mes propres yeux (tout en n'ayant pas envie de filer du fric à cette saloperie de Besson et ses contentieux douteux, même s'il obtient des non-lieux à chaque fois ).
Le semaine dernière, rien ne m'intéressait. Et paf, ce coup-là il y a Decision to Leave, En roue libre et Entre la vie et la mort
Arthur, Malédiction (2022, Barthélémy Grossmann)
Posté : mer. 29 juin 2022 19:22
par Next
Je ne vois pas un seul mot positif passer depuis tout à l'heure sur tweets de sortie de salle. C'est excitant !
Arthur, Malédiction (2022, Barthélémy Grossmann)
Posté : mer. 29 juin 2022 19:30
par Next
La prod ou le distributeur en sont à créer des comptes Twitter fake pour tenter de sauver la face.
Compte inactif pendant 9 ans et qui revit subitement pour répondre aux critiques et uniquement à ça.
On se croirait revenu à l'époque où des fausses critiques utilisateurs sur Allo (qui existent toujours je suppose mais je ne regarde pas).
T'inquiète ça existe toujours sur Allociné et c'est souvent très drôle !
Oui, le film se fait sulfater comme peu cette année. Je savais que Besson avait des détracteurs mais alors là, c'est peloton d'exécution ouvert à tous !
Arthur, Malédiction (2022, Barthélémy Grossmann)
Posté : jeu. 30 juin 2022 12:48
par Tulio
L'idée du projet ne viendrait même pas de Besson mais d'un court-métrage qu'il aurait plagié sans vergogne.
Ça me rappelle cet entretien d'anthologie avec Pierre Jolivet :
J'en profite pour vous demander : comment faire pour poster une vidéo Youtube directement sur le forum ?
Rappelez-moi pourquoi certains continuent d'admirer ce mec ?
Arthur, Malédiction (2022, Barthélémy Grossmann)
Posté : ven. 1 juil. 2022 13:26
par Breaking the Bat
La déchéance du type. Un mec qui a pourtant un talent évident mais une fin de carrière...
Son goût pour les mineures, les affaires de viol (pauvre Sand Van Roy), les procès pour plagiat ou vol d'idées et concepts...
EuropaCorp a vraiment pris cher depuis Valerian. Le mec en est à enc**** la terre entière pour faire le moins de frais possible au passage !
Arthur, Malédiction (2022, Barthélémy Grossmann)
Posté : ven. 1 juil. 2022 13:54
par Next
Le projet puait déjà la misère pour tenter de se renflouer au départ, mais là ...
Rappelez-moi pourquoi certains continuent d'admirer ce mec ?
Je veux un film sur Besson. Je veux un film sur ces films. Je veux un film sur CE film. Je veux un vrai de putain de Biopic. J'adore cette histoire de gloire et déchéance
Arthur, Malédiction (2022, Barthélémy Grossmann)
Posté : ven. 1 juil. 2022 15:17
par ConFucKamus
C'est magnifique.
Par respect pour les nombreux étudiants et galériens exploités sur ce film, je ne le verrai pas.
Hors de question de savater ou dire de mal de gens qui ont été au moins autant victimes que nous d'un Besson en roue libre complète.
De plus, on apprend par l'expérience donc je ne me vois pas charger une œuvre dont il est clair qu'elle s'est faite totalement à l'arrache et aurait dû donc rester dans les couloirs d'une école de cinéma en tant que 1er essai non fructueux.
Concernant Besson :
J'ai jamais eu de haine envers lui. J'aime Léon, j'apprécie Nikita ou le Cinquième Élément m'amuse comme récréation décomplexée
En ce qui concerne les affaires d'agressions qu'il se traine, je n'ai aucune raison de douter de la franchise Sand Van Roy (un non-lieu, ça ne blanchit pas rappelons-le).
Si je me concentre sur ces 20 dernières années, je suis bien en peine de trouver un bon film et pire encore un bon script de chez lui.
La création de cette école, j'aime. Le principe de confier les rênes à de jeunes talents et à les guider, j'aime. Encore faut-il le faire pour de vrai et correctement. Et là, il est clair que Besson est un tocard.
Rappelez-moi pourquoi certains continuent d'admirer ce mec ?
Je veux un film sur Besson. Je veux un film sur ces films. Je veux un film sur CE film. Je veux un vrai de putain de Biopic. J'adore cette histoire de gloire et déchéance
Ne lui donne pas de mauvaise idée : Besson serait capable de réaliser son propre biopic
Rappelez-moi pourquoi certains continuent d'admirer ce mec ?
Bob j'ai tendance à prendre avec des pincettes ce genre d'info que n'importe quel détracteur de Besson peut écrire.
Malheureusement ça semble tristement plausible... Il doit être tellement à la dèche après le four de Valerian...
Arthur, Malédiction (2022, Barthélémy Grossmann)
Posté : dim. 17 juil. 2022 10:09
par ConFucKamus
Vidéo assez instructive sur Besson, son école et les fantasmes autour de ce type d'établissements.
Et on parle aussi d'Arthur la Malédiction, ses vices de conception et les conditions difficiles pour l'équipe.
Je suis d'ordinaire prudent avec des vidéos agrémentées de sous-titres racoleurs. Cependant, la présentation et le déroulé me semblent très factuels et pas juste un pamphlet anti-Besson gratos.
Arthur, Malédiction (2022, Barthélémy Grossmann)
Posté : dim. 17 juil. 2022 12:59
par Gekko
Aujourd'hui, je me sers de l'un des pires cinéastes français (pour moi)
Aujourd'hui, je me sers de l'un des pires cinéastes français (pour moi)
Ce sera sans moi, trop subjectif.
Arthur, Malédiction (2022, Barthélémy Grossmann)
Posté : lun. 23 janv. 2023 16:06
par Tulio
Comme on pouvait facilement s'y attendre, le film est un summum de médiocrité, mal écrit, mal réalisé, mal joué et mal monté de bout en bout.
Ce n'est même pas un found footage comme les bandes annonces le suggéraient : le film est juste tellement mal mis en scène qu'il donne l'impression d'avoir été filmé par des adolescents sur leur temps libre, ce qui était apparemment le cas au moment du tournage. C'est bien simple : TOUT est raté.
À la limite, j'ai de la peine pour ces jeunes acteurs qui se sont tapés l'affiche après qu'on leur ait sûrement promis monts et merveilles, et qui auront du mal à retrouver du travail après leur participation à cette purge cosmique. Mention spéciale à Thalia Besson, qui doit haïr son père depuis (à raison ).
Comme on pouvait facilement s'y attendre, le film est un summum de médiocrité, mal écrit, mal réalisé, mal joué et mal monté de bout en bout.
Ce n'est même pas un found footage comme les bandes annonces le suggéraient : le film est juste tellement mal mis en scène qu'il donne l'impression d'avoir été filmé par des adolescents sur leur temps libre, ce qui était apparemment le cas au moment du tournage. C'est bien simple : TOUT est raté.
À la limite, j'ai de la peine pour ces jeunes acteurs qui se sont tapés l'affiche après qu'on leur ait sûrement promis monts et merveilles, et qui auront du mal à retrouver du travail après leur participation à cette purge cosmique. Mention spéciale à Thalia Besson, qui doit haïr son père depuis (à raison ).
J'en ai parlé sur le topic horreur ce weekend parce que j'avais oublié avoir créé ce topic, mais oui c'est une superbe catastrophe en tout point.
Et qui plus est totalement mensonger dans sa communication et son teasing effectivement.
Arthur, Malédiction (2022, Barthélémy Grossmann)
Posté : lun. 23 janv. 2023 20:33
par ConFucKamus
Je tiendrai bon et l'éviterai...Par respect pour tous ceux qui ont dû le faire
La déchéance du type. Un mec qui a pourtant un talent évident mais une fin de carrière...
Son goût pour les mineures, les affaires de viol (pauvre Sand Van Roy), les procès pour plagiat ou vol d'idées et concepts...
EuropaCorp a vraiment pris cher depuis Valerian. Le mec en est à enc**** la terre entière pour faire le moins de frais possible au passage !
La déchéance du type. Un mec qui a pourtant un talent évident mais une fin de carrière...
Son goût pour les mineures, les affaires de viol (pauvre Sand Van Roy), les procès pour plagiat ou vol d'idées et concepts...
EuropaCorp a vraiment pris cher depuis Valerian. Le mec en est à enc**** la terre entière pour faire le moins de frais possible au passage !
Euh, attention à la diffamation hein.
Diffamer carrément ?
Tout le monde est présumé innocent jusqu'à preuve du contraire. Luc Besson également. Reste que :
- Il a épousé Maiwenn (enceinte) alors qu'elle n'avait que 16 ans (et lui 17 de plus). À titre personnel, je trouve ça glauque...
- En 2019, Mediapart révèle que cinq femmes ont témoigné contre lui, notamment pour agression sexuelle. Dans le cas de Van Roy, avec constatation par un médecin de signes de viol, c'est aller plusieurs fois en justice.
- Il a été en procès pour Jeanne d'Arc, Taxi, Arthur et les Minimoys et Lock Out où il a même été condamné pour ce dernier... On parle aussi de tuiles pour Léon et d'Arthur, Malédiction.
- Petit bonus : Il a même été condamné aux prud'hommes, puis au tribunal, vis à vis d'une ancienne employée pour harcèlement moral.
J'invente rien, c'est des faits. Donc oui, désolé de le dire, mais humainement parlant, ça a pas l'air d'être un saint...
Arthur, Malédiction (2022, Barthélémy Grossmann)
Posté : mar. 24 janv. 2023 21:42
par Ragounet
La morale, ça n'a pas sa place dans un État de droit. Et encore moins lorsqu'on apprécie le cinéma qui est un art transgressif par essence.
Perso, je me fiche de ses mœurs, cela ne me regarde pas.
Et même si cela me dérangeait, je mettrais un point d'honneur à faire toujours la distinction entre l'artiste et l'œuvre.
Concernant les plagiats, oui, d'accord. Mais ce n'est pas le premier ni le dernier. À Hollywood, c'est fréquent les accusations de ce type et ça s'arrange bien souvent avec un gros chèque pour éviter les procédures judiciaires.
Pour moi, Besson, c'est un put...de réalisateur. C'est grâce à lui que je me suis intéressé plus en profondeur au cinéma. Certes, sa filmo est inégale et ses grands films sont certainement derrière lui mais quand même, il a marqué le cinéma français des années 80-90, assurément, mondial probablement.
- Le Grand bleu
- Nikita
- Subway
- Léon
- Le Cinquième Élément
C'est du costaud.
Le Besson producteur est aussi courageux en proposant un cinéma français (en langue anglaise et parfois en langue française) de facture internationale, à même de pouvoir s'exporter. C'est le seul réalisateur français à être parvenu à cela. À devenir une sorte de « mogul frenchy ». Osé dans un pays qui conchie la réussite business.
Sans compter ce qu'il a fait avec EuropaCorp qui a soutenu des films compliqués : le film de Tommy Lee Jones, celui de Terence Malick, le meilleur film d'horreur français Haute Tension qui a révélé Aja, ...
La morale, ça n'a pas sa place dans un État de droit. Et encore moins lorsqu'on apprécie le cinéma qui est un art transgressif par essence.
Perso, je me fiche de ses mœurs, cela ne me regarde pas.
Et même si cela me dérangeait, je mettrais un point d'honneur à faire toujours la distinction entre l'artiste et l'œuvre.
Tout l'inverse pour moi, pour faire simple.
J'ai beaucoup aimé certains films de Besson plus jeune, et notamment ceux que tu cites. Je ne renierai pas ça, mais je ferai en sorte de ne plus donner un centime à ses projets présents et futurs dans la mesure du possible, maintenant que j'ai plus conscience de ce qu'il est, de ses méthodes et des doutes très prégnants qui l'entourent sur d'autres sujets (un non-lieu n'équivalant pas à une relaxe puisqu'il n'y a pas de jugement).
Et ce sera sans regret (au contraire d'un Polanski par exemple) puisque de toute façon, hormis The Lady que j'ai trouvé ok, je trouve tous ses films après Jeanne d'Arc (soit il y a plus de 20 ans) mauvais. Lucy est un de mes pires souvenirs en salle tant j'ai détesté.
Puis pour ce qui est de la transgression, ce n'est pas vraiment à son Art qu'il l'applique, si ce n'est par le plagiat mais plutôt à sa vie privée.
Après il y a les productions EuropaCorp où tout n'est pas à jeter, du moins sur la partie immergée de l'iceberg.
Encore que quand on regarde le bilan des films sortis par la firme ces 10 dernières années... On comprend assez vite les difficultés financières disons.
Arthur, Malédiction (2022, Barthélémy Grossmann)
Posté : mer. 25 janv. 2023 10:29
par Ragounet
Chacun pense ce qu'il veut mais cette société de « l'annulation », de la moraline, de la justice et du lynchage populaire... ce n'est pas la société que je souhaite, ni pour moi, ni pour mes enfants...
Pour moi, Besson, c'est un put...de réalisateur. C'est grâce à lui que je me suis intéressé plus en profondeur au cinéma. Certes, sa filmo est inégale et ses grands films sont certainement derrière lui mais quand même, il a marqué le cinéma français des années 80-90, assurément, mondial probablement.
Durendal sors de ce corps !
Dire que Besson est un gros enfoiré (pour reprendre l'expression employée par quelqu'un qui l'a bien connu, à savoir Pierre Jolivet) ne remet aucunement à cause la qualité des films qu'il a réalisés et l'influence que ceux-ci ont exercé sur un certain public, à une certaine époque (encore que, je les trouve plus que discutables, surtout quand on sait qu'il a quasiment tout repiqué à d'autres). Pour ma part, je trouve que c'est un cinéaste surestimé.
Je conçois qu'il a pu faire rêver toute une génération de cinéphiles, dont tu sembles faire partie (bien que je n'ai jamais compris pourquoi Le Grand Bleu était à ce point considéré comme un film générationnel) mais il est tout aussi sain de remettre ses idoles en question de temps à autre. Personne n'est irréprochable et Besson ne déroge sûrement pas à la règle, ce que ses interminables déboires personnels ne font que confirmer depuis plus de 30 ans.
Lucy est un de mes pires souvenirs en salle tant j'ai détesté.
Et tu n'es pas le seul. Je sais qu'on est nombreux à avoir été traumatisés par cette chose affreuse que certains osent encore qualifier de film.
Arthur, Malédiction (2022, Barthélémy Grossmann)
Posté : mer. 25 janv. 2023 17:42
par Ragounet
Moi, c'est le Cinquième Élément qui m'a amené au cinéma au delà du simple état de spectateur. Du haut de mes 13 ans, j'étais fasciné par ce réalisateur à la tête d'une giga production à l'américaine mais « made in France ». C'est davantage le côté business c'est vrai qui m'a parlé.
J'allais sur le minitel , 3615 AlloCiné, recueillir (me ruiner) le box office hebdomadaire US et FR ! Les factures tel de mes parents s'en souviennent !
Le film en lui même, j'ai kiffé mais bon, à 13 ans, j'avais pas une culture cinématographique énorme. Il était culte quoi dans la cour de récré avec les Lilou Multipass, Korben Dallas, le charisme de Bruce, « Aziz, lumière ! », l'exubérance Jean-Paul Gaultier, le style Jean-Claude Mézières, la BO d'Éric Serra...
Il a vieilli mais c'est bien le film d'une génération et d'une époque. À l'étranger, il est devenu encore plus culte qu'ici.
Le Grand Bleu, je l'ai découvert d'abord via la BO que ma mère possédait, amatrice de musique synthétiseur (début des années 90) qu'elle était. J'ai du le voir pour la première fois en VHS à cette période. Il m'avait marqué avec le charisme de fou de Juan Moreno, les décors naturels en Grèce et bien sûr l'apnée ...
Je comprends que lui aussi, soit le film d'une génération de la fin des années 80. On ne fait pas +9 000 000 d'entrées, en pleine crise de fréquentation, par hasard ! Émotionnellement, il a touché en plein cœur toute une jeunesse française.
Et bien sûr je ne parle pas de Léon, classé #35 dans le fameux Top 250 IMDb. Il se bonifie avec le temps. Il a même gagné des places dans ce classement !
J'en ai longtemps été à l'écart à cause de sa violence. Il a fallu attendre 16/17 ans pour que le vois lors d'un déplacement en car.
Là encore, un retentissement dingue à l'international, renforcé avec le temps. Ce qui rend encore plus fort ce film, c'est qu'il ne pourrait pas être produit en 2023.
Alors put... Mais RAF du personnage et de son comportement, si derrière on me propose 5 films cultes, générationnels. On peut même penser que c'est sa personnalité, avec sa face plus sombre, qui a permis d'accoucher de ça.
Que se apelorio : un artiste (ou génie).
Alors put... Mais RAF du personnage et de son comportement, si derrière on me propose 5 films cultes, générationnels. On peut même penser que c'est sa personnalité, avec sa face plus sombre, qui a permis d'accoucher de ça.
Que se apelorio : un artiste (ou génie).
C'est fou, il n'y a que dans le domaine des arts où l'on s'échine encore à faire la distinction entre le professionnel et le personnel.
Je me contenterais donc de te répondre avec cette vanne de Blanche Gardin, en espérant qu'elle te fasse changer d'avis sur le sujet.
C'est fou, il n'y a que dans le domaine des arts où l'on s'échine encore à faire la distinction entre le professionnel et le personnel.
Sans doute parce qu'il y a un phénomène d'admiration et/ou fanatisme lié aux métiers artistiques qu'on retrouve moins ailleurs et qui freine l'objectivité.
).
Il doit être tellement à la dèche après le four de Valerian...
