Votre dernier film

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Xsmooth
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Matrix
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Belle revisite. Toujours aussi charmé par cette ambiance, ce mélange des genres, des plans ultra léchés. Puis une narration tellement maitrisée, passionnante. Des personnages charismatiques, des scènes d'actions qui font toujours de l'effet. Bref, ça vieillit encore mieux que dans ma tête.

Matrix Reloaded
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Ca se gâte déjà dans cette suite bordélique et mal agencée, malgré de bonnes idées, des trames intéressantes à suivre et un monde plutôt plaisant à découvrir. Tout y est plus grand, bruyant, spectaculaire. A telle point que l'on finit par s'ennuyer de ces séquences d'actions interminables... Allez ce soir je mate le troisième volet, puis j'irai voir Résurrection.

Don't Look Up
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Ce n'est pas une claque instantanée, mais il est vrai qu'à la fin du visionnage, le paris est plus tenu que raté. Le début du film est un peu poussif, entre les acteurs qui cabotinent, la farce un peu trop appuyée, des gags parfois pas drôle (Ariana Grande)... mais on finit par se laisser porter par la dynamique et les intentions de McKay. Le film réussit à être à la fois assez drôle et touchant, ludique et moqueur.
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NaughtyDog
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j'ai préféré Jackie ou Neruda, mais cette fable historico-romancée sur Diana est une bonne pioche de Pablo Larrain

Spencer prend place à Noël, alors que Lady Di débarque dans le chateau familial, sachant que son mariage bat de l'aile suite aux révélations d'un adultère

Et à ce titre le film est une sorte de ballade funèbre et mélancolique aux côtés de Diana, alors qu'elle questionne son rapport vis-à-vis de la famille royale, et sur sa propre identité

C'est d'une délicatesse assez exquise, c'est très bien filmé et la photographie est de grande qualité (signe Claire Mathon, la chef op' de Portrait de la jeune fille en Feu)

Même la BO de Johhny Greenwood concourt à apporter ce soupçon mélancolique, pour un récit qui cependant aurait pu aller plus loin (ou être raccourci de 20 bonnes minutes)

Mais surtout, Kristen Stewart livre une sacrée performance, toute en intériosation, avec un accent british à couper. C'est elle qui porte le film, et je serai pas du tout étonné qu'elle chope l'Oscar !

3,5/5
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BoBleMexicain
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NaughtyDog a écrit :
mer. 5 janv. 2022 17:06
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j'ai préféré Jackie ou Neruda, mais cette fable historico-romancée sur Diana est une bonne pioche de Pablo Larrain

Spencer prend place à Noël, alors que Lady Di débarque dans le chateau familial, sachant que son mariage bat de l'aile suite aux révélations d'un adultère

Et à ce titre le film est une sorte de ballade funèbre et mélancolique aux côtés de Diana, alors qu'elle questionne son rapport vis-à-vis de la famille royale, et sur sa propre identité

C'est d'une délicatesse assez exquise, c'est très bien filmé et la photographie est de grande qualité (signe Claire Mathon, la chef op' de Portrait de la jeune fille en Feu)

Même la BO de Johhny Greenwood concourt à apporter ce soupçon mélancolique, pour un récit qui cependant aurait pu aller plus loin (ou être raccourci de 20 bonnes minutes)

Mais surtout, Kristen Stewart livre une sacrée performance, toute en intériosation, avec un accent british à couper. C'est elle qui porte le film, et je serai pas du tout étonné qu'elle chope l'Oscar !

3,5/5
oui beaucoup aimé aussi
grosse grosse perf de Kristen en effet , l'entierté du film repose sur elle , tout comme dans la vraie vie ou Diana prenait la lumiere et jetait tout le monde dans l ombre de la médiocrité
elle mime parfaitement les gestes de Diana ( ce petit penché de tete par exemple ) un pti bonbon ce film , un peu acide mais ...
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ConFucKamus
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Moi je me suis rattrapé Evil Dead 1 et 2. J'en avais des souvenirs très flous, je devais avoir 10-12 ans quand je les avais vus...donc il y a quelques années :D

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J'ai envie de dire "ah ouais quand même..." :lol:
Sam Raimi, quel enthousiaste ! 350.000 dollars pour le premier ? Okay, eh ben il tente quand même plein de trucs déments
Avec la suite, il a dix fois plus donc il vise une fausse suite/faux remake/vraie parodie encore plus folle furieuse. En 5 minutes, hop hop hop on retourne aux fondamentaux. Raimi fait mine de refaire pour mieux faire sauter les codes (déjà bien barrés).

Le premier tente l'hybridation entre horreur et comédie. Plus ça avance, plus ça devient drôle et dégueulasse. Le deuxième fonce à tout allure vers le gros délire Tex-avery.

Les deux films sont portés par un amour du cinéma d'antan, du muet au slasher en passant par l'épouvante bien sûr
Un vrai festival de techniques à l'ancienne : SFX en pâte à modeler, marionnettes, stop-motion, sans parler des geyser de sang,...

Pas tout à fait mon genre de prédilection, et Raimi les a volontairement conçus pour être un roller-coaster inarrêtable. De fait, je me suis senti rincé après chacun des deux volets (plus qu'un à voir)
Ça crie, ça éructe, c'est une cacophonie presque permanente. Une petite préférence pour le 2ème, plus réussi car plus drôle.

Evil Dead : :star: :star: :star: :passtar: :passtar:
Evil Dead 2 : :star: :star: :star: :demistar: :passtar:
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Mothra2000
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Perso c est le 3 que j ai plus apprécié...
L armée des ténèbres...et un ash déchaîné et une vf assez savoureuse lol
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Mothra2000 a écrit :
mer. 5 janv. 2022 19:24
Perso c est le 3 que j ai plus apprécié...
L armée des ténèbres...et un ash déchaîné et une vf assez savoureuse lol
Je me le ferai fin de semaine ou week-end. L'avantage, c'est que c'est pas long -1h20/1h30 :D
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NaughtyDog
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encore une fois, PTA régale avec cet excellent film qu'est Licorice Pizza, une sorte de coming-of-age story sur fond de comédie romantique improbable entre un gars de 15 ans (un enfant-acteur plus mûr pour son âge) et une femme de 25 ans (vivant encore chez ses parents et sans perspective d'avenir)


le duo principal Gary-Alana (joué par le fils de Philip Seymour Hoffmann et la chanteuse Alana Haim du groupe du même nom, pour qui PTA avait déjà réal quelques clips) est une vraie révélation, et c'est sans conteste le fil rouge et coeur du film !


de plus, à l'instar de Boogie Nights, on est dans une somptueuse exploration de l'Amérique des 70s, avec toute une galerie de seconds-rôles (Bradley Cooper, Tom Waits, Sean Penn...) absolument délectable ! Comme Punch-Drunk Love, on retrouve des accents de comédie romantique entre 2 personnages complémentaires, et tout comme un The Master/Inherent Vice, le récit s'oriente vers des digressions dans sa seconde partie (et c'est la limite du film selon moi, qui se tient malgré tout)

Au final on est pas un cran en-dessous de son précédent, mais PTA livre sa Madelaine de Proust (comme un Tarantino l'a fait ou un Cuaron de manière tout à fait différente), nous montrant la fin d'une Amérique insouciante (période jumelée à celle d'Inherent Vice).
Enfin, la BO (le score de Greenwood ou bien la playlist avec du Doors, Bowie et compagnie) est superbe

4/5
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ConFucKamus
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@Naughty Dog

Je me le fais demain. Hâte de voir ça.
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ConFucKamus
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Ça y est, j'ai Licorice Pizza, de notre ami Paul Thomas Anderson

Je parcourais les critiques avant et je remarquais un comparatif récurrent entre ce nouveau film et Once Upon a time in...Hollywood.
Il y a fort à parier que le réalisateur s'ouvre comme jamais, à l'instar d'un Tarantino reconnecté avec son enfance et ses rêveries.

Sauf que là, nulle posture méta ou romantique à l'égard du cinéma et de son pouvoir de subversion face au réel. Néanmoins, je retrouve un peu ce rythme laid-back allié à une reproduction saisissante
des 70's. Le plus facile si vous avez peur de vous perdre dans la Californie de l'époque, restez concentrés sur Gary/Alana. Ce sont eux qui comptent.
Le reste n'est presque qu'un (beau) prétexte, ce qui peut donner légitimer la perplexité (Pourquoi ce truc là ? À quoi ça mène ?,...)

J'ai eu un peu plus de mal avec les transitions un peu étranges (mais pas grand chose hein) et le film tire un peu en longueur, j'ai par contre apprécié ce télescopage constant entre personnages réels et personnages fictifs, comme si PTA se faisait un petit plaisir (ce qui est sûrement le cas).
Le voyage dans le temps est largement à mettre au crédit d'une direction artistique de 1ère main : costumes, coiffures, et surtout cette photographie de fou furieux.
J'ai tellement adoré les ambiances nocturnes avec les teintes légèrement jaunies et un peu de grain à l'image. D'autant plus que PTA multiplient les longs travellings, plans-séquences pour nous immerger à fond dans ces décors.

Bon, soyons clairs : le casting est dément. Cooper Hoffman est superbe, ça fend parfois le cœur de retrouver l'image résiduelle de son père à travers certaines expressions faciales. Gros coup de cœur pour Bradley Cooper qui,
en dix minutes, volent presque le film avec son interprétation délirante de Jon Peters.
MAIS non à ce petit jeu-là, c'est Alana Haim qui garde la main. L'actrice est tout simplement éblouissante : solaire, radieuse, drôle, touchante. Son sourire à lui-seul est une arme fatale. Grosse que dis-je énorme révélation.

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:

Je me suis senti plus investi dans Licorice Pizza que dans Phantom Thread, je dois être assez laid-back comme type en fait :lol:
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BoBleMexicain
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A l’aube de la Révolution Française, Pierre Manceron, cuisinier audacieux mais orgueilleux, est limogé par son maître le duc de Chamfort. La rencontre d’une femme étonnante, qui souhaite apprendre l’art culinaire à ses côtés, lui redonne confiance en lui et le pousse à s’émanciper de sa condition de domestique pour entreprendre sa propre révolution. Ensemble, ils vont inventer un lieu de plaisir et de partage ouvert à tous : le premier restaurant. Une idée qui leur vaudra clients… et ennemis.


il est des films dont le scénario importe peu . aussi mince soit il , ils sont porté par tout autre chose . sans doute avant tout a la fraicheur des acteurs . j ai toujours été sensible a celle de Isabelle Carré qui n est jamais dans le surjeu mais tout en rondeur et en préciosité .

Grégory Gadebois est aussi un acteur de talent qui est parfaitement dans son role , en somme un casting qui a été bien mené .
Tonquedec se régale aussi de son second role
on saupoudre le tout dune petite pincée de "ridicule" et une fin trés "walt disneysque" , et on arrive a un menu presque sans fausse note .
un démarrage plus enlevé aurait été parfait
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BoBleMexicain
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en premier lieu je penses qu il faut que je precise que la vie et la carriere de Celine Dion j'men bat les couettes comme de ma premiere cuite
pas mon style musical pas mon style de voix de chanson bref rien en commun avec ce que j aime.

et la force suprême de Valerie Lemercier c 'est de m accrocher comme un fan de première heure .
c'est fort
c'est tres fort
un jeu d actrice exceptionnel , cte fille a un charisme de ouf .
jme lancerai pas dans la discographie de la Celine , mais Tabernakkk j'ai passé un trés bon moment !! :lol:
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Cocu
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BoBleMexicain a écrit :
dim. 9 janv. 2022 09:23
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en premier lieu je penses qu il faut que je precise que la vie et la carriere de Celine Dion j'men bat les couettes comme de ma premiere cuite
pas mon style musical pas mon style de voix de chanson bref rien en commun avec ce que j aime.

et la force suprême de Valerie Lemercier c 'est de m accrocher comme un fan de première heure .
c'est fort
c'est tres fort
un jeu d actrice exceptionnel , cte fille a un charisme de ouf .
jme lancerai pas dans la discographie de la Celine , mais Tabernakkk j'ai passé un trés bon moment !! :lol:
Ah ben je suis surprise je ne pensais pas que ça pouvait plaire au plus grand nombre ! Ça me donne encore + envie de le voir!
Pouet
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BoBleMexicain
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ma grosse déception dominicale . toucher a Soprano fallait en avoir sous le pied . mais la c est vide . utiliser le fils de feu Gandolfini pour jouer son rôle dans ce prequel était une bonne idée en soit
problème
il a le charisme d une ampoule basse tension .
scénario vide . action soporifique a part 2 ou 3 bricoles qui font vaguement soulever un sourcil .
vu ce qu on voit de Tony version jeune ... on est même en droit de se demander si c est vraiment un prequel .... ca n apporte rien , au contraire ca abime carrément l'aura de la série .
bref . 2h de perdu .
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Kit
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^^

dans les années 60 le western je le regardais sur la 1ère chaîne de l'ORTF le dimanche à 17h puis ça a été lors de La dernière séance de Monsieur Eddy et j'en ai vu et revu sur différentes chaînes, France 3 en a d'ailleurs rediffusé quotidiennement durant les fêtes, mais je ne me rappelle pas avoir vu celui-ci qui vient de passer sur F3, Le sergent noir (Sergeant Rutledge) 1960 du grand John Ford et j'ai adoré et regretté ne pas l'avoir vu plutôt
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Vosg'patt de cœur
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NaughtyDog
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ça fait plaisir de retrouver Cavayé sur du drame, bien tenu, et doté d'une belle direction d'acteurs. Car oui le trio Auteuil-Lellouche-Girardeau porte cette adaptation de la pièce de théâtre éponyme, qui se déroule majoritairement en huis clos


La petite déception viendra donc du fait que la mise en scène ne se déploie pas nécessairement pour dynamiser le découpage, relativement classique.

Heureusement par petites touches le film permet quelques moments hors de la maison principale pour donner un peu de poids et de contextualisation à ce Paris sous occupation allemande (et ainsi donner plus de gravitas et de tension pour le dernier segment).


Au final c'est pas mal !
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ConFucKamus
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Bim-bam-boum, ça va trancher chérie tout ça...J'ai vu Scream (V)

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Résumons en images.

Chez moi, le film ça a commencé comme ça

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Tout à coup c'est devenu ça

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et à la fin c'était en un mélange de ça

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et ça

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Bilan ? C'est mieux que le 3. Voilà.

Interdiction aux moins de 16 ans ? Le -12 était largement suffisant. Rien de choquant, rien de malsain. le médiocre Halloween Kills me semble nettement plus bourrin.
La cohabitation de belles scènes (l'intro, l'hôpital,la mort de Wes & sa mère et Dewey) et d'idées toute pourries (le spectre de Billy, le lien familial,...)
Le premier demeure inatteignable, le quatrième est un joli ride, techniquement bancal mais truffé de belles surprises.

Celui-ci est plus proche du 2, dans le sens où le bon alterne le mauvais. C'est méta mais ça ne vole pas haut, c'est rigolo mais surfait, c'est sanglant mais pas bien effrayant (deux séquences réussies, et rideau).
Je suis également stupéfait par le manque de soin pour donner vie à Woodsboro ou à la maison de Stu (quasiment aucun plan d'ensemble). Le tout est monté à la truelle, sans qu'on ait eu le temps d'y être vraiment.
Ça c'était un truc qui était bien prégnant dans le 1er, à chaque scène forte, Wes Craven posait le cadre (lieu isolé, solitude, forêt entourant les maisons,...), donc on y était.

Là que dalle ou si peu. Je suis également déçu par le design sonore, on a encore ces gros sabots (les gros inserts musicaux à base de "tadam") pour créer l'angoisse mais ça marche pas. Ce qui est incompréhensible puisqu'une scène entière (et bonne d'ailleurs) s'amuse justement avec ces effets ringards pour frustrer (quand Wes déambule dans sa cuisine) .

Les meilleurs moments ?
Quand tout cela est réduit à son strict minimum, là ça fonctionne. (Lhôpital)

Pour les personnages, c'est pas si mal, bon même si la nouvelle bande on s'en tape à une hauteur vertigineuse.
Bon Sam Carpenter (Melissa Barrerra) est vraiment pas aidée. Mais elle s'en sort bien, l'actrice est crédible. Jack Quaid m'a bien amusé (moins sans sa partie tueur).
Mikey Madison est pas mal mais on la voit pas beaucoup (par contre tout le final, c'est juste un énoooorme clin d'œil à Once Upon A time in Hollywood :lol: )
Mon coup de cœur c'est Jenna Ortega : trop mignonne et trop juste (le début, ça marche avant tout grâce à elle) :love2:

Pour les revenants, David Arquette est l'atout caché. Courtney Cox, a quelques beaux moments, très tendres. Neve Campbell est bien, mais l'intrigue n'en fait plus grand chose.
Arquette est le meilleur retour parce qu'il a un rôle, les deux autres sont assez périphériques.

:star: :star: :demistar: :passtar: :passtar:
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Mothra2000
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Confuckamus ; tu as l impression que ce scream 5 a joue la carte de la facilité et de la paresse ? Ou alors le film n a plus rien à dire ? Le premier ayant tout dit déjà...
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ConFucKamus
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Mothra2000 a écrit :
jeu. 13 janv. 2022 19:57
Confuckamus ; tu as l impression que ce scream 5 a joue la carte de la facilité et de la paresse ? Ou alors le film n a plus rien à dire ? Le premier ayant tout dit déjà...
Je dirais plutôt la carte hommage. Il est plus sincère qu'opportuniste, en témoignent l'écriture touchante sur Dewey mais aussi Gale (même si moins présente) et quelques petits échos sympathiques.

Mais oui, Scream V n'a plus rien à dire. Les 4 précédents ont tout fait : la vengeance, la célébrité, la mise en abyme, la mise en abyme de la mise en abyme, la satire,...

Je pense qu'un film plus dur aurait collé tout aussi bien avec l'acide que déployaient les précédents. Les mises à mort jouent plus sur la durée et la douleur (un bon point), alors pourquoi ne pas développer dans ce sens ?

Au delà, calme plat (si on ôte un ressors scénaristique calamiteux). Ce qui est incompréhensible
L'âge, l'usure, et la pertinence de Scream face aux elevated horrors (type The Witch, Midsommar, It follows) dont il parle ? Il y a du matos pour une remise à plat des codes inhérents à la saga. Spoiler : le film balance ça sans en faire quelque chose.

Or je pense que Scream a beaucoup, si ce n'est plus à dire que ces films d'horreurs/auteurs
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Mothra2000
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Merci pour ta reponse ;)

Oui je m en doutais...a part une inversion des roles pour les roles principaux..la saga tourne en rond..un peu comme les vendredi 13...
Franchement il devrait arreter cette franchise..si cest pour ressortir le coup du cousin caché de la belle mére par alliance qui veut se venger de Sydney..
d ailleurs la note sur allociné degringole vite..
Une fois de plus on sent un manque total d imagination ou de prise de risque..ajouter du sang en plus ne rajoute pas de la valeur au film..bien au contraire..

A croire que le côté meta..pousse les acteurs à dire "regardez on est dans un film et c est une suite ratée " on est pas sorti de l auberge
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NaughtyDog
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Del Toro revient avec son 11e film,et sans aucun doute son plus nihiliste (plus encore que son chef-d'oeuvre Le Labyrinthe de Pan). En réalisant cette nouvelle adaptation de Nightmare Alley, il nous livre un pur film noir à l'ancienne teinté de gothisme, de carnival freak show (dans sa première partie) et d'horreur psychologique.
Exit les créatures fantastiques,ici c'est la monstruosité de l'humain qui est au centre, alors que le personnage de Bradley Cooper (qui nous livre sa meilleure performance) erre sans le sou et affublé d'un lourd passé.
Alors qu'il rejoint une troupe itinérante de cirque (avec un super cast allant de Toni Colette toujours aussi charismatique, Rooney Mara en boussole morale, Willem Dafoe en exploitant sans morale ou bien un Ron Perlman taciturne), ce dernier va se découvrir un talent don de télépathie...ou du moins ce qu'il fera croire à toute personne quine devinera pas ses talents de charlatan. Et tout basculera lorsqu'il fera la rencontre d'une mystérieuse psychologue, jouée par une Cate Blanchette diablement vénéneuse.

Le film prend son temps et s'insinue à combustion lente,magnifié par une photographie glacée lorgnant vers le "noir et blanc" en couleurs froides (retrouver Dan Lauststen sur Crimson Peak presque 20 ans après Mimic est une des meilleures choses qui soient arrivées à Del Toro) et une production design superbement travaillée (mais comme dans chaque film de sa filmo).
La mise en scène est comme toujours d'une grande maitrise, pour un récit trouvant toute sa force dans sa dernière demi-heure, jusqu'à un final d'une noirceur absolue (dont on se rappelle bien après le visionnage)

Le ptit bémol (qui fait office de chipotage) tiendra simplement du score de Nathan Johnson (Knives Out), pas mémorable mais qui fait le job pour nous plonger dans l'Amérique des 40's.

Bref,un excellent film (pour ma part le 3e meilleur de Del Toro derrière Le Labyrinthe de Pan et Blade 2,et tout juste devant L'Echine du Diable et la Forme de l'Eau).

4,5/5

PS : le film a pas énormément de moments graphiques,mais y a une ou 2 scènes de violence aussi réjouissantes que le pétage de nez dans le Labyrinthe de Pan ^^
De plus ça enterre la version de 47 (qui avait un happy end un peu grossier), notamment par le perso de Lilith plus machiavelique et Stanton qui est plus fouillé et moins lisse
Modifié en dernier par NaughtyDog le lun. 17 janv. 2022 10:46, modifié 1 fois.
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Gekko
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NaughtyDog a écrit :
dim. 9 janv. 2022 23:56
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ça fait plaisir de retrouver Cavayé sur du drame, bien tenu, et doté d'une belle direction d'acteurs. Car oui le trio Auteuil-Lellouche-Girardeau porte cette adaptation de la pièce de théâtre éponyme, qui se déroule majoritairement en huis clos


La petite déception viendra donc du fait que la mise en scène ne se déploie pas nécessairement pour dynamiser le découpage, relativement classique.

Heureusement par petites touches le film permet quelques moments hors de la maison principale pour donner un peu de poids et de contextualisation à ce Paris sous occupation allemande (et ainsi donner plus de gravitas et de tension pour le dernier segment).


Au final c'est pas mal !
Content pour Cavayé, je craignais qu'il ne fasse plus que des comédies franchouillardes !
"On peut manger tous les champignons !
Tous les champignons sont comestibles, certains ne le sont qu'une fois, c'est tout !"
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Rattrapé Gagarine

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Bon petit film qui surprend joliment avec une vraie proposition d'univers, à mi-chemin entre la chronique sociale et l'onirique (tout droit sorti d'une page de l'Histoire spatiale)

J'ai été touché par le personnage principal, un ado rêveur mais tellement bienveillant qui cherche à sauvegarder son foyer mais aussi
son "ailleurs". On peut tous s'y reconnaître je pense.
À titre personnel, le fait de passer tous les jours devant ce quartier d'Ivry fait un drôle d'effet.

Seule mais grosse réserve : la durée. Non, il dure que 1h35 et c'est très bien mais ces 95 minutes auraient gagné à offrir un peu de rebondissements, le film en manque hélas.
Très bonne interprétation, une chouette BO

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
Modifié en dernier par ConFucKamus le mar. 18 janv. 2022 23:17, modifié 1 fois.
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Julie (en 12 chapitres)

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J'ai mis beaucoup de temps à me décider à le regarder. La curiosité de son prix d'interprétation féminine à Cannes, les critiques positives au point de le voir dans de nombreux Tops de l'année ces dernières semaines, même le trailer découvert en pré-séance me donnait une certaine envie, et pourtant j'ai eu du mal à me lancer. Peur de ne pas rentrer dedans sûrement et peur d'une hype un peu trop grande pour être vraie.

Et j'ai clairement eu tort d'attendre parce que c'est instantanément une des choses les plus marquantes que j'aurai vu parmi les sorties de 2021.
Un film qui résume à la fois la simplicité et la complexité de la vie, et dont de nombreux chapitres et personnages ont une résonnance particulière avec des événements de ma propre vie. Je me retrouve au moins en partie à la fois dans Julie, Aksel et Eivind, et c'est quelque chose de rare finalement.
Bien sûr le vécu de chacun nous procurera des ressentis différents, mais pour ma part c'est juste en plein dans la cible. Autant dans ses parties les plus joyeuses, décalées que dramatiques.

Renate Reinsve est tout bonnement impressionnante de justesse de bout en bout, méritant très largement sa récompense cannoise, mais je n'oublie pas Anders Danielsen Lie qui est hyper touchant également. J'espère avoir l'occasion de les revoir dans des oeuvres à leur hauteur dans le futur.

Et Joachim Trier, dont je n'ai vu que Thelma auparavant, réalise avec brio, sachant rendre sa caméra discrète mais aussi se montrer plus audacieux et inventif quand le récit le nécessite.

S'il faut trouver quelque chose à y redire, il y a peut-être deux-trois éléments un peu trop "écrits" en comparaison du reste, mais c'est bien peu et j'ai été pris dans un tel tourbillon d'émotion que c'est franchement marginal.

:star: :star: :star: :star: :passtar:
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Zefurin
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Miss Peregrine et les Enfants particuliers de Tim Burton

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Très moyen :( .
Pas le plus mauvais de Tim Burton mais trop loin de son talent d'autrefois.

Les bons points tout de même :
- La qualité des cadrages relativement solide. Certains plans (notamment celle de la banlieu pavillonaire en Floride) m'ont rappelé Edward eu Mains d'Argents. Tim Burton joue bien entre les contraste terne du monde "normal" vs couleur du monde "fantastique". C'est du Tim Burton dans sa plus pure forme.
- Les acteurs m'ont globalement plu. Tout particulièrement le jeune homme Asa Butterfield,
Eva Green et Terence Stamp... tous les trois assez attachants.

Par contre le reste est déplorable... je saurais pas par où commencer. Mais je crois que le tronc commun du problème, reste son scénario/découpage... absolument dégueulasse.
Le scénario est inutilement compliqué pour ce qu'il a à raconter, ses histoires de boucles temporelles, de creux, de grand-père parti pour protéger le refuge... :) :envers: :crazy: :roll: :hap: :sleep: ... tout ça pour juste raconter comment un garçon qui n'aime pas sa vie terne et quotidienne s'attache à une famille fantasque... bref, une montagne biscornue et pas trés intéressante qui accouche d'une souris... alors que Tim Burton raconte ce genre d'histoires depuis la nuit des temps de sa carrière... et en mieux !
Et la cata, c'est ce montage... ultra... VIOLENT. Je repense encore à une scène complètement zarbe : la scène où Enoch fait découvrir au personnage principal son pouvoir de manipulation d'objet inanimés dans un spectacle macabre et particulièrement perturbant (une trés belle scène)... et alors que le jeune héros commence à regarder de façon circonspect le spectacle... BAM coupure sur une scène où Ella fait un noeud de cravate au jeune homme (donc scène plutôt attendrissante)... mais y a genre... ZERO respiration entre les scènes. Une checklist moche, brutale... on dirait une liste de course où le salé, le sucré et l'amer se succèdent sans cohérence globale.
Et c'est dommage, car les acteurs sont expressifs, ils ont un langage silencieux trés efficace, TOUS... mais Tim Burton ne les laisse pas s'exprimer dans des moments de flottement ou de regard.
L'histoire et l'univers pourraient être fasçinants et semblent déborder d'inventivité... mais le scénario et le montage desservent tellement l'univers que le film part en pilote automatique et on se fiche d'un peu près tout.

Et la scène d'action finale dans la fête foraine... est... d'un effroyable mauvais goût... principalement à cause de cette musique :wut: electro/techno ?

Entre 4 et 5/10.
Il n'y a que la forme des images et certaines idées visuelles qui restent intéressantes.
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Zefurin a écrit :
mer. 19 janv. 2022 10:29
Miss Peregrine et les Enfants particuliers de Tim Burton

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Très moyen :( .
Pas le plus mauvais de Tim Burton mais trop loin de son talent d'autrefois.

Les bons points tout de même :
- La qualité des cadrages relativement solide. Certains plans (notamment celle de la banlieu pavillonaire en Floride) m'ont rappelé Edward eu Mains d'Argents. Tim Burton joue bien entre les contraste terne du monde "normal" vs couleur du monde "fantastique". C'est du Tim Burton dans sa plus pure forme.
- Les acteurs m'ont globalement plu. Tout particulièrement le jeune homme Asa Butterfield,
Eva Green et Terence Stamp... tous les trois assez attachants.

Par contre le reste est déplorable... je saurais pas par où commencer. Mais je crois que le tronc commun du problème, reste son scénario/découpage... absolument dégueulasse.
Le scénario est inutilement compliqué pour ce qu'il a à raconter, ses histoires de boucles temporelles, de creux, de grand-père parti pour protéger le refuge... :) :envers: :crazy: :roll: :hap: :sleep: ... tout ça pour juste raconter comment un garçon qui n'aime pas sa vie terne et quotidienne s'attache à une famille fantasque... bref, une montagne biscornue et pas trés intéressante qui accouche d'une souris... alors que Tim Burton raconte ce genre d'histoires depuis la nuit des temps de sa carrière... et en mieux !
Et la cata, c'est ce montage... ultra... VIOLENT. Je repense encore à une scène complètement zarbe : la scène où Enoch fait découvrir au personnage principal son pouvoir de manipulation d'objet inanimés dans un spectacle macabre et particulièrement perturbant (une trés belle scène)... et alors que le jeune héros commence à regarder de façon circonspect le spectacle... BAM coupure sur une scène où Ella fait un noeud de cravate au jeune homme (donc scène plutôt attendrissante)... mais y a genre... ZERO respiration entre les scènes. Une checklist moche, brutale... on dirait une liste de course où le salé, le sucré et l'amer se succèdent sans cohérence globale.
Et c'est dommage, car les acteurs sont expressifs, ils ont un langage silencieux trés efficace, TOUS... mais Tim Burton ne les laisse pas s'exprimer dans des moments de flottement ou de regard.
L'histoire et l'univers pourraient être fasçinants et semblent déborder d'inventivité... mais le scénario et le montage desservent tellement l'univers que le film part en pilote automatique et on se fiche d'un peu près tout.

Et la scène d'action finale dans la fête foraine... est... d'un effroyable mauvais goût... principalement à cause de cette musique :wut: electro/techno ?

Entre 4 et 5/10.
Il n'y a que la forme des images et certaines idées visuelles qui restent intéressantes.
Je ne me souviens plus assez du film pour évoquer le montage (l'ensemble m'a peu marqué faut dire). Mais globalement Tim Burton qui essaie d'intégrer les techniques/habitudes modernes dans son Cinéma (qu'il s'agisse de montage, de FX, etc...) ça ne fonctionne juste pas. Lui-même semble rarement croire en ses propres productions.
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BoBleMexicain
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je ne sais pas quoi en penser de celui la
hormis une image particulièrement colorée et bien léchée un scénario aussi mince que le steak du burger mc do
ya pas grand chose
les fondamentaux Disney , les chansonnettes (plutôt efficace du moins en VO parce que la version française est pathétique)
le mythe de la maison enchantée vu et revue et un le pti clin d oeil qui continue aux communautés (cette fois ci la Colombie...enfin la Colombie made in Disney quoi....)
il restera pas dans le top 10 de la maison Mickey sans aucun doute
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Bien après vous, j'ai rattrapé le fameux Black Christmas (Noël tragique en VF)

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Indéniablement, une œuvre séminale au même titre que Psycho, Halloween et Scream.

Ok, il y a quelques petits couacs au niveau technique.
On passe facilement outre tant la réussite crève les yeux : huis-clos bien tendu, noirceur absolue, et une belle échauffourée contre le patriarcat.
Jess et Barb préfigurent les personnages féminins forts avant Laurie Strode et Sidney Prescott. Superbe Olivia Hussey,

Rien à dire, brillant. Si Black Christmas a pu me faire à stresser en 2022, j'imagine à peine en 1974.

:star: :star: :star: :star: :passtar:
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BoBleMexicain a écrit :
mer. 19 janv. 2022 11:39
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je ne sais pas quoi en penser de celui la
hormis une image particulièrement colorée et bien léchée un scénario aussi mince que le steak du burger mc do
ya pas grand chose
les fondamentaux Disney , les chansonnettes (plutôt efficace du moins en VO parce que la version française est pathétique)
le mythe de la maison enchantée vu et revue et un le pti clin d oeil qui continue aux communautés (cette fois ci la Colombie...enfin la Colombie made in Disney quoi....)
il restera pas dans le top 10 de la maison Mickey sans aucun doute
Moi j'adore les chansons (VF) on les écoute en boucle ici 😅
Pouet
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un peu a la bourre comme souvent
un Statham c'est musclé ( c'est presque un pléonasme) remake du convoyeur mais avec une 3eme dose de testostérones ....
pas sur qu il faille 2h , mais au final ca ronronne bien , ca pete de partout et j'aime bien les histoires multi angles .
bref ca se visionne avec plaisir mais ca restera pas le meilleur Ritchie ...
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Nighmare Alley, tu étais à moi aujourd'hui

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J'aime beaucoup ce côté "passons de l'autre côté" (chez les salauds), et puis il y a une sorte de mise en abyme si je ne m'abuse entre les numéros d'un Bradley Cooper (magnifique) et la petite cuisine du metteur en scène.
Encore une fois, la caméra véloce s'exprime à grand renfort de grands angles, rien de tel pour flatter la rétine. Il y a aussi deux-trois transitions (une au début dans le bus, une entre réalité et souvenir) toute bête mais tellement simple et visuelle que ça fonctionne à merveille.
Joli casting, composés par la crème de la crème des voleurs de show (Richard Jenkins, Willem Dafoe), et plein de :love2: :love2: :love2: :love2: pour ma Rooney Mara et mon Holt McCallany.

Ma réserve principale concernera Cate Blanchett, plutôt bien mais dont la performance me semble beaucoup trop dictée par l'hommage (criard) de la femme fatale du polar hard-boiled. Ça donne un côté inéluctable mais en même temps tellement téléphoné que ça minimise légèrement la réussite de ce final (pourtant d'une cohérence diabolique).

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:

Par contre, encore une fois qu'est ce que c'est que cette classification. Avertissement ? Il y a bien assez de moments difficiles pour lui refiler le -12 ans.
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Vu le dernier Hosada.
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Décevant mais c'était annoncé. Je vois pourquoi il a été comparé à Summer Wars, un métavers qui imprègne le monde réel (avec des règles encore plus floues cette fois) mais ça s'arrête là.

Surtout que les scènes qui s'y déroulent sont franchement ennuyeuses. J'ai bien vu que le remake du film de Disney était assumé, mais ça ne le rend pas intéressant pour autant. Le reste est sirupeux jusqu'à la gêne, un défaut récurent chez Hosada mais qui franchit un palier cette fois.
Dans le monde réel, ce n'est pas terrible non plus. Les personnages secondaires se réduisent à des stéréotypes tous plus unidimensionnels les uns que les autres et les tentatives d'humour sont bien gênantes.

Heureusement qu'Hosada reste très solide pour construire ses histoires. Même si les thèmes sont ultra-bateaux (le deuil, le passage à l'âge adulte...) l'arc narratif est riche de petits détails subtils et d'éléments qui se répondent. Et visuellement c'est foisonnant, aussi bien dans la surenchère du métavers que dans la richesse des décors (l'animation toujours un peu saccadée par contre).

Bref ça se laisse suivre gentiment mais il devient urgent qu'Hosada se renouvelle un peu.

5/10
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Méandre

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Sorti fin mai alors que les salles françaises réouvraient, Méandre est passé un peu inaperçu à l'époque avec une distribution évidemment faiblarde, mais a tout de même marqué quelques fans de genre sur le web.

Le second long métrage de Mathieu Turi (après Hostile) n'est pas dénué de maladresses, ne s'emmerde pas toujours avec la cohérence, possède certaines limites techniques vraisemblablement liées à son budget et appuie souvent trop ses nombreuses références (Alien, The Descent, Cube, Gravity, Saw, les jeux Portal, Death Stranding, etc...) pour trouver sa propre place.

Mais c'est dans le même temps un film généreux, bâti par un passionné possédant tout de même un certain talent pour manier la tension et il faut d'ailleurs prendre Méandre vraiment plus comme une expérience immersive dans un contexte claustrophobique qu'autre chose pour l'apprécier.

Tourné essentiellement dans un studio à La Courneuve, c'est tout de même un petit tour de force de réussir à ne pas trop (un peu quand même) se répéter dans sa mise en scène alors que l'héroïne (quasi seule tout du long) ne fait que se mouvoir dans des gros tubes labyrinthiques parsemés de pièges.

Gaia Weiss, vue dans Vikings notamment, porte le film sur ses épaules, devant faire passer ses émotions le plus souvent autrement que par la parole. Elle ne le réussit pas toujours, mais s'en sort tout de même plutôt bien dans l'ensemble.

Méandre n'atteint pas le firmament des films de genre français, mais reste une œuvre globalement honnête, plutôt bien rythmé et Mathieu Turi semble tout de même promis à un futur intéressant pour peu qu'il digère un peu plus ses inspirations dans le futur.

:star: :star: :demistar: :passtar: :passtar:
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Qulequ un sait sur quelle plateforme le Doc Val sur Val KILMER est il sorti ? merci
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BoBleMexicain a écrit :
sam. 22 janv. 2022 11:05
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Qulequ un sait sur quelle plateforme le Doc Val sur Val KILMER est il sorti ? merci
VOD à priori, donc pas "gratuit" en plateforme.
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la notion de gratuité reste relative chez moi )
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sam. 22 janv. 2022 11:14
BoBleMexicain a écrit :
sam. 22 janv. 2022 11:05
HELLO
Qulequ un sait sur quelle plateforme le Doc Val sur Val KILMER est il sorti ? merci
VOD à priori, donc pas "gratuit" en plateforme.
Amazon Prime détient les droits de streaming exclusifs de Val , et le titre fait partie de votre forfait d’abonnement de base. Par conséquent, les utilisateurs peuvent regarder le documentaire en streaming sans frais supplémentaires sur Amazon Prime.
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BoBleMexicain a écrit :
sam. 22 janv. 2022 13:32
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sam. 22 janv. 2022 11:14
BoBleMexicain a écrit :
sam. 22 janv. 2022 11:05
HELLO
Qulequ un sait sur quelle plateforme le Doc Val sur Val KILMER est il sorti ? merci
VOD à priori, donc pas "gratuit" en plateforme.
Amazon Prime détient les droits de streaming exclusifs de Val , et le titre fait partie de votre forfait d’abonnement de base. Par conséquent, les utilisateurs peuvent regarder le documentaire en streaming sans frais supplémentaires sur Amazon Prime.
Sur Prime chez moi il n'est pas du tout dispo dans l'abonnement de base. Uniquement à la location ou l'achat.
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sam. 22 janv. 2022 14:26
BoBleMexicain a écrit :
sam. 22 janv. 2022 13:32
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sam. 22 janv. 2022 11:14


VOD à priori, donc pas "gratuit" en plateforme.
Amazon Prime détient les droits de streaming exclusifs de Val , et le titre fait partie de votre forfait d’abonnement de base. Par conséquent, les utilisateurs peuvent regarder le documentaire en streaming sans frais supplémentaires sur Amazon Prime.
Sur Prime chez moi il n'est pas du tout dispo dans l'abonnement de base. Uniquement à la location ou l'achat.
encore des infos pourris du net :o
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BoBleMexicain a écrit :
mar. 28 déc. 2021 12:09
ConFucKamus a écrit :
mar. 28 déc. 2021 09:39
Vu Don't Look up aussi

Nouvelle bonne proposition d'Adam McKay (il me surprendra toujours celui-là).
Plus carrée, plus classique dans la construction mais tout aussi débridée (voire plus) que The Big Short ou Vice.
Arrivé à 30 min, j'avais grand peine à croire que le film a été scénarisé avant la crise Covid, c'est dire. :lol: À ce niveau de pertinence derrière l'impertinence, on est très proche des Hommes d'influence.
Casting dément, surtout que les acteurs en prennent pour leur grade (DiCaprio et Lawrence surtout). La parodie d'Armageddon avec Ron Perlman est incroyable !
Il aurait été préférable d'ôter 2 sous-intrigues qui ne servent à rien et le film gagnait en fluidité dans sa bascule plus dramatique, avant le grand final (magnifique) qui je pense fera l'unanimité.

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
Meryl Streep a la sauce Trump coiffée de la casquette obligatoire et accompagnée de son abruti de fils , Rylance en Elon Musk visionnaire et hors sol et son armée de drones
on est quand meme pas si loin d une verité effrayante :D
il est assez amusant de voir su twitter la recuparation par les politiques genre Corbiere Bacheley Lepage etc pour glisser des petites quenelles deci dela ))
j ai vraiment pas boudé mon plaisir sur ce film
Je l'ai revu, tellement j'étais hésitant sur l'interprétation à donner, et d'éviter notamment les raccourcis faciles du genre « c'est anti-déni du réchauffement climatique », « Streep joue un Trump au féminin » etc... J'ai désormais l'impression que c'est en réalité un massacre en règle de la société US actuelle, tous bords confondus. Tout le monde en prend pour son grade, les progressistes comme les autres, Orlean/Streep me paraissant maintenant un mélange de Hillary Clinton et Sarah Palin, histoire de montrer que tous sont bonnets blancs et blancs bonnets au niveau de l'ignominie et de la vacuité. Personne dans les autorités et les médias n'est à rattraper, que ce soit la Maison-Blanche bien sûr, mais aussi les militaires, le FBI, la NASA, le Congrès, les réseaux sociaux, et les dirigeants de GAFAM. Tous les personnages sont des drogués, tout le monde est négatif. Mentions spéciales au général de l'USAF à l'air tout sympa mais qui fait payer à ses "hôtes" des paquets d'apéritifs gratuits, dans l'espoir qu'ils s'en rendent compte et comprennent qu'il est le boss ; à l'animatrice tout droit sortie de Sex and the City, quintessence de la prétention progressiste, qui considère comme son aboutissement d'avoir le droit divin de se taper qui il lui plaît sans avoir à s'en justifier ni se soucier des conséquences – en fait une médiocre à la puissance 10 ; et bien sûr au "gafameur" passablement dérangé incarné par Mark Rylance, sûr de sa maîtrise quasi-divine des choses, mais qui échouera comme tout le monde. En fait, seule une comète peut nettoyer ces écuries d'Augias.
Il y a tellement de dimensions à cette critique de la déliquescence sociale généralisée, l'œuvre qu'en tirerait un Flaubert s'il revenait de nos jours pour constater les dégâts, qu'on pourrait en débattre sur des pages. C'était en tous cas un très bon moment de catharsis, et même l'aspect catastrophe à la toute fin du film était très bien maîtrisé. Le jeu du casting cinq étoiles participait de ce plaisir. Cela fait vraiment plaisir de revoir Jennifer Lawrence après deux ans, très bonne comme à son habitude, mais les prestations que je retiendrai le plus sont celles de Cate Blanchett impeccable comme à son habitude en cette présentatrice arriviste et débectante, de Leonardo Di Caprio qu'on a du mal à reconnaître, et de Tyler Perry en collègue super-tête-à-claques du personnage de Blanchett.
Modifié en dernier par aureliagreen le lun. 24 janv. 2022 10:47, modifié 1 fois.
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Boite Noire de Yann Gozlan

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Trés bon Thriller.
Un jeu de piste assez bien tenu par des acteurs relativement compétent à deux trois exception près (Guillaume marquet et Sebastien Pouderoux qui me paraissent trop souvent réciter un texte trop bien écrit... donc peu naturel)
Mais Pierre Ninet, Lou de Lâage et Dussolier font merveille et donne un ce bon petit thriller (assez long... mais rudement bien rythmé) qui tient en haleine jusqu'à la fin.
Une mise en scène intéressante avec des jeu de caméra rotative assez bien faite.
Il y a peut-être quelques petits truc étranges sur le dénouement qui me paraissent un peu... tordu le coup de la boite noire non trafiquée cachée jusqu'à l'extrême... tellement extrême qu'on se demande carrément si le but n'est pas tout simplement de la faire disparaitre et non qu'elle soit retrouvée par UNE PERSONNE.
Mais bon, ce sont des détails toujours un peu nébuleux pour rendre un thriller vite alambiqué.

Entre 7/10 et 8/10
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"The Deep House" et "Kandisha" de Alexandre Bustillo et Julien Maury

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Les innombrables décalages covidiens ont impliqué l'an passé que le duo français spécialisé dans l'horreur Bustillo et Maury ont sorti deux films en un mois.
Si The Deep House a les honneurs des salles, Kandisha a lui été finalement sacrifié sur l'autel de la VOD.

Les deux hommes m'intriguent pas mal. Vrais passionnés, ils sont souvent plein d'idées et ont un certain talent de mise en scène et photo. Pour autant, il y a quasiment toujours quelque chose qui ne va pas et plombe leurs propositions.

Je vais critiquer les deux films ensemble vu que je les ai vus à la suite et que malgré leur contexte très très différents, ils fonctionnent un peu sur le même schéma.
Le concept part toujours du même principe : prendre un sous-genre horrifique classique du Cinéma et le transposer dans un univers jamais ou rarement travaillé dans le genre. Ainsi Kandisha amène une réelle légende démoniaque marocaine (très proche du principe de Candyman dans l'idée) dans le cadre urbain des cités de banlieue parisienne et The Deep House déplace littéralement la maison hantée sous l'eau.
Dans les deux cas toujours, le premier rôle est féminin et parait un peu en décalage avec son environnement ou son entourage.
Et de même la pratique de l'urbex est prégnante dans les deux œuvres puisque d'un côté on a un trio de jeunes femmes galérant en Cité, partant la nuit faire du graffiti dans une vieille tour abandonnée proche d'être détruite. De l'autre on suit un duo de youtubeur le pratiquant dans l'espoir de percer sur la plateforme.
Aussi on a là deux films très courts, sous l'heure et demi, réduisant au maximum son décorum pour se concentrer sur son action, quitte à parfois oublier un peu le mystère.

Je vais le dire de suite, pas de miracle et les deux films ne sont pas des réussites au global, même s'il n'y a pas que du mauvais à en ressortir.
Bustillo et Maury ont un vrai truc accrocheur côté réalisation, mais leur écriture finit toujours par leur faire défaut. Et malgré leur passion sincère et évidente pour le Cinéma d'horreur, on peut se demander si dans les faits ils ne devraient pas essayer d'explorer autre chose dans le futur, pour mieux maîtriser la situation.

Ainsi Kandisha réussit pas mal de choses visuellement, surtout dans sa dernière demi-heure, mais ne parvient jamais vraiment à se départir du cliché de ses personnages et peine vraiment à faire monter la tension, même si les deux dernières mises à mot ont plus de gueule que le reste.

The Deep House est lui un véritable tour de force visuel et technique, le film se déroulant à 80% réellement sous l'eau dans les méandres de cette maison étrangement bien conservée sous un lac artificiel. Rien que pour ça il mérite d'être vu. Mais derrière... C'est un peu le néant. Le cadre sont donc fait son effet au départ, mais le scénario ne le prend quasi jamais en compte du coup le soufflé retombe vite. Et on ne s'attache jamais au couple principal coincé dans leur combi de plongée et du coup inexpressifs. D'autant plus que les 20 premières minutes hors de l'eau nous ont plutôt présenté un couple un peu dysfonctionnel mais qui peine à se l'avouer qu'autre chose.

Kandisha souffre également d'un autre souci important. La moitié de ses mises à mort (les dernières) sont plutôt réussies, dures et inquiétantes. Mais les premières sont ratées, tant dans l'intention que visuellement (FX affreux sur une scène notamment). Du coup on met du temps à être vraiment inquiété par le personnage et c'est d'autant plus frustrant que la mythologie qui l'entoure est vraiment cool.
The Deep House se rate un peu moins là-dessus, mais c'est l'inverse niveau intérêt et originalité, le curseur est mis à zéro.

Autre problème de Kandisha, c'est l'absence parfois littérale ou parfois de réaction des protagonistes secondaires. L'impression trop souvent de voir une cité morte, non pas socialement, mais juste littéralement. X meurtres atroces en 3 jours et tout le monde continue sa petite vie quasi normalement.

Du positif, il y en a quand même un peu dans tout ça :
Dans Kandisha je retiendrai la prestation de l'héroïne Mathilde La Busse et le personnage de Kandisha. Sans spoiler, je l'ai trouvé très cheap sur les deux tiers de ses interventions, mais elle prend soudainement une nouvelle ampleur intéressante à mesure qu'on approche du final.
Et sur The Deep House, je l'ai déjà dit, mais techniquement ce que l'équipe a réussi à mettre en image est fort. Ils ont du bien en chier sur le tournage et chapeau aussi au chef décorateur qui a établi un gros gros travail sur la maison.

Aussi, si ils peinent avec les CGI, faute de moyen pour en faire des bons, les films utilisent majoritairement des effets pratiques et en général ils sont vraiment bons !

Malgré ses défauts criants, ma préférence ira à Kandisha au concept intéressant et qui profite de 20 dernières minutes plus réussies que le reste.
The Deep House tient lui trop de la coquille vide pour tenir la longueur.

Kandisha : :star: :star: :passtar: :passtar: :passtar:
The Deep House : :star: :demistar: :passtar: :passtar: :passtar:
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Vu le documentaire Val

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Un portrait touchant, assez inattendu d'un acteur prêt à parler maintenant que sa voix est partie (l'acteur fut opéré pour un cancer de la gorge).
On apprend pas tant au sujet de son comportement éruptif, bien qu'il y ait quelques anecdotes rigolotes ou méconnues.
Non, le sujet est plus personnel. En s'ouvrant, Val Kilmer parle surtout des autres, de ses sources d'inspiration et rend un hommage poignant à ses proches.

Difficile de garder les yeux au sec en regardant le comédien épuiser ses forces dans les évènements type comic-con, rétro Tombstone.
Personnellement, j'ai été dévasté par un passage consacré à Batman, finalement le rôle le moins mémorable pour l'acteur et le plus personnel pour l'homme.
Un acteur bigger than life, qui s'est révélé à travers l'illusion. Qui donne envie de se replonger au travers de ses plus grands rôles pour guetter l'apparition de l'artiste derrière le masque.
Un excentrique, star difficile, père aimant, incompris et finalement beau.

:star: :star: :star: :star: :passtar:
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bon
j'aurai essayé mai j y arrive pas . autant l univers du palma show ca passe autant associer Dupieux et les deux zozos .... ca matche pas
une espèce d'absurdie double combo je percute pas .
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Redzing
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ConFucKamus a écrit :
mar. 25 janv. 2022 20:35
Vu le documentaire Val
Celui-là me fait bien envie, j'espère pouvoir mettre la main dessus !
Val Kilmer, pour moi c'est l'exemple type de l'acteur talentueux qui a vu sa carrière d'effondrer parce qu'au moment où il a connu quelques échecs (fin des 90's), il n'avait sans doute pas beaucoup d'ami à Hollywood pour le soutenir, la faute à son tempérament de diva. Du moins c'est l'image que j'en ai.
Je serai curieux de savoir si ce documentaire change ma perception des choses...
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The Night

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Un titre sobre qui parle de lui-même pour ce film américano-iranien (tourné essentiellement en farsi) qui a la particularité d'avoir été la première production américaine à avoir le droit à une sortie en salle en Iran depuis 1979. Chez nous il est disponible sur Amazon Prime depuis quelques mois.

Thriller horrifique purement psychologique, le film se découpe en deux parties.
La première, vouée à faire monter la tension, est plutôt réussie. L'hôtel dans lequel ce couple et son bébé décident de passer la nuit (après s'être perdu sur le chemin du retour de chez leurs amis) dégage quelque chose de réellement inquiétant grâce à une bonne gestion de ses effets par Kourosh Ahari. Tout est ici très minimaliste, pas d'effets spéciaux, de maquillage criard et même globalement très peu de pures visions d'horreur (tout au plus vaguement une petite), mais le ton est joliment donné durant les 40 premières minutes et j'étais plutôt pris au jeu (et au piège). Le jeu initial sur le sommeil léger où l'on se réveille facilement mais perd pied avec la réalité est bien utilisé notamment.

Malheureusement, l'ensemble se délite pas mal par la suite, devenant très redondant et lorsque vient le temps des explications (bien que le film reste partiellement nébuleux à la toute fin) finalement assez vite décelables et du coup un peu décevantes, The Night finit même par être ennuyeux. J'ai même assez franchement décroché sur les 10-15 dernières minutes, voulant juste que ça se termine.

Dommage de ne pas avoir su tenir la longueur. Au-delà de ça, c'est simple mais plutôt propre.

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Breaking the Bat
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Aller, ça fait longtemps, petit récap' de mes dernières séances :

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Bon film sous forme de huit-clos. Le rythme est plutôt bon, l'intrigue certes un peu convenue et attendue mais on se laisse embarquer sans problème avec un gros point fort pour le casting. Auteuil et Giraudeau toujours très justes et un Gilles Lellouche impeccable avec un rôle de salopard qui se croit juste !

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Et bien c'est un gros : Mouéééééé. Souvenir très lointain de la trilogie originale, un 4e plutôt agréable. Un film qui se veut très méta mais que je trouve très maladroit. Bref, il cherche quelque part à faire son Matrix Resurrections sans y parvenir. Du coup on ne réinvente rien et on joue sur les clichés du genre tout en les reproduisant car au final aucun suspens sur l'identité du ou des tueur(s). Surtout que pour le casting, il n'y a aucune surprise avec l'actrice en question. Le film ose même rejouer sa mort dans le dernier Tarantino :lol: Pour le reste, mise en scène et photo assez propre, casting pas trop mal dans l'ensemble, même si hormis David Arquette, les anciens font plus de la figuration de luxe qu'autre chose sans pousser plus loin que ça leurs motivations...

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Petit film indé précédé d'une super réputation. Et elle n'a rien d'usurpée. Première expérience avec le cinéma de Sean Baker et rien à redire. On est sur le portrait d'une ex star du porno qui retourne dans sa ville natale avec une carrière riche mais désormais derrière lui. Le mec est bouffé par les emmerdes, son égo et surtout sa gloire passée qu'il cherche désespérément à retrouver, peu importe les mensonges, les manipulations ou qui il devra piétiner pour y parvenir. Très bien écrit, d'une beauté plastique renversante (ces contre jours avec une lumière naturelle :love2: ) alors qu'on devine un budget relativement faible, il tisse en filigrane le destin d'une Amérique profonde et abandonnée à travers le portrait d'un personnage fascinant porté par un acteur au top. Simon Rex n'aurait pas volé un prix d'interprétation à Cannes !

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Ah quel plaisir. J'ai écouté le podcast de Capture Mag hier et comme disait l'un des chroniqueurs : "Dès le 1er plan, on sait qu'on va voir un beau film, que ça transpire direct le cinéma", et je suis tout à fait d'accord. Et au milieu de toutes les bouses qu'on se tape, avec une réflexion artistique tellement vide... Que là on a des plans réfléchit, avec un sens du cadre et un travail de la photo qui pousse au sublime. Tout en retrouvant certaines mimiques de son cinéma, Guillermo Del Toro livre un pur film noir, abandonnant le fantastique dans sa forme la plus pure mais le genre imprègne néanmoins tout le film car on se retrouve face à des protagonistes vraiment peu recommandables pour la plupart, à commencer par le personnage de Bradley Cooper, dévoré par ses démons, prisonnier de son ambition. Coupé en deux parties, le film est parfaitement rythmé, on ne voit guère passer les 2h30. Et que dire du casting. Première fois qu'il se retrouve à gérer autant de têtes d'affiche et tout le monde fait des étincelles. À commencer par Cooper (l'un de ses meilleurs rôles avec American Sniper) et Cate Blanchett, incarnation parfaite de la femme fatale. Du grand et beau cinéma, tout simplement. Et quel tristesse de le voir se prendre un tel bide. Clairement le film à souffert du rachat de la Fox et de la distribution que lui a réservé Disney. Autant dire qu'un film comme celui-là, très rare au cinéma dans le Hollywood d'aujourd'hui, va le devenir encore plus...

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Redzing a écrit :
mer. 26 janv. 2022 00:06
Celui-là me fait bien envie, j'espère pouvoir mettre la main dessus !
Val Kilmer, pour moi c'est l'exemple type de l'acteur talentueux qui a vu sa carrière d'effondrer parce qu'au moment où il a connu quelques échecs (fin des 90's), il n'avait sans doute pas beaucoup d'ami à Hollywood pour le soutenir, la faute à son tempérament de diva. Du moins c'est l'image que j'en ai.
Je serai curieux de savoir si ce documentaire change ma perception des choses...
Le film aborde bien cette question du comportement. Mais c'est assez secondaire par rapport au vrai sujet, qui réellement surprend par sa dimension intime.
On apprend des choses inconnues sur le passé du comédien qui va pourtant faire écho à certains choix, certaines décisions ou à ce qu'il est devenu.
Très émouvant, presque autant que Jim & Andy dans les séquences où Jim Carrey parle de son père (les larmes aux yeux à ce passage)
"Bloodshot est la meilleure chose qui soit arrivée au cinéma en 2020 " - ©MisterM
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Till Death (2021)

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Dispo uniquement en VOD, alors qu'à mon sens il aurait eu parfaitement sa place sur un Netflix ou Amazon Prime, Till Death est un petit thriller/survival très 90s' dans son approche et qui ma foi le fait plutôt correctement.

Il n'y a évidemment absolument rien d'original dans tout ça. Le pitch initial, même si le trailer que j'avais vu il y a quelques mois est un peu trompeur, fait inévitablement penser à Gerald's Game (Jessie en VF) de Stephen King qu'avait adapté, pour Netflix, Mike Flanagan. Mais la suite se veut beaucoup plus pragmatique et foncièrement orientée survival d'action à la structure éculée. Pas souvent crédible dans ses rebondissements mais plutôt efficace pour une séance pop corn après le boulot.

Vu le casting et le mode de sortie, je m'attendais à un gros nanar.
A la place j'ai vu une petite série B divertissante et sans plus de prétention que ça. En plus c'est court, ça va à l'essentiel et c'est bien comme ça.

J'irai même jusqu'à dire que malgré un visage de plus en plus figé par les injections, Megan Fox fait le boulot, dans un rôle pas si évident en étant souvent seule (vivante) à l'écran et avec une dose de physique.

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NaughtyDog
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Après une adaptation très moyenne du Crime de l'Orient-Express, Branagh revient avec Mort sur le Nil, autre gros morceau signé Agatha Christie.


D'entrée de jeu le film surprend, avec une séquence flash-back en noir & blanc dans un no man's land au début de la WWI. Une origin story pour Hercule Poirot, avant de rebasculer dans le "présent", via une belle scène de bal jazzy où plan-séquence et montage maitrisé permet d'entrée de jeu de présenter les personnages (notamment le triangle "amoureux" principal) et les futurs enjeux de l'intrigue.


Puis patatra : bienvenue dans l'Egypte CGI tendance bidon de lessive, avec une mise en scène télévisuelle criarde, aucun effort cinégénique ou gestion du suspense.

Pire, le métrage met 3000 ans à démarrer avant le fameux crime à mi-parcours.

Du coup on se tape un empilement de scènes plan-plan sur-éclairées dans du whodunnit extra-lite, sans réel exotisme.

Bien sûr reste l'écrit de base (et heureusement pardi) mais Branagh ne fait pas honneur au texte.


C'est dommage car je trouve qu'il est bon en Poirot (et réhausse les scènes où il est àl'écran), tandis qu'Emma Mackey et Sophie Okonedo sont très bien. Gal Gadot fait le job en Linnet (une femme avant tout caractérisée par sa beauté), et est d'ailleurs comparée à Cléopatre (ptit clin d'oeil).

Le reste du cast fait le minimum syndical (mention spéciale à Annette Benning venue froncer les sourcils à chaque plan).


Contrairement auCrie de l'Orient-Express (majoritairement huis-clos dans un train), ici pas de triche possible, c'est le Nil photoshopé à la Javel (heureusement Patrick Doyle fait tjs le job à la musique)


3,5/10

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J'avais de grosses craintes sur cette nouvelle adaptation de Cyrano en comédie musicale post-moderne, mais d'entrée de jeu Joe Wright fait tout passer par sa mise en scène maitrisée. On le connaissait déjà très bon dans le registre des drames romantiques avec une maitrîse du lyrisme et du pictural, et ici il fait passer cette nouvelle version coincée entre reconstitution historique et aspect théatral (mais toujours cinématographique) sans forcer.


En terme d'utilisation des couleurs (Seamus McGarvey est un chef op' de talent), mise en scène (avec même une scène de duel à l'épée bien prenante ou encore de bataille en montagne) et direction d'acteurs, c'est du bon.

Et à ce titre, si Ben Mendelsohn incarne un bad guy correct (mais peu exploité), le trio Dinklage-Bennett-Harrison Jr fonctionne très très bien (et porte clairement le métrage dans ce triangle amoureux que tout le monde connait).

Et niveau musique c'est également du bon.


Au final on a pas tellement de modifications majeures du récit si ce n'est sur le dernier quart, donc pas de quoi inscrire cette itération comme une nouvelle référence si ce n'est sa volonté de changer la nature même du perso (et ça fonctionne)


au final, c'est pas mal !


6,5/10
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
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BoBleMexicain
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Fallait pas
fallait pas
FALLAIT PASSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS
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Blue sky n'est plus la
Disney a tué la franchise
nul .... moche .... a peine drôle
degouté ..........
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