Votre dernier film

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Zefurin
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ConFucKamus a écrit :
ven. 17 déc. 2021 17:06
OK, le final est légèrement en dessous mais franchement je m'en cogne, le plaisir est là d'un bout à l'autre. Je retiens même une brassée de seconds-rôles bien castés et un joli panel de répliques cultes.
Les collègues de Mclane sont vraiment bons... surtout Connie (la femme flic qui va récupérer les enfants coincés dans la salle de classe) qui ne manque jamais de mots comiques ou alors Charlie (le membre de l'esquade de déminage qui fait péter une chaise)
- NON MAIS CHARLIE T'ES OMPLETEMENT TARE ! :rofl: :rofl: :rofl: :rofl: :rofl: :rofl:

Ou alors le psychiatre qui dresse un portrait complet de Simon : "Ce type est un sociopathe qui n'a qu'une seule bille en tête : vous faire vivre un enfer, Mclane. Jusqu'à vous tuer." :lol:

Ou alors l'inspecteur Walter Cobb :
- Simon... Maclane n'est qu'une mouche à merde... :rofl:

J'en peux plus ! Ce film a tellement... tellement de dialogue mortels pour les zygomatiques.
La VF est primordiale dans ce film.
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ConFucKamus
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Zefurin a écrit :
ven. 17 déc. 2021 17:19
ConFucKamus a écrit :
ven. 17 déc. 2021 17:06
OK, le final est légèrement en dessous mais franchement je m'en cogne, le plaisir est là d'un bout à l'autre. Je retiens même une brassée de seconds-rôles bien castés et un joli panel de répliques cultes.
Les collègues de Mclane sont vraiment bons... surtout Connie (la femme flic qui va récupérer les enfants coincés dans la salle de classe) qui ne manque jamais de mots comiques ou alors Charlie (le membre de l'esquade de déminage qui fait péter une chaise)
- NON MAIS CHARLIE T'ES OMPLETEMENT TARE ! :rofl: :rofl: :rofl: :rofl: :rofl: :rofl:

Ou alors le psychiatre qui dresse un portrait complet de Simon : "Ce type est un sociopathe qui n'a qu'une seule bille en tête : vous faire vivre un enfer, Mclane. Jusqu'à vous tuer." :lol:

Ou alors l'inspecteur Walter Cobb :
- Simon... Maclane n'est qu'une mouche à merde... :rofl:

J'en peux plus ! Ce film a tellement... tellement de dialogue mortels pour les zygomatiques.
La VF est primordiale dans ce film.
Morceaux choisis :

"- C'est Jesus ton nom ? Merci pour le coup de main.
- T'appelles ça un coup de main ? T'as une idée de ce qu'ils sont en train de faire à mon magasin ?"

"Il me baisera en uniforme ?"

"Puisqu'il est si bien huilé ton plan, tu sais où tu peux te le carrer"

"-Un type que vous arrêté, quelqu'un qui vous en veut ?
-La liste va être sacrément longue
-J't'emmerde Joe"

"Boum" (la fausse bombe)

"- L'avenue du parc est toujours bouchée
- Qui t'a dit que je prenais l'avenue ? J'ai dit que je prenais par le parc"

"- T'es couvert de sang
- Oui oui, c'est pas le mien"

Y'en a tellement d'autres mais bon :lol: :lol: :lol:
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Redzing
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Zefurin a écrit :
ven. 17 déc. 2021 17:19
La VF est primordiale dans ce film.
J'ai du voir une fois Die Hard 1, 2, et 3 en VF, il y a trèèèèès longtemps. Depuis VO uniquement. Impossible de repasser à la VF !

La plupart des blagues que vous citez sont issues dans la VO, en un peu différent.
ConFucKamus a écrit :
ven. 17 déc. 2021 17:26
"- C'est Jesus ton nom ? Merci pour le coup de main.
- T'appelles ça un coup de main ? T'as une idée de ce qu'ils sont en train de faire à mon magasin ?"
Par exemple, dans VO c'est un truc du genre
- Thank you Jesus (prononcez rézousse)
- Why do you call me Jesus ? Do I look like a Portorican ?
- He called you "Jesus"...
- No man ! He said "Hey Zeus", my name is Zeus, you got a problem with that ?

Et il y a cette vanne que j'ai trouvé énorme (je suppose qu'ils l'ont viré de la VF ?), un truc du genre
- So, you did something to his brother ?
- Yeah, back in LA, a few years ago, I got famous for 5 minutes
- Let me guess : Rodney King ?
:D

D'ailleurs, à propos des références datées dont je parle (Donald Trump, l'attentat du WTC de 1993...), pas sûr qu'elles aient trouvé leur chemin jusqu'à la VF ? :??:
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ConFucKamus
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@Redzing

Si si, les mentions à Hillary Clinton et Donald Trump sont bien là

Pour la dialogue sur Hans, il est bien respecté dans la VF

"J'ai balancé son frangin du haut de la tour Nakatomi à Los Angeles. Je crois que ça l'a un peu contrarié" :lol:

Pour le coup, Patrick Poivey fait partie de ceux qui non seulement respecte la perf originale mais ajoute même quelque chose, ce soupçon d'insolence et de pétillance.
Depuis presque 2 ans, c'est une vraie hécatombe pour les grands comédiens français (P. Poivey, Jacques Frantz, G. Claisse, Roger Carel et tant d'autres, c'est terrible).
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Mothra2000
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Oui pour la vf c est difficile cette disparité de grands comédiens de doublage...on se console en se disant que ce soit les années 70 80 90 les cf sont de bonne voire de très bonne qualité...
Sinon la vf de piege de cristal est très bonne aussi.. yeepekai pauvre con😉 et j en oublie sûreme

De toute manière les vo m endoment lol alors c est vf sans hésiter 😉
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BoBleMexicain
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le fameux
VF ou VO ?
j avoue que j ai pas tranché , certains films je ne supportes pas les VF et parfois les VO mon anglais n est pas de niveau pour que je pige les subtilités ou pire pas assez technique (sur des series Medicales par exemple )
j ai quand même toujours pensé que la VF "amputait une partie du travail de l acteur (trice) ne serait ce que dans l intonation des répliques ou quand ils ont des voix tellement Charismatiques ( et la yen a tellement a citer ...... )
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BoBleMexicain
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petite annecdote
un jour mon paternel (deja assez agé a l epoque) je lui fais decouvrir en VO un de mes western preféré Rio Bravo , comme il etait archi fan de Wayne
il l avait jamais vu en version original (old school le patriarche )
je l ai senti tres troublé d entendre Wayne pour la premiere fois comme ca , il est vrai que son doublage est plutot pas mauvais , mis a part son debut de carriere doublé par un autre acteur
il connaissait le film par coeur donc il a plus suivi les actions que les dialogues mais en en parlant avec lui apres , j ai senti que il avait pas aimé l entendre en "vrai"
forcé de constater que question "intonation" Wayne etait pas le meilleur , on l a plus souvent choisi pour son charisme et sa "gueule" que pour son jeu d acteur ..

juste
parce que c est beau :love2: :love2: :love2:
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Mothra2000
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Perso je me souviens être tombé sur un passage de l aventure du poseidon en vo...pas supporte la voix de gene hackman...vite retourné à la vf de claude Joseph..excellent comédien de doublage..d ailleurs toute la vf du film était d un haut niveau...
Comme "impitoyable ".j ai regardé 5 min en vo...je dormais lol😂 remis la vf et me suis réveillée tout de suite...d ailleurs hackman était double par claude Joseph encore...
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ConFucKamus
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Vu aujourd'hui The Beta Test

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Étrange petit film.
Plus gênant que drôle, mais c'est le but. Jim Cummings y va à fond, entre l'ironie, le gênant et le pur geste masochiste.
La peinture de Hollywood post-Weinstein est pour le moins corsée. Le film ne sauve pas grand monde, même si l'humanité point ci et là.

C'est un objet piquant, presque punk derrière son décor propret (oui, c'est ça en fait :D ). J'ai eu un peu plus de mal avec la cacophonie permanente - entre les musiques classiques, le bruit continu - et
le montage imprévisible (tout en rupture et éruptions).

:star: :star: :star: :passtar: :passtar:
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BoBleMexicain
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j en ai vu des bouses cette année mais la on touche le Graal
papi Willis nous a encore gratifié d un étron de premier ordre . ca devient lassant ces derniers temps
quand je vois que ya pas loin d une douzaine de post prod avec lui pour les prochains mois .... suis très inquiet :lol: :lol: :lol:
le scenario est aussi mince que la ficelle du string de Samantha Fox , c est mal joué , une incohérence tous les 3 mns
c'est ecrit avec les pieds
je crois que
vais mettre
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ConFucKamus a écrit :
sam. 20 nov. 2021 20:26
Aujourd'hui, je suis allé voir Affamés de Scott Cooper

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Je considère le réalisateur comme l'une des "nouveaux" noms les plus passionnants, entre Les Brasiers de la colère et le très beau Hostiles (deux des plus belles prestations de Christian Bale, en passant).
Le voici donc allié à Guillermo del Toro et David S. Goyer pour un bon petit film d'épouvante qui n'est pas si proche que ça d'un Del Toro. Le rapprochement est à chercher ailleurs, comme la vérité...

Eh oui, avant d'être un réalisateur plus que bon, S. Cooper était acteur et l'un de ses premiers jobs c'était sur X-Files (À toute vitesse, saison 7 épisode 5). Il a apparemment beaucoup de bons souvenirs puisque le spectre
de la série hante quelque peu le film. On reconnait la région, la petite bourgade au milieu d'une forêt luxuriante, la grisaille, et les petites horreurs bien locales. Sans parler de quelques seconds-rôles déjà aperçus dans la création de Chris Carter.
De la même manière que le script et Cooper assument la filiation en soignant l'ambiance, les scènes nocturnes et la menace, d'un tout autre genre que chez Mike Flanagan.
J'aime bien le réalisateur de The Haunting... ou Doctor Sleep, mais à force, je trouve qu'il devient prévisible dans ce qu'il raconte.

Là Cooper va à fond dans l'horreur, il suggère mais sait aussi opérer de grosses percées bien gores, tout en oubliant pas que les contes horrifiques marchent d'autant mieux qu'ils résonnent avec les dérèglements tout à fait concrets.
Comme avec Mulder et Scully, ce que constatent les personnages au gré de leurs expériences, ce sont autant de choses extraordinaires que des problèmes atrocement humains. Le film est donc tout sauf une commande livrée sans passion, puisque Cooper n'a de cesse de creuser les genres (chronique sociale, thriller, western) pour raconter son pays.

Quand on connait et qu'on aime, on ne peut que se laisser charmer bien que le déroulé suit la même logique qu'une bonne vieille affaire non classée, et que la partie finale n'est pas sans quelques grosses facilités, rattrapées par son épilogue : simple, douloureux et pessimiste.

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
Vu ce soir !

Bon film de genre, soigné dans la forme avec de très jolies compositions de plans tout du long, une ambiance bien travaillée et qui fait l'effort d'utiliser le maximum d'effets pratiques (même si ça le dessert aussi légèrement dans son climax parfois).

Tu as à peu près tout dit, donc je ne vais pas m'éterniser. Juste un mot sur le casting qui mérite son pouce en l'air : le petit que l'on suit tout au long du film est très bien dans un rôle pas franchement évident, on voit trop peu Keri Russell au cinéma et Jesse Plemons est capable de se fondre dans n'importe quel type de rôle il me bluffe toujours.

Dommage que le scénario ne soit pas toujours à la hauteur du reste, un peu trop balisé et n'évitant pas quelques clichés comme le vieil amérindien qui devine et explique tout.

:star: :star: :star: :passtar: :passtar:
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ConFucKamus
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Ayé, c'est fait, je suis enfin affranchi (?), j'ai vu Matrix Resurrections

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(je détaillerai sur le topic dédié)

Je partage globalement le ressenti de notre @NaughtyDog. Pour le dire simplement, j'ai aimé tout en ressortant frustré.

Inutile de vous préparer, vous n'êtes pas prêts pour ce qu'a imaginé Lana Wachowski. C'est la première fois que je retrouve la réalisatrice dans une veine aussi...joueuse.

Ce sera difficile de rentrer dans les détails. Alors j'adhère à fond à ce que propose la cinéaste, dans une réflexion plus méta que S.F et croyez-moi ça fait un bien fou après les quelques purges uniquement centrées sur la reproduction
des blockbusters d'antan ou de leurs éléments constitutifs.

Le film ne copie pas l'original et ses suites (jamais occultées) mais il s'amuse avec. Grosse nuance et ça redouble la puissance du propos, surtout au regard de ce que l'industrie fait depuis quelques années.

Ma joie est néanmoins tempérée par la deuxième partie, beaucoup plus classique. De belles idées ça et là (le personnage de Bugs, le nouveau Morpheus, quelques apports S.F), mais un univers finalement très similaire à celui qu'on avait quitté en 2003.

Autre point de frustration, la réalisation. Lana n'en est plus à tenter de marquer l'Histoire du genre ou l'esthétique de la saga. La mise en scène est...rushée. Vraiment. C'est archi-découpé, beaucoup trop pour qu'on puisse ressentir à fond l'univers.
Les scènes d'action sont correctes mais il faut attendre la fin pour une grosse montée d'adrénaline

Il faut laisser Resurrections reposer, c'est certain. Il va diviser, c'est certain. Comme un certain The Last Jedi, dont il n'est pas si proche en fait. Plus en phase avec un Last Action Hero ou Freddy sort de la nuit.

Pour l'instant je pars sur :star: :star: :star: :demistar: :passtar:
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NaughtyDog
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un très bon film de Adam McKay (son meilleur depuis 2008),qui renoue avec ses vélléités de comédie rentre-dans-le-lard, tout en continuant avec la satire développée dans Big Short et Vice.

En résulte une vraie critique de l'Amérique capitaliste où personne n'est épargné (médias, politiques, twittosphère, people..) alors qu'il reste 6 mois avant la fin du monde, mais personne ne semble s'en soucier.

Tout le cast est très bon (et toujours un plaisir de voir DiCaprio ou Lawrence pêter des câbles)

Mention spéciale à Mark Rylance en simili-Steve Jobs complètement lunaire, un Jonah Hill délicieusement détestable et une Meryl Streep en parodie d'Hilary Clinton complètement à l'Ouest

c'est propre (Linus Sandgren à la photo), avec encore un beau score de Britell


C'est drôle et acide comme il faut (mais aussi terrifiant), et une très belle fin (restez pendant le générique)


8/10

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un premier film intéressant que ce Lamb, où un couple islandais va recueillir une créature hybride et l'élever comme leur propre enfant

Toute la 1e partie est réussie, où la nature de cet enfant épouse le mystère constant appliqué par la mise en scène très atmosphérique

Par la suite, le malaise s'estompe un peu alors qu'on s'occupe de traiter une dynamique familiale proche du triangle amoureux

La fin (assez noire et existentialiste) vient un peu corriger le tir malgré un récit bcp trop long pour ce qu'il a à raconter

3/5
Modifié en dernier par NaughtyDog le sam. 25 déc. 2021 18:02, modifié 2 fois.
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Cocu
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Ah oui faudra que je le vois en rentrant :bounce:
J'ai vu le film Yesterday, ou un monde sans les Beatles (qu'elle horreur), j'ai bien aimé, mais bon faut dire que j'adore les Beatles alors tu m'enchaines leurs plus belles chansons et je suis aux anges 😁
Pouet
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Qui dit semaine de vacances de Noël, dit pour ma part traditionnellement rattrapages de l'année.
Du coup je vais un peu squatter le topic dans les jours à venir ! :o


La Nuée

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Un film que j'aurais aimé soutenir en salle, mais malheureusement pas eu le temps.
Et j'aurais pourtant dû parce que j'ai pas mal apprécié le résultat.
Typiquement le genre d'oeuvre de genre francophone très naturaliste dont la naissance est au moins en partie permise grâce au succès de "Grave".

Sous ses airs horrifiques (et parfois gore) et à travers cette peu ragoutante production de sauterelles (pour en faire de la farine animale principalement à notre époque, mais peut-être autre chose plus tard...), La Nuée parle de bien d'autres thèmes : d'écologie forcément mais aussi d'industrialisation et par là même de la déshumanisation par l'Homme lui-même.

Le film aurait peut-être gagné à avoir 10min de moins malgré son format relativement court déjà, et peut-être un chouilla trop prévisible parce qu'on anticipe aisément ceux qui feront les frais de cette nuée, mais ce fut malgré tout un joli moment de cinéma, à défaut d'être appétissant. :D

Et un bravo à l'équipe des effets spéciaux pratiques de Pierre-Olivier Persin qui a conçu des bêbêtes plus vraies que nature (le film ne tue aucune réelle sauterelle et pourtant on pourrait le croire au visionnage). Je viens de mater une vidéo de SensCritique sur la conception des effets du film, et il est marrant d'apprendre que le gars a aussi bossé sur Game of Thrones (principalement sur White Walkers à priori), les prothèses de Kassovitz pour Un Illustre Inconnu et... La Vie d'Adèle (je me demande bien quelles prothèses il a conçu :saint: ).

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
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Redzing
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@NaughtyDog
Vu également Don't Look Up.

J'ai été déçu, surtout au vu des retours très positifs. J'aime bien The Big Short, et j'aime beaucoup Vice, je m'attendais à un truc similaire. On retrouve l'aspect "documentaire" (caméra à l'épaule, remises au point, etc.), mais il y a moins de folie dans la mise en scène... alors que l'on est ironiquement dans une fiction !

Alors oui c'est drôle, oui il y a plusieurs acteurs énormes (Mark Rylance est génial en mélange de Elon Musk et de Steve Jobs !), oui la critique de la société est pertinente (politiciens incompétents et égocentrés, journalistes et réseaux sociaux superficiels, scientifiques déphasés, frange de la population dans le déni pour le principe...).

Mais j'ai trouvé le film un peu longuet, les CGI sont immondes, certains perso sont inutiles et nuisent au récit (Timothée Chalamet en tête), et la fameuse critique n'est quand même pas vraiment subtile (ça l'était beaucoup plus dans Vice).

Je suis persuadé qu'il a de bonnes notes parce qu'il est parfaitement dans son temps (on pourrait facilement remplacer la comète par le covid ou le réchauffement climatique), et parce qu'il tire sur le trumpisme, ce qui revient à tirer sur l'ambulance. D'ailleurs la peinture de la maison blanche m'a un peu fait penser à Iron Sky, ce qui me fait dire que Meryl Streep est peut-être plus proche d'une Sarah Palin que d'un Donald Trump !

Bref, je suis plutôt vers 6/10 que 8/10 !
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Une sororité d'étudiantes américaines aspirant à se débarrasser du système patriarcal (qu'il s'agisse du père ou du petit ami) à travers l'alcool et le sexe, un tueur à l'identité masquée qui les trucide une à une, non sans les avoir auparavant harcelées de propos insultants au téléphone, des petits amis soupçonnables et des flics tout juste bons à jouer les pantins victimes en faisant la gai devant la maison,...

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Non il ne s'agit pas d'une avant première ou projection presse du nouveau Scream à sortir très bientôt, mais on est bien en 1974, quatre avant le premier Halloween.
Parce que si, après la genèse Psychose c'est John Carpenter qui a familiarisé le grand public au genre du slasher, il n'en reste pas moins qu'il reprenait à l'époque une part des codes mis en place par Bob Clark sur Black Christmas et même la scène d'introduction en vue à la première personne.

Bien que j'aie déjà régulièrement entendu parler du film, depuis remaké sans succès par deux fois (la dernière en 2019), je n'avais jamais vu celui qui est finalement peut-être la véritable base d'un genre qui, même s'il peine à se renouveler, continue de squatter régulièrement les salles de cinéma et plateformes depuis donc près de 50 ans.

Une différence ici toutefois avec la plupart de ses camarades, le tueur ne se contente pas d'une arme fétiche mais préfère varier les plaisirs de meurtre en meurtre.

Au casting, il n'y a pas que des inconnus puisqu'on y trouve Keir Dullea revenu de son Odyssée de l'Espace, Margot Kidder qui ne savait pas encore qu'elle batifolerait bientôt avec Superman et Olivia Hussey, surtout connue pour avoir incarnée Juliette se faisant charmer par son Roméo shakespearien quelques années plus tôt.

Et franchement, c'est un très bon slasher. Même si depuis toutes les ficelles ont été forcément vues et revues et qu'il se replacer dans un contexte de mise en scène de l'époque, Bob Clark a définitivement fait beaucoup pour le genre, sachant instaurer une ambiance très glauque via les coups de téléphones et maintenir un suspens constant quasiment jusqu'au dernier plan !



:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
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Redzing
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@Next

Je l'ai vu il y a bien longtemps (et apprécié). Je me rappelle qu'il faisait pour moi la transition entre le giallo italien (pour sa mise en scène baroque) et le teen-slasher américain (pour son récit)... tout en étant canadien !
Et c'est Halloween qui deviendra ensuite la référence du teen-slasher.
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Mothra2000
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J avais été un peu déçu par black christmas...pas vraiment marquant..bien qu il faille le resituer dans le contexte de 74...
Si Halloween a finalement été la référence..c est que quelque part la mise en scène de Carpenter a transcendé un matériau assez léger...
C est vrai qu il y a une vraie transition entre la gallo et le slasher..."la baie sanglante "de Mario bava en est aussi un des éléments...
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BoBleMexicain
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NaughtyDog a écrit :
ven. 24 déc. 2021 14:12
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un très bon film de Adam McKay (son meilleur depuis 2008),qui renoue avec ses vélléités de comédie rentre-dans-le-lard, tout en continuant avec la satire développée dans Big Short et Vice.

En résulte une vraie critique de l'Amérique capitaliste où personne n'est épargné (médias, politiques, twittosphère, people..) alors qu'il reste 6 mois avant la fin du monde, mais personne ne semble s'en soucier.

Tout le cast est très bon (et toujours un plaisir de voir DiCaprio ou Lawrence pêter des câbles)

Mention spéciale à Mark Rylance en simili-Steve Jobs complètement lunaire, un Jonah Hill délicieusement détestable et une Meryl Streep en parodie d'Hilary Clinton complètement à l'Ouest

c'est propre (Linus Sandgren à la photo), avec encore un beau score de Britell


C'est drôle et acide comme il faut (mais aussi terrifiant), et une très belle fin (restez pendant le générique)


8/10
j ai aussi beaucoup aimé , l'escalade du bordel est a la fois drôle et flippante , passé vraiment un bon moment , d autant que j en attendais pas forcement grand chose
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Gekko
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Next a écrit :
dim. 26 déc. 2021 15:06
Une sororité d'étudiantes américaines aspirant à se débarrasser du système patriarcal (qu'il s'agisse du père ou du petit ami) à travers l'alcool et le sexe, un tueur à l'identité masquée qui les trucide une à une, non sans les avoir auparavant harcelées de propos insultants au téléphone, des petits amis soupçonnables et des flics tout juste bons à jouer les pantins victimes en faisant la gai devant la maison,...

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Non il ne s'agit pas d'une avant première ou projection presse du nouveau Scream à sortir très bientôt, mais on est bien en 1974, quatre avant le premier Halloween.
Parce que si, après la genèse Psychose c'est John Carpenter qui a familiarisé le grand public au genre du slasher, il n'en reste pas moins qu'il reprenait à l'époque une part des codes mis en place par Bob Clark sur Black Christmas et même la scène d'introduction en vue à la première personne.

Bien que j'aie déjà régulièrement entendu parler du film, depuis remaké sans succès par deux fois (la dernière en 2019), je n'avais jamais vu celui qui est finalement peut-être la véritable base d'un genre qui, même s'il peine à se renouveler, continue de squatter régulièrement les salles de cinéma et plateformes depuis donc près de 50 ans.

Une différence ici toutefois avec la plupart de ses camarades, le tueur ne se contente pas d'une arme fétiche mais préfère varier les plaisirs de meurtre en meurtre.

Au casting, il n'y a pas que des inconnus puisqu'on y trouve Keir Dullea revenu de son Odyssée de l'Espace, Margot Kidder qui ne savait pas encore qu'elle batifolerait bientôt avec Superman et Olivia Hussey, surtout connue pour avoir incarnée Juliette se faisant charmer par son Roméo shakespearien quelques années plus tôt.

Et franchement, c'est un très bon slasher. Même si depuis toutes les ficelles ont été forcément vues et revues et qu'il se replacer dans un contexte de mise en scène de l'époque, Bob Clark a définitivement fait beaucoup pour le genre, sachant instaurer une ambiance très glauque via les coups de téléphones et maintenir un suspens constant quasiment jusqu'au dernier plan !



:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
L'un des meilleurs slasher existant (je crois même que je le préfère au Halloween de Carpenter). :jap:

Bien que différent dans le style, j'avais trouvé également le remake plutôt sympathique
"On peut manger tous les champignons !
Tous les champignons sont comestibles, certains ne le sont qu'une fois, c'est tout !"
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Kit
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mes films de ce week-end
Honni soit qui mal y pense (The Bishop's Wife) d' Henry Koster avec Cary Grant, Loretta Young et David Niven, 1947
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Les Voyages de Sullivan (Sullivan's Travels) de Preston Sturges 1941 avec Joel McCrea, Veronica Lake
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et comme l'an dernier
Noël blanc (White Christmas) de Michael Curtiz avec Bing Crosby, Danny Kaye, Rosemary Clooney, Vera‑Ellen 1954
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Vosg'patt de cœur
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quand t as rien sous la dent , tu te dis bah why not ....
et au final ca tourne pas mal , ca monte crescendo , ca joue plutôt pas ma
bref , ya des fois ou j ai plus perdu de temps que ce soir

Sophie et Nicolas Gravel laissent la capitale derrière eux et s’offrent une nouvelle vie en province avec leur jeune fils, Maxime. Ils font rapidement la connaissance de leurs voisins, Angela et Patrice Maupin. Un après-midi, Angela invite Maxime à venir jouer avec leur fils du même âge. Peu de temps après, Sophie trouve son fils quelque peu éteint et découvre des marques étranges dans son dos. Suspicieuse, elle se met à fouiller la vie et le passé des Maupin…
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Au-delà de mon second visionnage de Matrix Resurrections, je continue mon binge de rattrapage :

Benedetta

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Je l'ai longtemps attendu, au point de finalement presque plus l'attendre et le laisser de côté plusieurs mois.
A tort parce c'est plutôt un bon Verhoeven, qui va au bout de son idée dans un film évidemment sulfureux et subversif mais aussi et surtout bien écrit.
En terme de mise en scène, on retrouve sa faculté à donner de l'impact à ses scènes, qu'elles soient drôles, violentes ou érotiques. Un peu moins convaincu par le travail de photo s'il faut mettre un bémol.
Virigine Efira est top, tout comme Lambert Wilson et Charlotte Rampling. Je suis plus mesuré sur la performance de Daphné Patakia, que j'aime beaucoup dans la série OVNI(S) mais qui pêche un peu à côté des autres ici je trouve.

Pour autant, même si le film me paraît réussi, je ne pense pas que je placerai au panthéon de sa filmographie ni même de cette année 2021. Peut-être juste parce la subversion de Verhoeven n'est plus aussi forte dans le monde d'aujourd'hui qu'elle a pu l'être.

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:

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The Father

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Que dire si ce n'est qu'Anthony Hopkins a amplement mérité son Oscar il y a près d'un an. Sa performance dans The Father est tout bonnement incroyable de complexité et justesse !

Mais le film ne se contente pas de ça et Florian Zeller, homme de théâtre au départ (le film est adapté de sa propre pièce), parvient à créer quelque chose d'assez fort dans sa façon de plonger dans la psyché d'un personnage atteint d'Alzheimer, quitte à nous faire perdre pied avec lui.
Il parvient à nous perdre à la fois dans le temps et dans l'espace grâce à une mise en scène et un montage atténuant subtilement les cuts et ellipses. Rarement vu une retranscription aussi tangible de ce pourrait être cette maladie au cinéma.

A côté de ça, Olivia Colman est également assez bouleversante dans le rôle d'une fille tiraillée et perdue entre la volonté d'avancer sa propre vie et le besoin de plus en plus envahissant de s'occuper de son père.
Tous sont bons, mais un petit pouce en l'air aussi pour Rufus Sewell et Imogen Poots qui mériterait qu'on la voit un peu plus.

Probablement un des films qui m'aura le plus touché cette année !

:star: :star: :star: :star: :passtar:

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Snake Eyes : G.I. Joe Origins

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Changement radical d'ambiance avec ce spin off / prequel à G.I. Joe. ^^
Bon, pas grand chose à dire, c'est une espèce de maelstrom de tout le cinéma d'action concon des 20 dernières années : on reprend un peu du cast de The Raid, on pompe allègrement la scène de l'autoroute de Matrix Reloaded, on surfe sur le renouveau de l'action à la John Wick, etc...

Ca pourrait être régressivement fun dans l'absolu... si la mise en scène suivait et se voulait grandiloquente. Mais dans l'ensemble c'est juste très plat dans la forme et trop premier degré dans le fond pour être vraiment divertissant.
Reste quand même en positif deux-trois chorégraphies correctes même si Robert Schwentke a bien de la peine à les mettre en valeur.

Bref, évidemment pas grand chose à attendre au départ, mais pas non plus de surprise à l'arrivée.

:star: :demistar: :passtar: :passtar: :passtar:
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ConFucKamus
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Vu Don't Look up aussi

Nouvelle bonne proposition d'Adam McKay (il me surprendra toujours celui-là).
Plus carrée, plus classique dans la construction mais tout aussi débridée (voire plus) que The Big Short ou Vice.
Arrivé à 30 min, j'avais grand peine à croire que le film a été scénarisé avant la crise Covid, c'est dire. :lol: À ce niveau de pertinence derrière l'impertinence, on est très proche des Hommes d'influence.
Casting dément, surtout que les acteurs en prennent pour leur grade (DiCaprio et Lawrence surtout). La parodie d'Armageddon avec Ron Perlman est incroyable !
Il aurait été préférable d'ôter 2 sous-intrigues qui ne servent à rien et le film gagnait en fluidité dans sa bascule plus dramatique, avant le grand final (magnifique) qui je pense fera l'unanimité.

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
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ConFucKamus a écrit :
mar. 28 déc. 2021 09:39
Vu Don't Look up aussi

Nouvelle bonne proposition d'Adam McKay (il me surprendra toujours celui-là).
Plus carrée, plus classique dans la construction mais tout aussi débridée (voire plus) que The Big Short ou Vice.
Arrivé à 30 min, j'avais grand peine à croire que le film a été scénarisé avant la crise Covid, c'est dire. :lol: À ce niveau de pertinence derrière l'impertinence, on est très proche des Hommes d'influence.
Casting dément, surtout que les acteurs en prennent pour leur grade (DiCaprio et Lawrence surtout). La parodie d'Armageddon avec Ron Perlman est incroyable !
Il aurait été préférable d'ôter 2 sous-intrigues qui ne servent à rien et le film gagnait en fluidité dans sa bascule plus dramatique, avant le grand final (magnifique) qui je pense fera l'unanimité.

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
Meryl Streep a la sauce Trump coiffée de la casquette obligatoire et accompagnée de son abruti de fils , Rylance en Elon Musk visionnaire et hors sol et son armée de drones
on est quand meme pas si loin d une verité effrayante :D
il est assez amusant de voir su twitter la recuparation par les politiques genre Corbiere Bacheley Lepage etc pour glisser des petites quenelles deci dela ))
j ai vraiment pas boudé mon plaisir sur ce film
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BoBleMexicain a écrit :
mar. 28 déc. 2021 12:09
Meryl Streep a la sauce Trump coiffée de la casquette obligatoire et accompagnée de son abruti de fils , Rylance en Elon Musk visionnaire et hors sol et son armée de drones
on est quand meme pas si loin d une verité effrayante :D
il est assez amusant de voir su twitter la recuparation par les politiques genre Corbiere Bacheley Lepage etc pour glisser des petites quenelles deci dela ))
j ai vraiment pas boudé mon plaisir sur ce film
La dernière partie, bien que moins réussie, est plus ambigüe voire désabusée, je trouve. Je ne vois pas l'action des deux scientifiques comme une totale percée au travers de la noirceur.

Ils acceptent tout de même de se fondre dans le moule de la com' bas de gamme, de ce concert dégoulinant, pour toucher plus d'âmes. Bref de jouer le jeu...Mais s'ils ne l'avaient pas fait, aucune autre chance.
Pourtant la fin du film rend le constat encore plus critique. On avait tout, et on a dû galérer et s'abaisser pour obtenir rien de mieux qu'une tentative foirée. Niveau bilan, c'est quand même très violent :lol:
T'es limite heureux de voir que tout le monde va crever. Le coup de cette nouvelle planète, le plus beau doigt d'honneur :lol: :lol: :lol:
L'anti-Interstellar par excellence (et je l'aime, ce Nolan)
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ConFucKamus a écrit :
mar. 28 déc. 2021 12:27
BoBleMexicain a écrit :
mar. 28 déc. 2021 12:09
Meryl Streep a la sauce Trump coiffée de la casquette obligatoire et accompagnée de son abruti de fils , Rylance en Elon Musk visionnaire et hors sol et son armée de drones
on est quand meme pas si loin d une verité effrayante :D
il est assez amusant de voir su twitter la recuparation par les politiques genre Corbiere Bacheley Lepage etc pour glisser des petites quenelles deci dela ))
j ai vraiment pas boudé mon plaisir sur ce film
La dernière partie, bien que moins réussie, est plus ambigüe voire désabusée, je trouve. Je ne vois pas l'action des deux scientifiques comme une totale percée au travers de la noirceur.

Ils acceptent tout de même de se fondre dans le moule de la com' bas de gamme, de ce concert dégoulinant, pour toucher plus d'âmes. Bref de jouer le jeu...Mais s'ils ne l'avaient pas fait, aucune autre chance.
Pourtant la fin du film rend le constat encore plus critique. On avait tout, et on a dû galérer et s'abaisser pour obtenir rien de mieux qu'une tentative foirée. Niveau bilan, c'est quand même très violent :lol:
T'es limite heureux de voir que tout le monde va crever. Le coup de cette nouvelle planète, le plus beau doigt d'honneur :lol: :lol: :lol:
L'anti-Interstellar par excellence (et je l'aime, ce Nolan)
j'aime assez les films ou j'ai pas les tenants et les aboutissants , mais a priori des l arrivée de "Elon Musk" tu sais que ca va partir en caca "huetes" le mec est tellement perché et pire tellement persuasif auprès de Streep trump que ca ne peut partir que en couille :rofl: :rofl:
comment vais je mourir ? ho non jveux pas savoir , ho si remarquez :rofl: faut pas louper le générique pour voir le fameux Brontaroc :rofl:
question est ce vraiment le cul de Meryl? j ai des doutes ))
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BoBleMexicain a écrit :
mar. 28 déc. 2021 13:04

question est ce vraiment le cul de Meryl? j ai des doutes ))
Non, quand même pas. Tu le remarques parce que les plans sont de dos ou éloignés (ce qui facilites les incrustations de visages). De face, ils sont toujours très serrés sur le visage de Meryl Streep
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ConFucKamus a écrit :
mar. 28 déc. 2021 13:35
BoBleMexicain a écrit :
mar. 28 déc. 2021 13:04

question est ce vraiment le cul de Meryl? j ai des doutes ))
Non, quand même pas. Tu le remarques parce que les plans sont de dos ou éloignés (ce qui facilites les incrustations de visages). De face, ils sont toujours très serrés sur le visage de Meryl Streep
a priori LEO aurait fait une remontrance au real a ce sujet
genre
es tu obligé de montrer ca?
il aurait répondu
mon dieu Leo c'est le cul de la presidente
pas celui de Merryl :rofl:
elle ne dément pas que c est le sien a priori
elle qui a toujours été extrêmement pudique , possible que avec l age elle se soit "envolé" :lol:
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Come True (Bad Dreams en VF, énième décision bidon de distributeur)

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N'ayant fait l'objet que d'une sortie VOD cette année, je suis passé complètement à côté de la sortie de ce film réalisé par Anthony Scott Burns, peu connu dans le cinéma (même si c'est son second long métrage) mais également à l'œuvre dans la musique électronique (tendance synthwave) sous le pseudonyme Pilotpriest.
Ayant toutefois plusieurs fois vu ces derniers jours le film positivement cité ou noté en construisant ma liste de films à rattraper, et remarquant qu'il est en ce moment disponible sur Canal+, je n'ai pas hésité longtemps à l'y inclure.

Et il s'avère que c'est un vrai petit coup de cœur et un film aux inspirations qui me parlent tout particulièrement. Perché visuellement et rythmiquement parlant quelque part entre la lancinance du Machinist et la sublime direction artistique des jeux vidéos horrifiquement poétiques Little Nightmares, le film cache bien d'autres références (notamment Cronenberg, Philip K. Dick, Kubrick voire même Sofia Coppola et Nicolas Winding Refn) mais parvient tout de même à trouver sa propre substance au sein de tout ce maelstrom.

On y suit Sarah, très joliment interprétée par Julia Sarah Stone (inconnue au bataillon en ce qui me concerne mais qui ne devrait pas le rester longtemps), une jeune fugueuse en proie à de sombres cauchemars qui décide de joueur les cobayes dans une clinique du sommeil, au départ autant pour y trouver refuge la nuit que comprendre la raison de ses terreurs nocturnes.

Et si dans un premier temps, rêve (ou plutôt cauchemar) et réalité semblent bien distincts, tout semble progressivement se confondre au travers d'une mise en scène qui n'avait sans doute pas de gros moyens mais s'avère très léchée et efficace. Des cadres travaillés, une photographie essentiellement bleutée en corrélation avec son propos et des plongées dans les songes du plus bel effet (même si un chouilla répétitifs).
Dans ce mélange de Science-Fiction et d'Horreur, il n'est pas tellement ici question de jump scares (tout de même vaguement présents à une ou deux occasions) mais plutôt d'ambiance paradoxalement aussi vaporeuse que pesante.

Alors il faut aimer ces films à la lenteur déstabilisante et aussi peut-être ne pas trop s'attendre à avoir tout compris au lancement du générique, de la même façon qu'on ne comprendra jamais complètement nos propres rêves. Mais si l'on veut bien s'y laisser porter, c'est un moment qui peut vite rester en tête et en tout cas trotte dans la mienne depuis quelques heures à présent.

A noter pour finir que Anthony Scott Burns fait un sacré boulot sur le long métrage, puisque non content d'en être le réalisateur et co-compositeur de la bande originale (avec Electric Youth, duo de synth pop dont le morceau le plus connu figure sur la B.O. de Drive), il est crédité à l'écriture et au montage.
Même s'il a sûrement encore besoin de digérer ses références pour complètement trouver son propre style, je vois dans Come True quelque chose de plus que prometteur qui me donne sacrément envie de voir la suite de sa filmo.

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
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OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire

Très amateur des deux premiers je n'ai pas trop senti le troisième à cause du départ de Michel Hazanavicius.
Il a quand même un humour assez particulier et prendre la suite me paraissait complexe.

Je n'étais pas convaincu en ce sens par le choix de Nicolas Bedos. S'il se justifiait plutôt bien d'un point de vue purement mise en scène (pas vu tous ses films mais j'aime beaucoup Mr & Madame Adelman où l'on traverse déjà les époques), je l'étais moins sur le ton parce que je sentais qu'il n'allait pas réussir à conserver cette distance nécessaire avec le personnage de Hubert Bonnisseur de la Bath. Bedos aime clamer ce qu'il pense à tort et à travers de façon générale, quitte à le faire de façon un peu provocatrice (il a de qui tenir).

Alors peut-être que je partais avec un à priori, mais je n'ai pas l'impression de m'être trompé. Nicolas Bedos ne peut pas s'empêcher de prendre parti dans un sens ou l'autre. Tantôt on fait la leçon à Hubert, tantôt on va plutôt dans son sens. Alors que ce qui faisait tout le sel des deux premiers OSS était justement que les autres personnages subissaient les atrocités racontées "naïvement" par 117 mais sans interférer. Et nous en tant que spectateur on ne riait quasiment jamais avec Hubert, mais plutôt des situations gênantes qu'il créait.

Bref, pour moi ici ça ne marche pas. Deux-trois blagues m'ont tiré un sourire et c'est à peu près tout.

En terme de photo et mise en scène, ça reste très propre et pastiche plutôt bien la nouvelle époque dans laquelle l'espion évolue.
Techniquement ce n'est pas un mauvais film, c'est juste un peu hors sujet par rapport à ce que c'est supposé être.


:star: :star: :passtar: :passtar: :passtar:
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Redzing
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BoBleMexicain a écrit :
mar. 28 déc. 2021 13:51
ConFucKamus a écrit :
mar. 28 déc. 2021 13:35
BoBleMexicain a écrit :
mar. 28 déc. 2021 13:04

question est ce vraiment le cul de Meryl? j ai des doutes ))
Non, quand même pas. Tu le remarques parce que les plans sont de dos ou éloignés (ce qui facilites les incrustations de visages). De face, ils sont toujours très serrés sur le visage de Meryl Streep
a priori LEO aurait fait une remontrance au real a ce sujet
genre
es tu obligé de montrer ca?
il aurait répondu
mon dieu Leo c'est le cul de la presidente
pas celui de Merryl :rofl:
elle ne dément pas que c est le sien a priori
elle qui a toujours été extrêmement pudique , possible que avec l age elle se soit "envolé" :lol:

Je pense que l'on a la même source, à savoir une interview du réalisateur :D
https://www.theguardian.com/film/2021/d ... ck-tattoo

We certainly see, er, a new side of Meryl Streep (no spoilers, but her character appears naked at one point). Was she up for that?
She is fearless. And yes, that is a body double. But you know who had a problem with it? Leo [DiCaprio]. Leo just views Meryl as film royalty … although maybe royalty is not a compliment … but as such a special figure in the history of film. He didn’t like seeing her with the lower back tattoo, walking for a second naked. He said something to me like: “Do you really need to show that?” And I was like: “It’s President Orlean; it’s not Meryl Streep.” But she didn’t even blink. She didn’t even bring it up.
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Trois ans après, j'ai enfin pu voir Mortal Engines, film qui avait l'objet de débats assez houleux et avait aussi été un énorme échec public et commercial. Échec pas vraiment mérité à mes yeux, finalement. On lui avait alors souvent adressé le reproche de se baser trop sur les effets spéciaux et les scènes d'action, comme trop de blockbusters, et de laisser le développement des personnages en plan. Mais si les scènes d'action sont parfois échevelées, avec des personnages capables de prouesses athlétiques d'un niveau olympique, elles restent au final assez modérées par rapport aux standards actuelles des super-productions, et surtout elles sont à des années-lumière des excès de Peter Jackson sur King Kong et la trilogie du Hobbit, que l'on craignait tant de retrouver. Ensuite, il est difficile de développer autant de personnages en si peu de temps, mais les acteurs ne se débrouillent pas si mal que ça, pouvant parvenir à les porter malgré cette faible exposition. Hera Helmar est même solide en orpheline vengeresse, Hugo Weaving livrant un bon numéro de méchant comme il les affectionne. Certes, Robert Sheehan est plus "léger" au début, mais il parvient vers la fin à donner la gravité nécessaire à son personnage. Et oui, le personnage de Shrike, sur lequel se retrouvaient toutes les critiques, est une vraie merveille.
L'omniprésence des effets spéciaux est elle inévitable, s'agissant d'une pure œuvre de fantaisie dans un monde exotique, et les spécificités d'une histoire si originale obligeait à y recourir. Il était cependant symptômatique d'une tendance à une débauche de moyens trop fréquente dans les super-productions récentes, voir Alita dans la même période, leur échec financier devant inciter les réalisateurs à utiliser des recettes moins dépensières. Il reste que cette ambiance de fantaisie était réussie, avec une esthétique agréable dans la lignée de À la croisée des mondes et Hugo Cabret, magnifiquement travaillée dans son style steampunk ; tout cela à mille lieux de la laideur d'un film Marvel. Le thème, très tragique, convoyait de plus une dénonciation appuyée du colonialisme occidental, accompagnée d'un plaidoyer écologiste. Un divertissement finalement nettement meilleur et plus intelligent et original que les films de Marvel et de Jurassic World, pour ne citer qu'eux. Malheureusement pour lui, il est arrivé au mauvais moment, desservi qu'il était tant par les excès récents de Peter Jackson, que par la trop grande prolifération des blockbusters à 100 millions de dollars, qui commençait déjà à lasser sérieusement un public par ailleurs trop décérébré par les idioties de Marvel.
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La Panthère des Neiges de Marie Amiguet et Vincent Munier avec Sylvain Tesson.

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Magnifique documentaire animalier sur le félin le plus rare au monde.
Un magnifique voyage dans les montagne tibétaine avec des images et des décors vraiment magnifique.
Une trés belle expérience et relativement planante... en plus d'être une belle réflexion sur l'art de l'affut... la traque statique et silencieuse, basée sur l'attente et la contemplation.
Bref, un trés beau film que j'invite beaucoup au gens à découvrir en salle tant les images sont fortes.

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Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
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The French Dispatch

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Habituellement je vais voir les Wes Anderson au cinéma, mais pour celui-ci, malheureusement pas trouvé le temps.

Visuellement c'est tout simplement admirable. Chaque plan fourmille d'idées, de détails, de technique et de la patte unique de Wes Anderson, tout en sachant faire ressortir ses inspirations et hommages (à Tati, la nouvelle vague évidemment, la BD franco-belge, etc...). Du travail d'orfèvre tout simplement et formellement parlant une des plus belles choses que j'aurai vu cette année.

Là où The French Dispatch pêche un peu plus, c'est finalement dans son concept de film à sketches, qui ne lui évite pas quelques longueurs et souffre à mon goût du fait que, si je suis resté plein d'entrain après les deux principaux gros segments (au-delà de celui plus introductif), le troisième m'a moins un peu moins intéressé et de fait j'ai commencé à trouver un peu le temps long, sans forcément parler d'ennui tant il y a de choses à voir.

Côté casting, le flot de guests est incessant, allant presque jusqu'au trop plein et la sensation que certains ne sont là pour ajouter une ligne à leur palmarès filmographique plus que jouer un vrai rôle. Mais difficile de bouder son plaisir alors qu'ils sont dans les faits tous bons, même avec peu de lignes.

Son format (pas le plus simple à aborder pour le public) fait que The French Dispatch ne sera sans doute pas considéré parmi les meilleurs Wes Anderson, et probablement à juste titre.
Mais ça reste toutefois un film extrêmement généreux à tous les niveaux et qui se doit d'être vu et largement considéré.

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
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miam un Jukebox Ami k de 1959 :love: :love:
pas pile poil dans son jus mais belle restau quand même :love2:
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Free Guy

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C'est donc ça le Matrix 4 que le monde voulait voir en 2021 ? :D

Drôle de voir (pour ma part) ce film juste après Matrix Resurrections, et drôle (ou inquiétant ?) de se rendre compte juste après que Zak Penn, scénariste ici et qui avait déjà travaillé sur l'adaptation de Ready Player One, fut à l'œuvre pendant plusieurs années sur l'écriture du spin off / prequel à Matrix commandé par la Warner et dans lequel Michael B. Jordan était plus ou moins annoncé dans le rôle d'un Morpheus jeune.
Fin 2019 il annonçait d'ailleurs encore sur Twitter que son projet n'était pas remis en question par celui de Lana et que la Warner continuait de travailler sur les deux.
Plus de nouvelles depuis... Fort heureusement. Vu que visiblement Zak ne sait pas comment fonctionne un serveur, ça risquait d'être compliqué d'aller très loin dans le concept.

Bref, Free Guy ce n'est pas complètement nul pour autant. C'est même plutôt divertissant mais c'est juste l'archétype même du blockbuster actuel partant d'une bonne idée qu'il n'exploite jamais vraiment en profondeur, préférant empiler à la truelle les références à la Pop cuture (Fortnite, GTA Online, Portal, Half-Life, Mega-Man, Star Wars, Marvel, Matrix, etc... Tout y passe) et désamorcer tout par la blague.

L'analogie (au-delà de l'inspiration évidente) avec Fortnite est flagrante, puisque ce dernier fonctionne ces dernières années sur le même principe en s'offrant les droits de créer des skins sur toutes les licences possibles et imaginables, pour garder son auditoire face à la concurrence toujours plus accrue.
Sauf que le Battle Royale, ça a été à la mode quelques années, mais c'est en train de gentiment et doucement décliner, faute de savoir se remettre en question et évoluer autrement que par les aspects commerciaux.

Plutôt drôle d'ailleurs de voir qu'en ce moment même, le jeu le plus streamé sur Twitch est l'antithèse de tout ces univers ultra colorés : Escape From Tarkov. Un jeu à la première personne développé en Russie, âpre visuellement et au gameplay voulant pousser le plus loin possible le réalisme.

Bref, je m'éloigne du sujet. Mais en même temps j'ai fini Free Guy il y a une heure et c'est déjà plus ou moins oublié. Il est déjà temps d'aller consommer autre chose. :D

:star: :star: :demistar: :passtar: :passtar:


P.S. : laissez Jodie Comer bosser dans de vraies bonnes productions pleeeaaaase ! :love2:
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NaughtyDog
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Sympa The Card Counter mais il manque pour moi un vrai coup de polish dans le scenario
Deha Paul Schrader t'as l'impression qu'il resace le meme canevas de base : un type avec un lourd passé, hanté par ses démons, se retrouve sur un chemin de rédemption, mais in fine la violence le rattrappe à la toute fin, après avoir trouvé un équilibre
C'etait bien plus percutant dans First Reformed (et bien plus visceral dzns Taxi Driver)
Ici c'est pas faire le taxi ni la foi qui animent le perso, mais le poker/blackjack Et tout cet aspect (expliqué de maniere assez peu cinematographique d'ailleurs) prend de la place (sans creer de veritable enjeu ou suspense) et dilue pas mal le coté lancinant et atmospherique du bousin
Car au final le film est jamais meilleur que lorsqu'il s'interesse à la psyché et la souffrance sourde du perso (Isaac est comme d'hab tres bon, c'est ptet meme sa meilleure perf depuis 2013 ou 2015)
Tye Sheridan et Tiffany Haddish sont bien, offrant chacun un chemin pour le perso, meme si y a parfois un coté pré-fabriqué dans ces interactions Qui fait que meme la fin (qui est bien) manque d'un soupçon de traitement et d'amorce dramaturgique en amont pour en décupler l'impact Bref c'est sympathique (et y a de vraies bonnes choses dedans) mais perfectible (même si le film se tient, et qu'on a un métrage intéressant sur là encore une Amérique tentant d'expier ses fautes passées)

6 ou 6.5/10
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Vicious Fun

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Film prévu pour la plateforme Shudder et dispo en France sur Shadowz (que j'aurai décidément plus utilisé que Netflix cette année), Vicious Fun a tout sur le papier de l'énième produit nostalgique sur-référencé qui emboîte le pas des autres en espérant se faire remarquer. Mais en fait non.

Comédie d'horreur autour du slasher des années 80, Vicious Fun en reprend les codes et plusieurs archétypes de tueurs (parce que oui ils sont plusieurs), mais pour mieux les triturer, retourner dans tous les sens et finalement tracer son propre chemin durant environs 100min de fun très second degré et vaguement meta, mais qui sait dans le même temps amener sa dose de glauque et de gore... Sauf qu'il ne le fait jamais vraiment là où on l'attend.

Vicious Fun ne se prend jamais au sérieux, est même régulièrement drôle j'ai trouvé, mais il est aussi parfaitement sincère dans sa démarche, conscient de ce qu'il est (un budget de serie B au mieux) et ça le rend d'autant plus attachant. On voit que Cody Calahan et ses acteurs prennent leur pied. Certes ça surjoue un peu, mais dans les faits ça colle parfaitement à l'ambition du film donc ça n'est jamais dérangeant.

J'ai passé un vrai bon moment devant tout ça et j'en redemande presque à la fin. En un sens, il réussit à peu près tout ce que Fear Street sur Netflix ratait plus tôt cette année dans son délire rétro.

Très bonne B.O. usant évidemment de la Synthwave aussi.

:star: :star: :star: :passtar: :passtar:



Et comme j'avais depuis des lustres sur mon PC son précédent film Let Her Out sorti en 2016, je me suis dit que ça pouvait être le moment parfait pour enchaîner !
Plus méconnu encore que son successeur, je crois que je l'avais récupéré en fouinant sur les sorties d'horreur sur SensCritique à l'époque mais je n'ai finalement j'ai pris le temps de le mater.

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Et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que ce film porte exactement le même sujet que ce cher nanar Malignant sorti cette année. Ce dernier n'est pas un remake de Let Her Out, mais on n'est franchement pas si loin au point que certaines ressemblances sont troublantes (cc @ConFucKamus ). Un accident initiateur, des visions et une perte de pied progressive avant un final dantesque (et un peu grand guignolesque à son niveau) : tout y est.

Mais plutôt que de masquer son effet pour un twist à la James Wan, Cody Calahan choisit de prendre son sujet à bras le corps, de l'expliciter assez tôt et de faire monter crescendo la pression jusqu'à l'explosion finale vers l'horreur et l'hémoglobine.
Techniquement, le final comporte aussi une forme de twist ou plutôt changement de point de vue, qui s'avère finalement bien plus intelligent que celui de la star hollywoodienne de l'horreur.

Ici, on est sur une petite production, donc pas de caméra tourbillonnante ni effets numériques. Que du pratique, mais réalisé avec un certain brio mine de rien.

Même s'il se tient bien mieux que Malignant à mon goût, on ne peut nier pas mal de défauts de mise en scène à l'ensemble. Au-delà de quelques raccords un peu étranges, il peine surtout dans son deuxième tiers sur certains effets supposés retranscrire les visions que subit le personnage principal. Cela sonne régulièrement cheap voire raté.
En revanche, on sent Cody Calahan beaucoup plus à l'aise dans la dernière partie où il peut vraiment lâcher les chevaux.

Et en un sens, mieux vaut ça que l'inverse parce qu'on termine sur une note plutôt positive.

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Boite Noire

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Comme d'autres ici, j'ai bien apprécié ce thriller de Yann Gozlan.
Une histoire assez passionnante à suivre, bien écrite, bien jouée, mise en scène sobrement mais très efficacement.
Même si l'ensemble n'évite pas quelques petites longueurs, elles n'entachent pas vraiment le résultat ni mon implication de spectateur donc rien de réellement dérangeant.

Lou de Laâge aura fait une belle année 2021 avec ce film et le Bal des Folles, même si son rôle est moins central et un peu plus fonction.

Un homme idéal avec le même duo Gozlan - Niney était déjà prometteur il y a quelques années, mais là on est clairement monté d'un cran en terme de qualité.

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pas fan de Niney mais j avoue ds ce film il le tient bien . découverte sans trop y croire et au final trés bon film
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ConFucKamus
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NaughtyDog a écrit :
jeu. 30 déc. 2021 01:07
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Sympa The Card Counter mais il manque pour moi un vrai coup de polish dans le scenario
Deha Paul Schrader t'as l'impression qu'il resace le meme canevas de base : un type avec un lourd passé, hanté par ses démons, se retrouve sur un chemin de rédemption, mais in fine la violence le rattrappe à la toute fin, après avoir trouvé un équilibre
C'etait bien plus percutant dans First Reformed (et bien plus visceral dzns Taxi Driver)
Ici c'est pas faire le taxi ni la foi qui animent le perso, mais le poker/blackjack Et tout cet aspect (expliqué de maniere assez peu cinematographique d'ailleurs) prend de la place (sans creer de veritable enjeu ou suspense) et dilue pas mal le coté lancinant et atmospherique du bousin
Car au final le film est jamais meilleur que lorsqu'il s'interesse à la psyché et la souffrance sourde du perso (Isaac est comme d'hab tres bon, c'est ptet meme sa meilleure perf depuis 2013 ou 2015)
Tye Sheridan et Tiffany Haddish sont bien, offrant chacun un chemin pour le perso, meme si y a parfois un coté pré-fabriqué dans ces interactions Qui fait que meme la fin (qui est bien) manque d'un soupçon de traitement et d'amorce dramaturgique en amont pour en décupler l'impact Bref c'est sympathique (et y a de vraies bonnes choses dedans) mais perfectible (même si le film se tient, et qu'on a un métrage intéressant sur là encore une Amérique tentant d'expier ses fautes passées)

6 ou 6.5/10
Assez d'accord avec toi. Oscar Isaac défonce tout, plus il prend de l'âge plus son charisme grimpe.
Après, je suis également un fan de First Reformed, donc Card Counter me donnait l'impression de ressasser (c'est le premier mot qui m'est venu à la sortie) les mêmes idées.
Ce qui n'ôte en rien la beauté des plans, forts dans l'économie, imparable dans la précision. Quelle patte, tout de même !
Le truc, c'est que ça prend plus de temps qu'il n'en faut à mon goût, ça piétine un peu le temps d'en arriver à une bascule. Là où le drame sublime avec Ethan Hawke avait plus de choses à gérer.

Les petites touches d'humour fonctionnent d'autant mieux qu'on ne les voit pas venir, tant l'univers paraît froid, distant presque irréel. Comme si on était coincé dans la tête d'un type qui s'est confiné en lui-même.

:star: :star: :star: :passtar: :passtar:
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NaughtyDog
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grand fan de Vaughn (ai vu tous ses films au cinoche d'ailleurs), ce prequel The King's Man a certes des défauts, mais reste encore une fois une bonne pioche (encore plus à l'heure des blockbusters formatés)

Attaquons le coeur du principal problème du film : on essaye de faire une origin story à la franchise tout en remaniant l'histoire (un exercice que Tarantino réussit très bien par exemple). Sauf qu'ici, la première heure est trop sur-explicative et chronique chaque étape de cette guerre de manière finalement assez superficielle (le pire étant sa conclusion, soit-disant avec l'engagement américain).
Un côté "cul entre deux chaises" qui dessert les 2 versants, mais qui heureusement trouve bien son identité et son flow par la suite, en mettant le focus sur ses perosnnages.

Tout le cast est vraiment bon (Ralph Fiennes, Djimon Hounsou, Gemma Arterton en Mary Poppins badass ou Rhys Ifans en Raspoutine délicieusement WTF), et unparfum de Ligue des Gentlemen extraordinaires se profile (sans toutefois complètement s'engouffrer dans le pulp).
Le ton y est bcp moins satirique, WTF et àl'humour de sale gosse que dans les 2 premiers, mais cela lui offre une certaine singularité, tandis que certaines fulgurances dramatiques sont bienvenues (tous les passages en tranchées sont excellents).

L'occasion de saluer une dernière fois le regretté Brad Allan (Shang-Chi, Scott Pilgrim, etc) qui nous abreuve de choregraphies d'action électrisantes (un combat ultra violent à 5 vs 5 en plein No Man's Land, des combats d'escrime comme on en a jamais eu ou encore un Raspoutine usant de mouvements de danse fokloriques)

Bref niveau réal et montage c'est toujours aussi propre, rien à ajouter et onsuit ça avec plaisir malgré les errements de ton et de narration de la 1e heure.
A noter que du côté bad guy (hormis le grand twist du méchant qui surprendra personne et dont ses motivations sont plutot légères) des persos comme Mata Hari sont carrément sous-exploités (et c'est forcément une occaz manquée).

Pas un home-run, mais un bon blockbuster selon moi

3 ou 3,5/5
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Tick, Tick…Boom!

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Premier film de Lin-Manuel Miranda (dont j'aime beaucoup la comédie musicale Hamilton) et biopic au destin tragique de Jonathan Larson.

Pour autant le film n'a vraiment rien de plombant et s'avère même plutôt inspirant et rempli d'une énergie parfaitement incarnée par Andrew Garfield.
Cela fait franchement plaisir de le voir dans un grand rôle après avoir revêtu quelques instants le costume de Spidey.
Petit coup de cœur aussi pour la douceur de Alexandra Shipp dont la carrière ciné n'avait rien d'affolante jusqu'ici mais dont j'avais bien apprécié la présence dans le jeu vidéo Telling Lies, sorti il y a 2 ou 3 ans.

Là où je tique un peu plus, c'est que sur une telle oeuvre musicale, il y a quand même besoin de se laisser porter par les chansons, et dans le cas présent je dois avouer que j'ai souvent eu un peu de mal. Difficile du coup d'en ressortir pleinement satisfait, mais c'est pour le coup très subjectif parce qu'au-delà de ça, c'est un film à voir.

:star: :star: :star: :passtar: :passtar:


Médecin de Nuit

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J'aime beaucoup Vincent Macaigne et son aura très à part dans le cinéma français. Trop souvent cantonné à des rôles de paumés (il l'est encore un peu ici clairement) alors qu'il peut à mon sens faire plein d'autres choses.
J'aime beaucoup aussi Pio Marmaï, qui irradie souvent les films dans lesquels il tourne.
Et j'aime beaucoup également Sara Giraudeau depuis le Bureau des Légendes, dont le réalisateur ici Elie Wajeman a réalisé quelques épisodes.

Quand en plus il s'agit d'un film se déroulant dans les nuits parisiennes, qui plus est souvent du nord-est parisien que je connais bien (le film est en partie tourné dans des rues que je connais parfaitement bien même), le film avait toutes les chances de me faire de l'œil. Et il a bien fait, parce que, même s'il manque un chouilla de finesse dans 2-3 rebondissements, j'ai vraiment été saisi et ému par le film.

Le film suit une nuit de garde dans les rues de Paris pas comme les autres. Parce que Mickael n'est pas un simple médecin de nuit. Il est aussi quelqu'un qui fait le choix de prescrire du Subutex pour aider les toxicomanes en manque, quitte à flirter avec l'illégalité et les emmerdes. Mai trop occupé à vouloir toujours aider les autres, même ceux qui ne le méritent pas, il a un peu trop négligé sa propre vie et sa famille.

Quelque part entre le drame social et le thriller, Médecin de Nuit est un film à la tension palpable, grandissante de trajet en trajet comme une sorte de descente aux enfers d'un personnage qui ne fait pas toujours les bons choix, perdu entre son travail, son ambition et ses pulsions, mais dont on sent pour autant qu'il a bon fond et qu'on a envie de voir s'en sortir et trouver des solutions.

Macaigne est formidablement touchant en incarnant ce personnage qui subit souvent mais sait aussi parfois reprendre le contrôle des choses et confiance en lui. Peut-être la meilleure prestation de sa carrière. Plus âpre et physique que d'habitude.
Pio Marmaï oublie un peu sa coolitude naturelle pour incarner ici un mec acculé dans les problèmes et qui ne compte plus que sur les autres pour s'en sortir.

En terme de réalisation, il y a une très belle photo qui retranscrit plutôt bien ce Paris très réel. Et Elie Wajeman a une réelle capacité à faire monter la tension avec peu de choses, juste quelques mots.
Le seul vrai reproche que je peux y faire, c'est peut-être un léger trop plein dans les intrigues parallèles (pro et perso) pour une intrigue se déroulant sur une seule nuit, en terme de crédibilité.

Un film très resserré (moins d'une heure et demi) mais du coup d'autant plus intense. Noir, tendu mais rempli d'émotions et qui va me rester un moment en tête je pense.

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Rent-A-Pal

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Produit par IFC Midnight (à qui l'on doit aussi Come True que j'ai beaucoup aimé quelques posts plus haut, mais a aussi pondu des daubes à la Demonic cette année), Rent-A-Pal est un véritable petit OVNI fantastico-horrifique mais aussi et peut-être surtout tristement dramatique. Il est disponible chez nous uniquement sur Shadowz depuis Halloween.

On y suit un homme de 40 ans, contraint de vivre chez sa mère atteinte d'Alzheimer et qui ne peut s'occuper d'elle-même. Terriblement seul, en plus d'être particulièrement mal dans sa peau depuis l'adolescence, il tente sa chance dans un service de rencontre par VHS très "cringe" (nous sommes dans les années 80) et au détour d'une petite fouille dans le vidéo-club, trouve également une cassette vidéo appelée "Rent-A-Pal", supposée combler l'absence d'un ami dans sa vie. Et, on l'imagine aisément, va vite devenir plus encombrant que prévu.

Jon Stevenson, dont c'est la toute première réalisation, met en scène un film travaillant le malaise sous toutes ses formes. Qu'il s'agisse de la solitude totale, la relation complexe avec la mère (elle-même dans une situation terrible), le système de rencontre ou plus simplement le look et l'attitude peu ragoutante de son personnage principal, tout est fait pour nous rendre le visionnage inconfortable et la mission est juste parfaitement réussie à mon sens.
On ne sait plus au bout d'un moment si cette putain de cassette est maléfique ou si c'est juste David, le "héros", qui perd pied avec la réalité.

J'imagine que de fait, ça ne peut pas plaire à tout le monde, mais pour ma part j'ai trouvé l'œuvre aussi hypnotisante que peut l'être la fameuse vidéo pour le personnage.
Brian Landis Folkins est vraiment bon dans le rôle principal et Wil Wheaton n'est pas en reste dans un rôle particulier puisqu'il est l'homme de la cassette, donc jamais physiquement présent et ayant probablement tout mis en boîte seul. Et la mère réussit également une performance vraiment pas évidente.

En terme de réalisation et photo, c'est très propre, simple mais efficace avec une jolie reproduction des années 80 (pour des moyens j'imagine limités).

On peut se dire que regarder un mec regarder et parler à sa télé n'est pas franchement un concept très vendeur, surtout qu'il le fait littéralement un bon quart voire tiers du film, mais pourtant je vous le dis, ça vaut vraiment le visionnage ! C'est audacieux, original, parfois glaçant et unique !

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:

P.S. : un travail intéressant sur la B.O. aussi signée Jimmy Weber.
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ConFucKamus
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J'avais décidé de fêter la fin de l'année avec le visionnage de Annette de Leos Carax

J'ai coupé au bout de 30 minutes. Première fois depuis longtemps que je me dis "non, c'est pas mon délire". Pourtant je n'ai rien à dire sur la mise en scène ou la photographie.
Mais voilà, un film chantant je crois que c'est ma limite. Je n'arrive jamais à y croire. Donc, j'ai préféré laissé tomber.
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Pour ce 1er janvier 2022, j'ai voulu revoir Soylent Green (Soleil Vert en VF). Parce qu'il se déroule en 2022 !

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A chaque fois que je le revois, il est encore plus flippant ! :wut:
Des idées intelligentes sur la déliquescence de la société, causée par la surpopulation et l'exploitation des ressources naturelles. Même le réchauffement climatique est mentionné !
On pourrait tourner le même film aujourd'hui...

Charlton Heston ultra charismatique, mais on a surtout Edward G Robinson dans sa toute dernière prestation. Ironie de l'histoire, la dernière scène qu'il aura tourné est cette hallucinante séquence d'euthanasie...

Je n'en dis pas plus pour ceux qui ne l'auraient jamais vu --> si vous êtes dans ce cas et que vous aimez la SF, foncez !

J'ai découvert récemment pas mal de Richard Fleischer, mais celui-là (découvert ado, revu régulièrement) reste dans mon top 2 (avec Boston Strangler).
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MisterM
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ven. 31 déc. 2021 00:05
Médecin de Nuit

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Oui un beau film, qui se passe pile à côté de chez moi en plus. :D Un sujet qui n'a jamais été traité je crois, et qui le méritait bien.
Mon seul vrai reproche c'est quand il convainc sa femme de le laisser revenir avec un discours incroyablement préfabriqué, du coup j'étais presque satisfait que le film se finisse avec sa mort plutôt que le happy-ending qui s'annonçait. :sweat:
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MisterM a écrit :
dim. 2 janv. 2022 23:00
Next a écrit :
ven. 31 déc. 2021 00:05
Médecin de Nuit

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Oui un beau film, qui se passe pile à côté de chez moi en plus. :D Un sujet qui n'a jamais été traité je crois, et qui le méritait bien.
Mon seul vrai reproche c'est quand il convainc sa femme de le laisser revenir avec un discours incroyablement préfabriqué, du coup j'étais presque satisfait que le film se finisse avec sa mort plutôt que le happy-ending qui s'annonçait. :sweat:
On est potentiellement voisin alors. :saint: :D
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