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Après une adaptation très moyenne du Crime de l'Orient-Express, Branagh revient avec Mort sur le Nil, autre gros morceau signé Agatha Christie.
D'entrée de jeu le film surprend, avec une séquence flash-back en noir & blanc dans un no man's land au début de la WWI. Une origin story pour Hercule Poirot, avant de rebasculer dans le "présent", via une belle scène de bal jazzy où plan-séquence et montage maitrisé permet d'entrée de jeu de présenter les personnages (notamment le triangle "amoureux" principal) et les futurs enjeux de l'intrigue.
Puis patatra : bienvenue dans l'Egypte CGI tendance bidon de lessive, avec une mise en scène télévisuelle criarde, aucun effort cinégénique ou gestion du suspense.
Pire, le métrage met 3000 ans à démarrer avant le fameux crime à mi-parcours.
Du coup on se tape un empilement de scènes plan-plan sur-éclairées dans du whodunnit extra-lite, sans réel exotisme.
Bien sûr reste l'écrit de base (et heureusement pardi) mais Branagh ne fait pas honneur au texte.
C'est dommage car je trouve qu'il est bon en Poirot (et réhausse les scènes où il est àl'écran), tandis qu'Emma Mackey et Sophie Okonedo sont très bien. Gal Gadot fait le job en Linnet (une femme avant tout caractérisée par sa beauté), et est d'ailleurs comparée à Cléopatre (ptit clin d'oeil).
Le reste du cast fait le minimum syndical (mention spéciale à Annette Benning venue froncer les sourcils à chaque plan).
Contrairement auCrie de l'Orient-Express (majoritairement huis-clos dans un train), ici pas de triche possible, c'est le Nil photoshopé à la Javel (heureusement Patrick Doyle fait tjs le job à la musique)
3,5/10
Oh la, cette affiche on aurait aussi pu la glisser dans un autre topic
On ne propose donc pas mieux que ça à Karen Gillan hors productions Disney ? Sans dire qu'elle a un talent hors norme, il y a quand même sûrement un peu plus intéressant à faire. Y compris dans l'action.
Bloody Milkshake se veut une espèce de mix entre la coolitude d'un Edgar Wright (et Tarantino), les néons de NWR et une action johnwickesque. Le tout agrémenté de l'inévitable girl power du moment.
Si l'on sent l'envie de bien faire, le résultat, en plus d'être plus cheap que beau visuellement (on ressent énormément le côté "tourné en studio"), peine à trouver sa propre personnalité au milieu de ses influences. Et même si ce n'est pas du tout une production qui se prend au sérieux, cela ne sonne pas moins faux et totalement aseptisé pour autant.
Navot Papushado, metteur en scène dont j'avais trouvé le Big Bad Wolves très correct, se démène autant dans l'action que dans des scènes plus comiques pour donner un peu de corps à tout ça mais il ne parvient jamais à contourner les limites criantes et le cliché de l'ensemble du projet. Les chorégraphies (qui ont parfois des idées marrantes) ne sont pas mises en valeur comme il faudrait, le côté badass souhaité ne prend pas et les tentatives d'humour ne fonctionnent guèrent mieux.
Considéré comme une série B en DTV ou VOD, why not à la limite. Mais voir que ce film a eu droit à une sortie en salle (échec total d'ailleurs) me dépasse pas mal. Surtout comparé à plein de longs intéressants relégués en VOD en 2021.
Extrêmement émouvant (j'ai pleuré, plus d'une fois, et pas honte de le dire moâ ).
@MisterM : Bah c'est pas si fréquent des films qui te broient le cœur.
Celui-là y est arrivé dans les moments les plus simples. Le visage d'Olivia Colman qui se décompose et les larmes qui lui viennent...Rien que là, c'est dur de rester sec.
Et puis ce final évidemment. Je pense que le film touche un point qui peut universellement être partagé (la maladie, la résilience). The Father y arrive dans son honnêteté.
Hopkins m'a clairement mis par terre. En un regard, en un geste, il te transmet ses émotions, les moments de trouble et c'est juste incroyable.
J'avais déjà vu à sa sortie The father, qui passe en ce moment sur Canal +. Un véritable film d'horreur, à mes yeux. Un récit très éprouvant si on s'immerge un peu dans le personnage. Je ne sais pas si c'est vraiment ainsi que perçoit les choses un homme sombrant dans la démence sénile, mais le moins qu'on puisse dire de cette réalisation de Florian Zeller, c'est qu'il réussit ses effets. On ne sait ainsi jamais à quoi s'en tenir, baladé qu'on se trouve entre ces changements constants de réalité apparente, et on en est réduit à essayer de glaner quelques indices pour essayer de mettre un semblant de chronologie sur ce qui se passe. Il est choquant de voir ainsi un homme perdu entre les époques de sa vie, et incapable d'y faire face psychologiquement, du fait de son caractère demeuré trop entier et peu enclin à admettre sa dégradation. Toutes les avanies auxquelles il est confronté ne sont certes pas entièrement de la faute de la mémoire en voie de désintégration d'Anthony, on se doute bien, de par les rares scènes filmées de leur point de vue, que sa fille et son mari lui ont caché leur déménagement prochain, de peur de ses réactions incontrôlables. La situation est si tragique, si irrémédiable qu'on ne sait pas toujours sur quel pied danser, au sujet des réactions que son entourage devrait avoir : la compréhension étant non envisageable, faut-il se réfugier dans la passivité, ou l'agressivité affichée par Paul ? Mais in fine, le spectateur se retrouve confronté à cette vérité de base : ce qui fait l'identité, ce sont les souvenirs. Menant à cette interrogation : si les souvenirs s'en vont ou se mélangent, quelle identité nous reste-t'il ?
Et bien sûr, Hopkins mérite une mention spéciale, il a bien mérité son Oscar, son BAFTA, son British Independent Film Award, son European Film Award et tant d'autres (et sans oublier Olivia Colman, qui n'a pas volé les siens non plus).
Confuckamus :tu disais que joker te semblait mal.viellir à terme..dans quels sens en fait ?
Toujours intéressant de voir des personnes qui revoient moins bien certains films avec le temps
Confuckamus :tu disais que joker te semblait mal.viellir à terme..dans quels sens en fait ?
Toujours intéressant de voir des personnes qui revoient moins bien certains films avec le temps
Je l'avais vu et malgré ses qualités indéniables, quelque chose me gênait. En le revoyant, c'est devenu plus évident pour moi. La redite déjà avec La Valse des Pantins, et l'écriture du personnage selon moi très bancale.
On démarre, il est déjà passablement esquinté. À la fin, il accepte d'aller un cran plus loin. Évolution limitée, et un problème pour avoir beaucoup d'empathie pour Arthur Fleck.
Enfin, je ne retiens qu'une scène forte (inspirée par The Dark Knight Returns), pour le reste...Ça reste très académique.
féroce satire du patriarcat, ce film respecte en tout l œuvre de Balzac .
on a pas une virgule a rajouter , l'interprétation est parfaite , rien a jeter .
un régal .
féroce satire du patriarcat, ce film respecte en tout l œuvre de Balzac .
on a pas une virgule a rajouter , l'interprétation est parfaite , rien a jeter .
un régal .
Un bon romancier ce Marc Dugain. J'ai lu La Malediction d'Edgar et Ils vont tuer Robert Kennedy, du bon boulot. Voire très bon du côté de cette ordure de J. Edgar Hoover. On sent que le type connaît bien son sujet et mêle habilement recherches, faits et invention.
J'avais plus de mal sur son adaptation, très raide, mécanique. Si celui-ci est meilleur, j'irai.
féroce satire du patriarcat, ce film respecte en tout l œuvre de Balzac .
on a pas une virgule a rajouter , l'interprétation est parfaite , rien a jeter .
un régal .
Un bon romancier ce Marc Dugain. J'ai lu La Malediction d'Edgar et Ils vont tuer Robert Kennedy, du bon boulot. Voire très bon du côté de cette ordure de J. Edgar Hoover. On sent que le type connaît bien son sujet et mêle habilement recherches, faits et invention.
J'avais plus de mal sur son adaptation, très raide, mécanique. Si celui-ci est meilleur, j'irai.
ca reste du Balzac . ca reste carré et austère somme toute . les décors sont presque anecdotique . on se croirait presque au Français tellement c'est ciselé .
mon père aurait dit . ptin on se fait chié a regarder ton truc la
on change d univers ce soir . direct sorti en VOD
du western comme j'aime . sans esbrouffe , c'est pas clinquant ca sent la bouse , mais on est forcement plus dans l ouest que avec des beaux costumes clinquants .
c'est parfois un peu lent . et on a l impression que les dialogues pere fils ils ont attendu qu on soit la pour les avoir ... mais ca se visionne avec plaisir
ps
je vous laisse la jolie surprise de la fin
rien que pour les 20 dernieres mns
ce film se visionne
La semaine pro va être chargée, je vous le dis Enquête sur un scandale d'état (Ok, le titre est un peu lourd), Les Vedettes et le d'ores et déjà incontournable Moonfall (les premiers retours critiques c'est que du )
l histoire de Kurt Warner le quaterback des Rams +
bon , de toute manière suis jamais objectif sur les films de NFL . a chaque fois je craque . celui la n échappe pas a la règle , même si c est un poil trop saupoudré de guimauve .
Dennis Quaid y est pour beaucoup .... dur de le voir dans cet etat il a que 67 ans quoi ....
Étonnant, on peut pas dire que les film de la Bande à Fifi soient particulièrement appréciés par Écran Large. La durée riquiqui doit jouer non ?
Riaux en parle dans sa critique oui de la durée réduite qui sert le film. Aussi du fait qu'il avait toujours détesté jusqu'ici.
Perso, j'aime bien les deux baby-sitter. Et j'ai été surpris de ne pas détester Nicky Larson.
Le reste c'est non par contre. Et Super-Héros Malgré Lui, ça attendra 6 mois pour être vu sur Canal.
Durée minime oui, on est à 1h22 générique compris ! On est encore une fois dans un humour très pipi caca, parfois assez osé, mais ça fonctionne. Parce que le film est resserré, du coup on a un rythme sans temps mort et surtout un tempo comique qui marche, tout simplement !
Donc oui, même si c'est pas hyper bien filmé, que le découpage est naze, j'ai passé un bon moment et j'arrive à lui mettre un petit 2/5
"- Tu fumes après l'amour ?
- J'en sais rien baby, j'ai jamais regardé !"
je sais que les avis sont partagé . moi j ai adoré . malgré la longueur pas temps mort , casting aux ptis oignons( bémol pour la Cottin mais c 'est très personnel , c'est Dieu son agent??? )
une bonne grosse machine gérée une fois de plus par el maestro .
au passage on retrouve ici encore ces affiches débiles ou le nom ne corresponds pas a l acteur ... du moins pas tous ...
Paranormal Activity : Next of Kin (en ce moment sur OCS)
J'ai une certaine curiosité pour le cinéma de William Eubank. J'avais trouvé ses deux premiers longs (Love et The Signal) prometteurs. Mais depuis il peine à confirmer en allant dans des productions un peu perdues d'avance. En 2020, il y a eu Underwater avec un casting de luxe et quelques scènes efficaces, mais qui n'était rien de plus qu'un ersatz d'Alien sous-marin. Et le voilà donc fourré dans une sorte de reboot de Paranormal Activity, qui veut mêler son principe de found footage à de l'elevated et folk horror façon Midsommar / The Witch.
Il y a déjà une chose qui fonctionne de manière très étrange dans le film, c'est le found footage. L'idée étant ici qu'un trio fasse un petit documentaire en immersion dans un contexte amish, sous prétexte que l'héroïne, abandonnée à la naissance, y a retrouvé son père biologique.
Ce qui cloche, c'est que l'équipe ne filme que avec du matériel high tech et pro, et parfois sur trépied pour retrouver des plans classiques et même avec un drone (même s'il ne sert quasiment à rien, ce qui est d'ailleurs dommage), donc la sensation d'amateurisme se fait bien souvent très discrète. J'ai souvent eu l'impression que Eubank se l'est vu imposé par le titre mais cherche constamment les moyens de s'en départir et n'en tire parti que quand ça l'arrange.
Il faut dire aussi qu'en plaçant son récit en 2021 (même que les acteurs portent des masques chirurgicaux à l'aéroport et évoquent la pandémie), l'aspect technologiquement dégueu du found footage en prend forcément aussi un coup.
La plongée dans la communauté n'a rien de très originale, mais de mon côté, elle fait toujours son petit effet quand même. C'est une solution facile mais qui a encore du potentiel exploitable dans le genre je pense.
Pendant la moitié du film, j'ai eu véritablement du mal à faire le lien entre ce film et la juteuse licence à budget minuscule. Même s'il y a évidemment des scènes de nuit, on est très loin du principe de vidéo-surveillance exploité jusqu'ici. Puis en fait on comprend un peu mieux au fur et à mesure, sans dévoiler plus que ça l'histoire. Il ne s'agit pas "juste" d'amish dégénérés, bien qu'ils soient au centre de tout le film, mais le fantastique a aussi sa place dans le récit.
Même si techniquement j'ai plus pensé à REC et Blair Witch qu'autre chose à plusieurs reprises.
Résultat ? Je ne dirai pas que la licence Paranormal Activity tient enfin un bon film, car l'ensemble regorge de poncifs et facilités scénaristiques, mais c'est sans doute un des plus prenants, à partir du moment où l'on accepte le fait que c'est un faux found footage. Les effets de genre restent convenus, mais quelques jump scares m'ont un peu eu. Et de manière générale, j'avais envie que l'héroïne (charmante et méconnue Emily Bader qui mérite d'être revue dans au-delà de l'horreur je pense) s'en sorte, ce qui n'est pas toujours le cas.
Encore une fois je sens bien que le potentiel de Willam Eubank est un peu gâché par un mauvais choix de projet. Mais mine de rien, il est parvenu à donner un début de second souffle à l'une des pires licences contemporaines et c'est déjà pas mal.
J'espère qu'à l'avenir il saura trouver un projet plus intéressant, graphique et personnel à travailler.
Je crois qu'il n'est pas encore sorti en France, mais j'ai vu Belfast, de Keneth Branagh.
En quelques mots, c'est une sorte de mélange entre Hope & Glory (pour des événements difficiles vus d'un enfant), Roma (pour le noir et blanc semi-autobiographique et nostlagique) et Jojo Rabbit (pour l'humour innocent).
Ce n'est donc pas vraiment original, mais c'est sincère, plutôt tendre et amusant. Ca rentre moins dans les détails des luttes entre protestants et catholiques que sur la manière dont cela affecte le quotidien des habitants, et en l'occurrence la famille d'un ersatz de Branagh. Et ça fait plaisir de revoir Branagh faire du cinéma sérieux après ses errements chez Disney & Marvel (qu'il assume totalement, il y a même un clin d'oeil à Thor !). A noter que je n'ai pas vu ses versions de Hercule Poirot, les trailers m'avaient totalement refroidi...
Ironie, avant la séance il y avait un trailer de Death on the Nile... d'où Armie Hammer est presque absent... alors qu'il est censé être l'un des protagonistes du film (et le coupable si je me souviens bien ?).
Je crois qu'il n'est pas encore sorti en France, mais j'ai vu Belfast, de Keneth Branagh.
En quelques mots, c'est une sorte de mélange entre Hope & Glory (pour des événements difficiles vus d'un enfant), Roma (pour le noir et blanc semi-autobiographique et nostlagique) et Jojo Rabbit (pour l'humour innocent).
Ce n'est donc pas vraiment original, mais c'est sincère, plutôt tendre et amusant. Ca rentre moins dans les détails des luttes entre protestants et catholiques que sur la manière dont cela affecte le quotidien des habitants, et en l'occurrence la famille d'un ersatz de Branagh. Et ça fait plaisir de revoir Branagh faire du cinéma sérieux après ses errements chez Disney & Marvel (qu'il assume totalement, il y a même un clin d'oeil à Thor !). A noter que je n'ai pas vu ses versions de Hercule Poirot, les trailers m'avaient totalement refroidi...
Ironie, avant la séance il y avait un trailer de Death on the Nile... d'où Armie Hammer est presque absent... alors qu'il est censé être l'un des protagonistes du film (et le coupable si je me souviens bien ?).
Ca sort debut mzrs yes (jle vois dans une semaine)
Content que Branagh sorte un bon film apres les purges recentes (notzmment celle qui sort mercredi )
Pour faire simple : c'est Jurassic Park... sauf que c'est vrai.
Documentaire lénifiant sur l'industrie des parc aquatique (comme Sea World... équivalent du Marineland d'Antibes) et de la véritable folie derrière ces spectacles mettant en scène des Orques "apprivoisés" (entre guillement) et leurs dresseurs.
Derrière la façade, les regards émerveillés des enfants fascinés par ses magnifiques créatures aux proportions démentielles... c'est un véritable carnage : des dresseurs fréquemment attaqués voir tués (charcutés, noyés ou écrasés) par les bestiaux.
Des bestiaux qui parcourent des centaines de km par jour dans la nature en banc familiaux. Des bestiaux que l'on sépare de leurs familles, que l'on isole dans des bassins... des baignoires à leur échelle.
Des bestiaux qui deviennent naturellement fous et aggressifs.
Le documentaire est parfois insoutenable : une scène par exemple , filmée froidement dans sa vérité la plus crue, montre un orque mordant le pied d'un dresseur et l'entrainant sous l'eau à plusieurs reprises. C'est atroce à regarder : j'ai été à deux doigts de zapper mais je voulais savoir s'il s'en sortait... OUI IL S'EN SORT
Bref, ce documentaire est assez médusant (sans vouloir faire de jeu de mots) et me fait penser à Jurassic park... EN VRAI.
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
MisterM 06/02/2024
Celui de Antibes est dans le viseur pour interdire les animaux capturés , reste que ceux nés en captivité c'est pas mieux....
jamais mis les pieds ds ce genre "d'attraction" et jamais de ma vie j irai . comme le cirque avec animaux a bannir de la planète
ps
le message sur l affiche sous entends que ce qu on peut contrôler on peut le capturer
a mon sens une grosse erreur de com .....
Celui de Antibes est dans le viseur pour interdire les animaux capturés , reste que ceux nés en captivité c'est pas mieux....
jamais mis les pieds ds ce genre "d'attraction" et jamais de ma vie j irai . comme le cirque avec animaux a bannir de la planète
Sur le coup je me sens fautif : je suis allé 2 fois au Marineland quand j'étais petit (à 6 ans puis à 9 ans... et je me souviens que la 2eme fois, j'avais harcelé les parents pour y aller car j'étais emerveillé )
Quel fou... et pourtant j'étais allé au kenya 4 ans plus tôt pour voir des animaux en liberté (dans des réserves controlées mais suffisamment grandes pour permettre les grandes migration)... et non... ça a pas fait CHBOUM dans ma tête.
Je me suis senti si mal à la fin du documentaire que j'ai regardé mon chat (qui a un pelage blanc et noir type "Felix le Chat"... les même couleur qu'un Orque ) qui dormait sur mes genoux... et je me suis dit : "Ne suis-je pas complice de cette folie ?"
Heureusement elle m'a ronronné et léché la main... donc je me suis senti soulagé.
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
MisterM 06/02/2024
Celui de Antibes est dans le viseur pour interdire les animaux capturés , reste que ceux nés en captivité c'est pas mieux....
jamais mis les pieds ds ce genre "d'attraction" et jamais de ma vie j irai . comme le cirque avec animaux a bannir de la planète
Sur le coup je me sens fautif : je suis allé 2 fois au Marineland quand j'étais petit (à 6 ans puis à 9 ans... et je me souviens que la 2eme fois, j'avais harcelé les parents pour y aller car j'étais emerveillé )
Quel fou... et pourtant j'étais allé au kenya 4 ans plus tôt pour voir des animaux en liberté (dans des réserves controlées mais suffisamment grandes pour permettre les grandes migration)... et non... ça a pas fait CHBOUM dans ma tête.
Je me suis senti si mal à la fin du documentaire que j'ai regardé mon chat (qui a un pelage blanc et noir type "Felix le Chat"... les même couleur qu'un Orque ) qui dormait sur mes genoux... et je me suis dit : "Ne suis-je pas complice de cette folie ?"
Heureusement elle m'a ronronné et léché la main... donc je me suis senti soulagé.
on peut pas culpabiliser pour un chat (enfin sauf si maltraitance , mon casier judiciere pour avoir cogné un abruti qui tuait son chien ....)
les animaux quand on les aime ils nous le rendent . et dans le cadre d un petit felin comme nos miaou mix ils leur restent guere d instinct sauvage . (enfin ca depends des races )
tous les animaux domestiqués depuis la nuit des temps , on peut pas comparer . dans le cadre des animaux marins qui ont besoin d espaces immenses , c'est assassin .
Sérieux ? T'as un casier judiciaire rempli pour avoir frappé un type qui frappait son chien ?
FELICITATION
Les chats ont qu'en même des échos de leurs instincts de chasse. Quand tu les confrontes à un oiseau ou à un "petit truc" qui bouge (qui rappelle une souris)... tu sens qu'en eux un déclic se fait et ils se mettent automatiquement à l'affût.
Quand j'ai pris la décision d'avoir un chat j'ai demandé conseil à deux de mes amies vétérinaires et je leur ai dit : refilez moi un chat complètement inapte à la vie naturelle, car au moins je n'aurais pas le sentiment de lui priver d'une liberté heureuse et pleine d'aventure.
Du coup l'une d'elle m'a confié une chatte de 4 mois abandonnée qui traînait immobile dans un jardin et qui était incapable de manger... (on a dû lui réapprendre le mouvements de mastication).
Les chiens, je suis complètement d'accord avec toi... puisque c'est à la base un loup qui a été domestiqué. Et quand je vois la façon dont certaines races sont quasimment méconnaissables par rapport au loup... je me dis que le chien, c'est véritablement une espèce n'existant que grâce à la domestication.
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
MisterM 06/02/2024
pour faire court , je rentrais du boulot me suis arreté sur un aire et suis tombé sur un mec qui tabassait son chien a coup de pieds . j ai eu un coups de sang sui arrivé derriere lui et jlai balayé sauf que j ai pas reussi a descendre et jai continué . j ai mis le berger allemand sur le siege de la voiture pour l envoyer chez le véto mais il est mort pendant le trajet (plusieurs organes eclatés selon le veto )
le probleme c 'est que yavait du monde sur le parking qui ont plus ou moins vu la totalité de la chaose .... j ai du avoir la main lourde puisqu il a pris 1 mois de RTT ( multi fracture d apres la plainte deposée ) et certains "spectateurs se sont porté partie civile .... j ai pris des dommages et interets et 4 mois avec sursis .
boulette de jeunesse ... meme si je regrette pas ........( au passage ce casier m'a empêché d avoir un PMU 15 ans apres ))
le chien est mort
et lui est vivant
ce serait a refaire .... je m assurerais que personne n assiste au spectacle mais j y retournerai
Toutes mes condoléances pour ce chien que t'as pas pu sauver.
Ca doit marquer à vie une anecdote pareille.
Et je te comprends : moi non plus regretterai pas de faire ça... il faudrait juste du courage et une sérieuse préparation mentale (genre... comment je frappe le type qui fait ça ? )
Bon et j'arrête sur le sujet : j'espère que ça n'a pas ravivé un souvenir douloureux.
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
MisterM 06/02/2024
Toutes mes condoléances pour ce chien que t'as pas pu sauver.
Ca doit marquer à vie une anecdote pareille.
Et je te comprends : moi non plus regretterai pas de faire ça... il faudrait juste du courage et une sérieuse préparation mentale (genre... comment je frappe le type qui fait ça ? )
Bon et j'arrête sur le sujet : j'espère que ça n'a pas ravivé un souvenir douloureux.
le regard du chien ds la voiture , je le vois encore plus de 30 ans apres
Censor fait partie de ces nombreux films de genre ces dernières années qui parviennent à compenser leur manque de budget par une vraie idée mais aussi un certain talent.
On suit ici Enid, une censeure (censeuse ?) passant ses journées de bureau à regarder des films d'horreur et/ou érotiques dans le but de les classifier et parfois les censurer. Le tout dans le Royaume-Uni conservateur des années 80.
Parmi ses visionnages, Enid va un jour se retrouver face à un slasher lui rappelant un élément de son passé et l'amener dans un engrenage psychologique complexe.
Premier film de Prano Bailey-Bond, Censor a pas mal de qualités, surtout dans sa première moitié. Avec une mise en scène très travaillée, n'hésitant pas à changer de format et de grain quand le scénario l'implique par exemple, mais aussi une interprétation joliment portée par Niamh Algar, que je ne connaissais pas mais qui incarne à priori un personnage récurrent dans la série Raised By Wolves.
J'ai aussi vraiment beaucoup aimé la toute dernière scène du film, qui comporte une idée de réalisation que je trouve vraiment impactante. Terrible et belle à la fois.
En revanche, là où cela pêche un peu, c'est qu'à force de vouloir nous perdre entre réalité, rêve et potentielle folie, le film n'échappe pas à quelques longueurs dans sa seconde moitié (même si l'ensemble dure moins de 1h30) et il m'a fallu un peu lutter pour rester concentré par instant.
Dommage aussi finalement que le métier de Enid ne soit pas plus travaillé que ça en terme de thème social. Il est un élément déclencheur ici, mais ne fait qu'effleurer la complexité des questionnements qu'il implique.
Il y a un vrai sujet inexploité au Cinéma sur la question, et je serais du coup bien partant pour voir un autre film partir de ce postulat. Pas forcément dans un cadre horrifique ni dans le même cadre historique, juste de manière générale.
Je viens enfin de regarder Jurassic World : Fallen Kingdom, et franchement, j'ai trouvé que la franchise ne s'améliorait pas.
S'il est un peu moins ridicule que le précédent, et surtout moins sirupeux, plus sérieux dans l'ensemble, on retrouve nombre des mêmes défauts. Les ressorts sont toujours les mêmes, faut-il sauver les dinosaures créés par John Hammond ou non. Mais il y a encore plein d'invraisemblances et de facilités scénaristiques. Cela commence mal, avec la scène de la récupération des os de : le sondeur se comporte en dépit du bon sens, ce qui débouche sur une séquence des plus échevelées, hors de toute vraisemblance. Et la suite sera de la même eau. L'éruption volcanique tombe vraiment à point nommé, gros cliché des films de mondes perdus. Elle est prétexte à nous montrer des dinosaures courant dans tous les sens, et fait référence peut-être à la scène similaire de la première adaptation du Monde perdu datant de 1925.
On essaie donc encore de nous servir une débauche de dinosaures, mais ceux-ci sont affectés des mêmes défauts que dans l'épisode précédent. Leurs performances physiques sont peu crédibles (il faut suspendre son incrédulité quand on voit un baryonyx monter à travers le tunnel vertical d'une échelle), tout comme leur comportement. Celui des carnivores lors de la fuite devant l'éruption tient ainsi du pur cliché, involontairement comique : non, un carnotaure ou un tyrannosaure fuyant un grave danger naturel ne s'attaqueraient pas à leurs voisins (comme on peut le voir avec les lions qui fuient inondations et feux de forêt aux côtés de zèbres et antilopes), pas plus que le baryonyx qui se retrouve enfermé dans le repaire avec Dearing et Owen, sa vie directement en danger, ne s'en prendrait à eux. Les théropodes se comportent là comme de vulgaires monstres de film d'horreur, pas comme de véritables animaux. Quant au nouvel hybride, il est tellement excessif que ça en tourne presque à la parodie involontaire. Enfin, comment croire qu'on pourrait ainsi transporter des géants dans une région habitée sans que personne ne s'en rende compte ?
Côté personnages, ce n'est guère mieux. Owen Grady est juste égal à lui-même, Claire Dearing gagne certes beaucoup d'épaisseur, mais elle est bien la seule. Les vilains sont vraiment trop vilains, même Peter Ludlow et ses chasseurs étaient plus subtils dans Jurassic Park 2. La saga montre le même type d'essouflement que le Monstervers de Warner. Le public, qui jusqu'à présent s'est laissé guider par son attrait pour les dinosaures, suivra-t'il encore longtemps ?
Modifié en dernier par aureliagreen le dim. 20 févr. 2022 11:26, modifié 2 fois.
Aujourd'hui était dédié à l'ami Roland, alors je suis allé voir Moonfall
Con comme la lune, d'une bêtise lunaire, cosmiquement bête, choisissez la formule qui vous parle le plus. Dans tous les cas, vous avez l'idée
Oui, le réalisateur teuton vient de nous livrer une énième absurdie de taille stellaire !
Vous trouviez que 2012 ou Independence Day Resurgence étaient un peu abusés ? Ils sont tellement petits joueurs en comparaison de celui-là !
Sérieux il y a plus de trucs improbables, bidons ou à mourir de rire tellement c'est Z en 60 minutes que sur les 2h40 du film catastrophe sur la "prophétie" Maya. Et si voyiez la suite...
La première partie va à fond à l'heure, aussi coriace que soit le pragmatique qui sommeille en vous lâchera l'affaire au bout de 20 minutes tellement ça part en vrille.
Emmerich nous rejoue le couplet Spielbergien version nanar (la famille éclatée, les rapports père/fils compliqué) mais ça l'intéresse tellement pas que ça devient plus gênant que drôle.
On est chez notre Roland adoré, donc vous aurez évidemment droit Une pelletée de seconds-rôles TOTALEMENT inutiles et un montage frénétique qui nous fait passer d'une bande à l'autre sans arrêt
- >Mention spéciale de Donald Sutherland qui se paie un caméo de 2 minutes
- > et Michael Pena - mon bon @Next sera émerveillé d'apprendre qu'il est aussi investi que dans Nightmare Island
Niveau spectacle, c'est moins ennuyeux que Resurgence, il y a quelques belles images de destruction et j'aime beaucoup Patrick Wilson. Donc ça se suit plutôt correctement.
Mais bon, en 30 ans, Emmerich a tout fait donc il n'a plus trop envie de passer du temps sur les explosions et cataclysmes en pagaille. On les voit bien rassurez-vous, mais ça dure pas 5 minutes non plus.
Au niveau "fond" (si l'on peut dire) Emmerich se fait plaisir, il semble se foutre autant des illuminés que des soi-disant sains d'esprit en passant par les grands décideurs ricains (qui semblent échappés de South Park)
Mais cette deuxième partie...Je saurai même pas dire si j'ai ri avec ou contre Moonfall. J'ai trouvé ça débile, ahurissant, marrant, ridicule, consternant (2001, Mission to Mars repompés sans honte)et assez flemmard (recopiage de Resurgence !)
On est dans une veine ouvertement nanarde, le film n'essaie jamais de se prendre au sérieux (contrairement à ce que j'ai pu lire), il y a une quantité de dialogues clichés et de rôles écrits au pied-de-biche c'est à se rouler par terre.
D'un autre côté, la facture visuelle est passable, l'histoire va de mal en pis à mesure qu'on avance, l'humour est vraiment pas finaud, il y a trop de personnages dont 80 % ne servent à rien.
Confuckamus :on a vraiment des perles de cinéma depuis 2021
J aurais jamais cru qu on pouvait battre Venom 2 dans la débilité lol comme quoi il y a toujours un pire...
Je sais pas ce que vous avez prévu pour la fin de semaine ou samedi/dimanche, démerdez-vous comme vous voulez mais allez voir The Innocents
Pas la peine de vous le résumer. Fondamentalement, c'est plus ou moins dans le sillage d'un Chronicle ou d'un Brightburn juste dans l'idée.
L'exécution est la meilleure chose. C'est la grande beauté du film qui est d'abord une expérience.
On a un récit dans sa forme la plus pure. On mise sur du sensoriel, de l'émotionnel pour que le contact s'établisse fortement avec les personnages, à la fois ordinaires et singuliers.
Ça fonctionne à balle. Il y a du dialogue, des échanges mais ils sont réduits au strict nécessaire, ça fait tellement de bien, je vous jure.
Sans rien verbaliser, on mesure le fossé entre le monde de l'enfance et celui des adultes, qui sont malgré eux en décalage constant (par rapport à la situation, à ce que leurs progéniture s'efforce de leur communiquer)
Le paranormal est à la fois frontal et un outil purement allégorique (c'est comme ça que je le préfère).
Les comédiens ? Exceptionnels. Comme de juste, les enfants font montre d'une spontanéité et d'une fraicheur incroyables.
Horreur ? Hum, c'est compliqué. Angoisse oui, clairement. Pour quelqu'un sans enfant, ce sera stressant, malaisant. Pour un parent, je pense que terrifiant sera le qualificatif le plus adapté.
Je préfère ne pas trop rentrer dans les détails. Mais une chose est certaine : aller le voir ce week-end. Vous rattraperez Moonfall après
J'ai passé un bon moment. Étant très client du duo David Marsais/Grégoire Ludig, je vois également une volonté de bien faire. Max et Léon était à mes yeux sympathique et laborieux, sur la durée la bienveillance a toujours un net avantage sur les défauts.
Les Vedettes améliore sensiblement la narration, cette fois-ci plus tournée vers les personnages, leurs caractères et comment ils influent sur les évènements.
Sans surprise, la paire de comédiens fonctionne à merveille. Grégoire Ludig est parfait en rêveur égoïste, David Marsais lui tient la dragée haute dans le rôle de l'abruti pas si perché.
Julien Pestel et Damien Gillard complètent la distri avec des rôles assez critiques, notamment le deuxième complètement ridicule et à peine caricatural par rapport à ces animateurs/people qu'on se tape hors de la salle...
Voilà, pour le reste, c'est quand même couru d'avance, pas folichon à la réalisation voire parfaitement bâclé sur la dernière partie. Mais c'est déjà une amélioration comparé au premier essai, plus ambitieux sur l'histoire mais
trop décousu et calqué sur une structure en sketches.
J'ai passé un bon moment. Étant très client du duo David Marsais/Grégoire Ludig, je vois également une volonté de bien faire. Max et Léon était à mes yeux sympathique et laborieux, sur la durée la bienveillance a toujours un net avantage sur les défauts.
Les Vedettes améliore sensiblement la narration, cette fois-ci plus tournée vers les personnages, leurs caractères et comment ils influent sur les évènements.
Sans surprise, la paire de comédiens fonctionne à merveille. Grégoire Ludig est parfait en rêveur égoïste, David Marsais lui tient la dragée haute dans le rôle de l'abruti pas si perché.
Julien Pestel et Damien Gillard complètent la distri avec des rôles assez critiques, notamment le deuxième complètement ridicule et à peine caricatural par rapport à ces animateurs/people qu'on se tape hors de la salle...
Voilà, pour le reste, c'est quand même couru d'avance, pas folichon à la réalisation voire parfaitement bâclé sur la dernière partie. Mais c'est déjà une amélioration comparé au premier essai, plus ambitieux sur l'histoire mais
trop décousu et calqué sur une structure en sketches.
Perso j'ai bien aimé Mandibules, mais on est pas dans le même style. Moins surréaliste, plus classique dans la forme.
Grégoire Ludig/David Marsais font le show, et ils le font très bien. Il y a un petit plus sur la narration, moins axé sketch que Max et Léon.
Je rejoins @ConFucKamus et vous incite fortement à aller voir The Innocents.
Décidément le Cinéma norvégien se porte bien. Et Eskil Vogt en particulier aussi, puisqu'avant de réaliser ce film, il est aussi le scénariste attitré de Joachim Trier, son magnifique Julie (en 12 chapitres) l'an passé et aussi de Thelma auparavant.
Cela faisait un moment qu'on entendait parler du film via les festivaliers spécialisés dans le genre, mais sacré claque pour ma part. Un film pétri de qualités et aussi, il faut le dire, assez traumatisant sur certaines scènes.
Un film sur la découverte de la vie pendant l'enfance, la perte progressive de l'innocence avec ce que ça comporte de méchanceté et cruauté encore dénuée de filtre. Décuplé ici par le fait que ces enfants de cité ont parfois ici des pouvoirs pour mettre tout ça en exergue.
Les 4 enfants principaux sont juste excellents, parfaitement dirigés et crédibles. A la fois touchants et totalement inquiétants voire démoniaques pour certains.
Le film est d'ailleurs parfois vraiment dur. Je regarde énormément de films d'horreur sans jamais être vraiment touché, et là il y a une scène où j'ai dû détourner les yeux (celle du chat ).
Mais il est dans le même temps totalement fascinant, déstabilisant. On pourrait y voir de petits détails, mais j'ai adoré Eskil Vogt beaucoup insister sur ces petites expériences souvent un peu insensées que font les enfants, qui semblent avoir inspiré le propos du film et que j'ai en partie moi aussi fait. Comme regarder se détourner un filet d'eau du robinet lorsqu'on le touche du doigt.
Visuellement c'est très léché, filmé et pensé à hauteur d'enfant. Certains y verront peut-être une œuvre un peu trop "auteurisante", mais pour ma part c'est le premier coup de coeur de 2022.
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Big Bug (Jean-Pierre Jeunet, 2022)
Décontenancé par les premières images, il fallait quand même que je juge sur pièce le retour de Jeunet, 9 ans après son dernier long.
Et... Compliqué de décrire mon ressenti sur ce film.
Je n'ai vraiment pas aimé le visionnage, principalement parce que je déteste le propos de boomer que porte ici Jeunet. Et dans le même temps, j'ai vu une œuvre qui tente tout de même des choses, comporte quelques idées intéressantes (noyées dans une DA artdéco-futuriste plus que clivante) et parfois même quelques petites fulgurances propres à son metteur en scène.
Il s'agit d'un huit clos, totalement vaudevillesque jusque dans sa direction d'acteur. Jeunet pousse le curseur vraiment à fond en ce sens, pour mettre en avant le fait que dans 40 ans, l'Homme ne se caractérise plus que par ses obsessions sexuelles, très prégnantes tout du long, du fait que l'entièreté de sa vie est accompagnée (voire remplacée) par la robotique et les IA.
Le parallèle est facile, mais on comprend bien que Netflix ait accepté le projet (au contraire visiblement de tous les distributeurs français) dans le sens où Jeunet fait ici son épisode de Black Mirror finalement, tourné sous forme de comédie plus cynique que réellement critique. Aussi sûrement un peu en vue des discussions sur la chronologie des médias pour montrer bonne patte, mais bon c'est un autre débat.
La direction artistique et le jeu théâtral, il m'a fallu quelques minutes mais je m'y suis fait et y ai même vu quelques points intéressants (tout le travail de préparation sur les robots, en partie réellement fabriqués mérite un making off à lui seul), mais sur le fond, c'est juste un film de vieux con qui ne voit que le négatif dans les technologies actuelles et nous transporte 20 ou 30 ans dans le futur pour essayer de nous le démontrer.
Sauf que ces technos, il ne fait que les transposer justement, sans imaginer de réelles évolutions convaincantes. Dans son univers, rien n'a vraiment fondamentalement bougé par rapport à nos jours : la domotique est juste un peu perfectionnée et s'est surtout généralisée, la publicité ciblée guère plus efficace que sur les réseaux aujourd'hui a aussi juste changé de support, etc... En revanche la déliquescence humaine se fait bien plus vite que la technologie n'avance.
Bref, un gros coup d'épée dans l'eau pour moi.
Et aussi le film se foire sur ce qu'il est au départ, à savoir une comédie. Dans 95% des cas, je n'ai pas trouvé ça drôle. J'ai bien compris qu'il ne s'agissait pas toujours de premier degré, mais c'est tout de même très lourdingue et porté par des personnages sans intérêt : Isabelle Nanty fait du Nanty et on ne lui demande rien d'autre, Claire Chust se doit comme trop souvent de jouer la nunuche en soutif (globalement elle a pris le relais de Frédérique Bel dans le genre), les deux jeunes ont une ou deux scènes un peu touchantes mais peinent à exister. Youssef Hadji, qui me fait plutôt marrer en général, en fait ici trop à mon goût. Reste le binôme libidineux De Groot et Zylberstein qui sort vaguement du lot. Et Dussolier du côté des voix de robot qui fait toujours plaisir à entendre, mais qui n'a pas grand chose à jouer dans les faits.
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Moonfall (Roland Emmerich, 2022)
Bordel là aussi que c'est mauvais. Rien de surprenant effectivement, mais c'est un condensé de tout ce que j'ai toujours détesté chez Emmerich. Un gros Maxi Best Of de débilité.
Au point que je n'en ai finalement pas grand chose à raconter ici.
Je ne peux même pas dire que je me suis amusé comme devant un Venom 2 dans ses côtés nanars (ce que Moonfall est totalement). Parce que le film Marvel avait au moins la sympathie d'être court et intense dans sa torture. Là, avec une durée qui excède les 2h, je me suis juste fait chier comme un rat mort, à regarder ma montre toutes les 10min dans la dernière heure.
De toute façon Emmerich lui-même ne semble plus tellement y croire. Il ne fait ici qu'empiler les morceaux de bravoure sans jamais tenter de se renouveler ou d'y apporter quelques chose d'un peu neuf. Puisque même le gravitationnel, qui aurait dû être le gros gimmick différenciant, il l'a en réalité déjà montré dans ID2.
Ici seule la surenchère compte, quitte à perdre en qualité de FX parfois ou même rendre un peu ridicule tout ce qui n'est pas "over the top" (je pense typiquement à la première montée de marée qui ne fonctionne pas du tout).
A côté de ça, on a le panel habituel de personnages, avec les familles recomposées, les personnages secondaires fonction tous plus cons les uns que les autres, etc...
Et puis il y a cette nouvelle mode détestable dans les blockbuters (financés en partie par les chinois visiblement) de donner le beau rôle à un personnage vaguement complotiste. Je grossis un peu le trait ici, parce que celui incarné par John Bradley-West a un fond d'intelligence supposé au départ, mais il suit quand même des schémas un peu limite. Et c'était déjà le cas l'an passé d'un personnage important de Godzilla vs. Kong avec son podcast sur le fait qu'on nous cache la vérité, du coup j'ai trouvé ça d'autant plus agaçant.
Je ne vais pas mettre 2, parce qu'il y a deux-trois plans de destruction toujours marrants à voir, mais c'est tout.
Rendez-moi mes nanars de l'an passé. Ils étaient bien plus marrants !
tout est dans l affiche et le titre
enfin
tout devrait etre dans le nom et l affiche ...la réalité c'est Gustave en mode Aznavour , mes amis mes amours mes emmerdes .
pas du tout fan du prisme que Bourboulon ( un comble quand on fait un film sur Eiffel) a pris .
alors oui Duris excelle dans ce genre de rôle ( on peut même se demander si le scenario n'a pas été écrit dans ce sens ) en gros trop de romance mais pas assez de Eiffel .
yavait pourtant matière a .... vu les moyens c'est assez décevant . j aurais préféré du "germinal" a du "coups de foudre a Nothing hill" .
mérite la moyenne pour quelques beaux plans ... mais pour moi ca reste mal exploitée .
Dream Horse [2021, Euros Lyn] (en ce moment sur Canal)
Petit feel good movie très (trop ?) classique autour de l'histoire vraie de Janet Vokes et son cheval de course Dream Alliance.
Etant amateur de sport hippique, je connaissais déjà un peu l'histoire de cette femme qui, pour combler la monotonie de sa vie, décide d'acheter, pour quelques livres sterling et sans s'y connaître, une poulinière qui donnera naissance à un futur petit champion (à l'échelle galloise). En finançant le tout à travers un petit syndicat local de voisinage fauché. Il y a d'ailleurs eu un documentaire sur cette histoire il y a quelques années.
Porté par Toni Collette dans le rôle principal et avec également l'excellent Damian Lewis au casting, le résultat est sans surprise mais plutôt honnête.
On est dans les mêmes eaux qualitatives que La Légende de Seabiscuit au début des années 2000, mais avec une dose supplémentaire d'authenticité.
Pour un dimanche après-midi tranquille à la maison, cela suit le schéma habituel et ultra balisé du genre, mais ça fait son taffe. Et, même si ça manque à mon goût de travail autour du monde hippique qui n'est que trop effleuré, il en est tout de même assez respectueux et honnête.
je referme pour la énième fois ce qui est selon moi la plus belle Trilogie de tous les temps .
je ne me lasse jamais une seule seconde et je ressens aussi fortement les mêmes émotions aux mêmes moments .
si je peux voir une dernière fois un film avant de quitter ce monde
je choisirai sans hésiter ces joyaux .
Broadcast Signal Intrusion (2022, Jacob Gentry, dispo sur Shadowz)
Fin des années 90, James, un archiviste vidéo, tombe sur un piratage d'une télé locale de Chicago datant de 1987 et se met en tête de résoudre le mystère l'entourant.
En somme, un scénario basé sur une bonne petite "creepy pasta" comme il en existe tant sur Internet, avec ses vidéos malaisantes menant à toute sorte de délires conspirationnistes.
Avec un protagoniste obsédé par la résolution d'un mystère qui l'amènera à rencontrer des personnages aux discours tous plus cryptiques les uns que les autres.
Et franchement, c'est plutôt sympa. Alors le scénario pêche sur un point en particulier : il nous est rapidement expliqué que le FBI a longtemps enquêté sur l'affaire sans jamais rien trouver. Alors que les premiers indices découverts au sein des cassettes sont vraiment des classiques du genre, ce qui rend l'enquête peu crédible. Mais si l'on veut bien laisser cette facilité de côté, j'ai eu globalement envie de me prendre au jeu et de comprendre le pourquoi du comment jusqu'au bout.
Sauf qu'évidemment, quand il s'agit de traiter de mystère insoluble, d'obsession, de pirates et de potentiel complot... Rien n'est aussi simple et il ne faut pas forcément s'attendre à avoir de réponses claires ou interprétables d'une seule façon. Même si à mon sens, certaines pistes permettent de démêler le vrai du faux.
En terme de réalisation, rien de grandiose mais c'est propre et avec une photo plutôt bien fichue, et surtout les fameux piratages font vraiment leur petit effet. Aussi Harry Shum Jr. est plutôt convaincant dans le rôle de James. Quand aux personnages qu'il est amené à croiser, ils amènent un petit côté épisode de X-Files (sans le surnaturel) dans la façon qu'ils ont de toujours donner des infos sans qu'elles puissent être vraiment exploitables.
Bref, comme souvent du bon taffe de sélection de la part de Shadowz qui sait toujours dénicher ces petites prods qui cherchent la singularité.
Le bon : les cadrages, les apparitions du monstre et une bonne utilisation du concept de l'obscurité. La silhouette est flippante à souhait (notamment un cadrage vraiment ouf en début de film avec la mère sur le pas de la porte et une main qui vient délicatement agripper la bordure de la porte.)
Il est parfois dommage que la musique vienne faire BAM FAUT AVOIR PEUR au moment où ça apparait. Le film serait plus angoissant s'il appuyait moins la musique stridente et soudaine au moment qui doit faire peur.
Et parfois de bonnes idées (la scène où Bret est confronté à la créature et comment il se dépêtre de la situation avec sa voiture est assez bien vue)
Le mauvais : les acteurs moyens et le déroulement de l'histoire vraiment débile. Parfois des ellipses sont faites alors que les personnages sont directement confrontés a la chose (la plot armor à son pire). Peut-être que le fait que le film se déroule sur plusieurs jours rend le film un peu absurde (les personnages devraient avoir le temps de se préparer, prendre 50 mille lampes torche).
Si le film était juste basé sur une unité de temps et de lieu (une nuit dans la maison)... ça aurait été bien mieux pensé... historie de rendre la nuit interminable.
Ah oui et la conclusion est téléphonée au possible.
5/10
Le film gagnerait à imiter l'excellent The Strangers de Bryan Bertino (zéros musique... du pure silence insoutenable)
C'est l'une des meilleures mise en scène de film d'horrreur que j'ai vu (avec [REC])
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
MisterM 06/02/2024
Je l'avais raté à sa sortie, merci aux conférences de l'EHESS qui m'a permis de le rattraper sur grand écran car ça en vaut la peine en raison du travail sonore remarquable (et oscarisé).
C'est surtout cet élément, et la justesse des trois acteurs principaux, qui rendent le film assez unique, car il souffre par ailleurs des clichés habituels du cinéma indé américain. C'est tout de même sincèrement émouvant et plein de détails subtils, et une représentation nettement plus réaliste de l'univers de la surdité que ce qu'on voit habituellement.
Le court métrage dont est issu le film était bien sympa à l'époque (et avait pas mal buzzé, ce qui avait permis je suppose de financer la version longue).
J'ai peu de souvenir du long, mais il reprenait plus ou moins le court métrage dans son intro il me semble.
Effectivement, ce court métrage m'avait pas mal marqué. (ce dernier cadrage est horrible )
Ce que je trouve pas mal avec ce concept en tout cas, c'est qu'il fait peur... EN MONTRANT la silhouette (alors que généralement, suggérer la créature est mieux). D'ailleurs, dés le début du film on est confronté à la silhouette et l'idée est suffisamment bonne pour rester flippante toute du long (là où habituellement... quand tu montres trop souvent la bestioles, tu lui fait perdre tout son potentiel d'épouvante).
Là c'est pas le cas et ça fonctionne.
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
MisterM 06/02/2024
pendant mes 1:4 d'heures bisounours suis assez incontrôlables .
c'est mièvre au possible mais souvent les films sur le animaux me font fondre . il se trouve que dans celui la , deux de mes animaux favoris sont représenté . ca suffisait pour que j y plonge .
tous les clichés sont réunis . mais on s en fout "whoouuuwhouuuuu" , les glandes lacrymales fonctionneront ( enfin je dis ca pour ceux qui peuvent pleurer devant Hatchi °)
les autres reprendront des moules ( merci Desproges)
et puis c'est l occasion de revoir Oiseau Bondissant alors ....
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) qui dormait sur mes genoux... et je me suis dit : "Ne suis-je pas complice de cette folie ?"
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on a vraiment des perles de cinéma depuis 2021
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