Votre dernier film

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ConFucKamus
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MisterM a écrit :
mer. 16 nov. 2022 21:17
J'ouvre mon dictionnaire du Petit Allo-le-G Illustré et constate que "classe" en confuckamussien peut se traduire approximativement par "ringard, ridicule, provoque le fou-rire" en français. C'est noté.
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Vermisseau !
MisterM a écrit :
mer. 16 nov. 2022 21:17
Vraiment ? :??: J'aurais beaucoup de mal à croire que Jackson n'ait rien supervisé, surtout le coup de la statue d'or géante. :roll:
Je t'assure, ils le disent dans le making-of. La production a été si bordélique...La division en 3 films c'était pas qu'une question d'argent mais de temps pour sortir une histoire qui se tienne.
On est d'accord que c'est bancal, mais je peux comprendre. Quand on voit le marathon, après la défection de Del Toro, l'ulcère de P. Jackson à quelques jours du tournage etc...C'était Mission : impossible en l'état.
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ConFucKamus
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robinne a écrit :
mer. 16 nov. 2022 18:58
ConFucKamus a écrit :
mer. 16 nov. 2022 18:50
[…]Ad Astra (dont on sait aujourd'hui qu'il n'est pas vraiment le film de Gray),[…]
Ah bon ? :ouch:
C’est-à-dire ?
Au Festival Lumière, Gray a confirmé qu'il n'avait pas le director's cut et a dû subir l'épreuve de reshoots, de l'ajout d'une voix-off inutile,...

https://theplaylist.net/ad-astra-james- ... -20221106/
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Zefurin
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MisterM a écrit :
mer. 16 nov. 2022 21:17
C'est un film qui respire la magie comme peu d'autre avant ou après lui, mais émouvant ? Je veux bien dire que c'est totalement subjectif... mais quand même...
Sérieusement, ce film est capable de me tirer une larme plusieurs fois. :saint:
Le discours de Gandalf à Frodon quand ils sont dans la Moria sur le temps imparti et les gens qui méritent la mort ou la vie... j'érige ce moment comme une leçon de vie d'une grande sagesse (surtout que la plainte de Frodon qui précède est sacrément compréhensible... même moi j'aurais du mal à lui donner tord... je serai tenté de lui donner raison en me disant aussi "Moi non plus j'aurais pas voulu hérité de cette anneau de merde..." :lol: ).

Les derniers mots de Boromir à Aragorn... moi ça me marque complètement. C'est presque un ultimatum existentiel fait à Aragorn : quand je vois Sean Bean ou Viggo Mortensen dans d'autre films... je vois la scène où Boromir lâche sa dernière ligne et Aragorn chiale et l'embrasse sur le front.

Et au début du film y a cette scène où Bilbon dit "Je suis vieux Gandalf... je me sens comme un tartine sur laquelle on aurait étalé trop de confiture."
Quand j'avais 11 ans et que j'ai entendu cette phrase pour la première fois... ben j'ai été bouche bée... car j'avais l'impression d'entendre la meilleure description de la vieillesse et du temps qui passe.

Je sais pas... c'est un film qui a des répliques comme ça qui m'ont marqué à vie. Limite l'action maintenant je m'en fous... c'est pour les leçons de vie qu'il y a dedans que je trouve ce film incroyable.

Et les mots de Galadriel : Frodon vous êtes le porteur de l'anneau unique... ce qui signifie "être seul"...
'Tains les gens... mon carnet de leçon de vie est plein à craquer ! J'ai plus la place ! :hehe:

J'ai moins ça dans les suites (sauf Theoden, Eowyn et Faramir qui ont parfois droit à de superbe échanges... mais limite une par film)
FotR... c'est une parabole d'évangile toutes les 10 minutes.
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sans doute celle qui m 'émeut le plus
le chant de Pippin forcément (au passage c'est l'acteur qui chante vraiment)
et la chevauchée suicidaire de Faramir ....
ca me monte direct a chaque fois
rien que la poster direct ca pik :(
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Zefurin
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Faramir et Pippin sont vraiment les deux éléments que je garde le plus en tête du Retour du Roi.
Et Faramir qui demande à son père au sujet de Boromir :
- Auriez-vous voulu que nos rôles soient inversés ?
- Oui.


Là ou les Deux Tours... c'est plus Theoden et Eowyn.
La scène où Theoden enterre son fils... celle-ci est déchirante.
Et Eowyn a des scènes assez belles comme sa hantise de la cage... et une autre où Aragorn la rejette (version longue du retour du roi).
- It is but a shadow and a thought that you love. I cannot give you what you seek.
C'était tellement beau que j'ai déjà dis ça à une fille... :sweat:
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Cocu
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Zefurin a écrit :
jeu. 17 nov. 2022 13:35

C'était tellement beau que j'ai déjà dis ça à une fille... :sweat:
Ah bah bravo 🤣
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Et tu l'as chopée ? :o
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@Cocu
Ben oui... c'est pas parce que tu lui refuses une romance qu'il faut pas lui dire une belle chose. :hehe:
Et en soit... je trouve que c'est une trés juste façon de dire à quelqu'un de ne pas s'obstiner.
"Tu n'aimes qu'un songe."

Aragorn... ce bourreau des coeurs... :love2: (bon après il peut se le permettre : il a déjà Liv Tyler qui l'attend :lol: ). Mais mince je trouve que c'est un rateau joliement dit.
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Next a écrit :
jeu. 17 nov. 2022 13:54
Et tu l'as chopée ? :o
Bah non. :D
C'est pas vraiment le but de cette phrase.
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Gekko
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ConFucKamus a écrit :
jeu. 17 nov. 2022 10:01
robinne a écrit :
mer. 16 nov. 2022 18:58
ConFucKamus a écrit :
mer. 16 nov. 2022 18:50
[…]Ad Astra (dont on sait aujourd'hui qu'il n'est pas vraiment le film de Gray),[…]
Ah bon ? :ouch:
C’est-à-dire ?
Au Festival Lumière, Gray a confirmé qu'il n'avait pas le director's cut et a dû subir l'épreuve de reshoots, de l'ajout d'une voix-off inutile,...

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Ça change rien au fait que c'est pour moi, son meilleur film ! :)
"On peut manger tous les champignons !
Tous les champignons sont comestibles, certains ne le sont qu'une fois, c'est tout !"
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robinne
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weird

ConFucKamus a écrit :
jeu. 17 nov. 2022 10:01
robinne a écrit :
mer. 16 nov. 2022 18:58
ConFucKamus a écrit :
mer. 16 nov. 2022 18:50
[…]Ad Astra (dont on sait aujourd'hui qu'il n'est pas vraiment le film de Gray),[…]
Ah bon ? :ouch:
C’est-à-dire ?
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Merci. Je lirai ça.
Il n'empêche que c'est un très bon film :D
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NaughtyDog
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sympatoche sans plus que ce Spirited, qui en fait une énième réadaptation du conte de Dickens à la sauce buddy-comedy US et un soupçon de comédie musicale, où cette fois l'Esprit de Noël est gêrée par une agence de fantomes.
Will Ferrel incarne donc le fantôme du Noël présent, et décide lors de ce Noël de s'attaquer au perso de Clint/Ryan Reynolds, un PDG imbu de sa personne, qui délaisse totalement sa famille et souhaite avant tout le buzz/profit.
Et bien évidemment le but sera de le faire changer en revisitant des moments-clés de son passé (comme chez Dickens) : la subtilité est qu'ici on explore autant le perso de Ferrell (avec une révélation sympathique mais qui est cruellement sous-exploitée), tandis que les 2 opposés vont vite apprendre l'un de l'autre (d'autant que le fantôme souhaite redevenir humain).

Le début et le postulat sont plutot accrocheurs et sympathiques, aidés par des chansons de Pasek & Paul (La La Land, The Greatest Showman, Aladdin...) qui donnent une petite énergie à l'ensemble.

Le souci c'est qu'en suite l'aspect comédie musicale est presque totalement délaissé, le rythme en patie et la naphtaline est de sortie avec des gags plus ou moins réussis.
Le scénario est d'ailleurs totalement prévisible ensuite (bien que non-déplaisant) et le réalisateur ne parvient pas à donner un souffle ou une réelle ampleur aux divers numéros musicaux (notamment sur la fin où t'as quasi l'impression de matter l'Eurovision lol)

C'est dommage car le cast est bon, et le duo Reynolds-Ferrell fonctionne bien autant que les chansons et la finalité de l'histoire (pas pour rien que A Christmas Carol est un classique).

Bref un petit moment au mieux sympathique, mais finalement assez oubliable

5/10


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Une très belle surprise que ce Chat Potté 2 !

J'aimais beaucoup l'opus de 2011 (bien plus que les suites de Shrek), et si les changements de têtes lors du développement de cette suite auraient pu faire peur, on tient là untrès bon film d'animation.


Drôle, rythmé, et somptueux visuellement, la structure du film est finalement assez similaire au premier : Le Chat Potté est célébré pour ses exploits, mais va devoir entrer en quête d'un artefact magique (exit les oeufs d'or et le haricot magique, et bonjour l'étoile exauçant les voeux ainsi que la carte pour y accéder) tout en faisant la paix avec sa propre persona.


Traversant une crise existentielle (il ne lui reste plus qu'une vie, et la mort symbolisée par le Grand Méchant Loup le traque désormais), le perso est aussi plus drôle que jamais dans ses interactions avec Kitty (qui fait son retour) et le nouveau side-kick comic relief (un chien nommé Perrito).

Tout comme le premier, le film mixe influences de western (de manière un peu plus importante ici notamment via l'OST mais aussi la notion de chasseurs de primes) et de contes de fée. De ce point de vue là c'est le festival, avec notamment Boucle d'Or (doublée par Florence Pugh) et les Trois Ours (Olivia Colman et Ray Winstone campent les parents) en chasseurs de primes interférant avec nos héros. Rayon antagoniste, mention spéciale à John Mulaney en Big Jack Horner, un sale gosse collectionneur de babioles en tout genre qui est absolument hilarant. Enfin, Wagner Moura apporte une dimension totalement menaçante au Grand Méchant Loup (chacune de ses apparitions sont une vraie réussie).


L'occasion d'aborder l'autre super point fort du film :son aspect visuel ! Spider-Verse aura ciairement fait des émules depuis 4 ans, et Le Chat Potté aborde une patine mixant 3D et 2D émulant un effet de peinture du plus bel effet (pour renforcer l'aspect féérique de l'univers) , en plus de proposer des variations de framerate lors de scènes d'action stylisées et véloces qui sont entrainantes et toujours lisibles (l'intro du film est d'ailleurs un modèle du genre en terme d'animation).


Pour le reste (et sans spoiler), les ficelles scénaristiques n'ont rien de profondément singulières, mais le tout est inspiré, en jouant bien avec ses concepts (notamment son exploration de la Forêt Sombre, se modifiant suivant qui tient la carte).

Au final, on passe un très bon moment devant ce film Dreamworks,qui est un des plus solides du studios depuis un petit moment, en plus d'être une petite tuerie visuelle !


7/10

Alors là, on tape dans un gros coup de coeur qui va finir dans mon top ciné 2022
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J'ai adoré !

Alors bon je suis un très gros fan de Luca Guadagnino que ce soit ses films ou sa série, et j'attendais énormément ce Bones and All :le moins que je puisse dire est que je ne suis pas déçu.


Le film est un road movie, autant qu'une coming-of-age story et une romance dans un contexte singulier : le cannibalisme ! Se déroulant en 1988, on y suit Maren, une jeune fille dont le goût de la chair humaine va l'obliger à fuir, dans le but de retrouver sa mère.

Sur le chemin, elle va tomber sur d'autres personnes cannibales, dont Lee, un jeune nomade tout aussi perdu qu'elle.

De cette rencontre naitra une romance, et diverses péripéties dans un film à la douceur exacerbée malgré le sujet très graphique qu'il aborde.


On pourrait aborder Bones and All par plein de prismes, et c'est en cela qu'il excelle : les cannibales dans le film sont finalement une relecture du mythe du vampire (leur goût du sang survient tel un shot d'adrénaline, ils doivent apprendre à contrôler leur nature, leur odorat est surdéveloppé et ils arrivent à se flairer entre eux même à plusieurs centaines de mètres)

Ainsi,le film prend le point de vue de Maren qui est nouvelle dans ce "monde", et se veut les yeux du spectateur. Le film aborde également la recherche identitaire (comme toute bonne coming-of-age story), le poids des responsabilités et les fantômes familiaux dans un melting-pot qui est d'une cohérence assez absolue.


Tout comme les précédentes œuvres du réal, Bones and All ne rushe pas, et multiplie les tranches de vie sur 2 mois à mesure que le duo se découvre, font des rencontres plus ou moins heureuses (dont des "mangeurs" plutôt creepy) et tentent de vivre leur amour.


Le casting est impérial : Taylor Russell était déjà une sacrée révélation dans le trop méconnu Waves il y a 3 ans, mais ici elle inonde l'écran d'une délicatesse aussi renversante que les paysages filmés par le réalisateur. Timothée Chalamet (qu'on ne présente plus) retrouve le cinéaste qui l'a mis sur le devant de la scène, et le tout fait encore des étincelles dans un rôle beaucoup plus brut.

Et niveau acteurs secondaires, outre de petites apparitions d'Andre Holland, Chloe Sevigny, David Gordon Green et Michael Stulhbarg (mais qui laissent une impression durable, notamment ce dernier qui est l'antithèse de son rôle de pater familias rassurant dans Call Me By Your Name), c'est bien Mark Rylance qui impressionne (encore) dans un rôle aux antipodes de ses précédentes performances (je ne vais pas nécessairement en gâcher la nature d'ailleurs).


Enfin, la BO de Trent Reznor & Atticus Ross (mes compositeurs préférés) est d'une beauté divine encore une fois, renforçant le côté planant et aérien du film,saupoudré de saillies graphiques et gores assez étonnantes dans un film de studio (c'est de loin le film Warner Bros le plus étonnant que j'ai vu ces dernières années).


Finalement, mon seul grief, est que j'aurai aimé un peu plus d'émotion pour ce qui est de la peinture de cette romance. Le tout est bien satisfaisant, mais cette histoire aurait pu nous amener vers de plus amples confins émotifs pour se conclure de manière plus marquante.

Mais qu'importe, Bones and All est un très très bon film que je chéris dès ce premier visionnage


8,5/10
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Zefurin
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@NaughtyDog
Bonne nouvelle pour le Chat Potté 2. :bounce:
J'avais adoré le premier film (nettement plus drôle qu'une suite à Shrek et bourré de bonnes idées).
Et effectivement les trailer de cette suite du Chat Andalous laissait présager de bons gros délires visuels.
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MisterM 06/02/2024
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J'aime bcp le 1er aussi mais celui-ci est meilleur ^^
Franchement un bon moment
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ConFucKamus
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Ça y est, enfin rattrapé le dernier James Gray

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Ok, c'est pas original comme illustration, mais...rien à faire, dès qu'Anthony Hopkins apparait, c'est comme si tout le film prenait une impulsion. :love2:

J'ai plutôt aimé, de loin le film le plus tendre et émouvant de son auteur. C'est peut-être l'âge qui parle, mais je suis beaucoup plus sensible à ce type d'histoire parce que forcément on se reconnecte à l'enfance quelque part.

Certes, il n'est pas conçu pour surprendre mais cela dit les épreuves vécues par Paul on les a tous appréhendées au même âge (voire plus jeune) : se sentir marginal, incompris, en décalage par rapport aux normes.

Je trouve que Gray est encore plus fort quand il pose le dilemme de mettre son héros dans un établissement privé.
-> On voit d'un côté les stigmates d'un antisémitisme structurel (d'abord les moqueries, puis les privations, et la violence endémique)
-> De l'autre, on obéit à une logique de se fondre dans la masse, en passant outre les difficultés réelles de l'enseignement public et donc à terme on prend le risque de laisser les inégalités s'accroitre.


À ce niveau, l'amitié entre Paul et Johnny est encore plus précieuse. Simple, chaleureuse mais pourtant triste. C'est ce qui arrache au film plusieurs séquences dont il est difficile de ressortir les yeux secs.
-> La dernière sortie avec le papy. Hopkins emporte tout sans verbaliser, on comprend. Comme dans The Father. Ce putain de géant m'a encore arraché une larme.
-> L'hommage inattendu du père (Irving) à Aaron (Hopkins). Terrassant. Là aussi j'ai craqué. Jeremy Strong, formidable. Tout comme le cast en entier, Banks Repeta à Anna Hathaway


Personnellement, je suis ravi de voir l'ère Reagan traitée à sa juste valeur, à l'exact opposé de créations glorifiant un fantasme des 80's plus que ce qu'elles étaient réellement. Merci James.

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
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Je viens de voir Affamés (The Antlers) de Scott COOPER, un efficace film d'horreur sur fond de folklore amérindien. Il utilise à nouveau le concept du Wendigo, cet être surnaturel dévoreur et hostile à l'humanité qui a parfois été galvaudé. Mais la version qu'il en donne est à la fois assez originale et très efficace du point de vue de la pure épouvante. C'est à la fois un vrai film d'ambiance et un vrai film de monstre surnaturel, Cooper montrant qu'on peut encore faire de véritables long-métrages d'horreur sans recourir à tout bout de champ au jump scare. Tout en développant des personnages dont les problèmes psychologiques fournissent un moteur essentiel du récit, avec cette femme autrefois abusée qui tente d'exorciser ses démons (on ne saurait si bien dire) en tentant de sauver des enfants en qui elle se reconnaît. Mais pour une fois, un film d'horreur n'hésite pas faire des victimes avec des enfants, violant ainsi une règle surannée qui a trop longtemps présidé à ce genre.
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Zefurin
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ConFucKamus a écrit :
ven. 18 nov. 2022 22:22
Ça y est, enfin rattrapé le dernier James Gray

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Ok, c'est pas original comme illustration, mais...rien à faire, dès qu'Anthony Hopkins apparait, c'est comme si tout le film prenait une impulsion. :love2:
C'est la scène qui m'a de toute façon le plus attendrie et où on sent un bel adieux. Donc je trouve cette image toute à propos du film.
C'est dingue à dire mais si ça pouvait être le dernier rôle de la carrière de Hopkins (il commence à se faire vieux) je trouve que ça serait une belle façon de terminer. C'est sobre, émouvant et il s'adresse à son petit fils avec justesse. J'ai toujours vu Hopkins comme un grand-père à la fois sage et capable de se lâcher dans des trucs WTF pour le fun... un peu comme un vieux qui en a rien à foutre du "Qu'en dira-t-on...".

Mais oui... Anne Hathaway (que j'adore cette actrice... elle devient de plus en plus belle et elle est magistrale dans les rôles dramatiques... une sorte de retenue sévèrement triste qu'elle arrive à switcher avec une légèreté comique trés touchante... bref je l'adore :love2: ) et Jeremy Strong (qui joue un personnage bien plus complexe qu'un simple père violent... sa dernière scène est peut-être le climax absolu du film) donnent des performances assez sublimes...

Même quand Gray fait simple... il le fait bien.
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Zefurin
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The Mist de Frank Darabont

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Le film commence comme un 5/10 et se termine comme un 7/10 :hehe:

Un bon survival horror à la Stephen King (j'ignorais que c'était une adaptation d'une de ses nouvelles, mais même sans ça j'ai reconnu sa patte dans certains personnages...).
Le début commence pas trop mal mais les premiers moments de confinement dans le supermarché est assez ridicule (le moment où ils n'arrivent pas à convaincre le je juge qu'il y a des tentacules dehors... alors qu'il suffit juste de l'amener dans le garage... c'est assez lénifiant en terme d'écriture). Et les réactions des personnages sont assez infantilisantes.
Cependant... plus le film avance plus l'ambiance se recadre et le personnage de Carmody (Marcia Gay Harden qui joue la religieuse) devient flippant à souhait et on touche du doigt le bon Stephen King et sa perception sinistre de la nature humaine.

Et aussi... on perçoit également son humour noir dans sa conclusion.

Non vraiment : ça commence comme un 5/10 et ça finit comme un 7/10
Donc... 6/10
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MisterM 06/02/2024
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BoBleMexicain
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j'aime tellement ces personnages
alors pourquoi ???? ....
c'est cheap, pas drôle , Bacon semble paumé la dedans
et pour le coups nous aussi
j aurais pas du ....
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Zefurin
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@BoBleMexicain
Oh non...
Me dis pas qu'il y a Kevin Bacon là dedans... pas lui... :sweat:
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MisterM 06/02/2024
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Zefurin a écrit :
lun. 28 nov. 2022 11:14
@BoBleMexicain
Oh non...
Me dis pas qu'il y a Kevin Bacon là dedans... pas lui... :sweat:
si
on dirait un mec qui vient faire une pige pour payer son loyer
pathétique :sweat: :sweat:
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Après ce sera qui ?
Gary Sinise ?
Mel Gibson ?
:cry:

...

Oh merde...
Gary Sinise est au générique de Captain America 2... :lol:
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MisterM 06/02/2024
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Zefurin a écrit :
lun. 28 nov. 2022 11:56
Gary Sinise est au générique de Captain America 2... :lol:
M'en souviens même pas ! Enfin c'est pas honteux pour le coup.

Un Holyday special, en référence à Star Wars non ? Donc normal que ce soit nul ? en vrai le contraire aurait été bizarre vu que c'est la franchise GotG :o :D
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MisterM a écrit :
lun. 28 nov. 2022 15:55
Zefurin a écrit :
lun. 28 nov. 2022 11:56
Gary Sinise est au générique de Captain America 2... :lol:
M'en souviens même pas ! Enfin c'est pas honteux pour le coup.
Ok, c'est l'un des meilleurs film du MCU... mais quand tu découvre son rôle... ça l'est quand même :
Gary Sinise interprête... la VOIX OFF du musée sur le Captain America.
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MisterM 06/02/2024
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Zefurin a écrit :
lun. 28 nov. 2022 16:27
Gary Sinise interprête... la VOIX OFF du musée sur le Captain America.
Ca s'appelle un caméo, rien de honteux. :D
J'aurais préféré le voir en vrai bien sûr.
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Ouais mais même quoi... on pourrait espérer que recruter des acteurs de grand talent... ils s'en servent pour tirer le film un peu plus vers le haut.
Kevin Bacon et Gary Sinise (c'est curieux que je les associe autant tous les deux... ils ont un peu tous les deux ce look d'acteur au faciès inquiétant... et découvert dans Appollo 13... on ben en fait c'est logique je les associe ensemble) ce sont des acteurs au talent dramatique absolument sublime... donc j'estime que quand tu décides de les faire participer à un film... faut exploiter leur talent quoi... :crazy:

Ca fait un peu snob dit comme ça... et j'imagine que Bacon et Sinise ont du s'amuser un peu... mais je trouve que c'est presque une reconnaissance d'apparat qu'on leur fait. Hollywood dans sa splendeur : on va les ressortir de leurs retraites en leur faisant faire le minimum du minimum.

En fait, je mettrait bien Bacon, Sinise, Oldman et Skarsgaard sur le même piédestal : ces acteurs avec une GUEULE et qui relèvent le level partout où ils sont.
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MisterM 06/02/2024
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BoBleMexicain
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”Hip Hop is Black music, without question, and, unfortunately for some people, it's tough to accept that you have a White artist that does it better than Black artists.”
50 cent

tout est dit .
20 ans déjà et pas une ride . scenario écrit sur un bout de nappe mais l essentiel n'est pas la .
En tant qu'acteur, Eminem est une vraie surprise puisqu'il est très à l'aise dans ce rôle semi-autobiographique. Brittany Murphy, Mekhi Phifer et Kim Basinger complètent bien le casting.
un tournant pour le rap US .
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ConFucKamus
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Vu le dernier Dupieux, Fumer fait tousser

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Bah c'est un peu le même ressenti que sur Incroyable mais vrai.

C'est loufoque, bien servi (Gilles Lellouche, Jean-Pascal Zadi en tête), avec quelques guests amusants : Grégoire Ludig, David Marsais (toujours aussi charmants) et Raphaël Quenard. Celui-là fait vraiment de parfaits abrutis ! :lol:

Par contre, même défaut. Malgré une durée minimale (1h20), je trouve que les histoires contées tirent parfois longuement pour rien. Je pense que la "fable" autour du type qui finit dans un broyeur aurait pu être plus drôle en étant plus sèche.

Par contre, le segment avec le "casque", mi-con mi-gore est assez marrant (Grégoire Ludig pourrait ne lever qu'un sourcil que ça me ferait rire :lol: ).

Agréable mais inégal. Le Daim et Mandibules sont pour le moment mes deux préférés. Je rattraperai Rubber plus tard

:star: :star: :star: :passtar: :passtar:
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NaughtyDog
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j'ai découvert cette pépite de Richard Fleischer
une aubaine qu'une edition blu-ray existe dans la collection Make My Day

une plongée d'une noirceur absolue dans l'Amérique esclavagiste de 1840, où pendant 2h on enchaine les horreurs (viols, incestes, tueries, mutilation et j'en passe) dans l'anti Autant en emporte le vent
Tarantino s'en est d'ailleurs inspiré pour quelques passages de Django Unchained
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Kit
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BoBleMexicain a écrit :
lun. 28 nov. 2022 10:54
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Redzing
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NaughtyDog a écrit :
sam. 3 déc. 2022 01:25
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j'ai découvert cette pépite de Richard Fleischer
une aubaine qu'une edition blu-ray existe dans la collection Make My Day

une plongée d'une noirceur absolue dans l'Amérique esclavagiste de 1840, où pendant 2h on enchaine les horreurs (viols, incestes, tueries, mutilation et j'en passe) dans l'anti Autant en emporte le vent
Tarantino s'en est d'ailleurs inspiré pour quelques passages de Django Unchained
Je l'ai découvert aussi récemment. Je me suis fait un cycle Richard Fleischer, et je me suis rendu compte que je connaissais très mal son boulot, si ce n'est quelques classiques (Les Vikings, Soleil Vert, 20 000 lieues sous les mers...) et son dyptique Conan / Red Sonja.

Mandingo est un vrai brûlot sur le Sud esclavagiste. Comme tu le dis, un anti-Gone with the Wind, où tout le monde en prend pour son grade (noir ou blanc, riche ou pauvre).
Tarantino s'en est très largement inspiré pour Django Unchained, mais je trouve que son film demeure cartoonesque et plus ou moins primaire (les salauds sont clairs) là où celu de Fleischer est beaucoup plus nuancé et crasseux.
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NaughtyDog
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Redzing a écrit :
dim. 4 déc. 2022 15:55
NaughtyDog a écrit :
sam. 3 déc. 2022 01:25
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j'ai découvert cette pépite de Richard Fleischer
une aubaine qu'une edition blu-ray existe dans la collection Make My Day

une plongée d'une noirceur absolue dans l'Amérique esclavagiste de 1840, où pendant 2h on enchaine les horreurs (viols, incestes, tueries, mutilation et j'en passe) dans l'anti Autant en emporte le vent
Tarantino s'en est d'ailleurs inspiré pour quelques passages de Django Unchained
Je l'ai découvert aussi récemment. Je me suis fait un cycle Richard Fleischer, et je me suis rendu compte que je connaissais très mal son boulot, si ce n'est quelques classiques (Les Vikings, Soleil Vert, 20 000 lieues sous les mers...) et son dyptique Conan / Red Sonja.

Mandingo est un vrai brûlot sur le Sud esclavagiste. Comme tu le dis, un anti-Gone with the Wind, où tout le monde en prend pour son grade (noir ou blanc, riche ou pauvre).
Tarantino s'en est très largement inspiré pour Django Unchained, mais je trouve que son film demeure cartoonesque et plus ou moins primaire (les salauds sont clairs) là où celu de Fleischer est beaucoup plus nuancé et crasseux.
Disons que le film de Fleischer c'est une sorte de machine à voyager dans le temps à cette époque
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ConFucKamus
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Aujourd'hui, j'ai rattrapé The Offence, signé Sidney Lumet

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Oui, je suis en retard. Le film date de 1973. Bon, il est sorti en France en 2007...

Les raisons de ce retard ? Logiquement, un distributeur frileux.

Remettons dans le contexte de l'époque, et ajoutez que Connery était encore Bond, James Bond dans l'imaginaire collectif.

Sans cautionner l'attitude des décideurs (on parle d'un Sidney Lumet, merde !), je comprends ce qui a pu leur faire peur.

Regarder The Offence, c'est envoyer au compacteur les souvenirs chaleureux et réconfortant du 007 macho, sauvage à la force tranquille.
Et accepter de l'observer en crise au beau milieu d'une histoire de pédophilie.

Lumet aimait ausculter son monde pour y chercher les angles morts, là il regarde carrément l'abîme. Et Connery avec lui. Méconnaissable, intense, peu aimable puis touchant, le comédien porte et hante l'1h52.

J'aime beaucoup ce jeu implicite sur les différentes versions, et les bascules en cours d'interrogatoire. C'est frappant, Lumet joue parfaitement avec un effet miroir entre le présumé coupable
et l'inspecteur. Au point qu'on ne peut plus être sûr de ce qu'on regarde : une version, une autre, la réalité ?...Perturbant.


On en ressort pas rassurés.

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
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Gekko
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Ce film est incroyable l'un des meilleurs Lumet (et pourtant il a fait quelques bombes).
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Redzing
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ConFucKamus a écrit :
dim. 4 déc. 2022 22:46
Regarder The Offence, c'est envoyer au compacteur les souvenirs chaleureux et réconfortant du 007 macho, sauvage à la force tranquille.
Et accepter de l'observer en crise au beau milieu d'une histoire de pédophilie.
Je me rappelle que le film est effectivement la contraposée du rôle de 007... Pas étonnant que Connery l'ai choisi, lui qui en avait ras la casquette de James Bond.
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NaughtyDog
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Plutôt sympathique et ce White Noise, mais c'est aussi malheureusement le film le moins réussi de Noah Baumbach en ce qui me concerne, la faute à son caractère inconstant dans la maitrise de son ton et de son propos.


Construit en 3 actes (eux-mêmes de qualité inégale on va dire),on tient là une satire pertinente aux accents burlesques réguliers sur la peur de la mort et notre société ayant perdu ses repères face à sa propre existence. Le 1er acte énonce d'ailleurs aisément ce propos, alors qu'on a des personnages évoquant l'existence de grandes figures du XXe siècle (dont Elvis ou Hitler), le sensationnalisme ludique des explosions au cinéma, le caractère trouble de l'information télévisée/radiophonique et le doute qui en découle face à la catastrophe.


Et à ce titre, le 2nd acte est le plus réussi, vu qu'il embrasse à bras-le-corps la comédie avec une vraie aisance, sans discours explicite (chose dans laquelle le film tombe assez régulièrement, en énonçant verbalement ces intentions de manière théorique, et par la bouche de ses persos).

White Noise a ainsi le cul entre deux chaises par instants, nuisant à une certaine spontanéité de ses saillies burlesques (il y a de vraies réussites à intervalles réguliers).


Heureusement, Baumbach livre une mise en scène aussi inspirée que sa direction d'acteurs, saupoudrée d'une BO de Danny Elfman certes peu marquante mais efficace.

S'il y a un vrai plaisir de revoir Greta Gerwig devant la caméra (sous la houlette de son mari), c'est encore une fois Adam Driver qui tire son épingle du jeu, en prouvant (encore une fois) qu'il est un des meilleurs acteurs actuels en prof niant le caractère fragile de sa propre existence.


Bref, au final on tient un Baumbach intéressant bien qu'inconstant. Pas le plus maîtrisé de sa filmo malheureusement, mais proposant de vraies saillies qualitatives.

6/10

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Après son diptyque taré sur Baahubali, SS Rajamouli revient avec un des films les plus jubilatoires de l'année : un Braveheart bollywoodien épique de 3h se concentrant sur les 2 figures révolutionnaires à l'époque du Raj colonial

Plus gros budget de l'Histoire du cinoche indien autant que son plus gros succès, impossible de bouder son plaisir devant tant de débridage créatif, de pureté d'intention ou d'idées de mise en scène qu'un certain grand cinoche HK aurait pas renié (il y a dans le lot facile 4ou 5 scènes d'action qui pourraient faire office de climax)

Y a une ptite baisse de régime au 2 tiers et ça méritait un épilogue plus consistant mais qu'importe, RRR est de ces films qu'on savoure de la 1e à la dernière minute, tout en s'imposant comme un sacrément bon blockbuster !


8/10
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Zefurin
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ConFucKamus a écrit :
mer. 30 nov. 2022 20:29
Vu le dernier Dupieux, Fumer fait tousser

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Bah c'est un peu le même ressenti que sur Incroyable mais vrai.

C'est loufoque, bien servi (Gilles Lellouche, Jean-Pascal Zadi en tête), avec quelques guests amusants : Grégoire Ludig, David Marsais (toujours aussi charmants) et Raphaël Quenard. Celui-là fait vraiment de parfaits abrutis ! :lol:

Par contre, même défaut. Malgré une durée minimale (1h20), je trouve que les histoires contées tirent parfois longuement pour rien. Je pense que la "fable" autour du type qui finit dans un broyeur aurait pu être plus drôle en étant plus sèche.

Par contre, le segment avec le "casque", mi-con mi-gore est assez marrant (Grégoire Ludig pourrait ne lever qu'un sourcil que ça me ferait rire :lol: ).
Vu hier soir et exactement le même ressenti que toi.

Très bon moment passé. Bien drôle. Bien absurde... mais effectivement, la petite (longue) histoire avec Blanche Gardin est assez poussive et fait un peu "ventre mou" dans le film.

Jean Pascal Zadi m'a fait PLIER DE RIRE.
Le passage où Josette lui vole la vedette pour raconter son histoire : "Mais c'était mon tour de raconter mon histoire."
Ou alors THE REPLIQUE : "C'est un robot ! C'est pas une calculette !"


J'ai tout de même préféré Mandibule (Marsais et Ludig donnent une meilleure alchimie humoristique et le rôle d'Adele Exarchopoulos y est plus... EXCEPTIONNEL).
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Zefurin a écrit :
ven. 9 déc. 2022 10:30
J'ai tout de même préféré Mandibule (Marsais et Ludig donnent une meilleure alchimie humoristique et le rôle d'Adele Exarchopoulos y est plus... EXCEPTIONNEL).
Ah mais tellement, elle m'a fait crever de rire. :lol:
Hâte de voir celui-là, je suis un inconditionnel de Dupieux.
Et allez voir Réalité, son meilleur film avec Rubber.
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Zefurin
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Pour ceux qui n'ont pas vu Mandibules... regardez le film avant de voir cette vidéo.



:lol: :lol: :lol: :lol: :lol:
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Adèle :love:

On était dans le même avion plus tôt cette année. Je ne tenais pas en place. :o
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Zefurin a écrit :
ven. 9 déc. 2022 15:10
Pour ceux qui n'ont pas vu Mandibules... regardez le film avant de voir cette vidéo.



:lol: :lol: :lol: :lol: :lol:
Ah ah ah, bien choisi.

Après je t'avoue que le duo Ludig/Marsais suffit à égayer n'importe quelle journée. Les films dans lesquels ils jouent ne sont pas parfaits, mais eux le sont toujours.
Total soutien à eux, qu'ils continuent au cinéma. La comédie française a bien besoin d'une paire aussi bien montée :D
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Bon, on était le 9 décembre et je l'attendais impatiemment. Le voilà !!

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Oubliez le remake en plastoc navrant de chez Disney, ça rendra service à Tom Hanks, à votre mémoire et au pantin de bois au passage.

Guillermo del Toro est au charbon depuis 14 ans, et il va vous montrer de quel bois il se chauffe !
Certains ont fait le rapprochement avec son récent (et bon) Nighmare Alley, je vois plus cette relecture en phase avec L'échine du Diable/Le labyrinthe de Pan

Le spectre de la guerre hante pratiquement chaque scène, et on revient à une idée de la fronde personnifiée par...Pinocchio.
En parallèle, j'ai beaucoup aimé cette remise en perspective des adultes, finalement bien moins sages que le petit garçon de bois. Y compris Gepetto.

Chacun essaie à son niveau de s'approprier le petit, et quelque pussent être les intentions - légitimes, odieuses mais finalement toutes mauvaises - ce qui fait vriller le propos
finalement plus dirigé aux adultes. Bien vu.

J'ai été charmé par cette réappropriation (car c'en est une belle). On connait peut-être les grandes lignes du conte, mais on ne l'a jamais vu comme ça, c'est certain.
Belles chansons, très belle animation, beaucoup d'émotions et quelques surprises.

:star: :star: :star: :star: :passtar:
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Un très bon film de Spielberg (ce qui n'est pas étonnant)
Le realisateur mais ici son enfance à nue dzns une chronique familiale aussi drôle qu'émotionnelle.
Son rapport avec le judaïsme, son tiraillement entre l'art et les obligations familiales, ses premiers courts-métrages....tout y passe, porté par un casting hors pair (que ce soit l'acteur principal ou bien Paul Dano/Michelle Williams, tout le monde est au diapason) et une mise en scène maîtrisée comme d'habitude.
Pour les plus cinéphiles on trouve même des références évidentes à la vie de Spielberg, notamment son amour pour John Ford (avec un cameo parfait pour conclure le film en beauté).
Mais surtout, cette manière de traiter l'amour fu cinéma pour un outil manipulant/révélant la vérité est clairement ce que j'en retiens le plus.
Bref, du très bon (même si dans le même genre Armageddon Time me semble un peu plus puissant), et la dernière scène laissera ungrand sourire à n'importe quel cinéphage !
8/10

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Cela faisait presque 15 ans qu'on l'attendait, et enfin le Pinocchio de Del Toro est là !
Si le récit reste foncièrement le même que l'histoire originale de Collodi (et du film Disney qui reste encore à ce jour le chef-d'oeuvre absolu de la firme et la plus grande adaptation), Del Toro y installe sa sensibilité et quelques variations notables, à commencer par le contexte historique.

Ici il est bien question du 3e volet de sa trilogie sur l'enfance en plein fascisme (après Le Labyrinthe de Pan et l'Echine du Diable, dont il partage d'ailleurs un plan tout à fait identique de bombardement en plongée).
L'île aux enfants est remplacée par un camp d'entrainement militaire pour la jeunesse, la Fée Bleue est un esprit ancestral pas si éloigné de certains designs d'Hellboy 2, et Monstro fait office de créature fantastique mythologique.

On peut aussi y voir une grande influence de Frankenstein (sans doute l'oeuvre qui a le plus marqué Del Toro) alors que cette créature de bois cherche sa place dans ce monde, encore plus que d'être un vrai petit garçon.
La relation avec Gepetto est superbe (excellente idée cette intro où on le voit avec son regretté fils), le cast vocal parfait (Tilda Swinton, Ron Perlman, David Bradley ou Cristoph Waltz en itération humaine du renard).
Mais surtout, la fabrication globale fait office d'orfevrerie pure, quelque part entre du studio Laika et les œuvres animées de Wes Anderson.
Ça fourmille de détails et c'est un bonheur de chaque instant qui s'offre à nos yeux, en rendant plus humain et vrai ces personnages et ce Pinocchio (avec un Ewan McGregor/Criquet en son cœur).
Et ce qui parachève de faire de cette version un excellent film est son regard doux-amer (mais tendre) sur la vie et sa finalité.
Bref de l'émotion, un contexte fort, une fabrication exemplaire : le film d'animation de 2022.

8.5/10


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Film sympathique mais bien en-dessous de ce qu'il aurait pu être entre les mains de personnes plus qualifiées.
Pour dépeindre l'histoire vraie de Peter, alors en fuite vers les Etats du Nord avznt la fin de la guerre de Secession, Fuqua livre en fait une grosse série B de luxe qui marche surtout lorsqu'elle est un pur survival.
Alors clairement y a pas de grosse finesse et ce d'entrée de jeu où on découvre un camp de travail avec un meurtre/coup de fouet toutes les 42 secondes. Même Ben Foster (qui est tres bien) campe un super chasseur de tête impassible, mais finalement cela fonctionne.
Le souci c'est quand on essaye d'amener l'émotion par des artifices à base "inserts sur la famille ultra fonctionnelle" que ça coince pas mal, doublée de quelques plot-holes mineurs (à l'image de ce climax impressionnant lorgnant vers Glory d'Edward Zwick mais sans le même panache émotionnel).

Par contre, l'aspect survival (qui occupe une grosse partie) est plaisant, avec un très bon Will Smith ultra impliqué, du croco en CGI impecc signé Joe Letteri (Avatar, King Kong), des visuels ultra clean (la photo désaturée donne un certain charme à l'ensemble, alors qu'on retrouve peu à peu des couleurs sur la fin) et une plutot bonne gestion du suspense.
Pas un grand film du genre comme The Grey ou Apocalypto (ou Mandingo/12 Years a Slave/Hlory si on va de l'autre coté), mais une honnete proposition faite avec métier !
6/10
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ConFucKamus
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Après Pinocchio, j'ai rattrapé un autre film d'animations

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Je me souviens pas du 1er (l'ai-je vu, je crois que oui mais franchement ça ne m'a pas marqué), et ça n'a pas été nécessaire pour le 2

Film agréable, gentillet mais assez rythmé pour ne pas devenir rasoir.

Certaines idées sont cool, et assez peu répandues
-> affronter la mortalité.
-> une belle personnification avec ce grand méchant loup.


J'aime beaucoup le visuel qui apparemment divisait les gens. Spider-Man : New Generation a fait son petit effet.
On a une sorte d'hybridation 3D + cell shading (comme si les plans avaient été "peinturés" + un effet stop-motion lors des scènes d'action vraiment bien fichue.

Bon après, j'ai quand même trouvé ça très programmatique et même ce final m'a semblé totalement consensuel.
J'aurais préféré quelque chose de plus simple et "inattendu" pour le coup.
-> Le grand méchant loup se battant contre le Chat puis stoppant le combat en reconnaissant l'évolution du matou. Ça aurait été classe.
-> Vu le grand thème, j'aurais trouvé ça plus logique de voir ce héros aller de l'avant (comme le sous-entendait le film). Fonder un foyer, une famille et laisser à d'autres le soin de prendre le relais...


:star: :star: :star: :passtar: :passtar:

Il est à noter que j'étais dans les pires conditions imaginables.
- Samedi après-midi
- Séance en VF

Oh, je rappelle que je suis défenseur de la transposition dans notre langue. Mais quand c'est pour se retrouver avec des marmots et leurs parents, trop heureux d'avoir la paix, qui se lâchent à fond sur leur smartphones.

Plus jamais ça.
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Le Tigre du Bengale et le Tombeau Hindou de Fritzlang (1959)

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Surannée mais sympatoche à regarder.
C'est kitsh, surjoué, une Inde Fantasmée comme seul le cinéma arrive à le faire fantasmer.
Fritz Lang entame avec ces deux films son retour en Allemagne (il réalisera juste après son dernier film : Le Diabolique Docteur Mabuse) et on sent tout de suite le caractère trés "Hollywoodien" (alors que c'est pas tourné à Hollywood) de ce dyptique avec l'homme blanc, beau et fort qui sauve la belle danseuse sexy des dangers d'une Inde exotique, mystérieuse et gouvernée par un Maaradja despotique ! :love:
C'est marrant de voir que ces deux films sont considérés comme le couronnement de la carrière de Lang... alors que Metropolis... ou que M le Maudit... nettement plus... PLUS TONITRUANT !

Et puis bon sang...

Et puis menfin...

Debra Paget...
Ben...
Elle est belle quoi... :love:

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6/10 au deux film, car ça a quand même vachement vieilli.
Il était temps que Indiana Jones vienne dépoussiérer tout ça.
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Avec Colin Farrell, Brendan Gleeson, Kerry Condon

Sur Inisherin - une île isolée au large de la côte ouest de l'Irlande - deux compères de toujours, Padraic et Colm, se retrouvent dans une impasse lorsque Colm décide du jour au lendemain de mettre fin à leur amitié. Abasourdi, Padraic n’accepte pas la situation et tente par tous les moyens de recoller les morceaux, avec le soutien de sa sœur Siobhan et de Dominic, un jeune insulaire un peu dérangé. Mais les efforts répétés de Padraic ne font que renforcer la détermination de son ancien ami et lorsque Colm finit par poser un ultimatum désespéré, les événements s’enveniment et vont avoir de terribles conséquences.


OOOOOOOOhhhhhh bordel que c'est bon . avec un scenario aussi mince quelle prouesse !!! ...remarquablement joué sans exception , j'ai essayé en VO mais dediouuu l'accent irlandais est féroce ..ca oscille entre comédie et drame .des decors sublimes , une musique qui fait vibrer mes cordes bretonnes .
pas eu beaucoup de surprises cette année
en voila une
et une sacrée :love2: :love2:

:star: :star: :star: :star: :demistar:
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Gregory Peck
Ava Gardner
Fred Astaire
Anthony Perkins

L’action se situe à Melbourne en Australie. La Troisième Guerre mondiale a été déclenchée, et l'Australie, le dernier pays survivant, est dans l’attente inexorable d’être atteint à son tour par les mortelles radiations des armes atomiques.

L'intrigue se concentre sur les dernières semaines de la vie de quelques personnes. On suit notamment les amours désespérées de Moira Davidson et de Dwight Towers, capitaine d'un sous-marin américain qui patrouillait dans le Pacifique lors du bombardement, et les ultimes événements dans la vie du jeune couple Holmes et de son entourage.

de prime abord , peut paraitre vieillot ( 1959) par moment ca l'est mais c'est remarquablement bien joué .
ca change un peu des films cata sauce guerre froide .
Kramer regarde les gens vivre ces derniers moments et choisir leur mode de survie temporaire ou leur suicide. Bien que très lent et très peu spectaculaire, Le Dernier Rivage est un film prenant et l’on approuve le cynisme du savant interprété par Fred Astaire lorsqu’il commente avec ironie : "Qui a jamais cru que nous pourrions maintenir la paix en organisant notre défense avec des armes que toute utilisation rend suicidaire"

film complet si vous souhaitez le voir sur youtube , ca vous évitera de le chercher )
anecdote
premier film non musical de fred Astaire .
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Gekko
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Le Chat Potté 2 - La dernière quête

Je tiens à préciser une chose: les films sur l'univers de Shrek, je suis loin d'être fan. Notamment le premier spin-off consacré au Chat Potté, que j'avais trouvé particulièrement insignifiant et inintéressant.
J'ai voulu donner une chance à ce second opus car le trailer m'avait convaincu à l'époque: ils semblait y avoir de l’ambition sur le plan visuel en tout cas.
Impression qui se concrétise pleinement après avoir vu le film: c'est beau et solide sur le plan artistique, la mise en scène est dynamique et inspirée, et enfin ça raconte des choses sur les personnages.
Autre satisfaction: les clins d'oeils aux contes et au 7ème art s’intègrent très bien au récit.
Une bien belle surprise venant du studio Dreamworks. Ils confirment cette année avec le très bon Les Bad Guys.

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
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J'ai maté Top Gun Maverick cet après-midi.

Et bah je me suis pas mal emmerdé. :saint:
Il faut dire que bien que je sois admiratif des prouesses physiques qu'accomplit Tom Cruise, j'ai toujours du mal quand ses films passent plus de temps à être de l'auto-satisfaction de son acteur principal qu'à véritablement raconter quelque chose.

Heureusement qu'il y avait quelques jolis plans aériens (quoique un peu trop charcutés au montage parfois) et un climax assez impressionnant pour réhausser mon intérêt de temps à autre.
Parce que au-delà de ça, je n'avais aucun intérêt pour les personnages ni l'histoire tout du long.

Je n'avais pas eu de réelle motivation à me déplacer en salle et ai préféré attendre son passage sur Canal. Grand bien m'en a fait, j'aurais encore plus ragé sur mon siège je pense.

:star: :star: :demistar: :passtar: :passtar: (pour le climax parce que je suis sympa)
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J'avais eu le même ressenti que toi à l'époque.
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