Votre dernier film

[Mothra2000]

Peut être effectivement...mais si j ai pris l exemple de Spielberg c est pour dire qu aucun réalisateur ne peut tout réussir..et d ailleurs duel ou les dents de la mer auraient pu être un simple coup de chance..et il aurait connu le même destin que les noms cités plus haut.

Après il faut avouer que au niveau des réalisateurs il y a beaucoup d appelés et peu d élus...

Je pense a gareth edwards...monstres.. godzilla et puis rogue one...et depuis il semble qu il ait été mis sur la liste noire des réalisateurs d Hollywood..
Combien sombreront comme ça.

[Zefurin]

C'est marrant, moi-aussi ma mère m'avait emmené le voir en salles à l'époque, je devais avoir 10 ou 11 ans. Elle tenait à me le montrer pour me dégoûter de la drogue (faut croire que ça a marché !).

Surtout que je crois avoir vu ce film à une époque où on se prenait sans arrêt des tas d'interventions de médecins à l'école de prévention contre le tabac, la drogue, les capotes, le harcèlement, les parents violents...
Et j'ai le souvenir d'avoir trouvé Traffic et la scène où Michael Douglas récupère sa fille dans un hotel où elle se drogue et se prostitue... cette scène... elle m'a tellement bouleversée qu'elle a rempli toutes les cases dans ma tête en terme de prévention.
- La drogue, l'alcool, prostitution et la clope NIET (bon ok... je bois parfois une bière )
- Le rôle normal des parents, c'est de défoncer la porte si tu déconnes.

[MisterM]

En fait pour moi Lucy c'est un film qui ESSAIE le truc délirant en faisant le pari que le spectateur choisisse de rester dans le trip. Mais parfois... le délire tient pas.

Oui je pense qu'on peut résumer ainsi.
Pour les premiers c'est je t'aimais je t'aime et je t'aimerai, pour les seconds la cabane au fond du jardin.

Perso je pense qu'il est toujours préférable de tenter quelque chose, quitte à se planter totalement façon Gods of Egypt, que livrer un film plat et oubliable. Mais au fond il n'y a pas vraiment de règle dans le divertissement.

Traffic, excellent film.

Je n'ai pas de haine envers ce Besson et j'admets ne pas comprendre pourquoi le film s'est fait atomiser à ce point. Attaquer oui mais passer à sulfateuse, c'est un peu excessif. Des trucs ratés il y en a plein.
Lucy n'est pas plus honteux qu'un Bay ou un Paul W.S. Anderson ( loin de là ! ).

Quand je le vois, j'ai pas l'impression qu'il veut me forcer à le regarder déféquer.

Ah bah ça fait plaisir à lire.
Même si honnêtement il est arrivé que je déteste un Besson encore plus qu'un Transformers (Blanc-Sec... )

et un réalisateur prometteur grâce à 1 film... avant que l'on ne se rende compte qu'en fait c'était un gros coup de bol et qu'il n'est pas pas particulièrement talentueux (Blomkamp

Merci pour ça désolé pour ceux qui l'apprécient mais la baudruche Blomkamp m'a bien gonflé, limite dès District 9.

[ConFucKamus]

Merci pour ça désolé pour ceux qui l'apprécient mais la baudruche Blomkamp m'a bien gonflé, limite dès District 9.

Pareil, je comprends pas la hype qu'il y a eu autour de ce réalisateur. District 9 c'est sympa mais la réalisation c'est pas terrible-terrible quoi.

Par contre, pour me faire détester plus qu'un Pearl Harbor, Bad Boys 2 ou 6 Underground et une bonne majorité de Transformers , il faut qu'il y ait du gros calibre hein.
Vraiment, il est si terrible que ça Adèle Blanc-Sec ?? Ne me vends pas trop de rêve, depuis 2 semaines j'enchaine les navetons.

[Mothra2000]

District 9 a peut-être bénéficié d une certaine complaisance à l époque...et comme blomkamp n a pas été capable de confirmer..il est tombé dans l indifférence

[ConFucKamus]

Séance de rattrapage : Conjuring : les dossiers Warren



Un bon petit film d'épouvante/exorcisme
Après je ne suis pas forcément la cible type, n'étant pas particulièrement effrayé pendant les films d'horreur. La dernière fois c'était durant l'excellente intro de The Invisible Man. Hélas, le reste n'a pas été du même calibre.

Bref, un divertissement bien troussé, pas original mais bien mis en scène et bien interprété. Puis la dernière demi-heure niveau pression c'est pas mal du tout !
On est pas au niveau d'un Exorciste (en même temps, voilà le modèle quoi), mais pour peu qu'on soit dans l'ambiance ça en fera frissonner plus d'un.e.



C'est clair que ça me change un peu des nanars

[Next]

De mon côté visionnage ce soir de Bliss; morceau horrifique datant de 2019 mais sorti chez nous seulement cette année sur la très cool plateforme Shadowz.



Le film me faisait de l'oeil depuis quelques semaines à cause de sa jolie et très colorée affiche et d'une critique positive entrevue il y a quelques semaines, mais j'attendais d'être dans le bon mood pour mater un film qui s'annonçait assez hallucinatoire.
Avant même le démarrage le ton est d'ailleurs donné avec une petite alerte pour les épileptiques. Et le fait que 1h20 après, on comprend pourquoi.

Bliss est une relecture et tentative de modernisation du mythe vampirique mais, pour le comparer à une de ses dernières incantations valables, qui s'éloigne largement du côté dandy rockeur assez classieux concocté par Jarmusch pour virer dans un gros trip sous psychotrope sniffé ou ingurgité à forte dose.

La référence et l'hommage à Gaspar Noé est évidente tout du long (même si on peut aussi penser à Abel Ferrara pour d'autres aspects), surtout dans sa retranscription de l'état second à base de montage épileptique; superpositions et caméras tournoyantes. Joe Begos n'atteint pas la maestria de son modèle à ce niveau (qui reste à mon sens celui qui met le mieux en image certaines sensations que j'ai pu vivre par le passé), mais il s'en sort tout de même bien dans l'ensemble et avec même quelques moments de grâce. Le terme n'est pas le mieux choisi vu le contexte mais je me comprends. Sans compter qu'au-delà de la pertinence avec le propos du film, c'est aussi un moyen efficace de masquer le budget probablement très faible avec lequel il fallait composer.

Carence qui devient d'ailleurs vite plus visible lorsqu'il s'agit de faire gicler le sang. Et il y en a des litres et des litres qui s'écoulent au point de d'ailleurs finir dans une belle mare de sang. Mais comme on ne sait jamais vraiment trop si l'on suit la réalité, un cauchemar ou un "simple" bad trip, ce côté un peu plus cheap et nanardesque de la représentation gore s'accepte assez facilement.

A côté de ça, le film essaie quand même de raconter quelque chose, même il ne fait rien de très original. La soif du vampire est évidemment ici mise en parallèle avec l'addiction aux drogues dures, dont la présence est au moins aussi importante que celle du sang à l'écran. Le tout saupoudré de la panne d'inspiration de l'artiste et des maux qui en découlent (avec en toile de fond le cliché de l'œuvre qui se matérialise au même rythme que le métrage).

Parce que oui l'héroïne est ici une peintre, talentueuse mais forcément en galère de fric et qui n'a que quelques jours pour livrer une importante commande.
Elle est interprétée avec beaucoup de conviction et un certain magnétisme par Dora Madison Burge. Celle-ci porte véritablement le film et ça ne devait pas être si évident pour elle sur le plateau entre le fait que son personnage soit le plus souvent dans un état second et/ou frénétique et régulièrement fort peu vêtue. Mais en même temps les vampires ont une étroite relation avec la sexualité donc cela se justifie. Jusqu'ici; rien de transcendant dans sa carrière entre nanars et apparitions dans quelques séries, mais elle démontre ici un certain talent, en plus d'avoir un charme et une beauté assez singuliers je trouve.

Bref, perso je suis un grand adepte de Gaspar Noé (qui je le sais divise largement et je le comprends) et était donc enclin à me laisser porter assez facilement. Cela reste un film qui peut vite osciller entre le très bon et le grotesque, mais dont je garderai un souvenir plutôt positif globalement.

Un mot pour finir sur le travail autour de la musique. Je ne suis pas un auditeur de (heavy ?) metal de manière générale, mais ici les choix sont toujours intéressants et s'intègrent parfaitement à ce que veut faire ressortir Joe Begos. Du coup j'ai apprécié.

[MisterM]

Vraiment, il est si terrible que ça Adèle Blanc-Sec ??

J'ai le souvenir d'une visite en enfer, même si la succube était un 10 mais c'est peut-être exagéré par la déception (du film lui-même je précise, pas simplement du saccage de Tardi). Je n'ai jamais revu cet étron et ça n'arrivera probablement jamais donc fais-toi ton avis (hin hin hin...)

[Kit]

je viens de voir un très bon film de 1958 Ça s'est passé en plein jour de Ladislao Vajda (ch-all-esp) avec Heinz Rühmann, Michel Simon, Gert Fröbe
dans un canton suisse le corps d'une petite fille est découvert dans une forêt par un colporteur (Michel Simon) qui prévient l'inspecteur Matthäi (l'excellent acteur populaire allemand Heinz Rühmann que l'on connait à travers La Bourse et la Vie de Jean-Pierre Mocky 1966 avec Fernandel), pour la police c'est le colporteur qui est l'assassin mais l'inspecteur Matthaï déssaisi de l'affaire va la reprendre à son compte et traquer le tueur
visible sur Arte.fr

[ConFucKamus]

Vraiment, il est si terrible que ça Adèle Blanc-Sec ??

J'ai le souvenir d'une visite en enfer, même si la succube était un 10 mais c'est peut-être exagéré par la déception (du film lui-même je précise, pas simplement du saccage de Tardi). Je n'ai jamais revu cet étron et ça n'arrivera probablement jamais donc fais-toi ton avis (hin hin hin...)

Hum, et ça vient de la part d'un trublion qui pense que The Last Days of American Crime c'est pas si nul que ça...

Malgré tout, tu as de l'humour (et il en faut pour aimer un certain truc sur le monde de la mode tout pourri ) et parfois du bon goût

Allez, je te fais confiance et je me le lance !

[Gekko]

C'est une belle merde, et pourtant je ne suis pas un Besson hater, ni un connaisseur de la BD.

[ConFucKamus]

C'est une belle merde, et pourtant je ne suis pas un Besson hater, ni un connaisseur de la BD.

Quelle violence, mes aïeux, quelle violence...

Je me contenterai d'un mot : gênant. Ce film est gênant.

Franchement, ma tête toutes les 5 minutes devait ressembler à ça



Je connais pas la BD non plus mais je suis sûr que le film est une piètre adaptation

@MisterM : J'ai vu pire mais c'est pas glorieux du tout.

Ce qui est incroyable, et qu'on retrouve aussi chez Lucy, c'est ce plantage total en ce qui concerne le montage. Il n'y a aucune harmonie, ni cohésion dans ce qui est raconté.

Déjà commencer par une voix-off en mode Amélie Poulain qui tentent de mêler des trucs qui ne collent jamais
Pour ensuite filer pendant 10-15 minutes en Egypte sur complètement autre chose. Le temps que le prétexte du Ptérodactyle revienne, tu l'avais oublié ! Et ça c'est pendant tout le film.
Tu devines un squelette de scénario, de points qui sont censés se rejoindre mais tout est tellement décousus que ça en devient désespérant.

Sur de simples séquences, par exemple celle des coups de téléphone, passant du président à un ministre pour ensuite aller à tel fonctionnaire qui renvoie la balle à son sous-fifre.
Avec un montage resserré, plus rapide, tu obtiens du pur cartoon. Et là...la séquence dure 2 minutes et c'est loooooooonng !

Même chose avec la séquence de la prison qui aurait dû être hilarante avec tous les stratagèmes employés, mais non c'est juste nul, plan-plan et chiant ! Embarrassant !

Script ennuyeux, jamais vecteur d'émotions ! Un comble. Le coup de la sœur, le savant qui clamse, l'amoureux, le flic incapable,...Il y avait largement de quoi faire une bonne comédie d'aventures. Mais non, la moitié des persos, tu t'en tapes et ils n'ont AUCUN impact sur l'intrigue. Et même ceux qui en ont sont balayés en 2 min, avec un je-m'en-foutisme juste incroyable

Puis comment passer sur le personnage d'Adèle, antipathique au possible. Comment veux-tu t'attacher à quelqu'un d'aussi désagréable ? Il est plus question d'une mauvaise écriture que de jeu. Louise Bourgoin n'est pas
horrible, mais pas bonne non plus. Mais clairement, zéro tempo comique, zéro empathie, zéro scène forte.

Les SFX sont médiocres, au mieux. Paris complètement vide de nuit (ok), l'intro dans le tombeau. Ou la séquence où Adèle chevauche le Ptérodactyle,... j'ai voulu me cacher les yeux tellement j'étais horrifié.

Un bon point pour l'aspect désuet qui fait passer la pilule. Et quelques comédiens secondaires assez convaincants.

[Zefurin]

J'ai le souvenir d'une visite en enfer, même si la succube était un 10 mais c'est peut-être exagéré par la déception (du film lui-même je précise, pas simplement du saccage de Tardi).

Adèle Blanc-sec... trés certainement le pire film de Besson. (Lucy tu t'y fais moins chier, y a des gunfight).
Je l'ai juste regardé car j'aimais bien la BD (sans en être fan)... et je serai Tardi, j'aurais attaqué en justice Besson pour s'être servi du prestige du titre pour vendre cette merde.

C'est mal joué.
Scénario qui essaie de faire des clins d'oeil au plus d'album possibles sans vraiment donner une cohérence à l'intrigue... j'ai le souvenir d'un film lent qui va dans plein de sens différents sans aller nulle part. (Un peu comme Valerian ou la Revanche de Malthazar).

C'est con... car Adele Blanc Sec est trés cinématographique comme univers. Donc a priori pas compliqué, je pense, à adapter sur grand écran. Mais Luc Besson au scénario... UN GRAND NON.
Jean Pierre Jeunet aurait été le choix idéal je pense.

[ConFucKamus]

Vu Judas and the black messiah



C'est un mot souvent utilisé mais pour moi il résume mon impression initiale : scolaire.

On sent une volonté d'être au plus près des faits, ce qui est plus que louable. Connaissant un peu cette partie d'Histoire des droits civiques, je me rappelais de Fred Hampton.

Le film prend un point de départ plus qu'intéressant puisqu'on semble se focaliser sur l'un de ses "hommes", William' O Neal, aussi un informateur pour le FBI.

Mais je trouve que tout cela reste trop balisé, trop sur la même ligne. Il n'y a ni point d'orgue ni point de rupture. Une construction compréhensible mais dommageable si on se place d'un point de vue narratif.

Les "personnages" n'offrent pas réellement d'évolutions. Il n'y a pas ce ou ces moments où Shaka King s'émancipe même un peu du réel pour créer une dynamique imprévue.

Les comédiens sont excellents, Lakeith Stanfield en tête. Je pense qu'il y avait matière à livrer quelque chose de plus puissant si on avait recentré réellement sur la relation Hampton/Neal, quitte à prendre des libertés
(surtout au regard de la toute fin).

[Xsmooth]

Tombé sur True Lies hier soir, mais que c'est bon !
Le long métrage est à la fois une redoutable comédie, un spectaculaire film d'action et traite à merveille la monotonie et routine d'un couple.
Jamie Lee Curtis est brillante. Arnold fidèle à lui même.
Et techniquement, c'est toujours une dinguerie, ça ne vieillit pas, et ça met tranquillement à l'amende la majorité des blocks récents.

[BoBleMexicain]

apres visionnage hier matin et en regardant sur le net , je m’aperçois qu il est plébiscitée pour les Oscars du soir même
il me faut etre en condition particulière pour voir ce genre de film
en premier lieu, seul , zero commentaire autour de moi , et la seconde , le matin apres pti dej ou mon esprit est bien dégagé
Frances est particulièrement émouvante dans ce road trip , cette errance qui l amène a cette situation a la fois d introspection ce dernier baroud d honneur qui l empeche d accepter toute aide de sa famille et de retourner a un confort contraignant
emouvant parceque pour dautre raison que Frances je me suis retrouvé a travers ce film il y a vingt ans moi aussi dans mon van ( pour des raisons bien differentes des siennes ) mais j ai croisé aussi ce genre de personnages en marge qui refuse un systeme pas adapté pour eux
ce reveil a l aube ou le soleil sur des immensités vides et dans un silence mineral , je m en souviens comme si c etait hier
c'est filmé avec amour des personnages sans aucun doute , avec empathie avec douleur partagée
les oscars sont amplement merités , et ils résonnent particulierement en ce moment

[PierrotDameron]

les oscars sont amplement merités

J'aurais quand même aimé qu'il gagne aussi le prix de la photo

D'ailleurs tant qu'on parle de Zaho, son précédent est dispo sur Arte

[BoBleMexicain]

les oscars sont amplement merités

J'aurais quand même aimé qu'il gagne aussi le prix de la photo

D'ailleurs tant qu'on parle de Zaho, son précédent est dispo sur Arte

oui la photo est très belle , elle contribue largement a mes retrouvailles tant d années en arrière , je voyais au travers de la camera ce que mes yeux ont vu aussi
cette sensation d etre seule au monde dans la traversée de ces zones sans âmes qui vivent
c est un mélange a la fois très prenant et flippant
difficile a décrire

[BoBleMexicain]

Chloé ZHAO est seulement la deuxième femme apres Miss Bigelow a etre oscarisé dans sa corpo
aucun organe de presse chinois ne fait référence a ses oscars cette nuit
elle a élu domicile aux USA et ne porte pas vraiment son pays de naissance dans son cœur de toute manière

[Zefurin]

Tombé sur True Lies hier soir, mais que c'est bon !
Le long métrage est à la fois une redoutable comédie, un spectaculaire film d'action et traite à merveille la monotonie et routine d'un couple.
Jamie Lee Curtis est brillante. Arnold fidèle à lui même.
Et techniquement, c'est toujours une dinguerie, ça ne vieillit pas, et ça met tranquillement à l'amende la majorité des blocks récents.

J'avoue que je mettais autrefois true Lies comme le "vilain petit canard" de James Cameron car le film sonne un peu comme manquant d'ambitio par rapport aux autres délires du cinéaste.
Mais en le revoyant le mois dernier, je n'ai pas pus m'empêcher de trouver à quel point le film vieillit super bien. Il est super marrant, et Jamie Lee Curtis est vraiment une actrice impressionante en terme de champ lexical : elle a des scènes vraiment touchantes (quand elle se fait interroger et qu'elle explose de rage sur la vitre sans teint, elle est d'une justesse incroyable) et une scène d'après, elle fait sa maladroite avec un tel brio... et évidemment, elle a un corps de rêve par dessus le marché...

Le film est vraiment super efficace.
Il ne paie pas de mine comme ça, mais il a cette bonne saveur des super films d'action pop corn des années 90. Et il prend quasi aucune ride par rapport à des films comme Abyss ou Titanic.
Et c'est toujours un plaisir de voir un Charlton Heston badass !

[BoBleMexicain]

un de mes films préférés de Jamie c est blue steel , d'ailleurs déjà avec Kathryn Bigelow aux manettes

[ConFucKamus]

un de mes films préférés de Jamie c est blue steel , d'ailleurs déjà avec Kathryn Bigelow aux manettes

Aujourd'hui, j'ai vu une petite merveille du cinéma d'animations qui est passé par les Oscars 2021, j'ai nommé Le Peuple Loup



Une petite pépite au niveau de l'animation, et un récit aussi allégorique qui littéral notamment dans son discours prônant la symbiose entre espèces.
Très belle découverte.

Soul n'a pas volé son Oscar, mais celui-ci aurait pu l'avoir je n'en aurais pas été surpris non plus.

[Pile-Poil]

Jamie Lee Curtis est brillante.

Je pensais plutôt à un autre qualificatif commençant également par un b et se terminant par le même suffixe.

[ConFucKamus]

Jamie Lee Curtis est brillante.

Je pensais plutôt à un autre qualificatif commençant également par un b et se terminant par le même suffixe.

Je ne suis pas d'accord avec toi, je trouve qu'elle porte très bien les talons, elle est pas du tout branlante
T'abuses !

[Pile-Poil]

Tombé sur True Lies hier soir, mais que c'est bon !
Le long métrage est à la fois une redoutable comédie, un spectaculaire film d'action et traite à merveille la monotonie et routine d'un couple.
Jamie Lee Curtis est brillante. Arnold fidèle à lui même.
Et techniquement, c'est toujours une dinguerie, ça ne vieillit pas, et ça met tranquillement à l'amende la majorité des blocks récents.

Ah ! la rentrée 1994 : Speed, True Lies, Léon… Que de bons souvenirs d’adolescence !
Le seul truc avec True Lies, c’est qu’à l’époque, le ministre de la Culture et de la Francophonie, monsieur Jacques Toubon, avait ordonné que les titres anglais soient traduits ou que leur soit accolé un second titre en français, et ce, afin de lutter contre l’envahissement de la langue anglaise. Louable intention, sauf que “True Lies” étant difficilement traduisible — traductible, dirait Daniel Toscan-Séplanté — au risque de faire perdre toute crédibilité au film (« Vrais mensonges, le nouveau film de James Cameron », vous imaginez ?), il fut décidé de transformer le titre en True Lies – Le Caméléon. C’est pourquoi, ceux qui ont possédé — et possèdent peut-être toujours — une copie française du film en VHS/LaserDisc/DVD, on eu droit en guise de générique à un pauvre logo noir et blanc fait sous Word 6.0, remplaçant le sobre mais seyant logo original avec les lettres qui pivotent.
Pourquoi Speed échappa à ce traitement ? L’histoire ne le dit pas.
Mais un an plus tard, Die Hard with a Vengeance devint… Une Journée en enfer – Die Hard 3.

[Kit]

Tombé sur True Lies hier soir, mais que c'est bon !
Le long métrage est à la fois une redoutable comédie, un spectaculaire film d'action et traite à merveille la monotonie et routine d'un couple.
Jamie Lee Curtis est brillante. Arnold fidèle à lui même.
Et techniquement, c'est toujours une dinguerie, ça ne vieillit pas, et ça met tranquillement à l'amende la majorité des blocks récents.

c'est le remake américain survitaminé de La Totale ! de Claude Zidi avec Thierry Lhermitte, Miou-Miou et Eddy Mitchell
j'aime beaucoup les 2 films

[Kit]

Jamie Lee Curtis est brillante.

Je pensais plutôt à un autre qualificatif commençant également par un b et se terminant par le même suffixe.

Je ne suis pas d'accord avec toi, je trouve qu'elle porte très bien les talons, elle est pas du tout branlante
T'abuses !

bouillante peut-être ? super -chaudasse mais je la trouve quand même un peu maladroite

[ConFucKamus]

Rattrapé cet après-midi Des Hommes d'Influence (1997), réalisé par Barry Levinson



Je suis abasourdi par l'acuité et le caractère prophétique (à bien des niveaux) de cette pépite de cynisme. Mais comment n'ai-je pas pu en entendre parler avant ?

Le film montre comment l'outil du storytelling a permis une nouvelle impulsion dans la propagande politique. Je savais que Bernays avait théorisé cela il y a presque un siècle mais là...

C'est comique au premier abord mais quand tu regardes avec objectivité ce qui s'est passé sur les 20/30 dernières années, là ça devient carrément flippant.

Le film était peut-être satirique au moment de sa sortie (quoique l'affaire des couveuses du Koweït...). Mais quelques années après, c'était même plus de l'extrapolation. Alors aujourd'hui, c'est désespérant.

Et pourtant c'est très drôle. Avec un trio de comédiens parfaits (Dustin Hoffman en pole position).

Entre ça et Les Guignols, eh ben on peut dire que les rigolos avaient pas mal d'avance sur le reste du monde.

[Pile-Poil]

Rattrapé cet après-midi Des Hommes d'Influence (1997), réalisé par Barry Levinson

Avec Robert Richardson à la photographie et Mark Knopfler à la musique.

[NaughtyDog]

que ça fait plaisir un film d'action d'aussi bonne tenue !

Déjà je vais commencer par mon grief : pas mal d'éléments du roman originel ont été expurgés (en particulier tout ce qui concerne la vendetta personnelle de John Kelly dans un premier temps, avant qu'il ne reprenne du service).
Cet aspect vigilante manque un tantinet, et il y avait largement moyen de proposer 20 bonnes minutes en plus (le film fait 1h40 montre en main) histoire d'aller plus loin.

Pour le reste, on a là un film sans temps mort, d'excellente tenue, et malgré un scénario qui prend des directives connus (Jason Bourne est passé par là en ce qui concerne les conspirations gouvernementales), Without Remorse jouit d'une fabrication exemplaire, d'un vrai traitement de personnages et d'un Michael B Jordan en badass absolu.

C'est simple, ce dernier n'a même plus à prouver son talent, il irradie l'écran de son charisme, son intensité de jeu et sa physicalité (il fait lui-même toutes ses cascades). L'autre gros point fort est évidemment la mise en scène de Stefano Sollima, qui a déjà prouvé à la TV et au cinéma qu'il est dans son élément : tension dramatique ou fusillades musclées, l'italien a un vrai savoir-faire et parvient à considérablement réhausser chaque scène d'un script qui aurait vraiment pu finir dans la série B.
On retiendra par ailleurs une chouette baston en prison, une impressionnante séquence de crash d'avion en haute mer, et un final sous forme d'exfiltration plutôt bien huilé.

Cela se traduit évidemment par la volonté de mettre en avant le dramatique et les personnages au premier plan, pour donner bien plus de poids à l'action.
La BO de Jonsi se veut également bien efficace (assez Zimmer-like), proposant quelques envolées émotionnelles pas piquées des ânetons.

Niveau cast secondaire c'est du bon, notamment Jodie Turner-Smith, très crédible en lieutenant et leader de l'équipe, sans jamais être sexualisée ou reléguée au second plan. Guy Pearce ou Jamie Bell sont de bons ajouts, bien qu'utilisés un peu trop chichement.

Au final, un film réussi donc, sans bout de gras, qui tease même une suite Rainbow Six dans la séquence post-générique !

7/10

[ConFucKamus]

@NaughtyDog
Ok je vais jeter un œil à celui-là. Mais ensuite promis, je m'attaque à Cheval de Guerre

Pour ma part, j'ai regardé Les Mitchell contre les machines



On sent que derrière le film, il y a Phil Lord et Christopher Miller, on retrouve cet aspect protéiforme entre la 3D, le cel-shading, la reprise de codes aussi bien picturaux (BD, mangas) que digitaux avec les nouveaux formats/styles issus des réseaux sociaux (youtube, instagram, facebook, ...) sans oublier les nombreuses références cinéphiliques (Tron, Wall-E, Star Wars, 2001 et j'en passe).

C'est punchy, souvent drôle et quelques idées sont géniales (le duo de robots dysfonctionnels). Mais je suis moins convaincu par sa deuxième partie, qui retombe dans un schéma plus académique avec sa morale facile en mode la famille avant tout. Je trouve que c'est dénote par rapport à la première qui parvenait à mêler le côté intimiste avec la toile de fond technologique.

Un Pixar type En Avant n'était peut-être pas aussi foutraque mais mieux géré sur le terrain de l'émotion et de sa résolution.

[NaughtyDog]

@NaughtyDog
Ok je vais jeter un œil à celui-là. Mais ensuite promis, je m'attaque à Cheval de Guerre

Pour ma part, j'ai regardé Les Mitchell contre les machines



On sent que derrière le film, il y a Phil Lord et Christopher Miller, on retrouve cet aspect protéiforme entre la 3D, le cel-shading, la reprise de codes aussi bien picturaux (BD, mangas) que digitaux avec les nouveaux formats/styles issus des réseaux sociaux (youtube, instagram, facebook, ...) sans oublier les nombreuses références cinéphiliques (Tron, Wall-E, Star Wars, 2001 et j'en passe).

C'est punchy, souvent drôle et quelques idées sont géniales (le duo de robots dysfonctionnels). Mais je suis moins convaincu par sa deuxième partie, qui retombe dans un schéma plus académique avec sa morale facile en mode la famille avant tout. Je trouve que c'est dénote par rapport à la première qui parvenait à mêler le côté intimiste avec la toile de fond technologique.

Un Pixar type En Avant n'était peut-être pas aussi foutraque mais mieux géré sur le terrain de l'émotion et de sa résolution.

à moi j'ai vraiment kiffé !
un très joli film d'animation tant dans le fond que la forme

tout d'abord visuellement c'est une vraie perle : Sony Animation continue les expérimentations visuelles après Spider-Verse, pour un rendu certes différent, mais conservant cette technologie hybride 3D/2D. En terme de direction artistique c'est donc aux antipodes des carcans de l'industrie d'animation, et ça fait un bien totalement fou !

être introduit à cette famille dysfonctionnelle mais terriblement attachante se révèle hyper fun, passant initialement de la comédie à une aventure rocambolesque XXL et ultra fun, où les ruptures de ton sont légion (de manière intra et extra-diégétique)
Le rythme va à 100 à l'heure, cela fourmille d'idées : on est évidemment dans une production Lord/Miller, et rien qu'en terme de tonalité cela renvoie à Tempête de Boulettes Géantes (rien que pour le plot absurde où des individus bien perchés se retrouvent face à une menace insolite).

Mais là où Les Mitchell contre les Machines surprend, c'est dans la justesse des thèmes abordés (la famille, le pardon, la communication, la différence, la passion...) et son traitement émotionnel que le film va sur le terrain de Pixar !

En résulte un très bon film pour petits et grands : généreux, inventif, drôle, original et bien barré..c'est une vraie réussite !

7.5/10

[ConFucKamus]

@NaughtyDog
Je suis d'accord avec toi, ça fourmille de partout. Il y a des idées de tous les côtés pendant une heure. Et ça installe parfaitement les grands thèmes qui vont être permettre d'aller vers plus de gravité ou de relief.

...Et puis en fait, c'est là que ça coince pour moi. Je m'attendais à un twist plus émouvant, plus dur. Mais je trouve que cet aspect est balayé hyper-vite tout comme la toile de fond du conflit générationnel et de la prépondérance de
la technologie dans le quotidien. Et ben là non plus, rien à retenir. À défaut, on met la pédale à fond sur le délire mais pour moi ça limite le film (la réf à Kill Bill, c'est juste de trop).

Le film commence à disséminer de bonnes choses, et ne les travaille presque pas, ça reste superficiel.

[Gekko]

Le rythme va à 100 à l'heure, cela fourmille d'idées : on est évidemment dans une production Lord/Miller, et rien qu'en terme de tonalité cela renvoie à Tempête de Boulettes Géantes (rien que pour le plot absurde où des individus bien perchés se retrouvent face à une menace insolite).

[ConFucKamus]

@NaughtyDog
Bon ben je viens de finir Without Remorse

Stefano Sollima est le point fort. Mise en scène de qualité, quelques séquences de tension, un retenue assez sympa niveau pyrotechnies et crédibilité : on tue pas par pack de 12, une balle ça fait mal,etc...

Par contre, niveau intérêt c'est pas loin du zéro absolu. Clairement, c'est une adaptation à la hache dans le sens qu'ils ont dû couper 70% de l'œuvre pour recentrer sur un revenge movie/thriller d'un banal, c'est juste pas possible.

Donc développement rachitique, rebondissement grillé au bout de 10 min de film (c'est fort !) et je trouve que malgré la durée e 1h45 ça se traine un peu pour ce que ça raconte.

Le casting est bon mais c'est tellement cousu de fils blancs et prévisible à cent bornes que ça bousille grandement le film pour moi.

[BoBleMexicain]

parmis la longue liste des films que j ai zappé volontairement ou pas .... plutôt pas d ailleurs ))

L’histoire vraie de Percival Harrison Fawcett, un des plus grands explorateurs du XXe siècle.
Percy Fawcett est un colonel britannique reconnu et un mari aimant. En 1906, alors qu’il s’apprête à devenir père, la Société géographique royale d'Angleterre lui propose de partir en Amazonie afin de cartographier les frontières entre le Brésil et la Bolivie. Sur place, l’homme se prend de passion pour l’exploration et découvre des traces de ce qu’il pense être une cité perdue très ancienne. De retour en Angleterre, Fawcett n’a de cesse de penser à cette mystérieuse civilisation, tiraillé entre son amour pour sa famille et sa soif d’exploration et de gloire…

Presque 2h10 et ca m 'a semblé long , mais il aurait été difficile de zapper une partie de la vie du personnage pour comprendre la quête insatiable de toute sa vie .
la mise en scène de Gray peut paraitre très académique voire même un peu suranné , je me suis parfois senti d ans un film de Herzog (Aguirre ... ) les gens qui poursuivent une quête toute leur vie me laisse toujours admiratif .
je suis partagé
une très belle histoire pour une mise en scène trop rigide qui amène pas le frisson attendu , dommage .

[Gekko]

The Empty Man





Adaptation d'une série de comic books (dont j'ignorais l'existence) et premier long-métrage du cinéaste David Prior, The Empty Man est sorti l'année dernière dans l'anonymat le plus total: sacrifié en pleine pandémie l'automne dernier, dans les salles de cinémas américaines. Et pourtant, cette petite perle méconnue devient à mes yeux, la plus grosse surprise filmique visionnée en 2021.

De prime abord, posons les choses d'emblée, ça démarre très fort avec une introduction qui dure pas moins de vingt minutes, cette dernière est tout simplement terrible. Bien que ça se déroule au début, il est préférable de ne rien dévoiler et d'en savoir le moins possible. Tout ce que je peux dire, c'est qu'on est dans le film de genre pur et dur: c'est stressant, c'est intriguant, c'est flippant... bref l'atmosphère est posée, on entre direct dans l'oeuvre pour ne plus la lâcher jusqu'à la fin du récit, et ce même si le ton, l'époque, le lieu, les personnages (et même carrément le genre) changent après cette fameuse introduction. En effet, le reste de l'histoire est plus axé thriller fantastique, vu que l'on suit les pérégrinations d'un ancien flic qui entame une enquête sur la disparition d'une jeune femme ayant un lien de parenté avec une connaissance à lui.
A ce propos, le changement de ton et de style, ne m'a aucunement dérangé, bien au contraire, il est même plus pertinent à mon sens de basculer vers un film d’enquête pour pouvoir tenir sur une durée relativement longue (2h17, générique de fin compris), sans que cela ne devienne redondant ou barbant.

En tout cas, j'ai accroché du début jusqu'à la fin, même si dans le dernier acte, ça semblait un poil confus: à vrai dire, je n'ai pas saisi tous les tenants et aboutissants. Il n'en demeure pas moins, que ce long-métrage a de vrais moments de mise en scène (j'ai l'impression que ça se perd ces derniers temps...) et c'est ce que je cherche avant tout sur un film d'horreur ou d'épouvante. Au delà de la réalisation visuelle, qui réserve une poignée de séquences marquantes, il faut également saluer tout le travail qui a été effectué sur la bande son. Que ce soit en terme de musiques ou de bruitages, la qualité est telle dans ce domaine que cela instaure une ambiance pesante et sordide.

Vous l'aurez compris, j'ai eu un petit coup de coeur pour cette modeste production. Elle n'est pas parfaite et elle ne fera pas l'unanimité, cependant, elle mérite d'être vue. Les cinéphiles qui ont appréciés des oeuvres comme Candyman, L'échelle de Jacob ou bien Midsommar en auront pour leur argent, je pense.

[MisterM]

Tombé sur True Lies hier soir, mais que c'est bon !

Et c'est pourtant le plus mineur des Cameron... ce divertisseur de génie.

« Vrais mensonges, le nouveau film de James Cameron », vous imaginez ?

Je l'imagine très bien et je ne vois pas le problème.
Les Québecquois nous trouvent ridicules avec notre pédanterie anglophile et ils ont bien raison (bon évidemment c'est un peu l'hôpital qui se fout de la charité ).
Encore plus lorsque, comme le rappelle Kit, True Lies est le remake d'un film français. Aucune raison de garder un titre anglais, à part pour flatter l'urbain américanisé moyen.

Et il prend quasi aucune ride par rapport à des films comme Abyss ou Titanic.

[ConFucKamus]

Vu Cheval de Guerre, de notre tonton à tous



Un beau film, étonnamment simple, direct, assumant à 100% sa dimension mélo.
Faire du cheval le personnage principal et probablement l'un des héros les plus Spielbergien de sa carrière, chapeau !

Personnellement, c'est vraiment les 25 dernières minutes qui m'ont soufflé ! Jusque là, je trouvais le film touchant mais assez programmatique.
Il a fallu que cette partie finale enchaine les moments forts, entre la fuite effrénée à travers le théâtre de guerre, les barbelés, la réunion et ce retour.
Et là je craque ! (Oui j'ai eu à plusieurs reprises la boule dans la gorge)

Tonton me régale encore avec ces plans majestueux, qu'ils soient larges, embarqués ou des travellings élégants. Donc j'ai aimé.

[PierrotDameron]

Without Remorse :

Comme mes voisins du dessus j'ai trouvé l'action assez chouette, tant mieux parce qu'une fois que ça a commencé il n'y a plus que ça. Intrigue réduite au minimum, l'identité du méchant est cramée à la seconde même ou il apparait. Les acteurs font quand même le job (mention à la supérieure de Michael B Jordan, maintenant je suis triste qu'elle ne fasse plus partie du spin-off de The Witcher )

6/10


Revu aussi Blade Runner de R. Scott. Je préfère le film de Villeneuve dont le perso principal est beaucoup plus émouvant.

[Gekko]

Revu aussi Blade Runner de R. Scott. Je préfère le film de Villeneuve dont le perso principal est beaucoup plus émouvant.

Non en vrai, c'est compréhensible car dans le film de Scott, ce sont les réplicants qui font plus humains que les humains du récit, je pense que c'est volontaire d'ailleurs. Mais bon, le film de 82 est plus émouvant dans son ensemble, je trouve. J'ai beau apprécié la version de Villeneuve, je l'ai trouvée un peu trop guindée par moments.

[PierrotDameron]

le film de 82 est plus émouvant dans son ensemble

Bof
A part Rachael dont le parcours ressemble un peu celui de K finalement, et Roy Batty dans sa dernière scène évidemment.

Dans 2049 je suis bien plus touché par Ryan Gosling qui s'arrête parce qu'il voit une fleur ou un abeille par exemple (en + de l'arc de son perso), ou même par Deckard vieux qui a choisi l'exil pour protéger sa famille.

[Xsmooth]

Pas toi @PierrotDameron
Blade Runner est si mélancolique, avec des moments si beaux et si forts. Je pense à la scène où Rached apprend son identité, les photos souvenirs de Deckard sur son piano, le final évidemment. Puis il y a Vangelis qui sublime chaque instant. Ce qui n'empêche pas la suite d'être un grand film, touchant mais beaucoup plus froid dans son ensemble.

Sinon j'ai vu récemment, I Care a Lot sur Netflix.

J'ai trouvé ça détestable et moralement très douteux. Le postulat de départ est plutôt intéressant et aguicheur, et il y a des intentions louables en la présence de personnages assez nébuleux. Puis ça s'effondre rapidement car l'intrigue est minable, les retournements grossiers, l'action invraisemblable. J'ai rarement vu un final d'une telle bêtise. D'autant plus insupportable qu'aucun personnage ne dégage d'empathie et que la toute dernière séquence met assez mal à l'aise, surtout quand on pense aux discours féministes des protagonistes en début de film. Il y a quelque chose qui m'a dérangé dans cette manière de rendre ces femmes de pouvoirs ridicules et cette conclusion ironique, presque salvatrice.

J'ai vu également La Mission et c'était sympa.

On est dans un cinéma relativement classique, qui ne prend pas beaucoup de risque, que ce soit dans sa mise en scène ou intrigue, mais c'est plutôt bien exécuté et rythmé. Un bon moment.

[PierrotDameron]

Pas toi @PierrotDameron

Par contre c'est vrai que niveau BO, Vangelis > Zimmer et Wallfish

D'accord aussi avec toi sur I Care a Lot et sa fin nauséabonde.

[Kit]

Tombé sur True Lies hier soir, mais que c'est bon !

Et c'est pourtant le plus mineur des Cameron... ce divertisseur de génie.

« Vrais mensonges, le nouveau film de James Cameron », vous imaginez ?

Je l'imagine très bien et je ne vois pas le problème.
Les Québecquois nous trouvent ridicules avec notre pédanterie anglophile et ils ont bien raison (bon évidemment c'est un peu l'hôpital qui se fout de la charité ).
Encore plus lorsque, comme le rappelle Kit, True Lies est le remake d'un film français. Aucune raison de garder un titre anglais, à part pour flatter l'urbain américanisé moyen.

je suis bien d'accord surtout que n'ayant jamais appris l'anglais j'ai du mal à retenir les titres anglophones, encore faut-il que ces titres francisés ne soient pas ridicules, je me souviens d'un entretien de Billy Crystal qui se plaignait que les français aient appelé le film de Ron Underwood City Slickers, La Vie, l'Amour, les Vaches
et il y a quelques temps j'ai vu sur Arte Allô, brigade spéciale (Experiment in Terror) un film avec Glenn Ford et Lee Remick datant de 1962 qui fait penser à la police alors qu'il s'agit du FBI où travaillent des agents et non des inspecteurs

[ConFucKamus]

@Xsmooth
Puis question opportunisme I care a Lot se pose là. J'ai rarement vu un film assumant de repomper un autre à ce point, Fincher et son Gone Girl en l'occurrence.
Le problème c'est que comme y'a pas beaucoup de talent et d'idées derrière, bah ça n'a aucun goût.
Amy tu as de l'empathie ou de la compréhension envers elle, ce qui donne au film sa noirceur et sa pertinence. Là, que dalle. Tu as juste une succube immorale et fière d'elle qui reste la même du début à la fin.

Pour ce qui est des titres français, pas de problème quand c'est un minimum cohérent. Quand tu te retrouves avec des déclinaisons de titre anglais comme "traduction" type Happiness Therapy, Very bad [mettez ce que vous voulez], American Nightmare (pour The Purge), Night and Day (au lieu de Knight and Day), là c'est bête.

Donc un Caméléon pour True Lies, ou Un jour de la riposte pour Independence Day ou 1001 Pattes en lieu et place de A bug's Life, ça me va

[Gekko]

Je n'avais déjà pas beaucoup d'empathie à l'égard des personnages dans Gone girl, par conséquent, je ne risque pas de regarder I care a Lot...

[BoBleMexicain]

Difficile de reprocher a un film l' opportunisme qu il dégage quand toute sa trame se base dessus
j imagine qu il est plutôt bien réalisé s il vous a mis mal l aise ( ce dont je fais partie aussi )

[ConFucKamus]

Difficile de reprocher a un film l' opportunisme qu il dégage quand toute sa trame se base dessus
j imagine qu il est plutôt bien réalisé s il vous a mis mal l aise ( ce dont je fais partie aussi )

Bah non, le synopsis ne me gêne pas, c'est immoral mais quand on sait y faire (comme dans Lord of War ou Thank you for Smoking), ça peut être génial.

Là non, c'est juste une reprise du style et des procédés employés dans Gone Girl, jusqu'à la direction musicale, la photographie, la voix-off,... À ce degré d'influence, je pense que Fincher pourrait même demander
à être rémunéré

[BoBleMexicain]

Difficile de reprocher a un film l' opportunisme qu il dégage quand toute sa trame se base dessus
j imagine qu il est plutôt bien réalisé s il vous a mis mal l aise ( ce dont je fais partie aussi )

Bah non, le synopsis ne me gêne pas, c'est immoral mais quand on sait y faire (comme dans Lord of War ou Thank you for Smoking), ça peut être génial.

Là non, c'est juste une reprise du style et des procédés employés dans Gone Girl, jusqu'à la direction musicale, la photographie, la voix-off,... À ce degré d'influence, je pense que Fincher pourrait même demander
à être rémunéré

oui c est pas faux
je regarde rarement les films sous ce prisme , je suis un peu plus brut de décoffrage , ca me touche ou ca me laisse indiffèrent . a vraie dire ces dernières années ca me touche peu .
et puis arrivé a mon Age , je ressors plein de vieux films que potentiellement je ne reverrai plus .