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ConFucKamus a écrit :
mar. 20 sept. 2022 19:59
J'en attendais pas moins de mon ami @Next , je peux donc confirmer que Le Bal de l'Enfer alias The Invitation vient d'offrir à 2022 l'un de ses plus beaux étrons. Mais bien gros.
Tout le plaisir est pour moi mon cher. :D

La scène du marrcel c'est un grand oui. Digne des plus belle bouses pour ados. :love:
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Esther : Les Origines

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Je ne comprends toujours pas. Comment la production, le réalisateur, l'actrice et toute personne impliquée dans le projet ont pu croire qu'il serait crédible de foutre la même actrice 13 ans plus tard dans un PREQUEL du fort sympathique Esther ?
Par essence c'est ridicule et chaque plan du personnage dans le film le confirme. Le pire étant quand ils utilisent une doublure enfant pour des plans de dos, parce qu'on voit d'autant plus la différence de gabarit. Isabelle Fuhrman fait ce qu'elle peut dans son jeu pour qu'on y croit, mais impossible.

Pour le reste, c'est pas fameux, ça tente de faire autre chose en terme de structure (puisque le twist est déjà connu, il fallait en trouver un autre :sleep: ), mais personne n'y croit vraiment. Et il ne s'agit pas vraiment d'une origin story par ailleurs.
Ils ont choisi de prendre le point de vue de Esther cette fois, mais comme on n'a jamais d'empathie pour elle c'est difficile de s'y intéresser.

J'ai cru au nanar génial pendant l'introduction du film. Mais par la suite je me suis plus fait chier qu'autre chose, même si ça m'a tiré quelques rires dans des rebondissements et un climax bien ridicules.

:demistar: :passtar: :passtar: :passtar: :passtar:
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Zefurin
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C'est dommage parce que je garde un bon souvenir du premier film qui m'avait bien intrigué (j'adore cette figure des enfants qui sont démoniaques... les enfants font de bons méchants je trouve)
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
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Zefurin a écrit :
jeu. 22 sept. 2022 10:09
C'est dommage parce que je garde un bon souvenir du premier film qui m'avait bien intrigué (j'adore cette figure des enfants qui sont démoniaques... les enfants font de bons méchants je trouve)
Bizarre qu'ils n'aient pas eu la volonté de surfer sur le truc tant qu'il était encore temps.
Ils auraient fait ça dans l'année qui suit le premier film et avec un meilleur réalisateur (là c'est le mec qui fait les The Boy [sans "s"], loin d'être des références), l'idée d'en faire le personnage principal sur une suite/prequel se justifiait, même si pas du tout nécessaire.

Mais 13 ans après le projet est insensé et ne peut plus marcher par essence.
On parle d'un personnage supposé ne pas vieillir incarné par une actrice qui vieillit normalement quand même. :lol:

Ou alors fallait attendre 10 ans de plus, le temps que les technos de rajeunissement numériques soient bon marché.
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ConFucKamus
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jeu. 22 sept. 2022 09:33
Esther : Les Origines

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Je ne comprends toujours pas. Comment la production, le réalisateur, l'actrice et toute personne impliquée dans le projet ont pu croire qu'il serait crédible de foutre la même actrice 13 ans plus tard dans un PREQUEL du fort sympathique Esther ?
Par essence c'est ridicule et chaque plan du personnage dans le film le confirme. Le pire étant quand ils utilisent une doublure enfant pour des plans de dos, parce qu'on voit d'autant plus la différence de gabarit. Isabelle Fuhrman fait ce qu'elle peut dans son jeu pour qu'on y croit, mais impossible.

Pour le reste, c'est pas fameux, ça tente de faire autre chose en terme de structure (puisque le twist est déjà connu, il fallait en trouver un autre :sleep: ), mais personne n'y croit vraiment. Et il ne s'agit pas vraiment d'une origin story par ailleurs.
Ils ont choisi de prendre le point de vue de Esther cette fois, mais comme on n'a jamais d'empathie pour elle c'est difficile de s'y intéresser.

J'ai cru au nanar génial pendant l'introduction du film. Mais par la suite je me suis plus fait chier qu'autre chose, même si ça m'a tiré quelques rires dans des rebondissements et un climax bien ridicules.

:demistar: :passtar: :passtar: :passtar: :passtar:
Non, je réclame la dispense pour celui-là. :D
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NaughtyDog
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Pas mal mais imparfait
Avec son 2e film, Wilde livre un "film de matrice" avec de vraies envies de cinéma, portée par une Florence Pugh encore une fois excellente. En terme de mise en scène ou de reconstitution d'époque, le film est réussi, et contrairement à ce qu'on peut lire, sa satire d'une société patriarcale des 50's se fait sans discours appuyé (ce décalage s'opère par notre simple regard plus contemporain).
Outre une belle photo de Libatique, il faut saluer mon chouchou John Powell qui livre une BO assez atypique comparé à ses précédents travaux (on a même un thème faisant furieusement penser à du Akira).
Maintenant le film a quelques scories scénaristiques selon moi qui tiennent des révélations finales : ai bien du mal à avaler le fait que Jack et Alice étaient un couple aimant ou au bord de la misère quand l'un est montré comme un no-life peu adepte du shampoing et l'autre une interne en médecine. Ensuite le concept de matrice a rien de nouveau et valide du coup les qqes saillies "esoterico-fantastiques" mais pareil, difficile à croire que dans le monde reel personne s'inquieterait de ne plus voir les femmes en question, tandis qu'elles restent allongées au lit ad vitam avec tous les problemes de santé qui suivent. On peut imaginer que le groupuscule derrière s'occupe de tout cela mais finalement le film aurait gagné à mieux développer l'envers du décor.
Bref une conclusion pas complètement satisfaisante, mais qui pour moi entache pas un métrage carré et réalisé avec soin.

Bref c'est pas mal

6 ou 6.5/5
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NaughtyDog
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Très grosse claque cinégénique ce Athena (1er film français en IMAX si je dis pas de bêtises), où Gavras surpasse aisément ses 2 précédents longs pour proposer une pépite visuelle qui nous rétame la tronche dans sa 1e partie. Athena est filmée telle une Troie sur le bord de l'annihilation, dans une guerre à la connotation bien connue depuis quelques années, mais qui finalement pourrait etre transposée au Moyen Age, à l'Antiquité ou dans le futur.
Et le film reussit à vehiculer ce qu'il veut dans cette premiere partie virtuose, avant de mieux mettre en avant la confrontation fratricide (là encore on est en pleine mythologie), avec comme balle au centre un perso de CRS captif immediatement attachant (Anthony Bajon qu'on a pu voir dans Teddy).

Cependant, et c'est là où le bas blesse comparé à La Haine, les Misérables ou ptet même Bac Nord : l'ecriture des persos et leur dramaturgie qui est plus digne de Banlieue 13 et qui est pas à la hauteur du symbolisme.
C'est bien dommage d'autant que Gavras aurait pu construire ses persos avec une vraie finalité emotionnelle, mais on reste en surface ou dzns le cliché (je parlerai pas des retournements de veste d'Abdel qui pour le coup marchent assez moyen).

Cela manque d'une presentation prealable de cette fratrie avant que tout parte en sucette (ou alors il aurait du rester sur quelque chose de purement sensitif et cinegenique comme lors de la 1e partie).

Bref un defaut dommageable (surtout que Ladj Ly a participé au script en plus de faire un ptit cameo), qui reduisent finalement la portée du film ou son envie de message (le film est ni de droite ni de gauche selon moi, et nuance plutot convenablement son canevas de base en montrant que des etincelles créées par de l'extreme droite ou de l'extreme gauche peuvent tout embraser).

Reste quand meme un sacré uppercut filmique, qui font d'Athena une proposition de cinéma plus que recommandable (à défaut d'etre pleinement redoutable)
3/5

PS : même Fincher a été impressionné par la mise en scène
Modifié en dernier par NaughtyDog le sam. 24 sept. 2022 15:17, modifié 1 fois.
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ConFucKamus
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@NaughtyDog
Je viens de le finir.
Paradoxe : Athena me semble plus proche des Misérables sur l'approche (presque une suite spirituelle, vu le point de départ), mais son dispositif joue rapidement contre lui comme Bac Nord.

Techniquement c'est prodigieux, là-dessus je pense pas qu'on puisse en débattre. Par contre, la mise en scène c'est aussi comment raconter son histoire, et là il y a plusieurs grosses limites.

Le fait de recourir aux mêmes plans avec flics/révoltés/résidents marchant longuement face caméra, ça créé naturellement une sensation de correspondance. Ils sont tous pris, concernés et dépassés par la situation. Okay.
Ce qui me pose problème, c'est que les performances sont rigides, voire caricaturales, or un tel sujet exige plus de subtilité. Ce qu'arrivait à faire Les Misérables.

On était autant peiné pour le petit garçon que pour le policier cherchant à calmer le jeu, et on pouvait aussi avoir un soupçon d'empathie pour l'agent responsable de la bavure sans chercher à la dédouaner, de la même manière qu'on
était en droit d'abhorrer le policier en mode cowboy tout en comprenant son point de vue (sans le partager).

Là, le défi logistique prend tellement le pas sur le récit que ça a rapidement fini de m'ennuyer. Il n'y a rien de plus embêtant que voir d'excellentes idées et la meilleure volonté (Gavras ne souhaite pas prendre parti pour un "camp") être
contrebalancée par une écriture défectueuse.

J'aurais préféré une œuvre moins pyrotechnique passé son plan-séquence d'ouverture (superbe), mais plus attaché à regarder ce microcosme s'époumoner afin d'obtenir des réponses. J'ai dans l'idée que c'était le but de Gavras, comme en témoignent les reportages télé, avec les politiciens beuglant leur rhétorique irresponsable et inconséquente - mais il fallait mieux travailler les personnages.
Là, c'est vraiment trop simpliste, avec des bascules ultra-grossières.

:star: :star: :demistar: :passtar: :passtar:
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ConFucKamus a écrit :
sam. 24 sept. 2022 11:25
@NaughtyDog
Je viens de le finir.
Paradoxe : Athena me semble plus proche des Misérables sur l'approche (presque une suite spirituelle, vu le point de départ), mais son dispositif joue rapidement contre lui comme Bac Nord.

Techniquement c'est prodigieux, là-dessus je pense pas qu'on puisse en débattre. Par contre, la mise en scène c'est aussi comment raconter son histoire, et là il y a plusieurs grosses limites.

Le fait de recourir aux mêmes plans avec flics/révoltés/résidents marchant longuement face caméra, ça créé naturellement une sensation de correspondance. Ils sont tous pris, concernés et dépassés par la situation. Okay.
Ce qui me pose problème, c'est que les performances sont rigides, voire caricaturales, or un tel sujet exige plus de subtilité. Ce qu'arrivait à faire Les Misérables.

On était autant peiné pour le petit garçon que pour le policier cherchant à calmer le jeu, et on pouvait aussi avoir un soupçon d'empathie pour l'agent responsable de la bavure sans chercher à la dédouaner, de la même manière qu'on
était en droit d'abhorrer le policier en mode cowboy tout en comprenant son point de vue (sans le partager).

Là, le défi logistique prend tellement le pas sur le récit que ça a rapidement fini de m'ennuyer. Il n'y a rien de plus embêtant que voir d'excellentes idées et la meilleure volonté (Gavras ne souhaite pas prendre parti pour un "camp") être
contrebalancée par une écriture défectueuse.

J'aurais préféré une œuvre moins pyrotechnique passé son plan-séquence d'ouverture (superbe), mais plus attaché à regarder ce microcosme s'époumoner afin d'obtenir des réponses. J'ai dans l'idée que c'était le but de Gavras, comme en témoignent les reportages télé, avec les politiciens beuglant leur rhétorique irresponsable et inconséquente - mais il fallait mieux travailler les personnages.
Là, c'est vraiment trop simpliste, avec des bascules ultra-grossières.

:star: :star: :demistar: :passtar: :passtar:
pas encore vu
sans doute demain matin avec mon pti dej ....
la presse de droite defonce le film
pompier pyromane etc ....
plus surprenant la presse de gauche aussi ...
en general je prefere lire apres visionnage
je pense que ca va fausser mon jugement
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ConFucKamus a écrit :
sam. 24 sept. 2022 11:25
@NaughtyDog
Je viens de le finir.
Paradoxe : Athena me semble plus proche des Misérables sur l'approche (presque une suite spirituelle, vu le point de départ), mais son dispositif joue rapidement contre lui comme Bac Nord.

Techniquement c'est prodigieux, là-dessus je pense pas qu'on puisse en débattre. Par contre, la mise en scène c'est aussi comment raconter son histoire, et là il y a plusieurs grosses limites.

Le fait de recourir aux mêmes plans avec flics/révoltés/résidents marchant longuement face caméra, ça créé naturellement une sensation de correspondance. Ils sont tous pris, concernés et dépassés par la situation. Okay.
Ce qui me pose problème, c'est que les performances sont rigides, voire caricaturales, or un tel sujet exige plus de subtilité. Ce qu'arrivait à faire Les Misérables.

On était autant peiné pour le petit garçon que pour le policier cherchant à calmer le jeu, et on pouvait aussi avoir un soupçon d'empathie pour l'agent responsable de la bavure sans chercher à la dédouaner, de la même manière qu'on
était en droit d'abhorrer le policier en mode cowboy tout en comprenant son point de vue (sans le partager).

Là, le défi logistique prend tellement le pas sur le récit que ça a rapidement fini de m'ennuyer. Il n'y a rien de plus embêtant que voir d'excellentes idées et la meilleure volonté (Gavras ne souhaite pas prendre parti pour un "camp") être
contrebalancée par une écriture défectueuse.

J'aurais préféré une œuvre moins pyrotechnique passé son plan-séquence d'ouverture (superbe), mais plus attaché à regarder ce microcosme s'époumoner afin d'obtenir des réponses. J'ai dans l'idée que c'était le but de Gavras, comme en témoignent les reportages télé, avec les politiciens beuglant leur rhétorique irresponsable et inconséquente - mais il fallait mieux travailler les personnages.
Là, c'est vraiment trop simpliste, avec des bascules ultra-grossières.

:star: :star: :demistar: :passtar: :passtar:
Oui la dramaturgie est le vrai souci du film et amenuise les velleités globales du projet

Et pourtant quel projet, le 1er tiers-1e moitié est quand meme sacrément sidérante mine de rien
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NaughtyDog a écrit :
sam. 24 sept. 2022 13:58
Oui la dramaturgie est le vrai souci du film et amenuise les velleités globales du projet

Et pourtant quel projet, le 1er tiers-1e moitié est quand meme sacrément sidérante mine de rien
Pour moi, ça bloque d'office le film à un niveau moyen. En dépit de cette maestria technique.

-> Le fil rouge (un enfant assassiné ? Qui est responsable ?) est traité en tant qu'accessoire tout ça pour déboucher sur un final que je juge pleutre. Pour moi, c'est la première conséquence de ce gros gros problème, la mise en forme.

-> Gavras en fait un film de guerre sur 97 minutes. Or, je pense que passé la première demi-heure (géniale), il pouvait se permettre de la garder en arrière-plan, ménager quelques montées en tension (la mort de Karim, belle), mais se concentrer sur la difficile résolution de ce meurtre.

-> Pour ce qui est de la filiation, c'est n'importe quoi. Je viens seulement de percuter que Moktar, le dealer, était le grand frère d'Abdel et Karim, c'est dire si c'est contextualisé ou rendu même limpide. :lol:
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NaughtyDog a écrit :
jeu. 22 sept. 2022 15:59
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Pas mal mais imparfait
Avec son 2e film, Wilde livre un "film de matrice" avec de vraies envies de cinéma, portée par une Florence Pugh encore une fois excellente. En terme de mise en scène ou de reconstitution d'époque, le film est réussi, et contrairement à ce qu'on peut lire, sa satire d'une société patriarcale des 50's se fait sans discours appuyé (ce décalage s'opère par notre simple regard plus contemporain).
Outre une belle photo de Libatique, il faut saluer mon chouchou John Powell qui livre une BO assez atypique comparé à ses précédents travaux (on a même un thème faisant furieusement penser à du Akira).
Maintenant le film a quelques scories scénaristiques selon moi qui tiennent des révélations finales : ai bien du mal à avaler le fait que Jack et Alice étaient un couple aimant ou au bord de la misère quand l'un est montré comme un no-life peu adepte du shampoing et l'autre une interne en médecine. Ensuite le concept de matrice a rien de nouveau et valide du coup les qqes saillies "esoterico-fantastiques" mais pareil, difficile à croire que dans le monde reel personne s'inquieterait de ne plus voir les femmes en question, tandis qu'elles restent allongées au lit ad vitam avec tous les problemes de santé qui suivent. On peut imaginer que le groupuscule derrière s'occupe de tout cela mais finalement le film aurait gagné à mieux développer l'envers du décor.
Bref une conclusion pas complètement satisfaisante, mais qui pour moi entache pas un métrage carré et réalisé avec soin.

Bref c'est pas mal

6 ou 6.5/5
Par contre on est d'accord qu'on a droit à un faux happy-end ? Certes, Alice va reprendre conscience dans le monde réel mais... Elle va se retrouver attachée à son lit non ? Je ne sais plus si elle est attachée totalement ou partiellement ?
Si elle l'est totalement, le seul mec capable de la libérer est mort à côté d'elle :lol:
"- Tu fumes après l'amour ?
- J'en sais rien baby, j'ai jamais regardé !"
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l'ampoule de mes chiottes en haut d un pylône de 600 m
escalade avec des converse au pieds
le tout assaisonné dun pti " t as volé mon mari pétasseee"
une bonne poilade
quoi c etait pas le sujet du film??????

:rofl: :rofl: :rofl:
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Oui, il y avait du Virginie Efira ( :love2: ), il y avait la palme Sans filtre (mouais), il y avait aussi Jumeaux mais pas trop (euh...non?), mais j'ai décidé d'aller me faire un

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Vous connaissez strip-tease, l'émission cultissime passée sur FR3 ? Vous avez peut-être vu Ni juge ni soumise ? L''équipe est la même.

Nous suivons un commissaire et son équipe (inspecteurs, policiers en uniforme, juge d'instruction) au cours d'une affaire de meurtre.
On suit le déroulé, interrogatoires, suspect potentiel, rebondissements. Le ton oscille entre le caméra au poing, et le thriller avec une pincée d'absurde. Tout est vrai, ce qui rend la chose encore plus prenante.
S'il passe près de chez vous, n'hésitez pas trop. Il en vaut la peine.

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
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Naples dans les années 80. Fabietto Schisa, adolescent mal dans sa peau, vit avec sa famille excentrique et haute en couleurs. Mais son quotidien est soudain bouleversé lorsque Diego Maradona, légende planétaire du football, débarque à Naples et le sauve miraculeusement d’un terrible accident. Cette rencontre inattendue avec la star du ballon rond sera déterminante pour l’avenir du jeune homme.

Sorrentino nous fait du Fellini , c'est beau ,élégant , bien équilibré , les personnages sont bien dans l 'excentricité "fellinienne " , ce qui tranche peu etre , pour ceux qui connaissent Naples
(Sorrentino y est né) c'est que on y retrouve pas le bouillonnement si particulier et unique de cette ville .
meme si il n a pas remporté une opinion unanime , jme suis laissé porté pendant plus de 2 heures dans cet univers et je ne me suis pas ennuyé .
a voir forcément en VOST ....comme tout film italien ..
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Werewolf by Night (MCU Special, Disney+)

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Un sympathique petit bonus spécial pour la période.
Moyen métrage qui est par ailleurs la première réalisation de Michael Giacchino et se veut être un hommage aux vieux films de monstres.

Dans l'ensemble c'est sympathique, inoffensif, mais ça fait bien le boulot, l'ambiance visuelle et musicale est bonne. Il y a quelques plans et scènes sympa.
Ca dure 45-50min hors générique et ça passe tout seul. Idéal pour lancer l'apéro d'une petite soirée Halloween avant d'entrer dans le dur !

:star: :star: :star: :passtar: :passtar:
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Next a écrit :
ven. 7 oct. 2022 19:28
Werewolf by Night (MCU Special, Disney+)

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Un sympathique petit bonus spécial pour la période.
Moyen métrage qui est par ailleurs la première réalisation de Michael Giacchino et se veut être un hommage aux vieux films de monstres.

Dans l'ensemble c'est sympathique, inoffensif, mais ça fait bien le boulot, l'ambiance visuelle et musicale est bonne. Il y a quelques plans et scènes sympa.
Ca dure 45-50min hors générique et ça passe tout seul. Idéal pour lancer l'apéro d'une petite soirée Halloween avant d'entrer dans le dur !

:star: :star: :star: :passtar: :passtar:
Pareil que toi
Sympathique, rapide et globalement bien troussé. Au début c'est un peu brinquebalant sur la mise en scène je trouve. Puis ça se trouve progressivement.
Quelques bonnes idées, en dehors de l'aspect madeleine de proust formelle (les brulures de cigarettes en haut à droite, par ex)
- Le monstre à libérer et non à tuer. Il est à la fois repoussant et mignon (District 9, j'ai pensé à toi)
- Le final en mode hommage au Wolf Man
D'ailleurs, petite anecdote : au moment de la transformation je me disais "tiens ce serait amusant de la montrer en centrant sur la réaction de la victime (Elsa).
Eh ben boum, ce que fait Giacchino. Un bon celui-là !
En y ajoutant un jeu sur la lumière (les flashes) ça rend encore mieux.
Bon je vais pinailler mais j'aurais adoré avoir des bruitages bien poussés en mode Loup Garou de Londres. Le bruit de craquement d'os,brrrr

Personnellement, je vois la logique derrière le montre fait à l'ancienne...mais bon c'est quand même beaucoup moins imposant que Benicio del Toro chez Wolfman (je l'aime bien ce film maudit là)
Niveau violence, c'est certes plus prononcé que la moyenne Marvel (pas dur) mais ça reste soft et beaucoup de sang numérique.

Bon casting, Gael Garcia Bernal et Laura Donnelly sont très bons. Bon, les tueurs secondaires sont...tertiaires en terme d'importance.
Le petit plaisir vient de Harriet Sansom Harris, que j'avais découverte dans X-Files (ma série de :love2: ). Elle est délicieuse.

:star: :star: :star: :passtar: :passtar:

Un début prometteur pour Giacchino. Une petite pause sympa.
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Aujourd'hui, je me suis laissé tenté par

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La bande-annonce ne m'emballait pas vraiment, mais les retours critiques et la réputation de Sébastien Marnier (Irréprochable, L'heure de la sortie) m'ont décidé à lui accorder sa chance.
Eh ben, c'était une bonne initiative. Personnellement j'ai trouvé ça assez fun.

Oui, à voir l'affiche ou les premières images, on s'attendrait plus à un thriller familial avec plein de cadavres dans le placard.
En fait, c'est plus une farce noire qu'un polar.
Le gros écueil, c'est que si vous êtes un peu attentif, vous aurez désamorcé :
- la vraie face de Serge (Weber, excellent)
- le rôle de Laure Calamy (parfaitement à son aise, harpie planquée derrière les sourires et la tenue irréprochable)
- la vraie fille cachée de Serge
Ce qui va un peu faire trainer le final, qu'on voit venir lui-aussi


Mon gros plaisir, c'est Dominique Blanc. Au départ, je craignais que son registre plus grandiloquent gêne face aux autres comédiennes, au jeu plus intériorisé. En fait, Blanc devient le joker du film.
Hilarante avec ses tenues et ses remarques lâchées sur un ton un peu décalé. Finalement, elle est la plus sincère de tous. Jusqu'à la fin, elle joue franc jeu.

L'Origine du mal est l'énième preuve d'un cinéma français vivant, malin et fendard. Par contre, il confirme également le manque de délicatesse lors de phase promotionnelle, soit par manque de moyen ou d'inventivité.
Une bande-annonce réussie, c'est pas la mer à boire.

Bref, allez le voir. Vous pourriez bien être surpris.

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
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Avec beaucoup d'impatience, j'ai vu The many saints of Newark – Une histoire des Soprano. Le sous-titre de la VF ne doit pas tromper, si on voit beaucoup Tony Soprano vers la fin, ainsi que les prémices de la déchéance de sa mère en long et en large, l'histoire tourne principalement autour de Dick Moltisanti, le père de Christopher, bien connu des spectateurs de la série (d'où le titre signifiant "les nombreux saints", car telle est la signification de Moltisanti). Le scénario fait bien les liens avec différentes scènes de la série, rejouant celle de l'arrestation de Johnny Soprano en pleines émeutes raciales à Newark en 1968, et on identifie sans mal le cadre que l'on connaissait, avec simplement des versions plus jeunes des personnages. Plus quelques-uns qui sont morts, mais dont on entendait souvent parler, et notamment ce fameux paternel Moltisanti. On comprend un peu mieux les déboires de son fils, devant le portrait de cet homme battu par son père comme l'était sa mère. Et qui s'il fait tout pour s'écarter de cette influence, se retrouve sans surprise à son corps défendant à reproduire ses outrances, tuant ce père détesté sans même l'avoir voulu pour l'empêcher de reproduire sa maltraitance à l'encontre de sa nouvelle femme, puis tuant cette dernière lorsqu'elle lui révèle s'être mise avec un homme qui, dans son ignorance complète de ce fait, tentait de tuer Dick. L'histoire de la mafia apparaît comme une tragédie grecque perpétuellement renouvelée.

Bien sûr, on ne peut qu'être un peu déçu, car il est impossible de traiter beaucoup de choses dans un format si court, et on devra se contenter de ne voir qu'une bien faible partie des immenses possibilités qu'offrait le cadre des aléas de cette grande famille à la fin des années 60 et dans les 70. Les amateurs de la série y trouveront cependant leur compte (et découvriront le lourd secret de Junior), et en prime on prendra du plaisir à voir Ray Liotta dans un des ses derniers (double) rôles.
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Zefurin
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Enfin vu Soleil Vert de Richard Fleischer

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Un autre classique qui manquait à mes visionnages. J'ai profité de sa diffusion hier sur Arte.
Un très bon film qui n'a rien perdu de son mordant sur la dérive de l'ingérence de la société qui ne parvient plus à gérer tout simplement les chose du fait de sa surpopulation et l'appauvrissement écologique... au point d'organiser son propre cannibalisme.
Un bon complément à la Planète des Singes qui faisait de Charlton Heston un acteur prophète de cette fin du monde qui terrifiait les gens pendant la guerre froide... et qui nous terrifie encore aujourd'hui avec l'écologie.

Il est surtout effarant et cynique de constater que ces questions faisaient l'actualité il y a 50 ans... et qu'elle le font toujours. Signe que la prophétie de cette ingérence décrite par Soleil Vert (qui se déroule en 2022 :D ) n'est pas si démente que ça.

Quelle tristesse que Charlton Heston soit devenu ce réactionnaire conservateur et gourou de la NRA à la fin de sa vie... lui qui pourtant jouait dans les films qui osaient réfléchir et remettre en question le système. :(

Soleil vert m'a surtout plu pour la patte du réalisateur et sa façon de filmer qui m'a donné l'impression de regarder un film de John Carpenter... un film de sa première période, un peu froide et avec des décors fermés qui rivalisent d'ingéniosité pour faire l'illusion d'un monde immense alors que l'intrigue ou les scènes se jouent sur 2 parking, 3 coins de rue et 3 décors d'intérieur.
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Redzing
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@Zefurin

Oui, un excellent film qui n'a rien perdu de sa force. Je l'ai d'ailleurs revu le 01/01/22, vu qu'il se déroule en 2022. :D
Il traite beaucoup de thématiques dont on parle en ce moment (surpopulation, crise énergétique, crise alimentaire...).

Et il y a des scènes vraiment forte. Le final évidemment, mais aussi le générique d'intro avec ce montage nostalgique qui vire au cauchemar. Et bien sûr, la fameuse scène d'euthanasie ! :ouch:
Il me semble que Chartlon Heston a saluté le professionnalisme de Edward G Robinson, qui était malade et en fin de vie, et continuait de se comporter en grand pro.
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Zefurin
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En fait le film m'a vachement rappelé They Live (Invasion Los Angeles) pour tout ce côté "Société qui ment/s'effondre/s'autodétruit" en abandonnant les laissés pour compte.
Mais j'avoue que Soleil Vert a une force de propos incroyable (oui, la scène d'euthanasie est génial... mais j'ai surtout halluciné avec la scène des Bulldozer... j'ai trouvé ça super fort ).

Et c'est amusant que la traduction français du titre ait été revu en Soleil Vert... au lien de Soylent Green (titre en anglais qui est une contraction de Soja et de Lentille)...
La trad français donne une connotation assez poétique de cet aspect : le vert étant la couleur de l'espoir (donc l'idée que l'humanité se dévore d'elle-même... fait ressortir l'idée qu'elle dévore ses espoirs)
Et Soleil Vert... me fait penser au rayon vert... comme une sorte de crépuscule avec une couleur dissonante.

Bref... je suis jamais fan des traduction de titre de film... mais là... SOLEIL VERT... c'est un super titre.
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shenbov
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Je venais de mater le film puis j'ai appris peu de temps après que la SNCF venait d'entrer en grève :D

On est sur une sorte de Michael Mann social. Le style vif de la mise en scène rappelle ce dernier, ainsi que la musique électronique de Irène Drésel. Tout va très vite et non sans une certaine tension, même si le réalisateur aurait gagné à rallonger certaines séquences. Mais on va dire que ce n'était pas le but premier de mettre mal à l'aise le spectateur.

Il n'en demeure pas moins que le film est très prenant sur un sujet pourtant très terre à terre. Certains y verront une critique des grévistes, d'autres une critique du monde du travail acharné. Il n'empêche que la fin peut faire débat, parce qu'elle tombe comme un cheveu sur la soupe et amène le film vers un happy-end de dernière minute qui peut paraître trop facile.
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shenbov a écrit :
jeu. 13 oct. 2022 12:47
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Je venais de mater le film puis j'ai appris peu de temps après que la SNCF venait d'entrer en grève :D

On est sur une sorte de Michael Mann social. Le style vif de la mise en scène rappelle ce dernier, ainsi que la musique électronique de Irène Drésel. Tout va très vite et non sans une certaine tension, même si le réalisateur aurait gagné à rallonger certaines séquences. Mais on va dire que ce n'était pas le but premier de mettre mal à l'aise le spectateur.

Il n'en demeure pas moins que le film est très prenant sur un sujet pourtant très terre à terre. Certains y verront une critique des grévistes, d'autres une critique du monde du travail acharné. Il n'empêche que la fin peut faire débat, parce qu'elle tombe comme un cheveu sur la soupe et amène le film vers un happy-end de dernière minute qui peut paraître trop facile.
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j avais bien aimé
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MisterM
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Après JW3, je continue mon rattrapage des principaux chef-d'oeuvres de l'année. :love2:
Je pense que je vais peut-être m'arrêter là d'ailleurs... :lol:

Un cas rare de block qui commence mal et devient de plus en plus ennuyeux alors qu'il déploie la pâtée à coup de déluge numérique et délire SF décérébré. Faut dire que concentrer la moitié de l'action sur une endive à peine présentée dans la première partie n'était pas l'idée du siècle... Le spectacle lui-même est assez quelconque, à part quelques plans qui restent en tête.

Mais ce qui m'a achevé, c'est le léchage du cul de Musk. Ca ne suffit pas de se taper son culte de sa personnalité H24 en ligne, il faut nous le balancer aussi dans des divertissements ?
Roland, si tu es vraiment fan de ce psychopathe, merci de le garder pour toi. :sweat:

:star: :passtar: :passtar: :passtar: :passtar:
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Tulio
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poucenlair

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Je me suis laissé tenter par L'Innocent, de et avec Louis Garrel dans le rôle principal.

L'acteur délaisse (enfin) son cadre de prédilection pour proposer une authentique comédie policière provinciale, à la fois populaire, romantique et qui réserve des moments de franche rigolade, de même que le jeu qui s'instaure entre ses persos perdus entre réalité et fiction s'avère délicieux à suivre.

De loin la meilleure réalisation de son auteur. Et ça m'a fait plaisir d'entendre Une autre histoire de Gérard Blanc au cinéma. :D
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Tulio a écrit :
jeu. 13 oct. 2022 17:35
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Je me suis laissé tenter par L'Innocent, de et avec Louis Garrel dans le rôle principal.

L'acteur délaisse (enfin) son cadre de prédilection pour proposer une authentique comédie policière provinciale, à la fois populaire, romantique et qui réserve des moments de franche rigolade, de même que le jeu qui s'instaure entre ses persos perdus entre réalité et fiction s'avère délicieux à suivre.

De loin la meilleure réalisation de son auteur. Et ça m'a fait plaisir d'entendre Une autre histoire de Gérard Blanc au cinéma. :D
Tiens, tu y es allé aussi ? J'ai également eu l'inspiration de le regarder. Un peu mitigé, surtout après un accueil critique aussi chaleureux.

Rien à dire sur le casting, en particulier Roschdy Zem et Noémie Merlant.
J'ai trouvé bien vu de s'éloigner de certains schémas vus et revus (Michel est bien en train de faire une connerie).

Par contre, je suis plus perplexe sur la mise en scène.
On comprend très vite (au bout de 2 min) que L. Garrell se glisse dans les pas des comédies des années 80/90.
Le générique, la typo, le grain, le pitch ; on est dans nos vieux chaussons, c'est clair.

J'ai plus de mal avec la caméra à l'épaule ou le découpage, parfois inutilement confus et branlant.
Plusieurs scènes auraient pu être beaucoup plus drôles en jouant sur les gags visuels (des caméras fixes, des jeux sur le cadre).

En bon élève de la Nouvelle Vague, Garrell expérimente. Mais là, je trouve ça lourd, pas adapté à une comédie qui réclame plus de simplicité à mon avis.

:star: :star: :star: :passtar: :passtar:
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j aurais voulu dire wowwww c'est bien
mais non c'est pas bien
une mauvaise transposition des "chiens de paille" version western
reste Gina Carano la sculpturale , celle qui s etait fait viré de Mandalorian pour avoir dénoncer la cancel culture .
mais elle sauve rien d un ennui quasi totale
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BoBleMexicain a écrit :
jeu. 13 oct. 2022 22:51
celle qui s etait fait viré de Mandalorian pour avoir dénoncer la cancel culture
Pour avoir écrit un tweet antisémite tu veux dire. Ce n'est pas la même chose.

En tout cas si j'ai bien compris, le "Hollywood alternatif" de l'extrême-droite US n'a pas l'air de démarrer sur les chapeaux de roue... tu nous diras si le prochain film de Carano, sur le fils Biden, vaut mieux !
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MisterM a écrit :
jeu. 13 oct. 2022 23:25
BoBleMexicain a écrit :
jeu. 13 oct. 2022 22:51
celle qui s etait fait viré de Mandalorian pour avoir dénoncer la cancel culture
Pour avoir écrit un tweet antisémite tu veux dire. Ce n'est pas la même chose.
Merci
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Tulio
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@ConFucKamus Une comédie de braquage française à la sauce Nouvelle Vague, ça a au moins le mérite de détonner au sein du paysage audiovisuel hexagonal. ;) Ce pourquoi je suis aussi indulgent avec ce film (infiniment meilleur que les précédentes propositions de Garrel en tant que cinéaste).
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MisterM a écrit :
jeu. 13 oct. 2022 23:25
BoBleMexicain a écrit :
jeu. 13 oct. 2022 22:51
celle qui s etait fait viré de Mandalorian pour avoir dénoncer la cancel culture
Pour avoir écrit un tweet antisémite tu veux dire. Ce n'est pas la même chose.

En tout cas si j'ai bien compris, le "Hollywood alternatif" de l'extrême-droite US n'a pas l'air de démarrer sur les chapeaux de roue... tu nous diras si le prochain film de Carano, sur le fils Biden, vaut mieux !
j ai utilisée le terme "cancel culture" paracerque c'etait le terme utilisée surle site que j ai regardé
ne m etant pas intéressé a ses déclarations sur les réseaux ^^
si il suffit de mettre nazi et juif dans une seule phrase pour que ce soit antisémite alors oui ca l'est . ou alors je n ai pas encore lu le bon....
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Zefurin
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Siouplait les loulous... pas de rififi.
On est vendredi... ce soir c'est week end ! :hap: :hap: :hap: :hap:
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Zefurin a écrit :
ven. 14 oct. 2022 15:54
Siouplait les loulous... pas de rififi.
On est vendredi... ce soir c'est week end ! :hap: :hap: :hap: :hap:
C'est pas le but
je défends aucunement la dame
si elle est con elle est con... mais comme il est de bon ton de s offusquer très vite ces derniers temps , je précisais que je n ai ptet pas lu les bonnes pages concernant ses declarations
rien de plus
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@Zefurin Même réponse que Bob, on n'est pas là pour ça. ;)
BoBleMexicain a écrit :
ven. 14 oct. 2022 15:14
j ai utilisée le terme "cancel culture" paracerque c'etait le terme utilisée surle site que j ai regardé
Ah ok ! :jap:
Je te laisse juger par toi-même, mais le message qui a provoqué l'éviction de Carano comparait la "censure" dont l'extrême droite américaine se dit victime avec l'élimination des Juifs durant la guerre, photo à l'appui. Pour le coup les nazis n'étaient même pas évoqués directement. :D
Ca peut se discuter, mais pour moi exploiter la Shoah pour se poser en victime c'est antisémite car c'est banaliser ce génocide. Pour une fois j'ai trouvé que la réaction de Disney était saine.

Je précise que j'aime bien Carano en tant qu'actrice !
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J'avais apprécié le 1er, je suis ressorti déçu par le second, il ne me restait plus qu'à enchainer avec le dernier

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Une conclusion étonnante dans ses choix, pour le meilleur et pour le pire.

Positif :
- Mise en scène plus inspirée
- intro bien vue
- Le vrai sujet est autrement plus exaltant que le précédent. Déplacer sur le second-rôle Corey et voir comment vivre avec le poids d'une erreur et surtout la manière dont la communauté vous le fait payer, j'aime.
- Un changement logique du personnage de Myers qui passe de machine à tuer à silhouette effritée par l'âge, tout juste bon à jouer les mentors pour une prochaine génération de malades.
- Dernière acte riche en victimes tuées salement (le DJ prend cher)

Négatif :
- Heureusement que c'est la fin parce que ça tourne quand même vachement en rond
- Écriture caractéristique des slashers débiles concernant Allyson
- Corey est le plus intéressant, mais l'énorme potentiel est en partie sapée par cette plume lourde.
J'aurais de loin préféré que le film se montre plus malin, en réservant certaines parties à l'hors-champ. Et possiblement terminer sur une ambigüité à son propos (Myers était-il le seul tueur ou non ?)
On a largement de quoi avoir de l'empathie envers lui et craindre une bascule provoquée par l'hypocrisie ne pardonnant, rien se cherchant de faux méchants plutôt que d'accepter le hasard et les accidents.
L'idée était là, mais mal exécutée je trouve. Néanmoins, ils ont tenté.

- Je n'aime pas cette manière de lier Laurie à Michael, en mode "c'est toi qui est responsable, c'est ta faute s'il tue etc etc" (quand en plus ça vient de cette conne d'Allyson, qui a eu tout le temps de voir que non. Je trouve ça facile, absurde
-Je n'aime pas non plus ce côté "il a le mal en lui, Michael l'a contaminé etc...". Cette manie d'appuyer verbalement ce qui n'a pas besoin de l'être. Et là, c'est martelé, notamment sur la scène entre Laurie et Corey dans l'ancienne demeure où le petit est mort...Pitié quoi, arrêtez ce genre de relents néo-chrétiens débiles

:star: :star: :demistar: :passtar: :passtar:
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ConFucKamus a écrit :
ven. 14 oct. 2022 19:46
J'avais apprécié le 1er, je suis ressorti déçu par le second, il ne me restait plus qu'à enchainer avec le dernier

:star: :star: :demistar: :passtar: :passtar:
Vu aussi. Clairement meilleur que le second qui fera tâche et aurait pu/du être évité.
J'aime bien l'idée qu'ont voulu transmettre les scénaristes à travers Corey et les 45 premières minutes du film. Ensuite ça se délite petit à petit parce que, comme tu dis, le trait est trop forcé alors que ce n'était pas du tout nécessaire.

Autre défaut, si l'envie d'apporter une conclusion est réelle de la part de David Gordon Green et que la présence de Laurie Strode est donc forcément nécessaire, on sent bien qu'il n'a plus grand chose à raconter la concernant (surement le pourquoi de l'avoir autant écarté de Kills) et ça se ressent un peu trop.

Mais ça reste malgré tout respectueux de ce méchant mythique et propore une fin bien plus honorable que les (non) tentatives que cette trilogie efface.
Et les trailers n'en dévoilent pas trop, contrairement au récent Smile, parce que les mises à morts sont finalement ce qu'il y a de moins intéressant et surprenant dans ce Halloween Ends où plus ou moins chaque personnage présenté à l'écran doit finir dans un bain de sang.



:star: :star: :demistar: :passtar: :passtar:
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@Next

N'oublie pas que ça y est, on est le 14 octobre.
Tu sais ce que ça veut dire, n'est-ce pas ?
IL EST LÀ

Je me le réserve pour dimanche. Le jour du seigneur, évidemment.
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BoBleMexicain
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L’extraordinaire histoire vraie d’une amitié inattendue, à la fin du règne marquant de la Reine Victoria. Quand Abdul Karim, un jeune employé, voyage d’Inde pour participer au jubilé de la reine Victoria, il est surpris de se voir accorder les faveurs de la Reine en personne.
Alors que la reine s’interroge sur les contraintes inhérentes à son long règne, les deux personnages vont former une improbable alliance, faisant preuve d’une grande loyauté mutuelle que la famille de la Reine ainsi que son entourage proche vont tout faire pour détruire.
A mesure que l’amitié s’approfondit, la Reine retrouve sa joie et son humanité et réalise à travers un regard neuf que le monde est en profonde mutation.


en vla encore un que j avais zappé , un trés bon film de Frears avec une Judi Dench exceptionnelle dans le rôle de Victoria . certe Frears prends des libertés avec la véritable histoire , mais quand on connait un peu l histoire de la reine Victoria il est assez inconcevable que une telle amitié ait pu naitre . elle etait tyrannique chieuse boulimique de sucrerie d alcool bref c'était une purge que de la côtoyer quotidiennement , ca rend cette amitié encore plus "improbable"
j ai pas boudé mon plaisir .
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ConFucKamus a écrit :
ven. 14 oct. 2022 22:18
@Next

N'oublie pas que ça y est, on est le 14 octobre.
Tu sais ce que ça veut dire, n'est-ce pas ?
IL EST LÀ

Je me le réserve pour dimanche. Le jour du seigneur, évidemment.
J'ai hésité à enchaîner. Mais je veux être dans les meilleures conditions possibles. :D
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MisterM a écrit :
ven. 14 oct. 2022 18:19
Je te laisse juger par toi-même, mais le message qui a provoqué l'éviction de Carano comparait la "censure" dont l'extrême droite américaine se dit victime avec l'élimination des Juifs durant la guerre, photo à l'appui. Pour le coup les nazis n'étaient même pas évoqués directement. :D
Ca peut se discuter, mais pour moi exploiter la Shoah pour se poser en victime c'est antisémite car c'est banaliser ce génocide. Pour une fois j'ai trouvé que la réaction de Disney était saine.
C'est très exagéré à mon avis, car l'antisémitisme cela signifie la haine, avec connotation raciale, des juifs. Ce que Carano a dit était certes très excessif (qu'elle nous en reparle le jour où les conservateurs seront envoyés dans des camps !), et donc très bête, mais il n'y avait là nul haine des juifs ni appel à la discrimination ou autre volonté de nuire, de cela je suis convaincu. Simplement un désir de se poser en victime (ce qui au départ peut se défendre), en se renvoyant à la référence ultime en la matière, ce qui ne peut que susciter des réactions épidermiques. Mais je pense que celle de Disney était surtout motivée par une volonté d'écarter une actrice qui défendait des valeurs opposées à celle que la maison tente de promouvoir (valeurs ne se limitant pas à l'extrême-droite mais s'étendant au conservatisme moral en général), et invoquer l'offense que certains étaient supposés ressentir n'était à mes yeux qu'un prétexte.

Après, bien sûr, ce n'est pas ici le lieu d'en discuter longuement, ça ne mènerait qu'à polluer le fil, je regrette d'ailleurs qu'il n'y ait plus ceux de l'ancien forum d'Allociné pour cela, où on pouvait faire plein d'analyses et contre-analyses fouillées.
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Tulio
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@aureliagreen Je suis d'accord avec toi. Pour moi, antisémitisme = détestation des Juifs.

Comparer sa situation à celle des Juifs dans les années 1930 (même de manière exagérée et erronée) n'a rien de particulièrement haineux envers cette communauté, à moins de considérer la banalisation de la Shoah dans le débat public comme équivalente à la détestation des Juifs. Comme tu l'as souligné, Disney en a surtout profité pour se débarrasser d'une actrice trop embarrassante en période d'élections, qui sont si sensibles aux États-Unis.
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Tulio a écrit :
lun. 17 oct. 2022 18:00
Comparer sa situation à celle des Juifs dans les années 1930 (même de manière exagérée et erronée) n'a rien de particulièrement haineux envers cette communauté, à moins de considérer la banalisation de la Shoah dans le débat public comme équivalente à la détestation des Juifs.
C'est précisément le cas, ou il faut ignorer sciemment les procédés de l'extrême-droite antisémite depuis une quarantaine d'années.
Dans le cas de Carano on peut éventuellement lui accorder qu'elle ne cherchait que la provoc de caniveau, il est possible qu'elle manque suffisamment de culture pour n'avoir pas compris l'étendue de l'injure qu'elle proférait.
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Attention arnaque !
Enfin pas le film lui-même, mais sa réception extrêmement positive (7,5 sur SensCritique, entre autres). Au fond ce n'est pas vraiment mauvais, c'est seulement un pastiche d'Edgar Wright en moins bien : plus hystérique, plus sirupeux, plus long (ça met 45mn à démarrer) et pas toujours au niveau en terme d'action. Tout ça pour ne pas raconter grand-chose, mais avec moult effet pour sembler profond.

Après, c'est toujours sympa de voir Michelle Yeoh dans un premier rôle ! Et Jamie Lee Curtis dans une prestation inattendue... :D

:star: :star: :demistar: :passtar: :passtar:
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Tulio
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MisterM a écrit :
mar. 18 oct. 2022 10:45
Dans le cas de Carano on peut éventuellement lui accorder qu'elle ne cherchait que la provoc de caniveau, il est possible qu'elle manque suffisamment de culture pour n'avoir pas compris l'étendue de l'injure qu'elle proférait.
Ça me paraît plus plausible. La banalisation de la Shoah étant inconsciente dans le cas de Carano, elle échappe au qualificatif d'antisémite selon moi.
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ha oui mais la on rentre dans un autre débat
est ce que quand on est con on peut dire tout ce qu on veut puisque on est con et qu on mesure le niveau de ses conneries :lol:
vous avez deux heure
ou deux jours
enfin le temps que vous voulez :rofl: (a vraie dire j ai peur qu il n y ait pas vraiment de réponses )
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aureliagreen
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J'ai vu il y a peu Little monsters d'Abe Forsythe, le récent film de "zombies" australien. Une version des antipodes de Shaun of the Dead, qui ne manque donc pas de jouer de tous les clichés possibles. Certains comiques de situation sont hilarants (innénarable Miss Caroline sommant "en toute discrétion" sommant Teddy McGiggle de ne pas parler de zombies mangeurs d'hommes devant les enfants), les incohérences sont légion et tout le monde n'en a rien à faire ; ainsi, les marcheurs du cru apparaissent d'abord comme des infectés, puis plus tard comme des mort-vivants lourdauds bon teint, et pourquoi ce gros loser lourdingue de Dave ne prend pas les jambes à son cou pour aller chercher des renforts ? Quant à l'amuseur sans inspiration McGiggle, tout le monde voit venir à des kilomètres qu'il n'est pas clair du tout. Plus surprenant, l'ode à la musique qui imprègne le film et tient même la vedette à sa conclusion, sans aucun surjeu. Une œuvre qui parvient ainsi à jouer sur deux tableaux bien différents, et parvient à tirer son épingle du jeu, de façon convaincante sur les deux.
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Vu R.M.N de Cristian Mungiu

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@NaughtyDog avait quasiment tout dit. Donc j'abrègerai.

1ère heure un peu longue. On comprend où ça va mais dilater l'intrigue comme ça n'était pas nécessaire. Personnages bien campés, problématique hélas universelle et R.M.N agit comme un douloureux rappel
2ème heure plus belle, plus intense et finalement plus dure. Avec en pivot une séquence totalement hallucinante d'un bon quart d'heure. Hallucinante par sa puissance dans un minimum d' effort (alors que ça a dû quand même exiger
une attention particulière à tous les comédiens).
Le personnage Csilla = :love2: :love2: :love2:

15 minutes pour littéralement tout dire, révéler l'hypocrisie, l'inanité et la sauvagerie de cette xénophobie à peine voilée sous les dehors "on a rien contre les autres mais...".
Le film n'a presque pas besoin de démontrer l'idiotie des argumentaires, la forme elle-même suffit (avec ce jeu sur les langues, roumains, hongrois, anglais, français).

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:

Ah oui, le film est un énième exemple de l'investissement français dans le cinéma européen (Wild Bunch, Why not Production ou Le Pacte ont assuré la prod et la distribution)
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Mauvais
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Halloween Kills etait pas terrible, mais t'avais au moins un rythme tenu, et de la mise a mort ultra gore

Ici on tente d'apporter une reflexion sur le mal insidieux "qui sommeille en chacun de nous", mais c'est à la fois mal narré et ultra telephoné, en plus d'etre ultra putassier narrativement : 6 min de Michael Myers qui n'est plus que l'ombre de lui-même, et on passe l'integralité du metrage installer un new mechant pour ne rien faire de fou avec lui.

Halloween 3 (sans Myers) etait mieux a ce sujet.

Bref a part le gore de Kills et des elements bien tenus dans l'opus de 2018, cette trilogie est totalement oubliable.

On va se retaper le masterpiece de 78, ou le chouette remake de Rob Zombie à la place

1.5/5
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ConFucKamus
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MisterM a écrit :
jeu. 13 oct. 2022 15:44
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Après JW3, je continue mon rattrapage des principaux chef-d'oeuvres de l'année. :love2:
Je pense que je vais peut-être m'arrêter là d'ailleurs... :lol:

Un cas rare de block qui commence mal et devient de plus en plus ennuyeux alors qu'il déploie la pâtée à coup de déluge numérique et délire SF décérébré. Faut dire que concentrer la moitié de l'action sur une endive à peine présentée dans la première partie n'était pas l'idée du siècle... Le spectacle lui-même est assez quelconque, à part quelques plans qui restent en tête.

Mais ce qui m'a achevé, c'est le léchage du cul de Musk. Ca ne suffit pas de se taper son culte de sa personnalité H24 en ligne, il faut nous le balancer aussi dans des divertissements ?
Roland, si tu es vraiment fan de ce psychopathe, merci de le garder pour toi. :sweat:

:star: :passtar: :passtar: :passtar: :passtar:
Je viens seulement de voir ce message.

Ah oui, Moonfall quelle séance ! :lol:

Je me souviens lui avoir mis 2/5. J'ai tellement ri devant l'étalage de conneries, c'est hallucinant.

Mais Roland, ta saga stellaire le public n'en veut pas (l'échec de Resurgence était clair, non ?) et voilà que tu réessayes ?

Perso, le passage du décollage est l'un de moments favoris. C'est tellement débile qu'on se croirait chez Asylum
2 mecs à la station de contrôle
3 à se dépatouiller dans la fusée, dont un qui n'y connait rien.
Et ils y arrivent

Et le fils qui s'arrête pour observer le départ alors qu'un méga-tsunami lui fonce dessus. Mais bordel ?!

:lol: :lol: :lol:

C'est tellement assumé dans sa bêtise que je suis obligé de le trouver sympathique.
MisterM a écrit :
jeu. 13 oct. 2022 15:44
Je pense que je vais peut-être m'arrêter là d'ailleurs... :lol:
Oh non s'il te plait, Le bal de l'enfer te tend les bras
Et en plus il y a Nathalie Emmanuel dedans.

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Qu'est-ce qu'il te faut de plus ? :D

Sinon tu as Le mauvais esprit d'Halloween sur Netflix
"Bloodshot est la meilleure chose qui soit arrivée au cinéma en 2020 " - ©MisterM
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