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Pour vous mettre d'accord : je me suis fais royalement chier devant les deux films. :sol:
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ConFucKamus
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MisterM a écrit :
mar. 19 mars 2024 23:22
ConFucKamus a écrit :
mar. 19 mars 2024 21:53
J'ai une petite préférence pour Moonfall car au moins, Emmerich met le turbo niveau conneries ! :lol:

Resurgence est juste mou du genou. Le réalisateur n'a même pas l'air de s'intéresser aux échelles, au spectacle, à la déconne.
C'est l'impression que j'ai aussi, mais je me souviens clairement m'être fait iéch sévère devant Moonfall aussi, surtout sa seconde partie space opera by ChatGéPéTé. Et les personnages m'ont insupporté comme rarement chez Emmerich (le complotistes et les nullos qui cherchent à survivre sur terre). Et les effets étaient souvent hideux (plus que Resurgence au numérique à peu près propre).

MAIS... la mise en scène du désastre était mieux foutue (dans la première partie). Il y avait moins de j'menfoutisme. Ce qui fait que j'hésite entre les deux... faudrait que je revoie Moonfall... ce que je ne ferai pas, ça suffit comme ça hein ! :lol:
Ah mais je crois que j'ai rarement vu des persos plus cons que dans ce film. D'où des types un peu scientifiques en viennent à suivre aveuglément un hurluberlu qui aligne connerie sur connerie ? :lol:

J'aime bien les personnages d'outsiders ou à la marge qui se révèlent plus malins ou plus importants qu'on l'imagine mais là non quoi ! :lol:

Mais en contrepartie, ça m'a offert plusieurs éclats de rire !

Je pense qu'Emmerich voulait juste s'amuser. Mais Roland, ton film il a coûté 140 millions (le budget indépendant le plus important !), tu dois quand même assurer un minimum quoi merde !
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Tulio
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dim. 17 mars 2024 10:23
Haunting in Venice

C'est mieux que le bâclé (à cause du Covid ?) Death on the Nile, mais ça reste assez peu convaincant.
Je confirme. C'était nul !

Ça ne commençait pourtant pas trop mal, les décors vénitiens ajoutant un certain cachet au film (là où les précédents avaient été intégralement tournés en studio) mais celui-ci perd tout intérêt dès qu'il se transforme en huis clos dans un palazzo délabré. À partir de là, l'ambiance pseudo-horrifique que Branagh essaie d'instiller ne fonctionne jamais, et l'on s'ennuie très vite.

Et comme si ça ne suffisait pas, le film n'est pas particulièrement bien éclairé/réalisé, sa photo étant même plutôt hideuse. De nombreux choix de mises en scène m'ont semblé douteux et hasardeux, la plupart des plans étant débullés sans raison apparente et filmés avec une très courte focale digne des Visiteurs, ce qui n'aide pas vraiment à prendre l'histoire au sérieux !

En bref, ce ne n'est pas avec ce film que Branagh remontera dans l'estime de @Zefurin ! :D
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Zefurin
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Tulio a écrit :
lun. 25 mars 2024 10:10
En bref, ce ne n'est pas avec ce film que Branagh remontera dans l'estime de @Zefurin ! :D
J'aime bien son Hamlet qu'il a joué et réalisé !
J'ai juste pas aimé son personnage (mais ça c'est la faute à Shakespeare)

Et le méchant qu'il joue dans Wild Wild West m'a marqué (j'ai vu le film qu'une seule fois... le Dr. Arliss Loveless reste un méchant assez inoubliable dans ma tête. :lol:
Et il a joué, selon moi, dans le meilleur des films Harry Potter (La chambre des Secrets)

Et...
C'est tout. :hehe:

Donc non : tout n'est pas à jeter chez lui. :D
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BoBleMexicain
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etrangement plus il avance dans Agatha plus il est mauvais
son Orient expresse est une cata aussi (350 MILLIONS dollars pourtant)
comparé a celui de Lumet ... bref
meme Guillermin est meilleur que lui pour Mort sur le NIL
yen avait un quatrième de prévu mais a priori ilsont jeté l éponge
ouf
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Zefurin
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BoBleMexicain a écrit :
lun. 25 mars 2024 14:44
meme Guillermin est meilleur que lui pour Mort sur le NIL
Pourquoi ? Le Mort sur le Nil de 1978 a la réputation d'être un mauvais film ? :??: Je le trouve exceptionnel ce film... il est pas loin d'être mon film policier préféré.
Pour moi, Kenneth Branagh était déjà mauvais avec Thor.
Je suis tombé une fois sur son Cendrillon... j'étais pas loin de trouver le film aussi mauvais que le Wonderland de Tim Burton.
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MisterM 06/02/2024
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Tulio
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Zefurin a écrit :
lun. 25 mars 2024 10:23
tout n'est pas à jeter chez lui
Admets-le : tu as une vendetta personnelle contre Branagh. Tout le monde le sait. :o

Plus sérieusement, je n'ai rien contre lui en tant qu'acteur mais en tant que réalisateur, ça fait plusieurs années que c'est une catastrophe. Même Belfast était ennuyeux à mourir.
Zefurin a écrit :
lun. 25 mars 2024 15:12
Je suis tombé une fois sur son Cendrillon... j'étais pas loin de trouver le film aussi mauvais que le Wonderland de Tim Burton.
Le pire, c'est qu'avec les remakes Disney qui sont sortis après, le Alice de Burton et le Cendrillon de Branagh passent presque pour des bons films en comparaison. :hehe:

Même chose avec les Hercule Poirot de Branagh : la nullité de Mystère à Venise ferait presque relativiser la qualité du Crime de l'Orient-Express (qui était déjà médiocre !).
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BoBleMexicain
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Zefurin a écrit :
lun. 25 mars 2024 15:12
BoBleMexicain a écrit :
lun. 25 mars 2024 14:44
meme Guillermin est meilleur que lui pour Mort sur le NIL
Pourquoi ? Le Mort sur le Nil de 1978 a la réputation d'être un mauvais film ? :??: Je le trouve exceptionnel ce film... il est pas loin d'être mon film policier préféré.
Pour moi, Kenneth Branagh était déjà mauvais avec Thor.
Je suis tombé une fois sur son Cendrillon... j'étais pas loin de trouver le film aussi mauvais que le Wonderland de Tim Burton.
non c'est juste que Guillermin est pas le mec qu on mettra dans le hall of fame des 50 dernières années quoi ))
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Zefurin
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Tulio a écrit :
lun. 25 mars 2024 15:56
Zefurin a écrit :
lun. 25 mars 2024 10:23
tout n'est pas à jeter chez lui
Admets-le : tu as une vendetta personnelle contre Branagh. Tout le monde le sait. :o

Plus sérieusement, je n'ai rien contre lui en tant qu'acteur mais en tant que réalisateur, ça fait plusieurs années que c'est une catastrophe. Même Belfast était ennuyeux à mourir.
C'est vrai, j'ai un problème avec lui : je suis persuadé que c''est un artiste qui pense que savoir faire du théâtre revient à savoir faire du cinéma (et inversement)... alors qu'il n'y a rien de plus faux. :saint:

C'est un acteur de théâtre qui croit que transposer ses méthodes d'acting au cinéma c'est bien... le problème c'est qu'à mes yeux, il joue super faux au cinéma (dans Tenet... je peux juste pas le voir... surtout que tout le monde joue sobre). Les seuls moments où il joue bien, c'est justement quand le but est de jouer du théâtre (comme dans Hamlet).
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ConFucKamus
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Zefurin a écrit :
lun. 25 mars 2024 17:45
Tulio a écrit :
lun. 25 mars 2024 15:56
Zefurin a écrit :
lun. 25 mars 2024 10:23
tout n'est pas à jeter chez lui
Admets-le : tu as une vendetta personnelle contre Branagh. Tout le monde le sait. :o

Plus sérieusement, je n'ai rien contre lui en tant qu'acteur mais en tant que réalisateur, ça fait plusieurs années que c'est une catastrophe. Même Belfast était ennuyeux à mourir.
C'est vrai, j'ai un problème avec lui : je suis persuadé que c''est un artiste qui pense que savoir faire du théâtre revient à savoir faire du cinéma (et inversement)... alors qu'il n'y a rien de plus faux. :saint:

C'est un acteur de théâtre qui croit que transposer ses méthodes d'acting au cinéma c'est bien... le problème c'est qu'à mes yeux, il joue super faux au cinéma (dans Tenet... je peux juste pas le voir... surtout que tout le monde joue sobre). Les seuls moments où il joue bien, c'est justement quand le but est de jouer du théâtre (comme dans Hamlet).
Mettons-nous d'accord sur le fait que dans Oppenheimer Brannagh joue bien

Dans Tenet, je l'ai trouvé bien aussi alors que la partition est plus casse-gueule.
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Zefurin
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Dans Tenet, il me fait sortir du film : je trouve son personnage cliché au possible. Et surtout je trouve qu'il jure totalement avec la nature plutôt sobre et technique de tous les autres personnages du film qui sont totalement absorbés par leur langage professionel.
Dans Oppenheimer, j'ai même pas voulu faire gaffe à son personnage, car il a cette tendance à m'énerver. Et puis bon... il n'est pas trés présent dans le film.
Je trouve qu'il a une diction théâtrale qui ne colle pas avec le style filmique surtout si ce dernier veut mettre un vent de réalisme et de sobriété.

Dans Hamlet ou Wild Wild West ou Harry Potter, je n'ai AUCUN problème : le premier est une pièce de théâtre volontairement filmée, le deuxième est un film d'aventure nanardesque dont on se fiche de la crédibilité et Harry Potter 2... c'est un film Harry Potter (tout le monde en fait des caisse donc y a pas de soucis à ce qu'il en fasse :saint: )
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Redzing
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Zefurin a écrit :
mar. 26 mars 2024 00:18
Dans Tenet, il me fait sortir du film : je trouve son personnage cliché au possible.
Je ne dirai pas qu'il me fait sortir du film, mais pareil, j'ai eu l'impression de voir un cliché ambulant. Son méchant russe caricatural est à l'image de l'intrigue de Tenet, monstrueusement superficielle.
D'autant plus que c'est pratiquement le même perso qu'il avait déjà joué en 2024 dans Jack Ryan Shadow Recruit... :hehe:

En fait j'aime bien le Kenneth Branagh des années 90, autant l'acteur que le réalisateur. Son cabotinage théâtral servait à ses films, et ses réalisations étaient audacieuses : Henry V impressionnant pour un premier film ; Dead Again assez original ; Much Ado About Nothing très amusant et léger ; son Frankenstein ne plait pas à tous mais il a le mérite d'oser des choses (et d'être l'une des adaptations les plus fidèles du roman, du moins de réputation). Pas encore vu son Hamlet mais il est sur ma liste.
Bref, la période où il était marié à Emma Thompson :saint:
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Kit
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Redzing a écrit :
mar. 26 mars 2024 10:45
Zefurin a écrit :
mar. 26 mars 2024 00:18
Dans Tenet, il me fait sortir du film : je trouve son personnage cliché au possible.
Je ne dirai pas qu'il me fait sortir du film, mais pareil, j'ai eu l'impression de voir un cliché ambulant. Son méchant russe caricatural est à l'image de l'intrigue de Tenet, monstrueusement superficielle.
D'autant plus que c'est pratiquement le même perso qu'il avait déjà joué en 2024 dans Jack Ryan Shadow Recruit... :hehe:

En fait j'aime bien le Kenneth Branagh des années 90, autant l'acteur que le réalisateur. Son cabotinage théâtral servait à ses films, et ses réalisations étaient audacieuses : Henry V impressionnant pour un premier film ; Dead Again assez original ; Much Ado About Nothing très amusant et léger ; son Frankenstein ne plait pas à tous mais il a le mérite d'oser des choses (et d'être l'une des adaptations les plus fidèles du roman, du moins de réputation). Pas encore vu son Hamlet mais il est sur ma liste.
Bref, la période où il était marié à Emma Thompson :saint:
comme quoi le proverbe "Derrière chaque grand homme se cache une femme" a du vrai ?
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NaughtyDog
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Comme prévu : un remake raté incapable d'adapter la substantifique moelle du roman à contrario de Clouzot et Friedkin.

Bon au début ce n'est pas totalement déplaisant si tant est qu'on accepte que Leclerq n'est pas un grand réal et assume le côté "réadaptation" en ancrant le récit dans un pays du Moyen-Orient (même si la présence française dénote, un pays d'Afrique aurait été plus cohérent). Même si c'est filmé platement, ce Salaire de la Peur donne aussi de nouveaux personnages un tantinet intéressant dabs le duo Gastambide-Lenoir, de par une relation fraternelle brisée qui doit se ressouder dans cette mission-suicide.
Même la BO d'Eric Serra tente d'apporter un peu de tension...mais ce sera tout tant le reste du film se foire dans les frandes lignes.

Ici les morts apparaissent gratuites (pour des persos tertiaires dont on se fiche) dans un script téléphoné qui enchaîne les enfilages de perle (ce champ de mine qui n'existe plus une fois une enieme fusillade lambda finie) et le ballec total dans la natire dangereuse du transport de nitroglycérine.

Chez Clouzot et Friedkin, cette histoire servait avant tout de purgatoire pour des persos n'ayant comme ultime nécessité d'accepter l'impensable pour expier leurs faites et trouver une échappatoire de vie.

Ici c'est une ONG incapable d'assurer un transport concenable ou une simple évacuation de village, tandis que les dangers de la route demeureront inexistants : le métrage préfère amener des pseudo-Talibans sortant de nulle part à chaque fois (et incapables de toucher la cargaison malgré les balles qui fusent).

Une impression d'artificialité totale, à l'images des persos caricaturaux joués par Ana Girardot et Sofiane. Du coup l'ennui poli intrevient assez rapidement, jusqu'à un final qui réussit l'exploit de complètement rater une catharsis sacrificielle (une pierre sur l'accélérateur suffisait).

Bref pour faire simple : c'est mauvais !

1.5/5
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J'ai vu il y a peu Organ trail, un western tout récent (2023) assez bizarre de Michael Patrick JAHN, qui s'il se donne un cadre assez classique (le Montana des années 1870), joue comme beaucoup de westerns modernes sur des thèmes féministes, avec une héroïne d'abord éclipsée au sein de sa cellule familiale patriarcale, au même titre que sa mère, et ensuite obligée de se prendre en main pour survivre à un drame provoqué par une bande de desperados impitoyables, dont elle est seule à avoir réchappé. Elle est contrainte par les bandits de partager son existence avec une autre jeune fille victime de ces derniers, ce qui donne un ton encore plus appuyé à ce parti-pris dénonciateur de violences infligées aux femmes à cette époque. Sans doute un peu trop. Surtout, avant le milieu, le scénario tombe dans une invraisemblance monstrueuse, quand Abby (Zoé De Grand Maison) s'échappe en se laissant emporter par les courants sous un lac glacé. Au point qu'on pourrait interpréter le reste du film comme un voyage psychédélique ou une expérience de mort imminente, seuls moyens à vrai dire de le considérer de façon réaliste. Si Jahn introduit une famille d'anciens esclaves (marquant sa volonté de faire un film décidément tourné vers la mise en avant des minoritaires), il fait de plus glisser franchement son long-métrage vers un pur film d'horreur. Si la photographie est superbe, les décors naturels engageants et inquiétants en même temps, et certains aspects originaux (comme le plan destiné aux pionniers dans l'ancien relais de la ville-fantôme), le manque de vraisemblance plombe le film, à moins de le considérer comme une sorte de trip.
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ConFucKamus
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Après les affiches qui envoyaient du mauvais rêve, après la bande-annonce qui rassuraient encore moins, puis ce premier extrait où on s'enfonçaient encore plus, j'ai vu

Image

Clouzot, Friedkin...et Leclercq. Ça la ramène moins là hein ? :lol:
Bon allez, oubliez le dernier. De toute façon, et je lui reconnais au moins ça, il n'essaie pas de singer les deux illustres maîtres. Niveau montage, c'est approximatif (toute l'intro est inutilement bordélique).
Les scènes d'action lambdas, les enjeux réduits à du clichetons. Et il n'y a aucune vision. Ce sera oublié dans une semaine maximum.

Les personnages sont des coquilles vides, en plus d'être terriblement rasoirs, et pas bien joués. Si Julien Leclercq s'est également chargé des dialogues, ben va falloir qu'il arrête.
Ana Girardot porte vite sur le système, Sofiane Zermani ne dégage rien, seul Alban Lenoir limite la casse et encore...

J'ai eu quelques beaux éclats de rire, notamment vers la fin qui met le turbo rayon rebondissements surannés et grillés de chez grillés

- Le twist sur le compagnon qui en fait est méchant et fait un gros rire de méchant avant de mourir comme un con
- La pauvre fille qui envoie de la nitro sur la pauv' bagnole qui les poursuit! :lol:
- La prise d'otages de la famille...et se règlement de compte avec un tir de sniper de la part d'un type qui ne l'est pas
- Le sacrifice héroïque et ridicule de Gastambide, à grand renfort de ralentis qui dégoulinent et de fausses larmes qui coulent. Michael Bay si tu nous regardes...

-Gastambide à lui tout seul, notre Vin Diesel à nous ! Et franchement y'a match entre les deux !! :lol:

Un film d'action bête et méchant ? Yes it is ! Affreusement bête, méchamment chargé en archétypes et banalités, et juste assez nullard pour être drôle. Donc, bilan plus positif que j'imaginais :lol:

:star: :passtar: :passtar: :passtar: :passtar:
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futur nanar ou pas assez classe ?
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BoBleMexicain a écrit :
sam. 30 mars 2024 11:29
futur nanar ou pas assez classe ?
Il a du potentiel nanar. Beaucoup de clichés, surjeu pas crédible, dialogues majoritairement nuls, et de belles séquences d'un ridicule confondant

:D
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ConFucKamus a écrit :
sam. 30 mars 2024 10:59
Après les affiches qui envoyaient du mauvais rêve, après la bande-annonce qui rassuraient encore moins, puis ce premier extrait où on s'enfonçaient encore plus, j'ai vu

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Clouzot, Friedkin...et Leclercq. Ça la ramène moins là hein ? :lol:
Bon allez, oubliez le dernier. De toute façon, et je lui reconnais au moins ça, il n'essaie pas de singer les deux illustres maîtres. Niveau montage, c'est approximatif (toute l'intro est inutilement bordélique).
Les scènes d'action lambdas, les enjeux réduits à du clichetons. Et il n'y a aucune vision. Ce sera oublié dans une semaine maximum.

Les personnages sont des coquilles vides, en plus d'être terriblement rasoirs, et pas bien joués. Si Julien Leclercq s'est également chargé des dialogues, ben va falloir qu'il arrête.
Ana Girardot porte vite sur le système, Sofiane Zermani ne dégage rien, seul Alban Lenoir limite la casse et encore...

J'ai eu quelques beaux éclats de rire, notamment vers la fin qui met le turbo rayon rebondissements surannés et grillés de chez grillés

- Le twist sur le compagnon qui en fait est méchant et fait un gros rire de méchant avant de mourir comme un con
- La pauvre fille qui envoie de la nitro sur la pauv' bagnole qui les poursuit! :lol:
- La prise d'otages de la famille...et se règlement de compte avec un tir de sniper de la part d'un type qui ne l'est pas
- Le sacrifice héroïque et ridicule de Gastambide, à grand renfort de ralentis qui dégoulinent et de fausses larmes qui coulent. Michael Bay si tu nous regardes...

-Gastambide à lui tout seul, notre Vin Diesel à nous ! Et franchement y'a match entre les deux !! :lol:

Un film d'action bête et méchant ? Yes it is ! Affreusement bête, méchamment chargé en archétypes et banalités, et juste assez nullard pour être drôle. Donc, bilan plus positif que j'imaginais :lol:

:star: :passtar: :passtar: :passtar: :passtar:
Moi les 2 trucs les plus rigolos :

- le sacrifice de Gastambide qui était pas nécessaire. Tu avances le camion et tu mets une pierre sur l'accelerateur et le tour est joué

- la route pavée de mines : une fois le sniper dezingué les mecs repartent au calme avec le camion sans se poser la question des autres mines. Bref tt le monde a lu le script
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Et sinon, si vous voulez vous offrir un vrai Salaire de la peur au rayon littérature, je vous conseille Sous l'aile noire des Rapaces de Pierre Siniac.

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Une fusion entre le film de Clouzot et les 12 Salopards.

Juin 1940, exode de Paris.

Alors qu'une foule de citoyens prennent les routes pour échapper à la prise de la Capitale, La banque de France s"aperçoit qu'elle a oublié deux tonnes d'or dans une de ses chambres fortes.

Un convoi transportant les lingots est donc missionné en urgence pour empêcher les nazis de tomber dessus...Sauf qu'une poignée de combinards est bien au courant de la mission et compte récupérer la fortune.

Le tout à un moment désespéré de la guerre, qui pousse aux convoitises, à la trahison et aux retournements de situation. Sans parler des nazis qui mitraillent, et de la résistance qui entend bien tout tenter pour les bloquer.

Un authentique chef-d'œuvre, plein de suspense, de morts cruelles et inattendues et ce portrait au vitriol de la France occupée.

Par contre, je vous déconseille l'adaptation en BD par Astier ( Comment faire fortune en Juin 40 ?) qui en oblitère le nihilisme et l'humour noir.
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En couple depuis 5 ans, Ben et Laura ont décidé de faire le tour du monde en bateau. Avant d'atteindre l'Amérique du Sud, ils font un détour vers une île sauvage, près des côtes antarctiques. En pleine exploration, une tempête s'abat sur eux et leur bateau disparaît. Éloignés du monde, soudain seuls face au danger et à l'hiver qui approche, ils vont devoir lutter pour leur survie et celle de leur couple.


Seul au monde , mais a deux , pi au froid pas au chaud , thérapie de couple au pays des manchots . pas bien fan de Melanie Laurent , elle joue parfois a coté de la plaque
genre "ha bah il est ou le bateau? comme si elle avait perdu son sac a main
Lellouche FAIT DU Lellouche , quelque soit le film ou jle vois on pourrait transposer ses roles , c'est toujours pareil ...
je faisais reference a "seul au monde" mais on est a mille lieux de l intensité de Hanks et Wilson , meme leurs engueulades sont pas crédibles .
tout n est pas a jeter mais c'est pas du grand survival(theme sans doute trop utilisé et qui manque de ficelle pour surprendre encore )
reste les beaux paysages (islandais a priori)
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Coup sur coup, j'ai découvert la bande annonce de Speak no evil avec James McAvoy et McKenzie Davis et que le film était le remake du tout récent Speak no Evil (dingue ça :) )

Bon bah allons-y , on se lève tous pour le danois !

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Pendant une bonne heure, le malaise est intelligemment égrené par ci par là.
Juste ce qu'il faut pour déstabiliser et questionner un peu notre manière d'accepter sous le prétexte des convenances. Au point de se laisser petit à petit dominer.

Ne Dis Rien (titre VF) ouvre quelques pistes assez dérangeantes avec le patriarche qui semble ennuyé par sa vie et la position inconfortable dans laquelle il met le petit couple face à ces hôtes aux comportement changeant.

Goûtant un peu l'humour noir et le cringe, j'avoue m'être amusé à plusieurs moments.

Puis vient ce dernier acte et le film bascule. Et chute à mon sens.
Déjà je ne peux accorder aucune crédibilité à l'ensemble des événements. Ni au comportement des parents qui viennent de se faire subtiliser leur fille et se résignent (??) à mourir (???). Et de l'autre, je trouve l'enchaînement gratuit et finalement vain.

20 minutes qui font beaucoup retomber le film qui déjà était assez prévisible bien qu' amusant

L'avantage c'est que le remake a une bonne marge pour dévier de cette voie. Et faire mieux.

:star: :star: :demistar: :passtar: :passtar:
Modifié en dernier par ConFucKamus le ven. 12 avr. 2024 21:17, modifié 1 fois.
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ConFucKamus a écrit :
ven. 12 avr. 2024 12:01

Puis vient ce dernier acte et le film bascule. Et chute à mon sens.
Déjà je ne peux accorder aucune crédibilité à l'ensemble des événements. Ni au comportement des parents qui viennent de se faire subtiliser leur fille et se résignent (??) à mourir (???). Et de l'autre, je trouve l'enchaînement gratuit et finalement vain.


:star: :star: :demistar: :passtar: :passtar:
Marrant moi la fin m'est restée en tête longtemps. Même si effectivement le comportement du couple est parfois étrange effectivement.
Le buzz autour du film tient d'ailleurs principalement à ce dernier acte qui a beaucoup marqué.
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ce soir sur la tnt
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sur France5 : Orgueil et préjugés 2005 de Joe Wright
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sur Arte : Le choix nous appartient 2022 d'Hans-Christian Schmid
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ven. 12 avr. 2024 12:49
ConFucKamus a écrit :
ven. 12 avr. 2024 12:01

Puis vient ce dernier acte et le film bascule. Et chute à mon sens.
Déjà je ne peux accorder aucune crédibilité à l'ensemble des événements. Ni au comportement des parents qui viennent de se faire subtiliser leur fille et se résignent (??) à mourir (???). Et de l'autre, je trouve l'enchaînement gratuit et finalement vain.


:star: :star: :demistar: :passtar: :passtar:
Marrant moi la fin m'est restée en tête longtemps. Même si effectivement le comportement du couple est parfois étrange effectivement.
Le buzz autour du film tient d'ailleurs principalement à ce dernier acte qui a beaucoup marqué.
Je peux le comprendre. Il est trash, impitoyable. Mais aussi grotesque et impensable.

Je ne comprends pas pourquoi le film n'a pas plutôt orienté sur un père de famille en pleine crise qui perd progressivement son amour pour sa famille.
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NaughtyDog
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ConFucKamus a écrit :
ven. 12 avr. 2024 12:01
Coup sur coup, j'ai découvert la bande annonce de Speak no evil avec James McAvoy et McKenzie Davis et que le film était le remake du tout récent Speak no Evil (dingue ça :) )

Bon bah allons-y , on se lève tous pour le danois !

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Pendant une bonne heure, le malaise est intelligemment égrené par ci par là.
Juste ce qu'il faut pour déstabiliser et questionner un peu notre manière d'accepter sous le prétexte des convenances. Au point de se laisser petit à petit dominer.

Ne Dis Rien (titre VF) ouvre quelques pistes assez dérangeantes avec le patriarche qui semble ennuyé par sa vie et la position inconfortable dans laquelle il met le petit couple face à ces hôtes aux comportement changeant.

Goûtant un peu l'humour noir et le cringe, j'avoue m'être amusé à plusieurs moments.

Puis vient ce dernier acte et le film bascule. Et chute à mon sens.
Déjà je ne peux accorder aucune crédibilité à l'ensemble des événements. Ni au comportement des parents qui viennent de se faire subtiliser leur fille et se résignent (??) à mourir (???). Et de l'autre, je trouve l'enchaînement gratuit et finalement vain.

20 minutes qui font beaucoup retomber le film qui déjà était assez prévisible bien qu' amusant

L'avantage c'est que le remake a une bonne marge pour dévier de cette voie. Et faire mieux.

:star: :star: :demistar: :passtar: :passtar:
Exactement le même avis quand j'ai découvert le film
Les ficelles et les coutures sont trop grosses
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Petite déception que ce Abigail de la team Radio Silence (Ready Or Not, Scream 5 et 6).
La faute à un concept parfois tenu, mais ensuite régulièrement mis de côté au profit de retournements de situation plus ou moins gratuits.

Cela commence efficacement (concept à la Don't Breathe, où une bande de malfrats se retrouve finalement pourchassée et piégée par leur cible en apparence inoffensive) en présentant proprement son trombinoscope de personnages, son setting unique puis son high-concept vampirique.
La mise en place délaye quand même un tantinet, avant de bazarder quelques personnages, mais rapidement le fun et le gore arrivent, boostés par le caractère jouissivement juvénile (en apparence) de la menace.

Malheureusement, comme peu enclin d'aller vers une approche jusqu'au-bputiste, les réals vont peu à peu faire un pas de côté niveau antagonisme, quitte à amener des incogérences ou facilités assez grossières. Le tout jusqu'à une résolution ultra fastoche (avec sans doute volonté de faire une suite).

Le cast est bien, notamment Barrera (comme d'hab c'est elle qui a le perso le plus incarné) ou bien Dan Stevens (comme d'hab c'est lui le plus charismatique), mais au final ce Abigail demeure un résultat pas nécessairement déplaisant, bien que mitigé vu le concept.

2.5/5
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ConFucKamus
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Hier, c'était Monkey Man de Dev Patel

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On ne peut pas dire que l'acteur franchit le pas en se ménageant. À la fois coscénariste, producteur et réalisateur, il a dû aussi batailler face et hors caméra pour une sorte de John Wick hindou

(Monkey Man a été tourné en plein période Covid). Mais ce serait réducteur de l'associer pleinement à la franchise mettant en vedette Keanu Reeves, bien qu'il s'en réclame de manière plus ou moins subtile

(la réf' verbale, le chien uniquement là pour ça). Patel surprend en conservant un discours social en filigrane sur les énormes disparités entre classes et exactions commises contre les hijras.

Sa mise en scène exsude d'une fièvre incontrôlable pour coller à l'état de son héros, ce qui donne quelques séquences ou idées de plans assez furieuses (les courtes transitions en caméra subjective lors de sa fuite, par ex).

Sinon, et c'est fréquent pour les premiers films, il est assez peu maîtrisé sur les questions de rythme ou d'écriture et aussi de réalisation.

Les 2 heures auraient pu être rabotées à 1h45 en éjectant pas mal de petites choses inutiles (les flashbacks continuellement rejoués). Quid de certains personnages comme la prostituée cynique ? Ou de l'acolyte de fortune ?

Leur utilité est toute relative, hélas. Si la bienveillance l'emporte sur la déception, il faut aussi reconnaître que l'aspect cut et virevoltant de la caméra peut vite fatiguer, surtout dans la première partie.

Les derniers paliers de cette expédition punitive sont tiédasses.

:star: :star: :demistar: :passtar: :passtar:
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Encore une jolie réussite de Luca Guadagnino (après les excellents Call Me By Your Name, We Are Who WeAre ou bien Bones and All), dans ce qui pourrait s'apparenter à un film sportif romantique véhicule-star pour Zendaya. Mais derrière la caméra du réalisateur italien, cette histoire de trouple où recherche de jouissance dans la compétitivité et ambiance sexy se veut une boîte de pétri bourrée aux hormones dans un jeu de séduction-répulsion toxique.


Comme résumé dans un début de plan à trois torride (mais interrompu) en début de film, Challengers orchestre son récit comme un jeu de balles entre Zendaya (excellente en manipulatrice toxique), Mike Faist (la révélation du West Side Story de Spielberg a le rôle avec la plus grande intensité dramatique) et Josh O'Connor (qui allie avec brio le pathétique et le libidineux) à mesure que le très bon montage du film vient nous détailler les grandes étapes de leur passif sulfureux.

Des allers-retours donnant plus de gravitas au match constituant le point d'orgue du film, où toute la grammaire du métrage nous abreuve d'un aspect kinétique à la fois empli de clarté et d'un aspect électrisant.

Tout d'abord le tennis a rarement été aussi bien filmé au cinéma (Guadagnino multiplie les angles ou les points de vue), tandis que les véritables joutes se jouent en dehors du court (comme les dialogues où la caméra panote pour illustrer les renversement de pouvoir en œuvre).

Ensuite, le duo Reznor-Ross offre une BO électro-house absolument dingue, offrant au film une énergie et une texture presque aussi unique que le travail sonore orchestré des années plus tôt sur The Social Network.


Malheureusement, le script n'évite pas quelques balles faciles sur la fin (comme s'il manquait une étape pour amorcer sa conclusion un brin amenée facilement).

Mais pour toutes les raisons précédemment citées, ce Challengers s'en tire avec les honneurs : une vraie bonne pioche donc !


7/10
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Zefurin
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J'ai profité de la diffusion de Gangs of New York de Martin Scorcese pour revoir ce film que je n'avais plus revu depuis le cinéma il y a 20 ans.
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J'en avais gardé un souvenir mitigé à l'époque... à la fois partagé entre la violence qui m'avait vraiment choqué à l'époque et l'atmosphère complètement ahurissante de ce New York du 19ème siècle.
Le revoir m'a 20 ans plus tard m'a laissé tout aussi mitigé, mais pour d'autre raisons. Autant, l'atmosphère et la qualité des décors sont bluffant et respire la crasse, la saleté urbaine (j'ai retrouvé le film dont le jeu Dishonored c'est inspiré pour faire Dunwall) et ce vivier multiculturel explosif où les "natifs" descendant des pères fondateurs de la révolution doivent "accueillir" l'immigration irlandaise, chinoise et les noirs en pleine lutte pour leur liberté.
La période est politiquement PASSIONANTE. Et le personnage de DD Lewis, Bill le Boucher, est un exceptionnel représentant de cette amérique sombre, violente, racine de valeurs dont le pays peine encore aujourd'hui à se défaire. C'est d'ailleurs trés amusant de voir DD Lewis (un Anglais né en Irlande) incarner un fils de révolutionnaire qui voit d'un mauvais œil l'immigration des Irlandais qui fuient la grande famine. :lol:
Ca ajoute une ironie incroyable au film (surtout quand les américains issus de l'immigration irlandaise se voient aujourd'hui comme des "américains pure souche".

Non ce qui m'a fait tiquer c'est cette musique ou bien sans intérêt ou bien véritable faute de goût. La musique de la bataille introductive est littéralement à gerber et gâche complètement la scène.
Même le choix des musiques irlandaises a des faux airs inutilement modernes... alors que mince ! La folk irlandaise c'est théoriquement un superbe répertoire ! Mais là ils mettent des effets modernes assez dégueu.
Y a ça et également parfois des éclairages artificiels qui sont trop voyants... on sent vraiment un éclairage jaunâtre éclairer les personnages d'une façon vraiment trop artificielle. L'abscence de lumière naturelle se fait clairement ressentir et donne au film une allure de kitsh des films de fin 90 (ça m'a un peu rappelé l'Homme au Masque de Fer) alors que le film date de 2002.

Y a ça... et je trouve également que Di Caprio campe un personnage vraiment sans intérêt. Et même Cameron Diaz qui incarne un personnage vraiment marqué par cette époque (une femme à la fois voleuse, prostituée et femme de chambre) se retrouve reléguée à une case de love interest un peu sans intérêt.
En fait, le film aurait presque gagné à ne pas avoir Di Caprio. Garder Bill le Boucher comme personnage principal que l'ont suit dans ses magouilles de rue, ses magouilles politiques avec le maire, sa façon d'orienter les votes et techniquement représenter le bas peuple... pour le meilleur comme pour le pire. Et limite entretenir/accentuer une relation de père protecteur vis à vis du personnage de Cameron Diaz et rendre son personnage encore plus dense...

Parce que voilà... le personnage de Daniel Day Lewis... c'est lui le sujet. Et putain... quel personnage ! :love2:
Il est assurément le meilleur atout de ce film un peu bancal dans lequel le très bon côtoie le pas bon.
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
MisterM 06/02/2024
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robinne
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weird

Zefurin a écrit :
mar. 23 avr. 2024 15:43
J'ai profité de la diffusion de Gangs of New York de Martin Scorcese [...]
Où et quand ? :??:
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Zefurin
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robinne a écrit :
mar. 23 avr. 2024 15:59
Zefurin a écrit :
mar. 23 avr. 2024 15:43
J'ai profité de la diffusion de Gangs of New York de Martin Scorcese [...]
Où et quand ? :??:
Hier sur Arte !
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
MisterM 06/02/2024
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robinne
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weird

Zefurin a écrit :
mar. 23 avr. 2024 16:00
robinne a écrit :
mar. 23 avr. 2024 15:59
Zefurin a écrit :
mar. 23 avr. 2024 15:43
J'ai profité de la diffusion de Gangs of New York de Martin Scorcese [...]
Où et quand ? :??:
Hier sur Arte !
Merci.
Mince, loupé.
Il est encore disponible : https://www.arte.tv/fr/videos/113519-00 ... -new-york/
Jusqu'au 05/05 :bounce:
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ConFucKamus a écrit :
jeu. 18 avr. 2024 09:33
Hier, c'était Monkey Man de Dev Patel

Image

On ne peut pas dire que l'acteur franchit le pas en se ménageant. À la fois coscénariste, producteur et réalisateur, il a dû aussi batailler face et hors caméra pour une sorte de John Wick hindou

(Monkey Man a été tourné en plein période Covid). Mais ce serait réducteur de l'associer pleinement à la franchise mettant en vedette Keanu Reeves, bien qu'il s'en réclame de manière plus ou moins subtile

(la réf' verbale, le chien uniquement là pour ça). Patel surprend en conservant un discours social en filigrane sur les énormes disparités entre classes et exactions commises contre les hijras.

Sa mise en scène exsude d'une fièvre incontrôlable pour coller à l'état de son héros, ce qui donne quelques séquences ou idées de plans assez furieuses (les courtes transitions en caméra subjective lors de sa fuite, par ex).

Sinon, et c'est fréquent pour les premiers films, il est assez peu maîtrisé sur les questions de rythme ou d'écriture et aussi de réalisation.

Les 2 heures auraient pu être rabotées à 1h45 en éjectant pas mal de petites choses inutiles (les flashbacks continuellement rejoués). Quid de certains personnages comme la prostituée cynique ? Ou de l'acolyte de fortune ?

Leur utilité est toute relative, hélas. Si la bienveillance l'emporte sur la déception, il faut aussi reconnaître que l'aspect cut et virevoltant de la caméra peut vite fatiguer, surtout dans la première partie.

Les derniers paliers de cette expédition punitive sont tiédasses.

:star: :star: :demistar: :passtar: :passtar:
D'accord avec ce que tu dis, mais la caméra à l'épaule donne un style brut de décoffrage bien efficace, et c'est toujours lisible. On est à l'opposé des John Wick en fait, plus proche du style indonésien. Et ça m'a surpris car y a régulièrement des idées de mise en scène dans l'action

Y a des maladresses de rythme et de narration, mais pour un premier film le bilan est bien positif pour moi !
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NaughtyDog a écrit :
mar. 23 avr. 2024 23:38
ConFucKamus a écrit :
jeu. 18 avr. 2024 09:33
Hier, c'était Monkey Man de Dev Patel

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On ne peut pas dire que l'acteur franchit le pas en se ménageant. À la fois coscénariste, producteur et réalisateur, il a dû aussi batailler face et hors caméra pour une sorte de John Wick hindou

(Monkey Man a été tourné en plein période Covid). Mais ce serait réducteur de l'associer pleinement à la franchise mettant en vedette Keanu Reeves, bien qu'il s'en réclame de manière plus ou moins subtile

(la réf' verbale, le chien uniquement là pour ça). Patel surprend en conservant un discours social en filigrane sur les énormes disparités entre classes et exactions commises contre les hijras.

Sa mise en scène exsude d'une fièvre incontrôlable pour coller à l'état de son héros, ce qui donne quelques séquences ou idées de plans assez furieuses (les courtes transitions en caméra subjective lors de sa fuite, par ex).

Sinon, et c'est fréquent pour les premiers films, il est assez peu maîtrisé sur les questions de rythme ou d'écriture et aussi de réalisation.

Les 2 heures auraient pu être rabotées à 1h45 en éjectant pas mal de petites choses inutiles (les flashbacks continuellement rejoués). Quid de certains personnages comme la prostituée cynique ? Ou de l'acolyte de fortune ?

Leur utilité est toute relative, hélas. Si la bienveillance l'emporte sur la déception, il faut aussi reconnaître que l'aspect cut et virevoltant de la caméra peut vite fatiguer, surtout dans la première partie.

Les derniers paliers de cette expédition punitive sont tiédasses.

:star: :star: :demistar: :passtar: :passtar:
D'accord avec ce que tu dis, mais la caméra à l'épaule donne un style brut de décoffrage bien efficace, et c'est toujours lisible. On est à l'opposé des John Wick en fait, plus proche du style indonésien. Et ça m'a surpris car y a régulièrement des idées de mise en scène dans l'action

Y a des maladresses de rythme et de narration, mais pour un premier film le bilan est bien positif pour moi !
oui pour moi aussi , une belle BO au passage , ya un coté "reglement" de compte un peu comme dans slumdog ( ou il en etait surement pas l instigateur) en meme temps pour regarder un peu de Bollywood c est assez souvent le cas les oppositions des "castes" et religion , avec un peu plus de fond on aurait été proche du tres tres bon , le féminisme est pas encore né en Indes :saint:
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Puis y a un coté violent/sale/brut de decoffrage assez rafraichissant en comparaison du cinema d'action contemporain !
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J'ai vu hier LaRoy de Shane Atkinson

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Sorti à 15 jours d'intervalle avec Drive Away Dolls, dis donc on en bouffe du Coen ce mois-ci. Shane Atkinson est très très inspiré par la fratrie derrière Fargo, No Country for Old Men & The Big Lebowski.

On retrouve la région (le Texas où les Coen ont tourné plusieurs fois), les beaux loosers, les quiproquos en cascade et l'humour noir.

Le casting tient très bien la route, il y a une poignée de scènes rigolotes (deux concernent des interrogatoires assez sauvages :D ), c'est appliqué...mais moins bien écrit et beaucoup plus invraisemblable.

Plusieurs rebondissements m'ont fait sortir du film tant ça dénote un peu dans le paysage pourtant très rude de cette bourgade désolée (et désolante). Et je trouve que le film ne trouve son rythme que tardivement

:star: :star: :demistar: :passtar: :passtar:
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