Votre dernier film

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BoBleMexicain
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ConFucKamus a écrit :
mer. 20 juil. 2022 23:45
Pareil, j'ai eu beaucoup de mal avec Les Chiens de Paille. Je vois le constat nihiliste de Peckinpah, sauf que le film flirte beaucoup avec la complaisance.

Je ne retrouve pas ça dans As Bestas qui est presque un film 3 en 1 : thriller, drame et geste politique. Difficile de détailler sans divulgâcher donc je m'en tiendrai à un simple "Allez le voir"
En parlant de Peckinpah , je me suis toujours demandé ce qu aurait donné Délivrance sous sa caméra . on lui a préféré Boorman au dernier moment. j imagine une violence plus franche que celle de Boorman plus visuel
sa vision des chiens de paille est basé plus sur le coté animal de humain , de l'agressé qui peut etre encore plus violent que l agresseur , ce coté instinctif animal de protection
1971 ca compte non?
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NaughtyDog
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The Gray Man est ni mauvais ni bon
Un scenar Jason Bournesque qui enchaine les poncifs et les déja vus, avec des scenes d'action faisant le job mais sans personnalité ni génie (aime bien la scène centrale à Vienne car plutot bourrine et généreuse)
Heureusement le cast est bon (Chris Evans, Ana et Regé-Jean en tête, et Gosling est plutot fonctionnel malheureusement mais arrive à y insuffler de la sympathie) mais pas tjs aidé par des dialogues clichetons et des caractérisations de persos archi revues (le coup de la gamine !).
Meme niveau photo et BO c'est quand meme passe-partout, avec sonorités de thriller d'action classique et scenes d'interieur assombries.

Bref, visionnage pas deplaisant mais on en ressort avec l'impression d'un enieme film du genre comme il en pullule depuis 20 ans, et sans grand chose à en tirer. D'ailleurs, le héros Sierra Six estune machine de guerre humaine capable de décimer n peloton entier sans égratignure (plus fort que Bourne le type) du coup aucune grosse notion de danger ^^
C'est moyen quoi
2,5/5

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Eh bein agreablement surpris, comme quoi David Leitch si il a un bon matériau de base, il peut emballer le bousin comme il faut.

En mettant l'accent sur la comédie, ce Bullet Train se veut un blockbuster Sony étonnemment réussi, sorte de Smokin Aces + mainstream mais de bonne tenue grace à un casting impliqué et une vraie énergie communicative.

Alors le film a quelques sideplots surexplicatifs (et un Andrew Koji totalement sous-exploité), mais malgré sa durée conséquente, le film bénéficie d'un rythme de bonne tenue et de digressions bien implémentées pour caractériser l'ensemble du trombinoscope.
On retiendra avant tout Brad Pitt (un loser magnfique au karma fucked up, qui se retrouve dans la misdion qu'il fallait pas) et le duo irresistible Brian Tyree Henry-Aaron Taylor-Johnson (deux frangins assassins sous forme de Laurel et Hardy accros à la gachette et à la punchline).

Si le reste de la distrib est de bonne facture (dont Joey King), on retiendra aussi les cameos de Bad Bunny (sequence la plus drole du film) et Zazie Beetz.

Si le final a tendance à aller vers le traditionnel usage de CGI et d'explosions, le tout conserve sa nature de huis-clos une bonne partie, et arrive à renouveler assez constamment ses situations via les diverses confrontations (et à ce titre il y a donc bcp de morts).
Meme la photo colorée de Jonathan Sela offre un beau cachet au bouein.

Je regrette cependant qu'à part le 1er tiers, les passagers collateraux n'aient finalement que peu de poids et de presence (c'est un train et on a l'impression que tout le monde evolue assez librement)

Passé ce pinaillage (et une action là encore efficace, mais qui manque parfois d'impact), ce Bullet Train est une bonne pioche qu'on matte avec grand plaisir

3,5/5
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ConFucKamus
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De mon côté, j'ai rattrapé Freaks out de Gabriele Mainetti

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Imaginez un cocktail entre Guillermo Del Toro, Terry Gilliam et Tarantino. Oui, ça attaque bien et c'est bon pour la santé ! Et surtout pour le cinéma !

Très belle proposition, qui assume son ton débridé jusqu'au bout, sans jamais le sacrifier à son amour de la pyrotechnie.

Les 2h20 passent à 200 à l'heure. Un plaisir de spectateur toute catégorie !

:star: :star: :star: :star: :passtar:
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BoBleMexicain
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a défaut d un scenario , ca tire casse défonce explose découpe avec une certaine efficacité .
quelques plans intéressant mais ca en fait pas le film d action de l année pour autant . Sierra 6 pourrait coller des complexes a un croisement de Jason Bourne et James Bond .
Goslin a plus de cicatrices qu un bataillon de commandos marine
bref
amusant le temps du visionnage et on oublie

:star: :star: :demistar: :passtar: :passtar:
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BoBleMexicain
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Julie se démène seule pour élever ses deux enfants à la campagne et garder son travail dans un palace parisien. Quand elle obtient enfin un entretien pour un poste correspondant à ses aspirations, une grève générale éclate, paralysant les transports. C’est tout le fragile équilibre de Julie qui vacille. Elle va alors se lancer dans une course effrénée, au risque de sombrer.

un rôle taillé sur mesure pour Laure Calamy , tout lui échappe petit a petit , elle ne maitrise plus rien , le stress monte , jusqu au non retour .
La mise en scène précise, le montage nerveux et la musique haletante d’Irene Dresel finissent de transformer cette employée lambda en super héroïne extra. Batman peut aller se rhabiller, TERwoman vient d’arriver.
:star: :star: :star: :star: :passtar:
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NaughtyDog
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WOW !
clairement il faut pas trop en dire, mais grosso modo Jordan Peele passe dans la cour des grands avec +de moyens, et + de virtuosité.
Un "film d'OVNI" qui est au ciel ce que Jaws est à l'océan (sans être un chef-d'oeuvre absolu comme le film de Spielberg of course) en somme,avec une photographie de Hoytema absolument somptueuse, des scènes de flippe qui m'ont bien surpris, une gestion de l'humour totalement symbiotique, uncasting au top, une BO sensass..
J'en parle + sur le topic dédié, et même si j'ai 1 ou 2 reproches scénaristiques, le tout se tient merveilleusement et il me tarde même de le revoir en IMAX

8,5/10

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un excellent documentaire par le papa de Cineme Paradiso, pour 2h30 cinéphilique de pur bonheur


ultra exhaustif et chronologique,ainsi que parsemé d'anecdotes en tout genre du Maestro lui-même, on retrace toute la vie et la carrière d'Ennio Morricone (de son enfance en tant que trompettiste raté jusqu'à la toute fin de sa carrière).

Témoignages (Eastwood, Roland Joffe, Tarantino et j'en passe), images d'archives, extraits (Mission,les films de Leone, Bellochio, Grand Silence, De Palma, etc)...onpasse par absolument tout (ses compositions pour chansons et tous ses plus grands chef-d'oeuvres) via un montage maitrisé


on en redemenderai presque une demi-heure supplémentaire, c'est dire à quel point on tient là un excellent docu !

4,5/5
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BoBleMexicain
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NaughtyDog a écrit :
mer. 27 juil. 2022 17:25
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WOW !
clairement il faut pas trop en dire, mais grosso modo Jordan Peele passe dans la cour des grands avec +de moyens, et + de virtuosité.
Un "film d'OVNI" qui est au ciel ce que Jaws est à l'océan (sans être un chef-d'oeuvre absolu comme le film de Spielberg of course) en somme,avec une photographie de Hoytema absolument somptueuse, des scènes de flippe qui m'ont bien surpris, une gestion de l'humour totalement symbiotique, uncasting au top, une BO sensass..
J'en parle + sur le topic dédié, et même si j'ai 1 ou 2 reproches scénaristiques, le tout se tient merveilleusement et il me tarde même de le revoir en IMAX

8,5/10

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un excellent documentaire par le papa de Cineme Paradiso, pour 2h30 cinéphilique de pur bonheur


ultra exhaustif et chronologique,ainsi que parsemé d'anecdotes en tout genre du Maestro lui-même, on retrace toute la vie et la carrière d'Ennio Morricone (de son enfance en tant que trompettiste raté jusqu'à la toute fin de sa carrière).

Témoignages (Eastwood, Roland Joffe, Tarantino et j'en passe), images d'archives, extraits (Mission,les films de Leone, Bellochio, Grand Silence, De Palma, etc)...onpasse par absolument tout (ses compositions pour chansons et tous ses plus grands chef-d'oeuvres) via un montage maitrisé


on en redemenderai presque une demi-heure supplémentaire, c'est dire à quel point on tient là un excellent docu !

4,5/5
Naughty j ai créé un topic special pour les docs si tu veux le rajouter dans ta playlist :D
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Redzing
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J'ai revu la Triogie du Dollar / Trilogie de l'Homme sans Nom, en versions Bluray remasteurisées.
Je ne détaille pas les films, tout le monde les connait j'imagine. Je dirais juste que j'ai pris un sacré pied ! Autant la restauration était limite sur le premier (Pour une Poignée de dollars), avec un peu de grain qui subsiste, mais ça passe.
Autant elle est magnifique sur les deux autres. Et pour Quelques Dollars de Plus a d'ailleurs pris un sacré ascenseur dans mon estime (je ne l'avais pas vu depuis bien longtemps).
L'image est d'une netteté incroyable, le montage sonore excellent. Surtout sur Le Bon, la Brute et le Truand avec les canonnades & batailles. Dans ce dernier on voit aussi que les tableaux fourmillent de détails. Au passage, je n'avais jamais remarqué que la phalange sectionnée de Lee Van Cleef était visible à l'écran ! :ouch:

Sinon, j'adhère de plus en plus à la théorie comme quoi Le Bon, la Brute et le Truand est un préquel des deux autres.
Au départ elle me gênait car Lee Van Cleef joue deux rôle opposés dans deux films de la trilogie... mais en fait il y a des dizaines d'acteurs que l'on voit d'un film à l'autre, donc on n'est plus à ça près.
Dans Pour une Poignée de dollars, Joe/l'homme sans nom a un poncho et un peu de morale (il aide Marisol à retrouver sa famille et fuir) cachée derrière beaucoup d'opportunisme.
Dans Et pour Quelques Dollars de Plus, Manco / l'homme sans nom a son poncho troué par les balles de Ramon dans le film précédent, ainsi que sa main masquée (car endommagée lors de la séance de torture du film précédent). Il est attiré par le gain, mais il est globalement du côté de la justice.
Dans Le Bon, la Brute et le Truand, Blondie / l'homme sans nom n'a pas de poncho, et aucune morale. C'est une grosse crapule. Ce n'est qu'à la fin du film qu'il trouve un peu de compassion, en voyant les charges futiles sur le pont... et la mort du jeune sudiste. C'est aussi dans cette scène qu'il trouve son fameux poncho.
Le seul truc qui ne colle pas, c'est qu'il file avec 100 000 dollars à la fin du troisième film. A moins qu'il se soit fait tout voler, il est étonnant de le retrouver sans le sou ensuite !
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ConFucKamus
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Redzing a écrit :
dim. 31 juil. 2022 01:59
Sinon, j'adhère de plus en plus à la théorie comme quoi Le Bon, la Brute et le Truand est un préquel des deux autres.
Au départ elle me gênait car Lee Van Cleef joue deux rôle opposés dans deux films de la trilogie... mais en fait il y a des dizaines d'acteurs que l'on voit d'un film à l'autre, donc on n'est plus à ça près.
Dans Pour une Poignée de dollars, Joe/l'homme sans nom a un poncho et un peu de morale (il aide Marisol à retrouver sa famille et fuir) cachée derrière beaucoup d'opportunisme.
Dans Et pour Quelques Dollars de Plus, Manco / l'homme sans nom a son poncho troué par les balles de Ramon dans le film précédent, ainsi que sa main masquée (car endommagée lors de la séance de torture du film précédent). Il est attiré par le gain, mais il est globalement du côté de la justice.
Dans Le Bon, la Brute et le Truand, Blondie / l'homme sans nom n'a pas de poncho, et aucune morale. C'est une grosse crapule. Ce n'est qu'à la fin du film qu'il trouve un peu de compassion, en voyant les charges futiles sur le pont... et la mort du jeune sudiste. C'est aussi dans cette scène qu'il trouve son fameux poncho.
Le seul truc qui ne colle pas, c'est qu'il file avec 100 000 dollars à la fin du troisième film. A moins qu'il se soit fait tout voler, il est étonnant de le retrouver sans le sou ensuite !
Il me semble que ce n'est pas une théorie, mais une chose parfaitement assumée par Leone.
Tu as raison de signaler l'évolution du personnage de l'Homme sans nom, ce qui rend Le Bon, la Brute et le Truand encore plus fort à mon goût. J'adore Et pour quelques dollars de plus et j'aime bien Pour une poignée de dollars.
Le dernier volet m'est plus précieux car on rentre plus en empathie avec Tuco, qui ouvre une piste jamais explorée par les 2 précédents. Un truand oui, forgé par les épreuves et la solitude.
Il essaie de grappiller une plus grosse part, mais Blondin n'est pas plus aimable en abandonnant son ex-partenaire en plein désert après s'être arrogé le pactole.

Eli Wallach a vraiment le rôle en or, il peut être marrant, émouvant et menaçant. On a pas confiance en lui et on l'aime bien quand même :lol:
Lee Van Cleef...Cette classe. Deux films, deux rôles, et bon courage pour les confondre. Leone rappelle que la mise en scène change tout, puis l'acteur évidemment qui donne à voir un individu plus cruel, au sourire carnassier.
Pas besoin de plus, et j'y crois à fond.
Puis Clint, un monolithe à lui tout seul. :love2:
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Mothra2000
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Ah la fameuse trilogie du dollar...
Ce qui est bien c est qu on peut les voir dans un ordre different a chaque fois..
J aime bien ce concept...
Le bon la brute et le truand
Et pour quelques dollars de plus
Et pour une poignee de dollars..
D aileurs celui que je prefere et "pour quelques dollard de plus" avec l Indien..totalement psychopathe..et les deux autres qui ne valent pas beaucoup mieux dans une certaine mesure..

Je verrais plus l homme sans nom evoluer vers plus d humanite en partant du bon la brute et le truand et en arrivant a une poignee de dollars...mais on peut faire l inverse et le personnage n avoir plus de scrupules en changeant l ordre des films ..

Des classiques intemporels...
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BoBleMexicain
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on retrouve ce principe de mechant gentil dans il etait une fois dans l ouest
Bronson le gentil tue de sang froid et le cheyenne le mechant a de la compassion entre autre pour Claudia Cardinale
reste Fonda serpent a sang froid sans aucun etat d'ame .
Leone devait aimer le fait qu on puisse apprécier aussi le méchant et par moment détester le gentil .
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Redzing
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BoBleMexicain a écrit :
dim. 31 juil. 2022 11:08
Leone devait aimer le fait qu on puisse apprécier aussi le méchant et par moment détester le gentil .
Clairement, l'ambiguïté énorme des personnages dans cette trilogie est un vrai plus. La plupart des méchants ont de vrais sentiments, et les "héros" sont très expéditifs !
Et comme le dit @ConFucKamus Tuco en est l'exemple parfait, un type bonhomme et sympathique malgré un CV repoussant (assassin, violeur, lâcheur de femmes et d'enfants, kidnappeur...).

En terme d'ambiguïté, il y a d'ailleurs une scène particulièrement intéressante dans la version longue du Bon, la Brute et le Truand : celle où la brute entre dans un fort sudiste, et apprend que Bill Carson est soit mort, soit prisonnier.
C'est la seule scène qui humanise la brute. Le méchant fait preuve de compassion devant tous ces blessés et cette misère. Il offre à boire au sergent sudiste, là où il abattait ou torturait les autres pour avoirs leurs informations.
Je pense qu'ils l'ont coupé de la version cinéma pour cette raison, et c'est dommage. D'autant qu'elle a du sens narratif : c'est cette scène qui explique pourquoi la brute attend Carson en prison.
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Mothra2000
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Il y a des mechants integraux qui sont quand meme interessants..l Indien..qui est sans pitie et n a meme pas de scrupules...a part peut etre pour son espece de boite a musique...meme la on sent plus un sadisme raffine.q autre chose..
Tuco..bof...jamais accroche a ce personnage...
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Redzing
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@Mothra2000 L'Indien a beau être un méchant "intégral" (gros psychopathe ultra violent), il a des sentiments. Cette histoire "d'amour" (viol transformé en suicide) qui l'a visiblement beaucoup marqué. On peut même penser que c'est l'origine de ses addictions aux drogues.
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Mothra2000
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Redzing : ,c est vrai...apres je reconnais que c est ce genre de mechants dans les films qui me plaient le plus...
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Mothra2000
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Et puis la derniere replique de l Indien qui dit au colonnel.."Essaie de me tuer...essaie.." magistral..j adore...
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ConFucKamus
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Redzing a écrit :
dim. 31 juil. 2022 19:23
Clairement, l'ambiguïté énorme des personnages dans cette trilogie est un vrai plus. La plupart des méchants ont de vrais sentiments, et les "héros" sont très expéditifs !
Et comme le dit @ConFucKamus Tuco en est l'exemple parfait, un type bonhomme et sympathique malgré un CV repoussant (assassin, violeur, lâcheur de femmes et d'enfants, kidnappeur...).

En terme d'ambiguïté, il y a d'ailleurs une scène particulièrement intéressante dans la version longue du Bon, la Brute et le Truand : celle où la brute entre dans un fort sudiste, et apprend que Bill Carson est soit mort, soit prisonnier.
C'est la seule scène qui humanise la brute. Le méchant fait preuve de compassion devant tous ces blessés et cette misère. Il offre à boire au sergent sudiste, là où il abattait ou torturait les autres pour avoirs leurs informations.
Je pense qu'ils l'ont coupé de la version cinéma pour cette raison, et c'est dommage. D'autant qu'elle a du sens narratif : c'est cette scène qui explique pourquoi la brute attend Carson en prison.
Tout à fait d'accord. La version longue me paraît supérieure en partie grâce à ce moment. Tu as également ce genre de personnages avec Cheyenne dans Il était une fois dans l'Ouest. Et puis avoir Jason Robbards (je le kiffe) pour le jouer, ça te fait un nouveau perso à ranger parmi les braves truands. C'est ce qui caractérise bien Sergio Leone, ces silhouettes mutiques, étranges, énigmatiques.
Elles peuvent sembler honorables pendant les 3/4 et ce sont leurs actions sur 15 minutes qui nous retournent la tête et ancrent leurs visages dans nos mémoires. L'inverse est tout aussi vrai, regardons Cheyenne ou Tuco. Le moment avec son frère modifie nettement l'image qu'on a de lui. Après, il peut reprendre son numéro, on l'interprète différemment et on a même de la sympathie malgré ses tentatives d'entourloupes

Leone était un révolutionnaire désenchanté, Il était une fois la révolution est peut-être l'un de ses films les plus beaux.
Un chef d'œuvre, je n'ai qu'un seul reproche à lui faire, il concerne le retour de Mallory et Juan au camp où ils découvrent le massacre et les corps des enfants de Juan. Pas la scène, mais la musique intégrée qui pour moi ne colle pas du tout à l'ambiance de la séquence ou le choc que ça doit faire. Je ne comprends pas du tout pourquoi avoir choisi celle-là alors que Morricone avait largement moyen de proposer quelque chose de plus grave.
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ConFucKamus
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Aujourd'hui, j'allais pas dire non à une bonne salle climatisée. Puis bon, c'est toujours un plaisir de retrouver Brad Pitt alors j'ai pris mon billet pour

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Au moins la climatisation marchait, par contre le reste...
Ça me désole mais j'ai trouvé le film très médiocre.

Sous influence Guy Ritchie (période Snatch, Rock'n Rolla) mais en version frénétique, Bullet Train cherche le cool. Comme il ne sait pas faire, ses essais se soldent très souvent par un échec.

-> La narration chaotique (volontaire) n'est rien qu'un prétexte et non une feinte. Par conséquent, le puzzle n'a aucune gueule, l'histoire n'a ni queue ni tête, et les personnages sont inintéressants.
-> Les scènes d'action ? Je n'en retiens aucune. Il y en a 3/4 et la plupart sont réglées sans grande passion. Notamment la fin, agrémentée de CGI moches (les 2 dernières minutes dans les ruines sont abominables).
-> L'humour ? Brad Pitt s'amuse et généralement sa côte de sympathie aide bien. Pour le reste, c'est lourd, très lourd (oh la la, ce gag étiré autour de la BD Thomas... :cry: ).

Les guests : à part Channing Tatum rigolo, le reste est d'un vide. Au moment ou Ryan Reynolds je me suis dit "ah il manquait plus que lui"...C'est dingue, cet acteur (pas mauvais) est tellement écrasé par son image de pub sur pattes que sa simple apparition m'a fatigué. Ouf, on en reste là pour lui. Sandra Bullock...Lisse, je vois pas d'autres mots (ou on va dire que je suis vilain envers l'actrice qui approche la soixantaine)

Le comparatif avec John Wick fait mal. La franchise avec Keanu Reeves a le mérite d'avoir une narration linéaire et limpide, qui atténue légèrement la misère de ce qu'elle raconte.
Lui fait tout et surtout n'importe quoi, braconnant chez Ritchie, Tarantino ou Niccol (la bouteille d'eau...ça m'a un peu beaucoup rappelé Lord of war).

Bref, ni drôle ni vraiment fun. Heureusement, la climatisation était à la hauteur.

:star: :demistar: :passtar: :passtar: :passtar:
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BoBleMexicain
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Alors que les années 70 battent leur plein, Gru qui grandit en banlieue au milieu des jeans à pattes d’éléphants et des chevelures en fleur, met sur pied un plan machiavélique à souhait pour réussir à intégrer un groupe célèbre de super méchants, connu sous le nom de Vicious 6, dont il est le plus grand fan. Il est secondé dans sa tâche par les Minions, ses petits compagnons aussi turbulents que fidèles. Avec l’aide de Kevin, Stuart, Bob et Otto – un nouveau Minion arborant un magnifique appareil dentaire et un besoin désespéré de plaire - ils vont déployer ensemble des trésors d’ingéniosité afin de construire leur premier repaire, expérimenter leurs premières armes, et lancer leur première mission.


Warning
critique a caractère aucunement objective !!!!


Du haut de mon grand âge ( sisi) j ai toujours adoré les minions ( plus que personnage de Gru par ailleurs )
le coté déjanté de ces tic tac jaunes m éclatent a chaque fois ( la VO s impose)
et la dans cet opus ils ont la part belle .
rien que le générique a la James Bond vaut le visionnage .
bourré de référence des 70's , musicale mais aussi sociétale , le scénar est pas ouf mais l'animation est superbe .

Bi ba bananaaaaaa !!!!
:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
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Kit
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^^

ce n'est pas mon dernier film, je l'ai déjà vu un paquet de fois mais ça fait un bail, mais je l'ai redécouvert à travers le point de vue d'une jeune Américaine, j'ai adoré le revoir avec elle, et me redonne l'envie de le revoir. la vidéo ne fait pas toute la durée du film, elle a fait un montage, sous-titrage français dans les paramètres. ah oui le film L'Homme tranquille de John Ford 1952 avec John Wayne et Maureen O'Hara

https://www.youtube.com/watch?v=5h6F3sAsKEA
j'ai déjà revu avec elle et son amie Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain
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Redzing
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Le multiplexe à 5 minutes de chez moi fait une rétrospective pour les 60 ans de James Bond. Un Bond tout les samedi depuis plusieurs mois. Ce soir, j'en ai profité pour aller voir en salles... GOLDENEYE.

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Je n'avais jamais vu Goldeneye en salles (trop petit à sa sortie). Je n'ai vu "que" les autres Brosnan et les Craig au cinoche.
Et ma foi ça passe très bien sur grand écran ! Déjà c'est un plaisir de voir le film remasteurisé et qualité nickel chrome, de se prendre les sons dans la tronche, de rigoler avec le public sur les blagues salaces éculées de Brosnan (d'ailleurs à ma grande surprise la salle était à moitié pleine !).
L'un des clous étant l'intro du saut de l'ange depuis le haut du barrage. J'ai beau avoir vu le film 50 fois, en salles ça scotche. De même pour la poursuite en tank, la discussion dans le cimetière de statues, ou la bagarre dans l'antenne entre 006 et 007, très physique pour l'époque et beaucoup plus violente sur grand écran (on sent déjà les prémices de Casino Royale, comme quoi martin Campbell n'a pas fait que de s'inspirer de Jason Bourne).
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ConFucKamus
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Redzing a écrit :
dim. 7 août 2022 00:14
Le multiplexe à 5 minutes de chez moi fait une rétrospective pour les 60 ans de James Bond. Un Bond tout les samedi depuis plusieurs mois. Ce soir, j'en ai profité pour aller voir en salles... GOLDENEYE.

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Je n'avais jamais vu Goldeneye en salles (trop petit à sa sortie). Je n'ai vu "que" les autres Brosnan et les Craig au cinoche.
Et ma foi ça passe très bien sur grand écran ! Déjà c'est un plaisir de voir le film remasteurisé et qualité nickel chrome, de se prendre les sons dans la tronche, de rigoler avec le public sur les blagues salaces éculées de Brosnan (d'ailleurs à ma grande surprise la salle était à moitié pleine !).
L'un des clous étant l'intro du saut de l'ange depuis le haut du barrage. J'ai beau avoir vu le film 50 fois, en salles ça scotche. De même pour la poursuite en tank, la discussion dans le cimetière de statues, ou la bagarre dans l'antenne entre 006 et 007, très physique pour l'époque et beaucoup plus violente sur grand écran (on sent déjà les prémices de Casino Royale, comme quoi martin Campbell n'a pas fait que de s'inspirer de Jason Bourne).
Je l'avais vu à sa sortie étant enfant. L'intro, l'évasion, le tank font partie des instants gravés dans ma mémoire.

J'ose espérer que Martin Campbell se verra attribué les honneurs qu'il mérite. Le cinéaste a apporté énormément de dynamisme et de fun à Bond, en 1995 et 2006.

L'influence de Jason Bourne est pour moi limitée. Casino Royale revient à quelque chose de brut, mais le style et la mise en scène sont assez éloignés.

Je préfère de loin celle de Martin Campbell, bien plus forte et déchiffrable. 1ère heure de Casino Royale, orgasme total.
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Redzing
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ConFucKamus a écrit :
dim. 7 août 2022 09:16
J'ose espérer que Martin Campbell se verra attribué les honneurs qu'il mérite. Le cinéaste a apporté énormément de dynamisme et de fun à Bond, en 1995 et 2006.
Martin Campbell a clairement sauvé la franchise à reprises, en 1995 et 2006. C'est aussi lui a ressuscité Zorro (pas pour longtemps, certes), sacré exploit également.

Mais j'ai toujours eu du mal à voir sa réelle contribution. D'un côté il a quand même réalisé pas mal de trucs très moyens voire franchement mauvais (Absolom 2022, Zorro 2 Green Lantern...). Et l'on sait que sur la franchise JB, les producteurs sont très impliqués (il n'y qu'à voir Tomorrow Never Dies et le comparer aux autres films de Roger Spottiswoode). De l'autre l'ère Brosnan/Craig a laissé une liberté non négligeable à ses réalisateurs, donc il a pu apporter sa patte.
Bref, difficile d'y voir clair...
Pile-Poil
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Redzing a écrit :
dim. 7 août 2022 00:14
Le multiplexe à 5 minutes de chez moi fait une rétrospective pour les 60 ans de James Bond. Un Bond tout les samedi depuis plusieurs mois. Ce soir, j'en ai profité pour aller voir en salles... GOLDENEYE.

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Je n'avais jamais vu Goldeneye en salles (trop petit à sa sortie). Je n'ai vu "que" les autres Brosnan et les Craig au cinoche.
Et ma foi ça passe très bien sur grand écran ! Déjà c'est un plaisir de voir le film remasteurisé et qualité nickel chrome, de se prendre les sons dans la tronche, de rigoler avec le public sur les blagues salaces éculées de Brosnan (d'ailleurs à ma grande surprise la salle était à moitié pleine !).
L'un des clous étant l'intro du saut de l'ange depuis le haut du barrage. J'ai beau avoir vu le film 50 fois, en salles ça scotche. De même pour la poursuite en tank, la discussion dans le cimetière de statues, ou la bagarre dans l'antenne entre 006 et 007, très physique pour l'époque et beaucoup plus violente sur grand écran (on sent déjà les prémices de Casino Royale, comme quoi martin Campbell n'a pas fait que de s'inspirer de Jason Bourne).
Vu trois fois à sa sortie en 1995.
Croyez-moi, en salle GaumontRama et son DTS (bien qu’hélas en V.F.), ça envoyait du lourd !
Et la découverte de Famke Janssen encore fraîche (avant lifting/chirurgie) en brune fatale vous filait assurément le tricotin.
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Redzing
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Pile-Poil a écrit :
dim. 7 août 2022 22:57
Et la découverte de Famke Janssen encore fraîche (avant lifting/chirurgie) en brune fatale vous filait assurément le tricotin.
En effet, maintenant c'est un carnage... :sweat:

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La triste ironie, c'est qu'il me semble qu'elle avait vivement critiqué la politique d'Hollywood d'écarter les jolies actrices passés les 30/35 ans, qui devaient alors prendre leur retraire et/ou carburer à la chirurgie. Et c'est exactement ce qui lui est arrivé. :(
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ConFucKamus
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Cette semaine a été marquée par la sortie de Prey (une suite honnête à Predator, autant dire un miracle inespéré). Je poursuis donc mon cycle survival après lui et Apocalypto.4
Sur conseil de l'ami @Mothra2000 , j'ai regardé Sans retour par Walter Hill.

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J'en avais jamais entendu parler. Eh ben je suis pas près de l'oublier. Le film est un petit classique. Une très belle découverte.

On est pas dans l'expérience viscérale proposée par McTiernan ce demi-dieu :love2: ou la poursuite enragée de notre Mad Mel.

Ici c'est avant tout psychologique. Et franchement ça marche tellement bien qu'il est dans son genre définitif. Ça joue pile là où il faut aller, cette petite torture mentale
renvoyant son petit spectateur à ses "arrangements" avec la morale.
Lequel soutenir, qui est le plus raisonné, le plus dangereux ? Plus les soldats se perdent dans la forêt et traqué comme un gibier, plus on se perd dans nos présupposés.
En prime, le casting est idéal. Powers Boothe est tout simplement parfait d'un bout à l'autre. Un vrai quatuor de gueule pas nette, entre Keith Carradine et Fred Ward
Ou Brion James. Chacun pourrait à la fois être un salopard idéal ou un compagnon rêvé.

Walter Hill fait tenir le tout en 1h40, comme Carpenter te livrait The Thing dans la même durée. The Thing fait partie de mes chouchous, mais Sans Retour
joue un peu cette partition du trouble avec nos certitudes et notre humanité.
Jusqu'à la partie finale, tendue à l'extrême, où tout converge jusqu'à nous ronger les sangs
(quelle ironie puisqu'on est de retour à la civilisation)
Ce final est d'ailleurs très évocateur puisqu'il peut évoquer le syndrome de stress post-traumatique des soldats
et leur difficile retour à la vie
Tout comme il juxtapose une vie en société où les pratiques barbares sont toujours en vigueur (les porcs éviscérés)


Sérieux, si vous ne l'avez pas vu et que vous aimez les missions qui partent en vrille, laissez vous tenter
C'est du tout bon.

:star: :star: :star: :star: :passtar:
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Mothra2000
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Confuckamus:je suis super content que tu ais apprecie "sans retour"😊😊😊
Comme tu l as tres justement dit...on est pas sur le meme registre que Predator..meme si le theme de la chasse est relativement similaire...
Et une des forces du film et son refus du manicheisme...les deux camps sont aussi blamables...tout est gris...
Ce qui est bien ce sont les marecages qui deviennent une personnage a part entiere...poisseux...etouffant...
Aussi un minimalisme sur la musique au profit d une ambiance naturelle

etres bien filme et encore plus immersive...
Walter Hill a souvent dit que Sans retour etait son film prefere dans sa filmographie...et je suis assez d accord avec lui...
Un casting d acteurs tres charismatiques et particulierement convaincants...une VF du meme niveau...
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Redzing
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J'ai revu hier soir Robocop en version Bluray HD, après un achat qui a remplacé mon DvD pas terrible.

Je ne rentre pas dans les détails du film, que vous devez tous connaître, si ce n'est que je trouve qu'il tient sans mal la route aujourd'hui. Les effets visuels sont vraiment excellents, et la critique de la société US a encore toute sa pertinence. Et évidemment, le style du Hollandais violent ! :D
Mais ce qui m'a scié c'est le scénario. Aujourd'hui on nous pond des blockbusters qui ne racontent pas grand chose en 2h30. Là en 1h40 on a tout : un univers posé (Detroit poisseux, flics à deux doigts de faire grève, OCP qui contrôle la police...), un arc narratif efficace (la "crucifixion" de Murhpy y est pou beaucoup, on s'attache immédiatement au personnage), des méchants établis et menaçants qui voient leur déchéance arriver, et des persos secondaires burnés. Et il y a pas un bout de gras qui dépasse !
La comparaison est sans appel avec le remake fade de 2014.

Sinon j'en profite pour faire de la pub pour Arrow Video, qui a édité le Bluray que j'ai acheté. J'ai découvert cet éditeur il y a un an, et j'en suis très agréablement surpris. Ils sont spécialisés dans la restauration de films de SF/horreur/polar (souvent des séries B voire Z méconnues), ce qu'ils font avec beaucoup de soins. Les jaquettes sont magnifiques (cf. celle de Robocop), les bonus sont souvent généreux (ils produisent en général des interviews récentes), et la restauration est top. J'ai redécouvert plusieurs films de manière extra, mais en l'occurence pour Robocop j'étais bluffé : des effets en son DTS, de la stop motion bien intégrée aux autres plans, une ambiance poisseuse et "VHS" qui n'est pas ruinée par la HD, etc.

D'ailleurs j'ai appris plein de choses dans les bonus. Je savais que le tournage s'était effectué en pleine canicule, mais pourtant les acteurs reviennent dessus avec nostalgie (surtout les méchants). Je me suis toujours demandé pourquoi Kurtwood Smith avait été casté en Clarence Boddicker alors qu'il n'a pas du tout la tête de l'emploi a priori. D'après ses dires il a postulé en espérant avoir le rôle de Dick Jones. Mais Verhoeven a trouvé qu'il avait un air de ressemblance avec Himmler (!), et qu'il était donc parfait pour le rôle de chef de bande ! :lol:
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Zefurin
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Redzing a écrit :
dim. 21 août 2022 13:32
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C'est encore et toujours un super film.
Je trouve surtout la démarche de Robocop lorsqu'il bouge, la façon dont le gun "sort de sa jambe", la voix, le son mécanique de ses pas... bref... le robot a un design absolument mortel. Et il fait très "flic".
Je me souviens trop quand j'étais petit je disais à mes parents "Je veux devenir comme Robocop !"... et ils me répondaient : "Non je t'assure que c'est pas terrible comme situation."
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Redzing
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Zefurin a écrit :
dim. 21 août 2022 15:13
Je me souviens trop quand j'étais petit je disais à mes parents "Je veux devenir comme Robocop !"... et ils me répondaient : "Non je t'assure que c'est pas terrible comme situation."
:lol: :lol: :lol:

Sinon oui, le design est génial, et n'a pas vieilli du tout.
Le pauvre Peter Weller avait passé des semaines à s'entraîner à avoir une démarche d'oiseau dans le costume... pour se rendre compte en arrivant sur place que le costume ne lui permettait aucun de ces mouvements et qu'il était invivable avec la canicule texane. Pourtant ils en ont tiré le meilleur !
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Mothra2000
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Robocop est encore plus percutant maintenant..
Que ce soit Alex Murphy,les mechants...la mise en scene...la ,bo...tout est parfaitement calibre...
Peter Weller perdait tellement d eau dans son costume qu il a voulu arreter...mais il est revenu sur sa decision....
Il existe un remake en 2014.. premiere nouvelle...mode ironique😉
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Redzing a écrit :
dim. 21 août 2022 13:32
Mais ce qui m'a scié c'est le scénario. Aujourd'hui on nous pond des blockbusters qui ne racontent pas grand chose en 2h30. Là en 1h40 on a tout : un univers posé (Detroit poisseux, flics à deux doigts de faire grève, OCP qui contrôle la police...), un arc narratif efficace (la "crucifixion" de Murhpy y est pou beaucoup, on s'attache immédiatement au personnage), des méchants établis et menaçants qui voient leur déchéance arriver, et des persos secondaires burnés. Et il y a pas un bout de gras qui dépasse !
La comparaison est sans appel avec le remake fade de 2014.
Je serai peut-être pas aussi dur sur le remake. À dix coudées en dessous du chef d'œuvre de Verhoeven c'est clair, mais Padhila arrive à faire passer quelques idées sympathiques.

Sinon, je souscris à 100% à cet aspect que tu soulèves.
1h40 et tu as tout. Pas de remplissage inutile, pas de sous-intrigue H.S.
C'est l'une des raisons de mon amour pour Verhoeven ou mon Big John Carpenter. Pas de gras, que du muscle. Il n'est pas question de se regarder filmer ou quoi que ce soit lié à du pur égo.
L'histoire, les protagonistes passent avant toute autre considération. On manque un peu de ça aujourd'hui, combien de films de 2h20 ou plus dont on pourrait aisément obtenir un meilleur résultat en restructurant tout ça en 1h50/2h ?
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Le 24 août, la priorité c'était

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Il me faudra un second visionnage pour confirmer, mais c'est déjà positif, voire très positif

-> 1ère heure tout simplement parfaite. Pas une minute de perdue, Miller déroule son univers, son personnage et l'évènement majeur avec une minéralité qui rappelle Mad Max 2 et Fury Road évidemment
Je trouve pas exemple le jeu sur les transitions excellents.
-> Les 45 dernières minutes ralentissent un peu. J'adore définitivement ce que Miller essaie de raconter sur notre rapport aux histoires, quelque chose dont on serait bien naïfs d'opposer au réel ou la science puisqu'ils se nourrissent mutuellement (la dernière histoire avec Zefir est on ne peut plus parlante)

J'ai peut-être juste un petit grief sur cette résolution, expédiée. J'aurais espéré plus d'émotions en voyant un djinn affaibli et à terme sommé de partir. Mais ça se règle trop facilement.
Sinon, Tilda Swinton et Idris Elba sont parfaits. Pour le budget, c'est une vraie fiesta de couleurs, de propositions et d'émotions. Papy Miller affirme son génie (encore).

Pour l'instant, je pars sur un :star: :star: :star: :star:
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Quelques visionnages récents en bref :

Ultrasound (dispo sur Shadowz)

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Encore une belle découverte mise à dispo par Shadowz (de loin ma plateforme favorite) que ce soit Ultrasound, première réalisation de Rob Schroeder et adaptation d'un comic book intitulé "Generous Bosom".

Thriller psychologique sous forme de puzzle, d'abord très épars mais qui prend forme petit à petit (même s'il laissera toujours un peu de place à l'interprétation à la fin), Ultrasound pêche parfois par manque de budget, surtout dans les scènes qui se perdent entre la réalité et ce qui l'est peut-être moins (pour ne pas trop en dire), mais j'ai trouvé l'exercice vraiment prenant, intéressant et jamais ennuyeux malgré un rythme assez lancinant collant à l'état des deux personnages principaux.

Un film qui tente des choses, ne réussit pas toujours tout, mais qui pose très bien son ambiance, propose un scénario retord mais qui n'oublie pas d'être cohérent et jouit d'un bon casting global. Avec un Bob Stephenson au sommet de son Art.

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:

Stillwater (en ce moment sur Canal)

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Pas du tout fan de Spotlight que je trouve surcôté (alors que l'histoire est incroyable), donc pas de grosse attente. Sans avoir trouvé ça dingue, je préfère Stillwater.
Très conventionnel et un peu prévisible dans son dénouement (je ne connaissais pas le fait divers dont c'est tiré), mais globalement pas mal fichu et bien interprété. Un peu longuet peut-être.

:star: :star: :star: :passtar: :passtar:

Watcher

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Intrigué par la présence de Maika Monroe (It Follows) que je trouve terriblement sous-exploitée à Hollywood, j'ai lancé ce thriller à tendance horrifique.

Le synopsis : Julia quitte les Etats-Unis avec son mari pour rejoindre la Roumanie natale de ce dernier. Rapidement, elle se voit épiée en continu par un voisin tapi dans l'ombre de l'immeuble en face et va se sentir suivie.

Encore une variation autour de l'idée de mater chez son voisin, il s'agit d'un thriller sans grande surprise mais plutôt efficace dans son maintien de la tension jusqu'aux derniers instants. Casting sympa avec Ben Gorman (les séries Torchwood, GoT et second rôle à "gueule" de manière générale) et réalisation plutôt classe. J'aime bien notamment le fait que pendant quasiment tout le film, on ne voit nettement aucun visage masculin pour représenter la menace qui peut venir de partout. Les arrières plans sont constamment très travaillés.

Rien de très novateur après, mais bon divertissement dans son genre.

:star: :star: :star: :passtar: :passtar:


Night Shot (sur Shadowz)

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Found footage français pré-Covid, mais jamais sorti chez nous (uniquement sur Prime aux US étrangement) avant que Shadowz ne vienne le déterrer, Night Shot a la particularité d'être tourné en un seul plan séquence d'1h30. Et un vrai.

L'ambition vaut donc le détour, parce qu'il n'y a pas ici de coupes cachées et qu'il s'agit donc d'une vraie performance à la fois pour le metteur en scène, le caméraman, l'actrice principale mais aussi les équipes techniques et notamment ceux qui doivent activer les éléments horrifiques au bon moment tout du long.
Les seuls éléments de "triche" ajoutés en post-prod sont plutôt d'ordre sonores (et pas toujours bien fichus malheureusement).

Le scénario utilise évidemment le concept puisqu'il s'agit d'une séance d'Urbex de youtubeuse diffusé en live.

Concept aguicheur, mais qui subit aussi les limites imposées par l'exercice. Avec son budget ne permettant pas l'utilisation de CGI, il faut se contenter d'effets pratiques en live. Et donc à part faire bouger des éléments de décor, faire passer un figurant flou dans le fond ou jouer du hors-champ, on est vite limité dans les possibilités et ça se voit forcément sur 1h30 de film.
Et on se demande aussi assez vite pourquoi le duo ne se barre pas et choisit plutôt de s'enfoncer dans les dédales de cet hôpital désaffecté alors que très tôt il y a des choses louches qui s'y passent. Eux-mêmes n'ont pas toujours l'air convaincus de ce qu'ils font.

L'exploit technique est réel, le résultat malheureusement pas totalement réussi, mais difficile de faire beaucoup mieux avec cette idée je pense donc pari tout de même réussi.

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J'en ai oublié un :

Le Samaritain (Prime Video)

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On peut difficilement faire plus cliché dans le côté "vieux Stallone qui a raccroché les gants mais va devoir reprendre du service".
La variante étant cette fois sur le côté super héroïque.

A vrai dire c'est un film que j'avais repéré depuis longtemps, coincé dans les cartons du Covid (le tournage a été stoppé par le premier confinement), parce que j'étais curieux de voir ce que Julius Avery ferait après Son of a Gun et Overlord.

Le fait qu'il ait mis un temps fou à trouver un mode de distribution avant de finalement atterrir tout récemment sur Prime n'incitait pas à l'enthousiasme.
Il s'avère effectivement que c'est une série B ultra basique avec un univers très Gotham du pauvre. Le "Samaritain" conté ici a tout du Bruce Wayne fatigué bas de gamme, la superforce d'un Bruce Willis dans Incassable en plus.
Et le bad guy incarné par Pilou Asbaek a tout d'un mix des Joker de Nolan et Phillips un peu bidon avec sa volonté de créer l'anarchie tout en haranguant le peuple délaissé à le faire avec lui.

Bref rien de neuf sous le soleil. En plus, même si le film parvient à une ou deux reprises à faire des chorégraphies pas dégueu, ça manque quand même cruellement d'ambition à tous les niveaux. Même si c'est pas désagréable au global.

Le même film dans les années 90 aurait peut-être pu être relativement sympa, mais là c'est vieillot.

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ConFucKamus
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Vous saviez que John Lasseter était parti bosser pour Skydance animation après son départ de Pixar ? Moi non, d'où ma surprise à voir sa première production chez Apple TV +

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Le film passe sous les radars, comme toute bonne création Apple TV +. Dommage pour plusieurs raisons :

Peggy Holmes réalise mais l'âme de Pixar transparait. On retrouve des bouts de Monstres & Cie, Coco ou Vice-Versa pour les plus évidents (avec deux-trois clins d'œil), et dans le bon sens. On retrouve ce rythme effréné, ouvrant sans cesse l'univers traversé par Sam tout en faisant rebondir l'intrigue sans cesse. Très agréable.

Derrière, la facture est excellente. On se dit qu'on pourrait facilement ajouter 3 attractions au Disney World inspirées de cette terre de la chance (les moyens de locomotions, les environnements etc...).

Ce qui rend Luck plus attachant qu'un Alerte Rouge par exemple, quand bien même il n'a finalement pas grand chose à raconter à part que le karma est nécessairement ambivalent (une bonne action aura t-elle de mauvaises répercussions et vice-versa ?). Sur la fin, le côté mièvre l'emporte, atténuant pas mal la réussite.

Du reste, Luck est une belle petite gourmandise qui a le mérite d'être dynamique et inventive.

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
Modifié en dernier par ConFucKamus le dim. 28 août 2022 23:35, modifié 1 fois.
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Vu déjà il y a un an, BAC Nord de Cédric Jimenez. Un film policier qui, de par son traitement choc, illustre à mes yeux l'amélioration du cinéma français, grâce à une approche beaucoup plus hollywoodienne. Cette peinture sombre des agissements plus ou moins sordides de policiers ambigus, certes sans trop verser vraiment dans l'arbitraire pur (on ne les voit après tout que donner quelques baffes à des trafiquants de tortues des Maures), mais tout de même liés au milieu des petits voyous, jusqu'à en copier les façons d'être, tourne ainsi grâce au punch que lui donne son réalisateur, et à une implication réhaussée des acteurs, notamment Karim Leklou dans ce flic bourru et parfois brutal, qu'on ne trouvait pas dans un film français il a seulement une douzaine d'années. Une bonne illustration de l'évolution récente du cinéma français.
Modifié en dernier par aureliagreen le mer. 7 sept. 2022 17:22, modifié 1 fois.
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Enfin rattrapé Lorenzo mis en scène par George Miller

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Bon bah je peux certifier que George Miller a donc un putain de film de plus à son CV !

Toute la beauté de l'œuvre repose sur cette difficile communication entre les parents motivés à sauver leur fils et la communauté scientifique ni résignée ni emballée.
Remettez ça dans le contexte actuel, les parents du petit Lorenzo aurait été traités avec mépris, condescendance et la batterie d'épithètes d'usage.

Or Miller a l'avantage d'être dans la position idéale. Il est ressorti diplômé d'une fac de médecine et a donc arpenté suffisamment les couloirs d'hôpitaux (là où il trouvera d'ailleurs les germes du 1er Mad Max).
Il a l'expérience, la connaissance et la sagesse de regarder le couple avec respect, empathie tout en confrontant intelligemment les opinions, théories.

Ce qui donne au film une sensibilité particulière, chacun ayant ses raisons d'agir ou penser de telle ou telle façon. Et en soi, personne n'a tort.
Miller questionne directement les progrès de la science. Dus à des protocoles bien stricts et des crédits ou des tentatives non-règlementaires ?

Réciproquement, on est plongé en immersion au sein d'une maison dont on est en droit de se demander si elle ne devient pas folle.
La vie est rythmé par le dévouement d'une mère intransigeante avec elle-même et ses assistantes et d'un père surmené (précisons qu'aucun des deux n'avait de bases en biologie)

Il n'y aura probablement pas de réponse tranchée à toutes ses questions, et c'est ce qui rend la chose si passionnante à observer pour n'importe quel spectateur.
Une ambivalence qui sied à merveille à ce beau film, l'espoir se mêlant à la tristesse, et la défaite semblant renforcer la force de ces héros.

Ah oui, juste pour info : Susan Sarandon et Nick Nolte sont magnifiques. Plusieurs séquences vous tirent les larmes juste avec leurs regards.
La mise en scène ? Bah c'est du George Miller en bonne forme, donc c'est une leçon (encore !)
Putain George !!

Bref, en une phrase comme un cent, si vous ne l'avez pas vu, alors voyez-le !

:star: :star: :star: :star: :passtar:
Il faudra que je le revois pour voir si on peut pousser à 4.5/5
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Fall (2022)

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Deux débiles aussi insupportables l'une que l'autre à leur manière et qui passent leur temps à se faire des crasses plus qu'à prouver leur supposée amitié décident d'aller grimper une tour de transmission de 600m de haut, alors même que la dernière fois qu'elles ont fait de l'escalade ensemble, le mari de l'une d'elle en est mort. Evidemment l'une d'elle est youtubeuse/influenceuse, sinon ça ne serait pas une production de genre des années 2020.
Pendant ce temps là, Jeffrey Dean Morgan fait un peu de figuration pour garnir un peu plus son compte en banque.
Voilà pour le pitch.

Difficile dans ces conditions de s'attacher à l'une des deux protagonistes principales dont on a vite plus envie qu'elles sautent qu'autre chose.

Un petit divertissement bas de gamme qui aurait eu toute sa place dans les rayons de DTV vaguement "luxueux" à une époque. Ni très intéressant, qui fait fi de la cohérence quand ça l'arrange (tout un pan de scénario concerne une batterie de drone alors que celle des smartphones semble infinie) et à la résolution étrange (perso j'aurais tenté de jeter un téléphone dans une godasse bien avant en rembourrant l'intérieur et entourant avec des vêtements pour amortir).

Reste la sensation de vertige pas mal rendue à plusieurs reprises, et c'est finalement surtout pour ça qu'on est là donc y a pire.

:star: :star: :passtar: :passtar: :passtar:
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sam. 3 sept. 2022 19:09
Deux débiles aussi insupportables l'une que l'autre à leur manière et qui passent leur temps à se faire des crasses plus qu'à prouver leur supposée amitié décident d'aller grimper une tour de transmission de 600m de haut, alors même que la dernière fois qu'elles ont fait de l'escalade ensemble, le mari de l'une d'elle en est mort. Evidemment l'une d'elle est youtubeuse/influenceuse, sinon ça ne serait pas une production de genre des années 2020.
Pendant ce temps là, Jeffrey Dean Morgan fait un peu de figuration pour garnir un peu plus son compte en banque.
Voilà pour le pitch.
Putain, ça commençait bien. Clichés à tout-va, concept incohérent d'entrée de jeu,... Je me disais "Oh ouais, un vrai, un pur !" Puis t'as tout gâché avec la suite...

Loin des performances de notre Jeff :cry: :cry: :cry:
Sans déconner, on peut même pas en rire ?
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ConFucKamus a écrit :
sam. 3 sept. 2022 20:20
Loin des performances de notre Jeff :cry: :cry: :cry:
Sans déconner, on peut même pas en rire ?
On peut rire de certains moments clichés au possible clairement. Mais ce n'est pas assez nul pour être mémorable. Il n'y a rien qui n'a pas déjà été vu ailleurs, y compris dans les tentatives de "twists" du coup l'effet est moindre.

Il y avait tous les ingrédients pour c'est dommage. N'est pas Jeff ou Darren qui veut.
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Putain, ça commençait bien. Clichés à tout-va, concept incohérent d'entrée de jeu,... Je me disais "Oh ouais, un vrai, un pur !" Puis t'as tout gâché avec la suite...

Loin des performances de notre Jeff :cry: :cry: :cry:
Sans déconner, on peut même pas en rire ?
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NaughtyDog a écrit :
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Revu Copland en director's cut

Que c'est bon, que c'est beau, que c'est bien
je plussois un million de fois , un des meilleurs role de Stallone , une atmosphere superbe . ( decouvert sur le tard)
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mérite bien mieux que le piètre score a sa sortie ... un brin moralisateur comme dab chez Disney mais l ensemble est cohérent et efficace .
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Elle est donc là cette petite perle nanardesque de l'horreur en cette année 2022. :love:

Hier soir j'ai maté The Invitation (aka. Le Bal de l'Enfer en français, titre assez insensé par ailleurs)
Un plaisir de chaque instant et une belle parodie involontaire.

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La recette est simple : prenez "Get Out", "Twilight" et "Wedding Nightmare". Saupoudrez ça d'inspiration des premiers chapitres du jeu "Resident Evil Village".
Vous obtiendrez à priori un bel étron qui a toute sa place au panthéon des pires films de cette année 2022. Au point de trouver ça drôle et ça me manquait un peu ces derniers temps. :o
Rien ne va!

Point de vue mise en scène, c'est d'une platitude affolante et aucune scène horrifique ne marche tant leurs effets sont éculés et mal copiés.
Sans compter que c'est sombre au possible et qu'on n'y voit généralement rien.
Je ne parle même pas du montage foireux et de deux-trois faux raccords qui m'ont fait tiquer.

Le scénario ? Une catastrophe qui se veut une métaphore hyper surlignée féministe et autour de la libération de la Femme qui ne se laissera plus faire.
L'intention est louable mais c'est traité avec si peu de subtilité et d'intérêt que j'ai eu peine à croire que le film est réalisé et écrit par deux femmes. C'est d'un niais et manichéisme assez terrible. Probablement le point le plus effrayant du long métrage en fait.

Evie, personnage principal incarné par la toujours aussi magnifique et pleine de charme Nathalie Emmanuel, se veut une femme forte, libre et qui a connu suffisamment de choses avec sa condition de femme noire/métisse pour ne pas se laisser berner face au premier venu.
Pourtant elle va dans les 20 premières minutes faire tout l'inverse puisqu'il lui suffit d'une unique rencontre avec un cousin inconnu (mis en relation via un test ADN) et particulièrement bizarre pour aller se jeter dans la gueule du loup seule à l'autre bout de l'Atlantique.
Puis elle rencontre l'hôte du fameux manoir, et tombe sous le charme instantanément pour la seule et unique raison, au-delà du physique, qu'il s'est excusé du comportement de son majordome.
Je passe sur la suite, mais aucune réaction cohérente quasiment de bout en bout. Pour quelqu'un supposé être alerte, elle enchaîne.

Face à elle, Thomas Doherty en beau gosse sans le moindre intérêt ni charme. Et pourtant il faudra faire avec cette romance tellement rapide à arriver que les deux acteurs n'ont pas le temps de créer la moindre alchimie à l'écran.

Puis arrive la phase horrifique, avec deux trois décès de figurants dont on se contrefiche, un gros ventre mou (le film est trop long et mal rythmé) et encore après la phase "action" dans ce manoir qui a toutes les peines du monde à faire ressortir la moindre ambiance gothique.

Et enfin arrive la morale féministe cousue de fil blanc dans un mini climax aux CGI plutôt foireux.
Parce que oui j'oubliais, mais c'est tellement stéréotypé de bout en bout que 5min après l'arrivée de Evie dans le manoir, tu peux quasiment énoncer tous les rebondissements à venir par la suite.

Bref, c'était très nul donc c'était bien ! ^^

:demistar: :passtar: :passtar: :passtar: :passtar:
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ConFucKamus
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Ouhla, tu sais comment me parler toi ! :love:

Je programme la séance instamment...pour demain.

En ce moment, je suis à fond dans la lecture de Dashiell Hammett (le polar dans sa plus grande pureté -> Je recommande à TOUS)
"Bloodshot est la meilleure chose qui soit arrivée au cinéma en 2020 " - ©MisterM
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ConFucKamus a écrit :
lun. 19 sept. 2022 18:16
Ouhla, tu sais comment me parler toi ! :love:

Je programme la séance instamment...pour demain.

En ce moment, je suis à fond dans la lecture de Dashiell Hammett (le polar dans sa plus grande pureté -> Je recommande à TOUS)
On n'est pas au niveau de Spirale je pense quand même attention.
Ni de la folie d'un Malignant.

Mais ça m'a fait du bien de pouvoir rire d'un film un peu. Et il y a quelque chose de ludique dans le côté "bingo à remplir de tous les clichés et stéréotypes du genre". :D
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Beast

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Un sympathique survival de "série B+" qui m'a rappelé à quel point Idris Elba ne mérite pas si peu de millions au box-office ces derniers mois.
Entre The Suicide Squad, 3000 ans à t'attendre et celui-ci, il fait des choix globalement rafraîchissants parmi les budgets AA et AAA. Mais ça finit rarement en succès commercial malheureusement.

Ici je reprocherai peut-être le climax un peu too much ( même diminué, en pleine savane, le lion ne devrait faire qu'une bouchée du héros dans un duel 1 v 1), mais pour le reste sans être parfait (dialogues un peu trop gnangnans par exemple), c'est un bon divertissement, avec son lot de scènes accrocheuses et aussi de bons CGI, suffisamment rares en ce moment pour le dire.

:star: :star: :star: :passtar: :passtar:
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ConFucKamus
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J'en attendais pas moins de mon ami @Next , je peux donc confirmer que Le Bal de l'Enfer alias The Invitation vient d'offrir à 2022 l'un de ses plus beaux étrons. Mais bien gros.
Next a écrit :
lun. 19 sept. 2022 19:53
On n'est pas au niveau de Spirale je pense quand même attention.
Ni de la folie d'un Malignant.

Mais ça m'a fait du bien de pouvoir rire d'un film un peu. Et il y a quelque chose de ludique dans le côté "bingo à remplir de tous les clichés et stéréotypes du genre". :D
Tu avais raison, c'est pas aussi soutenu qu'un Jeff Wadlow (notre seigneur) et c'est pas non plus aussi crade que Spirale.
Par contre, je me suis quand tapé quelques beaux éclats de rire.

Passons sur le postulat plus torché tu meurs. Crédibilité entamée au bout de...allez, 5 minutes. Bon après je dois dire que j'étais pas loin de piquer un roupillon tellement c'est mou du genou et évidemment blindé de poncifs.
Pour ne rien arranger, les comédiens ont apparemment obéi à la consigne "surjoue à mort, comme ça y'a pas de surprise". Je me demande quand même si Jessica M Thompson n'en a pas fait exprès.

Ouf, arrivé à une heure et une fameuse séquence de dîner mémorable, le film mute pour devenir encore plus nul mais de manière frénétique. :lol:
Pas l'ombre du début d'un semblant de sens, certaines transitions incompréhensibles (on passe du matin à la nuit en 2-2), des rebondissements grillés en pagaille, des VFX gênants,
Il y a tellement peu de moyens que Thompson joue les scènes d'action en plan serrés et montage cut, du coup on comprend pas grand chose. Mais c'est drôle. :D

Quelques revirements hilarants (le mec qui déboule dans la chambre en marcel tranquille, la vamp blonde là, elle retourne sa veste comme ça ? :lol: ), et j'avoue être marqué par le jeu de Sean Pertwee. On sent que le mec a pris le job sans lire le scénar'. Il fait le job mais il se fout de ce que ça raconte, ça se ressent je trouve. Tant mieux :lol:

Une qualité ? Quelques petits plans sympas, et c'est pas évident de résister au charme de Nathalie Emmanuel...en tout cas jusqu'à la bascule, elle joue bien (elle est écrite n'importe comment, donc respect).
Après, le bilan devient corsé pour elle aussi.

:star: :passtar: :passtar: :passtar: :passtar:
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