Votre dernier film

[NaughtyDog]

moi j'ai capté que Frances se "transfère" dans le corps du flic, avec son dernier cri (et avant qu'elle s'éclate au sol)
mais bon moi au bout de 20 min je cherchais même plus à m'intéresser au film, juste à arriver à la fin lol

[ConFucKamus]

On notera d'ailleurs en passant que le fait de raccrocher concrètement cet univers au multiverse du MCU (même si ce n'est pas une prod Disney) implique qu'elle est la première personne citée explicitement comme mutante. C'est un peu triste.

Il me semble que Frances arrachait l'œil du flic non ? Bon après, on ne le voit pas. Quand elle tombe elle a ses deux yeux. Je me souviens pas qu'il ait été dit qu'elle pouvait transférer son âme chez quelqu'un d'autre.
Puis on est plus à une connerie près avec Venom 2 alors bon...


Tu vas peut-être rire mais vu le résultat, je suis extatique à l'idée de voir l'esprit de Venom contaminer les films MCU pour les détruire de l'intérieur. Là, au moins ce serait clair et net, du carnage total. Et on pourrait s'en réjouir !
Franchement, je me suis plus diverti à assister à ce suicide collectif que devant les derniers Marvel, et de loin (bien qu'ils soient plus "sobres" dirons-nous pour faire simple).

[NaughtyDog]

On notera d'ailleurs en passant que le fait de raccrocher concrètement cet univers au multiverse du MCU (même si ce n'est pas une prod Disney) implique qu'elle est la première personne citée explicitement comme mutante. C'est un peu triste.

Il me semble que Frances arrachait l'œil du flic non ? Bon après, on ne le voit pas. Quand elle tombe elle a ses deux yeux. Je me souviens pas qu'il ait été dit qu'elle pouvait transférer son âme chez quelqu'un d'autre.
Puis on est plus à une connerie près avec Venom 2 alors bon...


Tu vas peut-être rire mais vu le résultat, je suis extatique à l'idée de voir l'esprit de Venom contaminer les films MCU pour les détruire de l'intérieur. Là, au moins ce serait clair et net, du carnage total. Et on pourrait s'en réjouir !
Franchement, je me suis plus diverti à assister à ce suicide collectif que devant les derniers Marvel, et de loin (bien qu'ils soient plus "sobres" dirons-nous pour faire simple).

on voit juste Naomie appuyer sur son oeil, mais sans aucune goutte de sang, rien

[ConFucKamus]

On notera d'ailleurs en passant que le fait de raccrocher concrètement cet univers au multiverse du MCU (même si ce n'est pas une prod Disney) implique qu'elle est la première personne citée explicitement comme mutante. C'est un peu triste.

Il me semble que Frances arrachait l'œil du flic non ? Bon après, on ne le voit pas. Quand elle tombe elle a ses deux yeux. Je me souviens pas qu'il ait été dit qu'elle pouvait transférer son âme chez quelqu'un d'autre.
Puis on est plus à une connerie près avec Venom 2 alors bon...


Tu vas peut-être rire mais vu le résultat, je suis extatique à l'idée de voir l'esprit de Venom contaminer les films MCU pour les détruire de l'intérieur. Là, au moins ce serait clair et net, du carnage total. Et on pourrait s'en réjouir !
Franchement, je me suis plus diverti à assister à ce suicide collectif que devant les derniers Marvel, et de loin (bien qu'ils soient plus "sobres" dirons-nous pour faire simple).

on voit juste Naomie appuyer sur son oeil, mais sans aucune goutte de sang, rien

Oui, oui pas de sang, rien du tout. Allez, juste une goutte sur la lèvre de Woody Harrelson.
Interdit aux moins de 12 ans, pourtant. Et The Suicide Squad, avertissement.
Le monde à l'envers

[MisterM]

Le final est peut-être doux-amer, n'empêche que Julie continue à mener la vie qui lui correspond. Donc, on peut tout à fait juger cela comme une boucle interminable. Moi, non.

Justement non, la fin montre qu'avec la mort d'Aksel elle sort enfin de sa boucle de dépendance pour devenir celle qu'elle devait être. Le couple est un peu vu comme un frein à la vie, je ne suis pas sûr d'adhérer à cette vision ultra-individualiste.

[Next]

Tu vas peut-être rire mais vu le résultat, je suis extatique à l'idée de voir l'esprit de Venom contaminer les films MCU pour les détruire de l'intérieur. Là, au moins ce serait clair et net, du carnage total. Et on pourrait s'en réjouir !

Oui mais là non je sais très bien que :
- soit ce sera juste un caméo
- soit il sauront faire un truc relativement acceptable et ce sera d'autant plus triste.

RENDEZ NOUS SONY !

[NaughtyDog]

au moins chez Marvel on aurait un Venom loin de la honte




encore un bon film de Tommy Wirkola (un réal bien sous-coté depuis ses sympathiques Dead Snow, le réussi Seven Sisters ou encore le très cool Hansel & Gretel Witch Hunters)

ça commence comme Fargo, pour ensuite aller vers du home invasion tarantinesque bien débridé

un plaisir de revoir (même sporadiquement) Noomi Rapace, le duo avec Aksel Hennie fonctionne à merveille

une friandise acidulée goût sang en mode thérapie de couple

3.5/5

[ConFucKamus]

Bon, après la séance perturbante mais ô combien enrichissante Venom 2, j'ai donc décidé d'aller voir Pleasure



Je rejoins @NaughtyDog , on se rend compte que Ninja Thyberg s'est plongé dans l'univers du X pour en extirper une image qui ne soit ni misérabiliste, ni caricaturale ou mensongère.
Chose accentuée par la présence de nombreux hardeurs au casting (oserais-je dire que j'ai reconnu certains visages ? )

J'ai pas mal repensé au documentaire Inside Deep Throat durant le film, que je conçois un peu comme le pendant intimiste quoique le monde dépeint renvoie immanquablement à de l'universel (devenir une star, réussir, le strass, les paillettes, l'argent,...).
J'ai à ce titre particulièrement apprécié la toute dernière partie entre Bella et la star Ava. Une longue séquence autour du tournage d'une séquence lesbienne. Tout se joue dans le non-dit, au point de passer complètement au dessus du réalisateur. C'est ici tout le rapport de pouvoir explose : domination, soumission, vengeance, excès, douleur et finalement froideur (Bella reproduit à peu de choses près l'agression qu'elle a vécue plus tôt dans son premier porno gonzo).

Je trouve le film bien équilibré entre drame et moments de comédie, avec beaucoup d'humanité et de moments simples qui génèrent l'empathie pour Bella et ses copines. On se doute bien où tout cela va aller, et j'ai eu un peu de mal avec la ritournelle musicale, un peu trop appuyée.



Ah oui, ce n'est pas vraiment comparable ni dans le style ni l'écriture avec Showgirls de Verhoeven.

[Breaking the Bat]

En deux temps, je me suis endormi à la moitié hier soir, j'ai vu le 8 rue de l'humanité de Boon sur Netflix. Et... que dire hormis qu'il vient tutoyer Le dernier mercenaire comme l'un des pires films que j'ai vu cette année !

(Et je suis généreux)

[BoBleMexicain]

En deux temps, je me suis endormi à la moitié hier soir, j'ai vu le 8 rue de l'humanité de Boon sur Netflix. Et... que dire hormis qu'il vient tutoyer Le dernier mercenaire comme l'un des pires films que j'ai vu cette année !

(Et je suis généreux)

T'es joueur
Boon plus le scénario , meme moi je m y lance pas et pourtant suis collectionneur de bouses

[BoBleMexicain]

bon
suis moins joueur moi
hier soir c etait Stillwater
j aimais bien l idée de départ du gars qui se retrouve pas forcement dans son univers de confort , scénario certe maigrichon mais Matt Damon peut absorber
coté français par contre ...Cottin c'est vraiment pas ma came ( au final je dois avouer qu elle s en tire pas si mal)
un gros coups de coeur pour la mome , dont real a bien capté la spontanéité
globalement ca ronronne bien , mais bon dieu que ca s etire ... un bonne coupure de 20mns aurait donné du rythme au film qui s essouffle sur la longueur
au final on arrive a s en foutre de la raison pour laquelle il est la
c'est pas génial
c'est pas mauvais
ça se visionne et ça s'oublie
dommage j ai eu l impression de regarder un tableau pas fini

même hors competition , c'est un curieux choix de présenter ce film a Cannes

[ConFucKamus]

En deux temps, je me suis endormi à la moitié hier soir, j'ai vu le 8 rue de l'humanité de Boon sur Netflix. Et... que dire hormis qu'il vient tutoyer Le dernier mercenaire comme l'un des pires films que j'ai vu cette année !

(Et je suis généreux)

Ah, euh bon ok, j'apprécie regarder les films pas faciles dirons-nous, mais pour celui-là, je réclamerai la dispense hein, je mérite bien un peu de repos.

[Redzing]

En deux temps, je me suis endormi à la moitié hier soir, j'ai vu le 8 rue de l'humanité de Boon sur Netflix. Et... que dire hormis qu'il vient tutoyer Le dernier mercenaire comme l'un des pires films que j'ai vu cette année !

(Et je suis généreux)

Je peux le dire maintenant, j'ai vu ce film en projection test en janvier 2021.
Le film était surprise, et ça a été la grosse déconvenue en découvrant que j'allais me taper le dernier Dany Boon, un film sur le premier confinement... à regarder entre deux confinements...
Ceci dit je ne regrette rien, d'une part car ça a été l'occasion de retourner en salles alors qu'étaient fermées depuis de long moins (et ça a duré encore un moment). D'autre part, car ça m'a permis de découvrir les arcanes des projections test (film non finalisé, comment ils questionnent les spectateurs, etc.).

Sur le film je me rappelle que ce n'était vraiment pas terrible, à la fois maladroit et opportuniste, et surtout terriblement long (plus de 2h20 je crois). J'espérais qu'ils couperaient beaucoup, surtout les passages avec Yvan Attal ou le couple de youtubeurs. Vu que c'est un film choral il y avait franchement moyen.
Je vois qu'il dure plus de 2h en version finale, ça sent le carnage ! Je tenterai peut-être de le voir, histoire de repérer les différences avec la version test (oui je suis masochiste).

[ConFucKamus]

Bon, finalement je me suis résolu à aller voir Halloween Kills



J'avais apprécié le premier pour son honnêteté et sa belle efficacité, quand bien même il ne cherchait jamais à renouveler son univers.

Là, bah on sent que David Gordon Green, Scott Teems & Danny McBride raclent les fonds de tiroirs pour meubler. Car ce volet ne sert qu'à ça (le suivant étant conçu pour être la conclusion de Laurie Strode et de son frère ennemi).

Cette fois, le ton flirte souvent avec la satire, voire carrément la parodie (chez le couple gay par exemple).

Pourquoi pas, j'ai même trouvé malin de déplacer le curseur du monstre vers les citoyens qui finissent par former une lige de défense aussi dangereuse puisque persuadée de faire le bien.
Je sais pas vous mais entendre une foule envahir un Hôpital et scander "le mal meurt ce soir" comme des fanatiques, ça me rappelle un fait divers qui s'est déroulé au capitole en début d'année...

Le truc, c'est que le film n'y va jamais vraiment, à un moment c'est vraiment glaçant, ou acide. On se marre de leur crétinerie et du sort qui leur est réservé (mention spéciale du médecin et de sa copine, tués comme des brêles).
Seulement, en parallèle, il n'y a juste pas grand chose à raconter. Se concentrer sur d'anciens témoins, okay. Mais là, tout se croise sans arrêt et pour ne rien raconter de bien palpitant. On se fiche complètement d'eux.
Et franchement, le coup de Jamie qui se lève de son lit, bouscule dans les couloirs et retourne au lit alors qu'elle vient de se faire ouvrir et opérer...Dans les nanars, okay. Mais là non.

David Gordon Green ne se foule pas, sa mise en scène est brouillonne. Heureusement qu'il y a quelques mises à mort bien sales, sinon il n'y aurait guère de quoi se concentrer sur l'écran.

C'est banal, attendu, laborieux mais parfois rigolo ou cruel. Halloween mérite mieux que ça.

[robinne]

[...]
hier soir c etait Stillwater [...]

Ca a failli être pareil, mais j'ai un coup de flemme, et le site web de mon ciné ne l'annonçait pas en VO, ce qui m'a refroidi encore plus

[BoBleMexicain]

[...]
hier soir c etait Stillwater [...]

Ca a failli être pareil, mais j'ai un coup de flemme, et le site web de mon ciné ne l'annonçait pas en VO, ce qui m'a refroidi encore plus

mon IPTV affichait les 2

[Breaking the Bat]

Pareil, y a plein de films que je me suis pas encore fait parce que mon ciné propose pas assez de séances en VOST. Aucune pour Halloween Kills pour l'instant...

[BoBleMexicain]

un samedi soir avec la reine de la Soul
je savais par avance que certaines choses me déplairait . comme tout biopic il y a un parti pris et un fil conducteur , mais la ......... conclure une carrière de plus de 70 ans
en achevant le film en 73:74...... c'est quoi ce délire .
2h25 de biopic et on couvre si peu de sa vie????
en plus le choix du réalisateur est de montrer les rapports entre son père (excellent Whitaker comme dab) et elle et pour le coups puisque ca finit debut 70 on occulte son assassinat en 1979 ce qui est pourtant un tournant majeur dans sa vie ......
il reste quand même de bien beau moment et Jennifer Hudson ( adoubé par la queen avant son decés pour interpréter son biopic ) est parfaitement ds le personnage
ses colères ses addictions mais aussi son aura
et puis chose rare dans un biopic c'est elle meme qui chante , et dedieu ca envoie du bois
bref ce fut une belle soirée même s'il me manquait quelques flammes pour me faire complètement crépiter
ne zappez pas le générique de fin
on la revoit avec plaisir entre autre pour l investiture Obama et ainsi que au Kennedy centers encore une fois devant les Obama 3 ans avant sa disparition
elle est
et restera a tout jamais
la Queen du soul

[Breaking the Bat]

Vu hier les Illusions perdues de Xavier Giannoli. Et... c'est un très grand film. Le réalisateur s'empare avec brio des écrits de Balzac pour livrer un film romanesque qui vous emporte pendant 2h30 ! La première heure est vraiment solide, on est happé par le parcours de ce jeune provincial qui monte à Paris pour tenter de se faire un nom dans l'univers littéraire foisonnant de la capitale. Propulsé dans un journal satirique, il va rêver de grandes choses, aussi bien dévoré qu'aveuglé par sa propre ambition dans un monde de faux-semblants dont il le maitrise pas les codes. Une inévitable descente aux enfers pour ce film aux airs de Barry Lyndon. Reconstitution brillante, narration riche et fluide aux relents très actuels, mise en scène classique mais soignée... Bref un régal. Et gros gros point positif avec le casting, juste monstrueux : Depardieu, Cécile de France, Xavier Dolan, Vincent Lacoste et enfin l'excellent Benjamin Voisin en tête d'affiche !

Bref, du beau et du grand cinéma français. Rdv aux Césars l'année prochaine !

[MisterM]

Bien l'intention d'aller le voir celui-là !

[Next]

Commencé la semaine d'Halloween avec une petite soirée horreur avec une pote ce soir.

Au programme :

Aterrados (2017, Demián Rugna)



Film d'horreur argentin qui s'est fait sa petite réputation au point que quelques classements sur le web le placent parmi les films les plus terrifiants qu'ils ont vu.
Effet de grossissement Netflix d'un film disponible ou pas ?

Oui et non. Le fait est qu'il y a quelques scènes d'horreur vraiment sympa et glaçantes. Cette "chose" dans la première partie et l'enfant ensuite...
Dommage que le film ait quand même de gros problèmes de rythme au milieu qui casse un peu l'ambiance, avec en plus des dialogues un peu chiant autant en terme de contenu que de réalisation. Avec un peu plus de travail sur l'ambiance globale et la mise en scène des scènes transitionnelles, on aurait pu avoir une petite claque !




Caveat (2020, Damian Mc Carthy)



Bordel comme ça fait plaisir de voir un metteur en scène qui connait les limites de son budget (probablement ridicule ici) et sait en faire une force en composant son écriture et construisant ses effets en fonction, plutôt qu'en rendant un film cheap.

Le film, issu comme je les cite souvent de la plateforme américaine Shudder et disponible depuis quelques semaines en France sur Shadowz, est parti pour être une de mes bonnes surprises horrifiques de cette année.

Le récit part d'un pitch assez original : un homme pour le moins étrange propose à un vagabond de le payer pour garder durant 5 jours sa nièce Olga. Evidemment, il accepte mais avant d'apprendre que cela se passera dans une maison délabrée sur une petite île à l'écart de tout, et avec des conditions pour le moins dérangeantes et que je ne spoilerai pas. Conditions que je n'ai pas trouvées vraiment crédibles sur le coup, mais en y réfléchissant un peu plus en fait elles sont envisageables à accepter dans le contexte du vagabond.

Parti de là, on part sur un mélange de thriller en huit clos mêlé à une relecture de la maison hantée à l'ambiance très travaillée, qui ne se focalise pas tant sur les jump scares (même s'ils existent avec parcimonie) mais plutôt sur de vraies visions d'horreur.

Ici, pas de CGI, très peu d'hémoglobine aussi, mais plutôt une utilisation judicieuse du son (malheureusement moins de la musique qui n'est pas fameuse), de sa gestion de l'obscurité et du hors champ, une peluche (que McCarthy a à priori acheté sur Ebay de ce que je viens de lire, avant de la customiser légèrement) et un casting réussi avec des acteurs, et notamment une actrice, dont les expressions faciales et le regard suffisent à te glacer le sang (moyennant quand même un peu de maquillage).

Et moi qui suis généralement le mec le plus stoïque devant les films de genre, il y a pour le coup au moins une scène où je ressentais vraiment le malaise et ne faisait pas le malin.

Il s'agit du premier film du cinéaste irlandais Damian Mc Carthy. Il est clair que je vais suivre la suite de sa carrière et je ne doute pas que des producteurs auront remarqué son travail.
En attendant, je vais sûrement me faire ses courts-métrages, disponibles sur sa page Youtube.

[ConFucKamus]

Vu Wedding Nightmare



Tout à fait de l'avis de @Next , plus une comédie noire qu'un film d'horreur. Le concept est simple mais marrant, le casting se fait diablement plaisir mais je trouve que les réalisateurs eux patinent quand il faut s'amuser à la mise en scène.

Le côté claustro et un tel manoir comme terrain de jeu, il y avait matière. Sans vouloir être redondant, la mission de Dartmoor dans Hitman 3, tu as beaucoup de pièces, d'endroits et de passages secrets. Un pur plaisir.
Problème de budget ou pas, le lieu n'est jamais réellement exploité. Gros point noir.

Niveau mise en scène, ça commence bien avec des plans chiadés mais ensuite on se retrouve face à quelque chose de plus passe-partout. Il y avait tellement moyen de transformer ce cache-cache en sommet de survival ludique.
Par exemple, la séquence dans la cuisine avec la majordome qui tourne autour du plan de cuisine. Avec de longs plans circulaires, ça pouvait avoir une sacrée allure. Là, c'est juste très coupé et pas nécessairement très réussi, bien que la tension soit là.

Par contre, il y a de vrais moments de comédie, la distribution s'éclate, c'est rythmé. Et surtout Samara Weaving est une belle révélation. Avec sa robe de mariée, ses converses et son caractère bien trempé, elle irradie de magnétisme. Une superbe héroïne écrite comme telle, une dure à cuire mais terriblement charmante.



L'association entre l'équipe du film (le duo de réalisateurs + J. Vanderbilt et Guy Busick) et Scream est logique, compte tenu de sa nature comico-gore.
Vu que le budget avoisinera les 40 millions (comme les 2 derniers), ça fait un sacré gain comparé à celui de Wedding Nighmare (6.000.000). Donc j'espère qu'ils tenteront plus de choses à la mise en scène.

[Next]

la mission de Dartmoor dans Hitman 3, tu as beaucoup de pièces, d'endroits et de passages secrets. Un pur plaisir.

J'ai envie d'y rejouer du coup

[ConFucKamus]

la mission de Dartmoor dans Hitman 3, tu as beaucoup de pièces, d'endroits et de passages secrets. Un pur plaisir.

J'ai envie d'y rejouer du coup

Je te comprends. Je suis pas un gamer dans l'âme. J'ai quelques jeux que j'aime, j'ai mes périodes et quand je m'y replonge c'est à fond pendant 2-3 semaines, histoire de bien tenter plein de choses. Et je passe à autre chose.

Mais MGS ou Hitman , j'y reviens toujours. Une nouvelle idée à tester, un petit élan de créativité, ou un niveau que j'aime faire.

Pour Hitman 3, le tiercé Dartmoor ( ), Berlin ( ) et Chongqing ( ) est imparable. Quand tu y retournes pour les petits défis annexes, c'est encore plus addictif !

[Breaking the Bat]

Le film de ce soir : Limbo

Et... une grosse claque. L'un des meilleurs films de l'année et l'un des plus grands polars noirs et poisseux que j'ai vu depuis longtemps et qui n'a rien à envier à Se7en de Fincher !
Sélectionné à la dernière Berlinale, ce polar hong-kongais suit un duo de flics, le vieux de la vieille torturé et une jeune recrue, enquête sur un tueur en série qui laisse ses victimes (des femmes) au milieu des ordures, une main tranchée. Au travers d'un Hong-Kong poisseux et dégueulasse, ils vont tenter de remonter la piste du tueur à l'aide d'une indic.

Et le film est d'une force... Il a un côté implacable. Une sorte de long chemin de croix pour tous les personnages. C'est sec, malsain, violent, d'une noirceur absolue ! Et niveau mise en scène, direction artistique, ambiance, musique, interprétation, on est sur du très lourd !!! Bref, je ne vais pas en dire plus, ça ne sert pas à grand-chose. Mais voyez-le, je pense que vous en aurez pour votre argent !!! Une claque

[Next]

Il fait partie de mes grosses attentes celui-là !

[ConFucKamus]

Vu Last night in Soho de notre ami à tous Edgar Wright



On est chez E. Wright, autrement dit traités comme des rois. Le bonhomme n'a rien perdu de son ambition et de sa créativité. Pendant une moitié, ça file à toute berzingue, c'est superbement exécuté, techniquement dingo et plus fin qu'un énième greatest hits des années 60. On en a pour son argent, ses yeux et ses oreilles. 60 minutes en forme d'extase, dans la parfaite continuité de Baby Driver avec lequel il partage quelques petites choses (également avec S. Pilgrim).

Ce n'est pas que la deuxième partie fait tout retomber, mais la structure devient redondante. J'adore l'idée que Ellie plonge de plus en plus dans l'horreur, et ainsi se reprenne en pleine face ses illusions qui idéalisaient naïvement l'époque.
Le truc, c'est que plusieurs twists sont facilement décelables bien à l'avance pour peu qu'on soit attentifs. Et assister à plusieurs séquences rejouant sans arrêt la fuite de notre héroïne alourdissent cette partie. À mon avis, Wright aurait peut-être pu consacrer ce temps à glisser quelques fausses pistes pour brouiller le tableau, y'avait largement de quoi faire : l'investigation, la santé mentale d'Ellie, la mère décédée (qui en dehors de l'intro ou de la fin est occultée )

Heureusement, le final vient rehausser cela dans un geste mêlant thriller, horreur et résolution touchante.

[Next]

Merde il sort déjà. Trop de films à voir pour cette période de ma vie là !

[Breaking the Bat]

Je suis vert, tous les cinés autour de chez moi ne passent pas Last Night in Soho, j'suis blasé !

C'est vrai qu'en terme de sorties, la période est très riche. Trop riche même ! Avec tous les reports du Covid qui retombent, on sait plus où donner de la tête !

[ConFucKamus]

Je suis vert, tous les cinés autour de chez moi ne passent pas Last Night in Soho, j'suis blasé !

C'est vrai qu'en terme de sorties, la période est très riche. Trop riche même ! Avec tous les reports du Covid qui retombent, on sait plus où donner de la tête !

Et tu as besoin de le dire 3 fois ? C'est pour qu'on mesure ta blasitude ?

[Breaking the Bat]

Je suis vert, tous les cinés autour de chez moi ne passent pas Last Night in Soho, j'suis blasé !

C'est vrai qu'en terme de sorties, la période est très riche. Trop riche même ! Avec tous les reports du Covid qui retombent, on sait plus où donner de la tête !

Et tu as besoin de le dire 3 fois ? C'est pour qu'on mesure ta blasitude ?

Du tout J'ai eu un bug au moment de l'envoi. Bah il s'est plus que bien envoyé au final
Si un modo peut supprimer les doublons

[Gekko]

Le film de ce soir : Limbo

Et... une grosse claque. L'un des meilleurs films de l'année et l'un des plus grands polars noirs et poisseux que j'ai vu depuis longtemps et qui n'a rien à envier à Se7en de Fincher !
Sélectionné à la dernière Berlinale, ce polar hong-kongais suit un duo de flics, le vieux de la vieille torturé et une jeune recrue, enquête sur un tueur en série qui laisse ses victimes (des femmes) au milieu des ordures, une main tranchée. Au travers d'un Hong-Kong poisseux et dégueulasse, ils vont tenter de remonter la piste du tueur à l'aide d'une indic.

Et le film est d'une force... Il a un côté implacable. Une sorte de long chemin de croix pour tous les personnages. C'est sec, malsain, violent, d'une noirceur absolue ! Et niveau mise en scène, direction artistique, ambiance, musique, interprétation, on est sur du très lourd !!! Bref, je ne vais pas en dire plus, ça ne sert pas à grand-chose. Mais voyez-le, je pense que vous en aurez pour votre argent !!! Une claque

J'aime bien le cinoche de Soi Cheang, donc grosse attente !
Sinon, le film était prévu d'être en couleur manifestement:



Un teaser qui date de 2018, il est resté longtemps dans les placards ce film.
Je kifferai voir les deux versions sur support vidéo !

[Breaking the Bat]

Oui il parait qu'ils ont opté pour le noir et blanc un peu en derrière minute. Et tant mieux, car ça sied parfaitement au film !

[NaughtyDog]

vu Limbo aussi, c'est très bien, même si je trouve que le scénario estun tantinet programmatique (c'est du cinoche sous influence quinarrativement sort pas du tout des carcans du genre). Heureusement, c'est brillamment exécuté !



mardi soir j'ai vu ceci en ouverture du festival coréen :


Escape from Mogadishu est le nouveau métrage de Ryoo Seung-wan, et le moins qu'on puisse dire c'est que ça déménage
après Veteran et Battleship Island, le réal revient encore avec un très très bon film
Ce qui me surprendra toujours chez les coréens est cette capacité à mixer les genres même dans un drama politico-historique

Ici, on suit 2 familles d'ambassade (une de Corée du Nord, une autre du Sud) en pleine guerre civile somalienne en 1990.

En résulte un film encore une fois superbement mis en scène, et qui comme Battleship Island, dévie pour embrasser le genre à bras le corps : il y a de l'humour très bien fichu, de l'action qui dépote (on flirte même avec le survival post-apocalyptique) et une vraie justesse dans les émotions !

C'est très bon et c'est dommage que le reste du public ne pourra le découvrir sur grand écran !

4/5

[BoBleMexicain]

vu Limbo aussi, c'est très bien, même si je trouve que le scénario estun tantinet programmatique (c'est du cinoche sous influence quinarrativement sort pas du tout des carcans du genre). Heureusement, c'est brillamment exécuté !



mardi soir j'ai vu ceci en ouverture du festival coréen :


Escape from Mogadishu est le nouveau métrage de Ryoo Seung-wan, et le moins qu'on puisse dire c'est que ça déménage
après Veteran et Battleship Island, le réal revient encore avec un très très bon film
Ce qui me surprendra toujours chez les coréens est cette capacité à mixer les genres même dans un drama politico-historique

Ici, on suit 2 familles d'ambassade (une de Corée du Nord, une autre du Sud) en pleine guerre civile somalienne en 1990.

En résulte un film encore une fois superbement mis en scène, et qui comme Battleship Island, dévie pour embrasser le genre à bras le corps : il y a de l'humour très bien fichu, de l'action qui dépote (on flirte même avec le survival post-apocalyptique) et une vraie justesse dans les émotions !

C'est très bon et c'est dommage que le reste du public ne pourra le découvrir sur grand écran !

4/5

l acteur au premier plan a gauche ressemble énormément a l acteur principal de SQUID GAME

[NaughtyDog]

vu Limbo aussi, c'est très bien, même si je trouve que le scénario estun tantinet programmatique (c'est du cinoche sous influence quinarrativement sort pas du tout des carcans du genre). Heureusement, c'est brillamment exécuté !



mardi soir j'ai vu ceci en ouverture du festival coréen :


Escape from Mogadishu est le nouveau métrage de Ryoo Seung-wan, et le moins qu'on puisse dire c'est que ça déménage
après Veteran et Battleship Island, le réal revient encore avec un très très bon film
Ce qui me surprendra toujours chez les coréens est cette capacité à mixer les genres même dans un drama politico-historique

Ici, on suit 2 familles d'ambassade (une de Corée du Nord, une autre du Sud) en pleine guerre civile somalienne en 1990.

En résulte un film encore une fois superbement mis en scène, et qui comme Battleship Island, dévie pour embrasser le genre à bras le corps : il y a de l'humour très bien fichu, de l'action qui dépote (on flirte même avec le survival post-apocalyptique) et une vraie justesse dans les émotions !

C'est très bon et c'est dommage que le reste du public ne pourra le découvrir sur grand écran !

4/5

l acteur au premier plan a gauche ressemble énormément a l acteur principal de SQUID GAME

tu insinues que les coréens se ressemblent ? sale raciste ! ( )
non c'est l'acteur dans The Chaser

[Next]

Starry Eyes, par Kevin Kölsch et Dennis Widmyer



Hier soir, dans les méandre du Manoir Halloween Festival, Shadowz avait organisé une petite salle de cinéma diffusant en continu des films de leur catalogue. Et après avoir fait le tour du (sympathique) bordel, on s'est posé avec les potes devant Starry Eyes qui démarrait tout juste.
On ne pensait pas regarder en entier mais juste faire une pause, sauf qu'au final on a tous été pris dans le délire et on a regardé jusqu'au bout.

Une bonne petite surprise ma foi. Sorti la même année que It Follows (mais faisant plus penser à Under The Silver Lake), on retrouve pas mal de gimmicks de l'époque indé hollywoodienne post Drive avec une image léchée et une belle B.O. électro-pop/synthwave. Je viens de voir ce matin que le film a été financé à l'époque entièrement par crowdfunding pour 50000$ et franchement, même si on voit que ce n'est pas un gros budget, le manque de moyens ne se voit jamais à l'écran, même sur les moments gores.

Le film est porté par une éblouissante Alex Essoe, revue depuis dans Doctor Sleep, Bly Manor et tout récemment dans le très cool Midnight Mass, donc désormais dans la team Flanagan. Et dans un rôle pas évident où elle doit vraiment donner de sa personne avec une bonne dose de travail sur le corps puisque le film joue pas mal la carte du body horror.

Côté scénario, on suit la descente aux enfers d'une jeune actrice hollywoodienne, prête à tout pour percer. De quoi en faire un pamphlet contre le système hollywoodien et ses dérives, à commencer évidemment par l'aspect #MeToo (encore peu médiatisé en 2014) mais aussi tout ce qui amène beaucoup de jeunes artistes rêveurs à vivre dans la misère dans les bas-fonds de Los Angeles.

Evidemment, on ajoute ici à tout ça un côté fantastico-mystico-horreur du plus bel effet, et on obtient une jolie curiosité, imparfaite certes et qui manque un peu de frissons dans sa construction, mais qui vaut bien le coup d'oeil.

[Breaking the Bat]

Bon retour, je connaissais pas et tu m'as donné envie de le voir ! Je cherche encore quoi me faire pour Halloween demain

[ConFucKamus]

Bon retour, je connaissais pas et tu m'as donné envie de le voir ! Je cherche encore quoi me faire pour Halloween demain

Tiens, moi j'ai rattrapé les Griffes de la Nuit. Oui je sais je suis très en retard.

Je suis un peu mitigé. Si je l'avais découvert jeune, il aurait pu me faire peur. Aujourd'hui, je trouve que c'est mi-figue mi-raisin.

Ça a prix un bon coup de vieux, mais les idées sont là. Puis surprendre en tuant celle qu'on pensait être l'héroïne au bout de 20 min, c'est fort.

[NaughtyDog]

Perso ce soir ce sera revisionnage de Us, et sans doute The Thing en 4K

[BoBleMexicain]

remarquable film sur les rapports entre le colonel Penkowski espion russe durant la guerre froide et les missiles cubains et un simple représentant de commerce enrôlé malgré lui par le MI6 et la CIA .
Le film alterne entre les rapports de ces deux hommes et leur vie familiale respective , remarquablement bien interprété , la tension monte crescendo jusqu' au final

presque 2h de pure plaisir . ( les films d espionnage m emmerde souvent pourtant ) c'est donc une double prouesse

[BoBleMexicain]

on va resumer vite
Erin Brokowitch au pays du soleil levant
même thème même cause même résultat
l humour en moins , reste que Jake Sparrow dans les rôles d ecorchés alcolos ca lui va comme un gant .
ca se visionne sans déplaisir mais ca s'oublie aussi vite .

[Redzing]

Je n'avais pas forcément prévu un truc pour Halloween... et finalement j'ai revu Seven !



Je l'avais vu une seule fois il y a probablement plus de 15 ans, et alors en qualité très médiocre.
Ca a été un vrai de plaisir de le revoir hier, car il s'agissait presque d'une découverte pour moi, même si je me rappelais de l'intrigue et des rebondissements majeurs.

Sans faire une critique détaillée, j'ai été scotché par le caractère oppressant et malsain du film. Hallucinant de voir un film comme cela avec un gros budget et des acteurs de premier plan ! Aujourd'hui rares sont les producteurs qui autoriseraient un truc pareil. C'est vraiment un produit typiquement 90's, encore une preuve que cette décennie a vraiment été singulière en terme d'audace et d'originalité (par rapport aux années 80, 2000, et 2010).

Sinon, le film a maintenant pris une saveur tout particulière depuis que Kevin Spacey est devenu persona non grata. Ca donne encore plus de puissance à l'aspect "marginal" de John Doe, à ses actes, et au final où il est exécuté de colère par Brad Pitt.

[Breaking the Bat]

Moi pour Halloween je me suis refais le Vendredi 13 de Nispel et La Colline à des Yeux d'Aja !
Je sors d'Halloween Kills ce soir, et vraiment pas ouf. Gore, quelques mises à mort sympa, mais pour le reste c'est très dispensable...

[Breaking the Bat]

Je sors de Lui de Canet... Hormis dire que c'est une copie de Blier au rabais. Et mon dieu, par quoi il faut passer pendant 1h30 pour arriver à pondre un morceau de piano !

[Next]

Je sors de Lui de Canet... Hormis dire que c'est une copie de Blier au rabais. Et mon dieu, par quoi il faut passer pendant 1h30 pour arriver à pondre un morceau de piano !

En voyant le trailer au cinéma, j'avais été positivement intrigué.
Depuis que je le vois se faire démonter de tous les côtés depuis une semaine, je le suis toujours mais pour d'autres raisons.

[Zefurin]

Je n'avais pas forcément prévu un truc pour Halloween... et finalement j'ai revu Seven !

Je crois que c'est un de ces rares films que je me sens capable de voir et revoir sans jamais me lasser et qui serait encore capable de me faire dire "Oh ! J'avais pas notifié ce détail la dernière fois !"
Je trouve surtout qu'il a une dimension religieuse tellement sensassionnelle. Surtout cette ville... PLUVIEUSE pendant 6 jours.
Et le dimanche... le soleil.
Un peu comme la création du monde... mais monstrueux.
Seven... pour moi c'est l'un des films les plus inspirants en terme de ténèbre. Et l'enquête policière est tellement... tellement passionnante.
On ne décroche pas d'une seconde le moindre détail.
C'est pas un polar qui nous perd dans 100 mille pistes différentes et où parfois on se laisse emporté sans savoir pourquoi vers une piste qu'on comprend pas bien.
Non : Seven, c'est vraiment step by step. On sait pourquoi les flic vont là... puis ici... puis vers bidule... pour interroger machin... qui les mène ici.
Ca peut paraitre linéaire... mais au fond Seven c'est un voyage dans les ténèbres.

Moi j'ai rien regardé à Halloween... une soirée raclette+picole = gueule de bois.

Sinon là ce soir je viens de revoir... MYSTIC RIVER de Clint Eastwood.



C'est la troisième fois que je le vois... et c'est une troisième lecture qui me vient désormais à l'esprit... complètement différente des deux premières.
C'est sans conteste mon film préféré du grand Eastwood.
Le plus colossal en lecture et en thématique.
Et il possède une scène qui me bouleverse toujours autant : évidemment, celle où le personnage joué par Sean Penn hurle de douleur en comprenant que sa fille est morte. Je me souviens avoir pleuré quand j'avais vu ce film pour la première fois... j'ai pleuré à la deuxième fois... ben là ce soir j'ai ENCORE eu ma larme.
Sean Penn... mais quel acteur ! Quand je m'imagine un parent au moment même d'apprendre un truc aussi horrible... je m'imagine Sean Penn dans ce film... son hurlement est tellement crédible. On juerait qu'il vient réellement de perdre sa fille.
Et Kevin Bacon et Tim Robbins sont parfaitement castés pour les rôles qu'ils incarnent. Froid et méthodique pour l'un... torturé et secret pour l'autre.

Et je suis admiratif de la façon dont le film se termine... sur une ouverture qui amène tout à tas d'interpétations.
C'est amusant car je trouve que l'histoire du film est à la croisée des chemins entre deux autres histoires :
- Celle de CA (de Stephen King) pour le côté traumatisme de l'enfance que les adulte n'arrive pas à surmonter.
- Celle de Prisoner de Denis Villeneuve avec le père enragé qui s'engage dans sa propre quête vengeresse car il pense la police inefficace.

[NaughtyDog]

eh bah une jolie réussite surprise que ce The Harder They Fall !



Quelque part entre le revenge movie dramatique et le western sauce blaxploitation, on tient là un film très prenant dès la séquence d'intro très référencée.

La réalisation se veut inventive à plusieurs reprises, avec une vraie gestion du rythme (le montage est une des grandes forces), une photo soignée (même chef op' que The Master et Jojo Rabbit), du dialogue qui fait mouche, de la tension, allié à un cast tout simplement exemplaire (pour dépeindre des persos afro-américains ayant par ailleurs réellement existé avec évidemment des prises de libertés !).


Depuis The Last Black Man in San Francisco, Jonathan Majors ne cesse de s'imposer, et transpire le charisme en héros vengeur, face à un Idris Elba tout aussi impérial en bad guy.

Lakeith Stanfield et Regina King à ses côtés transpirent également le bad ass, tout comme Delroy Lindo, Zazie Beetz(tout le monde quoi !)


En plus, la BO c'est du tonnerre également !

Au final, seule l'intrigue se veut in fine très classique, notamment dans sa conclusion.

Mais l'énergie déployée et la qualité de fabrication et d'interprétation en font pour moi une très chouette surprise à découvrir !

7/10




sinon j'ai vu Barbaque aussi

une comédie très sympa,qui tape sur tout le monde : c'est drole, parfois inventif, rythmé et sanguinolant
ça aurait pu aller plus loin mais c'est très sympa

[Zefurin]

L'Ange exterminateur (El ángel exterminador) de Luis Buñuel de 1962.



EXTRAORDINAIRE

Je me suis lancé ce film sans trop savoir de quoi ça allait parler... et je suis bouche bée.
On dirait une sorte de théâtre de l'absurde à la Ionesco... et le film alterne les situation comique, ubuesque, psychédéliques... voir cauchemardesque et horrifiques.
Du très grand cinéma mexicain (d'un Espagnol qui a fui le système Franquiste).

[Redzing]

L'Ange exterminateur (El ángel exterminador) de Luis Buñuel de 1962.

J'imagine que découvrir ce film à froid, sans aucune info sur le pitch, ça a du effectivement bien te retourner !
Pour l'anecdote, l'acteur qui joue le seul serveur qui reste dans la maison (contrairement à tous ses collègues qui s'enfuient au début) joue aussi l'un des aviateurs anglais dans la Grande Vadrouille...