La suite du correct et sanglant remake de Fede Alvarez.
Cette fois, c'est Lee Cronin aux commandes.
J'ai récemment visionné son précédent film : The Hole in the Ground. Beaucoup moins gore que ce nouvel essai, très (trop) classique et manquant de vigueur dans son climax, mais tout à fait regardable et fait avec deux-trois bonnes séquences.
Visiblement ce sera bien plus violent le 19 avril 2023.
Evil Dead Rise (2023, Lee Cronin)
Evil Dead Rise : les premiers avis sur le film d'horreur sont tombés
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... ont-tombes
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... ont-tombes
"On peut manger tous les champignons !
Tous les champignons sont comestibles, certains ne le sont qu'une fois, c'est tout !"
Tous les champignons sont comestibles, certains ne le sont qu'une fois, c'est tout !"
C'est un "mouais".
Un opus avec quelques idées sympa (notamment le judas, déjà entrevu dans le trailer), mais qui peine à trouver le bon curseur entre le ton des films originaux et l'horreur pure, dure et plus frontale du remake de 2013.
Les ingrédients sont là, mais ça ne prend jamais totalement.
Visuellement, il y a de belles démonstrations de gore, surtout quand il y a des effets pratiques parce que les moments plus CGI se voient trop et cassent l'ambiance.
Le problème c'est qu'au-delà de ça, il n'y a en fait pas grand chose. Le potentiel des personnages est limité, le huit clos a aussi les siennes pour nous tenir en haleine.
Jusqu'à ce climax qui parlera sans doute aux joueurs ayant fait l'excellent jeu vidéo indépendant "Inside" où là encore le concept est bon dans un contexte Evil Dead, mais trop premier degré pour fonctionner à plein régime.
Lee Cronin fait du mieux qu'il le peut. Mais je pense que je préfère son précédent film, bien plus confidentiel, The Hole in the Ground. Plus classique et moins violent, mais aussi plus maîtrisé. Reste que dans les deux cas, on sent un certain talent pour l'horreur qui demande juste encore à mûrir un peu.
Un opus avec quelques idées sympa (notamment le judas, déjà entrevu dans le trailer), mais qui peine à trouver le bon curseur entre le ton des films originaux et l'horreur pure, dure et plus frontale du remake de 2013.
Les ingrédients sont là, mais ça ne prend jamais totalement.
Visuellement, il y a de belles démonstrations de gore, surtout quand il y a des effets pratiques parce que les moments plus CGI se voient trop et cassent l'ambiance.
Le problème c'est qu'au-delà de ça, il n'y a en fait pas grand chose. Le potentiel des personnages est limité, le huit clos a aussi les siennes pour nous tenir en haleine.
Jusqu'à ce climax qui parlera sans doute aux joueurs ayant fait l'excellent jeu vidéo indépendant "Inside" où là encore le concept est bon dans un contexte Evil Dead, mais trop premier degré pour fonctionner à plein régime.
Lee Cronin fait du mieux qu'il le peut. Mais je pense que je préfère son précédent film, bien plus confidentiel, The Hole in the Ground. Plus classique et moins violent, mais aussi plus maîtrisé. Reste que dans les deux cas, on sent un certain talent pour l'horreur qui demande juste encore à mûrir un peu.
-
NaughtyDog
- Messages : 2128
- Enregistré le : lun. 26 oct. 2020 12:34
- Localisation : Paris
pour moi c'est pas terrible et le seul raté de la franchise
la faute à un manque flagrant d'identité, préférant reprendre des éléments de la saga pour en faire un film d'horreur lambda contemporain, avec tous les poncifs qui vont bien (persos débiles, absence de vraie tension, valeurs de plan similaires et répétitions..).
L'actrice qui joue la mère est cool, c'est gore (mais pas tant que ça non plus) et le film se réveille sur sa dernière demi-heure (ptit hommage à Inside aussi) mais ça reste bâclé jusque dans sa scène finale
la faute à un manque flagrant d'identité, préférant reprendre des éléments de la saga pour en faire un film d'horreur lambda contemporain, avec tous les poncifs qui vont bien (persos débiles, absence de vraie tension, valeurs de plan similaires et répétitions..).
L'actrice qui joue la mère est cool, c'est gore (mais pas tant que ça non plus) et le film se réveille sur sa dernière demi-heure (ptit hommage à Inside aussi) mais ça reste bâclé jusque dans sa scène finale
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet