Le Topic de Quentin Dupieux

[Tulio]

Vu que le monsieur sort en moyenne deux films par an désormais, autant créer un topic qui lui soit entièrement consacré !

Alors que son prochain film est censé sortir en fin d'année, Dupieux a surpris tout le monde en dévoilant l'existence de Yannick seulement quelques semaines avant sa sortie. Tourné en six jours et en secret, le film était gratuit pour tous les Yannick pendant sa première semaine d'exploitation.

Je profite également pour reposter la critique de @NaughtyDog :

Encore une belle réussite pour Dupieux avec ce Yannick, où le rapport entre le public et les artistes est disséqué par le prisme de la comédie, impeccablement porté par un Raphael Quenard hilarant.
Le rythme est parfait, et le film surprend par son caractère étonnemment touchant dur la fin.

Bref c'est bien
3.5/5

À travers ce très court long-métrage (ou ce très long court-métrage, c'est selon), Dupieux signe une sorte de note d'intention de ce qu'est devenu son cinéma au cours des dernières années : des films simples et concis, pas prises de tête et qui changent les idées, celui-ci assimilant les mauvais films et ceux se prenant trop au sérieux à des prises d'otages (ce qui est un poil populiste et démagogique comme façon de penser selon moi, mais passons).

Reposant sur une économie de moyens, Yannick tire parti d'une unité de temps, de lieu et d'action qu'il respecte de bout en bout et qui rend son déroulé agréable à suivre, en plus de transmettre un commentaire méta à travers le fait de voir un spectateur protester et interrompre la pièce à laquelle il assiste. Raphaël Quenard campe un protagoniste tour à tour irritant, touchant et même émouvant vers la fin avant un retour brutal à la réalité.

Cela faisait depuis Mandibules qu'un film de Dupieux ne m'avait pas autant charmé. Me voilà enfin réconcilié avec son cinéma !

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Je suis Quentin Dupieux dans à peu près tout ce qu'il fait (sauf quand il est parti dans un délire de NFT ) depuis 1999 et son morceau et clip Flat Beat sous le pseudonyme Mr. Oizo. D'ailleurs j'ai une peluche de Flat Eric sur une étagère encore aujourd'hui.

Toujours aimé son univers, qu'il soit musical et cinématographique, donc pas forcément très objectif le concernant.
Il n'y a aucun de ses films que je n'aime pas globalement, même s'il y a des degrés d'appréciation divers.

Pas encore pu voir Yannick pour cause d'entorse à la cheville subie il y a quelques jours, mais hâte d'y aller.

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Et bien sans grande surprise après mon message précédent, j'ai aimé ce nouveau Dupieux.
J'ai ris de bon coeur, mais pour autant Yannick se démarque de ses prédécesseurs en délaissant parfois l'humour absurde / décalé (toujours présent quand même) pour un ton plus dramatique, ancré dans la réalité sur le fond et critique d'une époque et d'un système.

Celle-ci est certes un peu facile et peut être discutée, mais le film brasse tout de même assez largement ses thématiques via plusieurs points de vue assez vrais.
Le portrait dressé sur l'état du Cinéma et du théâtre n'est pas tendre, que ce soit vu depuis les spectateurs mais aussi des travailleurs.
J'aime beaucoup le passage où Yannick s'attarde sur les spectateurs et les raisons qui les ont amené là. Tous très parlants à leur manière.


Raphael Quenard est tout bonnement génial. Un performance césarisable à mon sens.
Mais la performance de Pio Marmai, bien plus nuancée que les premières secondes vaudevillesques laissent paraître, est à noter aussi.

Je ne veux pas vraiment en dire plus parce que généralement les teasers se suffisent à eux-mêmes pour évoquer un Dupieux et trop en savoir gâche un peu le plaisir de la découverte.
Mais c'est un bon cru.

Pas son film le plus abouti, mais savoir que ceci a été mis en boite en 6 jours de tournage, est quand même une belle performance. Surtout en terme de direction d'acting.
Dupieux a réussi à un peu m'émouvoir avec ce personnage central plus profond qu'il n'y parait.

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Beau succès avec un budget riquiqui à priori vu le tournage express.

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Thomas Bangalter (ex-moitié des Daft Punk) a composé la bande originale du prochain Quentin Dupieux, j'ai nommé Daaaaaali!

[Tulio]

Premières images d'Édouard Baer et Jonathan Cohen en Salvador Dalí (je ne pensais pas écrire cette phrase un jour ) :





Le pitch : une journaliste française (Anaïs Demoustier) rencontre Salvador Dalí à plusieurs reprises pour un projet de documentaire. Celui-ci sera interprété par plusieurs acteurs, dont Jonathan Cohen, Pio Marmaï, Édouard Baer, Gilles Lellouche, Didier Flamand et un que l'on ignore encore, ce qui explique le titre orthographié avec six "A" (un pour chaque acteur). Le cast comprend également Pierre Niney, Alain Chabat, Marc Fraize et Romain Duris.

L'occasion d'annoncer que Quentin Dupieux est déjà en train d'écrire son prochain long-métrage, en anglais cette fois-ci, intitulé Braces.

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Une sorte de films à sketchs donc probablement, avec un fil conducteur très dupieusien.

Content par ailleurs qu'il revienne à l'anglais derrière pour changer.

[Redzing]

J'ai rattrapé et apprécié Yannick - je ne détaille pas plus, je partage les critiques ci-dessus.

Je souligne quant même que Raphaël Quenard a fait une année 2023 incroyable, avec 8 films (!). J'en ai vu 4 (dont Yannick), il est à chaque fois excellent. Mais il est possible que le public se lasse de sa manière de parler (je ne l'ai vu que dans ces rôles "d'homme du peuple"). Effet de mode ou futur star du cinéma français ? L'avenir le dira...
Sinon le garçon a quand même un parcours étonnant. Visiblement pas de formation initiale d'acteur, il est diplômé d'une école d'ingénieur de chimie en 2014 (!), et a réussi à entrer au cinéma en fréquentant divers cours & réalisateurs - chose assez rare pour des gens issus d'une éducation scientifique. Il va pouvoir fonder un club avec Dolph Lundgren.

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Mais il est possible que le public se lasse de sa manière de parler (je ne l'ai vu que dans ces rôles "d'homme du peuple"). Effet de mode ou futur star du cinéma français ? L'avenir le dira...

Ce qui est fou c'est qu'en 2-3 films quasi simultanés on en est à se dire "il fait du Quenard". Alors qu'il y a un an peu de personnes connaissaient son existence.

J'adore ce type et je pense qu'il est capable de tout. Rare sont les acteurs/actrices qui peuvent me "forcer" un visionnage, mais en peu de temps il en fait partie.
Il fait partie de ces quelques mecs qui n'étaient pas destinés à ça par leur parcours initial mais qui sont juste nés pour ça.

La première fois que je l'ai vu c'était dans Mandibules mais c'est dans Coupez que je l'ai remarqué, quand bien même le rôle était très secondaire.
Mais cette année entre Yannick, Chien de la Casse et Cash, il a juste tout cassé.

Le mieux dans tout ça, c'est qu'il a l'air de savoir à peu près choisir ses projets. Même s'il n'est pas contre une gaudriole de temps en temps.
On sent qu'il fonctionne un peu à l'humain. Evidemment la bande à Dupieux (Hazanavicius étant son pote), mais aussi par exemple Gilles Lellouche avec qui il a déjà tourné et qui l'a casté dans son prochain (et ambitieux) film.

[Tulio]

En renouant avec le montage vertigineux, labyrinthique et en trompe-l'œil de Réalité, Dupieux signe sûrement son film le plus fouillé et réfléchi depuis Mandibules (là où Incroyable mais vrai, Fumer fait tousser et Yannick s'apparentaient davantage à des courts-métrages maquillés en longs). Même si, comme souvent avec lui, la frontière entre le génie et le foutage de gueule est parfois fine.

Dans le (sextuple) rôle de Salvador Dalí, Édouard Baer est clairement celui qui tire le plus son épingle du jeu, Pïo Marmai et Gilles Lellouche faisant plutôt pâle figure en comparaison. Plus surprenant encore, Jonathan Cohen ne se contente pas de nous livrer son numéro comique habituel et campe un Dalí aussi burlesque que convaincant. Très bonne surprise de ce côté.

Du reste, les running gags s'enchaînent bien et le film contient de bonnes trouvailles visuelles, dans le plus pur esprit surréaliste.

Un film que Dalí aurait lui-même adoré ou détesté, mais qu'il n'aurait très certainement pas renié !

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Trois critiques/ressentis à écrire et je vais commencer par Daaaaaali!

En bon fan de Dupieux, je me devais de voir le film en salles avant qu'il disparaisse. D'autant que j'ai toujours aimé aussi le travail de Dali (plus que le personnage, même s'il est parfois difficile de les dissocier).

Une fois de plus un bon moment en salle pour moi, même à mon sens cela restera un Dupieux relativement mineur et dans lequel j'ai ressenti plus que dans Yannick ou Mandibules un petit manque de temps pris à l'écriture et la préparation. Le film est bardé de moments aussi drôles que surréalistes (il commence d'ailleurs très fort avec la scène du couloir qui m'a tué) mais il n'en est pas moins assez inégal. A l'image de la prestation des différents Dali. Edouard Baer et Jonathan Coen sont bien au-dessus de Gilles Lellouche et Pio Marmai ici. Anais Demoustier est top (et je ne comprends pas que son personnage soit célibataire ), mais de toute façon je ne l'ai jamais vue mauvaise nulle part donc pas une surprise.

Les deux univers étaient en un sens faits pour cohabiter et cela fourmille de petites idées intéressantes. Mais dans le même temps celui de Dupieux tourne plus en rond que dans ses derniers films je trouve. Un peu la sensation de voir un best of de son humour confronté à l'excentricité de Dali.

Bref, pas le Dupieux que je reverrai le plus dans le futur. Mais malgré tout une bonne séance. Et déjà hâte du prochain.

[bewyder]

Raphael Quenard est tout bonnement génial. Un performance césarisable à mon sens.
Mais la performance de Pio Marmai, bien plus nuancée que les premières secondes vaudevillesques laissent paraître, est à noter aussi.

J'ai un peu de mal à juger Raphaël Quenard. Même sur plusieurs films.
Pourquoi ? Parce qu'il semble lui-même.
Est-ce qu'il joue vraiment bien ?
Est-ce qu'on peut vraiment s'appuyer sur des critères concrets ?
Ou est-ce qu'il joue "bien" simplement parce qu'il a son style si singulier ?
Avec un tel style, sa diction et sa mouvance, une fois qu'on accepte et qu'on adhère, on peut dire qu'on aime bien (ou pas, évidemment). Mais , justement, je trouve que c'est plus facile de "bien jouer", ou d'être jugé comme bon acteur si le style personnel seul passe bien.
Comme, à mon sens, il est plus facile de jouer la folie absurde, lorsqu'on a un style singulier qui colle, que de jouer un drama réaliste.

Le fait est que Pio Marmai est un vrai bon acteur qui joue son rôle.
Quenard semble être lui-même, peut-être juste exacerbé.

[Redzing]

@bewyder
Je te comprends, j'ai eu un peu les mêmes craintes initialement. L'impression de voir un type qui joue son personnage et ses variantes, plutôt qu"un vrai acteur. D'autant qu'en interview il a les mêmes maniérismes.

Maintenant, pour l'avoir vu dans plusieurs rôles, j'ai l'impression de voir un acteur talentueux, mais avec un style récurrent (accent, sourire, intonations, gouaille).
Il me fait un peu penser à Michel Galabru d'une certaine façon. Un acteur que l'on avait du mal à défaire de ses personnages, qui gardait à chaque fois son accent et certaines mimiques, mais qui avait beaucoup de talent et de charisme.

L'avenir nous dira s'il confirme ces promesses !

[Tulio]

L'impression de voir un type qui joue son personnage et ses variantes, plutôt qu"un vrai acteur. D'autant qu'en interview il a les mêmes maniérismes.

Après, quand bien même Raphaël Quenard se contenterait de jouer son propre rôle, serait-ce vraiment un problème ? Je veux dire, combien d'acteurs (français de surcroît) sont adorés et adulés alors qu'ils ont toujours plus ou moins joué le même personnage correspondant à leur image ? Gabin, Ventura, De Funès, Bourvil, Belmondo, Depardieu, Delon, Léaud…

Même Pierre Niney et François Civil se retrouvent souvent cantonnés aux mêmes types de rôles : le génie solitaire/seul contre tous pour l'un (Yves Saint-Laurent, Un homme idéal, Boîte noire, Le Livre des solutions et bientôt Monte-Cristo), le jeune premier naïf et fringuant pour l'autre (Mon inconnue, Deux Moi, Bac Nord, Les Trois Mousquetaires, Une zone à défendre).

Mais oui, je partage cette crainte que Quenard soit "mal" utilisé dans les années à venir, et que l'on finisse par rapidement se lasser de ce qui fait sa singularité (comme Jean-Pascal Zadi).

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L'impression de voir un type qui joue son personnage et ses variantes, plutôt qu"un vrai acteur. D'autant qu'en interview il a les mêmes maniérismes.

Après, quand bien même Raphaël Quenard se contenterait de jouer son propre rôle, serait-ce vraiment un problème ? Je veux dire, combien d'acteurs (français de surcroît) sont adorés et adulés alors qu'ils ont toujours plus ou moins joué le même personnage correspondant à leur image ? Gabin, Ventura, De Funès, Bourvil, Belmondo, Depardieu, Delon, Léaud…

Après ce sera à lui aussi de savoir dépasser ce cadre dans certains cas.
Et de continuer à choisir les bons projets comme il l'a (majoritairement) fait récemment. Ce qui ne va pas être évident à court terme parce qu'on peut se douter que ça va un peu se l'arracher pour surfer sur sa nouvelle popularité. Souvent pour de mauvaises raisons.

Mais déjà quand je vois certaines scènes de Chiens de la casse ou le final de Yannick, ce n'est pas juste un mec avec une gouaille et un phrasé particulier. Il est capable de retranscrire l'émotion avec un naturel assez puissant.

[bewyder]

Après, quand bien même Raphaël Quenard se contenterait de jouer son propre rôle, serait-ce vraiment un problème ? Je veux dire, combien d'acteurs (français de surcroît) sont adorés et adulés alors qu'ils ont toujours plus ou moins joué le même personnage correspondant à leur image ? Gabin, Ventura, De Funès, Bourvil, Belmondo, Depardieu, Delon, Léaud…

Même Pierre Niney et François Civil se retrouvent souvent cantonnés aux mêmes types de rôles : le génie solitaire/seul contre tous pour l'un (Yves Saint-Laurent, Un homme idéal, Boîte noire, Le Livre des solutions et bientôt Monte-Cristo), le jeune premier naïf et fringuant pour l'autre (Mon inconnue, Deux Moi, Bac Nord, Les Trois Mousquetaires, Une zone à défendre).

Mais oui, je partage cette crainte que Quenard soit "mal" utilisé dans les années à venir, et que l'on finisse par rapidement se lasser de ce qui fait sa singularité (comme Jean-Pascal Zadi).

Pour ma part, je ne dis pas du tout que c'est un problème. Il fait le job, avec son identité propre, ça me va très bien.
Je dis juste avoir du mal à le qualifier comme excellent acteur, en me basant uniquement sur ça.
Et, pour la comparaison, je qualifie Pio Marmaï de meilleur acteur.
Est-ce que Quenard est excellent acteur simplement par sa singularité ?
Est-ce que Zadi est un excellent acteur ?
Est-ce que Debouzze ne serait pas un excellent acteur ?
Est-ce que Quenard sera mal utilisé ou est-ce qu'il n'est pas capable de jouer autre chose ?
Je vais dans l'extrême, bien sûr, volontairement , mais la nuance n'est finalement pas si évidente (je ne dis pas du tout qu'il n'est pas "capable").

[MisterM]

Et, pour la comparaison, je qualifie Pio Marmaï de meilleur acteur.

Etonnant que tu dises cela car j'ai trouvé avec Yannick que Pio Marmaï est en fait un mauvais acteur. Je l'aimais bien pourtant mais j'ai découvert qu'il ne savait pas sortir de ses tics de jeu qui deviennent très répétitifs et ça se voyait beaucoup trop dans ce film (confirmé avec 3 Mousquetaires deux mois plus tard). Alors que Quenard, pour lequel cela semble encore plus présent au premier abord, arrive à donner un paquet de nuances dans ce seul rôle (par son regard en fait, pour moi la preuve qu'il est réellement bon).

Je serai donc d'accord avec @Tulio pour mettre Quenard dans la catégorie de ces bons acteurs au style très marqué mais capables d'exceller dans de nombreux rôles (Belmondo a joué des personnages et situations très variées au début de sa carrière). Alors que Mamaï est constamment en pilote automatique.

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Et, pour la comparaison, je qualifie Pio Marmaï de meilleur acteur.

Etonnant que tu dises cela car j'ai trouvé avec Yannick que Pio Marmaï est en fait un mauvais acteur. Je l'aimais bien pourtant mais j'ai découvert qu'il ne savait pas sortir de ses tics de jeu qui deviennent très répétitifs et ça se voyait beaucoup trop dans ce film (confirmé avec 3 Mousquetaires deux mois plus tard). Alors que Quenard, pour lequel cela semble encore plus présent au premier abord, arrive à donner un paquet de nuances dans ce seul rôle (par son regard en fait, pour moi la preuve qu'il est réellement bon).

Je serai donc d'accord avec @Tulio pour mettre Quenard dans la catégorie de ces bons acteurs au style très marqué mais capables d'exceller dans de nombreux rôles (Belmondo a joué des personnages et situations très variées au début de sa carrière). Alors que Mamaï est constamment en pilote automatique.

Marrant moi dans Yannick je le trouve bon Pio. Et de manière générale c'est un acteur qui m'embarque assez facilement.
Par contre c'est dans Daaaaaali! que je le trouve vraiment en deçà. Même s'il n'est peut-être pas juste fait pour ce genre d'excentricité totale.

[bewyder]

Étonnant ? Je ne sais pas, je n'ai pas l'impression d'être radical en disant que j'avais du mal à qualifier Quenard d'excellent (je ne le trouve pas du tout mauvais), ton jugement est bien plus étonnant

[MisterM]

Par contre c'est dans Daaaaaali! que je le trouve vraiment en deçà.

Je te dirai après l'avoir vu s'il mérite le palmarès de sa pire prestation. Mais vraiment, je l'ai trouvé bien peu crédible dans Yannick et ce n'était pas la première fois, il plombait sérieusement la comédie En liberté !... mais il était vraiment bon dans Ce qui nous lie je le reconnais.

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Le nouveau Dupieux "Le Deuxième Acte" sera présenté en ouverture du Festival de Cannes !

[Tulio]

J'ai commencé à me lasser de son style avec Incroyable mais vrai, avant de définitivement lâcher l'affaire avec Fumer fait tousser.

Je continuerai sûrement à voir ses nouveaux films, mais je n'en attends plus rien désormais.

[MisterM]

Par contre c'est dans Daaaaaali! que je le trouve vraiment en deçà.

Je te dirai après l'avoir vu s'il mérite le palmarès de sa pire prestation.

Re promis, re dû : Marmaï ne m'a pas dérangé dans Dali, il était surtout inexistant, à l'instar de Lelouche, écrasés par Baer et Cohen qui bouffaient l'écran. Le film dans son ensemble est ce qu'on pouvait attendre de la part d'un Dupieux sur Dali, à savoir... de l'inattendu à chaque scène. Qui mieux que lui pour retranscrire l'humour absurde, la mise en abîme et la muflerie du maître catalan ?

J'ai commencé à me lasser de son style avec Incroyable mais vrai, avant de définitivement lâcher l'affaire avec Fumer fait tousser.

Incroyable mais vrai m'avait beaucoup plu mais je te rejoins sur Fumer fait tousser, grosse déception pour moi. Deux d'affilée avec Yannick, heureusement que Dali l'a ramené au niveau. Quand même un peu inquiet de son rythme frénétique, quand on voit que Deuxième Acte fait déjà parler de lui...

[Tulio]

Quentin Dupieux ne fera pas de promo pour Le Deuxième acte : "J’ai envie de me taire"

https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... e-me-taire

Je suis confus. S'agit-il du film initialement annoncé sous le titre "À notre beau métier" et qui devait traiter du milieu du cinéma ?