Morbius

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NaughtyDog
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ouais mais bon ça reste de la trace de pneu CGI (excuse my french) sans aucune justification d'ailleurs

en fait tout dans ce film est vain (là où même dans un Venom 1 y avait 1 ou 2 moments où ça existait) : caractérisation de perso, évolution du "héros", motivations du vilain, tentative d'humour, horreur aseptisée, action sans poids, utilisation de CGI sans âme, exploration des pouvoirs, traitement de la romance, origin story flash-back...

c'est désincarné de A à Z y a rien à sauver à part que les scènes s'enchainent dans l'ordre chronologique sans problème lol
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aureliagreen
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Mothra2000 a écrit :
lun. 11 avr. 2022 06:23
D'autre part, le grand public ne se soucie généralement pas du structuralisme, et ne devrait pas non plus. La plupart des cinéphiles sont, souvent inconsciemment, post-structuralistes. Le public ne se soucie pas nécessairement de savoir si Michael Bay a créé Transformers afin de transmettre la joie de l'enfance et la douleur de l'âge adulte en conflit. La plupart des fans de Transformers vont au cinéma pour voir des robots géants se battre au milieu d'explosions, ce qui est un objectif de divertissement parfaitement louable.

De même, les fans de Godzilla: King of the Monsters ne se souciaient généralement pas de savoir si le monstre était une allégorie de la guerre nucléaire, du changement climatique ou du capitalisme. Le film a été présenté comme étant rempli de combats de monstres et de service de fans, et il a été livré. Ce point de vue s'appelle le post-structuralisme. Fidèles au dicton « L'auteur est mort », les post-structuralistes regardent l'œuvre telle qu'elle est et la valorisent pour ce qu'elle est entre les mains de ses nouveaux propriétaires : les consommateurs des médias.
Personnellement, même si je considère que Godzilla a indiscutablement été (au moins au Japon) un exutoire de la peur de l'ère atomique en 1954 et dans les années suivantes, puis de la pollution dans les années 70, je reconnais que quand je regarde ses films récents, je ne pense pas à ça mais veux voir des monstres géants, au même titre que la plus grande partie du public. L'ironie étant que Godzilla: King of the Monsters est un des films les plus emplis de références de ces dernières années. Pour moi, les monstres géants des Kaiju Eiga parlent à l'inconscient de ce public car ils sont des êtres élémentaux, des incarnations des forces et des catastrophes naturelles, comme l'étaient les dieux des mythologies antiques.

Il est certain que le cinéma actuel aussi bien que le public qui le regarde sont devenus profondément régressifs, seul l'aspect cathartique dans son degré le plus primaire fonctionne encore.
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Mothra2000
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Aureliagreen: oui c est tout a fait ca
La mythologie Grecque avait justement imagine les Titans dans la guerre des dieux de l Olympe,et comment s appelle les monstres geants du Monsterverse? Les Titans...
Il y a forcement un caractere regressif bien qu ayant parfois un discours sur le danger nucleaire,les desastres climatiques et ecologiques sous formes de metaphores.
Mais il est vrai aussi que le theme de Godzilla 54 est vite remplace par des combats de monstres geants qui seront beaucoup plus attractifs que des sous textes que le public n aura pas specialement envie de voir ou de decrypter.
Si le regressif est le dernier bastion du cinema faut il s en inquieter et en faire une sorte de post modernisme anachronique...
Je ne crois pas...les superheros sont aussi une sorte de regression ou on s imagine avoir des pouvoirs hors normes...
Les monstres geants sont un fantasme de destruction...et force de la Nature...
Les deux genres de films sont tres differrents mais ils renvoient a un meme echo...transcender notre condition humaine par l imagination
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Sony ces génies ! :love: :rofl:
Bien en dessous des recettes espérées, Morbius reçu des réactions majoritairement négatives, remettant potentiellement en question l'existence du personnage dans les plans de Sony pour l'avenir. Le vampire se dirigeait alors peut-être vers le même destin funeste du Joker incarné par Jared Leto, pourtant tout aussi impliqué à l'époque aussi, avec son infaillible method acting.

C'était toutefois sans compter sur les aléas d'Internet et de sa capacité à créer un succès là où nul ne l'attendait. Un nouvel espoir est né pour Sony lorsque les nombreuses railleries autour de son film se sont popularisées sous forme de mèmes. Les internautes se sont en effet lancés un défi : prétendre avoir vu un bien meilleur film que celui qui est réellement sorti, en inventant de fausses scènes ou répliques.

Par exemple, la punchline "It's Morbin Time" en est devenue le mème le plus récurrent. Étant très repris et intégré à divers contextes, il incarne l'esprit général de cette appropriation du phénomène par les communautés Internet.

Se contrefichant qu'on parle de leur film en mal (puisque c'est toujours mieux que d'être totalement ignoré par le public), Sony a donc décidé de s'emparer du phénomène Internet. Eh oui, toute publicité (surtout à cette échelle) est bonne à prendre. Grâce à l'énorme bashing sur les réseaux sociaux, paradoxalement, Morbius va ainsi ressusciter sur les écrans.

Comicbook a rapporté qu'un retour au cinéma aux États-Unis est désormais prévu pour le film, et ce dans plus de 1000 salles à partir de ce 3 juin. La blague aura pris suffisamment d'ampleur pour donner un second souffle au long-métrage, et ce, malgré ses résultats médiocres au box-office.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... -dinternet
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Redzing
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J'avais vu ce phénomène sur certains réseaux. Il n'y a qu'à voir les commentaires youtube dans le Honest Trailers de Morbius, c'est bourré de phrases de ce genre.
Mais je ne savais pas que c'était à ce point !

M'enfin, s'il y a du fric à se faire, pourquoi se priver ? Ils peuvent imiter Tommy Wiseau, qui a construit sa carrière sur l'échec artistique abyssal de The Room.
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Redzing
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Petit florilège :D
I love when he said “you’ve morbed your last morb.” Truly the film ever made.
My favorite part about this movie was the fact that I didn’t go to see it. It was easily the best part.
I was pretty shook when Milo killed the girl, but when he said “it’s morbin time”, that was the ultimate betrayal
My favorite part was when Morbius said "I am Morbinevitable." and snaps his fingers to morb half the universe. Definitely one of the movies of all time.
Morbius was such a movie! The plot was made, the scenes were filmed, the characters were written, They even sold infinite morbillion tickets!
Morbius is nothing but a solid masterpiece. Waiting for the sequel: Morbius 2: Let There be More Bius
Not only is Morbius a movie, it's one that can be watched. Alone, or even with friends! I really like the fact this movie can be watched by people.
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Mothra2000
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:wut: :wut: :wut: on nage dans la quatrieme dimension...une horreur pareil qui ressort au cinema...parcequ il s est bien fait moquer sur internet....
Sony les rois de l intelligence...
Soit ils n ont rien a faire du public et de la qualite du film...
Soit ce sont des champions du cynisme marketing...
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Tulio
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Jared Leto s'est lui-même mis à troller le film. :sarcastic:


Vous sentez venir la suite à la Let There Be Carnage assumant totalement le côté nanardesque de son concept ?
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Bartholomew Cubbins étant un des alias de Leto lorsqu'il réalise des clips pour son groupe. :lol:
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ConFucKamus
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Cette situation pousse tellement loin le masochisme :lol:

Par contre, j'avoue trouver le bashing autour de Leto injuste.

Encore une fois, dans Gucci c'est l'un des trucs qui me font apprécier le film. Le jeu outrancier, la dégaine de loser intégral, c'est clair comme de l'eau de roche que c'est le but.
Scott aurait dû aller dans cette direction burlesque/satirique. Au lieu de quoi, il se mélange les pinceaux et veut faire plusieurs films en un (tragédie, satire et drame).

Dans Morbius, Leto n'est pas celui que je blâmerai. Par contre Suicide Squad alors là sans problème, il aurait droit à une tomate comme un peu tout le monde.
"Bloodshot est la meilleure chose qui soit arrivée au cinéma en 2020 " - ©MisterM
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ConFucKamus a écrit :
mar. 7 juin 2022 10:32
Cette situation pousse tellement loin le masochisme :lol:

Par contre, j'avoue trouver le bashing autour de Leto injuste.

Encore une fois, dans Gucci c'est l'un des trucs qui me font apprécier le film. Le jeu outrancier, la dégaine de loser intégral, c'est clair comme de l'eau de roche que c'est le but.
Scott aurait dû aller dans cette direction burlesque/satirique. Au lieu de quoi, il se mélange les pinceaux et veut faire plusieurs films en un (tragédie, satire et drame).

Dans Morbius, Leto n'est pas celui que je blâmerai. Par contre Suicide Squad alors là sans problème, il aurait droit à une tomate comme un peu tout le monde.
On est d'accord. Il est juste de bon ton de taper sur lui, surtout depuis sa version critiquable du Joker.

Perso, il m'a bien fait délirer dans Gucci. Et même si le personnage réel me semble moins excentrique (après avoir maté des interviews d'époque), c'était clairement la volonté de Ridley Scott et pas juste celle de Leto de procéder de la sorte.

Dans Morbius, il est effectivement même ce qu'il y a de plus acceptable dans le film avec le recul. Je dirais même que c'en est regrettable qu'il soit là et pas une meilleure production super-héroïque.
aureliagreen
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J'ai vu ce film il y a peu, et si je craignais le pire suite aux deux films Marvel précédents de Sony, j'ai au moins eu la satisfaction de voir qu'il s'en démarque nettement. Pas de surenchère dans le mauvais goût, de cette apparente (et très étrange) course au plus gros navet en matière de crassitude qui caractérisait les deux films de Venom. On retombe dans une œuvre normale, comme il faut.Mais non, il y a un pas entre ça et dire qu'elle est bonne. La réalisation est tout de même juste correcte, sans plus, l'interprétation, qui ne donne cette fois pas dans l'outrance (un peu du côté de Matt Smith vers la fin, mais ça se justifie car le personnage veut ça), est bonne sans être transcendante, Jared Leto s'en sort bien, mais elle ne peut pas faire oublier les défauts de l'histoire, très simple, trop simple.

Car de toute façon, il ne pouvait guère en être autrement de ce point de vue, vu que c'est le personnage même de Morbius qui est d'un intérêt limité. Je n'ai déjà jamais bien compris pourquoi les scénaristes de comics s'évertuaient à ramener tout le temps ce "vampire vivant", qui essayait de reprendre les qualités, ou plutôt les clichés, du vampire. Et ne réussit qu'à être un vampire Canada Dry, qui a l'aspect d'un vampire, la couleur d'un vampire, mais n'est pas un vampire. Lui donner une origine story et insister sur la grandeur de ses motivations et la déchéance qu'elles ne réussissent qu'à lui infliger ne suffit pas à le rendre intéressant. Il ne pouvait pas être le sujet d'un film dédié à lui seul, car il manque de la force nécessaire pour le porter. Je doute que Sony retienne la leçon, car elle nous annonce un film sur Kraven, autre personnage sans charisme mais que les scénaristes de Marvel s'ingéniaient à nous infliger de façon répétée.
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