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Une très belle "suite" et d'ailleurs bon courage à Rian Johnson pour réussir le triplé gagnant.
Le casting prend un plaisir communicatif, surtout dans la première moitié où l'on fait les présentations. C'est finement réalisé, finement monté et surtout assez finement écrit (même si à titre perso je ne suis pas tombé dans le panneau un peu facile de la mort par balle de Helen par exemple).
Bref c'est aussi ludique que peut l'être une murder party entre potes bien organisée, cela modernise un peu le whodunit (au contraire du premier qui jouait plus la carte de l'hommage) et ringardise pas mal la concurrence ( coucou Kenneth ).
Un seul petit regret : Jessica Henwick ( ) est un peu trop sous-exploitée à mon goût.
Le seul personnage réellement en retrait d'ailleurs, au-delà des caméos.
d'ailleurs je vous conseille ce qui est pour moi le meilleur whoddunit de ces dernières années (oui encore mieux que Knives Out et Glass Onion) : The Afterparty !
Une série produite par Phil Lord et Christopher Miller (Tempête de Boulettes Géantes, 21 Jump Street, LEGO Movie, Spider-Verse) et écrite par ce dernier, dont la S1 en 8 épisodes est sortie début 2022 sur Apple TV+ (et c'est irrésistible)
d'ailleurs je vous conseille ce qui est pour moi le meilleur whoddunit de ces dernières années (oui encore mieux que Knives Out et Glass Onion) : The Afterparty !
Une série produite par Phil Lord et Christopher Miller (Tempête de Boulettes Géantes, 21 Jump Street, LEGO Movie, Spider-Verse) et écrite par ce dernier, dont la S1 en 8 épisodes est sortie début 2022 sur Apple TV+ (et c'est irrésistible)
La S2 est prévue pour 2023
Je note.
"On peut manger tous les champignons !
Tous les champignons sont comestibles, certains ne le sont qu'une fois, c'est tout !"
d'ailleurs je vous conseille ce qui est pour moi le meilleur whoddunit de ces dernières années (oui encore mieux que Knives Out et Glass Onion) : The Afterparty !
Une série produite par Phil Lord et Christopher Miller (Tempête de Boulettes Géantes, 21 Jump Street, LEGO Movie, Spider-Verse) et écrite par ce dernier, dont la S1 en 8 épisodes est sortie début 2022 sur Apple TV+ (et c'est irrésistible)
La S2 est prévue pour 2023
Joyeux Noël à tous, et je note ça !
Ah et il faudra aussi compter avec l'arrivée de Poker Face sur Netflix, avec R. Johnson en tant que showrunner et Natasha Lyonne dans le premier rôle, qui se fend d'une apparition au début de Glass Onion.
Une relecture Columbo version Johnson ? Je prends !!!
@Next
À propos de ma Jessica d'amour
Pareil que toi. En tout cas, au premier visionnage. Puis je l'ai revu 1 fois sur Netflix. Et le soir, j'y ai repensé et finalement ça ne m'a plus posé problème. Même si Jessica est charmante. De toute manière, ce film est un concentré de charme insolent
Johnson donne déjà beaucoup de matière à 6 persos : Blanc, Helen, Miles, Duke, Birdie et Claire. Pas mal pour 2h20. On connait des films aussi voire plus longs qui galèrent déjà à cerner 1 ou 2 perso !
Et puis, ce qui est intéressant, c'est que les rôles de second-plan, comme celui de Peg ou Whiskey, en disent quand même pas mal sur ces petites mains essentielles, plus intelligentes que leur "patrons.nes" mais vouées à les servir pour accéder à la lumière. Ils sont plus sains d'esprit mais hélas un peu corrompus même à leur niveau.
Le MVP du film, qui a de sacrés atouts chez ses interprètes, bah ça reste Craig pour moi. Absolument génial d'un bout de l'autre. Qu'est ce que je l'aime ! Toute la partie finale, il m'a fait éclater de rire.
Ça fait tellement du bien de voir cet espèce de mix bâtard entre Musk/Jobs se faire remettre à sa juste place. Tout comme le massacre en règle sur Birdie ("What is reality ?" )
Et ce final orgasmique ! Merci infiniment pour ce buffet de Noël à volonté !! On peut dire que Rian Johnson sait y faire quand il s'agit de fourrer les dindes (et dindons)
Film bien sympa... si ce n'est qu'il aurait bien été cool de voir ça au cinéma plutôt que sur un pauvre écran.
Globalement Glass Onion est bien mieux que Knives Out... notamment pour le traîtement des personnages qui ne sont (cette fois-ci) pas évacués de l'intrigue.
Rian Johnson amuse vraiment bien la galerie avec ses personnages haut en couleur (Kate Hudson est vraiment tordante ) et on sent que Edward Norton est dans son élément.
Par contre il souffre du même défaut que son premier épisode : le coupable est décelable quasiment au début... très exactement, la scène où les personnages débarquent sur l'île et sont accueilli par Miles.et dés la révélation en milieu de film sur le personnage de Janelle Monàe... alors là le coupable devient d'une évidence totale.
On est très loin d'un Agatha Christie où généralement on tombe des nues au moment de la révélation finale... et c'est là que le "whoodunit version Johnson" atteint un peu sa limite : il n'arrive pas à maintenir le mystère suffisamment longtemps et fait l'erreur de trop en dévoiler (ce qui fait que les dernières 45 minutes sont assez lentes... surtout lorsque l'on voit Blanc et Helen s'échiner à chercher le meurtrier parmi les convives et pas l'organisateur... on dirait que Rian Johnson a l'impression d'être le seul à avoir vu 10 petits nègres )
Mais c'est chipoter. La réalisation est cool, les personnages sont savoureux et les décors sont nice.
7/10
PS : Ca serait pas mal que Rian Johnson change un peu son focus systématique sur l'attitude oisive des riches (auxquels il semble avoir déclaré la guerre dans tous ses films). Non pas que c'est mal fait ou pas savoureux... c'est juste que ça risque de devenir répétitif et lassant.
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
MisterM 06/02/2024
Par contre il souffre du même défaut que son premier épisode : le coupable est décelable quasiment au début... très exactement, la scène où les personnages débarquent sur l'île et sont accueilli par Miles.et dés la révélation en milieu de film sur le personnage de Janelle Monàe... alors là le coupable devient d'une évidence totale.
On est très loin d'un Agatha Christie où généralement on tombe des nues au moment de la révélation finale... et c'est là que le "whoodunit version Johnson" atteint un peu sa limite : il n'arrive pas à maintenir le mystère suffisamment longtemps et fait l'erreur de trop en dévoiler (ce qui fait que les dernières 45 minutes sont assez lentes... surtout lorsque l'on voit Blanc et Helen s'échiner à chercher le meurtrier parmi les convives et pas l'organisateur... on dirait que Rian Johnson a l'impression d'être le seul à avoir vu 10 petits nègres )
Je ne sais pas si on peut le considérer comme un défaut à proprement parler dans le sens où ça me semble finalement plutôt volontaire. Les deux films le font de façon différente, mais Rian Johnson évacue à chaque fois assez vite le suspens autour du coupable. Pas seulement parce qu'on peut le deviner, mais au global en terme d'écriture. Le dernier acte est toujours basé sur autre chose que cette révélation, la volonté critique prenant le pas sur le reste.
J'aimerais bien en effet sur le troisième épisode qu'on ait droit à un véritable "whodunit" de bout en bout.
Je ne sais pas si on peut le considérer comme un défaut à proprement parler dans le sens où ça me semble finalement plutôt volontaire. Les deux films le font de façon différente, mais Rian Johnson évacue à chaque fois assez vite le suspens autour du coupable. Pas seulement parce qu'on peut le deviner, mais au global en terme d'écriture. Le dernier acte est toujours basé sur autre chose que cette révélation, la volonté critique prenant le pas sur le reste.
C'est curieux parce que j'ai tendance à penser l'inverse à tout ce que tu dis :
Premièrement : je trouve justement le premier acte surtout axé sur la critique des personnages sur leur oisiveté. Avant qu'il y ait le moindre mort dans l'intrigue du film, il est principalement question de présenter les personnages et leurs caractéristiques. (et donc leur côté débile, superficiel, narcissique... et ce sur quoi leur success story tient). C'est le second acte... donc le moment où l'on découvre qui est le personnage de Janelle Monàe... que la question d'un meurtre et d'un coupable devient l'enjeu.
Deuxièmement : je ne trouve pas que Rian Johnson fasse mine "d'évacuer le suspens sur le coupable" puisque... le deuxième acte va essentiellement montrer les deux personnages principaux... bah... enquêter véritablement sur les personnages, leurs mobile et MO. C'est là qu'on va découvrir que chaque personnage est dans une impasse financière ou dans une dépendance vis à vis de Miles...
Rian Johnson a l'air de beaucoup retarder l'exposé final de Le Blanc (qui n'en est pas vraiment un) quand en fait tout tombe sous le sens dés que l'on comprend que y a eu un meurtre en amont du week end.
Troisièmement : je pense que tu fais une erreur sur un point... Rian Johnson n'évacue pas le suspens sur le coupable... MAIS LE SUSPECT PRINCIPAL : dans le premier film, les emmerdes arrivent au suspect surtout par ce qui s'apparente à un accident... ce n'est que progressivement que 'on découvre qu'il y a eu une véritable tentative de meurtre. Dans Glass Onion on découvre plutôt que le suspect enquête sur un autre crime dont on n'avait pas encore connaissance. C'est à la fois différent... et pareil (c'est juste que dans Glass Onions, Rian Jonson fait durer 30 min de plus le mystère sur le suspect...dont on se doute bien de son innocence.
En fait... dans les films, j'aime beaucoup l'idée du "Le meurtre n'est pas là où tu le suspectes."
Mais l'ennuie, c'est que ça ne veut pas forcément dire... que le bad guy va rester un mystère tout du long. La faute selon moi à la mise en scène qui ne parvient pas à entretenir le mystère sur l'antagoniste principal.
Dans Knives Out le bad guy devient progressivement évident dés lors que tu vois quel membre de la famille de la victime continue de s'impliquer dans l'intrigue... car dans Knives Out, tous les autres personnages sont évacués des scènes.
Dans Glass Onion c'est littéralement la réaction de Miles lorsqu'il voit Andi descendre du bateau à son arrivée dans l'île qui m'a mis la puce à l'oreille. Le (sublime) jeu d'acteur de Edouard Norton le trahi dés cet instant car il est littéralement abasourdi de voir le personnage arriver... POURQUOI le serait-il ? Puisqu'il s'est fait chier à lui envoyer une invitation !
J'ai donc gardé ça en tête : Miles a fait une tête d'enterrement en voyant arriver Andi... et c'est dés qu'on apprend que Andi est en fait morte depuis quelques jours et que sa sœur jumelle s'invite à sa place... bah là j'ai compris : Edouard Norton est subjugué parce qu'en fait... il est persuadé de l'avoir tuée.
Evidemment, je ne repproche pas à Rian Johnson d'être prévisible. Au contraire même... le coup de la jumelle, je ne l'ai pas vu venir... en fait on peut pas vraiment le deviner, et c'en est dommage d'ailleurs.
Mais c'est juste que le bad guy... AVANT MÊME qu'on ne comprenne vraiment ce qu'il a fait de mal...ben se trahi tout seul du fait de son comportement aux yeux du spectateur.
Et du coup c'est dommage parce que le whodunnit (WHO DONE IT ?) se retrouve vite éventé... et devrait plutôt s'appeler un Whatdunnit.
J'aimerais bien en effet sur le troisième épisode qu'on ait droit à un véritable "whodunit" de bout en bout
Sur le coup moi aussi.
Ou plutôt j'aimerais bien qu'il garde cette idée d'un suspect principal qui tranche littéralement la dynamique et donne l'impression d'une nouvelle intrigue... pour en fait belle et bien s'avérer coupable.
Mais le principal, c'est qu'on sent que Rian Johnson est vraiment dans son élément dans ce genre de film.
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
MisterM 06/02/2024
Je me rapproche plus de Next. Perso j'ai vraiment vu le film comme une comédie (parce qu'il est très drôle !), dont l'aspect whodunit n'est qu'une manière d'amener l'humour.
Sur les révélations, je me suis laissé transporter sans essayer d'anticiper, tout simplement parce que Rian Johnson nous pond quantité de retournements et de détournements.
Par exemple : - Dans un whodunit classique, on s'attend à ce que Mile/Norton meurt vraiment au court de la murder party, et que l'on cherche un coupable. A la rigueur, le twist serait qu'il ait en fait simulé sa mort.
Avec Rian Johnson, je voyais le truc venir au troisième degré : on va jouer avec le spectateur, amener une murder party, la désamorcer, puis en fait bel et bien tuer Miles. Finalement ce n'est "que" du second degré, la murder party est évacuée vite (le coup de l'Ipad ), et c'est quelqu'un d'autre qui meurt.
Lors de la séquence de la Joconde où la tension monte crescendo, j'étais persuadé que Miles allait y passer.
- L'assassin du Duke, je n'ai pas cherché à comprendre qui cela pouvait être, je me suis laissé porté. Mais oui, rapidement après, il y a ce flashback et le coup de la jumelle, et la culpabilité de Miles devient plus ou moins évidente.
- Le coup de la surprise de Norton qui voit débarquer sa "victime", je pensais que c'était encore une fois un faux indice de la part de Rian Johnson. Et avec le flashback ça devient évident.
Néanmoins même en tant que whodunit je trouve que ça se tient. Le fait que l'on ignore, comme dans le film précédent, qui a engagé Benoit Blanc, apporte toujours sa dose de suspense.
Et bien Daniel Craig fait très bien le (faux) largué pendant la première moitié !
Côté perso, oui ils sont ici au coeur de l'intrigue.
Mon seul regret : Jessica Henwick (que j'ai découverte dans Matrix 4) n'a pas assez de place.
@Redzing
Je suis d'accord sur l'aspect comédie (bien plus assumé que le premier film). Et c'est bien vu (j'ai rien à reprocher là-dessus... surtout que par ce biais... TOUS LES PERSONNAGES SONT ACTIFS dans le film... alors que dans Knives Out, je trouvais dommage que 80% des personnages soient mis au placard de l'intrigue après 30 min de film pour uniquement se concentrer sur Craig, De Armas et Evans pendant les 3 quarts du film).
Là dans Glass Onions, il y a moins de personnages que la famille du personnage de Plummer, mais ils ont tous une forte présence (même la nana de Bautista... à un moment, je l'ai suspecté d'être une complice à Miles) . Donc là-dessus il y a une trés forte amélioration par rapport à Knives Out (que j'ai malheureusement tendance à revoir à la baisse en repensant au film... justement pour son traitement des personnages qui sont trop vite oubliés)
Et comme toi, je suis d'accord : ne pas savoir QUI a engagé le détective en début de film est finalement la meilleure idée de ces films. Car c'est finalement ce qui brouille le mieux l'intrigue. Dans Knives Out... j'ai le souvenir que c'est ce qui m'avait finalement le plus épaté : que ce soit finalement le coupable qui ait engagé le détective... et que ce soit finalement ça, la dernière chose que l'on apprenne du film.
Dans Glass Onion on va dire malheureusement que les trois mystères :
- Qui est réellement le suspect innocent ?
- Qui a recruté le détective ?
- Qui est l'assassin ?
Je trouve que ces trois mystères... sont éventés tous les trois un poil trop vite : les deux premiers le sont volontairement... et le dernier se devine tout seul je trouve. (c'est du chipotage, évidemment... le film reste très bon et est très rythmé)
En fait, le souci c'est que je compare trop ces whodunnit au meilleur de tous... à savoir... Mort sur le Nil de 78 de John Guillermin avec Ustinov... que je trouve tout bonnement parfait parce que, en fait, ben... j'ai rien vu venir et pourtant, effectivement, y avait tous les éléments présentés sous les yeux.
Rian Johnson fait du trés bon boulot dans ses films policiers (par rapport à son Star Wars, c'est littéralement le jour et la nuit en terme d'écriture...) mais il a un peu de mal à maintenir le mystère ou l'ambiguïté (ce qui peut être un problème dans une intrigue... qui repose essentiellement sur ça).
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
MisterM 06/02/2024
En fait, le souci c'est que je compare trop ces whodunnit au meilleur de tous... à savoir... Mort sur le Nil de 78 de John Guillermin avec Ustinov... que je trouve tout bonnement parfait parce que, en fait, ben... j'ai rien vu venir et pourtant, effectivement, y avait tous les éléments présentés sous les yeux.
J'aime bien Mort sur le Nil de 1978... mais je préfère les Knives Out / Glass Onion.
J'ai vu mort sur le Nil gamin, j'avais adoré. Je l'ai revu récemment et le film perd de sa puissance quand on connait le (brillant) twist. Les persos sont troubles, les acteurs sont très bons, et les décors égyptiens exotiques (quoique leur enchaînement soit géographiquement du grand n'importe quoi !).
Mais la réalisation est tout de même plate, et le premier acte est très longuet.
Alors que le montage et la réalisation des Knives Out sont au petits oignons (sans mauvais jeu de mot !).
En fait, le souci c'est que je compare trop ces whodunnit au meilleur de tous... à savoir... Mort sur le Nil de 78 de John Guillermin avec Ustinov... que je trouve tout bonnement parfait parce que, en fait, ben... j'ai rien vu venir et pourtant, effectivement, y avait tous les éléments présentés sous les yeux.
J'aime bien Mort sur le Nil de 1978... mais je préfère les Knives Out / Glass Onion.
J'ai vu mort sur le Nil gamin, j'avais adoré. Je l'ai revu récemment et le film perd de sa puissance quand on connait le (brillant) twist. Les persos sont troubles, les acteurs sont très bons, et les décors égyptiens exotiques (quoique leur enchaînement soit géographiquement du grand n'importe quoi !).
Mais la réalisation est tout de même plate, et le premier acte est très longuet.
Alors que le montage et la réalisation des Knives Out sont au petits oignons (sans mauvais jeu de mot !).
Tout à fait de ton avis Surtout que l'identité du coupable est presque secondaire, en réalité. Et ça prend de plus en plus de valeur au fil des visionnages.
C'est la manière de tourner les choses et de décaler le viseur sur quelque chose de plus insidieux et de plus large
L'un et l'autre sont vraiment du même niveau, je serai bien incapable de les départager.
Knives Out est peut-être un peu plus classique dans le concept, mais c'est une ouverture. Les portraits se dessinent assez finement.
Glass Onion ne joue pas la même partition à ce niveau. La plupart sont instantanément bouffons (Birdie, Duke, Miles) mais tu grattes un peu et ils font peur quand même.
Des caricatures ? J'aimerais mieux, hélas pas la peine d'aller chercher très loin pour se rendre compte que non.
J'aime bien Mort sur le Nil de 1978... mais je préfère les Knives Out / Glass Onion.
Arf on sera jamais d'accord sur ce point...
J'ai revu Mort sur le Nil y a pas longtemps non plus... et c'est l'inverse : il me parait encore plus grandiose. Il est élégant. Fin. Mia Farrow, Ustinov et David Niven sont délectables... et puis l'ambiance des années 30... je trouve ça beau.
Et surtout il y a une méthode millimétrée dans l'élucidation du mystère.
Le film montre TOUT ce que l'on a besoin de voir/entendre pour élucider la chose... mais on y arrive pas... et bam : les neurones de Poirot nous mettent la misère.
Rian Johnson a le talent d'avoir son propre style... Il dirige les acteurs à la perfection. Mais sur le mystère, c'est pas encore parfait.
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
MisterM 06/02/2024
Glass Onion ne joue pas la même partition à ce niveau. La plupart sont instantanément bouffons (Birdie, Duke, Miles) mais tu grattes un peu et ils font peur quand même.
Des caricatures ? J'aimerais mieux, hélas pas la peine d'aller chercher très loin pour se rendre compte que non.
Ca oui c'est super flippant ! Et ce sont davantage des décalques que des caricatures.
Miles peut faire penser à des types comme Elon Musk, mais il m'évoque fortement les gestionnaire de plateforme de cryptomonnaies. Devenus riches en surfant sur le bon item au bon moment, et dont la déchéance brutale a montré leur bêtise/malhonnêteté. Des types comme Gerald Cotten ou SBF (ex-patron de FTX).
Birdie = Nabilla. Rian Johnson l'a sûrement pensé comme une décalque de Kim Kardashian, mais pour nous c'est criant de réalisme.
Duke = influenceur toxique, comme Andrew Tate
Claire = un politicien random en chevet avec un industriel (il y en a des tonnes)
Lionel = un scientifique plus ou moins compétent pris en otage par un patron abruti. Ce sont des gens qui restent dans l'ombre donc difficile de trouver un équivalent, mais j'en connais personnellement plusieurs comme ça.
Ca oui c'est super flippant ! Et ce sont davantage des décalques que des caricatures.
Miles peut faire penser à des types comme Elon Musk, mais il m'évoque fortement les gestionnaire de plateforme de cryptomonnaies. Devenus riches en surfant sur le bon item au bon moment, et dont la déchéance brutale a montré leur bêtise/malhonnêteté. Des types comme Gerald Cotten ou SBF (ex-patron de FTX).
Birdie = Nabilla. Rian Johnson l'a sûrement pensé comme une décalque de Kim Kardashian, mais pour nous c'est criant de réalisme.
Duke = influenceur toxique, comme Andrew Tate
Claire = un politicien random en chevet avec un industriel (il y en a des tonnes)
Lionel = un scientifique plus ou moins compétent pris en otage par un patron abruti. Ce sont des gens qui restent dans l'ombre donc difficile de trouver un équivalent, mais j'en connais personnellement plusieurs comme ça.
Pour le prochain, j'aimerais bien qu'il mette un vulgarisateur en second-rôle.
C'est un peu moins évident mais tout aussi révélateur d'une perversion de bonnes valeurs/idées/intentions.
Surtout si t'y ajoutes les abonnés qui fustigent les contradicteurs en usant de la même rhétorique que leurs adversaires.
Pour le prochain, j'aimerais bien qu'il mette un vulgarisateur en second-rôle.
C'est un peu moins évident mais tout aussi révélateur d'une perversion de bonnes valeurs/idées/intentions.
Surtout si t'y ajoutes les abonnés qui fustigent les contradicteurs en usant de la même rhétorique que leurs adversaires.
J'imaginerai surtout un complotiste.
Surtout que dans Glass Onion, la présence du COVID aurait pu donné l'occasion d'inclure dans le groupe un antivax ou un gars qui refuse de mettre le masque
Et bam tu fais une engueulade de groupe sur le sujet (surtout que le personnage de Bautista me fait un peu penser à Alex Jones physiquement).
Mais oui quand on voit à quel point les influenceurs sont devenu des caricatures, aucun personnage de Glass Onion ne parait vraiment surjoué.
Modifié en dernier par Zefurin le mer. 4 janv. 2023 10:52, modifié 1 fois.
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
MisterM 06/02/2024
Surtout que dans Glass Onion, la présence du COVID aurait pu donné l'occasion d'inclure dans le groupe un antivax ou un gars qui refuse de mettre le masque
En fait le film a été écrit (et se déroule) en 2020, donc à l'époque pas encore de vaccin, et tout début des masques (pas de stock, le gouvernement français nous expliquait même que c'était inutile...). Les mouvements anti-vaccin et anti-masque n'existaient pas encore vraiment.
Ceci dit si vous regardez bien, on a une petite évocation de ça. La scène du début où les persos arrivent sur le ponton en Grèce, Birdie porte un masque en grillage, donc parfaitement inutile !
J'imaginerai surtout un complotiste.
Surtout que dans Glass Onion, la présence du COVID aurait pu donné l'occasion d'inclure dans le groupe un antivax ou un gars qui refuse de mettre le masque
Et bam tu fais une engueulade de groupe sur le sujet (surtout que le personnage de Bautista me fait un peu penser à Alex Jones).
Mais oui quand on voit à quel point les influenceurs sont devenu des caricatures, aucun personnage de Glass Onion ne parait vraiment surjoué.
Bah il y a une pincée de ça dans Glass Onion Entre l'autre pouf' de Birdie avec son masque passoire, auquel @Redzing fait référence
Et l'espèce de spray bizarre financé par Miles. Bon c'est léger c'est vrai.
Pour ce qui est du complotisme, oui ça pourrait être une base. Mais intéressante qu'à partir du moment où tu remets tout le monde à sa place.
-> Les "sommités" qui s'intéressent plus à leur degré d'influence qu'aux simples faits
-> Ceux qui les prennent comme maîtres à penser sans garder la tête froide
-> Ceux qui se posent en contradicteurs mais font ton sur ton avec leurs "adversaires". Hystérie anti-complotiste relevant...du complotisme.
-> Une partie qui les soutient, comme des adeptes avec leurs gourous alors que c'est ironiquement ce qu'ils moquent chez leurs "opposants"
Ça devient même sidérant quand tu superposent les commentaires sous leurs vidéos. On ne sait même plus qui est qui
Ça me fait peur et en même temps je n'arrive pas à m'empêcher de me foutre de leur gueule à tous
Si Johnson veut y aller, à mon avis il faudra aussi trouver le juste milieu avec ceux qui restent à distance et tentent d'y voir clair tout simplement.
@Redzing @ConFucKamus
Maintenant que vous le dites, effectivement, c'était 2020 :
- Dave Bautista et sa copine qui sont chez la maman de Bautista.
- Le scientifique qui est seul à son travail et qui est confcall avec tout le modne.
- Birdie qui se confine avec tous ses amis.
- Le coup du bar Glass Onion... qui a disparu (donc qui n'a pas survécu au covid).
- Et surtout... SURTOUT Leblanc qui joue à Among Us (le jeu vidéo auquel il joue dans sa baignoire)... qui était vraiment LE JEU popularisé pendant le confinement.
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
MisterM 06/02/2024
@Redzing
@ConFucKamus
Maintenant que vous le dites, effectivement, c'était 2020 :
- Dave Bautista et sa copine qui sont chez la maman de Bautista.
- Le scientifique qui est seul à son travail et qui est confcall avec tout le modne.
- Birdie qui se confine avec tous ses amis.
- Le coup du bar Glass Onion... qui a disparu (donc qui n'a pas survécu au covid).
- Et surtout... SURTOUT Leblanc qui joue à Among Us (le jeu vidéo auquel il joue dans sa baignoire)... qui était vraiment LE JEU popularisé pendant le confinement.
Ce qui est marrant, c'est que beaucoup disent que ça ne sert à rien.
Si, mais il n'est pas martelé.
C'est ce que j'aime chez Knives Out et Glass Onion.
Ça a l'air bien frontal, mais il y a tout de même de petites choses éparses disséminées un peu partout qui donnent encore plus de goût au film.
J'ai revu le film une troisième fois, et comme pour le 1er, je me suis mis à m'intéresser à Lionel (Leslie Odom Jr.) ou Claire (Kathryn Hahn) Pour le premier, tu sens l'esprit scientifique avant tout stimulé par la recherche mais pas coupé d'éthique. Or il en vient à soutenir Miles et tu sens à chaque instant que ça ne lui plait pas.
Et la deuxième a conscience de souiller ses idéaux à son simple profit et pareil, elle le fait (donc coupable à 100%) mais résignée.
D'où ce portrait finalement plus nuancé dans la noirceur et le cynisme, comme le premier.
À ceci près que la famille d'hypocrites du 1er n'avait pas le pouvoir de nuisance.
Alors que là, cette brochette de connards/-sses est on ne peut plus nocive.
Ce qui rend le film quand même un peu inquiétant.
@Redzing
@ConFucKamus
Maintenant que vous le dites, effectivement, c'était 2020 :
- Dave Bautista et sa copine qui sont chez la maman de Bautista.
- Le scientifique qui est seul à son travail et qui est confcall avec tout le modne.
- Birdie qui se confine avec tous ses amis.
- Le coup du bar Glass Onion... qui a disparu (donc qui n'a pas survécu au covid).
- Et surtout... SURTOUT Leblanc qui joue à Among Us (le jeu vidéo auquel il joue dans sa baignoire)... qui était vraiment LE JEU popularisé pendant le confinement.
Ce qui est marrant, c'est que beaucoup disent que ça ne sert à rien.
Si, mais il n'est pas martelé.
Que quoi ne sert à rien ? Que ça se passe en 2020 et d'inclure le COVID dans le récit ?
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
MisterM 06/02/2024
Une suite plus sexy, comique et colorée que j'ai préférée à son prédécesseur, peut-être parce que je n'avais aucune attente vis-à-vis de celle-ci. Johnson nous invite à une murder party dotée d'un bien bel emballage, malgré un dénouement manichéen et une dénonciation assez simpliste des ultra-riches.
J'ignore si c'était intentionnel ou non, mais le discours du milliardaire (selon lequel il faudrait détruire quelque chose dont le grand public s'est lassé pour pouvoir réussir, au risque de passer pour un fou) pourrait totalement s'appliquer au travail de Johnson sur SW8. On peut d'ailleurs voir un parallèle entre la fin des deux films, avec l'héroïne qui saccage une pièce aux murs enflammés et déjoue les manigances d'un adversaire irrécupérable.
J'ignore si c'était intentionnel ou non, mais le discours du milliardaire (selon lequel il faudrait détruire quelque chose dont le grand public s'est lassé pour pouvoir réussir, au risque de passer pour un fou) pourrait totalement s'appliquer au travail de Johnson sur SW8. On peut d'ailleurs voir un parallèle entre la fin des deux films, avec l'héroïne qui saccage une pièce aux murs enflammés et déjoue les manigances d'un adversaire irrécupérable.
J'avais pensé exactement la même chose en le voyant. Ca ne peut PAS être un hasard.
La série Poker Face vient de débouler sur la chaîne Peacock (mais le streaming est notre ami )
Vu les deux premiers. Ça commence bien et pour les nostalgiques des séries en one-shot (et un petit fil rouge comme mythologie), c'est agréable
Le modèle, c'est évidemment Columbo
1) Le personnage un peu négligé, loquace, fouille-merde et excentrique (Natascha Lyonne, géniale), avec la voix éraillée en plus
2) Même sur la mise en scène, on retrouve les plans amples, la façon de dilater le temps.
Respect à Johnson qui a dû enchainer Glass Onion et là. Les deux premiers épisodes signés de sa main sont de toute beauté sur la mise en scène
Très bonne distribution
-> Sur le premier, Adrian Brody tranche et le retournement de fin on se dit "tiens, dans ta gueule
-> Le deuxième arrive à la fois à gérer le trouble induit par le drôle de Jeb (Colton Ryan, parfait) mais également à lui donner cette humanité qu'on peut dénicher même chez les tueurs.
). 
) est un peu trop sous-exploitée à mon goût. 
