Finch avec tom Hanks

[Mothra2000]

Finch le nouveau film de Tom Hanks, l histoire..une eruption solaire à ravagé la Terre...et le personnage de Tom Hanks
est le seul survivant,il decouvre un chien et en fait son ami,et va vivre dans un bunker,puis va construire un robot..
assez perfectionné..et avec ses deux nouveaux compagnons,il vont faire un periple..dans un monde ravagé par des tempetes
des condtions metéos extrémes...la BA m a bien plus..c est un des très rares films pour lesquels j ai envie de le decouvrir
le 5 novembre sur Netflix.

[Gekko]

C'est pas sur Netflix mais sur Apple TV+

[Mothra2000]

ok merci pour la rectification

[Xsmooth]

Pour ma part ça ne m'emballe absolument pas, c'est assez vilain à regarder, ça n'a pas l'air de proposer quelque chose de nouveau (sauf si les tornades sont censées nous impressionner ?) et l'ensemble fait trop artificiel.

[Mothra2000]

Perso j aime bien Tom Hanks et le sujet d etre accompagné d un chien et d un robot sont plutôt sympa,en espérant qu il garde bien cet aspect de dernier homme sur terre..
Et puis il semble bien aimer jouer dans des films ou il est seul "seul au monde "
Curieux de voir le résultat.

[Gekko]

Je suis curieux, j'ai l'impression qu'il y a du coeur dedans.
Puis aussi, c'est le réalisateur du très sympathique Repo men.

[Prisoner]

Je suis curieux, j'ai l'impression qu'il y a du coeur dedans.
Puis aussi, c'est le réalisateur du très sympathique Repo men.

Dieu merci, enfin quelqu'un qui aime repo men

[Gekko]

N'importe qui appréciant les série B en mode SF, se doit d'aimer Repo men. C'est du nectar !

[PierrotDameron]

Bien aimé Repo Men aussi, la séquence du scan d'organes m'a traumatisé par contre

Et Miguel c'est aussi les meilleurs épisodes de GoT

[Gekko]

[PierrotDameron]

FINCH : chronique

Justesse de mise en scène et puissance des sentiments : le film familial à son meilleur, avec des Tom Hanks et Caleb Landry Jones impériaux.

La pandémie de COVID-19 nous aura au moins rappelé, même brutalement, que l’expérience de l’altérité, le lien à l’autre, définit en partie ce qui nous rend humain, notre capacité de sympathie et d’empathie. C’est notamment ce qu’explore près de deux heures durant FINCH et son scientifique éponyme (Tom Hanks), survivant tant bien que mal dans un no man’s land apocalyptique. Il s’est donné une mission : construire un robot intelligent et humanoïde, Jeff (Caleb Landry Jones) qui, après sa mort, pourra s’occuper de son chien Goodyear… Les premières secondes de FINCH ont beau dérouler le petit illustré du post-apo avec ses plans qui arpentent les vestiges abandonnés d’une civilisation, elles n’en regorgent pas moins d’une poignée d’images iconiques – dont cette silhouette qui se détache dans le maelstrom d’une tempête de sable. Surtout, dès cette introduction, le réalisateur Miguel Sapochnik (REPO MEN, GAME OF THRONES) s’appuie sur ses images et affirme la précision, l’assurance de son storytelling visuel, qui sert autant l’exposition narrative que la caractérisation. Dans cette séquence puis dans les suivantes, la caméra capte la solitude, l’absence, autant que la beauté simple et évidente du lien. En l’occurrence celui qui unit Finch à son chien mais aussi à un petit rover qui les suit partout, et dont il prend soin comme d’un semblable. Peu à peu, alors que le récit passe du post-apo au road movie, que Jeff apprend les rouages de la vie, que les blocs du récit s’imbriquent, un savant équilibre entre gravité émotionnelle et légèreté s’établit. Sans doute parce que la longueur des plans établit elle aussi la nécessité de la connexion à l’autre : le découpage laisse les acteurs interagir, exister ensemble dans le cadre ou dans une scène, chacun y trouvant sa place – visuelle, narrative, émotionnelle. Pourtant, et c’est le prodige du film, un seul humain apparaît à l’image. Face à Tom Hanks et sa noblesse habituelle, le robot Jeff, superbement campé par Caleb Landry Jones dont la personnalité jaillit de chaque intonation de voix et de chaque mouvement, et un chien, que rien n’anthropomorphise – le film comprend à la perfection ce qui unit un cabot à son maître. Le cœur de FINCH est là, battant, dans la beauté de ce trio et de ses interprètes, qui illumine chaque séquence à mesure qu’humain, robot et chien apprennent à se faire confiance et à s’aimer. Une véritable production Amblin comme on croyait ne plus jamais en voir, contée avec classicisme et élégance, sans rebondissement putassier, mais avec une grande justesse de sentiments et son lot de décharges émotionnelles.

[Gekko]

Ah oui carrément !
Un peu étonné de cet éloge, même si j'avais foi en Miguel Sapochnik.

[Mothra2000]

Visionnage obligatoire je m en doutais un peu

[Zefurin]

Et Miguel c'est aussi les meilleurs épisodes de GoT

Il n'a pourtant jamais travaillé sur les saisons 1 à 4, si ?

Mais soit, je mets Finch sur ma liste.

[PierrotDameron]

@Zefurin
Malheureusement non.

[Gekko]

[Gekko]

Un bon film, bien réalisé et avec de l'émotion.
Après, pour apprécier un minimum, il faut savoir ce que l'on voit: un pur road-movie avec très peu de personnages et peu de péripéties. Mais le peu de protagonistes qu'il y a, sont particulièrement attachants. Et j'ai en tête le robot, qui est la véritable star du film: sa façon de parler, ses mimiques, sa gestuelle et sa manière de se mouvoir dans l'espace m'ont conquis. J'ai beau apprécier Tom Hanks, mais c'est limite si la machine ne lui vole pas la vedette.
Personnellement, j'ai été bluffé par le rendu visuel du robot, tout le long je n'arrivais pas à savoir si c'était du CGI ou de l'animatronique tellement c'était bien fait.
Le reproche qu'on peut faire au film, c'est qu'il n'y a pas de séquences qui sortent du lot (hormis la fin), c'est très homogène dans le rythme et le style.