Licorice Pizza - Paul Thomas Anderson
- NaughtyDog
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pas mal même si l'actrice principale est moche (lol)
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
Elle est normale, nuance. Ca fait bizarre au cinéma je sais.
La féministe en moi est un peu choquée par cette phrase.pas mal même si l'actrice principale est moche (lol)
Sinon la bande annonce, ne m'a pas spécialement emballé, mais PTA semble renouer avec l'esprit de ses premiers films et ce n'est pas pour me déplaire. Car bon les derniers sont un peu barbants...
- Zefurin
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Je crois que c'est la première fois qu'une BA d'un film de Anderson me donne envie d'aller le voir au cinéma.
(chui pas un grand fan)
Mais alors le look des deux acteurs principaux est nikel chrome : ILS SONT NORMAUX !
Pour la première fois dans un film américain, j'ai l'imrpession qu'ils ont pris un gars et une fille qui ne sont pas des gravures de mode... et rien que pour ça, je dis OUI.
Bon ok, et même si c'est resucé d'utiliser une musique de David Bowie, ça me fait toujours un effet...
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
MisterM 06/02/2024
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La bande-annonce dure 2 minutes 30, mais en paraît le double. Donc celui/celle qui l’a conçue s’est vraiment raté.
Quant aux jeunes acteurs, ils ont l’air normaux, en effet. Par contre, on a quand même l’impression que P. T. Anderson a fait son choix lors du casting en sélectionnant les plus acnéiques, parce que ça m’a tout l’air d’être la fête des boutons, ce film.
Quant aux jeunes acteurs, ils ont l’air normaux, en effet. Par contre, on a quand même l’impression que P. T. Anderson a fait son choix lors du casting en sélectionnant les plus acnéiques, parce que ça m’a tout l’air d’être la fête des boutons, ce film.
Oui c'est vrai, ça bouge moins que Venom.
Phantom Thread est un chef-d'oeuvre, ne t'en déplaise.
Oulà tu n'as plus dû voir d'ado depuis de nombreuses années toi.
@MisterM C'est bien sans plus. Barbant c'est le mot car c'est un film qui s'étire pour ne pas dire grand chose, du moins pas assez. Malgré tout la reconstitution est réussi et les performances sont au point. Je préfère mille fois la fougue et fraicheur d'un Boogie Nights ou d'un Magnolia.
Magnifique celle là
Magnifique celle là
Le garçon n'est guère mieux ! Il s'agit du fils du défunt Philip Seymour Hoffman d'ailleurs.
Un peu surpris que PTA n'ait pas suivi l'exemple de Daniel Day-Lewis, lequel avait tenu à ce que Panthom Thread soit son dernier film (et quel film !).
Petit pronostic personnel : à en juger par son look et son discours, je pense que le perso joué par Bradley Cooper n'est autre que Jon Peters, soit l'ex-petit ami et coiffeur de Barbra Streisand devenu l'un des producteurs les plus tarés d'Hollywood, qui rejoindrait alors la galerie de personnages déjantés du réalisateur.
Mais oui John Peters !Tulio a écrit : ↑jeu. 30 sept. 2021 15:36Petit pronostic personnel : à en juger par son look et son discours, je pense que le perso joué par Bradley Cooper n'est autre que Jon Peters, soit l'ex-petit ami et coiffeur de Barbra Streisand devenu l'un des producteurs les plus tarés d'Hollywood, qui rejoindrait alors la galerie de personnages déjantés du réalisateur.
Surtout connu via cette (longue) anecdote de Kevin Smith sur la manière dont il a travaillé avec lui sur le projet de Superman à la fin des 90's !
Je m'y attendais. Tellement facile.
Enfin c'était pas moi qui scrutait la peau des jeunes acteurs à la base hein.
- ConFucKamus
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Je dois t'avouer que je préfère There Will Be Blood ou Magnolia. J'aime bien Phantom Thread mais j'ai pas non plus trouvé ça aussi passionnant que la descente en enfer de Plainview pour qui - je vais peut-être choquer - j'avais un vrai coup de cœur justement. Quant à Magnolia, rien que la partie consacrée à Tom Cruise m'a dévasté, il est vraiment magique. La scène avec son père est l'un des trucs les plus poignants que j'aie vu ces dernières années.
"Bloodshot est la meilleure chose qui soit arrivée au cinéma en 2020 " - ©MisterM
Je ne me remettrai jamais de l'anecdote concernant l'araignée géante.Redzing a écrit : ↑jeu. 30 sept. 2021 19:08Mais oui John Peters !Tulio a écrit : ↑jeu. 30 sept. 2021 15:36Petit pronostic personnel : à en juger par son look et son discours, je pense que le perso joué par Bradley Cooper n'est autre que Jon Peters, soit l'ex-petit ami et coiffeur de Barbra Streisand devenu l'un des producteurs les plus tarés d'Hollywood, qui rejoindrait alors la galerie de personnages déjantés du réalisateur.
Surtout connu via cette (longue) anecdote de Kevin Smith sur la manière dont il a travaillé avec lui sur le projet de Superman à la fin des 90's !
Sa carrière en tant que producteur s'est heureusement stoppée après que Nolan l'ait dégagé du tournage de MoS.
- Zefurin
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Pour avoir vu There Will Be Blood pour la première fois y a quelques mois (il est passé sur Arte en début d'année)... un film que j'avais loupé à l'époque au cinéma... ben j'ai pas été transcendé plus que ça.ConFucKamus a écrit : ↑ven. 1 oct. 2021 09:52Je dois t'avouer que je préfère There Will Be Blood ou Magnolia.
C'est un bon film...
Voilà...
C'est un bon film 7/10 quoi...
Mais j'y ai pas vu le chef d'œuvre dithyrambique sur lequel toute la presse de l'époque se masturbait.
En fait, PT Anderson, je trouve que c'est un James Gray en moins bon (James Gray, lui il me transcende).
Mais là... le sujet de son Licorice Pizza (des amourettes comiques de lycéens en pleine puberté) moi je suis complètement à donf'.
Je m'identifie déjà quasi automatiquement au gamin complètement pas sur delui, qui sait pas comment aborder la fille...
Et pour couronner le tout, l'actrice principale ressemble à une fille pour laquelle j'avais le béguin (sauf qu'elle avait des lunettes en plus) le genre de fille qui donne des coups de genoux dans les burnes... quand j'étais au Lycée c'était exactement les genre de filles qui m'attiraient.
Je sens... my god... je sens que je vais y aller day one... juste pour me redonner cette niaque de nostalgie.
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
MisterM 06/02/2024
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C'est là qu'on comprend qu'on est devenu vieux.Zefurin a écrit : ↑ven. 1 oct. 2021 18:26Mais là... le sujet de son Licorice Pizza (des amourettes comiques de lycéens en pleine puberté) moi je suis complètement à donf'.
Je m'identifie déjà quasi automatiquement au gamin complètement pas sur delui, qui sait pas comment aborder la fille...
Et pour couronner le tout, l'actrice principale ressemble à une fille pour laquelle j'avais le béguin (sauf qu'elle avait des lunettes en plus) le genre de fille qui donne des coups de genoux dans les burnes... quand j'étais au Lycée c'était exactement les genre de filles qui m'attiraient.
Je sens... my god... je sens que je vais y aller day one... juste pour me redonner cette niaque de nostalgie.
- Zefurin
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On n'est pas vieux.
Ce sont nos corps et notre situations sociales qui ont grandi plus vites que nos mentalités.
Je suis surpris parfois d'avoir des discussions avec des gars de 50 balais qui sont pas différentes de conversations que j'aurais avec des gars qui ont 10 ans de mois que moi sur des trucs de geeks ou sur des filles.
Y a des sujets... on refuse de grandir parce qu'on les trouve tellement plus amusants/interessants/fascinants à explorer avec la niaiserie de la jeunesse. (comme les histoires d'amour)
Cette question de "Est ce qu'une page, on la referme ou pas ?" je la trouve fascinante parce qu'elle différemment interprété/répondu d'un individu à l'autre.
Et je trouve que ces histoires qui mettent en scènes des enfants dans la vie d'école... j'y sens sans arrêt la volonté pour le cinéaste de vouloir "refaire cette période" maintenant qu'il a compris certaines choses.
je trouve ça fascinant, car c'est ce besoin systématique de vouloir corriger un truc ou de se dire "AH PUTAIN ! Cette fille ! J'aurais dû l'inviter au bal de fin d'année !"
Des bons souvenirs ponctués de regrets... pour moi c'est ça l'enfance.
Et là, ce trailer... il m'évoque tout ça.
Ce sont nos corps et notre situations sociales qui ont grandi plus vites que nos mentalités.
Je suis surpris parfois d'avoir des discussions avec des gars de 50 balais qui sont pas différentes de conversations que j'aurais avec des gars qui ont 10 ans de mois que moi sur des trucs de geeks ou sur des filles.
Y a des sujets... on refuse de grandir parce qu'on les trouve tellement plus amusants/interessants/fascinants à explorer avec la niaiserie de la jeunesse. (comme les histoires d'amour)
Cette question de "Est ce qu'une page, on la referme ou pas ?" je la trouve fascinante parce qu'elle différemment interprété/répondu d'un individu à l'autre.
Et je trouve que ces histoires qui mettent en scènes des enfants dans la vie d'école... j'y sens sans arrêt la volonté pour le cinéaste de vouloir "refaire cette période" maintenant qu'il a compris certaines choses.
je trouve ça fascinant, car c'est ce besoin systématique de vouloir corriger un truc ou de se dire "AH PUTAIN ! Cette fille ! J'aurais dû l'inviter au bal de fin d'année !"
Des bons souvenirs ponctués de regrets... pour moi c'est ça l'enfance.
Et là, ce trailer... il m'évoque tout ça.
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Parce que je n'ai que 31 ans et c'est comme ça que je vois mon Enfance.
Quand j'aurais 65 balais, ok je verrai sûrement ma trentaine de la même façon, mais je veux pas y penser .
Quand j'aurais 65 balais, ok je verrai sûrement ma trentaine de la même façon, mais je veux pas y penser .
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Oui, mais ça ne signifie pas qu'ils ne souffrent pas de nostalgie eux aussi.
Les amours de jeunesse sont certainement plus excitants (encore qu'il n'y ait pas de règle à ce qu'il paraît, si j'en crois les histoires de passions folles après 30-40 ans) mais c'est une autre affaire que de revenir sur ses propres expériences avec regret ou tendresse. Ca veut surtout dire qu'on est conscient qu'on ne vivre pas mieux par la suite et ça c'est un signe de vieillesse (sagesse aussi).
D'ailleurs c'est exactement pour ça que les suites de franchise qu'on a adoré étant enfant ont autant de succès, ça ramène à une émotion qu'on ne pourra plus jamais retrouver.
Même si je n'ai pas eu ce à quoi je m'attendais, je dois dire que j'ai plutôt apprécié ma séance. Cela restera néanmoins un film mineur dans la filmographie de son réalisateur, qui restitue ici l'insouciance d'une époque au cours d'une reconstitution fastueuse et fastidieuse, où le destin des héros rejoint celui de figures réelles et l'histoire du Nouvel Hollywood (le succès de Once Upon a Time in Hollywood ne devant pas y être totalement étranger).
Paul Thomas Anderson signe un film moins minutieux que Phantom Thread, dont le traitement est à mille lieues de la maturité thématique comme de la maîtrise technique de celui-ci, sans compter un petit côté « woke » auquel je ne m'attendais pas et qui m'a assez surpris de la part de PTA.
Paul Thomas Anderson signe un film moins minutieux que Phantom Thread, dont le traitement est à mille lieues de la maturité thématique comme de la maîtrise technique de celui-ci, sans compter un petit côté « woke » auquel je ne m'attendais pas et qui m'a assez surpris de la part de PTA.
Quoi, tu croyais que PTA était un facho ?
Mais d'accord avec ce que tu dis par rapport à Phantom Thread, c'est le grand écart avec Licorice Pizza (dont je n'ai absolument pas compris le titre pour le coup un rapport avec l'acné des acteurs ?)
Un petit PTA, sans prétention mais bigrement bien mis en scène, composé un peu comme un patchwork de situations parfois sans beaucoup de liens entre elles. Il faut rentrer dans cet humour assez particulier construit autour de situations improbables, personnellement ça m'a fait rire plusieurs fois mais ce n'est pas le principal attrait du film.
Excellente bande-son aussi !
- Zefurin
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J'ai prévu d'aller voir ça ce week end.
Si à vous lire le film ne trahit pas la BA, je pense que je vais l'apprécier plus que la plupart des autres PTA.
Finger crossed.
Si à vous lire le film ne trahit pas la BA, je pense que je vais l'apprécier plus que la plupart des autres PTA.
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MisterM 06/02/2024
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On peut ne pas être « woke » sans pour autant être un facho, et vice-versa (d'où mes guillemets).
J'ai dit que cet aspect du film m'avait surpris, pas qu'il m'avait choqué ou scandalisé, car contrairement à un Tarantino idéalisant l'année 1969 comme un âge d'or révolu et passant sous silence ses aspects les plus déplaisants, PTA dénonce ici subrepticement les mœurs de l'époque qu'il reconstitue, ce qui donne parfois l'impression qu'il coche toutes les cases de la production déconstruite typique (racisme, misogynie, harcèlement sexuel, homophobie) et m'a plutôt surpris de la part d'un réalisateur dont le héros du précédent film se nommait Reynolds Woodcock (littéralement : Renaud Bitembois).
Licorice Pizza signifie « pizza à la réglisse » : c'est une métaphore pour désigner un vinyle.
Ok merci pour l'explication, même si j'ai encore du mal à comprendre le rapport avec le film.
Je comprends mieux ce que tu veux dire du coup, car le mot que tu as employé, un terme d'extrême-droite conçu pour dénigrer tout ce qui défend les minorités, est particulièrement péjoratif.Tulio a écrit : ↑mer. 2 févr. 2022 16:50J'ai dit que cet aspect du film m'avait surpris, pas qu'il m'avait choqué ou scandalisé, car contrairement à un Tarantino idéalisant l'année 1969 comme un âge d'or révolu et passant sous silence ses aspects les plus déplaisants, PTA dénonce ici subrepticement les mœurs de l'époque qu'il reconstitue, ce qui donne parfois l'impression qu'il coche toutes les cases de la production déconstruite typique (racisme, misogynie, harcèlement sexuel, homophobie) et m'a plutôt surpris de la part d'un réalisateur dont le héros du précédent film se nommait Reynolds Woodcock (littéralement : Renaud Bitembois).
Du coup je croyais que tu reprochais à PTA l'inclusion de cette courte intrigue secondaire à la fin du film.
Pour le reste ça me semble léger pour du militantisme et plutôt à remettre dans un contexte plus général de description des travers d'une époque, qui comprend aussi le showbiz, la publicité, la politique, le business etc. Comme dans Mad Men par exemple.
@Zefurin et @Next : Je m'étonne que vous ne l'ayez pas encore vu, surtout toi Zef qui semblait l'attendre avec impatience. Courez-y !
- Zefurin
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J'ai hésité entre Licorice Pizza et Nightmare Alley samedi.
J'ai opté pour le film qui m'intriguait le plus. J'irais voir Licorice demain ou Dimanche.
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MisterM 06/02/2024
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Juste un manque de temps pour aller au ciné en ce moment. Un peu trop de boulot et autres activités à côté.
Sinon j'aurais déjà vu au moins Licorice Pizza et Nightmare Alley.
Le film se déroule dans les années 1970 et années 1970 = vinyle, il ne faut pas chercher plus loin.
Je sais tout ça, mais j'ignorais que cela faisait partie des préoccupations de PTA (d'où mon étonnement) même si encore une fois, cela n'entache en rien la qualité du film tant cet aspect y est subsidiaire, pour ne pas dire subliminal, et qu'il a le mérite d'être traité intelligemment (PTA oblige).
- BoBleMexicain
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le mot est faible en disant que jme suis fais ieche ......
et comme dirait celle que on voit pas au final .......
et comme dirait celle que on voit pas au final .......
Enfin pu rattraper le film cette semaine (en salle plutôt qu'en dl) et, même si je ne le considèrerai pas comme le meilleur P.T. Anderson, ça reste un véritable plaisir de Cinéma.
Le duo Alana - Gary fonctionne à plein régime dès le premier regard, à un point assez rare. Magnifié par deux interprètes au jeu parfaitement juste et surtout naturel.
Autour d'eux, on retrouvera une galerie de personnages bien plus excentriques, assez typiques du metteur en scène, souvent marquants, mais dans le fond parfois peu utiles. Ils amènent des moments de souffle, font vaguement avancer la relation principale par ricochet mais pourraient dans le même temps parfois ne pas exister sans que le film n'y perde en intérêt et qualité.
La mise en scène est superbe, évidemment, et la reconstitution de l'époque est d'un tel niveau qu'au final je me suis très rarement dit que c'en était une.
Et j'ai beaucoup aimé la gestion du rythme et du temps, très vague dans la forme (comme l'âge de Alana). On peut supposer au vu des projets qui passent que ça se déroule sur plusieurs années, tout en paraissant quelques semaines tant c'est bourré de vie. Peut-être que la BO et ses vinyles donnent des indices là-desus, il faudrait que je m'y penche.
Après, je trouve que la seconde partie perd un peu de la magie générée par la première, que voir ces deux personnes qui se cherchent (en décalage mais pas tant que ça) finit parfois un peu par tourner en rond. Ca reste plaisant, mais un peu moins passionnant. Idem sur le final que je trouve finalement trop évident et moins "vrai" que le reste.
Du coup je ne suis pas sûr que l'ensemble me restera tant en mémoire que ça, mais ça reste du très bel ouvrage !
Le duo Alana - Gary fonctionne à plein régime dès le premier regard, à un point assez rare. Magnifié par deux interprètes au jeu parfaitement juste et surtout naturel.
Autour d'eux, on retrouvera une galerie de personnages bien plus excentriques, assez typiques du metteur en scène, souvent marquants, mais dans le fond parfois peu utiles. Ils amènent des moments de souffle, font vaguement avancer la relation principale par ricochet mais pourraient dans le même temps parfois ne pas exister sans que le film n'y perde en intérêt et qualité.
La mise en scène est superbe, évidemment, et la reconstitution de l'époque est d'un tel niveau qu'au final je me suis très rarement dit que c'en était une.
Et j'ai beaucoup aimé la gestion du rythme et du temps, très vague dans la forme (comme l'âge de Alana). On peut supposer au vu des projets qui passent que ça se déroule sur plusieurs années, tout en paraissant quelques semaines tant c'est bourré de vie. Peut-être que la BO et ses vinyles donnent des indices là-desus, il faudrait que je m'y penche.
Après, je trouve que la seconde partie perd un peu de la magie générée par la première, que voir ces deux personnes qui se cherchent (en décalage mais pas tant que ça) finit parfois un peu par tourner en rond. Ca reste plaisant, mais un peu moins passionnant. Idem sur le final que je trouve finalement trop évident et moins "vrai" que le reste.
Du coup je ne suis pas sûr que l'ensemble me restera tant en mémoire que ça, mais ça reste du très bel ouvrage !
@Next Il se trouve que moi aussi je suis allé le voir hier en salle ! (dernière séance dans mon ciné je pense)
Idem, j'ai beaucoup apprécié reconstitution démentielle des 70's (jusque dans la couleur et le grain de l'image), et le naturel des deux acteurs. A noter qu'ils ont bien 10 (même 12) ans d'écart dans la vraie vie, c'est juste qu'ils sont plus âgés que leurs personnages.
Chose amusante, je me suis dis pendant le film : "tiens, l'acteur qui joue le protagoniste a un air de ressemblance avec Philipp Seymour Hoffman, ça doit être un hommage"... et j'ai su après la séance qu'en fait c'était son fils !
Des "caméos" aussi très sympas. Par contre j'ignore pourquoi ils ont explicitement cité John Peters (Bradley Cooper génial en Peters imbuvable !) alors que pour les autres ce sont des personnages inspirés des vrais personnalités (Jack Holden = William Holden, etc.).
Idem, j'ai beaucoup apprécié reconstitution démentielle des 70's (jusque dans la couleur et le grain de l'image), et le naturel des deux acteurs. A noter qu'ils ont bien 10 (même 12) ans d'écart dans la vraie vie, c'est juste qu'ils sont plus âgés que leurs personnages.
Chose amusante, je me suis dis pendant le film : "tiens, l'acteur qui joue le protagoniste a un air de ressemblance avec Philipp Seymour Hoffman, ça doit être un hommage"... et j'ai su après la séance qu'en fait c'était son fils !
Des "caméos" aussi très sympas. Par contre j'ignore pourquoi ils ont explicitement cité John Peters (Bradley Cooper génial en Peters imbuvable !) alors que pour les autres ce sont des personnages inspirés des vrais personnalités (Jack Holden = William Holden, etc.).
De ce que j'ai lu et entendu après le visionnage, Jon Peters a visiblement lui-même autorisé l'utilisation de son nom.Redzing a écrit : ↑sam. 26 févr. 2022 20:26Des "caméos" aussi très sympas. Par contre j'ignore pourquoi ils ont explicitement cité John Peters (Bradley Cooper génial en Peters imbuvable !) alors que pour les autres ce sont des personnages inspirés des vrais personnalités (Jack Holden = William Holden, etc.).
Je suppose que c'est le seul du coup, si tant est que les autres aient été consultés.
Merci l'explication !Next a écrit : ↑sam. 26 févr. 2022 20:44De ce que j'ai lu et entendu après le visionnage, Jon Peters a visiblement lui-même autorisé l'utilisation de son nom.Redzing a écrit : ↑sam. 26 févr. 2022 20:26Des "caméos" aussi très sympas. Par contre j'ignore pourquoi ils ont explicitement cité John Peters (Bradley Cooper génial en Peters imbuvable !) alors que pour les autres ce sont des personnages inspirés des vrais personnalités (Jack Holden = William Holden, etc.).
Je suppose que c'est le seul du coup, si tant est que les autres aient été consultés.
En même temps la grande majorité des autres sont morts, tu m'étonnes qu'ils n'aient pas donné d'autorisation !
- Zefurin
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Enfin vu.
Super film... drole, léger, acide et particulièrement crue. Les jeunes des années 70 respirent d'insouciance, d'ambitions ou se vautrent comme des loques dans un canapé. C'était ça la vie sans internet... y a 50 ans.
Licoris Pizza raconte une histoire d'amour comme on les déteste parce qu'elle sonne vraie : celle qui traîne, qui frustre, fait mal et qui laisse le cul entre deux chaises. Et du coup on la continue... mais jusqu'où ?
Gary et Alana se provoquent, sont ensembles dans l'être... une tension sexuelle fantastique interpretée par Alana Haim et Cooper Hoffman qui sont sidérant de naturel.
Bande son de malade mental (les 70s... j'aurais tant voulu vivre cette époque). Et l'image... cette texture visuelle, ces couleurs bonbon, ses lumières parasites...
J'ai adoré... mais le film a bien 20-30 min de trop sur la fin.
8/10
Super film... drole, léger, acide et particulièrement crue. Les jeunes des années 70 respirent d'insouciance, d'ambitions ou se vautrent comme des loques dans un canapé. C'était ça la vie sans internet... y a 50 ans.
Licoris Pizza raconte une histoire d'amour comme on les déteste parce qu'elle sonne vraie : celle qui traîne, qui frustre, fait mal et qui laisse le cul entre deux chaises. Et du coup on la continue... mais jusqu'où ?
Gary et Alana se provoquent, sont ensembles dans l'être... une tension sexuelle fantastique interpretée par Alana Haim et Cooper Hoffman qui sont sidérant de naturel.
Bande son de malade mental (les 70s... j'aurais tant voulu vivre cette époque). Et l'image... cette texture visuelle, ces couleurs bonbon, ses lumières parasites...
J'ai adoré... mais le film a bien 20-30 min de trop sur la fin.
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MisterM 06/02/2024
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Enfin ce sont toujours des oeuvres nostalgiques qui donnent envie de vivre à ces périodes, mais la réalité était plus sombre...
Là c'est quand même incroyable de voir un film qui te donne envie d'y être... tout en t'affichant clairement qu'ils sont en pleine choc pétrolier et que c'est la galère !
Je pense aussi au film Belle Epoque, où le perso de Auteuil veut revenir dans les 70's, et sa femme lui dit à la fin un truc du genre "non mais franchement tu y trouves quoi dans cette époque ? Tout le monde fume tout le temps c'est insupportable !"
- Zefurin
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Les 70s, c'est surtout pour la musique, le cinéma... et cette agilité professionnelle de malade que tout le monde connaissait : j'ai l'impression d'une époque où les gens se décomplexaient complètement sur ce qu'il voulaient faire dans la vie.
Non par contre, le revers de la médaille, c'est la crudité des abus sexuels que se prend Alana. La scène avec Bradley Cooper... c'est drôle et glaçant tout à la fois.
Non par contre, le revers de la médaille, c'est la crudité des abus sexuels que se prend Alana. La scène avec Bradley Cooper... c'est drôle et glaçant tout à la fois.
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- BoBleMexicain
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ok
suis le seul visiblement que ce film ait emmerdé au plus haut point .
une mise en scène de 70s vous transcende a ce point? , cte truc est plat comme un soufflé qui décolle jamais
suis le seul visiblement que ce film ait emmerdé au plus haut point .
une mise en scène de 70s vous transcende a ce point? , cte truc est plat comme un soufflé qui décolle jamais
- Zefurin
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J'y trouve un charme, personnellement. Les coupes de cheveux, les costards dégueu et le grain de l'image... ouais... ça fait authentique je trouve. Plus authentique que des films comme Zodiac de Fincher ou des séries comme Stranger Things qui misent tout sur une texture trop "numérique".BoBleMexicain a écrit : ↑lun. 28 févr. 2022 10:21une mise en scène de 70s vous transcende a ce point? , cte truc est plat comme un soufflé qui décolle jamais
Et pour preuve : Licorice Pizza a été tourné en péloche 35 mm avec des vieilles optiques : ça se sent dans certains contre jours. L'exercice de style peut sembler réchauffé... mais je le trouve louable pour rendre le film "d'époque"... alors qu'il a été tourné en 2021 .
On me dirait que ce film a été tourné dans les 70s... je serai totalement convaincu.
J'ai vu le film avec un pote qui n'est pas rentré dans le film. Il s'attendait à une pure comédie façon "Frère Coen"... je comprends qu'il ait été déçu.
Mais faut dire que la BA m'a vendu le rêve que j'espérais.
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Je me posais la question justement ! Merci pour l'info, ce que tu dis sur la pellicule et l'optique ne m'étonne absolument pas, j'y ai vraiment retrouvé le grain, la lumière, le format de cette époque. Le montage est évidemment moderne, de même que certains plans-séquences, mais si tu prends certaines scènes on aurait effectivement presque l'impression que ça a été tourné à l'époque !Zefurin a écrit : ↑lun. 28 févr. 2022 11:17Et pour preuve : Licorice Pizza a été tourné en péloche 35 mm avec des vieilles optiques : ça se sent dans certains contre jours. L'exercice de style peut sembler réchauffé... mais je le trouve louable pour rendre le film "d'époque"... alors qu'il a été tourné en 2021 .
On me dirait que ce film a été tourné dans les 70s... je serai totalement convaincu.
En fait j'attache énormément d'importance à la forme au cinéma, surtout quand je vais voir les films en salles. Là ça m'a vraiment complètement immergé dans cette ambiance.
C'est aussi, c'est clairement un trait moderne post-metoo. La pauvre Alana se fait draguer par tout le monde, et se prend une main aux fesses par son patron lors des premières minutes...
- Zefurin
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En tout cas, l'info de la pellicule 35 mm je l'ai lu sur la page wikipédia du film. Ça m'a surtout vachement choqué quand ils vont faire l'entretient chez la vieille femme qui liste les sports : un contre jour comme ça... en numérique ça passerait pas (en fait l'argentique et la pellicule... c'est un peu le support sur lesquels tu fais les plus beaux contre jour).
Mais voilà la différence entre Zodiac et Licorice Pizza. Zodiac a été tourné en numérique... et ça se voit vraiment à l'image.
Licorice Pizza fait nettement plus authentique.
Mais voilà la différence entre Zodiac et Licorice Pizza. Zodiac a été tourné en numérique... et ça se voit vraiment à l'image.
Licorice Pizza fait nettement plus authentique.
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
MisterM 06/02/2024
MisterM 06/02/2024
C'est ça. Moi je n'ai pas tant que ça envie de vivre dans les années 70, même si pareil cinématographiquement et musicalement parlant, ça devait être passionnant à découvrir en live tant il s'est passé de choses et d'évolutions artistiques.
Mais ce film m'a proposé plus qu'une reconstitution de l'époque et j'avais juste la sensation d'y être comme si je regardais un véritable film de cette décennie.
Après pour répondre à @BoBleMexicain, pas d'ennui du tout de mon côté, mais çe ne m'empêche pas de trouver que le film perd en intérêt dans sa seconde moitié et de fait je peux comprendre qu'on puisse y trouver le temps long.
- BoBleMexicain
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jlui donnerai peu etre une seconde chance dans quelques moisNext a écrit : ↑lun. 28 févr. 2022 12:04C'est ça. Moi je n'ai pas tant que ça envie de vivre dans les années 70, même si pareil cinématographiquement et musicalement parlant, ça devait être passionnant à découvrir en live tant il s'est passé de choses et d'évolutions artistiques.
Mais ce film m'a proposé plus qu'une reconstitution de l'époque et j'avais juste la sensation d'y être comme si je regardais un véritable film de cette décennie.
Après pour répondre à @BoBleMexicain, pas d'ennui du tout de mon côté, mais çe ne m'empêche pas de trouver que le film perd en intérêt dans sa seconde moitié et de fait je peux comprendre qu'on puisse y trouver le temps long.
ceci étant je déteste lire des critiques qui encensent avant de voir , ça zappe mon jugement , je m attends au film de l année et souvent j en suis très loin
mon mood actuel ne doit pas arranger ca non plus....