Le film fait partie de la Sélection Officielle Cannes 2020.
Au moment où Joe pense que son rêve est désormais à portée de main, un pas malencontreux l’expédie dans un endroit fantastique où il est obligé de réfléchir à nouveau à la signification d’avoir une âme. C’est là qu’il se lie d’amitié avec 22, une âme qui ne pense pas que la vie sur Terre soit aussi bien que ce qu’on veut bien lui faire croire...
Date de sortie : 25 décembre 2020 sur Disney+
Réalisateur : Pete Docter, Kemp Powers
Scénario : Pete Docter, Mike Jones, Kemp Powers
Casting : Jamie Foxx, Tina Fey, Quest Love, Angela Basset, etc.
Musique : Jonathan Batiste, Trent Reznor, Atticus Ross
Nouvelle bande annonce. Je n'ai même pas le cœur à la regarder depuis l'annonce de la mise à disposition sur Disney +. Je ne sais même pas qui blâmer. Disney et son capitalisme ou les 100millions d'inscrits sur la plate-forme qui pourront bouffer les films et séries dans cinéma et sans supports physiques.
Je me fais vieux sans doute. Mais ne pas voir ce film au cinéma alors que j'ai vu tout les pixar (oui même arlo et dory...), ça me fend le cœur.
Je n'ai même pas le cœur à la regarder depuis l'annonce de la mise à disposition sur Disney +.
Ah oui c'est moche.
J'ai un peu de mal à apprécier les Pixars maintenant car la recette qu'ils copient-collent à chaque film me saute aux yeux, mais quand même, je me souviens encore de ma séance émerveillée d'Inside Out... j'avais de l'espoir pour celui-ci.
Soul - News
Posté : ven. 16 oct. 2020 09:25
par Prisoner
Joyeux Noël bande de cons... Putain comment je l'ai vraiment de travers.
Le pire, c'est qu'à la maison, je possède tout les Disney en DVD, plus des figurines.. Je sais que Disney est une entreprise qu'elle doit fait des sous. Mais la, je ne sais pas. C'est une rupture. La goutte d'eau. Disney fait son beurre marchandising sur les films et séries qu'elle a fabriqué, diffusé au cinéma. Je ne voyais pas d'inconvénient tant que ma famille et moi passions un moment au cinéma. Mais la, c'est une rupture. Ça fait chiée.
Soul - News
Posté : mar. 20 oct. 2020 11:18
par ConFucKamus
J'échangeai avec une personne au sujet d'une éventuelle "sanction" contre cette décision scandaleuse.
Je préconisai le téléchargement illégal et le partage au plus grand nombre. On m'a répondu que c'était pas sympa pour ceux qui avaient bossé sur le film.
Mais je m'interrogeai...Les personnes qui ont bossé sur le film ont déjà été payées non ? Et parmi eux, combien désapprouvent la nouvelle mesure Disney ?
Parce que parti comme ça, on ne s'oppose à rien, on ne fait rien à part commenter sur les réseaux mais autant pisser dans un violon. Alors qu'on peut réellement
impacter le chiffre d'affaires, en le partageant gratis.
Un rentier avide, tu lui fais pas mal en tapant au cœur ou à la tête, puisqu'il ne se sert ni de l'un ni de l'autre. Alors que le portefeuille c'est déjà bien plus douloureux.
Et j'ajouterai que ce type de politique pourrait à terme signer la mort de nombre d'exploitants alors bon...
On m'a alors dit "ouais mais ils vont faire quoi ? Ils vont licencier des gens si le film ne marche pas assez"
Et donc ?...On laisse faire ? Parce que dans tous les cas, des emplois sont en jeu là et c'est même l'avenir de l'industrie qui est sur la table.
Je pense que Soul - comme Mulan - rentrera dans ses frais, mais le but n'est pas tant d'empêcher son succès mais de le limiter. Depuis quelques années, on voit
que même des triomphes commerciaux ont des arrières-goûts de déceptions quand bien même ils font des bénéfices. Alors autant pousser la logique à
son point de rupture. Je doute que Disney fasse des émules en licenciant à tout-va parce que son film marche pas assez à son goût.
En tout cas, c'est mon avis.
Soul - News
Posté : mar. 20 oct. 2020 11:31
par MisterM
Oui, le chantage à l'emploi est toujours utilisé pour justifier n'importe quoi, et généralement surtout l'indéfendable.
De toute façon, quand ce genre de compagnie a-t-elle eu des scrupules à licencier massivement après des bénéfices records ? La seule chose qui leur importe est l'utilité de leurs employés, et il est clair que ceux de Pixar ne sont pas facilement remplaçables.
Reçu au taf la BO. Aucun intérêt de l'écouter sans voir le film pour ma part.
Soul - News
Posté : ven. 25 déc. 2020 13:46
par NaughtyDog
Eh bien Soul est une nouvelle petite pépite de Pete Docter
C'est simple, on tient là le Pixar le plus mâture qui soit
Joe Gardner est un prof de musique au collège, aspirant à une vie de jazzman. Sa vocation est la musique, et lorsqu'il décrochera le job de ses rêves, un funeste accident l'enverra pour l'Aù-Delà. Refusant de quitter le monde des mortels, il s'associera à "22", une âme refusant de vivre, pour tenter de regagner son corps.
De ce simple canevas on retrouve ce qui fait le sel de bon nombre de Pixar : un buddy movie entre 2 protagonistes complémentaires qui apprendront l'un de l'autre, un univers visuel inédit, une aventure rocambolesque et l'exploration de thématiques universelles.
Entre Ratatouille, Coco et Vice-Versa, Soul pioche ses éléments pour brasser un éventail assez hallucinant de thèmes : la mort, la naissance, la passion, les vocations, la musique, la famille, le pardon, l'acceptation, le don de soi, les regrets...
En partant du postulat que Joe vit pour sa musique (peut-être un peu trop), Docter livre in fine une vraie ode à la vie et aux petits riens qui la constituent.
Désireux d'en explorer le sens à la naissance de ses enfants, le réalisateur arrive avec une aisance assez hallucinante à matérialiser des concepts philosophiques, ésotériques et abstraits : le tunnel vers l'Aù-Delà (où les âmes y grillent comme des mouches), le Grand Avant où les âmes s'apprêtent à trouver leur corps, le Grand Bazar où chacune ente de trouver sa passion, ou même un océan désertique où se trouvent les âmes égarées en peine...
On reproduit donc l'exploit de Vice-Versa, bien que dans Soul tout cet univers est moins présent (la majorité du film se déroulant dans un New York détaillé et plein de vie).
La musique du film est également un grand acteur du métrage : Trent Reznor & Atticus Ross livrent une BO éthérale et électronique complètement adaptée pour véhiculer l'émotion et l'ambiance extra-dimensionnelle de Soul. Quand à la soundtrack intra-diégétique, Jon Batiste amène des morceaux jazzy du plus bel effet.
Le cast vocal est encore une fois parfait (vu en VO) : Jamie Foxx et Tina Fey en tête, mais même les seconds rôles (Angela Bassett, Daveed Diggs, Graham Norton, Phylicia Rashad, Questlove, Alice Braga...) brillent à intervalles réguliers.
De Soul on pourra reprocher qu'en 1h30, le film n'a parfois pas le temps de complètement explorer à 100% toutes ses thématiques (l'épilogue méritait peut-être une plus grande durée également).
Mais quoi qu'il en soit, Soul va à l'essentiel avec une fluidité communicative rare.
Émotionnel le film l'est, et touche à ce qui nous définit tous en tant qu'être humains.
Une ode à la vie tout simplement, et un des plus beaux films de l'année.
9/10 !
Soul - News & critiques
Posté : ven. 25 déc. 2020 23:03
par PierrotDameron
Vu !
C'était trop bien, voilà. Film de l'année avec Tenet.
Le parcours des deux héros est tellement bien écrit. La scène où Joe accompagne 22 vers la Terre
Techniquement c'est ouf, on est dans du photoréalisme sur certains plans c'est incroyable.
Et la musique...
BO de l'année. Et qui me fait revoir mon point de vue sur la musique un peu electro/synthétique car elle se marie très bien avec le reste de la BO, alors que justement dans Mandalorian ça me sort du truc je trouve ça froid et tout (et pour du SW je trouve ça hors sujet mais bref...). Mais là chapeau le duo Reznor et Ross je vais aller écouter ça en boucle.
Joe (Jamie Foxx / Omar Sy), prof de musique dans un collège de New York, ne rêve que d’une chose : être pianiste de jazz. Le jour où il décroche enfin un contrat, un accident vient le faucher. Dans l’au-delà, il refuse d’aller vers la Grande Lumière et échoue dans le Grand Avant, où l’on prépare les âmes à naître en leur trouvant une flamme. Joe doit alors aider 22 (Tina Fey / Camille Cottin) à dégotter la sienne… « Waow, ça fait beaucoup d’informations », entend-on lorsqu’on explique à Joe le fonctionnement du Grand Avant. Tout comme dans VICE-VERSA, Pete Docter embrasse ici un concept extrêmement fort et questionne un mystère métaphysico-existentiel. SOUL s’engage ainsi sur un territoire inconnu et doit donc donner vie à l’écran à une réalité concrète reposant sur des notions totalement abstraites. Pourtant, cette visite guidée n’a rien de laborieux et intimide davantage pour l’inventivité dont elle fait preuve, entre idées folles, gags à la minute et parti-pris marquants à la limite de l’expérimental – à l’image de ce générique introductif qui suit la mort de Joe et voit son âme traverser divers états en noir et blanc proches du croquis. Docter et son co-réalisateur Kemp Powers convoquent des images particulièrement dures (les âmes se grillent sur la Grande Lumière comme des moustiques) et regardent dans le blanc des yeux notre mortalité, mais aussi le phénomène-même de la mort. Bon courage aux parents dont les enfants demanderont le matin de Noël si « c’est là qu’est partie mamie ». Mais SOUL ne laisse pas le spectateur s’émerveiller bien longtemps, son récit perpétuellement en mouvement. Parfois trop : à mi-parcours, il souffre du syndrome COCO et multiplie artificiellement les rebondissements. Quinze minutes qui entament un peu sa singularité, avant que Docter et Powers ne redressent la barre avec l’introduction d’un personnage sublimement barré, Moonwind (Graham Norton / Ramzy Bedia), et d’idées toujours plus fortes – dont ces âmes en peine enfermées dans leurs névroses ou leurs plaisirs. Buddy movie entre une âme qui ne veut pas vivre et une autre qui ne veut pas mourir, SOUL assume dans ces contraires sa nature jazz, entre impro et technicité, et riff, pas loin de l’état de grâce. Explose ainsi à l’écran le brio de sa mécanique où le foisonnement (le photoréalisme des CGI à New York ; le score jazz de Jonathan Batiste) cohabite avec l’épure (les lignes cubistes de l’au-delà et du Grand Avant ; le score électro de Reznor & Ross), métaphore bouleversante d’une existence qui nous condamne à naviguer dans sa complexité pour en saisir l’essentiel.
Soul - News & critiques
Posté : sam. 26 déc. 2020 12:12
par Next
Adoré Soul !
Je n'avais regardé aucun trailer ni synopsis du film pour me garder la surprise. J'aime bien découvrir les thématiques à tiroir des Pixar sur le moment.
Et ce fut un nouveau ravissement à tous les niveaux. Probablement le meilleur Pixar depuis Vice-Versa, du même Pete Docter.
Le film fonctionne un peu de la même façon d'ailleurs, avec d'abord un concept visant à expliciter/rendre palpable l'inexplicable de l'humain pour mieux le retourner dans la dernière partie et finir dans un torrent d'émotions qui nous ramène à notre propres vies.
Moi oui je l'ai pris pour Mando au départ, mais bon je vois bien qu'à partir de maintenant les sorties vont s'enchaîner sur la plateforme et que je vais le garder...
Moi oui je l'ai pris pour Mando au départ, mais bon je vois bien qu'à partir de maintenant les sorties vont s'enchaîner sur la plateforme et que je vais le garder...
Ca m'embête perso. J'ai Netflix pour le moment par le beauf, mais s'il part, je prendrais peut être. J'ai Amazon parce que Man in high castle, the boys, the expanse... Puis Amazon prime. Le prix est correct. J'attends de voir pour hbo si partenariat avec ocs, auquel cas j'ai peur de la chronomerdique des médias. Si je décidais de prendre disney, nan je ne pourrais pas. Et pourtant Mando, les series marvel... Me donnent envie car je suis l'univers depuis 15ans. Mais le tournant qu'ils ont pris justement avec Soûl, je ne le pardonne pas. Donc pour l'instant fuck disney+
Soul - News & critiques
Posté : lun. 28 déc. 2020 00:08
par ConFucKamus
Vu la bête.
À chaud, c'est assez étrange. La sensation d'avoir vu un hybride qui emprunte à Vice-Versa et Ratatouille.
Il clôture la marche de trois, entamée avec la balade dans le cerveau d'une adolescente puis dans le voyage dans l'autre monde (Coco).
Je considère le bon En avant comme une parenthèse enchantée quoique cohérente avec les thématiques développées auparavant.
Ce qui me gêne un peu c'est qu'on a pas des masses de temps pour découvrir ce nouveau terrain de jeu (le sanctuaire des âmes), donc pour
s'en imprégner. Malgré quelques belles surprises sur le passage, disons que le dernier tiers est un peu programmatique.
Je vais laisser reposer un peu.
Mise à jour
J'ai revu Soul hier. Je l'ai bien apprécié, plus que la première. Certains choix étranges deviennent évidents au second coup. Je me suis même surpris à
avoir les larmes aux yeux à un ou deux moments. Thématiquement, lui et Vice-Versa sont très proches, quoique des petits liens sont à voir avec Ratatouille
ou Coco.
Je tique juste sur la toute fin qui sonne un tout petit peu comme une contradiction avec ce qui venait d'être acté. Et j'aurais bien aimé voir plus en détails ce Grand avant.
Sinon, c'est un nouvelle réussite. La bande originale est juste (entre Mank et Soul, Trent Reznor et Atticus Ross me laissent complètement béat d'admiration).
Vu la bête.
À chaud, c'est assez étrange. La sensation d'avoir vu un hybride qui emprunte à Vice-Versa et Ratatouille.
Il clôture la marche de trois, entamée avec la balade dans le cerveau d'une adolescente puis dans le voyage dans l'autre monde (Coco).
Je considère le bon En avant comme une parenthèse enchantée quoique cohérente avec les thématiques développées auparavant.
Ce qui me gêne un peu c'est qu'on a pas des masses de temps pour découvrir ce nouveau terrain de jeu (le sanctuaire des âmes), donc pour
s'en imprégner. Malgré quelques belles surprises sur le passage, disons que le dernier tiers est un peu programmatique.
Je vais laisser reposer un peu.
Mise à jour
J'ai revu Soul hier. Je l'ai bien apprécié, plus que la première. Certains choix étranges deviennent évidents au second coup. Je me suis même surpris à
avoir les larmes aux yeux à un ou deux moments. Thématiquement, lui et Vice-Versa sont très proches, quoique des petits liens sont à voir avec Ratatouille
ou Coco.
Je tique juste sur la toute fin qui sonne un tout petit peu comme une contradiction avec ce qui venait d'être acté. Et j'aurais bien aimé voir plus en détails ce Grand avant.
Sinon, c'est un nouvelle réussite. La bande originale est juste (entre Mank et Soul, Trent Reznor et Atticus Ross me laissent complètement béat d'admiration).
matte la mini-série Watchmen, c'est le meilleur boulot de Trent Reznor & Atticus Ross depuis The Girl with the Dragon Tattoo
en tout cas jles vois bien glaner leur 2nd Oscar avec Soul !
C'est amplement mérité ! Félicitations à eux !
Et le discours de Thomas Vinterberg est vraiment poignant. Très heureux que Drunk soit recompensé.
J'ai pas vu soul encore. Mais rien que le fait que Disney gagne quasi un oscar par an avec ces animés au détriment de biiiiiiennnnn d'autres pépites, ça me fait chier. Disney n'a pas le monopole du cœur animé. Moi ça me soûle... Oui jeu de mot mais vrai colère.
C'est amplement mérité ! Félicitations à eux !
Et le discours de Thomas Vinterberg est vraiment poignant. Très heureux que Drunk soit recompensé.
J'ai pas vu soul encore. Mais rien que le fait que Disney gagne quasi un oscar par an avec ces animés au détriment de biiiiiiennnnn d'autres pépites, ça me fait chier. Disney n'a pas le monopole du cœur animé. Moi ça me soûle... Oui jeu de mot mais vrai colère.
Je peux comprendre (Toy Story 4 récompensé, un scandale) mais bon, Soul est une réussite. Donc, selon moi la question de prédominance Disney ne rentre pas en ligne de compte. Seule la qualité importe.
Soul - News & critiques
Posté : lun. 26 avr. 2021 11:59
par Next
Oui Onward aurait eu l'Oscar on aurait pu surenchérir sur la surdomination abusée de Disney dans la catégorie, mais là avec Soul difficile de s'en plaindre.
Je dirais même qu'il fait partie des Oscars les plus mérités du palmarès.
En tout cas de mon point de vue, parce que je sais que certains ont été un peu déçus ici.
(entre Mank et Soul, Trent Reznor et Atticus Ross me laissent complètement béat d'admiration).