Tulsa king (Paramount+)

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BOX OFFICE STORY
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Etre quinqua c'est avoir grandi avec Stallone, Ford, Costner and Co tous des champions du box office des années 80. Sheridan a la bonne idée de recycler ces champions. Il a commencé avec Kevin Costner qui a débuté au cinéma en 1985 si j'ai bonne mémoire dans Yellowstone avec le succès que l'on sait. Et maintenant Stallone puis Harrison Ford et pourquoi Tom Cruise dans 10 ans.
Sheridan qui devient le Dick Wolf de Paramount+ a avoué écrit le concept de Tesla King durant le confinement... bon, en fait je n'irai pas jusqu'à dire que tout le monde peut le faire, mais Tesla King c'est un peu ce que sont les best of pour la musique ou ces compils style NRJ 2022 qui contiennent les derniers succès de Ed Sheeran, Harry Styles ou Dua Lipa... Sheridan picore dans toute sa cinémathèque des années 80 et 90 mais aussi dans les classiques de HBO et Netflix tel Sopranos, Ozark, etc... Sheridan ne se complique pas la vie et compile joyeusement dans toutes les séries sur la mafia, les secondes vies des ex taulards, sur le business du crime, vous mettez tous cela dans un shaker, vous secouez et transposez le tout dans la ville de Tulsa, qui se trouve heu....c'est pas grave puisque bientôt la ville deviendra connue comme Yellowstone...bref vous transposez dans un environnement graphiquement semblable à celui de Yellowstone, bref un bon goût ricain le tout surement sponsorisé par la région et quelques marques dont Uber cité au moins 5 fois dans le premier épisode, le placement de produits cela rapporte.
Sheridan n'a qu'un épisode de 40 minutes pour mettre en place les éléments qui seront récurrents le long de la saison, alors on s'embarrasse pas de détails pour expliquer pourquoi l'ex Don s'exile là bas, en 5 minutes chrono tout est vite présenté de la sortie de taule de Dwight Manfredi jusqu'à son expédition à Tulsa... Dès l'arrivée de Dwight en ville les poncifs s'accumulent et la galerie de personnages est vite présentée, du chauffeur de taxi qui va être embauché par Dwight comme homme de main, son business qui débute dans la came légale, sans compter avec le personnage féminin principal dont l'identité sera révélé à la fin, et bien sûr Dwight a une fille qu'il n"a pas vu depuis 20 ans....
Bref des kilos de poncifs mais bien sûr l'intérêt réside donc dans la présence de Sylvester Stallone lui même, toujours baraque mais qui porte sur lui son âge de 75 patates ce dont les scénaristes jouent avec, car pour le moment on a plus affaire à une série semi dramatique ou semi comédie on est pas dans les Affranchis ou Ozark on est plus dans du Reacher.
Alors bien sûr quand on aime Sly, le héros de son adolescence on fait fi de ces petites facilités et on note généreusement en espérant quand même qu'après cet épisode de mise en place agréable certes qu'il y aura un peu plus de matière tangible.
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BoBleMexicain
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je viens de regarder les 3 premiers et jai bien kiffé
le costard est parfaitement taillé pour Sly , quelques punchline bien drôle , j ai pas boudé mon plaisir
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