Berlin Bad Trip - mini-série ? (Allemagne)
Berlin me veut, j'embrasse une langue étrangère
(Christophe Willem / "Berlin").
On dira ce qu'on voudra mais l'allemand est une langue difficile à l'écoute, le manque d'habitude n'aide probablement pas je le reconnais. Ceci dit, quand on est pris par l'histoire d'une série, c'est quelque chose qu'on oublie bien vite...enfin souvent, enfin parfois, enfin ça arrive
Dès sa mise en ligne, le pitch et ce que raconte Arté de la série sur sa page m'ont de suite parlé, et le moins que je puisse dire, c'est que je ne le regrette absolument pas.
Sans être la série de la décennie, Berlin Bad Trip a le mérite d'être originale (au moins c'est pas policier
). Je me suis laisser porter par le quotidien qui bascule de ces deux ados et de leur proviseur. Grâce à ses personnages, son intrigue est assez prenante. Deux bémols néanmoins.
Peut-être aurait-il fallu réduire un poil la durée, 5 épisodes au lieu de 6 me semblent suffisant.
Et puis y'a la crédibilité. Les réactions des personnages ne sont pas non plus stupides ni trop exagérées (c'est pas une comédie) mais dans l'ensemble, je trouve ça trop simple pour Jannik et Tai. Dans la réalité, la séquestration n'aurait sans doute pas pu durer aussi longtemps.
Ceci dit, des facilités scénaristiques, y'en a dans toutes les fictions, et là, ça ne m'a pas gêné tant que ça
Après, il reste la question de si c'est une mini-série ou non ? L'intrigue centrale (la séquestration) étant bouclée, on peut penser que oui (moi même j'suis pas certain de vouloir une suite) mais on voit aussi très bien quelle direction prendrait la saison 2. En tout cas, ce serait pas totalement illogique de voir les aventures de ces deux ados berlinois être racontées sur deux ans.
Bref, une mini-série avec quelques légers défauts mais que je trouve cool au final.
Notes : 14 et 14.5
Moyenne : 14.33/20
Synopsis : Jannik et Tai ont 17 ans. Une nuit, ils tombent nez à nez avec leur proviseur complètement ivre. Convaincus que celui-ci ne se souviendra de rien, ils l’enferment chez lui. Mais la plaisanterie se transforme progressivement en un enlèvement en bonne et due forme.