Films dramatiques, mélodrames, comédies dramatiques, néo-réalisme et shomingeki

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Zarbon Hayase
Messages : 1709
Enregistré le : mer. 2 sept. 2020 11:24
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Film Dramatquie :

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Melodrames :

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Comédie Dramatique :

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Néo Réalisme :

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Shomingeki :

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Amchi
Messages : 244
Enregistré le : sam. 10 oct. 2020 12:08

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Si Clint Eastwood est un réalisateur prolifique par contre je ne peux pas dire que tous ses films réalisés durant ces dernières années m'aient enchanté, sa dernière véritable réussite est pour moi Lettres d'Iwo Jima.
La Mule a une histoire assez attirante en plus il refait l'acteur, passé le premier choc où on le découvre en vieillard usé et fragile finalement il est encore gaillard pour son grand âge, il fait preuve d'autodérision.
C'est un film assez convenu dans son déroulement, Clint Eastwood ne sort pas trop des sentiers battus car si le début est prenant, il est regrettable que le rythme soit assez ronronnant (il y a plusieurs coups de mou). Rien de fondamentalement mauvais mais rien de transcendant non plus. Ce film mélange plusieurs genres et parfois ne semble pas trop savoir dans quelle direction aller, je m'attendais à quelque chose de plus sombre (et peut-être de plus désespéré).
Des passage me semblent un peu incongrus le chef du cartel qui invite une simple mule chez lui pour faire une fiesta, les cailleras latinos qui s'attendrissent trop vite pour un vieux crouton.
Par moment ce film est touchant et Clint Eastwood s'est entouré d'un bon casting même si certains acteurs n'ont pas vraiment l'occasion de se démarquer.
Avec ce film, il démontre qu'il en a encore sous le capot malgré tout La Mule tient essentiellement grâce à son nom au générique.
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Amchi
Messages : 244
Enregistré le : sam. 10 oct. 2020 12:08

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Carny c'est l'histoire d'une jeune fille appelée Donna et jouée par Jodie Foster qui va suivre sur un coup de tête deux forains, un peu filous mais plutôt sympathiques et pas méchants (l'un des 2 est joué par Gary Busey).

Ce n'est pas un bon film, l'histoire est assez pauvre et les situations se déroulent devant nos yeux sans parvenir à susciter notre curiosité.
Pendant près de 90 % du film s'enchaînent des petits traits de vie sans grand intérêt, le scénario est assez pauvre qui plus est, pas du tout aidé par une réalisation creuse (le réalisateur apparemment n'est pas inspiré par les fêtes foraines).

Je l'avoue, je me suis très vite ennuyé devant Carny, car dès les premières minutes j'ai senti que ce film n'allait pas me plaire (et je fais rarement preuve de patience avec les films que je considère comme ennuyeux) ; il n'y a que le dernier quart-d'heure plus sombre et critique qui relève un peu le niveau décevant de l'ensemble.
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aureliagreen
Messages : 601
Enregistré le : mer. 14 avr. 2021 16:54

Désobéissance, film dramatique de Sebastián LELIO (Disobedience, Irlande/Royaume-Uni/USA, 2017), avec Rachel WEISZ, Rachel McADAMS, Alessandro NIVOLA, Anton LESSER, Allan CORDUNER, David FLEESHMAN, Nicolas WOODESON, Steve FURST, Cara HOGAN...

Après avoir reçu un appel l'informant de la mort de son père, un rabbin émérite, Ronit KRUSHKA (R. Weisz) quitte New-York pour retourner quelques jours dans sa communauté juive orthodoxe londonienne d'origine qu'elle avait délaissée de nombreuses années auparavant, pour raisons d'incompatibilité irréconciliable de caractère. À côté de divers membres très réservés de la revoir, elle retrouve son grand ami d'enfance, Dovid KUPERMAN (A. Nivola), pressenti pour prendre la succession du père de Ronit à la tête de la synagogue ; ainsi que son autre grande amie, Esti (R. McAdams), devenue la femme de Dovid. Les retrouvailles vont réveiller entre les deux femmes des sentiments inavouables dans une telle communauté, les mêmes qui avaient poussé Ronit à fuir...

Un assez bon drame sur les conflits qui surgissent inévitablement entre les membres d'une communauté religieuse conservatrice et des personnes de caractère ouvert dont la sensibilité les conduisent à se sentir trop à l'étroit parmi les leurs. Sans doute de par ses origines, ce sujet tenait-il à cœur à Rachel Weisz, qui est d'ailleurs co-productrice. Mais si le film se déroule dans un cadre juif, ses leçons sont universelles, il aurait tout aussi bien pu se tenir dans un cadre baptiste ou amish. Incapable de se fixer dans le cadre d'un couple marié traditionnel, Ronit a refait sa vie ailleurs car c'était pour elle la solution pour ne pas mener une vie malheureuse, et elle est naturellement accueillie avec froideur par nombre de ses anciens coreligionnaires. Plus posée, moins nomade, mais aux penchants hétérodoxes, Esti a elle choisi de demeurer dans son milieu d'origine, en taisant ses préférences, et en menant donc elle cette vie insatisfaite afin de satisfaire les apparences (on appréciera la scène où lors d'un dîner, elle remet en cause le fait que les femmes doivent de nom au cours de leur vie sans que personne ne s'en offusque). Tandis que Dovid a lui choisi d'embrasser pleinement une carrière religieuse et de plaire à tous les codes de sa tradition, refusant ainsi d'embrasser son amie d'enfance en raison de son sexe. Mais le retour de Ronit à un moment crucial tant de sa vie que de celle de toute la communauté va inévitablement remettre ce statu quo en question. Elle a beau vouloir se faire discrète, elle agit telle l'eau qui s'introduit dans les fissures du rocher et le faisant éclater, elle ne peut qu'entraîner la résurgence de l'attirance saphique trop longtemps réprimée des deux femmes.
Laquelle perturbe cette société qui se veut à l'abri des évolutions modernes, et met en danger le couple de Dovid et Esti qui attendent un enfant. Si elle n'a rien d'originale et est prévisible, cette évolution est assez bien amenée, se nourrissant de l'opposition entre les personnages joués par des acteurs manifestement très impliqués, et se permettant même quelques scènes un peu osées (dans un but de trancher avec l'ambiance très conservatrice de leur communauté). Le discours est classique, mais il parvient à se sortir du piège facile d'une opposition un peu trop caricaturale et manichéenne entre un cadre religieux religieux traditionnel et modernisme. Car c'est en retenant un des enseignements du rabbin Krushka qu'une solution sera trouvée entre les principaux protagonistes, qui respecte les intérêts de chacun.
Un drame donc sans vraie originalité, mais aussi généreux que sobre de traitement et austère d'ambiance, et qui évite une fin trop prévisible.
14/20
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