Films d'actions, super heros, Road Moive & Buddy-movies

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Zarbon Hayase
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Film d'action :

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Film de Super Heros :

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Road Moive :

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Film Buddy-movies :

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Amchi
Messages : 244
Enregistré le : sam. 10 oct. 2020 12:08

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Inspiré de faits réels qui avaient déjà donné lieu à un film dans les années 70 (Justice Sauvage de Phil Karlson avec Joe Don Baker, plutôt un bon film assez violent) Tolérance zéro est une petite série B efficace et musclée.

C'est un film d'action assez court (il dure seulement 1h22 dont 11 minutes de générique final) mais il est divertissant le temps qu'il dure, Dwayne Johnson (encore crédité The Rock) va nettoyer et purger sa ville natale, un petit coin perdu des USA, en devenant le shérif puis faire régner la loi avec son gourdin (le véritable shérif dont ce film rend hommage avait réellement comme arme de service une tel objet).
Ca ne casse pas 3 pattes à un canard mais ça marche et l'ancien catcheur confirme bien qu'il est un des rares si ce n'est l'unique successeur de Stallone et Schwarzenegger.

Les scènes d'action sont bien filmées que ce soit les bastons ou les fusillades, c'est juste dommage que ce film soit trop bref pour vraiment installer une ambiance.

P.S. : Si vous avez l’œil, vous pouvez reconnaître Cobie Smulders. 6/10
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Amchi
Messages : 244
Enregistré le : sam. 10 oct. 2020 12:08

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Il y a des films qui ne vous attirent pas et pourtant on devine aisément qu'un jour ou l'autre on tombera dessus, et c'est le cas pour moi avec Mr. & Mrs. Smith.

Ce n'est pas désastreux mais à part le dernier tiers assez énergique avec des scènes d'action pétaradantes sympas à suivre, je suis surpris par la mollesse de ce film.
Ca met beaucoup de temps à démarrer, l'histoire est assez pauvre d'ailleurs c'est dommage que ce couple de tueurs à gage n'ait pas de véritable adversaire à affronter car le scénario a fait l'impasse sur un méchant.

C'est une sorte de comédie romantique un peu foireuse qui repose sur son couple vedette qui fera le bonheur d'une certaine presse dans la décennie suivant sa sortie.
Voilà je l'ai vu cependant j'aurais pu vivre encore longtemps tranquille sans ce film.
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Amchi
Messages : 244
Enregistré le : sam. 10 oct. 2020 12:08

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Comme Malibu Express, précédent film d'Andy Sidaris que j'ai découvert, Piège mortel à Hawaï est un improbable film qui se veut sexy et explosif.
Pour le sexy, c'est quelques petits plans nichons et pour l'action c'est quelques fusillades et explosions qui se veulent généreuses par contre c'est plus sanglant le coup du frisbee au rasoir est digne du bis italien
que Malibu Express.
On suit 2 blondes qui tombent par hasard sur le trafic d'un méchant et ses sbires à la James Bond, elles seront aidés par Ronn Moss surtout connu pour sa participation à la série Amour, gloire et beauté.
Franchement, c'est très mauvais même dans le cadre d'une soirée nanar, il faut s'accrocher pour tenir jusqu'au bout sans défaillir d'ennui en plus ce n'est que dans la dernière demi-heure que ça bouge vraiment.

P.S. : J'ai oublié de vous parler du serpent contaminé et de l'homme de main en pantacourt bariolé.

2/10
aureliagreen
Messages : 601
Enregistré le : mer. 14 avr. 2021 16:54

Overdrive, film d'action et road-movie de Antonio NEGRET (France-Belgique-USA, 2017), sur un scénario de Michel BRANDT et Derek HAAS, avec Scott EASTWOOD, Freddie THORP, Ana de ARMAS, Gaia WEISS, Simon ABKARIAN, Clemens SCHICK, Abraham BELAGA...

Andrew et Garrett FOSTER (EASTWOOD et THORP), deux frères voleurs de voitures de luxe, opèrent dans le sud de la France. Leur cible, une Bugatti 1937, se révèle être la propriété d'un chef de crime organisé local, Jacomo MORIER (ABKARIAN). En échange de la vie sauve, les deux frères se retrouvent obligés de voler une voiture, une Ferrari 250 GTO, appartenant à Max Klemp (SCHICK), un grand rival de Morier. Vont alors s'engager une série de rebondissements et de courses-poursuites...

Un film clinquant, qui joue sur toutes les facettes de son cadre marseillais et provençal, ce qui en ravira tous les aficionados (ah, Marseille, Marseille vue sous tous les angles, ses villas luxueuses, sa mer, son soleil, ses couchers rougeoyants, ses collines minérales, ses pins, ses gangsters, ses quartiers mal famés...), et avec ses beaux gosses et ses belles filles bien intégrés à ces paysages lumineux, son lot de situations qui sont autant de prétextes pour servir foison de scènes de voiture déjantées à tous les amateurs du genre. Pour être honnête, tout ça est bien sûr très bateau, comme il se doit certes. Mais la réalisation de Negret n'est pas très emballante, les scènes de poursuite assurent juste ce qu'il faut, l'interprétation n'est pas toujours à la hauteur, Ana de Armas est sous-employée dans un rôle très stéréotypé, Freddie Thorp est médiocre et si Scott Eastwood a un certain charisme, il est (évidemment...) loin de valoir son père. Simon Abkarian est celui qui s'en sort le mieux, mais son personnage demeure celui du gangster psychopathe cliché, comme l'est celui de son rival Clemens Schick. Une surprise toutefois, le rebondissement de la fin, qui révèle un film au caractère très amoral, voire franchement immoral, qui sort par là des entiers battus. Mais par là seulement, car sinon, ce n'est qu'un film assez impersonnel qui pourra plaire un peu à certains amateurs du genre (et aux fans purs et durs d'Ana de Armas !).
9/20
aureliagreen
Messages : 601
Enregistré le : mer. 14 avr. 2021 16:54

Jack Reacher, film policier et d'action de Christopher McQUARRIE (USA, 2012), sur un scénario de Lee CHILD et Christopher McQUARRIE, avec Tom CRUISE, Rosamund PIKE, Richard JENKINS, Werner HERZOG, David OYEWOLO, Jai COURTNEY, Vladimir SIZOV, Joseph SIKORA....

Après que cinq passants aient été tués par un tireur d'élite au cœur d'une ville, le coupable est arrêté rapidement par la police, mais au lieu d'avouer, il écrit le message "amenez Jack Reacher". Le dénommé Reacher, un ancien militaire plus ou moins détective privé spécialisé en la résolution d'énigmes difficiles requérant de nombreux talents élevés, se rend alors à la rencontre du détenu. S'il acquiert la certitude sa culpabilité, il découvre que se cache derrière ce cas apparemment simple beaucoup plus qu'il n'y paraît à première vue...

Bon alors, je n'ai pas été particulièrement emballé. On a un film qui se veut un peu à l'ancienne, un hommage à un genre à la mode il y a une trentaine d'années, tout en se voulant un peu ambitieux côté scénario par sa recherche d'originalité. Mais la sauce a un peu de mal à prendre. Le personnage de Jack Reacher campé par Tom Cruise n'est pas particulièrement emballant, les personnages secondaires sont assez ordinaires ; ce qui n'est cependant pas un trop gros problème dans le cadre d'une œuvre qui veut reposer sur un peu de clichés et une intrigue qui se veut “riche” et dense. Du côté de celle-là, au départ on y croît en effet, elle mêle suspense et tension, jusqu'à l'arrivée du héros titre. Cela pourrait encore aller assez bien, mais la volonté affichée de livrer un film de justicier à l'ancienne butte sur une fin trop blockbusterienne, décidément trop moderne et non pas « à les années 70 ».

Elle a assez de qualités pour séduire une partie du public plus difficile que le spectateur lambda de film d'action, mais ce long-métrage reste un peu au milieu du gué.

13/20
aureliagreen
Messages : 601
Enregistré le : mer. 14 avr. 2021 16:54

Colombiana, film d'action d'Olivier MEGATON (France, 2011), sur un scénario de Luc BESSON et Robert Mark KAMEN, avec Zoe SALDANA, Michael VARTAN, Callum BLUE, Jordi MOLLÀ, Lennie JAMES, Cliff CURTIS, Beto BENITES, Jesse BORREGO, Amandla STENBERG...

Après que son père ait été tué par le grand trafiquant de drogue colombien au service duquel il avait été durant des années mais qu'il s'apprêtait à quitter, non sans avoir vendu à la CIA des information sur son patron dans le but d'assurer sa sécurité (en vain, donc), Cataleya (Z. Saldana) décide de travaille de son oncle Emilio Restrepo (C. Curtis). Elle tient un rôle de redoutable tueuse d'élite, mais dans le dos de son oncle, signe ses crimes afin d'attirer l'attention de Don Luis (B. Benites), car elle est habitée par un désir de vengeance qui ne sera assouvi que lorsqu'elle aura obtenu pleine satisfaction. Cependant, elle se heurte non seulement au FBI, en la personne de l'agent Ross (L. James), mais aussi à la CIA, qui protège Don Luis, en échange de ses services, qu'elle a pu obtenir grâce au dossier fourni par le père de Cataleya...

Voilà un film à la première vision duquel, en salles lors de sa sortie, j'avais été assez réservé, malgré certaines qualités. Une deuxième à la télévision a relevé mon appréciation, me permettant notamment de le remettre en perspective.
Ce long-métrage s'inscrit dans une tradition actuelle de blockbusters, mais il surprend en commençant par une première partie qui réserve certes son lot de pièces d'action, mais met l'accent sur le portrait des principaux protagonistes. On y retrouve bien sûr certains thèmes chers à Luc Besson, il reste que l'intrigue est servie par son caractère épuré, des dialogues solides et par une interprétation sobre et sérieuse qui permet de faire vivre les relations pesantes entre les différents personnages, qui émaillent cette histoire de vengeance sourdie de longue date. Le tout enrobé dans une montée progressive de la tension. Surtout, le film bénéficie particulièrement de la très forte présence de Zoe Saldana, qui perce l'écran et apparaît taillée sur mesure pour le rôle-titre qu'elle illumine intensément malgré la relative rareté de ses dialogues. Pas de déguisement informatique cette fois, mais un caractère félin aussi apparent que dans Avatar, ce qui confirme que son efficacité dans ce dernier n'était pas dû qu'aux effets de synthèse. Mention spéciale aussi à Cliff Curtis.

Reste toujours l'impression peu agréable de voir un deuxième film venir se substituer au premier lorsque débute l'affrontement final entre Cataleya et les hommes de don Luis. Ce même si on le voit venir depuis un moment. Les scènes de combat très chorégraphiés sont là pour satisfaire les amateurs de films d'action purs qui auraient fini par se lasser de l'aspect « trop » psychologique de la première partie, mais elles rappellent un peu trop celles de Largo Winch 2. Paradoxalement, à côté de leur aspect excessif très moderne, elles ont un petit côté épuré et ultra-violent qui lorgne du côté des films d'actions de la fin des années 80 et début des 90. Et qui donnent la touche Besson, les scènes d'action de ses films (produits ou réalisés par lui) ayant ce style qui les distingue de leurs homologues hollywoodiennes. Cette ultra-violence est encore renforcée par le sadisme de Catalaya dans son choix de méthode pour mettre fin à la vie de don Luis. L'aspect subversif et « conspirationniste », par le jeu trouble de la CIA, protectrice d'un gros trafiquant de drogue et opposée au flic du FBI intègre, renvoie aussi à cette période. Est-ce un hasard si Stallone dans sa saga The Expandables, ode à cette époque (son premier volet étant en plus sorti quelques mois seulement avant), assigne la même place à son agent de la CIA ?*

Une œuvre hélas un peu déséquilibrée, dans le but de plaire au public actuel, mais qui reste assez honnête pour un actionner d'aujourd'hui.
12,5/20

* À ce sujet, peu de gens ont évoqué son nom dans la recherche d'interprètes féminines pour cette saga, mais au vu de ce film, on ne peut que regretter que Zoe Saldana n'ait pas été retenue pour y apparaître.
Modifié en dernier par aureliagreen le sam. 17 févr. 2024 22:54, modifié 1 fois.
Marwan
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Enregistré le : ven. 22 sept. 2023 06:44

Bonjour,

Votre analyse globale du film indique que c'est un actionné assez honnête pour le public actuel, bien que légèrement déséquilibré pour plaire à différentes préférences. J'en ai un peu entendu parler aux Big fest.
aureliagreen
Messages : 601
Enregistré le : mer. 14 avr. 2021 16:54

The unthinkable , film d'anticipation politique et d'action de Victor DANELL (Den blomstertid nu kommer, Suède, 2019), sur un scénario de Victor DANELL et Christopher NORDENROT, avec Christofer NORDENROT, Lisa HENNI, Jesper BARKSELIUS, Pia HALVORSEN, Magnus SUNDBERG, Krister KERN, Karin BERTLING, Ulrika BÄCKSTRÖM, Alexej MANVELOV...

Alex (C. Nordenrot) vit dans une bourgade rurale avec sa mère, séparée de son père Björn (M. Sundberg), gardien de centrale électrique, et aussi chercheur privé obsédé par la perspective d'une attaque étrangère (c.a.d. russe). Et qui voit des signes de ce complot à venir dans les agissements de certains rôdeurs autour de la centrale. Jusqu'à ce qu'un jour, une série d'attaques frappant la Suède en mode crescendo semble lui donner raison, laissant le gouvernement de plus en plus désemparé. Alex va essayer de sauver sa copine Anna (L. Henni), exilée à Stockholm suite à la nomination de sa mère négligente à un poste de ministre...

Ce film est maîtrisé d'une façon remarquable, si on considère le peu de moyens mis en œuvre. Une démonstration vivante de ce qu'on n'a pas besoin des débordements dégoulinants des blockbusters hollywoodiens pour obtenir un film catastrophe ou d'action efficace. Victor Danell gère très bien la transition progressive entre le cadre quotidien dans lequel évolue les personnages au début, fait de relations familiales parfois mouvementées mais assez ordinaires, et une véritable situation de guerre. Le tout vu à travers les yeux de ces quelques personnages, les intrigues scénaristiques les concernant progressant parallèlement avant de se rejoindre. On vit ainsi leur parcours, émaillé de péripéties dramatiques menées tambour battant et avec efficacité, en lieu d'un super-déchaînement de méga-catastrophes, que l'on sait exister mais qui est laissé en clair-obscur au second plan. Ces qualités permettent de faire oublier les quelques défauts de l'histoire, des coïncidences un peu trop faciles au sujet de l'identité de l'ami d'Alex, officier militaire haut-placé et parent de la mère de Lisa, qui se trouve comme par hasard être ministre (!), à la bête charge de haine anti-russe du générique.
14/20
aureliagreen
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Enregistré le : mer. 14 avr. 2021 16:54

L'agence tous risques, film d'action de Joe CARNAHAN (The A-Team, 2010, USA), sur un scénario de Brian BLOOM, Skips WOODS et Joe CARNAHAN d'après la série télé créée par Frank LUPO et Stephen J. CANNELL, avec Liam NEESON, Bradley COOPER, Qinton "Ramapge" JACKSON, Sharlto COPLEY, Jessica BIEL, Patrick WILSON, Gerald McRANEY, Henry CZERNY, Yul VAZQUEZ, Brian BLOOM...

Quatre anciens combattants de la guerre d'Irak, formant une alliance improbable et accusés par l'armée étatsunienne d'avoir commis un crime pour lequel ils ont été en fait piégés, cherchent à blanchir leur nom auprès des autorités. Ils vont pour cela se retrouver confrontés aux agissements de curieux hommes en noir travaillant pour le gouvernement de leur pays.

Je l'ai vu à sa sortie avec un peu d'appréhension, vu le nombre d'adaptations moyennes ou ratées de séries télé. Mais là, on est plus dans l'approche d'un Starsky et Hutch, se voulant fidèle autant que possible à l'esprit de la série d'origine. Et j'en suis satisfait. Les concepts de base sont respectés à la lettre. Hannibal, Futé, Looping et Barracuda sont rendus à la perfection par des acteurs qui parviennent à paraître ressemblants, nous faisant partager l'illusion de voir George Peppard et compagnie cela grâce au fait qu'ils prennent manifestement plaisir à coller de très près au matériau d'origine. En déclinant l'origine de l'équipe, simplement ramenée à 2009-2010 (petite concession à l'époque du tournage quand même), en reprenant tous les aspects de la storyline sur leur mise au ban. Le scénario est prévisible, toujours dans l'esprit d'une série qui ne brillait justement pas par sa subtilité. Ni par sa crédibilité, elle aimait bien donner dans le quasi-comique. Et dans la bonne bagarre.
Et c'est là justement que j'aurai une réserve sur le film. Dans la série d'origine, il y avait plein de baston, mais elle restait bon enfant. La violence y était édulcorée. Là, elle est quand même plus... violente. Pas tout le temps, certes, mais quand même par quelques moments qui marquent. De plus, ça cartonne un peu trop dans tous les sens, avec plein d'explosions et d'effets spéciaux, parfois un peu tape-à-l'œil, comme dans trop de films récents. L'esprit du temps se fait là hélas sentir, même si ça reste contenu par rapport à d'autres.
13/20
aureliagreen
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Kingsman 2 : The Golden Circle, comédie d'espionnage de Matthew VAUGHN (USA/Royaume-Uni, 2019), sur un scénario de Jane GOLDMAN, Mark MILALR et Matthew VAUGHN, avec Taron EGERTON, Colin FIRTH, Mark STRONG, Channing TATUM, Edward HOLCROFT, Julianne MOORE, Hanna ALSTRÖM, Gordon ALEXANDER, Keith ALLEN, Toby BAKARE, Tom BENEDICT KNIGHT...

Le quartier général des Kingsman ayant été détruit par Poppy Adams, une criminelle mégalomane (J. Moore), les agents secrets de Sa Majesté vont devoir faire équipe avec une autre organisation d'espionnage basée aux USA, "Stateman", afin de contrecarrer les plans de l'organisation "Golden Circle".

Le 1 était déjà une grosse parodie à la Austin powers, là Vaughn donne carrément dans le burlesque tous azimuts. Les combats sont aussi superbement chorégraphiés et inventifs que déjantés et ridicules (le cow-boy avec son lasso magique décrochant le pompon), les situations sont grotesques, les rebondissements sont pensés pour être dépouillés de la moindre vraisemblance, les acteurs sont tous soigneusement choisis pour être à contre-emploi, particulièrement Julianne Moore, en effet sans la moindre crédibilité en baronne de la drogue hyper-clichée (et ce dans quoi elle met tout le grand talent qu'on lui connaît), mais les espions ne sont guère en reste tant ils sont conçus comme des caricatures sur pattes. Décors et costumes sont kitsch à souhait, avec force référence à l'époque de Chapeau melon et bottes de cuir. Vaughn rajoute par moments une couche d'humour très noir surprenant, mais son humour le plus marquant est encore celui qui brocarde les dirigeants cyniques, vénaux et hypocrites. Bien meilleur que 007 Spectre en tant que film de James Bond, en dépit de son côté systématique, ce nouveau Kingsman doit être visionné dans le bon état d'esprit, celui qui permet de passer un pur moment de déconnade sur fond de démontage en règle du genre du film d'espionnage grand spectacle et de l'idéologie qui le sous-tend.
13/20
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