Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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NaughtyDog
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Après l'immense Roma, un de mes réalisateurs fétiches revient ni plus ni loins qu'avec un nouveau chef-d'œuvre (vu l'ensemble des 7 épisodes!)..
Disclaimer conte l'histoire de Catherive Ravenscroft (Cate Blanchett), journaliste émérite dont la vie professionnelle et personnelle va basculer du jour au lendemain lorsqu'une personne anonyme (Kevin Kline) lui envoie un roman contant avec une surprenante précision un évènement survenu 20 ans plus tôt.

Un engrenage vindicatif et vengeur va alors se mettre en place, contaminant l'unité familiale de Catherine pour révéler les secrets d'une mort funeste n'ayant jamais été résolue.

7h d'Alfonso Cuarón est déjà une bénéfiction en soit, mais un véritable cadeau cinématographique lorsqu'on tient un puzzle narratif aussi bien écrit.

L'ampleur de Disclaimer se caractérise par une dimension étonnamment intime, filmant un délitement familial par 2 regards opposés (la coupable et la victime) tandis que le récit se mue en odyssée vengeresque à la portée émotionnelle déchirante (incroyable performance secondaire de Lesley Manville après Phantom Thread).

Mais là où Disclaimer est brillante (renouvelant son récit à chaque épisode et dévoilant toutes ses cartes jusqu'à la toute fin) c'est dans une narration méta en trompe-l'oeil, combinant de manière intuitive et symbiotique imaginaire et faits avérés (le choix d'Indira Varma pour conter le passé du personnage de Blanchett est lourd de sens).

Un discours sur la puissance du fictionnel en somme, utilisé en tant que révélateur de sens et catalyseur d'une quête de vérité : la quintessence même des histoires et du cinéma donc !

Et outre un suspense impeccablement distillé, Disclaimer bénéficie de tout un soin plastique relativement dingue pour une production télévisuelle : mise en scène virtuose caractéristique de Cuarón à base de plans-séquences menés de main de maître, photographie crépusculaire absolument remarquable de Emmanuel Lubezki (Gravity, Birdman, The Revenant) et Bruno Delbonnel (Amélie Poulain, Inside Llewyn Davis, Macbeth)..
Le tout saupoudré d'une superbe OST de Finneas épousant le côté esthésique de la réalisation, à la fois géniale dans sa tension dramatique mais aussi brillante lorsque dans un épisode 3 représentant une leçon d'érotisme, Cuarón renoue avec les fondations de don cinéma (Y Tu Mama Tambien).

Bref, une chronique existentialiste à hauteur d'homme (Kevin Kline livre la performance de sa carrière en antagoniste incroyablement bien écrit) et surtout de femme (Cate Blanchett prouve encore une fois qu'elle est la plus grande actrice en activité), questionnant de manière encore plus pertinente la notion de point de vue que le récent Anatomie d'une chute.

Brillant (et aisément ma production TV favorite depuis 2-3 ans)

5/5


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Pale
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ClintReborn a écrit : dim. 29 sept. 2024 13:39 J'ai toujours trouvé ce film lourd et surestimé
Tout est dit.
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J'ai toujours eu de la sympathie pour cette saga malgré une petite lassitude et cette lassitude je l'ai pas mal ressenti devant ce quatrième épisode qui contient heureusement quelques bons moments (notamment dans sa deuxième partie) et toujours une bonne facture technique et visuelle.
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NaughtyDog a écrit : dim. 29 sept. 2024 13:11 Mother Land renvoie directement au Village de Shyamalan
Théorie personnelle (je précise que j'ai pas eu la possibilité de voir le film ce week-end) : En fait rien n'existe, tout est inventé par la mère pour que ses enfants soient sur leur garde constamment, elle leur a bourré le crâne pour les protéger des dangers de la société en quelque sorte :o :D
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NaughtyDog
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Pale a écrit : dim. 29 sept. 2024 18:10
NaughtyDog a écrit : dim. 29 sept. 2024 13:11 Mother Land renvoie directement au Village de Shyamalan
Théorie personnelle (je précise que j'ai pas eu la possibilité de voir le film ce week-end) : En fait rien n'existe, tout est inventé par la mère pour que ses enfants soient sur leur garde constamment, elle leur a bourré le crâne pour les protéger des dangers de la société en quelque sorte :o :D
Bah le film est assez explicite là dessus oui c'est ça l'explication (à part le dernier plan qui se la joue Shining ^^)
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Pale
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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En VOD :

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Peut-être :

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It’s What’s Inside a eu des bons retours mais il m'inspire moyennement. La tronche de youtubeur des personnages n'y est pas pour rien.
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Kit
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bon anniversaire à
Angie Dickinson 93 ans (Rio Bravo)
Fran Drescher 67 ans (série Une nounou d'enfer)
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Monica Bellucci 60 ans (Le Pacte des loups)
Anthony Delon 60 ans
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Vosg'patt de cœur
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[youtube]nulvWqYUM8k[/youtube]

[youtube]hGarWwbU6P4[/youtube]
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Affiche pour les 10 ans du premier John Wick :

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robinne
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Pale a écrit : lun. 30 sept. 2024 18:52 Image
:lol: :lol: :lol: :lol:
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robinne a écrit : lun. 30 sept. 2024 19:07
Pale a écrit : lun. 30 sept. 2024 18:52 Image
:lol: :lol: :lol: :lol:
Affiche réalisée par le stagiaire du stagiaire :D
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[youtube]OsIohljR4WY[/youtube]
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Pale a écrit : lun. 30 sept. 2024 19:12
robinne a écrit : lun. 30 sept. 2024 19:07
Pale a écrit : lun. 30 sept. 2024 18:52 Image
:lol: :lol: :lol: :lol:
Affiche réalisée par le stagiaire du stagiaire :D
Ni Tom Hardy ni son agent n'ont pu valider ça :??:
:lol:
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ClintReborn a écrit : ven. 27 sept. 2024 18:26
robinne a écrit : ven. 27 sept. 2024 11:28 22 ans seulement ? :ouch:

Sublime, sublime, faut pas exagérer non plus :p
C'est pas parce que que tu sors avec Margot Robbie qu'il faut te la péter ! :o :ass:
C'est elle qui te l'a dit ? :ouch:
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Le film Le Comte de Monte-Cristo bientôt adapté en livre

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« C’était trop de la balle ! Franchement l’histoire elle défonce grave, ils devraient trop en faire un livre, il est trop fort pour les scénarios et tout Pierre Niney !” s’est exclamé Augustin, un des 8 millions de spectateurs du film Français à succès. L’histoire de vengeance d’Edmond Dantès a connu un succès quasi inédit, qui a conquis notamment un public jeune : “Le truc de la vengeance là il est trop bien, on sent que c’est grave inspiré de Batman, mais franchement ça marche” a déclaré Mélissa, étudiante à Sup de Co Montpellier.

Une histoire propice à une adaptation

Pierre Niney lui-même s’est dit séduit par l’idée : “C’est clair que même si son prénom il est pas ouf, la vie du perso elle est stylée, franchement ça ferait une bête de BD, voire même de vrai livre !” . Malgré l’enthousiasme des fans, certains ont tout de même des réserves. ”Comme le film, c’est vraiment un chef d’oeuvre, évidemment, le risque c’est que le livre du Comte de Monte-Cristo soit une daube, on serait forcément déçus.”Les projets d’adaptations ne sont pas rares, et certains ont été d’immenses succès : “J’espère que ce sera comme Asterix, parce qu’après le film de Chabat, ils avaient fait plein de BD qui étaient trop bien.” s’est enflammé Maxime, Youtubeur.


https://www.legorafi.fr/2024/10/01/le-f ... -en-livre/

:D
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Pale a écrit : mar. 1 oct. 2024 16:18 Le film Le Comte de Monte-Cristo bientôt adapté en livre

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« C’était trop de la balle ! Franchement l’histoire elle défonce grave, ils devraient trop en faire un livre, il est trop fort pour les scénarios et tout Pierre Niney !” s’est exclamé Augustin, un des 8 millions de spectateurs du film Français à succès. L’histoire de vengeance d’Edmond Dantès a connu un succès quasi inédit, qui a conquis notamment un public jeune : “Le truc de la vengeance là il est trop bien, on sent que c’est grave inspiré de Batman, mais franchement ça marche” a déclaré Mélissa, étudiante à Sup de Co Montpellier.

Une histoire propice à une adaptation

Pierre Niney lui-même s’est dit séduit par l’idée : “C’est clair que même si son prénom il est pas ouf, la vie du perso elle est stylée, franchement ça ferait une bête de BD, voire même de vrai livre !” . Malgré l’enthousiasme des fans, certains ont tout de même des réserves. ”Comme le film, c’est vraiment un chef d’oeuvre, évidemment, le risque c’est que le livre du Comte de Monte-Cristo soit une daube, on serait forcément déçus.”Les projets d’adaptations ne sont pas rares, et certains ont été d’immenses succès : “J’espère que ce sera comme Asterix, parce qu’après le film de Chabat, ils avaient fait plein de BD qui étaient trop bien.” s’est enflammé Maxime, Youtubeur.


https://www.legorafi.fr/2024/10/01/le-f ... -en-livre/

:D
:lol: :lol:
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Premières images de The Electric State, nouveau blockbuster Netflix et des frères Russo :

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[youtube]ODUdpwddTQk[/youtube]

[youtube]-8Sx6U6Ou0Q[/youtube]
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Pale a écrit : mar. 1 oct. 2024 17:36 Image
La bande annonce est très belle également
[youtube]EhkkBFhW-MM[/youtube]

:bounce:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit : mar. 1 oct. 2024 19:21
Pale a écrit : mar. 1 oct. 2024 17:36 Image
La bande annonce est très belle également
[youtube]EhkkBFhW-MM[/youtube]

:bounce:
En VOST et VF :

[youtube]DdmvQh7mSKU[/youtube]

[youtube]RPLiGbAq2bc[/youtube]

Bande-annonce très intense.
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On va avoir droit à un bon cru de Clint Eastwood ? :bounce:
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robinne a écrit : mar. 1 oct. 2024 21:05 On va avoir droit à un bon cru de Clint Eastwood ? :bounce:
Ça en a tout l'air et je l'espère si c'est son dernier film.

Vu :

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Excellente comédie des années 90 dans laquelle des employés vont essayer de sauver le magasin de disques dans lequel ils travaillent. Ambiance d'époque, ode à la musique (la bande-originale est d'enfer), charge contre le capitalisme et personnages haut en couleur sont au programme de ce très bon film.

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C'est marrant car j'ai regardé ce film en matinée sans savoir que la promotion de Juré n°2 allait enfin commencer. Bref La Corde raide est un excellent film policier des années 80. L'intrigue tient en haleine et forcément on a le droit à un Clint Eastwood en inspecteur qui lâche des répliques tirées au cordeau tout en jouant au papa poule en parallèle.

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Inspiré de la prise d'otages dans un avion en décembre 1994, L'Assaut n'est franchement pas terrible. C'est très pauvre cinématographiquement (l'image est on ne peut plus terne) et les 1h20 en paraissent parfois le double. Reste heureusement quelques scènes ici et là qui interpellent mais c'est pas ouf dans l'ensemble.
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NaughtyDog
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Pendant 1h on tient un remake en moins bien (même si McAvoy fait le job), avant que la dernière demi-heure Hollywoodise complètement le récit jusqu'à un final ultra programmatique.

l'original a ses défauts narratifs, mais au moins proposait un discours nihiliste sacrément noir dans une albiance tendue de chaque instant.

là c'est juste du thriller pas terrible qui pervertit son sens

2/5
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ClintReborn
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Pale a écrit : mar. 1 oct. 2024 21:20
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C'est marrant car j'ai regardé ce film en matinée sans savoir que la promotion de Juré n°2 allait enfin commencer. Bref La Corde raide est un excellent film policier des années 80. L'intrigue tient en haleine et forcément on a le droit à un Clint Eastwood en inspecteur qui lâche des répliques tirées au cordeau tout en jouant au papa poule en parallèle.

Fun fact Eastwood n'a pas été crédité comme réalisateur; mais Richard Tuggle étant trop lent c'est en fait lui qui a réalisé la majorité du film... :lol: Ne voulant pas avoir les mêmes problèmes avec les studios que sur Josey Wales; le réalisateur initial est resté a "son" poste au générique :saint:
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EL a moyennement apprécié Joker : Folie à deux (2,5 étoiles) :

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En 2019, Joker avait tout écrasé avec un milliard au box-office, un Lion d’Or à Venise, et un Oscar du meilleur acteur pour Joaquin Phoenix parmi onze nominations (dont meilleur film). Personne n’avait prévu une suite, et l’équipe avait même balayé l’idée à l’époque, mais le succès phénoménal a changé la donne. Voilà donc Joker 2 alias Joker : Folie à deux, où Lady Gaga rejoint le cirque dans le rôle de Lee Quinzel/Harley Quinn. Avertissement : le miracle n’aura pas lieu deux fois.

LE JOKER 2 L’ARGENT


Qu’on l’aime ou pas, il se passait quelque chose avec le premier Joker. C’était un film centré sur l’ennemi ultime de Batman (mais sans Batman), réalisé et co-écrit par l’homme derrière Very Bad Trip. C’était une descente aux enfers portée par Joaquin Phoenix en pleine démonstration de force, et qui finissait par exploser la tête de Robert De Niro pour rendre un *subtil* hommage à Scorsese.

C’était aussi un curieux projet pour DC, sorti entre Shazam et Birds of Prey. Et c’était un miracle industriel, avec plus d’un milliard au box-office pour un budget d’environ 60 millions – soit un taux de rentabilité qui a dû donner le vertige à Warner Bros., comparé aux méga-blockbusters du DCEU à 150-200 millions.

Cinq ans et beaucoup d’argent plus tard, Joker : Folie à deux s’impose vite comme l’antithèse parfaite de Joker. Puisque là, il ne se passe pas grand-chose. Tout le monde a pris la confiance, et le budget a triplé pour ne rien raconter de plus, mais avec un emballage chic et toc de comédie musicale. Autant dire que c’est un périlleux exercice de surplace pour Todd Phillips et son co-scénariste Scott Silver, mais aussi les pauvres Joaquin Phoenix et Lady Gaga.

FAITES ENTRER L’ACCUSÉ

C’est presque une diversion parfaite. Pendant que le scénario tourne en rond, les personnages chantent et dansent. Joker avait laissé Arthur Fleck en prison, dans une ville embrasée par la figure du clown meurtrier, et la suite va chercher du côté du film de procès pour créer un semblant de réflexion sur son propre monde. À l’extérieur du tribunal, la foule en délire et en cosplay représente le public qui aime tellement ce Joker qu’il en a fait une sorte de héros-sticker. À l’intérieur, la thérapie commence, pour rouvrir tous les dossiers du premier film.

Joker : Folie à deux formule des questions à partir des réponses de Joker, et explicite et étale à peu près tout ce qui était raconté dans le précédent film. Sans les décors de comédie musicale clinquante et Lady Gaga avec son piano, ce serait exagérément redondant et répétitif. En l’état, c’est simplement dispensable et lourdingue, surtout avec la forme d’un procès en triangulaire : l’avocate d’Arthur (Catherine Keener) veut démontrer qu’il est malade, le procureur Harvey Dent (avec une bouille digne du prequel de la série Gotham) veut prouver qu’il est coupable, et Harleen Quinzel veut simplement en faire une rock star.

Dans le rôle de la balle de ping pong maquillée, Joaquin Phoenix ressort ses plus beaux rires et traits émaciés. Mais comme il a mille fois moins de choses à jouer que dans le premier, il se contente de tourner en rond. Comme le film.

SINGING IN THE PAIN

Sachant que Todd Phillips a répété pendant des mois que ce n’était pas une comédie musicale et que c’était le mot d’ordre absurde durant la promo (pensée pour Lady Gaga qui a dit en conférence de presse Venise que ce n’était pas une comédie musicale, mais simplement un film où « la musique est utilisée pour permettre aux personnages d’exprimer ce qu’ils ont besoin de dire »), tout le monde semblait avoir peur de ce joker musical. C’était pourtant le point de départ de la suite, Joaquin Phoenix racontant qu’il avait rêvé pendant le tournage du premier film de Joker qui chantait et dansait.

On peut au moins leur donner un point pour la cohérence puisque Joker : Folie à deux semble effectivement gêné par la comédie musicale. Elle arrive tôt, mais ne trouve jamais sa place dans le film. Peut-être parce que la mécanique change plusieurs fois, passant d’un numéro qui transforme le monde réel à un autre sur une scène fantasmée. Peut-être aussi parce que trop souvent, ça ne raconte rien de plus que la réalité, forçant les personnages à répéter en boucle une idée, voire à hurler une chose déjà évidente.

Peut-être aussi parce que Todd Phillips ne sait pas quoi faire de ces scènes, tour à tour interludes inutiles et illustrations poussives. Dans ses meilleurs moins mauvais moments musicaux, Joker : Folie à deux se contente d’une petite mélodie pour raconter un petit quelque chose, comme lorsqu’Arthur appelle Lee depuis la prison. Dans les pires, le film se vautre dans des tableaux étonnamment plats et fades, que ce soit dans les paroles, les mouvements ou la mise en scène.

Joaquin Phoenix pousse sa voix dans les tréfonds de la douleur, et Lady Gaga a quelques occasions de faire trembler ses cordes vocales comme si elle était au Stade de France, mais ça ne fait pas longtemps illusion. La musique devait souligner la vraie-fausse farce du procès pour la rendre plus grande, mais elle fait tout le contraire : elle rabaisse le film et met en lumière toutes ses limites.

HARLEY COUINE

Harley Quinn est l’autre diversion ratée dans cette Folie à deux (du nom du trouble psychiatrique où le délire d’une personne en contamine une autre). Réécrit en profondeur, le personnage créé par Paul Dini et Bruce Timm pour la série animée Batman est désormais une patiente d’Arkham instable et obsédée par Arthur Fleck.

En théorie, c’est elle le moteur du film. Elle réveille le Joker, amène la musique et alimente le chaos. En réalité, elle est comme les numéros musicaux : beaucoup de bruit pour bien peu de choses, comme si Todd Phillips et son co-scénariste Scott Silver ne savaient absolument pas où aller avec le personnage. La scène dans le tribunal où elle monte sur une table pour danser comme une groupie l’illustre peut-être tristement bien.

Caractérisée en deux temps et trois répliques (oh elle est folle et amoureuse ! oh elle n’est pas si folle et amoureuse ?), Lee Quinzel est vite perdue dans le concert de blabla et de rires. Et Lady Gaga avec. Elle a peu d’occasions de briller, du moins en tant qu’actrice puisque la chanteuse a beaucoup d’espace pour exister ; et donc déséquilibrer encore un peu plus le film.

Le problème de cette Lee Quinzel devient vite celui du film entier. Joker : Folie à deux tourne autour de cet amour, qu’il soit délirant ou pas, en miroir avec Sophie dans Joker. Pourtant cette relation devient de plus en plus abstraite, lointaine et inintéressante à mesure que le film avance. Todd Phillips a beau mettre le paquet pour créer l’émotion, tout semble étonnamment à côté de la plaque.

Joker : Folie à deux devient alors une longue et curieuse histoire de mauvais timing, comme si chaque note de musique, d’émotion ou de violence était légèrement à contre-temps. Todd Phillips semble constamment courir après le bon tempo, comme s’il coupait toujours trop tôt ou trop tard pour capter ce qui compte. Dans un film qui joue sur le prétendu trouble et inconfort entre réalité et rêverie, ça aurait pu être beau et hypnotisant. Mais là, c’est simplement incompréhensible la moitié du temps.

Joker : Folie à deux a trois fois plus de moyens pour ne rien raconter de plus, mais avec un emballage chic et toc de comédie musicale. Résultat : un film qui semble constamment courir après son sujet, sans jamais le trouver.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... g2mut7BLtQ
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[youtube]TqfaCAA1UeE[/youtube]
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Voici un trailer totalement WTF, un biopic sur Robbie Williams dans lequel il a les traits d'un... singe :

[youtube]84PGKvnTYHc[/youtube]

En vrai ça a l'air énorme, c'est par le réalisateur de The Greatest Showman.
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robinne
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Pale a écrit : mer. 2 oct. 2024 17:27c'est par le réalisateur de The Greatest Showman
Je ne l'avais pas vu en salles. Et après l'avoir vu chez moi, j'ai regretté de ne pas l'avoir vu en salles.
Donc, j'irai bien voir ce nouveau film de Michael Gracey, en salles si possible.
Kahled
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Hâte de voir le Eastwood ! :hot:

Bon, par contre sur SC et Wiki, ils indiquent une durée de 2h37 ( :roll: ). Pareil sur d’autres sites. Sur le site de Pathé ils indiquent une durée de 1h54. J’aurais tendance à croire ce dernier mais quelqu’un sait si la durée officielle a été communiquée ? :??:
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Kahled a écrit : mer. 2 oct. 2024 19:32 Hâte de voir le Eastwood ! :hot:

Bon, par contre sur SC et Wiki, ils indiquent une durée de 2h37 ( :roll: ). Pareil sur d’autres sites. Sur le site de Pathé ils indiquent une durée de 1h54. J’aurais tendance à croire ce dernier mais quelqu’un sait si la durée officielle a été communiquée ? :??:
Sur IMDB il ne fait rien indiqué pour l'instant :crazy:
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Et Wikipedia dit 114 minutes : https://en.m.wikipedia.org/wiki/Juror_No._2
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:roll:

Bon le film doit être présenté au festival de l'AFI American Film Institute le 27 Octobre 2024

Running Time (minutes): 157
https://fest.afi.com/2024/red-carpet-pr ... 4/juror-2/

Voila c'est la source la plus fiable :o :D
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Kahled
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robinne a écrit : mer. 2 oct. 2024 20:51 Et Wikipedia dit 114 minutes : https://en.m.wikipedia.org/wiki/Juror_No._2
La version française dit bien 02h37.
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[youtube]K3OQeojjgVw[/youtube]
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EL n'a pas aimé Salem’s Lot (1,5 étoiles) :

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Qui dit mois d’octobre dit nouvelle et énième adaptation d’un bouquin de Stephen King pour faire entrer le paysage télévisuel dans la période d’Halloween. Cette année, c’est la plateforme Max qui s’y colle en livrant Salem’s Lot, long-métrage qui porte pour la quatrième fois à l’écran le roman de l’écrivain publié en 1975. Ce nouveau film succède notamment à la mini-série de Tobe Hooper sortie en 1979 et au téléfilm de Mikael Salomon diffusé en 2004. Cette fois-ci, c’est Gary Dauberman (metteur en scène d’Annabelle 3 et scénariste des deux Ça d’Andrés Muschietti) qui réalise, tandis que Lewis Pullman, Makenzie Leigh, Alfre Woodard, Bill Camp et Pilou Asbæk incarnent les personnages principaux. Alors, est-ce que ça valait le coup de re-re-re-réveiller le vampire de Salem ?

SALE TEMPS À SALEM


Paru entre les beaucoup plus notables Carrie et Shining, Salem (Salem’s Lot) est loin d’être l’œuvre la plus marquante de King, et ses adaptations ont d’ailleurs rarement fait date. Voyons les choses en face : celle-ci ne marquera pas davantage les esprits. Ce n’est pourtant pas faute de s’éloigner de son matériau d’origine pour en faire un récit plus dynamique, et il faut d’ailleurs concéder au film deux bons points : la résolution finale qui ne sera pas dévoilée ici, mais qui met en scène une vache de bonne idée impliquant un drive-in, et les personnages secondaires, sympathiques et variés, tous campés par de meilleurs acteurs que les deux jeunes premiers.

En quelques scènes, Alfre Woodard et Bill Camp, notamment, sont comme à leur habitude au-dessus de ce qu’on a bien voulu leur donner à jouer, insufflant quelques touches de second degré bienvenues. C’est malheureusement bien maigre pour donner du corps à un film qui ressemble plus à un pitch filmé et agrémenté d’effets provisoires qu’à une œuvre aboutie.

Si l’écriture est trop expéditive et les personnages (ô combien) trop peu fouillés et intéressants, c’est d’abord la photographie qui tue le film dans le l’œuf, et ce dès le premier plan. Tellement léchée et artificielle qu’elle donne aux images des airs de fonds d’écran thème Halloween, elle unifie dans un goût douteux les (très) mauvais CGI et des partis pris esthétiques de court-métrage étudiant fauché. Dommage, parce que les idées sont vaguement là, mais l’exécution ne donne même pas l’impression d’une véritable tentative.

Œuvre de jeunesse souvent maladroite chez Stephen King, Salem donne la même impression entre les mains de Dauberman, la créativité et le sens du suspens en moins (autant dire qu’il ne reste plus grand-chose, hormis les quelques bonnes idées et répliques évoquées plus haut). Mais là où le bât blesse le plus, c’est sans doute du côté des vampires : alors que tout l’intérêt de l’histoire est de raconter la contagion terriblement rapide et inéluctable d’une petite ville infiltrée par une créature de la nuit, Dauberman est particulièrement mis en difficulté par la représentation de ses non-morts.

VAMPIRE DIARRHEAS

Non seulement le vampire principal par qui la catastrophe arrive souffre d’un design terriblement banal, version lissée et numérique de la version Tobe Hooper, mais les autres vampires ne font que revoir les exigences à la baisse, se contentant d’yeux lumineux et de dents pointues sur des visages parfaitement normaux. Dès lors, la contagion de Salem n’a rien de plus à proposer que le récit de n’importe quelle apocalypse zombie de supermarché, tant les spécificités des vampires sont inexploitées et involontairement tournées en ridicule par la mécanique ultra-rabâchée de toutes les scènes qui se veulent effrayantes.

Le film voudrait faire peur en accumulant les zooms brusques sur des visages d’enfants aux crocs acérés et en faisant flotter quelques silhouettes, mais en plus de n’offrir aucune originalité, chacun de ces moments est gâché par la laideur des effets et la rapidité d’un rythme qui donne le sentiment de vouloir se débarrasser de ces instants clefs plutôt que d’en faire profiter le spectateur.

L’idée d’une scène a à peine le temps de naître qu’elle est déjà passée, empruntant chaque fois le chemin le plus facile, le plus balisé, et donc le moins intéressant possible. Sans doute que les premières apparitions du vampire en chef sont les plus représentatives de cette frustration, tiraillées qu’elles sont entre un désir évident d’impressionner et une réalisation pauvre à faire peur (pas comme on aimerait). Dans ce marasme, difficile de réussir à cerner la véritable intention de Salem’s Lot : est-elle réellement d’effrayer ?

Certaines scènes laissent davantage à penser que le film se voudrait comédie, mais l’aspect comique n’est absolument pas assez poussé, en dehors des quelques saillies d’Alfre Woodard, pour que le spectateur sache vraiment s’il sourit avec le film ou du film. Le ton reste tiède et indécis tout du long, comme si Dauberman ne savait pas réellement quel sentiment il tente de faire naître chez son public. L’impression générale est celle d’un sous-Ça sans ambition, les films de Muschietti n’étant déjà pas des chefs-d’œuvre, mais apparaissant ici comme un idéal inatteignable.

UN AMUSE-GUEULE À PEINE AMUSANT

Puisqu’on ne peut pas attendre de ce Salem’s Lot des impressions fortes, peut-être faut-il lui reconnaître d’atteindre ce qui était sans doute son unique but depuis le départ : faire office de première partie dans les soirées d’Halloween d’adolescents, le genre de mise en bouche à laquelle on jette un œil entre deux chips au détour d’une conversation avant de passer au plat de résistance avec un film plus costaud.

Il faut dire qu’en réalité, le film a tout d’une production hollywoodienne actuelle pour enfants et adolescents : tout à fait sage et pudique, renonçant à trop d’effets gores et au moindre sous-texte sexuel ou queer (qui sont pourtant assez inhérents au mythe du vampire), mais en ne lésinant pas sur les crucifix lumineux. La version de Dauberman trahit l’influence du puritanisme américain ambiant qui infiltre bon nombre de films d’horreur grand public (à commencer par les Conjuring). Que les parents à l’esprit étroit soucieux se rassurent : absolument rien dans ce film ne trouvera le moyen de choquer le moindre enfant.

À défaut de convaincre les amateurs du genre, cette timide variation sur le thème du vampire saura peut-être amuser quelques échaudés de l’horreur préférant les productions qui font semblant de faire peur sans réellement faire peur, afin de s’initier ou de profiter de la soirée comme tout le monde.

Mais professionnels des frissons ou profanes des jumpscares, personne ne retiendra réellement quelque chose de Salem’s Lot (à part, peut-être, cette fameuse bonne idée de la séquence finale, malheureusement si mal exécutée) avant que le film ne rejoigne l’étagère sans fin des adaptations oubliables de Stephen King.

Salem’s Lot est disponible sur Max depuis le 3 octobre 2024

Salem’s Lot n’a qu’une ou deux bonnes idées et quelques bonnes performances de rôles secondaires à offrir au milieu de sa laideur visuelle et de son scénario simpliste. Le film pourra faire office de bruit de fond pendant l’apéritif de vos soirées d’Halloween, mais guère plus.


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Pale
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robinne
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Kahled a écrit : mer. 2 oct. 2024 21:24
robinne a écrit : mer. 2 oct. 2024 20:51 Et Wikipedia dit 114 minutes : https://en.m.wikipedia.org/wiki/Juror_No._2
La version française dit bien 02h37.
:lol:
Preuve de la précision des informations sur Wikipedia ^^
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ClintReborn
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robinne a écrit : jeu. 3 oct. 2024 23:46
Kahled a écrit : mer. 2 oct. 2024 21:24
robinne a écrit : mer. 2 oct. 2024 20:51 Et Wikipedia dit 114 minutes : https://en.m.wikipedia.org/wiki/Juror_No._2
La version française dit bien 02h37.
:lol:
Preuve de la précision des informations sur Wikipedia ^^
Il y a bien des infos contradictoires venant de sources officielles donc à l’heure actuelle personne ne sait sauf Clint :lol:
Modifié en dernier par ClintReborn le ven. 4 oct. 2024 05:15, modifié 1 fois.
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Je suis allé voir les notations pour Joker: Folie à Deux :saint: C'est catastrophique :ouch: :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit : ven. 4 oct. 2024 05:13
robinne a écrit : jeu. 3 oct. 2024 23:46
Kahled a écrit : mer. 2 oct. 2024 21:24

La version française dit bien 02h37.
:lol:
Preuve de la précision des informations sur Wikipedia ^^
Il y a bien des infos contradictoires venant de sources officielles donc à l’heure actuelle personne ne sait sauf Clint :lol:
:lol: :jap:

Je kifferais si le film durait 02h37 pour le coup. Je veux un Eastwood ample, ambitieux et mémorable pour son chant du cygne ! :hot:
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Kahled a écrit : ven. 4 oct. 2024 08:28
ClintReborn a écrit : ven. 4 oct. 2024 05:13
robinne a écrit : jeu. 3 oct. 2024 23:46

:lol:
Preuve de la précision des informations sur Wikipedia ^^
Il y a bien des infos contradictoires venant de sources officielles donc à l’heure actuelle personne ne sait sauf Clint :lol:
:lol: :jap:

Je kifferais si le film durait 02h37 pour le coup. Je veux un Eastwood ample, ambitieux et mémorable pour son chant du cygne ! :hot:
Eastwood n'a jamais dit que c'était son dernier film :saint: Il a souvent répété que c'était les autres qui pensaient a la retraite pour vous mais qu'il serait prêt a imiter John Huston en fauteuil roulant et oxygène si il le fallait :rofl:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit : ven. 4 oct. 2024 09:49
Kahled a écrit : ven. 4 oct. 2024 08:28
ClintReborn a écrit : ven. 4 oct. 2024 05:13

Il y a bien des infos contradictoires venant de sources officielles donc à l’heure actuelle personne ne sait sauf Clint :lol:
:lol: :jap:

Je kifferais si le film durait 02h37 pour le coup. Je veux un Eastwood ample, ambitieux et mémorable pour son chant du cygne ! :hot:
Eastwood n'a jamais dit que c'était son dernier film :saint: Il a souvent répété que c'était les autres qui pensaient a la retraite pour vous mais qu'il serait prêt a imiter John Huston en fauteuil roulant et oxygène si il le fallait :rofl:
On verra. Mais il y a ce qu’on veut et il y a ce qu’on peut. :saint:

A voir le succès de ce film aussi. Et si on le laissera en refaire d’autres. J’ai cru comprendre qu’il n’était plus en très bon termes avec la Warner par exemple (qui aurait volontairement repoussé la date de sortie du film avec une promo complètement flinguée). :crazy:
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Kahled a écrit : ven. 4 oct. 2024 10:05
ClintReborn a écrit : ven. 4 oct. 2024 09:49
Kahled a écrit : ven. 4 oct. 2024 08:28

:lol: :jap:

Je kifferais si le film durait 02h37 pour le coup. Je veux un Eastwood ample, ambitieux et mémorable pour son chant du cygne ! :hot:
Eastwood n'a jamais dit que c'était son dernier film :saint: Il a souvent répété que c'était les autres qui pensaient a la retraite pour vous mais qu'il serait prêt a imiter John Huston en fauteuil roulant et oxygène si il le fallait :rofl:
On verra. Mais il y a ce qu’on veut et il y a ce qu’on peut. :saint:

A voir le succès de ce film aussi. Et si on le laissera en refaire d’autres. J’ai cru comprendre qu’il n’était plus en très bon termes avec la Warner par exemple (qui aurait volontairement repoussé la date de sortie du film avec une promo complètement flinguée). :crazy:
Oui la Warner est problématique sur le financement et ne s'en cache nullement même quand elle travaille avec une personne qui est établit depuis des décennies dans les studios :lol: Après Eastwood est producteur et il a des amis assez hauts placés dans le métier pour qu'une prod même extérieure lui accorde un budget comme celle de Spielberg par exemple :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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