Techniquement, la preuve graphologique ils l'ont partagé avec l'ex-procureure et la police. Donc la controverse est à nuancer, Jarecki n'a pas gardé un joker dans sa poche. Disons que le timing rapproché provoque un sentiment de vertige, c'est vrai. Ils ont partagé l'élément en question sans toutefois arrêter leur travail. Personnellement, ça ne me gêne pas outre mesure.Zefurin a écrit : ↑mer. 6 oct. 2021 14:03Je reviens sur Jinx également en confirmant le caractère trés particulier de ce documentaire. A mon deuxième visionnage, je suis mi-figue mi -raisin sur la fin.ConFucKamus a écrit : ↑mar. 19 janv. 2021 11:59Pour revenir à Jinx, je t'assure que ça défile rapidement et que les 6 épisodes tu en vois le bout très vite; Une demi-journée de binge-watching pour moi alors que j'envisageais de le regarder en 2 fois.
Le dernier épisode est trés axé sur "le piège" que compte tendre le réalisateur à Robert Durst pour le confondre avec l'assassin.
En fait, je trouve qu'il s'agit du meilleur épisode, mais je ne peux pas m'empêcher de trouver... que le documentaire s'arrête trop tôt. Comme si les 5 premiers épisodes dressait le portrait très particulier de ce personnage très clivant.
Et le moment où l'on découvre l'épisode final... véritablement axé sur l'analyse graphologique que l'équipe de tournage a faite faire... le moment est sidérant et la dernière scène fait froid dans le dos.
Il n'empêche que... quelque chose manque après.
La discussion des membres de l'équipe de tournage sur ce qu'il vienne d'entendre. Les craintes de l'équipe à voir naitre une possible polémique autour de leur documentaire... et du fait qu'ils ont gardé en leur possession une preuve sans la communiquer avant de la révéler juste pour les besoins de l'interview.
Bref... adoré jusqu'au bout. Mais le dernier épisode me laisse sur ma faim (pour ne pas dire que ça me laisse affamé... même si j'en conviens, il y a un discutable sentiment de voyeurisme de ma part à vouloir savoir ce qu'il se passe après.).
Le dernier épisode, j'étais sur les nerfs, très tendu face au piège tendu à Durst. En même temps, on avait déjà plein de raisons de le soupçonner en premier lieu son récit et certaines choses qu'il concédait lui-même.
J'ai beaucoup de mal à voir Jarecki comme quelqu'un d'irresponsable.
Son documentaire Capturing the Friedmans est un joyau qui justement invite à la responsabilité, à l'humilité et nous met face à notre arrogance face à une vérité qui irrémédiablement s'éloigne dès que l'attention médiatique se polarise sur un fait divers (dans un exemple fictif, Gone Girl en est une autre démonstration). On tient un exemple on ne peut plus concret avec les origines controversées sur le Covid 19.