Aucun de vous (@Pale , @Wickaël , et toi @Miamsolo, grand lecteur de BD ) n'avez lu le manga ?
Plus de 105 tomes en France
: https://www.bedetheque.com/serie-4594-BD-One-Piece.htmlLe Cercle des profileurs disparus
Mais, tout compte fait, il sort en salles en France ou pas ?
Nope, j'ai même jamais lu de manga.robinne a écrit : ↑mer. 13 sept. 2023 15:51[La série One Piece]
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Pour être honnête, je n'ai jamais compris la différence entre ce qu'on appelle "BD" et ce qu'on appelle "manga". A part que, très souvent, ça ne se lit pas dans le même sensPale a écrit : ↑mer. 13 sept. 2023 16:34Nope, j'ai même jamais lu de manga.robinne a écrit : ↑mer. 13 sept. 2023 15:51[La série One Piece]
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Idem pour "comics" (pour les BD des USA).
Tout ça, c'est des BD, de cultures différentes. Mais sinon, le principe est le même : des cases, des bulles
Après, les moyens de création/production ne sont pas obligatoirement les mêmes.
Ah si si, j'ai déjà lu les 60 premiers tomes, et j'ai les suivants (quasi jusqu'au dernier paru) qui m'attendent bien chaudementrobinne a écrit : ↑mer. 13 sept. 2023 15:51[La série One Piece]
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D'ailleurs quand j'étais ado, ils passaient la série animée sur MCM, du coup je regardais de temps en temps (mais ça concernait surtout le début du manga avec Arlong).
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Franchement c'est sympa à lire, et je suis curieux de voir comment ils vont adapter certains personnages à venirPale a écrit : ↑mer. 13 sept. 2023 16:34Nope, j'ai même jamais lu de manga.robinne a écrit : ↑mer. 13 sept. 2023 15:51[La série One Piece]
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N'empêche faut que je reprenne la lecture du manga, mais vu que ma dernière lecture de One Piece remonte à 7 ans, j'ai un peu de mal à me rappeler de comment ça finissait
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Ce sera très probablement ma prochaine séance ciné, pour l'instant pas grand chose qui me botte en ce dernier trimestreNaughtyDog a écrit : ↑mer. 13 sept. 2023 18:54Oui
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Non, je n'ai jamais lu aucun manga, que ce soit One Piece ou autrerobinne a écrit : ↑mer. 13 sept. 2023 15:51[La série One Piece]
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Et des BD "classiques" ? Type école franco-belgeWickaël a écrit : ↑mer. 13 sept. 2023 19:02Non, je n'ai jamais lu aucun manga, que ce soit One Piece ou autrerobinne a écrit : ↑mer. 13 sept. 2023 15:51[La série One Piece]
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ClintReborn
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Paye ton originalité ...
Ce fort a servi de cadre à plusieurs scènes des films, téléfilms, séries télévisées et clips suivants9 :
Le Parfum de la dame en noir, 1931
Les Trois Mousquetaires, 1948
Les Vikings (Vikings) 1958, avec Kirk Douglas et Tony Curtis, dont le combat final eut lieu sur le donjon10.
Metzengerstein l'un des sketches du film Histoires extraordinaires, 1967.
Lancelot du Lac, 1970.
La Danse de mort, 1983.
Le Gerfaut, 1987, série télévisée11
Chouans !, 1987.
Le Jeu du roi, 1988.
Le Cœur et l'Épée (Il cuore e la spada, Heart and Sword) 1998.
La Tribu de Dana, clip du groupe Manau, 1998.
Une vieille maîtresse, 2007.
L'Épervier, série pour France Télévision avec Aurélien Wiik, Martin Lamotte 2011.
Avril et le Monde truqué, film d'animation, 2015.
Ma Reine, clip du groupe Manau, 2018.
Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan et Les Trois Mousquetaires : Milady, 2023.
J'aime bien les décors historiques mais c'est trop connu Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Oppenheimer vient de battre un record historique au box-office mondial
La bombe atomique de Christopher Nolan, Oppenheimer, continue de faire lourds dégâts au box-office, et bat un nouveau record au passage.
Attendu de pied ferme par toute la sphère cinéphile depuis son annonce en septembre 2021, le film biographique n'en finit pas d'enchaîner les prouesses au box-office. Aussi, Oppenheimer a non seulement dépassé Inception pour devenir ainsi le troisième plus gros succès de la carrière de Christopher Nolan, il est également en bonne passe de venir chatouiller le milliard.
Il va donc sans dire que l'histoire du physicien et père de la bombe atomique a eu son petit effet sur les spectateurs ; et il semblerait bien que cette belle réussite ait encore de beaux jours devant elle, puisqu'Oppenheimer vient tout juste de battre un sacré record.
À l'issue de sa neuvième semaine d'exploitation, l'adaptation du roman de Kai Bird et Martin J. Sherwin a ainsi engrangé quelque 912 millions de dollars aux quatre coins du globe. Le film s'est donc hissé en troisième position du classement annuel, juste derrière Super Mario Bros. (soit, 1,36 milliard de dollars de recettes) et l'indétrônable Barbie (1,41 milliard à date). Il compte également parmi les plus gros titres diffusés en Imax avec Avatar et sa suite, La Voie de l'eau, mais aussi Star Wars : Le Réveil de la Force et Avengers : Engame.
Et si cela est déjà bien respectable en soi, Oppenheimer en a surtout profité pour s'imposer comme le biopic le plus fructueux de tous les temps devant Bohemian Rhapsody. Pour rappel, le film porté par l'excellent Rami Malek et consacré au portrait (très) romancé de Freddy Mercury était parvenu à cumuler 903 millions de dollars lors de sa diffusion en salles en 2018.
L'exploit est d'autant plus notable que la réalisation de Christopher Nolan accuse une restriction d'âge bien moins souple que celle de Bryan Singer. En effet, si les deux films ont été catégorisés "tout public" en France, ce n'est pas le cas Outre-Mer où l'un s'est vu déconseillé aux moins de 12 ans, et l'autre, interdit aux moins de 17 ans non accompagnés d'un adulte.
Il semblerait donc que Francis Ford Coppola et ses pairs n'ont pas eu tort d'affirmer que le film attestait d'une certaine victoire pour le cinéma contemporain. Reste à savoir désormais si Oppenheimer aura suffisamment d'impact pour dépasser le cap symbolique du milliard – ce qui, d'après l'analyste Paul Dergarabedian, fait largement partie du champ des possibles.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 06KOjiY2yM
La bombe atomique de Christopher Nolan, Oppenheimer, continue de faire lourds dégâts au box-office, et bat un nouveau record au passage.
Attendu de pied ferme par toute la sphère cinéphile depuis son annonce en septembre 2021, le film biographique n'en finit pas d'enchaîner les prouesses au box-office. Aussi, Oppenheimer a non seulement dépassé Inception pour devenir ainsi le troisième plus gros succès de la carrière de Christopher Nolan, il est également en bonne passe de venir chatouiller le milliard.
Il va donc sans dire que l'histoire du physicien et père de la bombe atomique a eu son petit effet sur les spectateurs ; et il semblerait bien que cette belle réussite ait encore de beaux jours devant elle, puisqu'Oppenheimer vient tout juste de battre un sacré record.
À l'issue de sa neuvième semaine d'exploitation, l'adaptation du roman de Kai Bird et Martin J. Sherwin a ainsi engrangé quelque 912 millions de dollars aux quatre coins du globe. Le film s'est donc hissé en troisième position du classement annuel, juste derrière Super Mario Bros. (soit, 1,36 milliard de dollars de recettes) et l'indétrônable Barbie (1,41 milliard à date). Il compte également parmi les plus gros titres diffusés en Imax avec Avatar et sa suite, La Voie de l'eau, mais aussi Star Wars : Le Réveil de la Force et Avengers : Engame.
Et si cela est déjà bien respectable en soi, Oppenheimer en a surtout profité pour s'imposer comme le biopic le plus fructueux de tous les temps devant Bohemian Rhapsody. Pour rappel, le film porté par l'excellent Rami Malek et consacré au portrait (très) romancé de Freddy Mercury était parvenu à cumuler 903 millions de dollars lors de sa diffusion en salles en 2018.
L'exploit est d'autant plus notable que la réalisation de Christopher Nolan accuse une restriction d'âge bien moins souple que celle de Bryan Singer. En effet, si les deux films ont été catégorisés "tout public" en France, ce n'est pas le cas Outre-Mer où l'un s'est vu déconseillé aux moins de 12 ans, et l'autre, interdit aux moins de 17 ans non accompagnés d'un adulte.
Il semblerait donc que Francis Ford Coppola et ses pairs n'ont pas eu tort d'affirmer que le film attestait d'une certaine victoire pour le cinéma contemporain. Reste à savoir désormais si Oppenheimer aura suffisamment d'impact pour dépasser le cap symbolique du milliard – ce qui, d'après l'analyste Paul Dergarabedian, fait largement partie du champ des possibles.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 06KOjiY2yM
One Piece saison 2 : Netflix annonce officiellement la suite de la série
Netflix a confirmé la nouvelle : la série One Piece aura bien droit à une deuxième saison sur la plateforme.
Ce n'était qu'une question de temps avant que le manga One Piece, créée par Eiichiro Oda, soit adapté en prises de vues réelles. Déjà parce que la tendance est actuellement au live-action, et surtout parce que One Piece est sûrement le manga le plus connu au monde, rien que ça. Netflix s'attendait évidemment à faire un carton. Après la question des chiffres du démarrage de One Piece, est vite arrivé le sujet de la suite.
Avec la fin de la série, et l'arrivée de mystérieux ennemi à la fin de la saison 1, tout laissait évidemment penser qu'une saison 2 était prévue. D'ailleurs, les producteurs de la série produite par Eiichiro Oda en personne ont donné plusieurs interviews à ce sujet, en annonçant notamment que la suite était déjà prête. Deux semaines après la diffusion de la série, Netflix a renouvelé la série pour une deuxième saison.
La série créée par Steven Maeda et Matt Owens sera donc bien de retour pour une deuxième saison, à la grande surprise de... personne. La nouvelle a été rendue publique par Eiichiro Oda en personne, dans une vidéo partagée sur le compte X de Netflix :
"One Piece a été renouvelée !
Et maintenant, Oda-Sensei a un message pour vous"
"Qu'avez-vous pensé de la saison 1 du live-action de One Piece ? [...] Deux semaines après la diffusion, je viens d'apprendre une grande nouvelle : Netflix a décidé de renouveler la série ! Les aventures d'Iñaki et de l'équipage du Chapeau de Paille continueront ! Écrire prendra évidemment du temps, alors s'il vous plait, soyez patients. Il me semble que l'équipage du Chapeau de Paille aura désormais besoin d’un grand docteur… On verra !"
En plus de confirmer la mise en chantier de la saison 2, qui devrait d'ailleurs être impactée par la grève des scénaristes et des acteurs à Hollywood, Eiichirō Oda a annoncé l'arrivée d'un nouveau personnage : Tony Tony Chopper, le docteur de l'équipage de Luffy et compagnie. Evidemment, aucune date de sortie n'a été annoncée par Netflix pour la saison 2 de One Piece.
https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... 5ODLknYzB4
Netflix a confirmé la nouvelle : la série One Piece aura bien droit à une deuxième saison sur la plateforme.
Ce n'était qu'une question de temps avant que le manga One Piece, créée par Eiichiro Oda, soit adapté en prises de vues réelles. Déjà parce que la tendance est actuellement au live-action, et surtout parce que One Piece est sûrement le manga le plus connu au monde, rien que ça. Netflix s'attendait évidemment à faire un carton. Après la question des chiffres du démarrage de One Piece, est vite arrivé le sujet de la suite.
Avec la fin de la série, et l'arrivée de mystérieux ennemi à la fin de la saison 1, tout laissait évidemment penser qu'une saison 2 était prévue. D'ailleurs, les producteurs de la série produite par Eiichiro Oda en personne ont donné plusieurs interviews à ce sujet, en annonçant notamment que la suite était déjà prête. Deux semaines après la diffusion de la série, Netflix a renouvelé la série pour une deuxième saison.
La série créée par Steven Maeda et Matt Owens sera donc bien de retour pour une deuxième saison, à la grande surprise de... personne. La nouvelle a été rendue publique par Eiichiro Oda en personne, dans une vidéo partagée sur le compte X de Netflix :
"One Piece a été renouvelée !
Et maintenant, Oda-Sensei a un message pour vous"
"Qu'avez-vous pensé de la saison 1 du live-action de One Piece ? [...] Deux semaines après la diffusion, je viens d'apprendre une grande nouvelle : Netflix a décidé de renouveler la série ! Les aventures d'Iñaki et de l'équipage du Chapeau de Paille continueront ! Écrire prendra évidemment du temps, alors s'il vous plait, soyez patients. Il me semble que l'équipage du Chapeau de Paille aura désormais besoin d’un grand docteur… On verra !"
En plus de confirmer la mise en chantier de la saison 2, qui devrait d'ailleurs être impactée par la grève des scénaristes et des acteurs à Hollywood, Eiichirō Oda a annoncé l'arrivée d'un nouveau personnage : Tony Tony Chopper, le docteur de l'équipage de Luffy et compagnie. Evidemment, aucune date de sortie n'a été annoncée par Netflix pour la saison 2 de One Piece.
https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... 5ODLknYzB4
Vu ces derniers jours en quelques mots (j'ai de plus en plus la flemme) :
Très bonne ambiance et intrigue captivante. La seule ombre au tableau c'est le surjeu parfois gênant de certains acteurs.
Je découvre ce Van Damme et c'est une bonne surprise, c'est probablement un de ses meilleurs à mes yeux. C'est un bon cocktail d'action, de drame (certaines scènes prennent carrément aux tripes, je m'y attendais pas) et d'humour. Le tout est sacrément jouissif.
Tout est extrêmement prévisible et c'est un peu long mais c'est une comédie dramatique et sportive très agréable.
J'avais juste vu des scènes ici et là il y a très longtemps, on peut dire que c'est une totale découverte. Beaucoup aimé, ça transpire les années 90 et même si j'ai malgré tout une préférence pour Le Fugitif, cette suite est tout aussi trépidante et effrénée, c'est une succession de courses-poursuites.
Je fais partie des gens qui trouvent que l'on voit un peu trop Jonathan Cohen mais malgré tout ça ne m'a pas empêché d'adhérer, je me suis marré du début à la fin.
Très bonne ambiance et intrigue captivante. La seule ombre au tableau c'est le surjeu parfois gênant de certains acteurs.
Je découvre ce Van Damme et c'est une bonne surprise, c'est probablement un de ses meilleurs à mes yeux. C'est un bon cocktail d'action, de drame (certaines scènes prennent carrément aux tripes, je m'y attendais pas) et d'humour. Le tout est sacrément jouissif.
Tout est extrêmement prévisible et c'est un peu long mais c'est une comédie dramatique et sportive très agréable.
J'avais juste vu des scènes ici et là il y a très longtemps, on peut dire que c'est une totale découverte. Beaucoup aimé, ça transpire les années 90 et même si j'ai malgré tout une préférence pour Le Fugitif, cette suite est tout aussi trépidante et effrénée, c'est une succession de courses-poursuites.
Je fais partie des gens qui trouvent que l'on voit un peu trop Jonathan Cohen mais malgré tout ça ne m'a pas empêché d'adhérer, je me suis marré du début à la fin.
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Gros gros kif kif que ce Jawan, de loin le blockbuster le plus décomplexé de l'année, où Shah Rukh Khan brille dans un double-rôle hyper badass, en Robin des Bois moderne face aux dérives d'un gouvernement corrompu.
Mise en scène ultra jouissive (rien que l'intro renvoie au bac-à-sable les veilléités d'iconisation d'un Snyder), scènes d'actions débridées, écriture parfois à la truelle (via un abord politique audacieux mais manquant de finesse) mais pureté d'intention intacte en + d'une BO qui déchire, c'est vraiment du lourd
7,5/10
Grosse déception pour moi que ce nouveau Dupontel, manquant réellement de liant émotionnel et de rigueur dramaturgique (le film est avant tout réussi lorsqu'il se veut une comédie et qu'il tient don concept).
Le maître-mot global est l'inconstance, que ce doit l'écriture (les détours narratifs et du sub-plot mis au forceps ) et de mise en scène (jusque dans cette photographie ictère où tout le monde semble avoir la jaunisse). Dupontel arrive à apporter une mise en scène inspirée, mais parfois gratuite en dépit de réel sens (ce fameux plan-séquence CGI sur l'oiseau de voulant un exemple de transition gratos).
Heureusement le casting est bon (notamment le très bon duo Nicolas Marié-Cécile de France).
Une petite occasion manquée quoi
2 ou 2.5/5
Un chouette retour du réal de New World après une petite période d'errance. The Childe place Marco, un Kopino (métis coréen-filipin) au centre de toutes les attentions : le fils d'un magnat industriel mourrant, une assassin au service de la soeur et également un mystérieux tueur sans nom. Pourquoi ?
La duite du scenario le devoilera même si on se retrouve avec une série B avec de beaux accents de badasserie, mais qui perd parfois en efficacité via de trop nombreux bouts de gras (la mise en place se veut laborieuse alors que le pitch est extremement simple).
La mise en scène est carrée sans grande fulgurance également mais au fur et à mesure arrive à séduire grace à son super perso trucculent de tueur anonyme, joué par Kim Seon-ho. De quoi donner un zeste de personnalité et d'incarnation globale jusque dans son climax bien jouissif.
Une petite pioche tout de même
3/5
Un bon post apo made in Korea !
Ça ne reinvente absolument rien dans sa maniere de dissequer les travers de l'humain dès que la loi du plus fort et l'absence de société non-fondée sur la suprématie engendrent les dérives de l'humain, mais c'est carré, tantot drole tantôt plus dramatique, et soigné !
Lee Byung-hun trouve même son meilleur rôle depuis quelques années en délégué initialement sympathique, qui peu à peu se mue en despote plus sournois.
Un bon film tout simplement
7/10
Très partagé sur ce Sympathy for the Devil, qui débute comme du sous-Collateral se prenant complètement au sérieux (jusque dans sa soundtrack au tempo metronomique), et avec un Nicolas Cage à cheveux rouges semblant sortir d'un tout autre film.
Puis à mi-parcours, le réalisateur trouve le ton juste dans un long passage dans un finer, et use avec savoir-faire du jeu tout en roye libre de Cage (qui pour le coup est le réel interet du film).
Sympathy for the Devil retombe ensuite dans les clous jusqu'à son final, mais bénéficie d'une fabrication globalement soignée.
Reste une écriture qui méritait d'être au niveau de Cage !
Bref 2.5/5 ou 3/5
Encore une réussite que ce The Roundup 3, facilement le plus généreux de la trilo. Ça ne réinvente absolument pas la formule, et après les chinois et les vietnamiens, Don Lee distribue des bourre-pifs encore plus violents aux yakuzas.
C'est drole, c'est réjouissant, y a l'acteur de Kenshin le vagabond : c'est du bon !
3.5/5
Meilleur que le 1er à presque tous les niveaux, ce Wandering Earth 2 parvient à capter l'ampleur de l'oeuvre de base, allié à un travail technique assez impressionnant (gros + que de l'avoir vu sur grand écran) et une dimension géopolitique plus prononcée (notamment l'arc impliquant Andy Lau vers la survie de l'humain dans un écrin virtuel).
Par contre c'est touffu et parfois trop étiré sur certains abords (2h50 tout de même), tandis que l'émotion à hauteur d'homme me semble un peu survolée (un peu comme le 1er même si il y a du mieux).
Cela méritait une structure de mini-série peut-être, mais bon pas mal tout de même : le 3e prévu dans 4 ans pourra être encore un step up
3/5
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
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gosse j'avais découvert ce spin-off avant Le FugitifPale a écrit : ↑lun. 18 sept. 2023 19:43
J'avais juste vu des scènes ici et là il y a très longtemps, on peut dire que c'est une totale découverte. Beaucoup aimé, ça transpire les années 90 et même si j'ai malgré tout une préférence pour Le Fugitif, cette suite est tout aussi trépidante et effrénée, c'est une succession de courses-poursuites.
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The Creator : les premiers avis sur le film de science-fiction sont tombés (et on a hâte)
Les premiers avis sur le film de science-fiction The Creator de Gareth Edwards sont arrivés, et notre impatience grandit encore un peu plus.
Depuis son Monsters en 2010 et son petit budget de 550 000 dollars, Gareth Edwards est devenu un réalisateur à surveiller pour tous les fans de science-fiction. Quatre ans plus tard, Godzilla impressionnait, surtout visuellement. Avec son budget de 160 millions de dollars, le long-métrage représentait un gros défi pour le nouveau venu sur la scène hollywoodienne. Edwards a transformé l'essai : le roi des monstres a bénéficié d'une belle représentation sur grand écran et affirmé un peu plus la présence du cinéaste américain dans le paysage SF. Mais la vraie claque est arrivée en 2016 avec Rogue One, parmi les meilleurs films de la saga Star Wars selon notre classement.
Après le très douteux Réveil de la Force sorti en 2015, les fans de la franchise pouvaient craindre le pire pour la suite, y compris pour le tout premier spin-off de la saga. Mais Edwards a réussi une nouvelle fois à impressionner les spectateurs, en faisant de son film un drame assumé et divertissant. Sept ans plus tard, le réalisateur revient avec The Creator, film de SF qui fait d'une guerre entre l'IA et les humains le cœur de son intrigue, avec John David Washington (Tenet) en tête d'affiche. Les premiers avis sont arrivés sur Twitter, et ils sont dithyrambiques.
"Bien qu'il s'inspire d'œuvres identifiables, The Creator est l'une des meilleures épopées originales de science-fiction des dernières années. Très divertissant, passionnant et profond à tous les niveaux. Gareth Edwards construit un monde immersif et le remplit de personnages fascinants. Absolument radical." Courtney Howard - Variety
"Visuellement, The Creator est PHÉNOMÉNAL. Si vous voulez garder les yeux sur un directeur de la photographie qui monte en puissance, c'est Oren Soffer. Ce film est une succession d'images époustouflantes." Perri Nemiroff - Collider
"The Creator est un vrai bijou de science-fiction originale. Une interrogation émouvante et nuancée à la George Lucas sur les croyances et les préjugés humains, et notre insécurité face à quelque chose de plus grand. Un spectacle émotionnel de haut niveau. Du pur cinéma, bébé !" Griffin Schiller - FilmSpeak
"The Creator est un délice de science-fiction audacieux et divertissant. Il a une histoire captivante, des visuels magnifiques, des thèmes résonnants et une action épique. Mon principal problème, c'est que le film ne m'a pas fait pleurer. Il essaie. Très fortement. Mais un petit manque de connexion fait qu'il manque de justesse d'être parfait. Mais vraiment de justesse." Germain Lussier - Gizmodo
"L'âme et la spiritualité de The Creator de Gareth Edwards font de chaque scène d'action une réussite, de chaque effet visuel un éblouissement, de chaque course-poursuite un succès. Magnifiquement conçu et filmé, très enrichissant. Allez le voir." Drew Taylor - The Wrap
"The Creator est un chef-d'œuvre et l'un des meilleurs films de l'année. Il frappe juste à de nombreux niveaux à propos de l'IA, qui est un sujet brûlant. Gareth Edwards fait un magnifique travail pour garder son public engagé jusqu'au bout. Madeleine Yuna Voyles doit faire partie des débats pour les Oscars." Joseph Deckelmeier - Screenrant
"The Creator est à couper le souffle par son ampleur et sa vision. Très émouvant, bien plus que prévu. C'est ambitieux et il atteint la plupart de ses objectifs. John David Washington livre une performance engageante, mêlant force et empathie. Il faut le voir sur grand écran." Simon Thompson - Variety
"J'admire vraiment l'ampleur et la production en coulisses de The Creator. Mais son exécution défectueuse en fait un film de science-fiction décevant et typique. Une partition de Hans Zimmer incroyablement oubliable. Madeleine Yuna Voyles est une merveilleuse trouvaille et le cœur du film." Matt Neglia - Next Best Picture
Ces premiers avis quasiment unanimes nous font espérer une nouvelle réussite de Gareth Edwards, devenu un cinéaste surveillé après son brillant Rogue One. Malgré certains avis un peu plus nuancés mentionnant le côté tire-larmes du film, la majorité souligne une photographie mémorable et un bagage émotionnel puissant. Pour vous faire votre propre avis sur The Creator, rendez-vous le 27 septembre dans les salles françaises.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... vjOK26qyVM
Les premiers avis sur le film de science-fiction The Creator de Gareth Edwards sont arrivés, et notre impatience grandit encore un peu plus.
Depuis son Monsters en 2010 et son petit budget de 550 000 dollars, Gareth Edwards est devenu un réalisateur à surveiller pour tous les fans de science-fiction. Quatre ans plus tard, Godzilla impressionnait, surtout visuellement. Avec son budget de 160 millions de dollars, le long-métrage représentait un gros défi pour le nouveau venu sur la scène hollywoodienne. Edwards a transformé l'essai : le roi des monstres a bénéficié d'une belle représentation sur grand écran et affirmé un peu plus la présence du cinéaste américain dans le paysage SF. Mais la vraie claque est arrivée en 2016 avec Rogue One, parmi les meilleurs films de la saga Star Wars selon notre classement.
Après le très douteux Réveil de la Force sorti en 2015, les fans de la franchise pouvaient craindre le pire pour la suite, y compris pour le tout premier spin-off de la saga. Mais Edwards a réussi une nouvelle fois à impressionner les spectateurs, en faisant de son film un drame assumé et divertissant. Sept ans plus tard, le réalisateur revient avec The Creator, film de SF qui fait d'une guerre entre l'IA et les humains le cœur de son intrigue, avec John David Washington (Tenet) en tête d'affiche. Les premiers avis sont arrivés sur Twitter, et ils sont dithyrambiques.
"Bien qu'il s'inspire d'œuvres identifiables, The Creator est l'une des meilleures épopées originales de science-fiction des dernières années. Très divertissant, passionnant et profond à tous les niveaux. Gareth Edwards construit un monde immersif et le remplit de personnages fascinants. Absolument radical." Courtney Howard - Variety
"Visuellement, The Creator est PHÉNOMÉNAL. Si vous voulez garder les yeux sur un directeur de la photographie qui monte en puissance, c'est Oren Soffer. Ce film est une succession d'images époustouflantes." Perri Nemiroff - Collider
"The Creator est un vrai bijou de science-fiction originale. Une interrogation émouvante et nuancée à la George Lucas sur les croyances et les préjugés humains, et notre insécurité face à quelque chose de plus grand. Un spectacle émotionnel de haut niveau. Du pur cinéma, bébé !" Griffin Schiller - FilmSpeak
"The Creator est un délice de science-fiction audacieux et divertissant. Il a une histoire captivante, des visuels magnifiques, des thèmes résonnants et une action épique. Mon principal problème, c'est que le film ne m'a pas fait pleurer. Il essaie. Très fortement. Mais un petit manque de connexion fait qu'il manque de justesse d'être parfait. Mais vraiment de justesse." Germain Lussier - Gizmodo
"L'âme et la spiritualité de The Creator de Gareth Edwards font de chaque scène d'action une réussite, de chaque effet visuel un éblouissement, de chaque course-poursuite un succès. Magnifiquement conçu et filmé, très enrichissant. Allez le voir." Drew Taylor - The Wrap
"The Creator est un chef-d'œuvre et l'un des meilleurs films de l'année. Il frappe juste à de nombreux niveaux à propos de l'IA, qui est un sujet brûlant. Gareth Edwards fait un magnifique travail pour garder son public engagé jusqu'au bout. Madeleine Yuna Voyles doit faire partie des débats pour les Oscars." Joseph Deckelmeier - Screenrant
"The Creator est à couper le souffle par son ampleur et sa vision. Très émouvant, bien plus que prévu. C'est ambitieux et il atteint la plupart de ses objectifs. John David Washington livre une performance engageante, mêlant force et empathie. Il faut le voir sur grand écran." Simon Thompson - Variety
"J'admire vraiment l'ampleur et la production en coulisses de The Creator. Mais son exécution défectueuse en fait un film de science-fiction décevant et typique. Une partition de Hans Zimmer incroyablement oubliable. Madeleine Yuna Voyles est une merveilleuse trouvaille et le cœur du film." Matt Neglia - Next Best Picture
Ces premiers avis quasiment unanimes nous font espérer une nouvelle réussite de Gareth Edwards, devenu un cinéaste surveillé après son brillant Rogue One. Malgré certains avis un peu plus nuancés mentionnant le côté tire-larmes du film, la majorité souligne une photographie mémorable et un bagage émotionnel puissant. Pour vous faire votre propre avis sur The Creator, rendez-vous le 27 septembre dans les salles françaises.
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ClintReborn
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C'est étonnant que sur une affiche promo on ne mette même plus le nom de Hercule Poirot comme reperd de personnage
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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Ni même Agatha ChristieClintReborn a écrit : ↑mar. 19 sept. 2023 20:41
C'est étonnant que sur une affiche promo on ne mette même plus le nom de Hercule Poirot comme reperd de personnage
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NaughtyDog
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Tout simplement le meilleur film de Gareth Edwards ! Avec The Creator, ce dernier renoue avec l'aspect humain de Monsters conjugué à l'ampleur guerrière de Rogue One. Mais au-delà de ça, on tient avant tout un gros mariage d'influences de SF venant de toute part (il y a du Star Wars, Animatrix, Asimov, Philip K. Dick, Teeminator, Avatar, Ghost in the Shell ou même Akira et Children of Men).
Évidemment tout cela est convoqué d'entrée de jeu : un ancien soldat se retrouve embarqué en mission en Nouvelle-Asie en 2070 pour trouver une super-arme mise au point par l'IA (cette dernière étant quasi une civilisation à part entière après avoir bombardé LA). Manque de bol, cette arme semble être un enfant, et dans un périple pour leur survie, Joshua (John David Washington) va tenter de trouver un amour perdu et aussi sa place au sein de ce conflit.
The Creator puise donc dans d'innombrables œuvres séminales du genre, du coup on devinera assez rapidement quelle tournure pourra prendre l'histoire globale.
Et pourtant Edwards arrive selon moi à totalement digérer des influences, mais aussi amener sa propre voix. La singularité tient non seulement en 2-3 points thématiques et scénaristiques plutôt singuliers (pas de spoiler, mais le point de vue sur l'IA apporte une dimension transhumaniste bienvenue, où la Machine a besoin de dimension humaine), allié à une histoire d'amour au traitement original en filigrane.
Mais surtout, en terme de direction artistique et de production design, The Creator peut se targuer d'être le plus beau film de SF qu'on ait eu depuis de nombreuses années. Pour 80M de dollars seulement, Edwards et son chef op' Oren Soffer ont tourné en équipe réduite à travers l'Asie, apportant pour le coup une vraie vie et une authenticité dingue à ce monde futuriste peuplé de "simulants".
Chaque plan est un festin pour tout fana de SF, et Edwards a aussi la riche idée de faire de The Creator une sorte de film de guerilla en mode Guerre du Vietnam cyberpunk (pas pour rien qu'on voit des américains bombarder sans scrupule des robots à faciès d'asiatiques). Une identité visuelle assez unique dans le genre je trouve, qui fait totalement sens de par son décorum chargé en mythologie bouddhiste (le titre du film n'étant pas choisi pour rien).
Certes ce n'est pas aussi riche que du Cameron à ce niveau mais quand même. Ce dont ces subtilités qui arrivent à donner de l'incarnation à certains persos méritant + de développement (notamment l'excellente Allidon Janney).
Outre un rôle secondaire bien intégré pour Gemma Chan et la classe de Ken Watanabe, The Creator tient avant tout par un John David Washington impeccable et immédiatement attachant. Dans ce simili Lone Wolf & Cub, il faut saluer la jeune Madeleine Yuna Voyles. On évite le cliché de l'enfant-boulet insupportable par un jeu en retenue mais totalement adéquat. Malgré que le film aurait mérité 15 min de plus et 1 ou 2 précipitations en moins dans le traitement de leur relation, cela fonctionne et est même plutôt vecteur d'émotion.
Enfin un petit mot sur la BO de Zimmer : c'est réussi ! Pas sa partition la plus mémorable mais un beau sound design allié à quelques sonorités ethniques pas piquées des vers parviennent à apporter une certaine identité musicale (pour le reste la BO a aussi du Debussy ou du Radiohrad pour mon plus grand bonheur).
Bref selon un très bon film de SF, optimiste vis-à-vis de son sujet. Cela ne transcende pas ses influences, mais ça a le mérite d'apporter quelques éléments inédits dans le genre malgré une écriture parfois précipitée. Mais du blockbuster comme ça on en veut tous les jours, et il me tarde déjà de le revoir !
4/5
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
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NaughtyDog
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oui (je l'ai vu en salle IMAX mais étant donné que le film n'a pas été tourné dans ce format c'est pas nécessaire), en tout cas c'est clairement à voir en salle. On en prend vraiment plein les yeux et c'est un plaisir de chaque instant à ce niveau
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
Je pense que les bandes-annonces vendent le film comme le troisième épisode après Le Crime de l'Orient-Express et Mort sur le Nil, normalement les gens saventrobinne a écrit : ↑mar. 19 sept. 2023 22:05Ni même Agatha ChristieClintReborn a écrit : ↑mar. 19 sept. 2023 20:41
C'est étonnant que sur une affiche promo on ne mette même plus le nom de Hercule Poirot comme reperd de personnage
EL a aimé Acide (3,5 étoiles) :
Après le pari très risqué de La Nuée, le Français Just Philippot récidive dans le fantastique, cette fois-ci bien aidé par la popularité de son acteur principal, Guillaume Canet. Adapté de son excellent court-métrage, Acide s'est frayé un chemin en séance de minuit au festival de Cannes. Une fois n'est pas coutume, il y était à sa place. Car derrière ce survival éco-anxieux familial se cache un vrai film d'horreur.
DON'T RAIN ON MY PARADE
Dans le court-métrage Acide, Sofian Khammes et Maud Wyler tentaient de protéger leur fils, tout en fuyant une pluie acide dévastatrice. Le format (18 minutes) était propice à la mise en scène d'une course désespérée, par essence effrénée. Quand c'est la météo qui en veut à notre vie, tout juste peut-on survivre une vingtaine de minutes, coupant à travers champs pour se trouver un abri incertain. Une situation teintée en sus d'une ironie... corrosive : pour une fois, ce sont les populations occidentales contemporaines qui sont contraintes à l'exil.
Le défi de l'adaptation en long-métrage était donc de taille, ce coup d'éclat tirant justement sa force de sa brièveté. Just Philippot et son coscénariste Yacine Badday optent donc logiquement pour un road movie dont le rythme accélère par à-coups, au gré des averses mortelles. La difficulté étant de balancer dans cette apocalypse pluviométrique non plus des silhouettes en mouvement, mais de vrais protagonistes caractérisés. Les deux auteurs reprennent la cellule familiale du court, cette fois fracturée puisque les deux parents, Michal (Guillaume Canet) et Élise (Laetitia Dosch) sont séparés, ce qui n'arrange pas leurs relations avec leur fille, Selma (Patience Munchenbach).
Un postulat très classique et donc plutôt pertinent, puisque le cinéaste cherchait de toute évidence dès le court-métrage à raconter la fuite d'une famille parmi tant d'autres, de personnages ordinaires qui ne sauveront pas le monde (enfin, le nord-est de la France), mais tâcheront de survivre coûte que coûte à sa dévastation. Après tout, les premières victimes du dérèglement climatique ne sont clairement pas celles qui l'aggravent le plus rapidement...
La chronique familiale fonctionne d'autant mieux que les scénaristes ne vont pas hésiter à vraiment malmener ses fondations, plus jusqu'au-boutistes que les survivals américains dont ils s'inspirent parfois. Forcément, la nature même du concept, ainsi que certains emprunts à l'histoire du genre (notamment l'avant-dernière partie du voyage) entrainent quelques baisses de cadence ou détours narratifs pas hyper inspirés. Lesquels ressortent surtout entre les grosses séquences d'horreur, surprenantes.
HERE COMES THE RAIN AGAIN
La Nuée, bien que défendu à l'époque dans nos colonnes, était de ces films fantastiques qui utilisent le surnaturel comme d'un révélateur, voire comme d'une métaphore un peu maladroite d'une situation sociale. Acide risque de beaucoup plus plaire aux amateurs de cinéma d'horreur. Bien entendu, il hyperbolise la question éminemment politique de la catastrophe climatique en cours en déchainant sur des Français en galère la première plaie de France. Toutefois, la pluie acide est moins une simple allégorie de la situation qu'un terrible couperet, traduisant l'inexorabilité de notre douloureuse fin, y compris chez des Occidentaux qui se croyaient épargnés jusque là.
Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir : plus question de tirer la sonnette d'alarme, mais de carrément faire fondre l'espèce humaine et de l'entrainer dans une course poursuite absurde et nihiliste, qui cette fois-ci flirte directement avec l'épouvante. Le fantastique n'est plus un outil symbolique, mais la manifestation d'une menace viscérale et franchement glaçante. Une forme de radicalité qui pourrait sembler un poil vaniteuse si le duo de scénaristes ne faisait pas effectivement vivre un calvaire à ses personnages. Certaines visions gores (deux en particulier), bénéficiant d'effets de maquillage impressionnants et d'une mise en scène aux limites du sadique, sont d'ailleurs assez marquantes.
Baignant dans une photographie décrépie, le film a beaucoup été comparé à La Guerre des Mondes de Spielberg. On le rattacherait pourtant plus à cette vague de productions internationales traitant du réchauffement climatique non plus comme un sujet de société, mais comme une tragédie inévitable. C'est presque un Don't Look up horrifique local, qui se permet en plus de prendre en compte très simplement le contexte social, sans jamais mépriser les pauvres hères qu'il met au supplice.
Car ceux-ci ne sont à aucun moment accusés d'avoir causé leur perte, croulant déjà sous les soucis dans une France très loin d'avoir atteint la fin du processus d'apaisement. Guillaume Canet s'en sort plutôt bien en ancien syndicaliste brut de décoffrage, ayant payé le prix fort pour ses frasques passées. C'est peut-être le détail le plus flippant du long-métrage : la convergence des sources de violence, qui ne peuvent qu'emmener les habitants de la France et du monde droit dans le mur, préalablement réduits à l'état de fromage à raclette cramoisi par quelques draches corrosives. Le bilan est évident, mais assez nihiliste pour résonner avec notre éco-anxiété croissante.
Un survival imparfait, mais étonnamment méchant, et la traduction bourrine d'une éco-anxiété qui contamine de plus en plus franchement le cinéma d'horreur.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... rxEVGkwOos
Après le pari très risqué de La Nuée, le Français Just Philippot récidive dans le fantastique, cette fois-ci bien aidé par la popularité de son acteur principal, Guillaume Canet. Adapté de son excellent court-métrage, Acide s'est frayé un chemin en séance de minuit au festival de Cannes. Une fois n'est pas coutume, il y était à sa place. Car derrière ce survival éco-anxieux familial se cache un vrai film d'horreur.
DON'T RAIN ON MY PARADE
Dans le court-métrage Acide, Sofian Khammes et Maud Wyler tentaient de protéger leur fils, tout en fuyant une pluie acide dévastatrice. Le format (18 minutes) était propice à la mise en scène d'une course désespérée, par essence effrénée. Quand c'est la météo qui en veut à notre vie, tout juste peut-on survivre une vingtaine de minutes, coupant à travers champs pour se trouver un abri incertain. Une situation teintée en sus d'une ironie... corrosive : pour une fois, ce sont les populations occidentales contemporaines qui sont contraintes à l'exil.
Le défi de l'adaptation en long-métrage était donc de taille, ce coup d'éclat tirant justement sa force de sa brièveté. Just Philippot et son coscénariste Yacine Badday optent donc logiquement pour un road movie dont le rythme accélère par à-coups, au gré des averses mortelles. La difficulté étant de balancer dans cette apocalypse pluviométrique non plus des silhouettes en mouvement, mais de vrais protagonistes caractérisés. Les deux auteurs reprennent la cellule familiale du court, cette fois fracturée puisque les deux parents, Michal (Guillaume Canet) et Élise (Laetitia Dosch) sont séparés, ce qui n'arrange pas leurs relations avec leur fille, Selma (Patience Munchenbach).
Un postulat très classique et donc plutôt pertinent, puisque le cinéaste cherchait de toute évidence dès le court-métrage à raconter la fuite d'une famille parmi tant d'autres, de personnages ordinaires qui ne sauveront pas le monde (enfin, le nord-est de la France), mais tâcheront de survivre coûte que coûte à sa dévastation. Après tout, les premières victimes du dérèglement climatique ne sont clairement pas celles qui l'aggravent le plus rapidement...
La chronique familiale fonctionne d'autant mieux que les scénaristes ne vont pas hésiter à vraiment malmener ses fondations, plus jusqu'au-boutistes que les survivals américains dont ils s'inspirent parfois. Forcément, la nature même du concept, ainsi que certains emprunts à l'histoire du genre (notamment l'avant-dernière partie du voyage) entrainent quelques baisses de cadence ou détours narratifs pas hyper inspirés. Lesquels ressortent surtout entre les grosses séquences d'horreur, surprenantes.
HERE COMES THE RAIN AGAIN
La Nuée, bien que défendu à l'époque dans nos colonnes, était de ces films fantastiques qui utilisent le surnaturel comme d'un révélateur, voire comme d'une métaphore un peu maladroite d'une situation sociale. Acide risque de beaucoup plus plaire aux amateurs de cinéma d'horreur. Bien entendu, il hyperbolise la question éminemment politique de la catastrophe climatique en cours en déchainant sur des Français en galère la première plaie de France. Toutefois, la pluie acide est moins une simple allégorie de la situation qu'un terrible couperet, traduisant l'inexorabilité de notre douloureuse fin, y compris chez des Occidentaux qui se croyaient épargnés jusque là.
Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir : plus question de tirer la sonnette d'alarme, mais de carrément faire fondre l'espèce humaine et de l'entrainer dans une course poursuite absurde et nihiliste, qui cette fois-ci flirte directement avec l'épouvante. Le fantastique n'est plus un outil symbolique, mais la manifestation d'une menace viscérale et franchement glaçante. Une forme de radicalité qui pourrait sembler un poil vaniteuse si le duo de scénaristes ne faisait pas effectivement vivre un calvaire à ses personnages. Certaines visions gores (deux en particulier), bénéficiant d'effets de maquillage impressionnants et d'une mise en scène aux limites du sadique, sont d'ailleurs assez marquantes.
Baignant dans une photographie décrépie, le film a beaucoup été comparé à La Guerre des Mondes de Spielberg. On le rattacherait pourtant plus à cette vague de productions internationales traitant du réchauffement climatique non plus comme un sujet de société, mais comme une tragédie inévitable. C'est presque un Don't Look up horrifique local, qui se permet en plus de prendre en compte très simplement le contexte social, sans jamais mépriser les pauvres hères qu'il met au supplice.
Car ceux-ci ne sont à aucun moment accusés d'avoir causé leur perte, croulant déjà sous les soucis dans une France très loin d'avoir atteint la fin du processus d'apaisement. Guillaume Canet s'en sort plutôt bien en ancien syndicaliste brut de décoffrage, ayant payé le prix fort pour ses frasques passées. C'est peut-être le détail le plus flippant du long-métrage : la convergence des sources de violence, qui ne peuvent qu'emmener les habitants de la France et du monde droit dans le mur, préalablement réduits à l'état de fromage à raclette cramoisi par quelques draches corrosives. Le bilan est évident, mais assez nihiliste pour résonner avec notre éco-anxiété croissante.
Un survival imparfait, mais étonnamment méchant, et la traduction bourrine d'une éco-anxiété qui contamine de plus en plus franchement le cinéma d'horreur.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... rxEVGkwOos
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