Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale a écrit :
jeu. 16 nov. 2023 17:27
@Next je compte sur toi pour la création du topic sur Imaginary :D
Je regarderai le trailer en rentrant du boulot tout à l'heure, mais c'est bien évidemment une topic nécessaire. :D
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Pale
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EL a modérément apprécié Napoléon (3 étoiles) :

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Après Abel Gance, Sacha Guitry, Sergueï Bondartchouk, Youssef Chahine ou même Antoine De Caunes, c'est au tour de Ridley Scott de s'attaquer à la vie de Napoléon Bonaparte dans Napoléon. Et aussi fou que cela puisse paraître, la grande fresque historique et épique attendue se révèle également être une étonnante tragédie comique sur fond de romance, avec le scénario de David Scarpa (déjà derrière Tout l'argent du monde pour Scott et le futur Gladiator 2) et le duo Joaquin Phoenix-Vanessa Kirby.

LE (TOUT) PETIT CAPORAL


En 1977, Ridley Scott sortait son premier film Les Duellistes, suivant la longue querelle de deux lieutenants de l'armée napoléonienne. La figure de l'Empereur n'y apparaissait jamais, mais elle était là, dans l'ombre. Quarante-six ans plus tard, que le cinéaste s'attaque donc à la légende de Napoléon dans Napoléon n'a rien de surprenant. Le Britannique s'est souvent attardé sur des figures historiques, de Moïse dans Exodus : Gods and Kings à Jean-Paul Getty dans Tout l'argent du monde en passant par Christophe Colomb dans 1492 ou Balian d'Ibelin dans Kingdom of Heaven.

Plus précisément, il s'est régulièrement attelé à déconstruire les mythes derrière ces grands personnages. Par exemple, Exodus rationalisait et politisait la quête mystique de Moïse. Le Dernier duel choisissait lui d'explorer son récit en mettant en lumière la victime tristement oubliée de l'Histoire, Lady Marguerite. House of Gucci, enfin, offrait une plongée dans la grandiose maison de couture tout en la muant progressivement en étonnante bouffonnerie.

Devant Napoléon, on pouvait donc légitimement s'attendre à ce que Ridley Scott s'amuse à décortiquer l'Empereur français. À l'origine, le film s'intitulait d'ailleurs Kitbag, reprenant un célèbre dicton : "Il y a un grand général caché dans le sac [kitbag] de chaque soldat". Si le plus simple Napoléon lui a été préféré (plus évident pour attirer le public), Kitbag révélait d'ores et déjà les intentions du réalisateur et de son scénariste David Scarpa : raconter l'arrivée au pouvoir d'un petit soldat au costume trop grand pour lui. Et dépeindre Napoléon sous ce jour moins glorieux est l'élément le plus séduisant de ce biopic.

Dès le premier quart d'heure, lors du siège de Toulon en 1793, le Capitaine Bonaparte est rapidement ridiculisé. Derrière le fin stratège, la caméra dévoile un va-t-en-guerre en proie à des crises de panique incontrôlées et dont la soif de sang inopportune a failli le mener à la mort, sauvé in extremis de l'épée d'un Anglais grâce à l'un de ses fantassins. Un choix pertinent qui va jalonner une partie du métrage, de la fuite risible de Napoléon lors de son Coup d'État à sa prise de Moscou sous les fientes de pigeons ou sa contemplation d'un peu trop près d'une momie en Égypte (pastichant le tableau de Maurice Henri Orange).

AMOUR, GUERRE ET ARMÉE

Le portrait de Napoléon repose ainsi beaucoup sur une vision burlesque, voire grand-guignolesque, de l'homme derrière le dirigeant, en particulier dans la relation intime du futur Empereur avec Joséphine de Beauharnais. À la fois amoureux transi et piteux amant, incapable de contrôler ses pulsions de jeune ado avec sa femme et trainant fréquemment dans les jupons de sa môman pour avancer, la glorieuse figure de Napoléon en prend un sacré coup. Et dans la droite lignée, son couple voit sa légende éreintée, l'affreuse toxicité du duo Napoleon-Joséphine s'exposant au grand jour au point de poser une grande question.

Et si Napoléon avait finalement exorcisé ses angoisses privées sur le terrain militaire ? Ridley Scott l'affirme à demi-mot, la relation complexe de Napoléon avec Joséphine semble l'avoir poussé à vouloir conquérir le monde. Comme si son insignifiance au lit l'avait incité à devenir sursignifiant en dehors, comme si sa piètre quéquette était la raison de ses grosses conquêtes. De quoi hacker constamment la fresque historique pour livrer sporadiquement une absurde comédie, bien aidée par le jeu théâtral de Joaquin Phoenix.

Sans doute conscient de l'énormité du projet, l'acteur jongle habilement entre la clownerie et la gravité du personnage, d'où une improbable punchline improvisée assénée à un Anglais – "Vous croyez que vous êtes si génial parce que vous avez des bateaux !" – ou ce grotesque "Le destin m'a mené à cette côtelette d'agneau" lors d'une dispute avec sa bien-aimée. Autant dire qu'il y a matière à se marrer devant Napoléon, s'efforçant sans cesse d'associer le ridicule et le sérieux de la vie de l'Empereur... sauf que c'est aussi ce qui coince. Même si l'idée satirique osant revisiter la légende de Napoléon est judicieuse, elle est malheureusement à peine effleurée par Ridley Scott. Pire, il ne parvient en effet jamais à harmoniser les deux facettes.

En racontant le parcours de Napoléon de 1789 à 1815, tout en souhaitant pointer du doigt son pathétisme ou s'attarder longuement sur la dynamique du couple Napoléon-Josephine, le réalisateur et David Scarpa s'embourbent dans une fresque trop ambitieuse pour leur propre bien en 2h39. Une tragédie pour l'équilibre du récit, tant la relation du couple, coeur émotionnel supposé du film, n'a pas le temps d'exister. Et c'est d'autant plus regrettable que Joséphine (excellente Vanessa Kirby), dont la présence est conséquente, y est sous-exploitée. Napoléon rate ainsi systématiquement sa cible avec son montage composé d'innombrables ellipses éclipsant certaines situations au moment où elles devenaient intrigantes et éternisant d'autres éléments d'une profonde vanité.

KINGDOM OF HELL

Alors que reste-t-il dans Napoléon ? Sans surprise, Ridley Scott s'épanouit toujours autant sur le terrain du grand spectacle. Avec son intelligence de la mise en scène et un savant sens du tempo, le Britannique livre encore des moments épiques lors des scènes de guerre. Outre l'assaut nocturne plutôt captivant de Toulon, certaines images trashs (une jambe arrachée, un cheval éventré par un boulet de canon) ou la beauté des plans hivernaux de la Bérézina de 1812, ce sont évidemment les grandes batailles d'Austerlitz et Waterloo qui marquent le plus à l'écran.

La première plonge littéralement les spectateurs au coeur de l'affrontement où la chair des soldats russes et autrichiens se mêle à l'eau glacée dans une incessante pluie d'obus terrifiante, sous les directives glaçantes d'un Napoléon imperturbable. La deuxième est plus ambitieuse encore (et certains diront que c'est logique venant d'un Anglais) avec une caméra plus ample et une direction artistique beaucoup plus travaillée. Cela dit, c'est finalement bien peu vu le sujet en or que Ridley Scott avait entre les mains.

D'ailleurs, bien qu'elles soient impressionnantes, ces deux batailles sont très loin des joyaux livrés par le Britannique lors d'autres grands récits épiques, à l'image de son Kingdom of Heaven évidemment. Et la clé de secours de ce Napoléon se trouve peut-être là. À l'instar de l'épopée menée par Orlando Bloom, la fresque napoléonienne devrait avoir le droit à une Director's Cut si l'on en croit Ridley Scott. Avant même la sortie de son film en salles (et probablement aux dépens de cette version cinéma en conséquence), le Britannique semblait en effet déjà résolu à surtout parfaire sa Director's Cut de plus de plus 4h pour la sortir directement sur Apple TV+.

Pour le moment, la plateforme n'a pas du tout officialisé l'arrivée de ce deuxième montage, mais cette version serait probablement une bénédiction pour le film de Ridley Scott. Avec une plus grande ampleur cinématographique et historique, et surtout sa durée monumentale, ce Director's Cut pourrait gommer les ellipses maladroites (l'intervalle entre le Coup d'État et le sacre, l'exil à Elbe) et étoffer les bonnes idées trop vite balayées (tout ce qui concerne Joséphine). C'est bien le seul petit espoir pour sauver ce Napoléon au costume trop grand pour lui de l'oubli éternel.

Avec Napoléon, Ridley Scott effleure son idée pertinente de raconter Bonaparte sous un jour moins glorieux dans un biopic tristement fouillis et anecdotique, aux scènes de batailles solides mais oubliables.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 3WSVSLk4dU

Un autre avis mitigé (2,5 étoiles) :

"Scott voudrait restituer l'ambiguïté d'une figure aussi clivante que celle de Napoléon, voire parodier le rêve de grandeur complètement abstrait qu'elle charrie. Mais faute de temps, il survole à peu près chaque aspect de sa démonstration. Pas vraiment une comédie transgressive. Pas vraiment un drame. Pas vraiment un grand film historique épique."
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Pale
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Je pars ce week-end, je ne serai pas de retour avant mercredi :hello:
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robinne
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weird

Pale a écrit :
sam. 18 nov. 2023 07:03
Je pars ce week-end, je ne serai pas de retour avant mercredi :hello:
Bon long week-end ! :hello:
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Wickaël
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Pale a écrit :
sam. 18 nov. 2023 07:03
Je pars ce week-end, je ne serai pas de retour avant mercredi :hello:
:hello:

Bon week-end et bon anniversaire :D
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Wickaël a écrit :
dim. 19 nov. 2023 06:17
Pale a écrit :
sam. 18 nov. 2023 07:03
Je pars ce week-end, je ne serai pas de retour avant mercredi :hello:
:hello:

Bon week-end et bon anniversaire :D
Merci Mike :jap: :hot: :hot: :hot:
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Pale
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Une petite flopée d'images de la part de Empire :

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Pale
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EL n'a pas aimé Wish (1,5 étoiles) :

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Depuis la reprise en 2021, Disney peine à se réimposer au cinéma avec ses films d'animation. Après les résultats tièdes d'Encanto et ceux plus catastrophiques encore d'Avalonia, l'étrange voyage, le 62e Classique baptisé Wish, Asha et la bonne étoile a la lourde tâche de ramener ENFIN le public en salles, en plus d'honorer les 100 ans de la compagnie aux grandes oreilles. Malheureusement, le long-métrage réalisé par Chris Buck et Fawn Veerasunthorn promeut davantage le suicide assisté du studio que son anniversaire. Attention : spoilers

RÊVE ET RANCE


Disney a 100 ans, et ça se voit. Le célèbre studio a beau s'être constitué un joli patrimoine, il n'a pas échappé aux premiers signes de vieillesse : perte de poids dans l'industrie, douleurs chroniques au box-office, fragilité osseuse et risque de fracture élevé, sans parler de ses problèmes d'équilibre et de sa myopie qui l'empêche de voir au loin. Mais à l'occasion de son centième anniversaire, le doyen de l'animation a voulu prouver qu'à défaut de pouvoir avancer sans trébucher, il a encore toute sa mémoire.

Wish, Asha et la bonne étoile a donc été pensé comme un immense hommage au catalogue de Classiques et surtout comme une histoire originale "à l'ancienne", reprenant les codes et caractéristiques des films de princesse qui composent aujourd'hui encore une large partie de l'héritage de Disney. Tout ça en enchaînant les références plus ou moins drôles et assumées aux précédentes oeuvres de la compagnie, de Blanche-Neige à Zootopie, en passant par Bambi, Mary Poppins ou Robins des bois.

De fait, au-delà du titre qui renvoie à la chanson "Quand on prie la bonne étoile" devenue l'hymne de la firme, tous les ingrédients old-school sont réunis – un livre de compte conte ouvert, une reprise de "il était une fois" en voix-off, un royaume imaginaire avec un immense château, une simili-princesse qui parle aux étoiles et fait trop de vocalises, un méchant sorcier, des bestioles mignonnes et des babioles qui brillent. Ce qui ne veut pas dire que la recette fonctionne encore.

Après plusieurs crises artistiques et commerciales, Mickey a clairement pour objectif de remonter sur son trône et réenchanter son royaume à travers cette histoire symbolique censée refléter la dure réalité à laquelle le studio est confronté aujourd'hui. Mais à empiler sciemment les clins d'oeil éborgnés et à recracher des clichés rances, le film est fatalement ce que Disney pouvait faire de plus désenchanté et quelconque.

LE DÉTOUR DU ROI

Wish prend place à Rosas, un lieu faussement idyllique gouverné par un roi mégalo qui dépossède les habitants de leurs souhaits les plus chers pour les protéger et éventuellement les exaucer un jour avec sa magie. De son côté, le grand-père d'Asha est sur le point de fêter ses 100 ans (vous avez la ref ?), mais son voeu d'inspirer les générations futures n'a jamais été réalisé, ce qui pousse sa petite fille à le récupérer pour lui permettre de le faire lui-même.

Mais si Star, l'étoile tombée du ciel qui fait parler les animaux et danser les fleurs, a tout l'air de symboliser "la magie de Disney" retrouvée, il est plutôt tentant d'associer Disney au roi Magnifico. Ce grand manitou pragmatique prend en otage les aspirations et rêve de ses sujets pour son propre intérêt, phagocyte l'ambition et considère comme dangereux tout ce qui pourrait remettre en question son hégémonie.

Ce méchant charismatique qui mise tout sur le paraître, cache son avarice derrière de grands sourires charmeurs et se présente comme un défenseur des libertés est cependant LA plus-value du récit, du moins au début. Le scénario revient malheureusement vite à un schéma dichotomique avec, d'un côté, la gentille jeune fille qui dégouline de bons sentiments et, de l'autre, le méchant maléfique assoiffé de pouvoir, balayant ainsi l'ambiguïté et donc le potentiel de ce personnage détrempé.

De son côté, Asha est une héroïne terriblement lisse et conventionnelle comparée aux profils plus rugueux ou nuancés découverts récemment (Raya et Mirabel entre autres). Difficile donc de s'émouvoir du sort de sa famille quand celle-ci a eu seulement deux minutes d'écran, ou même de soutenir sa rébellion après 15 minutes de film ennuyeuses, dont sa pénible chanson d'exposition.

METTRE LA CHARRUE AVANT LES VOEUX

Non seulement ce retour aux sources est raté, mais il s'avère même cynique par endroits. Pour parfaire (en théorie) l'hommage aux vieux Classiques et renouer avec leur ADN (toujours en théorie), le film a utilisé la technique du cell-shading. Il s'agit de reprendre l'esthétique des aquarelles d'époque pour les appliquer sur les graphismes numériques, avec un résultat plus proche de l'animation traditionnelle et artisanale (à l'instar de Spider-Man : New Generation et de sa suite). Disney ayant abandonné la 2D au profit du tout 3D au milieu des années 2000, il est assez cocasse de le voir s'en rapprocher timidement sous couvert d'éloge.

La productrice et scénariste Jennifer Lee (La Reine des Neiges 1 et 2) a en effet expliqué que durant la pré-production, il avait été envisagé de faire le film entièrement en 2D pour réellement retrouver l'essence des oeuvres implicitement citées. La décision n'a cependant pas été prise, car le recours aux images de synthèses aurait, d'après elle, évité d'être trop limité à l'écran. À partir de là, on se demande bien ce qui aurait pu être limité étant donné la paresse de la réalisation et le manque global d'ambition visuelle.

Qu'il s'agisse de composition de plan, de transitions ou de mouvements de caméra, tout est incroyablement plat et mou pour une production d'un tel calibre, à des années-lumière des scènes gracieuses et hallucinantes de La Reine des Neiges 2 (pour ne citer que lui).

Avec ses camaïeux pastel, le film paraît encore plus morne et illisible, sans aucun relief au niveau des textures ou des couleurs qui se confondent les unes les autres. Doté de 200 millions de dollars de budget hors marketing, Wish fait partie des longs-métrages les plus chers de Disney, alors qu'il n'est qu'un écrin vide et poussiéreux. Le chant du cygne de la 2D chez Disney restera donc La Princesse et la Grenouille pour encore un bon moment.

De son côté, le studio aura peut-être plus de chance avec La Reine des Neiges 3 (et 4) ou Zootopie 2, même si la promesse de nous remettre un jour de la poussière de fées dans les yeux paraît de plus en plus difficile à tenir.

Wish, Asha et la bonne étoile rejoint directement le fond du panier des productions Disney, ce qui ne serait pas si grave s'il n'avait pas coûté aussi cher et n'était pas censé honorer les 100 ans du studio.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... AhMae6U8co

Depuis le début j'ai un mauvais feeling concernant ce Disney que je n'envisage pas d'aller voir au ciné.
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Pale
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Jason Bourne 6 : Matt Damon de retour avec le réalisateur d'un film Netflix oscarisé ?

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Jason Bourne devrait revenir avec un sixième film grâce au réalisateur d'un film Netflix à succès, et Matt Damon pourrait reprendre son rôle.

De 2002 à 2016, Jason Bourne est devenu l'une des sagas d'action les plus populaires, rassemblant de nombreux amoureux d'espionnage. Bien sûr, tout n'a pas été parfait avec l'absence de Damon remplacé par Jeremy Renner dans Jason Bourne : L'Héritage, avant qu'il fasse son retour dans le correct mais pas transcendant Jason Bourne. Mais une chose est sûre, même si son héros est loin d'avoir l'aura des James Bond de Daniel Craig (ou des autres), il a son lot de fans (dont une partie d'Écran Large).

Probablement remis sur pieds pour la raison qui motive tout ce petit monde (pour l'argent la passion, évidemment), l'univers de Bourne avait connu son point final... ou pas. En 2019, des rumeurs annonçaient le retour de la franchise, mais rien ne fut concrétisé. Cette fois-ci, un nouveau film serait bien en préparation, avec un super réalisateur, oscarisé pour son film Netflix, potentiellement aux commandes et le possible retour de Matt Damon.

C'est Justin Kroll de Deadline, et régulièrement derrière de nombreux scoops, qui a lâché la bombe. Après le succès de son épopée sur la Première Guerre mondiale À l'Ouest rien de nouveau (qui a remporté quatre Oscars en 2023), le réalisateur Edward Berger est particulièrement convoité. Le cinéaste aurait donc été contacté par Universal Pictures pour travailler sur un sixième film.

Berger serait en négociation pour superviser le développement du film et le réaliser. Il serait pour le moment la seule personne contactée par Universal, mais une autre devrait bien évidemment être approchée : Matt Damon. Ce dernier est en tête de liste pour ce nouveau long-métrage sur l'un de ses personnages les plus iconiques. Mais selon Justin Kroll, l'acteur ne considèrera pas la proposition tant que le plan proposé ne lui convient pas parfaitement. Pour le moment, aucun scénariste n'aurait été contacté.

On attend donc des nouvelles de ce projet avec un mélange d'impatience et d'appréhension. Difficile de savoir si Matt Damon est toujours capable d'interpréter un rôle physique de ce type : tout le monde ne s'appelle pas Tom Cruise. Mais peut-être redoublera-t-il de motivation devant la proposition d'Universal ? L'argent la passion avant tout. D'ici là, le prochain film d'Edward Berger, Conclave (avec Ralph Fiennes et John Litgow) et qui suivra la fameuse élection du Pape dans un thriller plein de rebondissements, vient d'être acquis par le distributeur américain Focus Features.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 9oA33_EkYw
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Black Widow : Mélanie Laurent raconte comment elle a failli réaliser l'un des pires Marvel

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Mélanie Laurent est revenue sur l'improbable proposition de Marvel pour Black Widow, qu'elle a bien failli réaliser.

En 2021, Black Widow sortait de manière assez étonnante. Étonnante quand on connaît le sort qui avait été réservé à la super-héroïne dans Avengers : Endgame, dans lequel elle se sacrifiait pour sauver son meilleur ami Oeil de faucon. Deux ans plus tard, l'univers cinématographique a fait revenir le personnage de Scarlett Johansson d'entre les morts pour proposer un film se déroulant peu après les événements de Captain America : Civil War. Thanos est encore loin, et Natasha Romanoff doit renouer avec d'anciens contacts pour une mission.

Black Widow a signé un triste départ pour son personnage qui était pourtant sorti du MCU par la grande porte dans Endgame. Mais depuis que Mélanie Laurent en a dit un peu plus sur les coulisses du film qu'elle a bien failli réaliser, on comprend un peu mieux pourquoi tout ça ne pouvait pas bien se passer. La réalisatrice du film Netflix Voleuses a dévoilé des conditions de travail particulièrement étonnantes.

Interviewée par Pierre Lescure dans l'émission Beau Geste de France Télévisions, Mélanie Laurent a dévoilé de nombreuses anecdotes sur Black Widow :

« Je me suis éclatée. Ça a duré 7 mois. On était 300, c'était une bataille quoi ! Le premier rendez-vous, on m'a demandé l'image que j'avais de Black Widow et l'image que je voudrais avoir d'elle. Donc moi, je leur ai presque pitché Voleuses. Je voudrais que Black Widow ait des copines, qu'elle soit sympa, qu'elle se réveille le matin avec les cheveux ébouriffés. Ils m'ont regardé un peu bizarrement. Pendant trois mois je n'ai pas eu de nouvelles.

Tout d'un coup, ils m'ont appelé et ils m'ont dit : "Dans 10 jours, tu nous pitches Black Widow." [...] Je leur réponds, "Donc j'écris un Marvel en 10 jours finalement ?" Ils me disent : "Non, mais tu peux arriver avec des photos, des dessins, j'ai besoin de rentrer dans l'univers que tu vas faire." [...]

J'ai écrit le scénario, j'ai fait un séquencier. Le zoom a duré 3h30. Et la dernière étape qui était dingue, c'était d'aller à Los Angeles, les rencontrer tous, donc les plus gros producteurs de tout Marvel, dans une pièce immense, et là je devais faire la bande-annonce de mon Black Widow en référence. C'était un boulot de fou. On n'était plus que deux à la fin. Pitcher ces gens-là, c'était dément."


Une grosse expérience pour la réalisatrice qui n'a finalement pas abouti puisque c'est finalement l'Australienne Cate Shortland qui a été retenue par Kevin Feige et consorts. Et c'était peut-être un mal pour un bien vu que Black Widow a été une énorme galère en post-production puisqu'il devait sortir en avril 2020, mais a fini par être repoussé par la pandémie à juillet 2021, pour le résultat qu'on connaît (devant s'adapter aux séries Disney+ sorties entre temps).

Mélanie Laurent a donc fait son Voleuses, actuellement disponible sur Netflix et visiblement très proche de ce qu'elle avait imaginé pour son presque-film Marvel.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... CDWL1TkN9o
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Le box-office US du week-end :

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https://www.boxofficemojo.com/weekend/2 ... _=bo_hm_rw

L'ambiance chez Marvel ne doit pas être au beau fixe.
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EL a aimé Mars Express (4 étoiles) :

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Et si c’était lui, la véritable surprise du dernier Festival de Cannes ? Présenté au Cinéma de la Plage, Mars Express a pris tout le monde de court. Derrière son allure de premier long aux références cyberpunk explicites, le film de Jérémie Périn affirme une spécificité typiquement française (notamment dans son casting vocal, regroupant Léa Drucker, Mathieu Amalric et Daniel Njo Lobé). De quoi démarquer cette proposition exaltante, d’une maîtrise spectaculaire.

SCIENCE-FRICTION


Si la présence réduite du cinéma de science-fiction en France est aussi frustrante, c’est parce que l’Hexagone porte en lui l’un des héritages les plus puissants du genre à travers le monde. De Jules Verne à Métal Hurlant en passant par Méliès, ces fondations d’un imaginaire futuriste ont infusé d’autres pays (les États-Unis et le Japon entre autres), au point où ceux-ci en sont désormais les rares légataires.

Rien que pour cette raison, on aurait envie d’accueillir Mars Express à bras ouverts avant même d’avoir vu une seule image de film. Mais ce ne serait pas rendre justice au premier long-métrage de Jérémie Périn (la série Lastman), qui démarre avec ferveur sur une scène de meurtre tétanisante, suivie d’une course-poursuite. Dans les deux cas, le découpage millimétré impressionne autant que la dynamique de la scénographie, qui alterne entre une précipitation-choc des mouvements et de purs instants suspendus dans le temps, comme dans le meilleur de l’animation japonaise.

Ce yo-yo rythmique semble d’ailleurs essentiel pour percevoir l’étrangeté du projet, ou du moins sa manière de conjuguer sa nature hybride avec le mal-être de ses personnages. Il ne faut pas longtemps au film pour convoquer Blade Runner, Isaac Asimov et le Ghost in the Shell de Mamoru Oshii, tout en faisant tiquer lorsqu’on entend le prénom de son héroïne : Aline (géniale Léa Drucker). L'identité franco-française de l’entreprise nous est renvoyée en plein visage, comme pour appuyer sa rareté dans ce melting-pot d’influences.

Dès lors se trace un parallèle fascinant entre cette “reconquête” stylistique et des protagonistes qui se cherchent désespérément une place dans ce monde tiraillé, avec d’un côté une Terre transformée en “clapier à chômeurs”, et de l’autre le confort artificiel de Mars, devenu une cité cyberpunk lisse et épurée. Dans ce contexte de colonisation de la planète rouge en 2200, la détective privée évoquée plus tôt enquête avec son partenaire androïde Carlos (Daniel Njo Lobé, bouleversant d’humanité) sur la disparition d’une étudiante en cybernétique.

MÉTAL CHAUD BOUILLANT

Mars Express évolue constamment à ce carrefour des genres et des inspirations, et plus particulièrement du côté du film noir. Jérémie Périn et son co-scénariste Laurent Sarfati connaissent leurs classiques, et en exploitent les codes à merveille pour croquer une galerie de personnages amorphes, désabusés au cœur de ce futur réifiant.

Par ses scènes d’action à la violence sèche, le long-métrage n’en oublie jamais l’essentiel, à savoir ce maintien d’une corporalité si fragile et évanescente face à la permanence de la robotique. Paradoxalement, Mars Express est un film où règne un parfum de mort, bien que celui-ci soit masqué par des technologies qui ressuscitent les défunts (ou du moins leur esprit) dans du métal.

Sa démarche esthétique en devient d’autant plus brillante qu’elle se repose en grande partie sur des hologrammes. Qu’ils recomposent la tête de Carlos au-dessus de son buste ou aident à reconstituer une scène de crime, ils permettent de jouer avec les calques et l'animation dans des effets de surimpression qui effacent progressivement la matière et les identités dans ses décors enveloppants. Alors que l’affaire mène les enquêteurs vers un complot à l’échelle gargantuesque, ils retracent surtout un ordre social des plus néo-libéraux, où tout et tout le monde devient marchandise et par extension, déchet.

L’abandon de soi et des autres s’implante dans ce devenir machine de l’humanité, et offre régulièrement des visions d’une incroyable poésie (ce plan où la tête holographique de Carlos laisse transparaître sur son visage la famille qui s’est recomposée sans lui). Mars Express pourrait alors se contenter de ressasser avec intelligence les questionnements philosophiques essentiels du genre sur la porosité entre l’humain et ses créations robotiques.

Pour autant, son ambition, ponctuée par un humour noir joyeusement piquant, se raccroche toujours à une dimension contemporaine. L’obsolescence programmée et la défaillance de la technologie pirate progressivement son récit cyberpunk, quand les robots ne sont pas victimes de discrimination instrumentalisée par des fake news (“condamnez-vous ces violences ?”, entend-on dans une parodie savoureuse des chaînes d'info).

UN COCKTAIL QU'ON BOIRAIT TOUS LES JOURS

Si on est d’abord bluffé par l’efficacité d’un scénario qui ne s’arrête jamais, les touches de worldbuilding organiques dans cette progression s’accordent à sa plongée dans les entrailles de son univers. Supporté par la direction artistique admirable de Mikael Robert (Le Sommet des dieux), le film mute en véritable thriller parano des seventies, au point d’en reproduire certains des effets de style, des plans au téléobjectif à la manipulation de la netteté par une demi-bonnette (oui, en animation !).

Au travers de cette découverte d’un monde caché derrière ce vernis propret, Mars Express est à la recherche d’une faille, motif qui s’impose au fur et à mesure via des entrebâillements de portes et autres flux de données matérialisés par un fil. À force de se répandre dans l’écran, ces stigmates laissent entrevoir un univers scarifié, où il faut apprendre à voir au-delà de ses références.

On finit d’ailleurs par en oublier la générosité de cette farandole, jamais gratuite ou bourrative, alors qu’elle convoque tour à tour Cronenberg, Minority Report, RoboCop ou encore Terminator 2. C’est dire à quel point sa mise en scène, aussi élégante que sa narration rythmée, refaçonne une science-fiction identifiée pour mieux la faire sienne, et nous rappeler au passage que la France a bien son rôle à jouer en la matière.

Mars Express est bien plus que le jukebox SF qu’il semble être en surface. Or, c’est bien cette surface que Jérémie Périn nous incite à creuser au travers de sa technique flamboyante et de l’efficacité folle de son récit. En résulte un grand film, à la fois vertigineux et profondément moderne.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... UE6Gy3XDJI
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Un nouveau Karaté Kid arrive... et il sera entraîné par Jackie Chan et Ralph Macchio !

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Suite du classique de 1984, de son remake de 2010 et aussi de la série Cobra Kai par la même occasion, ce nouveau projet autour des arts-martiaux prouve que la franchise vieille de 40 ans tient encore la forme.

Le Miyagi-verse est increvable ! Alors que Cobra Kai va prendre fin sur Netflix, au terme d'une saison 6, la saga Karaté Kid va se poursuivre au cinéma... mais il y a un nouveau twist ! Cette fois, elle incorporera à son univers le remake de 2010, porté par Jaden Smith et surtout Jackie Chan !

Le maître hong-kongais sera la star du prochain film Karaté Kid annoncé aujourd'hui, aux côtés de Ralph Macchio !

Sony Pictures annonce que cette nouvelle suite "fusionnera et perpétuera la mythologie du film original". Il faut rappeler que depuis le Karaté Kid de 1984, on a eu droit à deux suites directes (Le Moment de vérité 2 en 1986 puis Karaté Kid 3 en 1989), un spin-off porté par Hilary Swank (Miss Karaté Kid en 1994), le remake Karaté Kid de 2010 et finalement la série Cobra Kai, reprenant les personnages historiques.

La nouvelle histoire mixera donc tout ça et amènera les personnages sur la côte Est, en rejouant le hit de "cet adolescent chinois qui trouve force et direction grâce aux arts martiaux et à un mentor dur mais sage". On ne sait pas si le mentor en question sera Jackie Chan ou Ralph Macchio. Mais le jeune garçon, lui, est activement recherché ! Un casting mondial a été officiellement lancé pour recruter un tout jeune acteur chinois qui sera le nouveau Karaté Kid !

Le nouveau film Karaté Kid, encore sans titre, sortira le 13 décembre 2024 dans les cinémas. Il sera réalisé par Jonathan Entwistle (The End of the F***ing World). Le scénario est écrit par Rob Lieber (Chair de poule 2).


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 5fbpojYL1A
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Pale a écrit :
mer. 22 nov. 2023 17:05
Un nouveau Karaté Kid arrive... et il sera entraîné par Jackie Chan et Ralph Macchio !

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Suite du classique de 1984, de son remake de 2010 et aussi de la série Cobra Kai par la même occasion, ce nouveau projet autour des arts-martiaux prouve que la franchise vieille de 40 ans tient encore la forme.

Le Miyagi-verse est increvable ! Alors que Cobra Kai va prendre fin sur Netflix, au terme d'une saison 6, la saga Karaté Kid va se poursuivre au cinéma... mais il y a un nouveau twist ! Cette fois, elle incorporera à son univers le remake de 2010, porté par Jaden Smith et surtout Jackie Chan !

Le maître hong-kongais sera la star du prochain film Karaté Kid annoncé aujourd'hui, aux côtés de Ralph Macchio !

Sony Pictures annonce que cette nouvelle suite "fusionnera et perpétuera la mythologie du film original". Il faut rappeler que depuis le Karaté Kid de 1984, on a eu droit à deux suites directes (Le Moment de vérité 2 en 1986 puis Karaté Kid 3 en 1989), un spin-off porté par Hilary Swank (Miss Karaté Kid en 1994), le remake Karaté Kid de 2010 et finalement la série Cobra Kai, reprenant les personnages historiques.

La nouvelle histoire mixera donc tout ça et amènera les personnages sur la côte Est, en rejouant le hit de "cet adolescent chinois qui trouve force et direction grâce aux arts martiaux et à un mentor dur mais sage". On ne sait pas si le mentor en question sera Jackie Chan ou Ralph Macchio. Mais le jeune garçon, lui, est activement recherché ! Un casting mondial a été officiellement lancé pour recruter un tout jeune acteur chinois qui sera le nouveau Karaté Kid !

Le nouveau film Karaté Kid, encore sans titre, sortira le 13 décembre 2024 dans les cinémas. Il sera réalisé par Jonathan Entwistle (The End of the F***ing World). Le scénario est écrit par Rob Lieber (Chair de poule 2).


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 5fbpojYL1A
:hello: purée, Ralph Macchio ne fait vraiment pas 62 ans (depuis le 4 novembre)
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Hello hello !

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Grosse grosse déception que ce Napoleon mais ce n'est pas étonnant (Ridley Scott ne réussissant qu'un film sur 3 en moyenne)
Déjà le fait que le film soit amputé de plus d'1h30 se sent. Pourtant conter la chute de Napoleon de ses débuts en temps que grand stratège jusqu'à son incarcération à Ste-Hélène suffit à créer une grande fresque (c'était le grand projet abandonné de Kubrick), mais Scott et Scarpa choisissent un angle spécifique : la relation entre Napoleon et sa femme Josephine sur plusieurs décennies.

Là encore un choix intéressant surtout quand on connait la carrière de Scott (nous ayant abreuvé de grands persos féminins comme dans Thelma & Louise ou plus récemment son très bon The Last Duel).
Mais en 2h30, tout ce cheminement narratif ne fonctionne absolument pas, survolant bon nombre de faits d'armes ou batailles, telles des incartades ponctuant la relation d'amour-haine avec Joséphine.
On est dans la même configuration que la version cinema de Kingdom of Heaven mais en beaucoup plus impactée. Donc cette passion tumultueuse (mise à mal par l'absence d'un héritier) finit de survoler globalement toute la vie fastueuse de Napoleon, interprêté ici par un Joaquin Phoenix monolithique malgré son charisme, incarnant un Napoléon autant frustré (même sexuellement) qu'ambitieux. Vanessa Kirby offre une composition solide, mais cette version cinéma la met aussi bien trop en retrait.

Enfin, niveau mise en scène c'est du solide, mais sans génie, grâce à une production design de qualité (et un vrai effort de reconstitution d'époque).
Une qualité que l'on retrouve toujours chez Scott, même si visuellement la photo de Wolzki a trop recours à un étalonnage forcé qui rend des scènes de bataille bien lisses (on est pas sur le niveau désastreux d'un Exodus heureusement).
J'ai revu les 7h30 de Guerre et Paix la semaine dernière en salle donc autant dire que pour montrer Austerlitz et les campagnes napoleoniennes Bondartchouk demeurera le maître incontesté, mais c'est pas un bémol chez Scott.

Bref en temps que spectateur français il y a quelque chose de vraiment frustrant érant donné qu'il s'agit d'une figure importante de notre Histoire, et cette version cinema ne parvient pas à retranscrire la pluralité narrative voulue entre feopolitique et récit plus i time en lien avec Joséphine.
Il y a des qualités de fabrication, mais difficile de conseiller ou de juger pleinement le film sur ce troncage : on attendra la version de 4h10 !

1.5 ou 2/5

en l'état malgré les moyens mis, ce qu'on a là c'est du niveau de la version ciné d'Alexandre pour moi. Pas de miracle quand on enlève quasi la moitié du film en fait, il manque trop d'articulations narratives si bien qu'on passe du coq à l'âne tout en se faisant royalement chier

vivement la version de 4h


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Un Disney Animation assez mineur, qui tente de renouer telle une madeleine de Proust avec toute une iconographie classique de la firme aux grandes oreilles.

Donc on retrouve une jeune héroïne affublée d'acolytes magiques (dont une chèvre qui parle) face à un vilain sorcier avide de pouvoirs, le tout dans un métrage ponctué de numéros musicaux.

À ce titre, Raiponce, Moana ou La Princesse et la Grenouille étaient bien meilleurs, mais Wish arrive régulièrement à outrepasser une structure narrative très sommaire par une certaine singularité visuelle et don contexte.

Tout d'abord oui on voit depuis 5 ans un essor du mix 2D/3D, et ici Wish parvient à cet exercice en conservant la patine Disney. C'est bien animé et fabriqué, et les chansons sont de très bonne facture (bien + qu'un Frozen selon moi), renforcées par un doublage d'excellente facture !

Ensuite, je trouve qu'on tient tout simplement un des meilleurs méchants Disney depuis un long moment en la personne de Magnifico, si bien que c'est lui le meilleur personnage du film. Cela donne à Wish un canevas tout à fait intéressant (qu'on retrouvera forcément dans un Kingdom Hearts) où la figure rassurante du mage blanc souhaite conserver les voeux et aspirations de chaque individu du royaume (car qui fit souhaits dit aussi son lot de déceptions) tout en exauçant lui même chaque année celui qu'il juge profitable. Bien sûr, tant de pouvoir mène forcément à une monarchie proche du totalitarisme, et au mouvement de rébellion qui suivra.

Bref un contexte qui donne pour moi une incarnation au récit de Wish, à défaut de le structurer de manière plus singulière, sachant que les articulations de l'histoire demeurent là encore plutot simplistes, ponctuées par les numéros musicaux (qui eux sont le moteur narratif finalement).

On regrettera également des personnages secondaires plus lambda, comme la chèvre Valentino qui sert vraiment à rien.

Bref un ptit Disney relativement sympathique (que je mettrai du niveau d'un Frozen donc pas mal sans plus) mais trop tourné vers les codes traditionnels du studio pour pleinement s'en démarquer.

je partais sur du 2,5/5 mais finalement ce sera plutôt 3/5

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Un Taika Waititi plus mineur qui n'atteint pas le niveau de son 1er long ou de Joho Rabbit, mais qui se révèle gentiment efficace dans son histoire vraie d'underdogs.

Quelque part entre le Plus beau des combats et Rasta Rocket, l'humour fonctionne quand on s'attarde sur le choc culturel mettant Michael Fassbender en coach colérique sur la pente descendante, face à cette équipe improbable de Samoa désireuse de marquer un seul but lors d'un match professionnel.

Ça depasse pas son cadre ni ses intentions, mais ça reste relativement plaisant via son casting à l'énergie communicative.

NB : Michael Giacchino est en retrait dans une BO plus anonyme

3/5
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Netflix arnaqué : l'incroyable histoire d'une série qu'on ne verra jamais (et son réalisateur fou)

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Netflix ne verra jamais sa série de science-fiction Conquest, le "nouveau Stranger Things", après s'être fait totalement arnaquer par son créateur Carl Rinsch.

Depuis la sortie de la première saison de Stranger Things en 2016, Netflix cherche un programme capable d'hériter de sa série phare, celle qui a toujours rassemblé les fans et qui semble ne jamais s'essouffler. Et même après une saison 4 de Stranger Things mitigée, la série continue d'attirer et occupe probablement le statut de série la plus populaire de l'histoire de la plateforme (même si Squid Game a réalisé des chiffres de visionnages encore plus impressionnants). Cela dit, malgré les succès d'autres grosses séries comme Squid Game et Mercredi, le N rouge ne semble pas avoir trouvé de série capable de prendre le relais.

Et si la lumière était venue de Carl Rinsch, réalisateur du très mauvais 47 Ronin avec Keanu Reeves ? Le cinéaste avait pour projet de réaliser une série de science-fiction de treize épisodes (pour, à l'origine, une durée totale de 120 minutes soit environ 9 minutes par épisode). Keanu Reeves aurait même participé au financement du projet. Mais accrochez-vous, l'histoire est complètement dingue. Non seulement ce projet ne verra jamais le jour, mais en plus Netflix s'est bien fait entuber dans cette affaire.

L'ARNACOEUR

C'est le New York Times qui a publié un immense article sur cette histoire que personne n'aurait pu inventer. En 2018, au moment de l'explosion des plateformes de streaming dans le monde entier, de nombreuses compagnies se seraient battues pour obtenir une série de Carl Rinsch, à ce moment-là intitulée White Horse. Amazon avait obtenu un accord informel, mais Netflix s'est glissé dans la discussion au dernier moment et remporté le deal, proposant des millions de dollars au cinéaste pour réaliser de science-fiction. S'ils avaient su...

À la base, White Horse devait raconter l'histoire d'une espèce semblable aux humains, les "Organic Intelligents", contre lesquels les humains se rebelleraient en découvrant leur véritable nature. C'est grâce à Keanu Reeves que le projet n'est pas mort encore plus tôt : Rinsch s'était lié d'amitié avec lui sur le tournage de 47 Ronin et Reeves a donc décidé d'investir dans sa série pour le sauver une première fois. Le créateur avait manqué une date butoir auprès de 30West, une compagnie de production qui comptait lui soutirer le projet.

Grâce à l'investissement de Keanu Reeves, le projet a pu survivre. Après avoir fini plusieurs épisodes de 4 à 10 minutes utilisés pour mettre en avant son projet, Rinsch a pu le vendre à Netflix. 55 millions de dollars dépensés plus tard, aucune trace d'un quelconque épisode. Thomas Cherian, porte-parole de Netflix, a déclaré que la société avait fourni un financement substantiel et d'autres soutiens à la série de M. Rinsch, mais "après beaucoup de temps et d'efforts, il est devenu clair que M. Rinsch n'allait jamais terminer le projet qu'il avait accepté".

DÉPENSER SANS COMPTER

Avant ça, le tournage s'est déroulé dans des conditions catastrophiques : à São Paulo, le syndicat local de l'industrie cinématographique a envoyé un représentant sur le plateau après avoir reçu une plainte selon laquelle Rinsch maltraitait l'équipe (cris et injures). Et à Budapest, pire encore : Rinsch est resté des jours sans dormir et a accusé sa femme de comploter son assassinat.

Celle-ci a déclaré plus tard dans son dossier de divorce que le comportement de son mari avait commencé à changer avant même les tournages à l'étranger. À plusieurs reprises, il lui avait lancé des objets et avait fait des trous dans les murs à force de les frapper. Contacté par le New York Times, Rinsch n'a pas voulu leur répondre, anticipant que l'article parlerait du fait qu'il ait "en quelque sorte perdu la raison, alors que ce n'est pas le cas".

Parmi tout l'argent versé par Netflix, 11 millions de dollars auraient été dépensés en paris et crypto-monnaie. Et contre toute attente, cet investissement aurait payé : lorsqu'il a liquidé ses parts de crypto-monnaie, il disposait d'un solde de quasiment 27 millions de dollars. Et là, craquage total : Rinsch se serait offert cinq Rolls Royce, une Ferrari, des meubles et des vêtements hors de prix.

Rinsch aurait d'abord assuré que ses achats étaient des accessoires pour Conquest. Désormais en procédure d'arbitrage aux États-Unis face à Netflix, il a déclaré que l'argent était légalement à lui, et que Netflix lui devait encore plus de 14 millions de dollars. La décision de la procédure d'arbitrage est attendue prochainement.


https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... -3tjurZW5Y

Une histoire assez dingue :crazy:
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The Marvels prouve que les séries ne servent à rien dans le MCU (surtout Secret Invasion)

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L'univers Marvel repose sur les liens entre les films, et maintenant les séries. C'est l'un des gros problèmes de The Marvels, qui a effacé la série Secret Invasion de la mémoire collective, ce qui n'a aucun sens. Explications.

Le dernier film sorti de l'usine Marvel Studios est de toute évidence un cas bien étrange. The Marvels a presque tout d'une bonne surprise du MCU, notamment grâce à des coupes drastiques au montage, et son côté "aventure du dimanche" qui le rend inoffensif. Cependant, ses scènes post-générique sont capitales pour le futur de l'univers, ce qui achève d'en faire un hybride particulier.

Reporté plusieurs fois, le projet a vraisemblablement connu une production agitée, avec de multiples réécritures au passage. Et ça pourrait bien avoir quelque peu entamé ses liens avec le MCU. Certes, The Marvels est la suite directe de Captain Marvel et Miss Marvel, mais, en ajoutant Nick Fury au casting, le film a carrément oublié la série Secret Invasion, diffusée en 2023.

LE PROBLÈME DES SKRULLS DE MARVEL

S'il compile tout un tas d'intrigues annexes, The Marvels est avant tout une suite de Captain Marvel (et aussi de WandaVision et Miss Marvel oui). Et, un peu malgré lui, le film est obligé de raccrocher les wagons avec l'histoire du premier film de la super-héroïne. Résultat : les Kree sont de retour, mais aussi les Skrulls, dans une moindre mesure. Et c'est là que le bât blesse pour Marvel.

En effet, en 2023, la série Secret Invasion a déjà en grande partie traité le problème des aliens métamorphes. Et si on pouvait penser que le projet allait définitivement clôre le (catastrophique) chapitre des Skrulls dans le MCU, il a fait plutôt l'inverse, en présentant deux issues ouvertes. Dans le dernier épisode, Nick Fury retourne dans l'espace avec sa femme Vara pour tenter d'établir un traité de paix entre les deux Empires. Et sur Terre, le Président des États-Unis lance une traque internationale pour exterminer toute espèce extraterrestre.

LA SÉRIE SECRET INVASION N'A SERVI À RIEN (?)

Le problème, c'est que The Marvels ne fait quasiment aucune référence à ces évènements. Le fameux traité de paix (qui confirme que le film se déroule bien après la série) s'effondre en trois répliques, il n'est jamais fait mention des Skrulls restés sur Terre, ni même de la femme de Fury d'ailleurs. Le film suit une colonie basée sur une autre planète, attaquée par l'armée Kree de Dar-Benn.

Leur sauvetage est d'ailleurs assuré par Valkyrie, souveraine de la nouvelle Asgard basée sur... Terre. Les Skrulls réfugiés ont donc été ramenés sur la planète qui leur a tout juste déclaré la guerre. Évidemment, il est probable que leur protection soit déjà prévue, mais Secret Invasion semble avoir été discrètement mise sous le tapis.

Un oubli peut-être lié aux changements incessants du calendrier du MCU : originellement daté au 8 juillet 2022 (!), le film a vu sa sortie décalée à trois reprises, pour finalement débarquer en novembre 2023. On peut donc supposer que la série était au départ prévue pour se dérouler après les évènements de The Marvels (un problème déjà rencontré avec le dyptique Spider-Man : No Way Home / Doctor Strange 2). On peut aussi voir cette gestion compliquée comme le symbole de l'échec de la stratégie de Marvel avec Disney+.

L'ÉCHEC DE LA STRATÉGIE DISNEY+

The Marvels était un moment important pour le MCU. Le film n'était pas seulement la suite du film Captain Marvel, mais également des séries WandaVision et Miss Marvel sur Disney+. Une manière de s'éviter deux introductions encombrantes, et d'aller droit au but... mais également un énorme pari : le public allait-il suivre la cadence ?

Vu le bide de The Marvels au box-office (pire démarrage de l'histoire du MCU), la réponse semble négative. Et l'absence d'engouement généré par la présence de Monica Rambeau et Kamala Khan aux côtés de Carol Danvers explique en partie cet échec (entre autres évidemment).

D'un côté donc, l'exigence de "faire ses devoirs" en regardant plusieurs séries pour comprendre un film a peut-être perdu le public.

De l'autre, The Marvels démontre également le peu d'intérêt de ces mêmes séries pour le MCU lui-même. Le film ne semble pas très intéressé par les évènements de Secret Invasion (alors qu'il aurait pu clairement les placer au cœur de ses enjeux), pourtant très importants pour la situation de la Terre.

Nick Fury, anti-héros torturé de sa série et amené à reprendre les choses en mains, est relégué au triste rang de babysitter de luxe pour la famille de Miss Marvel et une armée de chatons en CGI. La fameuse guerre Kree-Skrull, elle, est une anecdote tout au plus. The Marvels semble donc être une erreur à ne pas reproduire, alors que la méga-franchise est actuellement en pleine restructuration.

Les médias américains spécialisés ont tous plus ou moins affirmé que le MCU était en plein chamboulement interne, notamment du côté de ses séries. La création du label Marvel Spotlight semble d'ailleurs être un pas dans la bonne direction. En assumant de produire des projets à part du "Grand Plan", Marvel perdrait certes un pouvoir d'attraction sur Disney+, mais serait peut-être en mesure de fidéliser un même public.

Dans le même temps, le studio s'éviterait le casse-tête de devoir générer des enjeux importants, sans marcher sur les plates-bandes des futurs films (coucou la saison 2 de Loki). On aura sans doute un début de réponse avec Echo, dont les 5 épisodes sortiront le 10 janvier 2024.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... rgKMbG_bCo
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 8-pHHlsNUI
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Clint Eastwood s'est tellement ennuyé pendant les grèves qu'il a investit dans une barbe pour finir le tournage de Juror 2 :o :D :rofl:

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Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit :
ven. 24 nov. 2023 16:27
Clint Eastwood s'est tellement ennuyé pendant les grèves qu'il a investit dans une barbe pour finir le tournage de Juror 2 :o :D :rofl:

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tu veux dire qu'il s'est... barbé ? :D
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ça y est les marchés de Noël ont commencé, Colmar, Strasbourg, Mulhouse (pas vu de patrouille de bérets verts avec leurs fusils d'assaut HK vigipirate pour l'instant, l'année dernière ça faisait bizarre, mais après l'attentat au marché de Noël de Strasbourg ça se comprend)
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Kit a écrit :
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Pale a écrit :
sam. 25 nov. 2023 17:02
Kit a écrit :
sam. 25 nov. 2023 14:08
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Vu :

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Vu durant son second week-end d'exploitation dans une salle comble. Ce préquel est une bonne surprise. J'étais pourtant mitigé durant la première heure mais le film commence à tenir en haleine plus ou moins vers la moitié, il y a une belle montée en puissance qui s'opère.

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La première partie est très bonne même si il est préférable d'apprécier Adam Sandler car il marque le film et plus particulièrement le personnage principal de son empreinte. La seconde partie rentre quand même pas mal dans les clous au niveau de son déroulement mais ça reste très chouette et drôle dans l'ensemble.

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Vu également dans une salle comble, ça fait plaisir. Grosse fresque qui oscille entre intimité et grand spectacle, le film est parsemé de fulgurances qui impressionnent pas mal. Il manque d'un véritable souffle qui emporte tout sur son passage pour véritablement me transcender mais en l'état j'ai quand même beaucoup aimé.

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Film hollando-flamand qui a cartonné en Flandres l'année dernière (le film a apparemment fait plus d'entrées que Top Gun Maverick), je me suis pris une grosse claque devant ce Zillion. On est dans le schéma classique avec l'ascension et la chute du personnage qui monte un véritable empire mais la mise en scène, l'ambiance, la bande-originale, l'histoire, le rythme et les acteurs sont exceptionnels. On s'en prend plein les yeux et les oreilles du début à la fin.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Assez impatient de le voir.
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Mon programme ciné du mois de décembre :

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Peut-être :

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En VOD :

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Ma plus grosse attente : Aquaman et le Royaume perdu

Même en ayant vu la première partie de Les Trois Mousquetaires, je ne suis pas plus hypé que cela par la suite.
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Magnifique trailer.
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Un slasher à la structure classique qui ne réinvente rien, mais qui a son lot de violence ultra généreuse et jubilatoire (c'est même carrément fendard par moments), ainsi qu'un boogeyman bien utilisé.
Eli Roth arrive à emballer quelques bons moments de tension...jusqu'à la révélation du tueur on va dire !
Thanksgiving a parfois un coté grand guignol à la Scream, mais le fait d'inclure son contexte en lien avec cette fameuse fête US (et les dérives de notre société de consommation très bien représentées par sa séquence d'intro où un Black Friday se change en hécatombe) parvient à lui donner un soupçon d'identité.
Ça reste un peu trop long pour ce que c'est, mais rien que pour un meurtre où une victime est cuite comme une fin de ça mérite aisément la moyenne
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Wonka : les premiers avis sur le film de l'univers de Charlie et la chocolaterie sont tombés

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Wonka de Paul King incarné par Timothée Chalamet arrive bientôt dans nos salles, et les premiers avis de la presse sont tombés.

Paul King est notamment connu pour avoir réalisé les films Paddington. Et heureusement : ces deux longs-métrages absolument géniaux font partie des meilleurs films destinés à un jeune public des dernières années. Les aventures de l'ours ont séduit de nombreux spectateurs, dont la rédaction d'Écran Large. La sortie prochaine de Paddington au Pérou nous enchante, mais le cinéaste nous propose avant cela de revenir aux origines de l'un des personnages les plus iconiques de Tim Burton : Willy Wonka.

Avec son casting de taille (Hugh Grant, Rowan Atkinson, Sally Hawkins) mené par Timothée Chalamet, Wonka a tout pour intriguer. Son budget de 125 millions de dollars (selon The Numbers) a grandement participé aux superbes décors aperçus dans la bande-annonce. Cette aventure sucrée arrive bientôt dans les salles françaises, et si notre impatience (et un peu d'appréhension) n'était pas suffisante, voilà que la presse américaine en rajoute une couche : les premiers avis sur Wonka sont tombés.

"Wonka est une délicieuse confiserie, parfois salée, parfois sucrée, mais toujours visuellement éblouissante et riche en émotions. Paul King prouve une fois de plus qu'il est l'un de nos cinéastes les plus passionnants, créant un monde qui n'a pas peur d’explorer des endroits sombres et étranges, comme le ferait Roald Dahl." Drew Taylor - The Wrap

"Wonka est un délice très charmant alimenté par une performance exceptionnelle et parfaite de Timothée Chalamet. C’est parfois assez idiot, et quelques points de l’intrigue sont un peu minces, mais ça n’empêche pas le film d'être incroyablement doux, avec une dose de sincérité forte et très efficace qui réchauffe le cœur." Perri Nemiroff - Collider

"Même si Wonka de Paul King n'atteint pas tout à fait les sommets charmants et séduisants des films de Paddington, il reste malgré tout un régal délicieusement sucré. Le dandy titulaire de Timothée Chalamet est attachant et amusant, tandis que l'Oompa-Loompa de Hugh Grant vole chaque scène dans laquelle il est." Simon Thompson - Forbes

"Timothée Chalamet est une raison suffisante pour voir Wonka. Il est infiniment charmant et amusant. Le film autour de lui n’est pas aussi bon, mais il est agréable. L'histoire et le ton s'affrontent, laissant le tout un peu confus. C'est pourtant rempli de joie et les chansons sont délicieuses." Germain Lussier - Gizmodo

"Wonka est loin d'être parfait, mais le charme fantaisiste du réalisateur Paul King est indéniable. Les numéros musicaux frappent, l'imagination visuelle est délicieuse, et l'Oompa-Loompa de Hugh Grant est un voleur de scène. Timothée Chalamet est génial même si son personnage est souvent discutable." Andrew J. Salazar - DiscussingFilm

"Wonka est un régal ! J'ai adoré suivre l'histoire du jeune Willy Wonka. Timothée Chalamet apporte la dose parfaite de charme, de naïveté et d'émerveillement. Huge Grant brille dans toutes les scènes où il est présent. Keegan Michael-Key est trop peu mis à contribution. N'allez pas voir ce film sans acheter du chocolat !" Wendy Lee Szany - Den of Geek

"Wonka réussit surtout grâce à la réalisation charmante et fantaisiste de Paul King. Timothée Chalamet se heurte parfois au ridicule du film, bien qu'il s'efforce admirablement de créer quelque chose que nous ne connaissions pas de lui jusqu'à présent. Malgré quelques problèmes narratifs, il s'agit d'un film familial agréable et salutaire." Matt Neglia - Next Best Picture

"Wonka est une confiserie raffinée, une somme parfaite de charme, de fantaisie et de poésie, nourrie d'une véritable imagination et de numéros musicaux brillants. Timothée Chalamet est une fabrique à charmes. Son engagement total est captivant. Hugh Grant est exceptionnel quand il n’en a rien à carrer." Courtney Howard - Variety

Cette première salve d'avis est presque unanime : on en retire une géniale performance de Timothée Chalamet, mais aussi de Hugh Grant en Oompa-Loompa. Paul King est de retour en forme après les deux Paddington. Son univers coloré et sucré a séduit la critique, mais certains restent plus nuancés : ils mentionnent le côté très confus et ridicule du film (qu'on a déjà aperçu dans les bandes-annonces), mais soulignent eux aussi la qualité de l'interprétation de Timothée Chalamet. Pour vous faire votre propre avis sur Wonka, rendez-vous le 13 décembre 2023 dans les salles françaises.


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Silent Night : les premier avis du grand retour de John Woo à Hollywood sont là

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Avant de sortir son remake anglophone de The Killer, l'un de ses chefs d'œuvres, John Woo va faire son grand retour avec Silent Night dont les premiers avis sont partagés.

John Woo, le vieux maitre hongkongais du polar, revient aux États-Unis (depuis Paycheck en 2003) et ce n'est pas pour nous déplaire tant l'action chez l'oncle Sam fait peine à voir. Et même si l'on se demandait si la saga John Wick avait peut-être changé la léthargie du cinéma d'action à Hollywood, le retour de John Woo avec un film de vengeance sans paroles a tout de la résurrection d'une gloire passée.

Plus encore, en étudiant de près sa filmographie, À toute épreuve est bien son chef-d’œuvre en plus de rester le film d'action terminal (rien que ça). Et on a forcément de grandes attentes pour Silent Night (qui sortira bien directement en DTV en France). Plus encore, la bande-annonce mouvementée du nouveau film d'action de John Woo nous avait bien convaincus et promettait un grand délire cathartique. Les premiers avis sont là et ils sont divisés.

"Avec Silent Night, le vétéran de l'action livre une production à la mesure de son talent." The Hollywood Reporter

"Lorsque Silent Night passe enfin à la vitesse supérieure, l'action est aussi savante que tout ce que Woo a pu créer au fil de sa carrière impressionnante." Slant Magazine

"Aussi simpliste soit-il, Silent Night donne aux spectateurs une raison de s'enthousiasmer à nouveau pour l'innovateur hongkongais, en se classant parmi les rares contre-programmes de Noël sanglants depuis Die Hard qui méritent d'être revus à plusieurs reprises." Variety

"Silent Night nous fait des clins d'œil aussi souvent qu'il tente de créer une atmosphère dramatique, et le regard que vous choisirez de porter sur lui déterminera probablement votre niveau d'amusement." Screen Rant

"Silent Night n'est pas exactement une satire des gens aisés et bien installés en tant que tels – tout le monde est censé être foncièrement adorable. [...] Peut-être que pour nos classes dirigeantes avachies, c'est exactement à cela que ressemblera la fin : ni un choc ni un gémissement, mais un sourire désespéré teinté de dédain avant d'avaler la pilule empoisonnée." The Guardian

"Silent Night n'est qu'une suite de préludes inutilement prolongés. [...] Et lorsque John Woo parvient enfin à mettre le feu aux poudres, à 15 minutes de la fin, le spectacle n'est qu'un feu d'artifice d'étincelles, qui s'éteint inévitablement." The Globe and Mail

"Expérience de vengeance ennuyeuse et légère qui tourne rapidement au désastre, Silent Night n'a ni le charme ni le raffinement visuel qui ont fait de John Woo l'un des plus grands spécialistes du cinéma d'action de Hong Kong et d'Hollywood." IGN

"Dans Silent Night, tout cet excès n'aboutit à rien d'autre qu'à une séquence d'assaut laide dans laquelle la fadeur de cette histoire prend finalement le dessus sur l'excentricité que le cinéaste y apporte. [...] Le récit est peut-être marqué par l'ADN de John Woo, mais le feu d'artifice lui-même est un copier-coller hollywoodien de quatrième ordre." IndieWire

Avec un score de départ de 53/100 sur Metacritic, Silent Night semble ne pas avoir convaincu la presse américaine qui le classe derrière le mal-aimé Mission Impossible II et sa note (dingue) de 59/100. Reste que pour le moment, John Woo fait bien mieux que son précédent film sur le sol américain (Paycheck et ses 43/100). Pour découvrir le retour de John Woo à Hollywood, il faudra attendre sa sortie française en DTV le 29 février 2024. Aux États-Unis, il sera bien présent dans les salles à partir du 1er décembre 2023.


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EL a modérément apprécié Thanksgiving – La Semaine de l'horreur (3 étoiles) :

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Après quelques remakes hollywoodiens (Knock Knock, Death Wish), après un détour par le divertissement pour gosses (La Prophétie de l'Horloge) et avant une adaptation de Borderlands attendue avec méfiance, le trublion du gore américain Eli Roth revient à ses premières amours. Dans Thanksgiving – La Semaine de l'horreur, il adapte sa propre fausse bande-annonce de Grindhouse avec au casting Addison Rae et Patrick Dempsey. En résulte un slasher un peu plus rigolo qu'un repas de famille.

POST-NÉO-SLASHER


Thanksgiving, affublé d'un sous-titre générique en France où la fête éponyme ne parle pas à grand-monde, est donc tiré d'une fausse bande-annonce réalisée par Roth pour agrémenter le diptyque Grindhouse de Tarantino et Rodriguez. Il n'est pas le premier à tenter de transformer l'essai, puisque Machete et Hobo with a Shotgun avaient, eux aussi, eu droit à leur(s) long(s)-métrage(s). Et comme ses prédécesseurs, il étire sa blague de deux minutes sur 1h45. La blague en question étant de parodier les slashers saisonniers typiques des années 1980 en imaginant une itération se déroulant à Thanksgiving.

Vendredi 13, Christmas Evil, Douce Nuit, sanglante nuit, Week-end de terreur a.k.a April Fool's Day, La Nuit d'Halloween (oui, oui)... Dans le sillage de Black Christmas et bien sûr du premier Halloween, de nombreuses séries B du même genre ont investi différentes dates du calendrier. Le réalisateur des Hostel et son scénariste Jeff Rendell (qui jouait le tueur dans le court) ajoutent leur pierre rigolarde à l'édifice, avec la subtilité qu'on leur connaît. Un an après le massacre qui a traumatisé la ville de Plymouth, un mystérieux tueur zigouille un par un ses participants, ciblant particulièrement un groupe de jeunes amis.

Le résultat, qui baigne non-stop dans le second degré, est à peu près aussi con que prévu, enchainant les séquences de meurtres pour certaines directement importées de la fausse bande-annonce. Les scènes d'horreur sont bancales, reposent quasi toujours sur des jumpscares pas des plus inspirés, mais sont aussi prétextes à quelques gags crétins qui font régulièrement souffler du nez (la première victime et sa tentative de face ID). D'autant que, bien forcé d'atténuer un tantinet les excès bis du court, Roth sème ici et là quelques effets gores dignes d'un sous-Détour Mortel (donc marrants).

Le tout aurait pu tourner à la mauvaise vanne méprisante d'ado ricanant (et on est pas loin), mais heureusement le cinéaste aime le genre et connaît ses classiques. Il cite pêle-mêle les références obligatoires (Halloween, d'entrée de jeu) et des slashers plus confidentiels (le très sympathique Happy Birthday to me), dans une marmelade dégoulinante qui parvient à nous faire oublier à force de bonne volonté ses personnages insupportables et ses détours narratifs lourdingues.

THANKS FOR NOTHING

Des meurtres plus gores que la moyenne à l'arme blanche, un tueur masqué maladroit qui sévit dans un patelin où tout le monde se connaît, une intrigue de whodunit multipliant les fausses pistes flagrantes et s'achevant sur un twist grotesque pourtant devinable 20 minutes plus tôt... Tous les ingrédients sont là pour faire de Thanksgiving un Scream contemporain un poil plus décomplexé et donc beaucoup plus amusant que les deux derniers opus de la saga qui remplit encore les poches du producteur Spyglass (du moins jusqu'à ce qu'il se mette à virer les actrices qui soutiendrait un peu trop les Palestiniens).

D'autant que l'ironie du film, dans le prolongement des premiers essais cradingues du metteur en scène, émule un peu mieux les sous-entendus grinçants qui parsèment la filmographie de Craven. Bien sûr, la charge contre le Black Friday, qui empiète de plus en plus sur le grand moment de partage de l'année, est à peu près aussi délicate que tout le reste. Dans une scène d'ouverture aux sabots XXL, Roth filme son émeute de shopping addict comme une invasion de zombies prête à tout détruire sur son passage pour mettre les mains sur un grille-pain électrique à -90%. Et c'est sans compter le parallèle avec le Otto du coin, qui refourgue des fusils d'assaut en pleine soirée lycéenne comme s'il était chef de rayon.

Mais ne serait-ce qu'en raillant le folklore derrière Thanksgiving, il taquine un peu l'hypocrisie d'une fête censée commémorer la communion avec un peuple décimé, transformée par la culture américaine en un énième décor de slasher décérébré. Dans cette foire à la saucisse (ou plutôt à la dinde farcie), le seul renvoi aux fondements historiques de l'évènement est un cosplay d'indien cheapos, entraperçu dans une parade qui va – on vous le donne en mille – terminer en massacre. Sous la hachette d'un tueur vêtu d'un visage de père pèlerin, vulgaire goodie d'une chaine de fast-food.

Rien de bien malin dans ce salissage narquois des grandes valeurs empathiques de l'Oncle Sam. Mais une micro-dose de poil à gratter qui ne serait pas de trop dans les franchises qui font bâiller dans les multiplexes.

On ressort relativement rassasiés de cette parodie grasse de slasher saisonnier, qui parvient tout juste à battre les derniers Scream sur leur propre terrain.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 0NH5v-DCX4
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Le réalisateur de Jason Bourne va adapter un bestseller sur un crash d'avion (et on a hâte)

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Le réalisateur Paul Greengrass s'est livré sur son prochain film, un thriller se déroulant dans un crash d'avion... voilà qui donne très envie.

Paul Greengrass, à qui l'on doit plusieurs films de la saga Jason Bourne (La Mort dans la peau, La Vengeance dans la peau, et... Jason Bourne) a déjà démontré plusieurs fois son intérêt pour les avions et les crash aériens. Que ce soit dans la comédie dramatique Envole-moi ou dans le drame revenant sur les événements du 11 septembre 2001 Vol 93, le cinéaste a abordé cette problématique plusieurs fois en s'essayant à des genres différents.

Alors qu'en 2022, Paul Greengrass disait vouloir adapter du Stephen King, il semblerait qu'il soit actuellement engagé sur un tout autre projet. En effet, le réalisateur va réaliser Drowning, un thriller sur des personnages piégés dans un avion écrasé.

D'après Deadline, Paul Greengrass a été choisi par Warner Bros pour écrire, réaliser et produire l'adaptation du livre Drowning : The Rescue of Flight 421, beststeller écrit par T.J. Newman. Paul Greengrass sera, a priori, entouré de plusieurs de ses fidèles, puisqu'à la production, on retrouvera entre autres Michael De Luca et Gregory Goodman (déjà producteurs sur Capitaine Philips). Shane Salerno, qui a largement participé à l'élaboration de l'histoire des prochains Avatar aux côtés de James Cameron, sera également de la partie du côté de la production. T.J. Newman et Amy Lord en productrices exécutives.

Pour rappel, Drowning raconte l'histoire d'un avion qui s'écrase dans le Pacifique et se retrouve inondé, suite à une explosion survenue pendant l'évacuation. L'histoire va alors suivre un groupe de survivants, dont un ingénieur et sa fille de onze ans, qui tentent de se sortir de cette situation. Si le livre n'est pas tiré d'une histoire vraie, on comprend immédiatement pourquoi Greengrass a été séduit et pourquoi il est sans doute un des réalisateurs les mieux qualifiés pour la mettre en scène.

Le cinéaste s'est déjà attaqué plusieurs fois avec brio à des histoires de sauvetage, notamment dans Bloody Sunday, son premier film à succès (ou dans les films cités plus haut) ou son angoissant Capitaine Philips qui lui avait valu de nombreuses louanges dont une nomination au Golden Globe du meilleur réalisateur en 2014.

Toutes les conditions semblent donc réunies pour attendre un film ultra-tendu comme le Britannique sait les faire. Pour l'instant, le film est seulement entré en pré-production, aucune date de sortie n'est donc connue. Une chose est sûre, il devrait arriver bien avant son adaptation du roman Fairy Tale de Stephen King, qui ne fait plus parler d'elle.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... c6l-edeQLI
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... rEeQrd5k-I
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