Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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Vu :

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J'ai moyennement apprécié. Je ne suis pas un fan ultime de Bob Marley mais je trouve que l'on ne retrouve pas l'aura du chanteur dans ce biopic, à aucun moment l'acteur ne réussit à s'effacer derrière la légende (contrairement à Rami Malek dans Bohemian ou Austin Butler dans Elvis). Ici on ne voit que l'acteur qui essaie de jouer Bob Marley mais je n'ai pas été convaincu plus que ça. Il y a quelques scènes qui sont pas mal mais c'est vraiment sans plus.

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Petit thriller pas trop mal ficelé malgré le premier quart d'heure où tout s'enchaine trop vite. Ça se regarde mais sans Dujardin dedans ça aurait encore plus l'air d'un téléfilm.

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C'est totalement inconséquent, disons que j'ai trouvé ça juste sympa mais plus agréable que Miss Marvel.

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Heureusement que Michael Mann est là pour relever le niveau. J'ai trouvé ça très bon, le film se montre aussi trépidant durant les scènes de la vie privée du personnage que pendant les courses automobiles (à ce titre, la dernière demi heure offre quelques bonnes sensations).
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être :

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Il y a également Universal Theory qui m'intéresse mais je doute qu'il soit diffusé dans beaucoup de salles.

Voici l'affiche et la bande-annonce :

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Après le flop de DogMan, Luc Besson est de retour et va adapter un classique de l'horreur

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Après l'échec de DogMan, Luc Besson est déjà de retour et il a décidé de s'attaquer à un classique de la littérature et à un personnage très populaire.

2023, c'était l'année du règne de Justine Triet à l'international, du phénomène Barbenheimer, des échecs consécutifs des films du DCEU, mais c'était aussi, qu'on le veuille ou non, l'année du retour de Luc Besson. Le réalisateur, qui n'avait pas mis en scène de film depuis Anna, son récit d'espionnage sorti en 2019, est revenu avec DogMan, présenté en avant-première à la Mostra de Venise avant de sortir fin septembre 2023. Malgré l'attention médiatique donnée au film, et au retour de Besson, DogMan est l'un de ses plus gros échecs (mérités) en France.

Entre Anna et DogMan, Luc Besson avait aussi fait parler de lui avec Arthur, malédiction, réalisé par Barthélemy Grossmann. Pour ce film qu'il a produit et écrit, Luc Besson a (encore) été soupçonné de plagiat, et d'avoir exploité son équipe. Après ces déceptions à la chaîne, le réalisateur va bientôt revenir avec un projet des plus surprenants, une adaptation de Dracula, le célèbre roman de Bram Stoker.

Le roman épistolaire de Bram Stoker, adapté au cinéma à de nombreuses reprises et notamment par Francis Ford Coppola en 1992, va avoir droit à un relooking. Selon The Hollywood Reporter, cette adaptation est une origin story centrée sur la jeunesse du vampire et sur sa relation avec sa femme, avant l'arrivée de Jonathan Harker, le jeune clerc de notaire, en Transylvanie donc. Caleb Landry Jones, à qui Besson avait confié le premier rôle de DogMan, jouera le comte Dracula.

Avant ça, l'acteur a joué dans des films comme X-Men : Le Commencement, Get Out ou encore The Dead Don't Die de Jim Jarmusch. En 2021, il a reçu le prix d'interprétation masculine pour le film Nitram au Festival de Cannes. Si l'entièreté du casting n'a pas encore été dévoilée, il semblerait que Christoph Waltz fasse aussi partie de l'aventure, mais son rôle n'a pas été révélé. Christoph Waltz, qu'on a récemment vu dans The French Dispatch de Wes Anderson, sera aussi à l'affiche de Dr. Frankenstein, une adaptation du roman de Mary Shelley signée Guillermo del Toro.

À la production du film de Besson, on retrouve évidemment la société EuropaCorp, fondée par Besson. Selon Deadline, il s'agirait d'un film au budget considérable et l'objectif serait de débuter le tournage cette année.

D'autres adaptations du roman de Bram Stoker sont en développement, comme le Nosferatu de Robert Eggers (The Witch, The Northman), un remake du film Nosferatu le vampire de Murnau, avec Bill Skarsgård et Lily-Rose Depp, qui devrait débarquer avant la fin de l'année 2024 au cinéma.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... lrECFkwyzo
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Avatar, le dernier maître de l'air : les premiers avis sur la série Netflix sont tombés

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Les premiers avis de la presse américaine viennent de tomber sur le remake live action d'Avatar, le dernier maître de l'air.

Depuis quelques années, Netflix s'est pris d'une nouvelle lubie : lancer des remakes live action de séries animées très appréciées. On peut notamment citer l'exemple de l'horrible série Cowboy Bebop en prises de vues réelles, sortie sur la plateforme en 2021, qui avait complètement horrifié les fans. Plus récemment, en 2023, la plateforme a proposé une adaptation live action de One Piece qui, elle, avait eu droit à des critiques bien plus positives.

Pour ce début d'année 2024, Netflix s'attaque à un autre monument, en proposant sa propre version d'Avatar : Le dernier maître de l'air. La série animée originale étant un véritable chef-d'oeuvre, le N rouge ne doit surtout pas se louper avec ce remake, créé par Michael Dante DiMartino et Bryan Konietzko. La presse américaine vient justement de partager ses premières impressions, concernant les premiers épisodes. Revue de presse.

"Le premier épisode d'Avatar, le dernier maître de l'air est fantastique ! Dès la scène d'ouverture, on se rend compte que c'est bien mieux que le film de 2010. Les combats sont superbes, mais ce sont les acteurs qui se distinguent. Ces enfants se comportent exactement comme l'équipe d'Avatar. Une nouvelle version amusante d'un classique intemporel." Collider

"En tant que grand fan d'Avatar, le dernier maître de l'air, j'ai été satisfait des deux premiers épisodes de la série Avatar de Netflix. Je suis d'accord avec les changements apportés et j'ai trouvé que les pouvoirs [d'éléments] étaient bien faits ! Certains acteurs étaient un peu rigides et j'aurais aimé que ce soit plus cinématographique, mais c'est un bon début !" CBR

"Ayant grandi en regardant la série animée, j'ai trouvé que l'épisode 1 d'Avatar, le dernier maître de l'air était un bon début. Il y a beaucoup d'explications, mais Gordon Cormier est génial, et les images sont très bonnes. Certainement bien mieux que la dernière version live action tirée de cette oeuvre." Fandom Wire

"Après avoir regardé deux fois Avatar, le dernier maître de l'air sur Netflix, je peux dire que c'est une série solide, qui se suffit à elle-même. Cependant, les fans purs et durs doivent savoir qu'il y a beaucoup de changements par rapport à la série originale. La distribution est excellente, et oui, Dallas Liu est le feu." ComicBook.com

"Les épisodes 1 et 2 d'Avatar, le dernier maître de l'air sont pour l'instant plutôt corrects, et je le dis en tant que fan obsessionnel. Il y a certainement des problèmes, mais c'est bien mieux que ce que les controverses voudraient le faire croire. Si vous êtes ouvert, vous vous amuserez, mais si vous avez déjà une opinion arrêtée, vous détesterez." Digital Spy

"J'ai regardé le premier épisode d'Avatar, le dernier maître de l'air et ça commence mal. La vie et la couleur d'autrefois sont désormais inexistantes dans cette adaptation en prises de vue réelles. Les personnages sont mal caractérisés et les effets visuels semblent inachevés, lorsqu'ils ne sont pas concentrés sur leurs pouvoirs." Covered Geekly

"Je suis enfin autorisé à dire que le premier épisode d'Avatar, le dernier maître de l'air est une énorme déception. Bien sûr, la maîtrise [des éléments] est superbe et les visuels sont généralement solides, mais c'est une adaptation mitigée. Trop d'explications, une écriture médiocre et un rythme horrible. Dallas Liu domine, quand même." IGN

Entre avis extatiques, mitigés et très amers, ces premiers épisodes ont donc droit à des retours très partagés. Certains fans seront sûrement heureux de replonger dans cet univers, tandis que d'autres auront du mal à pardonner les différences par rapport à la série animée. Pour en avoir enfin le coeur net, il faudra patienter jusqu'au 22 février 2024, date de sortie de la saison 1 sur Netflix.


https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... VXbO5lTQIo
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Pale
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EL a aimé Universal Theory (3,5 étoiles) :

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C'est à l'issue d'un parcours en festival remarquable et remarqué, de la Mostra de Venise au Grand Prix de l'Étrange Festival, qu'Universal Theory nous arrive en France en salles le 21 février 2024. Mené par Jan Bülow et Olivia Ross, le deuxième long-métrage de Timm Kröger, malgré ses partis pris radicaux (noir et blanc, narration vaporeuse), méritait un tel honneur. Ne serait-ce que pour sa capacité à nous transporter dans une autre dimension, pas très loin de la quatrième...

DONNER SA LANGUE AU CHAT DE SCHRÖDINGER


Sur un plateau télévisé, un auteur au visage maussade promeut son roman. À la stupéfaction du présentateur, il tente d'expliquer qu'il ne s'agit pas d'un récit inventé, quand bien même le thème de son histoire confine à la science-fiction. Malgré son look vintage, Universal Theory traite bien du multivers. Le sujet est à la mode dans la culture populaire, puisqu'il permet de jongler entre les références, des méga-franchises hollywoodiennes aux délires frénétiques de Everything Everywhere All At Once, impressionnant succès critique et populaire.

Au contraire, Timm Kröger et son co-scénariste Roderick Warich refusent d'adopter une esthétique colorée pour s'inspirer directement du concept scientifique original, mais aussi de son instigateur, Hugh Everett. Comme le héros, il a écrit une thèse sur le sujet, qui rentrait en contradiction avec un modèle déjà établi, l'interprétation de Copenhague. Comme le héros, il a vu ses travaux infuser la fiction plutôt que la recherche scientifique. Pourtant, ses idées ont été reconsidérées des années plus tard, en lien par exemple avec la célèbre expérience de pensée du chat de Schrödinger qui, elle aussi, contredisait l'interprétation de Copenhague et à laquelle le film semble emprunter le principe général.

En effet, les premières minutes ont beau jouer la carte du mystère de science-fiction, on se rend bien compte que quelque chose cloche. La narration sort peu à peu du carcan du genre. Johannes (parfait Jan Bülow) accompagne son directeur de thèse à une convention organisée en Suisse, à la montagne. Sur place, les phénomènes étranges se multiplient et le jeune étudiant fait la rencontre d'une femme, Karin, qui semble déjà tout savoir de lui (Olivia Ross, impressionnante de subtilité dans un rôle très trouble).

Au lieu de suivre le rythme confortable du récit à tiroir, grâce à des décors superbes, ainsi qu'à un noir et blanc hypnotisant, le long-métrage redouble d'étrangeté... embrassant l'ambivalence de son sujet au fur et à mesure des déambulations de Johannes. L'environnement hivernal, dont émanent ces étranges phénomènes, devient une boite à ciel ouvert, au sein de laquelle les gens, les choses et les évènements sont à la fois dans un état et dans un autre, parfois littéralement à la fois vivants et morts.

Avant même le joli climax, on se sait à califourchon entre les strates de réalité, dont la manifestation la plus explicite est cette idylle amoureuse avec Karin, laquelle n'est pas synchronisée avec la temporalité de Johannes.

SCIENCE/FICTION

Universal Theory imagine un microcosme entre les dimensions, au sens scientifique et philosophique du terme, cultivant tout au long de ses presque deux heures une impression de décalage troublante. Une singularité aux antipodes du cinéma grand public qui s'est approprié le concept de multivers (c'est presque l'équivalent de ce que Primer faisait avec le voyage dans le temps), mais qui cumule paradoxalement les références au 7e art, en particulier de celui des années 60, décennie où se déroule l'intrigue.

Le pitch et certains tics (le climax, la voix off) font forcément penser à un épisode de La Quatrième Dimension, série dont l'aura magnétique tient beaucoup à son fil rouge, lequel est justement censé exister entre les différentes réalités. Mais le réalisateur cite également, entre autres, Lynch, Capra et Hitchcock, soit tout un panel d'esthètes réunis eux aussi dans cette station perdue au coeur de la montagne, accompagné d'une musique toute droit sortie de la même période. Cet ancrage culturel, mine de rien assez radical (peu de films vont aussi loin dans l'hommage), est tout sauf cosmétique.

Non seulement l'époque choisie n'est pas anodine (outre la correspondance avec la vie de Hugh Everett, la décennie est elle aussi à cheval entre deux dimensions pour les Allemands, à quelques années de l'éradication du nazisme), mais Johannes est lui-même simultanément dans deux états : celui de scientifique et celui de démiurge.

Non reconnu par ses pairs, garants d'une science ne laissant guère place à l'imagination, il sera finalement réduit à la fiction et relégué aux vulgaires plateaux télévisés des années 1970. C'est uniquement au sein des montagnes suisses qu'il a pu expérimenter la zone indéfinie entre science dure et fantasmagorie pure, entre science et fiction, étrange espace des possibles dont Universal Theory tache finalement de faire l'éloge.

"On fera de vous un docteur", certifie le vieux scientifique joué par Hanns Zischler. Finalement, Johannes fera à contrecœur de ses expériences un roman, comme s'il avait dû choisir entre la rigidité scientifique et les libertés de la fiction. Universal Theory tente au contraire de se caler entre les deux, faisant de son spectateur le véritable chat de Schrödinger.

Un voyage à l'intérieur d'une boite de Schrödinger à ciel ouvert et de l'espace étrange, mais fascinant, entre la science et la fiction.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... jOT8iX8GHg
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Les premières images de Gladiator 2 auraient époustouflé les dirigeants de Paramount

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Le studio est déjà prêt à confier un nouveau projet au réalisateur.

Au détour d'un article de Deadline, on apprend que la Paramount a pu voir les premières images de Gladiator 2, et que le résultat serait époustouflant. Ridley Scott a bouclé le tournage de la suite très attendue de son blockbuster de 2000. Le second volet racontera l’aventure du fils de Maximus, Lucius, interprété par Paul Mescal. Connie Nielsen reprendra son rôle de Lucilla et Denzel Washington, Pedro Pascal et Joseph Quinn (Stranger Things) seront également présents au casting.

Résultat, les dirigeants du studio seraient déjà prêts à confier un nouveau projet à Ridley Scott. Le cinéaste de 86 ans est actuellement en discussion pour réaliser un biopic consacré aux Bee Gees. Cette décision fait suite au succès de Bob Marley : One Love. Autre point positif, le réalisateur de Gladiator entretient une relation particulière avec le groupe de disco.

Retournons un peu en arrière, au début de carrière de monsieur Scott. A cette époque, les Bee Gees sont managés par Robert Stigwood qui se lance en parallèle dans la production cinématographique. Stigwood a presque rencardé un Ridley Scott novice à la réalisation de Castle Accident, un film médiéval dans lequel les trois frères du groupe Barry, Maurice et Robin devaient jouer.

Finalement, le film n’a jamais été mis en scène mais désormais, avec le succès surprise de Bob Marley et la Paramount validant les premières images de Gladiator 2, Ridley Scott est de nouveau dans de bonnes conditions pour finalement faire un biopic sur le groupe.

Écrit par David Scarpa, le scénariste de Napoléon, Gladiator 2 viendra nous divertir au cinéma le 20 novembre 2024.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... CC5nMMRk7Q
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robinne
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weird

Pale a écrit :
lun. 19 févr. 2024 16:36
Les premières images de Gladiator 2 auraient époustouflé les dirigeants de Paramount
Et le scénario ? ^^
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Pale
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Pale
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L'Empire : les premiers avis sur le Star Wars français déjanté sont là

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Les premiers avis de la presse (américaine comme française) viennent de tomber pour L’Empire, le Star Wars français.

L'univers Star Wars de George Lucas a déjà été parodié plusieurs fois. On se souvient notamment tous de la comédie loufoque La Folle Histoire de l'espace, réalisée par Mel Brooks. Plusieurs pays ont également déjà proposé leur propre parodie puisqu'on s'est déjà délecté d'un Star Wars turc, un Star Wars brésilien ou Star Wars indien... Il fallait donc bien que la France s'y mette, un jour.

Le cinéaste français Bruno Dumont, à qui on doit La Vie de Jésus ou Ma Loute, va bientôt présenter son propre empire galactique complètement déjanté. L'Empire s'était déjà dévoilé récemment dans une première affiche grotesque ainsi qu'un trailer très intrigant qui annonçait déjà parfaitement la couleur. À présent, les premiers avis de la presse américaine et française viennent enfin de tomber après sa présentation en compétition lors du Festival de Berlin. Revue de presse.

"Pour son douzième long métrage, Bruno Dumont réalise son « Star Wars » made in France et délivre une odyssée spatiale perchée, inventive et radicalement connectée au présent. Servi par un casting ébouriffant, « L'Empire » fait s’affronter le bien et le mal pour mieux sauvegarder l’humanité." Trois Couleurs

"Grâce à des effets spéciaux très réussis, L’Empire livre une version parodique hilarante des films galactiques ayant abondamment nourri l’imaginaire des spectateurs depuis une cinquantaine d’années, La Guerre des étoiles en tête. En télescopant cette dimension avec une ironie terrestre hyper décalée sur les classes populaires (sexe sauvage en prime), Bruno Dumont signe un film culte qui a aussi le bon goût d’être superbement mis en scène." Cineuropa

"Sans grande surprise, dans L’Empire, ce n’est pas Dumont qui se projette dans la science-fiction, mais la science-fiction qui s’invite dans l’univers singulier du cinéaste. [...] Si l’on pourrait voir dans ce combat intersidéral une banale opposition du Bien et du Mal, le monde filmé par Dumont n’est jamais binaire. Chez lui, le Bien et le Mal n’existent pas en soi. [...] Parce que le chaos et la grâce cohabitent à chaque image, L’Empire nous fait entendre la mélodie de ce monde en perpétuel mouvement." Les Inrocks

"Le conflit réel dans le film se résume à une série de concepts binaires très simplistes : bien et mal, sacré et profane, féminin et masculin, Un et Zéro, l'être et le néant. Ça ne peut que décevoir, parce qu'ils s'annulent en quelque sorte, d'une manière qui est censée évoquer un existentialisme sartrien, ou un nihilisme du début de Dumont, mais qui semble en réalité un peu désinvolte. Peut-être que la blague cosmique sur notre place dans l’univers n’est tout simplement plus si drôle." Variety

"Les attentes devront sans doute être tempérées pour L'Empire. Sans doute complaisant, il ne l'est peut-être pas plus que ses deux récents films sur Jeanne d'Arc. Si on enlève les éléments de science-fiction insipides utilisés par Dumont, le film se caractérise par un grand nombre d'allées et venues, ainsi que de discussions sur la question de savoir qui va contrôler le monde." Ioncinéma

"Il est difficile de décider si Dumont traite ses emprunts à la science-fiction avec mépris ou s'il apprécie les possibilités que le genre offre : il semble prudent de supposer les deux. Et même si l’étrangeté générale a un effet de charme et de choc, une fois que vous avez surmonté la surprise de voir Dumont aussi désinvolte, le plaisir s’amenuise." Screen Daily

"L'action est tellement absurde et le jeu d'acteur tellement exagéré quand il n'est pas totalement plat, qu'on a l'impression qu'il s'agit d'un clin d'oeil à l'ensemble de la franchise Star Wars, dans son ineptie délibérée." The Hollywood Reporter

Les retours semblent donc très contrastés, concernant ce Star Wars frenchy. On remarque que la presse française s'est montrée bien plus enthousiaste que les Américains. Pour les fans de Bruno Dumont, qui tiendraient à se faire leur propre avis, L'Empire sortira dans les salles françaises le 21 février 2024.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 0DuAeP9LGU
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Kit
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le palmarès de la 77ème cérémonie des BAFTA hier soir
https://fr.wikipedia.org/wiki/77e_c%C3% ... ilm_Awards
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Premières images de Borderlands :

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Les images en meilleure qualité :

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Pale a écrit :
mar. 20 févr. 2024 17:25
Ai vu toute la S1 ce week end : une vraie bonne adaptation, entre respect et qqes changements bienvenus !
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Jurassic World 4 a trouvé son nouveau (super) réalisateur après le départ de David Leitch

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Si David Leitch a été évoqué, le cinéaste ne réalisera finalement pas Jurassic World 4, qui a trouvé un remplaçant prestigieux.

Quatorze ans après la sortie du mal-aimé Jurassic Park III (pas si nul que ça), la saga cinématographique lancée par Steven Spielberg et son Jurassic Park en 1993 est revenue sur le devant de la scène avec Jurassic World de Colin Trevorrow. Si la trilogie originale est devenue culte, et reste donc très appréciée des spectateurs, la nouvelle saga n'a pas été reçue avec autant d'enthousiasme que les films de Spielberg.

Si Jurassic World 3 est un total ratage pour nous, le film a eu le mérite de clôturer cette nouvelle trilogie... ou presque. Fin janvier 2024, on apprenait qu'un Jurassic World 4 était en préparation, et quelques jours plus tard, que le cinéaste David Leitch était envisagé pour réaliser ce nouveau volet. Leitch a finalement quitté le projet, qui revient à un cinéaste prometteur.

Jurassic World 4 ne sera donc pas réalisé par David Leitch, qui a co-réalisé le premier John Wick, et a mis en scène Atomic Blonde, Deadpool 2, Fast and Furious: Hobbs and Shaw et Bullet Train. Mais on se réjouit du nouveau choix des studios. Selon The Hollywood Reporter, Gareth Edwards serait actuellement en train de négocier son arrivée. Réalisateur du Godzilla de 2014, Gareth Edwards a réalisé le nouveau film Star Wars préféré des spectateurs, Rogue One: A Star Wars Story. Plus récemment, il a réalisé le généreux et ambitieux The Creator, qui n'a malheureusement pas rencontré le succès escompté.

Avec quatre longs-métrages à son actif, Gareth Edwards fait partie des réalisateurs de science-fiction les plus appréciés du moment. Son nom n'a pas encore été confirmé, mais on espère qu'il le sera bientôt. Le scénario du film a été confié à David Koepp, scénariste des deux Jurassic Park de Spielberg, qui a aussi travaillé sur les scénarios du Spider-Man de Sam Raimi, de La Guerre des mondes, d'Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal et d'Indiana Jones et le Cadran de la destinée.

Les vétérans de la franchise, Jeff Goldblum, Laura Dern et Sam Neill, ne devraient pas revenir pour ce nouveau film. Chris Pratt et Bryce Dallas Howard ne feront pas non plus partie de cette nouvelle aventure. On ne sait encore rien de l'intrigue du film. Il n'y a plus de temps à perdre puisque la date de sortie de Jurassic World 4 a déjà été fixée au 2 juillet 2025 en France.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... AGZUSnxHj8
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Sam Mendes va réaliser quatre films sur les Beatles (oui, un par Beatle)

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Ce méga-biopic en quatre volets est annoncé pour 2027.

C’est la folie des biopics musicaux. Après Bohemian Rhapsody et Elvis, c’est au tour de Bob Marley : One Love de cartonner ces jours-ci au cinéma, en attendant des films en chantier sur Amy Winehouse, Michael Jackson, les Bee Gees, Bob Dylan joué par Timothée Chalamet…

Les Beatles étant ce qu’ils sont (le plus grand groupe de tous les temps), il fallait un projet à leur démesure : Deadline vient d’annoncer que le réalisateur anglais Sam Mendes (American Beauty, Skyfall, 1917…) prévoit de tourner pas moins de quatre films sur eux. Quatre, oui, comme dans "quatre garçons dans le vent". Comme l’addition de John, Paul, George et Ringo. Un par Beatle.

"Je sais que je parle au nom de tous mes collègues de Sony Pictures autour du monde quand je dis : yeah ! yeah ! yeah !", s’enflamme le PDG de Sony Tom Rothman en fredonnant le refrain de She Loves You. Avant de préciser : "Les événements cinématographiques de nos jours doivent être des séismes culturels. C’est ce que nous offre la vision immense et audacieuse de Sam Mendes." "Nous voulons proposer une expérience cinématographique unique, excitante et épique", tease de son côté Pippa Harris, qui produira les films avec Mendes. Les quatre films seront racontés de quatre points de vue différents mais leurs récits seront "interconnectés", explique Deadline, et au service d’une même histoire.

Paul McCartney et Ringo Starr, les deux Beatles survivants, ainsi que les familles de John Lennon et George Harrison, donneront à Sony l’accès à leur catalogue musical. Ce super-biopic conceptuel arrive alors que les Beatles ont récemment beaucoup fait parler d’eux à la faveur de la mise en ligne sur Disney+ du documentaire The Beatles : Get Back, signé Peter Jackson, une plongée hallucinante dans les images des sessions d'enregistrement de l’album Let It Be, en janvier 1969. Le groupe a également sorti en fin d'année dernière une nouvelle chanson, Now and Then, qu’on peut entendre ces jours-ci au cinéma dans le film Argylle de Matthew Vaughn, et qui s’est retrouvé en tête des charts britanniques. Un hit, un projet de cinéma inattendu et excitant… Pas mal pour un groupe séparé depuis 54 ans.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... lhfvnkwfg0
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J'y connais rien au jeu mais j'ai quand même hâte de voir ça :D
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Wickaël
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Pale a écrit :
mer. 21 févr. 2024 17:57
J'y connais rien au jeu mais j'ai quand même hâte de voir ça :D
Niveau look ça colle assez bien au JV, à voir si c'est aussi trash car la BA reste bien sage de ce côté-là, mais je suis hype quand même.

Ça me donne envie de refaire les JV maintenant :D
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Wickaël a écrit :
mer. 21 févr. 2024 19:12
Pale a écrit :
mer. 21 févr. 2024 17:57
J'y connais rien au jeu mais j'ai quand même hâte de voir ça :D
Niveau look ça colle assez bien au JV, à voir si c'est aussi trash car la BA reste bien sage de ce côté-là, mais je suis hype quand même.

Ça me donne envie de refaire les JV maintenant :D
Mike :hello:

T'as déjà vu le film Smile ?

J'ai revu des scènes et c'est toujours aussi flippant :cry: :D
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Wickaël
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Pale a écrit :
mer. 21 févr. 2024 20:16
Mike :hello:

T'as déjà vu le film Smile ?

J'ai revu des scènes et c'est toujours aussi flippant :cry: :D
:hello:

Non toujours pas eu l'occasion de le voir même si j'en ai envie, surtout que la BA à l'époque m'avait bien plu.
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Belle déception vue qui est à la barre (mais faut croire que le formaliste du duo est bien Joel !)
Avec Drive Away Dolls, Ethan Coen a tous les ingrédients de la comédie noire type Fargo : 2 lesbiennes tombent sur une malette renfermant un mystérieux secret de la plus haute importance, convoitée par un riche magnat qui ira jusqu'à engager des tueurs à gages pour la récupérer.
Bref un concept de roman de gare particulièrement excitant, dans un film qui jouit d'ailleurs d'un super rythme (même pas ah30, une rareté) et d'une bonne entrée en matière (n'hésitant pas aller vers le potache dès l'intro avec Pedro Pascal).

Malgeureusement, la suite de cette fuite se veut décevante et ultra pépère, tant les traqués et les traqueurs semblent vivre leurs vies chacun de leurs cotés, dans des péripéties relativement oubliables quand on compare le pedigree d'Ethan Coen. Comme l'impression d'un pastiche des Coen fait par qqun d'autre donc..alors que non.

La gorce de Drive Away Dolls réside par contre dans son côte brut de décoffrage pour aborder la sexualité (et plus particulièrement l'hétérosexualité) du très bon duo Margaret Qualley-Geraldine Viswanathan. Ce sont bien elles (et le duo de tueurs à gages) qui portent le film, jusqu'à une conclusion un peu trop abrupte pour pleinement convaincre.
À l'image du film donc

2.5/5
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
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Wickaël a écrit :
mer. 21 févr. 2024 22:19
Pale a écrit :
mer. 21 févr. 2024 20:16
Mike :hello:

T'as déjà vu le film Smile ?

J'ai revu des scènes et c'est toujours aussi flippant :cry: :D
:hello:

Non toujours pas eu l'occasion de le voir même si j'en ai envie, surtout que la BA à l'époque m'avait bien plu.
N'hésite pas en tout cas :D
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EL a moyennement apprécié L’Empire (2,5 étoiles) :

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Après un détour par les grandes chaines d'information de France, le singulier cinéaste Bruno Dumont retourne sur la cote d'opale... pour y faire un Star Wars local, avec sabres laser, cathédrales spatiales, Fabrice Luchini, Camille Cottin, Lyna Khoudri et Anamaria Vartolomei. Peut-être plus encore que ses derniers films, L’Empire exaspérera ses détracteurs, passionnera ses défenseurs, décontenancera quiconque était préservé de son univers et s'imaginait découvrir une banale parodie de space opera.

BEYOND GOOD AND EVIL


Comme toujours, pour qui ne connaitrait pas Bruno Dumont, l'expérience risque d'être au mieux déstabilisante. Son cinéma est souvent porté aux nues au nom d'une tradition critique très française, dans la lignée de la politique des auteurs. Ses films font toujours preuve d'une indéniable originalité, qu'importe le genre abordé (le drame, puis la comédie grotesque). L'Empire serait bel et bien un film dit "de genre" si le cinéaste n'utilisait pas la mythologie du space opera et plus précisément de Star Wars pour entretenir son propre système. D'ailleurs, il expliquait sur France Inter qu'il constituait presque un prequel à son premier long-métrage, La Vie de Jésus.

Tout est là, donc : le nord et ses habitants, tournés en dérision en permanence, une photographie blafarde, des comédiens dirigés à l'oreillette, un Fabrice Luchini qui cabotine comme si sa vie en dépendait, un montage qui fait durer chaque plan juste assez longtemps pour instaurer le malaise, des acteurs non professionnels qui jouent mal et imposent une diction rare au cinéma. Mais aussi un vaisseau spatial en forme de Sainte Chappelle, un enfant antéchrist et une bataille secrète entre les un et les zéros, entre le bien et le mal, qui fait rage secrètement dans un petit village de la côte d'opale.

Ce qui intéresse Dumont dans Star Wars et ses rejetons, c'est leur manichéisme, une grille de lecture qu'il peut apposer sur sa traditionnelle galerie de personnages gauches. Ce qui pourrait ressembler à un Under the skin du terroir (les extra-terrestres s'incarnent dans des corps d'humain et apprennent à appréhender leurs sentiments) vire à la réflexion plus morale qu'existentielle sur la nature humaine, d'où le lien avec la première partie de sa filmographie. La guerre des étoiles impose de s'aligner sur un modèle littéralement binaire, par conséquent très contemporain. C'est en faisant l'expérience de l'humanité que les zéros, mais surtout les uns, découvrent un entre-deux plus nuancé.

Lui qu'on accuse souvent de misanthropie, il affirme son attachement à ses semblables en les opposant à un absolutisme artificiel, voué à s'autodétruire. Tandis que notre espèce, symbolisée notamment par le duo de gendarmes issus de P'tit Quinquin, tirerait de ses faiblesses et de ses affects la clé de sa survie. Pour l'auteur, le genre n'est qu'un outil de plus dans une caisse déjà bien remplie.

LE MOINDRE MAL

L'Empire ne serait dès lors qu'une nouvelle satire grotesque (tous les potards du Z et du malaise sont poussés à fond), que certains ont d'ailleurs vu comme une énième émanation culturelle de l'extrême-centrisme politique : les fascistes de l'espace vaudraient finalement presque autant que les garants utopistes de la bonne morale à l'ère numérique, tous très différents des "vraies gens" évoluant entre les deux sans trop se poser de questions. D'autant que le personnage d'héroïne du bien joué par Anamaria Vartolomei se surprend à abandonner ses idéaux lorsque son ennemi juré l'attrape vulgairement par les hanches...

Toutefois, comme Ma Loute n'était pas seulement une description outrée de la lutte des classes et France n'était pas seulement une critique rentre-dedans du modèle médiatique français, L'Empire est moins simpliste que ça. En effet, la plupart de ses personnages, qu'ils improvisent leurs répliques sur demande instantanée de Dumont ou laissent apparaitre la facticité d'un jeu pourtant bien sincère, n'ont pour ainsi dire pas de valeur.

Ils traversent le récit, se contentent d'exister et d'interagir maladroitement. Et même lorsqu'ils agissent, ça n'aboutit à rien, qu'il soit question d'oeuvrer pour leur camp ou de concrétiser une histoire d'amour. Ils vivent, c'est tout, de plus en plus loin des sophistications vides des grands monuments faisant office de vaisseaux spatiaux.

Est-ce la marque d'un mépris général ou d'une empathie philosophique ? La critique française, comme à chaque fois, se chargera d'en débattre, en fonction de son école. Pour les inconditionnels de la figure de l'auteur, L'Empire est assurément un ajout intéressant à la filmographie de Dumont, explicitant son rapport à la représentation de la morale humaine. Ecran Large, fruit d'une culture numérique qui semble ne pas lui plaire et adepte d'une cinéphilie du genre, ne peut s'empêcher d'objecter qu'il rabaisse la science-fiction populaire au rang de simple artifice, incapable de subtilité.

Quand Bruno Dumont pastiche la science-fiction populaire, c'est uniquement pour lui opposer sa vision d'une humanité fluctuante, spontanée. Au bénéfice d'une poésie grotesque ? Au prix d'un mépris du genre et de la conscience politique de ses sujets ? Nous-mêmes n'en sommes toujours pas certains.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... Ch1syk9FrI
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Spaceman : les premiers avis sur le film spatial de Netflix avec Adam Sandler sont tombés

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Les premiers avis viennent de tomber pour Spaceman, le film de science-fiction Netflix avec Adam Sandler.

Depuis le début de sa carrière, l'acteur Adam Sandler nous a principalement habitués au genre de la comédie entre celles romantiques (Wedding Singer, Punch-Drunk Love ou Funny People), fantastiques (Histoires enchantées, Pixels), ou encore d'animation familiales (Hôtel Transylvanie ou plus récemment Leo).

Si certains spectateurs ont peut-être pu se lasser des gimmicks humoristiques de l'acteur, ce dernier a plus ou moins basculé dans un tout autre registre ces derniers temps avec Uncut Gems ou Hustle. Et il revient cette fois avec un drame de science-fiction réalisé par Johan Renck. Le film, Spaceman, s'était déjà dévoilé dans une bande-annonce psychédélique, qui dévoilait un Adam Sandler totalement en dehors de sa zone de confort. Les premiers avis de la presse américaine sont tombés. Revue de presse.

"Il s'agit d'un film percutant et parfois profond, dans lequel Sandler se montre complètement envoûtant." Total Film

"Il y a beaucoup de défauts, dans Spaceman. Le personnage de Mulligan n'est pas développé... Le ton général est peut-être aussi trop somnolent, trop introspectif et déprimant au goût de certains. Mais j'adore Sandler dans ce registre." RogerEbert.com

"Intelligent, envoûtant et à classer dans la catégorie des films intéressants, Spaceman est une méditation sur la condition humaine, qui ouvre la voie à la conversation et qui est conçue comme une oeuvre d'art destinée au public, plutôt que comme un film réalisé avec un public précis à l'esprit." TheWrap

"Il nous manque un véritable sentiment d'émerveillement – mais malgré tous ses défauts, ce projet se situe quelque part entre l'échec noble et la bizarrerie attachante." The Telegraph

"Spaceman est le fruit d'un solide travail d'orfèvre, et la narration solennelle de l'histoire dégage une désarmante impudence qui ne manque pas d'attrait." The Hollywood Reporter

"Il est difficile d'adhérer à Spaceman : il n'a de chance de fonctionner que si vous avez pré-payé votre abonnement mensuel à Netflix. Et le ton peu énergique, ponctué par une bande-originale de Max Richter, n'aide pas." Screen Daily

"Le rôle [de Carey Mulligan] est terriblement sous-écrit et sous-imaginé ; on ne sait pas vraiment comment elle a pu tomber amoureuse de Jakub [le personnage d'Adam Sandler, ndlr], ni pourquoi elle est tombée amoureuse de lui, exactement – ou pourquoi elle semble maintenant, dans le cadre d'un miracle cosmique-épiphanique de sympathie intergalactique, tomber à nouveau amoureuse de lui. C'est un vol spatial vers nulle part." The Guardian

"Spaceman se perd dans l'espace et se contente de rester là, mollement, parce que tout ce qui se passe est trop mou, jusqu'à la résolution de la relation entre Jakub et Lenka." Variety

Pour la plupart, les retours semblent donc très mitigés. Si certains semblent plutôt convaincus par la prestation de l'acteur principal, le traitement du personnage de Mulligan semble en frustrer plus d'un. Pour pouvoir se faire un avis sur ce thriller dans l'espace, il faudra attendre sa sortie sur Netflix, le 1er mars 2024.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... J6QccIq_I8
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EL a beaucoup aimé Dune 2 (4 étoiles) :

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Si le premier volet de Dune avait été repoussé et chamboulé par la Covid-19, Dune : Deuxième Partie s’est aussi fait attendre à cause de la grève des scénaristes et des acteurs. Il faut dire qu’après la réception enthousiaste de ce début d’adaptation du monument de Frank Herbert, beaucoup d’espoirs ont été placés dans le nouveau film de Denis Villeneuve. Plus affirmé que jamais dans son style, le réalisateur signe un blockbuster dément, dont l’échelle est aussi massive que son casting cinq étoiles, composé de Timothée Chalamet, Zendaya, Josh Brolin, Rebecca Ferguson, Florence Pugh ou encore Austin Butler.

LES PRISONNIERS DU DÉSERT


C’est l’une des figures de style que Dune 2 impose dès ses premières minutes : des plans intra-utérins, où le liquide amniotique et ses particules deviennent une autre forme de cosmos. Nul doute que Denis Villeneuve relie par ce motif sa fresque de science-fiction au bébé flottant de 2001 : L’Odyssée de l’espace, mais c’est aussi là que se joue toute la note d’intention de ce deuxième chapitre.

Le premier Dune se voulait écrasant, jouait de ses perspectives, de ses lignes d’horizon et de ses plans larges pour emprisonner les corps dans l’immensité de son univers, et dans le piège à souris qui se refermait inexorablement sur la maison Atréides. Sa suite a beau débuter juste après les événements du film de 2021, Villeneuve opère moins une continuation qu’une bascule.

Au sein des complots et des empires dont la manufacture finit par dépasser ses divers acteurs, le film est autant à la recherche d'individus que la prophétie qu’il met en scène. À l'instar de cette image récurrente de fœtus, il est à la fois question de zoom et de dézoom, de microcosme et de macrocosme mêlés pour flouter les échelles.

De ce point de vue, Arrakis est plus sublime et impitoyable que jamais, hostile à une vie humaine souvent réduite à sa petitesse. Dune 2 franchit un cap, prouvant par la même occasion que son auteur a bien fait de ne pas tourner les deux opus en même temps. Depuis Premier contact, il est plaisant de ressentir l’aisance acquise par Villeneuve dans la logique de son découpage. S’il a toujours été un formaliste soigné, la beauté de ses compositions l’emportait parfois sur la fluidité de leur agencement ou leur sens.

À ce titre, cette suite marque une forme d’apothéose, donnant à la fois la sensation d’un élan épique ininterrompu, mais aussi celui d’un contraste permanent, accentué par des raccords où les panoramas gigantesques et les visages se succèdent avec équité. La direction du film a le mérite d’être claire : Paul (Timothée Chalamet, brillant dans sa façon d’accompagner le parcours complexe de son personnage) devient un monde à lui seul, entre l’héritier avide de vengeance et le Messie dont la légende a été fabriquée depuis des siècles.

PROPHÈTROLL ?

Conscient de l’importance de ce revirement, Villeneuve se montre fin stratège. Là où le volet inaugural souffrait (parfois) de son exposition un brin mécanique, alternant entre les planètes et les multiples protagonistes pour traduire un compte à rebours tendu, Deuxième partie prend son temps et accompagne dans un premier tiers enivrant la vie des Fremen, ainsi que la découverte de leurs coutumes par Paul. Bien sûr, le scénario pose ses billes pour la suite, mais la caméra se veut plus charnelle, en accord avec les sensations exacerbées de personnages sujets à l’épice et autres psychotropes de l’espace. Par cette ouverture de l’esprit et l’ambiguïté de sa dimension spirituelle, le film se raccroche toujours aux corps, à leur vision et leur expérience du monde, quels que soient leurs biais.

C’est peut-être dans cette autre bascule que Denis Villeneuve prouve la viabilité de sa démarche d’adaptation. Frank Herbert travaillait son livre et la mythologie du Lisan al-Gaib (le prophète Fremen) comme une forme de texte sacré, en dotant ses mots d’une mystique qui interrogeait le besoin de l’humain de se référer à des héros et des dieux, pour le meilleur et surtout pour le pire. En passant de l’écrit à l’écran, le cinéaste semble dans un premier temps rationaliser par l’image et le son le parcours de l’Élu.

Tout est machinations, bruits de couloir et propagandes qui se retournent plus ou moins contre leurs instigateurs. Même si le diptyque esquive certains termes du roman devenus un peu touchy (“Jihad” pour ne citer que lui), Dune ne perd rien de sa dimension politique et matérialise une certaine idée du retour de bâton historique (l’émergence d’Al-Qaïda soutenue par les États-Unis entre autres exemples).

Sauf que cet aspect très concret, et encore une fois très corporel, est constamment mis à distance par l’ampleur de l’œuvre et la place que Paul est voué à y prendre. Villeneuve ne renie pas la religion telle que présentée par Herbert. Au contraire, il l’embrasse pour mieux questionner son bien-fondé, et ses dogmes qui dépendent toujours de ceux qui en profitent. C’est toute la dichotomie passionnante d’un space opera de la sorte : le scepticisme mythologique ne peut rien face à la puissance de certaines images, comme cette première chevauchée de ver des sables par Paul, sublimée par la musique pétaradante d'Hans Zimmer.

Le spectateur est ainsi confronté aux mêmes doutes que les personnages, et au même risque de fanatisme. Petit à petit, alors que Paul devient ce surhomme vénéré et craint, le film a la bonne idée d’accompagner le regard de Chani (Zendaya, merveilleuse). On soulignera d’ailleurs le choix pertinent de l’adaptation, qui fait de l’héroïne une non-croyante malgré son amour pour Paul. Le duo acquiert quelque chose de plus romantique et tragique, véritable cœur émotionnel d’un récit qui compense la froideur habituelle du cinéma de Villeneuve.

ARRAKISS COOL

Et c’est finalement le plus important. Dans ce tourbillon existentiel où chacun essaie de trouver sa place, Dune 2 appelle à une sensorialité des plus salvatrices. De l’esthétique Harkonnen (superbe séquence en noir et blanc, où la biomécanique se mêle au brutalisme de l’architecture) à la maîtrise plus affirmée des scènes d’action (cette attaque de moissonneur, d’une précision redoutable), tout est amené pour souligner un vertige des sens.

Là encore, on en revient à ce mélange de l’immensément petit et de l’immensément grand, du fœtus à l’espace. Denis Villeneuve impressionne le plus lorsque ses premiers plans et ses arrière-plans mixent dans une même image ces échelles contrastées, reflet d’un mouvement global qui dépasse les personnages, et qui se retrouve symbolisé dans la plus belle réplique du film : “Le monde a fait des choix pour nous”.

De cette idée résulte la véritable prouesse du long-métrage, qui s’est offert pour le moindre rôle secondaire des acteurs majeurs de l’industrie (on retiendra particulièrement Austin Butler, qui s’amuse beaucoup avec le rôle psychotique de Feyd-Rautha). À l’heure où le star-system n’a plus la même force qu’auparavant, le casting d’ensemble de Dune 2 ne fait pas qu’enquiller les noms prestigieux, de Florence Pugh à Josh Brolin en passant par Christopher Walken.

Il manipule ce rapport presque désuet à la star pour raconter quelque chose : tout le monde se croit personnage principal de sa propre histoire, alors que tous sont des pions se démenant pour une part du gâteau. Malgré les conflits, les maisons et les familles, ce sont bien les mêmes puissants qui accaparent le pouvoir, en promettant un bouleversement qui ne l’est qu’en surface. Après plus d’une décennie à avoir soutenu des super-héros au pouvoir d’agissement quasi-total (et rarement remis en question), voir Hollywood approcher avec une telle noirceur une figure messianique donne l’impression que le vent est en train de tourner. À moins que, comme les soldats Fremen, on idéalise un peu trop le tour de force de Muad'Dib Villeneuve.

Plus solide sur ses appuis et moins mécanique dans son exposition, Denis Villeneuve fait de Dune 2 un blockbuster élégant, où l'échelle épique se conjugue à l'intimité des corps et des personnages. Une approche faussement paradoxale, qui donne au film une ambiguïté politique des plus réjouissantes.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... BHok8MiXQU
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Après Top Gun 3, Tom Cruise a trouvé son prochain rôle chez un réalisateur oscarisé

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Tom Cruise, qui a signé pour Top Gun 3 après le succès de Top Gun : Maverick, a rejoint le projet d'un grand cinéaste.

La carrière de Tom Cruise se porte bien, très bien même. Depuis les années 1980, et après une cinquantaine de films, Tom Cruise continue de prouver qu'il est le plus fascinant des égomaniaques à Hollywood. Si l'acteur n'a jamais quitté le devant de la scène, il est revenu en force en 2022 avec Top Gun : Maverick, la suite du film de Tony Scott sorti en 1986 qui a fait de lui une star.

Réalisée par Joseph Kosinski (réalisateur d'Oblivion, avec Cruise), cette suite a battu tous les records. Top Gun 2 a récolté plus d'1,4 milliard de dollars au box-office mondial et s'est retrouvé en deuxième position du top de l'année, devant Jurassic World : Le Monde d'après et Doctor Strange in the Multiverse of Madness, deux films issus de très grosses franchises. Il reviendra donc pour un Top Gun 3, mais aussi pour Mission : Impossible – Dead Reckoning (Partie 2) et a récemment rejoint un cinéaste acclamé pour son projet film.

Dans le cadre de son accord avec Warner, Tom Cruise a rejoint le casting du nouveau film d'Alejandro González Iñárritu selon le média Deadline. Le réalisateur mexicain s'est fait remarquer dès son premier film, Amours chiennes, en 2000, sélectionné au Festival de Cannes et nommé dans la catégorie meilleur film en langue étrangère aux Oscars en 2001. Iñárritu, c'est aussi le réalisateur de Birdman sorti en 2014 avec Michael Keaton dans le rôle d'un ancien interprète de super-héros, hanté par son personnage. Birdman a reçu l'Oscar du meilleur film et Alejandro González Iñárritu celui du meilleur réalisateur en 2015.

Le cinéaste a de nouveau été acclamé pour The Revenant en 2015 qui offre à Leonardo DiCaprio son premier Oscar et à Iñárritu son second. Après son film Bardo - Fausse chronique de quelques vérités sorti en 2022 sur Netflix, le cinéaste est de retour avec un film en langue anglaise. On ne sait encore rien de l'histoire de ce nouveau film avec Tom Cruise, à part qu'il est produit par Iñárritu qui l'a co-écrit avec Sabina Berman mas aussi Alexander Dinelaris et Nicolas Giacobone, déjà co-scénaristes de Birdman.

La société Legendary Pictures devrait aussi produire le film. Après plusieurs films de franchise, on est curieux de voir Tom Cruise chez Iñárritu, un cinéaste acclamé qui a proposé des projets tous très différents. Iñárritu est aussi un réalisateur qui a divisé le public et qui possède de fervents détracteurs. On a évidemment très hâte d'en savoir plus sur ce film dont on ignore le nom.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... THC1UzpEN0
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... OP5lb5x0N4
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Pale a écrit :
ven. 23 févr. 2024 18:39
Le box-office français de la semaine :

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Rien vu de tout ça encore :sweat:
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robinne a écrit :
ven. 23 févr. 2024 19:01
Pale a écrit :
ven. 23 févr. 2024 18:39
Le box-office français de la semaine :

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Rien vu de tout ça encore :sweat:
Quand est-ce que tu vas aller voir les 2, 3 et 4 ? :D
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:hello:
ce soir sur Canal+ en clair, la 49ème cérémonie des Césars
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Pale a écrit :
ven. 23 févr. 2024 19:13
robinne a écrit :
ven. 23 févr. 2024 19:01
Pale a écrit :
ven. 23 févr. 2024 18:39
Le box-office français de la semaine :

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Rien vu de tout ça encore :sweat:
Quand est-ce que tu vas aller voir les 2, 3 et 4 ? :D
Quand j'aurai vu tous les autres de la liste :D
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l'interview de Jean-Jacques Annaud sur la sortie restaurée de Le Nom de la rose blu-ray et 4K, anecdotes sur la genèse du film ainsi que sur L'Ours
https://www.youtube.com/watch?v=iLLPu7s9eKc


j'ai une histoire avec ce film, je l'ai détesté lorsque je l'ai vu au cinéma plutôt choqué par la laideur des personnages, il a fallu que je le revois avec mon père sur sa télé de 80 cm (bien avant les écrans plats, moi je n'avais qu'un 55 cm qui m'a duré 24 ans), pour comprendre l'histoire et enfin l'apprécier
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Beaucoup aimé ce Dumont. C'est Star Wars qui revient le plus souvent dans les comparaisons mais moi j'ai beaucoup pensé à Lynch. Je trouve qu'il y a énormément de motifs visuels, sonores et musicaux qui font penser à Twin Peaks. Le film est servi par de très bons personnages, en particulier Jony ( :D ) et Jane (je découvre d'ailleurs Anamaria Vartolomei qui est magnifique), ces deux personnages représentent vraiment le cœur du film. Sinon il y a des plans dans ce film qui sont visuellement époustouflants. Pour chipoter, la fin est un peu abrupte mais peut-être que Dumont continuera à développer cet univers par la suite.

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On est au cœur des années 80 (même si le film est sorti en France au début de l'année 1990). Le personnage principal décroche le téléphone d'une cabine et à l'appareil il y a un homme qui lui apprend qu'une guerre nucléaire va éclater dans l'heure qui suit. Règne ensuite une ambiance apocalyptique et d'urgence absolue en ne sachant pas si tout cela est vrai ou pas. J'ai vraiment beaucoup aimé même si certaines situations et la réaction de certains personnages ont tendance à énerver par moments mais c'est probablement aussi le but du film. Ce dernier n'est d'ailleurs pas sans rappeler le chef d’œuvre After Hours sur certains aspects. Un autre point positif de Appel d'urgence, c'est la bande-originale totalement atmosphérique de Tangerine Dream.
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weird

Pale a écrit :
sam. 24 févr. 2024 11:26
:hello:

Vu :

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Beaucoup aimé ce Dumont. C'est Star Wars qui revient le plus souvent dans les comparaisons mais moi j'ai beaucoup pensé à Lynch. Je trouve qu'il y a énormément de motifs visuels, sonores et musicaux qui font penser à Twin Peaks. Le film est servi par de très bons personnages, en particulier Jony ( :D ) et Jane (je découvre d'ailleurs Anamaria Vartolomei qui est magnifique), ces deux personnages représentent vraiment le cœur du film. Sinon il y a des plans dans ce film qui sont visuellement époustouflants. Pour chipoter, la fin est un peu abrupte mais peut-être que Dumont continuera à développer cet univers par la suite.
Si on s'arrête à l'affiche, ça a l'air moche :o
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On est au cœur des années 80 (même si le film est sorti en France au début de l'année 1990). Le personnage principal décroche le téléphone d'une cabine et à l'appareil il y a un homme qui lui apprend qu'une guerre nucléaire va éclater dans l'heure qui suit. Règne ensuite une ambiance apocalyptique et d'urgence absolue en ne sachant pas si tout cela est vrai ou pas. J'ai vraiment beaucoup aimé même si certaines situations et la réaction de certains personnages ont tendance à énerver par moments mais c'est probablement aussi le but du film. Ce dernier n'est d'ailleurs pas sans rappeler le chef d’œuvre After Hours sur certains aspects. Un autre point positif de Appel d'urgence, c'est la bande-originale totalement atmosphérique de Tangerine Dream.
Anthony Edwards ??
Il a eu une carrière avant Urgences ?
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weird

Kit a écrit :
sam. 24 févr. 2024 10:55
l'interview de Jean-Jacques Annaud sur la sortie restaurée de Le Nom de la rose blu-ray et 4K, anecdotes sur la genèse du film ainsi que sur L'Ours
https://www.youtube.com/watch?v=iLLPu7s9eKc


j'ai une histoire avec ce film, je l'ai détesté lorsque je l'ai vu au cinéma plutôt choqué par la laideur des personnages, il a fallu que je le revois avec mon père sur sa télé de 80 cm (bien avant les écrans plats, moi je n'avais qu'un 55 cm qui m'a duré 24 ans), pour comprendre l'histoire et enfin l'apprécier
Merci @Kit !
Pas sûr de le voir en salles, mais fort probable que j'achète le Bluray.
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robinne a écrit :
sam. 24 févr. 2024 21:22
Si on s'arrête à l'affiche, ça a l'air moche :o
Il ne faut pas s'arrêter à l'affiche :D
Anthony Edwards ??
Il a eu une carrière avant Urgences ?
Punaize mais il me semblait bien que sa tête me disait quelque chose :D
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Anthony Edwards
il était dans le premier Top Gun, il était marié avec Meg Ryan et le second de Maverick dans le F-14
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J'ai modérément apprécié. En vrai la première partie est très bonne. Ozon prend son temps pour poser son cadre (les décors sont magnifiques) et ses personnages. S'installe alors une relation assez vénéneuse et fascinante entre Charlotte Rampling et Ludivine Sagnier. Moins fan de la tournure des événements ainsi que la fin qui se veut mystérieuse et nébuleuse mais j'ai pas trouvé ça hyper intéressant car le tout a l'air de sortir de nulle part juste pour susciter le questionnement.
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Pale
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Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

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De prime d'abord, Les Nuits de Mashhad s'apparente à un thriller classique avec tueur en série mais ce qui fait la différence ici c'est son cadre (à savoir l'Iran), le film est davantage un portrait du fanatisme, de l'endoctrinement et autres joyeusetés régnant là-bas. J'ai beaucoup aimé l'ambiance durant la première partie, il y a quelques bons moments de tension. La seconde partie est un peu moins trépidante mais dans l'ensemble j'ai plutôt apprécié.
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