Le Cercle des profileurs disparus

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ClintReborn
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Pour Monte cristo je ne l'ai pas encore vu :saint: Mais vu ce que j’ai lu sur la production; j'’espère vraiment qu'il y aura une version longue :o :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn
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Warner logique ? :o

Warner met en considération quelques films dont le dernier Eastwood pour la course aux oscars ... Alors qu'elle a drastiquement limitée sa sortie dans les salles aux états unis :roll:
Elle mise aussi sur Furiosa qui a été un échec et sur Joker 2 qui a été sacrifiée sur l'autel des mauvaises critiques
https://www.wbawards.com/screenings/

Eastwood ne s'est sans doute pas rendu à la première du film pour cette raison et avec cette double logique warner célèbre le réalisateur via une série de documentaires sur youtube :roll:

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ClintReborn a écrit : jeu. 21 nov. 2024 10:56 Warner logique ? :o

Warner met en considération quelques films dont le dernier Eastwood pour la course aux oscars ... Alors qu'elle a drastiquement limitée sa sortie dans les salles aux états unis :roll:
Elle mise aussi sur Furiosa qui a été un échec et sur Joker 2 qui a été sacrifiée sur l'autel des mauvaises critiques
https://www.wbawards.com/screenings/

Eastwood ne s'est sans doute pas rendu à la première du film pour cette raison et avec cette double logique warner célèbre le réalisateur via une série de documentaires sur youtube :roll:

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Bah ce sont deux sujets assez décorrélés en réalité. Et Warner peut très bien ne pas croire en un succès public immédiat en salle mais justement compter sur la visibilité des Oscars pour se refaire via une diffusion Max dans la durée.
C'est juste une autre stratégie, bien moins coûteuse en budget comm probablement.

Dune sera le fer de lance de Warner.
Après ça, le classicisme du film de Eastwood est ce qui s'accorde le mieux avec les Oscars. Et Furiosa, Beetlejuice et Joker sont les plus à même de figurer sur les nominations techniques.
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ClintReborn
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Next a écrit : jeu. 21 nov. 2024 11:26
ClintReborn a écrit : jeu. 21 nov. 2024 10:56 Warner logique ? :o

Warner met en considération quelques films dont le dernier Eastwood pour la course aux oscars ... Alors qu'elle a drastiquement limitée sa sortie dans les salles aux états unis :roll:
Elle mise aussi sur Furiosa qui a été un échec et sur Joker 2 qui a été sacrifiée sur l'autel des mauvaises critiques
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Eastwood ne s'est sans doute pas rendu à la première du film pour cette raison et avec cette double logique warner célèbre le réalisateur via une série de documentaires sur youtube :roll:

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Bah ce sont deux sujets assez décorrélés en réalité. Et Warner peut très bien ne pas croire en un succès public immédiat en salle mais justement compter sur la visibilité des Oscars pour se refaire via une diffusion Max dans la durée.
C'est juste une autre stratégie, bien moins coûteuse en budget comm probablement.

Dune sera le fer de lance de Warner.
Après ça, le classicisme du film de Eastwood est ce qui s'accorde le mieux avec les Oscars. Et Furiosa, Beetlejuice et Joker sont les plus à même de figurer sur les nominations techniques.
Cela se tient même si le patron de warner est de plus en plus contesté :roll: Cela doit être un joyeux bazar leurs réunions car pendant ce temps ils perdent des millions avec des films qui ont trop été mis en avant et d'autres pas assez :lol:
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Daniel Craig rejoint l’univers des super-héros DC, pour incarner un héros de guerre mythique

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Après avoir raccroché le costume de James Bond, Daniel Craig devrait intégrer le DC Universe pour interpréter Sgt. Rock, l’un des héros les plus brutaux de DC comics.

Les pièces du puzzle de la résurrection de l’univers cinématographique DC s’agencent doucement mais sûrement. Le premier chapitre du reboot mené par James Gunn et Peter Safran, baptisé « Gods and Monsters », s’ouvrira avec le lancement de la série animée Creature Commandos, prévue pour le mois de décembre 2024 sur Max. Puis viendra le gros morceau emballé dans une cape rouge avec Superman attendu dans les salles françaises pour le 9 juillet 2025.

James Gunn a expliqué que certains éléments des films et séries DC actuels seraient repris dans la grande refonte à venir, comme le final de Peacemaker qui sera canon dans le reboot du DCU. Et il a également déclaré que ce nouveau DCU irait sur des territoires inexplorés avec des films « Rated R » (interdit aux moins de 17 ans non accompagnés par un adulte). Et selon Deadline, il se pourrait bien que l’annonce de l’arrivée de Daniel Craig dans l’univers DC pour incarner un héros de guerre des comics puisse être liée à cette stratégie de films à destination d’un public mature.

L’acteur ne débarque pas seul dans les studios DC, puisque c’est accompagné du réalisateur Luca Guadagnino qu’il arrivera, toujours selon deadline. Daniel Craig et Luca Guadagnino (Call me by your name, Challengers) sortent tout juste d’une collaboration sur le film Queer, dans lequel le comédien a tenu le premier rôle. Le cinéaste italien et l’ex-James Bond auront la lourde tâche d‘amener à la vie le Sgt. Rock, une figure iconique des comics DC, souvent qualifié de Rambo avant l’heure.

S’il s’agit d’un retour vers le cinéma d’action pour Daniel Craig, pour le réalisateur ce sera un bond vers l’inconnu à double titre. Tout d’abord, Sgt. Rock sera sa première réalisation dans le domaine du cinéma à grand spectacle (l’évocation du nom de Sgt. Rock est forcément synonyme de film de guerre se déroulant pendant la deuxième guerre mondiale), et ensuite, ce sera sa première entrée dans l’univers impitoyable du cinéma de super-héros.

Quoi qu’il en soit, c’est une jolie prise pour l’écurie de James Gunn, puisque ce sont là deux grands noms du 7ème art qui viennent de rejoindre la bannière de DC.

Le Sergent Franklin Rock, c’est un peu Nick Fury qui aurait le caractère du Punisher. Apparu en 1959 dans le numéro 68 de G.I. Combat, puis dans le numéro 83 de Our Army at War, le personnage a été créé par Robert Kanigher et Joe Kubert. Simple humain sans super-pouvoir, il s’est enrôlé dans l’armée américaine après les attaques de Pearl Harbor.

C’est un héros de la Seconde Guerre mondiale, où il va jouer un rôle de premier plan. Leader d’un groupe de têtes brûlées appelée Easy Company, Rock est un expert en armes à feu et en combat rapproché, doublé d’un pilote émérite. Mais c’est surtout un personnage qui cogne plus qu’il ne réfléchit, et qui se sort souvent des pires situations grâce à un déluge de balles et d’explosifs.

Si à ses débuts, les histoires mettant en scène le Sergent Rock le montrent aux prises avec les nazis, il va rapidement être opposés à des zombies et autres monstres en tout genre. Chose rare chez DC, c’est l’un des rares héros dont la fin est particulièrement tragique.

Les amateurs de comics se souviendront surement qu’au cours de l’année 2000, le script d’une tentative d’adaptation live du Sgt. Rock avait fuité sur un Internet encore balbutiant. Depuis le milieu des années 80, Joel Silver, producteur des Die Hard, Arme Fatale, Predator… devait produire le film, et les noms de Silvester Stallone, Bruce Willis et Arnold Schwarzenegger avaient été évoqués comme pouvant devenir l’incarnation du héros de guerre.

John McTiernan, Renny Harlin, et Ridley Scott auraient été approchés pour donner vie au projet. Même Quentin Tarantino avait été contacté, chose qu’il avait confirmée lors d’une interview accordée à The Playlist en 2021 :

« Il y a un très bon scénario que David Webb Peoples [scénariste de Blade Runner, ndlr] a écrit pour Sgt. Rock et je pense toujours à le faire de temps en temps. Je ne pense pas que je le ferai, mais je pense que c’est un scénario vraiment magnifique et que je ferais du bon travail avec. »

Cependant, le projet est mort et enterré après de longues années de development hell inextricable.

S’il est quasiment évident que le film Sgt. Rock se passera pendant la Seconde Guerre mondiale (sauf coup de Trafalgar surprise), et donc avant les événements des futurs Superman et Supergirl, il est possible qu’on voie dans le film de Luca Guadagnino l’un des personnages de Creature Commandos : G.I. Robot. Celui-ci est un robot créé par l’armée américaine, et a fait partie de la Easy Company dirigée par le Sergent Rock. C’est beau comme tout se recoupe.

Le film Sgt. Rock avec Daniel Craig et réalisé par Luca Guadagnino ne dispose pour le moment d’aucune date de sortie.


https://www.ecranlarge.com/films/news/d ... OeTQwfNzGQ
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Christopher Nolan : un super acteur de Tenet rejoint le casting de son prochain film

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Après Matt Damon, Tom Holland, Zendaya ou encore Lupita Nyong’o, le casting du prochain Christopher Nolan s’agrandit encore.

Il va sans dire que Christopher Nolan a un statut à part à Hollywood, capable de réunir les foules sur de purs blockbusters d’auteur. Certes, la saga Dark Knight avait le coup de pouce de la franchise Batman, mais depuis, Nolan parvient à vendre ses projets sur son seul nom. La consécration d’Oppenheimer en est sans doute l’exemple ultime, entre son box-office inattendu (975 millions de dollars pour un biopic de 3h sur le créateur de la bombe atomique) et une pelletée de récompenses, dont les Oscars du meilleur film, meilleur réalisateur, et meilleurs acteurs pour Cillian Murphy et Robert Downey Jr.

Forcément, on comprend que tout le monde veuille rejoindre le nouveau film de Christopher Nolan, dont la nature est encore très mystérieuse. Certains parlent d’un film d’action autour de pilotes d’hélicoptère, d’autres d’un film de vampires, mais rien n’a encore été confirmé. En revanche, on en sait déjà beaucoup sur le casting alléchant du long-métrage. Matt Damon, Tom Holland, Anne Hathaway, Zendaya et Lupita Nyong’o ont rejoint le projet, auquel vient de s’ajouter un acteur de choix.

En effet, Variety a confirmé que Robert Pattinson aurait un rôle dans le prochain film Christopher Nolan. L’acteur de Twilight, Good Time ou encore The Batman avait déjà collaboré avec le réalisateur sur Tenet. Pour la petite anecdote, c’est d’ailleurs Pattinson qui avait offert la biographie Robert Oppenheimer : Triomphe et tragédie d’un génie à Christopher Nolan, ce qui aurait en partie motivé l’auteur à choisir son projet de biopic post-Tenet.

En tout cas, il semble de plus en plus clair que ce nouveau long-métrage va reproduire la méthodologie d’Oppenheimer. Quel que soit le sujet, le casting de Christopher Nolan va enquiller les stars, même sur des rôles secondaires. Reste maintenant à savoir si Pattinson aura une place prépondérante dans le récit.

En attendant, l’acteur est très attendu à l’affiche de Mickey 17, le film de science-fiction dément de Bong Joon-ho (Parasite) et son premier gros blockbuster pour une major hollywoodienne : Warner Bros. Pour rappel, c’est avec ce studio que Christopher Nolan a longtemps travaillé, avant que la stratégie de ses décisionnaires sur le streaming ne l’amène à en claquer la porte.

Une bonne nouvelle pour Universal, qui a récupéré Oppenheimer, et a profité du succès qu’on lui connaît. La relation s’annonce pérenne, puisque la major va une nouvelle fois distribuer ce fameux projet mystère, qui sera disponible dans les salles françaises le 15 juillet 2026.


https://www.ecranlarge.com/films/news/c ... Bn8m7tpLsA
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... pZ336XfZ-w
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Timothée Chalamet encensé en Bob Dylan : les premiers retours sont positifs

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Le film Un Parfait Inconnu est visiblement très beau, même si...

Si Un Parfait Inconnu n'arrivera que fin janvier 2025 chez nous, le film sur Bob Dylan sortira à Noël aux Etats-Unis, et les premières projections viennent d'avoir lieu outre-Atlantique. Du coup, les premiers avis tombent et semblent plutôt positifs. Tous soulignent les prouesses du casting, Timothée Chalamet en tête. Mais l'enthousiasme pour le biopic musical ne semble pas aller au-delà de ces performances d'acteurs.

"Timothée Chalamet se glisse dans la peau de Bob Dylan avec un certain naturel et une détermination concentrée. Sans peur dans certains moments hypnotiques. Mais pour moi, ce sont Monica Barbaro et Elle Fanning qui ancrent l’histoire de cet homme mystérieux et insaisissable qui reste dans son monde" écrit le critique de Variety, qui note aussi "des décors et des costumes magnifiques".

Pour le critique de cinéma Scott Menzel, "Timothée Chalamet livre la performance de l’année, un véritable tour de force. On ne l'a jamais vu à ce niveau-là. Sa performance ne se résume pas seulement à sa voix et à son apparence, mais plutôt à toutes les petites nuances et maniérismes qu’il apporte parfaitement dans son interprétation de Bob Dylan. Monica Barbaro dans le rôle de Joan Baez et Edward Norton dans celui de Pete Seeger ont également fait de grandes performances secondaires."

Même son de cloche du côté de Movies with Abe, où on nous avoue que si "Timothée Chalamet est bien choisi, ce sont Monica Barbaro et Edward Norton qui lui volent la vedette".

Un avis aussi partagé par The Playlist, qui trouve le film "superbe" et "Timothée Chalamet fantastique". Mais il appuie surtout : "Monica Barbaro est incroyable. Il nous faut un spin-off sur Joan Baez maintenant !"

La critique Tessa Smith est aussi positive et explique que si Un Parfait Inconnu "dure près de 2h30, ça passe très vite. Les performances musicales sont parfaitement placées, l’histoire est captivante."


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 8T4-CvySGA
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[youtube]X0ZGf2B01uU[/youtube]

[youtube]pUaJVSWPtZk[/youtube]
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[youtube]8ocanbiSyV4[/youtube]

[youtube]IngDV-5W4bo[/youtube]

Ça ne me hype pas plus que ça pour l'instant.
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« Entre Interstellar et Top Gun » : Austin Butler arrive dans un thriller de voyage temporel intrigant

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Austin Butler prépare un film de voyage dans le temps intitulé The Barrier avec l’excellent Edward Berger à la réalisation.

Depuis son À l’Ouest rien de nouveau, récompensé de quatre oscars dont celui du meilleur film international en 2022, Edward Berger est devenu une des nouvelles coqueluches d’Hollywood. Le cinéaste allemand a ainsi rameuté un joli gratin pour son huis-clos papal Conclave avec Ralph Fiennes et Isabella Rosselini (entre autres) et vu son joli accueil critique, le film est largement pressenti parmi les favoris de la prochaine cérémonie des Oscars.

Rien n’a été officialisé, mais les rumeurs l’annoncent déjà aux commandes du prochain James Bond, voire de Ocean’s 14. En revanche, Edward Berger a confirmé être impliqué dans le prochain Jason Bourne même si c’est très compliqué. D’ici à ce qu’on ait des réponses sur l’agent 007, Edward Berger semble avoir décidé de ne pas s’arrêter sur sa lancée puisqu’il travaillerait sur un film de science-fiction avec Austin Butler, rien que ça.

Selon Deadline, Edward Berger et Austin Butler (Elvis, Dune 2, The Bikeriders) chercheraient à concrétiser The Barrier. Le film serait adapté d’une nouvelle de MacMillan Hedges et serait un mélange entre Interstellar et Top Gun. C’est Hedges lui-même qui devrait s’occuper d’écrire le scénario pour le film décrit comme une histoire de voyage dans le temps. À ce stade, le projet reste encore très secret et pour cause, aucun studio ou producteur n’a mis la main dessus.

D’après Deadline, c’est une guerre entre toutes les majors d’Hollywood qui s’est ouvert depuis l’arrivée sur le marché du projet pile pour Thanksgiving. Tout le monde souhaiterait rencontrer Edward Berger et Austin Butler (qui serait aussi producteur executif du film) pour en entendre plus sur le film, le scénario et leurs ambitions.

D’ici à ce que The Barrier se dévoile un peu plus à nous simples mortels, Edward Berger sortira en tout cas un nouveau film. Bien sûr, Conclave est prévu pour ce 4 décembre au cinéma en France, mais le cinéaste est déjà en pleine post-production de son thriller Netflix, The Ballad of a Small Player.

Adapté du livre éponyme de Lawrence Osborne, The Ballad of a Small Player racontera l’histoire d’un joueur invétéré (notamment de poker) qui décide de se faire discret à Macao après avoir été rattrapé par ses dettes et son passé. En chemin, il va toutefois rencontrer une mystérieuse personne qui pourrait bien détenir la clé de son salut. Le duo sera incarné par Colin Farrell et Tilda Swinton, et le film s’est déjà dévoilé dans une première photo de tournage (visible ci-dessus) avant sa probable sortie à l’automne 2025 sur le N rouge.


https://www.ecranlarge.com/films/news/i ... sjgEWe13Bg
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EL a aimé Blitz (3,5 étoiles) :

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En 2018, Steve McQueen assénait une petite claque aux spectateurs avec son thriller féministe Les Veuves dissimulant une satire politique passionnante. Depuis, le Britannique s’est donné une autre mission en se confrontant plus frontalement à l’Histoire du Royaume-Uni, avec la mini-série anthologique Small Axe et sa série documentaire Uprising, et d’Amsterdam dans son film-documentaire Occupied City. Grâce à Apple TV+, il revient enfin à un film de fiction historique sur la Seconde Guerre mondiale avec Blitz, mené par Saoirse Ronan, Harris Dickinson et surtout le jeune Elliot Heffernan, dès ce 22 novembre.

LE GRAND BLITZ


Avec son opulent documentaire Occupied City (long de 4h26), Steve McQueen dressait un portrait passionnant de la ville d’Amsterdam tout en façonnant un parallèle hypnotique entre deux générations : d’un côté, celle ayant subie l’occupation allemande lors de la Seconde Guerre mondiale et, de l’autre, celle ayant été touchée par la pandémie de Covid-19. Devant Blitz, même si c’est sûrement involontaire – le film a terminé son tournage fin 2022 –, difficile de ne pas faire un parallèle entre ce Londres des années 40 et le Gaza contemporain.

Blitz se déroule en effet en septembre 1940 à Londres, période durant laquelle la capitale britannique tentait de survivre chaque nuit aux assauts des bombes nazis et où 1,25 million de personnes ont été évacuées. Il suit donc une jeune mère, Rita (incarnée par la délicate et déterminée Saoirse Ronan), et son fils métis George (le premier rôle du jeune Elliot Heffernan). Pour le protéger de la guerre, elle l’envoie en sécurité dans la campagne via un programme gouvernemental, mais le garçon n’est pas de cet avis. Sautant du train l’éloignant du chaos, il va tout faire pour rejoindre Londres et retrouver sa mère.

Dans une aventure à la Charles Dickens, voire spielbergienne (Empire du Soleil en ligne de mire), George découvre tout un univers dans un récit d’apprentissage tumultueux (évoquant aussi Pinocchio). Qu’il rencontre l’officier noir Ife (sorte de figure paternelle de substitution), d’affreux malfrats (Stephen Graham terrifiant en pilleur opportuniste) ou de simples londoniens oscillant entre un racisme ordinaire et une bienveillance inespérée, un long périple se met alors en place avec ce môme d’à peine 8 ans.

Dans un geste romanesque, Steve McQueen le confronte peu à peu aux mensonges des adultes, à la cruauté du monde qui l’entoure et finalement à une triste vérité, où son innocence d’enfant ne pourra rien face à l’horreur de la réalité. Et au film de gagner encore en force lors du déferlement chaotique touchant Londres, lorsque George est véritablement aspiré par une guerre intraitable dont il est une victime collatérale.

LA VEUVE ET L’ENFANT

Blitz n’évite toutefois pas quelques écueils. En s’attachant énormément au parcours du jeune garçon, le film fleurte avec la mièvrerie des contes par moment et certains apartés (tout ce qui tourne autour des tensions raciales) sont trop fabriqués pour s’ancrer naturellement dans le récit (le flashback sur Marcus, le père de George). Par ailleurs, le montage alterné entre l’épopée de George et le quotidien bousculé de sa mère travaillant à l’usine pour participer à l’effort de guerre, est un choix particulièrement étrange.

En 1h30 (sur les 2h du film), George vit de multiples aventures en quelques heures quand Rita semble figée pendant plusieurs jours. Leurs temporalités semblent incompatibles à l’écran et pourtant, ils vivent bel et bien des histoires contiguës, sur le point de fusionner, lors de la vraie bascule du dernier tiers. Tout ne s’assemble donc pas totalement dans Blitz, en tout cas dans un premier temps, et le récit pèche parfois narrativement (quid de l’intérêt du personnage de Harris Dickinson ?).

Steve McQueen déploie heureusement toute l’envergure de sa mise en scène pour sublimer l’ensemble, notamment en reconstituant le Londres bombardé des années 40. Qu’il filme la rude bataille de pompiers pour éteindre un bâtiment en feu, l’inondation angoissante d’une bouche de métros (non sans rappeler la beauté des scènes de naufrage du Titanic de James Cameron), la chute stridente des bombes dans la Tamise (le travail sonore est dingue) ou filme l’ampleur des dégâts dans un magnifique plan aérien, le Britannique offre un spectacle visuel absolu.

C’est d’autant plus frappant lorsqu’il parvient à créer des jonctions inattendues, à l’image de cette parenthèse festive déroutante muant soudainement en spectacle macabre extrêmement évocateur. Ce mélange entre abstraction poétique, fresque sociale-politique et périple initiatique démontre toute l’ambition de Steve McQueen, mais aussi les limites de son Blitz.

Il est tellement tiraillé entre plusieurs identités, à la recherche d’un idéal intouchable (un peu comme son jeune héros) entre son classicisme structurel et son imagerie plus authentique, qu’il en oublie de nous soulever le cœur avant son grand final (hormis la scène d’adieu du train). Car même si le dernier plan est bouleversant et que Steve McQueen fait preuve d’un humanisme à tout rompre, Blitz émeut presque plus pour sa maestria technique que pour son mélodrame à hauteur d’enfants.

Blitz est disponible sur Apple TV+ en France depuis le 22 novembre 2024.

Steve McQueen se mélange un peu les pinceaux avec Blitz, mais livre malgré tout un film d’une ampleur fascinante sur l’enfer de la guerre.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... FM2KdeqI1Q
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Frankenstein : une première image morbide pour le film Netflix de Guillermo del Toro

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Une première photo de tournage du Frankenstein de Guillermo del Toro pour Netflix a été dévoilée, de quoi faire encore plus grimper les attentes (et l’impatience).

Entre Blade 2, Hellboy, Pacific Rim (en particulier les Kaiju) et dernièrement son magnifique Pinocchio, Guillermo del Toro a largement prouvé qu’il pouvait parfaitement adapter son imaginaire si singulier à des univers et récits déjà bien ancrés dans la culture populaire. C’est donc avec impatience et curiosité qu’on attend sa relecture de Frankenstein, qui sera aussi diffusée sur Netflix.

Côté casting, l’acteur montant Jacob Elordi incarnera le monstre, tandis qu’Oscar Isaac jouera Victor Frankenstein. Et comme si le projet n’était pas suffisamment prometteur comme ça, Mia Goth (MaXXXine), Christoph Waltz, Lars Mikkelsen ou encore Charles Dance se joindront eux aussi aux festivités. Aucune date de sortie n’a été communiquée, mais le tournage s’est terminé en septembre dernier. La campagne promotionnelle commence donc doucement avec un premier aperçu qui donne diablement envie d’en voir plus.

Le magazine Vanity Fair a dévoilé une première image du tournage de ce Frankenstein qui s’annonce particulièrement lugubre et morbide (et donc génial).

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La scène a tout l’air de se dérouler dans le laboratoire de Victor Frankenstein et absolument tout sur l’image fait de l’œil : les litres de sang et la tripaille déversés sur le sol, le monticule de têtes, de bras et autres membres humains, l’immense créature campée par l’immense Jacob Elordi, l’énorme rosace qui devrait permettre de jolis clair-obscur ou plus globalement l’architecture gothique.

En plus du film de Guillermo del Toro qui sortira sur Netflix, d’autres monstres classiques du cinéma feront aussi leur retour, mais en salles, à commencer par Nosferatu le 25 décembre prochain. Après sa réinvention de l’Homme invisible, Leigh Whannell s’attaquera quant à lui au Wolf Man, prévu pour le 15 janvier 2025. Enfin, The Bride de Maggie Gyllenhaal s’intéressera à une autre créature rapiécée par Frankenstein et sera à découvrir dès le 24 septembre 2025.


https://www.ecranlarge.com/films/news/f ... Nlpkf-MuxQ
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[youtube]EZOLxOewUYQ[/youtube]
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ClintReborn
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Sorti au cinéma le Napoléon d'Abel Gance est en replay sur france 5 après sa diffusion hier
Il a fallu pas moins de 16 ans pour restaurer et retrouver toutes les parties de la version Apollo pour avoir un film en deux parties totalisant plus de 7 heures de film

[youtube]YoQkFQTe9cM[/youtube]

Partie 1
https://www.france.tv/films/films-drame ... parte.html

Partie 2
https://www.france.tv/films/films-drame ... caise.html

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ClintReborn a écrit : sam. 23 nov. 2024 13:07 Sorti au cinéma le Napoléon d'Abel Gance est en replay sur france 5 après sa diffusion hier
Bonne nouvelle :hot:
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Cocu
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Pale a écrit : ven. 22 nov. 2024 18:15 Image
C'est quoi ça ? :hehe:
Pouet
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Cocu a écrit : sam. 23 nov. 2024 18:53
Pale a écrit : ven. 22 nov. 2024 18:15 Image
C'est quoi ça ? :hehe:
Disons que l'année prochaine nous aurons droit à Krokmou et Stitch en live :D
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Je le sentais bien mais j'ai vite déchanté lorsque j'ai constaté qu'il s'agissait en fait d'un loto qui coche absolument toutes les cases des clichés progressistes/sociaux/raciaux jusqu'à l’écœurement. Reste quelques belles images mais bordel on est loin d'un Shame.
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Une femme hérite du club de baseball sur le déclin de son mari. Ayant d'autres projets, elle envisage de saboter le prochain championnat en engageant une équipe de bras cassés. Bien évidemment, les choses ne vont pas se passer aussi mal qu'elle le pensait. Il me semble que la série Ted Lasso possède un concept similaire, surement inspiré par ce film mais dans le monde de football. Bref Les Indians est une comédie assez sympa à l'ambiance années 80 mais j'avoue que je m'attendais à quelque chose de plus électrisant. Limite les meilleures scènes sont celles qui se déroulent hors du terrain de baseball.

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Oddity est un film irlandais et il s'agit d'une IMMENSE surprise. C'est une histoire de fantôme et j'avoue que le film ne m'a pas laissé indifférent. L'ambiance est flippante à souhait (certaines scènes m'ont fait bondir de ma chaise) mais l'intrigue est aussi particulièrement bien ficelée. Franchement je me suis pris une petite claque devant ce film extrêmement bien maitrisé.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Mon programme du mois de décembre :

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Peut-être :

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Ma plus grosse attente : Nosferatu
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Pale
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Trailer de Blanche-Neige :

[youtube]TuwFk3HTUoo[/youtube]

Le trailer a leaké il y a quelques jours et Disney a l'air de s'en tamponner le coquillard.
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Pale a écrit : dim. 24 nov. 2024 18:56 Mon programme du mois de décembre :

[...]
Je vote Nosferatu et peut-être Conclave
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Je découvre à l'instant que Wicked dure... 2h40. Les images et les deux actrices me rebutent, pas certain que j'aurais le courage d'endurer ça :D
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[youtube]LH1J1EbqCaI[/youtube]

Ce troisième épisode a l'air sacrément épique.
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[youtube]ltinrfX03S4[/youtube]
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[youtube]m5fMyIImwEY[/youtube]
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Charlize Theron rejoint le nouveau Christopher Nolan

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Et un casting de plus en plus impressionnant...

Première collaboration en vue pour Charlize Theron et Christopher Nolan ! L'actrice sud-africaine, trois fois nommée aux Oscars et sacrée en 2004 pour Monster, va rejoindre le casting du prochain film du réalisateur d'Oppenheimer. Un projet secret de plus en plus excitant. On ne sait pas encore quel sera son rôle.

Charlize Theron, qui fait surtout des films d'actions ces derniers temps (The Old Guard pour Netflix ou la saga Fast & Furious), rejoint une distribution dingue, avec Matt Damon, Tom Holland, Lupita Nyong’o, Anne Hathaway, Zendaya et Robert Pattinson, qui était le dernier nom ajouté ces derniers jours.

Le tournage devrait débuter au cours du premier semestre 2025. On ne sait pas encore quel sera le sujet du film.

Ce nouveau film de Christopher Nolan, encore sans titre, sortira le 15 juillet 2026 au cinéma.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... k3JyvuiwbA
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EL a moyennement apprécié Vaiana 2 (2,5 étoiles) :

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Avec le temps (et avec Disney+), Vaiana, la légende du bout du monde est devenu l’un des Disney les plus cultes de ces dernières années. En même temps, ça se comprend. Au-delà de sa beauté plastique hallucinante, le film de Ron Clements et John Musker retrouvait le charme aventureux et mythologique de leur Petite sirène et d’Aladdin. Forcément, on se doutait que le studio d’animation allait remettre le bateau à flot, quitte à précipiter la production de Vaiana 2 avant son remake en live-action. Malheureusement pour cette suite, toujours doublée en VO par Auli’i Cravalho et Dwayne Johnson, ce manque de considération se ressent… En salles le 27 novembre.

VAIANA D’EAU DOUCE


L’idée ne rassurait guère. En 2020, la directrice de la création chez Disney, Jennifer Lee, annonçait que Vaiana allait être décliné en série sur Disney+. Un choix décevant, mais logique au vu du succès démentiel du long-métrage sur la plateforme de streaming, dont il est l’une des œuvres de catalogue les plus revisionnées.

Flashforward en 2022, où les plans ont changé. Après deux ans de direction catastrophique (peu aidée par la crise sanitaire), le récent PDG de Disney, Bob Chapek, a été remercié, et Bob Iger a repris sa place de grand patron, avec dans sa besace toujours plus de projets de suites rassurantes (et/ou paresseuses) pour le studio. Pour autant, le directeur a émis une bonne idée qui s’est rapidement transformée en cadeau empoisonné : reprendre les bases de la série Vaiana, et en faire un long-métrage pour les salles de cinéma.

D’un côté, difficile d’en vouloir au PDG de remettre sur le devant de la scène l’importance du grand écran et son pouvoir rassembleur, surtout pour une héroïne dont l’univers dépaysant et enchanteur ne cesse de conquérir les cœurs. De l’autre, Vaiana 2 semblait condamné au même destin que les suites foireuses de la firme tendance direct-to-video (Le Retour de Jafar, Cendrillon 2…), pensées pour capitaliser sur un succès d’estime sans la même orfèvrerie. Par chance, le résultat final n’est pas aussi honteux, mais on ne peut pas dire que ce soit la panacée.

S’il y a bien une chose à sauver de Vaiana 2, c’est sa technique toujours aussi flamboyante. L’animation du premier volet était un véritable chef-d’œuvre technologique dans le rendu de la lumière et des textures (la simulation d’eau, les matières mouillées, le sable…), et sa suite permet d’appréhender avec le même sens du merveilleux ces îles polynésiennes fantasmatiques.

Encore heureux, pourrait-on dire, surtout pour une histoire où Vaiana est à la recherche d’autres tribus d’explorateurs, fascinée par un ailleurs toujours plus vaste. On aurait aimé que Disney assume la frustration d’une quête basée sur un manque profond dans la vie de son héroïne (comme l’appel à l’aventure du premier film), mais l’ensemble se contente d’un énième dieu maléfique et d’une malédiction autour d’une île engloutie.

LA LÉGENDE AU BOUT DU ROULEAU

Ce sentiment de redite pourrait être pardonnable si Vaiana 2 n’était pas handicapé par sa structure narrative. Le découpage originel du récit en épisodes de série se ressent, de l’introduction au forceps de Maui aux séquences d’exposition maladroites. Tout est porté par un sentiment d’urgence, qui pousse la progression vers le prochain bloc de péripéties, raccordé aux autres pour essayer de former un ensemble homogène.

En soi, cette approche contraignante aurait pu servir l’écriture ô combien mythologique du diptyque, un peu à la manière des obstacles qui se dressent sur la route d’Ulysse dans L’Odyssée. Le premier Vaiana était volontairement épuré, emporté par la page blanche (enfin bleue) de cet océan sur lequel se rédigeait le voyage du personnage.

De ce canevas ouvertement campbellien, Clements et Musker avaient conscience des passages obligés du parcours héroïque, et en tiraient une émotion qui ne cherchait pas à esquiver leur évidence. Au contraire, les réalisateurs y puisaient une universalité et un sens de l’épique rattaché à la peur profonde de Vaiana de perdre ses proches, son monde, et de se perdre en chemin dans son périple.

Malheureusement, sa suite semble embarrassée par ce parti-pris, sans parvenir à s’en défaire. Si ce n’est pour quelques blagues méta un peu plus présentes, le film de David G. Derrick Jr., Jason Hand, Dana Ledoux Miller enchaîne ses nœuds dramatiques comme un caissier de supermarché scannerait des codes-barres. Il suffit de regarder la fin du deuxième acte pour s’en convaincre, où la traditionnelle défaite temporaire des héros est réglée en une courte chanson motivante.

Du point de vue musical, Vaiana 2 manque d’ailleurs d’inspiration, sans doute à cause de l’absence notable de Lin-Manuel Miranda du côté de la composition. Sans vouloir s’en prendre aux différents responsables créatifs de ce second opus bâclé, il est clair qu’il souffre d’un savoir-faire moindre, qu’on attendrait justement d’une série au rabais pour Disney+.

Sauf que le long-métrage, en plus de sortir au cinéma, a pour lui un univers dont le gigantisme et le sublime appelaient à une expansion spectaculaire. On pourra toujours se contenter de sa meilleure idée (une palourde géante aux airs de Grand Ancien lovecraftien), mais tout semble plus étriqué, refermé sur lui-même, ses références et les acquis du précédent volet. Le poulet Hei Hei a beau rester l’une des créations burlesques les plus amusantes de Disney ces dernières années, il ne peut pas sauver à lui seul une suite en pilotage automatique. Drôle d’ironie pour une œuvre qui incite son héroïne à se perdre pour voir le chemin d’une autre manière.

On espérait se prendre avec bonheur une deuxième vague d’aventure épique et sublime, mais le bateau de Disney s’est renversé.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... palJm4ZUKQ
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EL a aimé Heretic (3,5 étoiles) :

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Auteurs de quelques courts-métrages, d’un téléfilm et d’une série B, Scott Beck et Bryan Woods ont été propulsés en haut de toutes les listes hollywoodiennes grâce au scénario de Sans un Bruit, l’un des high-concepts les plus rentables de récente mémoire. De quoi investir 45 millions de dollars (voire plus) dans leur prochaine réalisation, qui embarquait le comédien le plus convoité du moment, aux prises avec quelques dinosaures. La déception que fut 65 : La Terre d’avant n’inspirait pas confiance en leurs prochains projets, notamment Heretic avec Hugh Grant, distribué par A24 chez l’Oncle Sam, en salles le 27 novembre chez nous. Mais nous avions tort, car il s’agit d’une excellente surprise, qui n’est même pas sans rappeler les meilleurs films d’un certain M. Night Shyamalan…

THE LOOK OF MORMON


Deux jeunes femmes (Sophie Thatcher et Chloe East, toutes deux excellentes) discutent sur un banc. Très vite, on comprend qu’elles sont de profession mormone et qu’elles s’apprêtent à rendre visite à de potentielles recrues. À travers leur échange, le film annonce d’emblée le paradoxe auquel doivent faire face les cultes religieux au XXIe siècle, d’une génération capable de déceler la présence de Dieu dans un vulgaire porno. Un paradoxe que ces deux jeunes femmes en apparence tout ce qu’il y a de plus connectées incarnent parfaitement… et qu’on ne tarde pas à leur renvoyer à la tronche.

La suite, on la voit venir. Le duo débarque chez un vieux bonhomme un poil trop chaleureux et un piège semble se refermer sur elles. Sauf qu’au lieu de s’engouffrer dans l’horreur pure ou dans un tunnel de twists dès la fin du premier acte, dans la plus grande tradition du thriller glauque des années 2000, cette situation initiale débouche sur un dialogue, puis sur un autre dialogue… Bien sûr, Heretic emprunte au genre sa structure à tiroir, quasi littéralement vu l’architecture de la maison. Mais les scénaristes assument se reposer majoritairement sur les discussions entre ces trois personnages. Lesquelles portent, bien sûr, sur leur rapport à Dieu.

Sur le papier, il y a de quoi se méfier, surtout après la douche froide 65. Et les inconditionnels du cinéma d’horreur américain contemporain archi-aggressif lui en tiendront peut-être rigueur. Les autres seront captivées par les discussions en question, dont on comprend très vite qu’elles sont en vérité de véritables joutes, un combat idéologique aux relents plus qu’inquiétants. Alors bien sûr, le casting de Hugh Grant et de son sourire trop bienveillant pour être sincère y sont pour beaucoup. Mais le frisson qui parcourt l’échine des héroïnes et spectateurs tient surtout à un talent de mise en scène qu’on ne soupçonnait pas chez les cinéastes.

Etirant la convention du champ contre-champ jusqu’au malaise, abusant au contraire du gros plan, ils accompagnent chaque saillie de cette bataille rhétorique avec leur caméra. Beck et Woods vont jusqu’à insérer opportunément des traits d’humour dans la mixture (la meilleure utilisation de Bob Ross à ce jour)… et à faire miraculeusement fonctionner, leurs longues scènes. Du moins jusqu’à ce que l’une des deux mormones prenne conscience de la bataille verbale en cours, et que le film dévoile plus explicitement sa démonstration.

NIGHT MOVES

A partir de la moitié, Heretic perd peut-être un peu en subtilité ce qu’il parvenait à préserver dans ses séquences de dialogue. Certains passages sont plus artificiels (la tirade finale de Hugh Grant), un peu contraints par les quelques retournements de situation qui se succèdent. Il n’en reste pas moins réussi, surtout en ce qui concerne son sujet : la religion et plus précisément la foi, ici bien sûr mise à rude épreuve.

C’est là que la comparaison avec le cinéma de M. Night Shyamalan (période 1990/2000, on s’entend) apparait comme évidente. Lui aussi formidable metteur en scène, le réalisateur de Signes n’avait de cesse, à coups de twists et de mises en abyme, de souligner l’artificialité de ses histoires, entretenant un parallèle avec les grandes fiction mythologiques et surtout religieuses qui façonnent nos sociétés. De toute évidence moins versés dans la spiritualité que le maître, lequel n’a toujours que rappelé la nécessité de croire, le duo de cinéastes marche pourtant dans ses pas.

Ici aussi, l’intrigue tient presque de la fable. Ici aussi, l’unité de temps et de lieu reflète un discours théologique. Ici aussi, les personnages finissent par en prendre conscience. Mais au lieu d’affirmer ainsi la toute-puissance de la foi, il approche le sujet avec de vraies pincettes. Il revient finalement au paradoxe de la séquence d’ouverture, opposant un culte aux illusions critiquables et un athéisme sombrant toujours plus dans le cynisme.

La meilleure idée d’Heretic est peut-être la confession de ses deux jeunes protagonistes. Fussent-elles catholiques, la hiérarchie des personnages aurait été établie dès le départ. Mais en suivant un culte généralement accueilli avec plus de méfiance, surtout lorsqu’il voyage de porte à porte, le spectateur est embarqué au cœur du rapport contemporain à la spiritualité et de ses crispations, atteignant les religieux plutôt que les religions, les aliénés plutôt que l’aliénation, celles et ceux qui puisent dans leur foi pour survivre plutôt que la foi en elle-même.

Et de fait, décrit plutôt bien la « culture war » qui fait rage désormais sur internet, plus attachée à mettre à l’épreuve l’hypocrisie intrinsèque de telle ou telle croyance à grands coups de pavés référencés que de faire preuve d’empathie envers ses pratiquants. C’est le sens même du terme « hérétique« , réduisant autrui à sa confession, ou à son absence de confession, au détriment de tout le reste.

À l’ère de la post-vérité, on est tous l’hérétique de quelqu’un. Et on ne pensait pas que ce serait souligné avec une telle justesse par ceux qui ont réussi à foirer la rencontre entre Adam Driver et des dinosaures.

Si M. Night Shyamalan appartenait à la génération internet, il aurait pu réaliser Heretic, description imparfaite, mais très tendue d’un rapport toujours plus cynique à la religion.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... RVBmgYk-1A
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... v215-1v6oQ
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Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Mary Elizabeth Winstead (MEW pour les intimes) qui fête ses 40 ans :

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Pale a écrit : jeu. 28 nov. 2024 16:25 Le box-office français de la semaine :

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2, 3, 10.
Aimerais bien voir 1, 5 et 9.
:D
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Pale a écrit : jeu. 28 nov. 2024 17:08 Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Mary Elizabeth Winstead (MEW pour les intimes) qui fête ses 40 ans :

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Bon anniversaire, Madame :D
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Wickaël
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Pale a écrit : jeu. 28 nov. 2024 17:08 Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Mary Elizabeth Winstead (MEW pour les intimes) qui fête ses 40 ans :

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Bon anniversaire à elle qui se fait bien trop rare sur nos écrans. J'ai d'ailleurs revu Birds of Prey il y a peu et elle me fait mourir de rire à chaque fois :D
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robinne a écrit : jeu. 28 nov. 2024 18:09
Pale a écrit : jeu. 28 nov. 2024 16:25 Le box-office français de la semaine :

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2, 3, 10.
Aimerais bien voir 1, 5 et 9.
:D
Est-ce que les 2 & 10 valent le coup ? :D
Modifié en dernier par Pale le ven. 29 nov. 2024 06:11, modifié 1 fois.
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