J'ai un un peu de mal avec la palette utilisée sur Gucci ou Napoléon. Par contre, je trouve le boulot sur Covenant, Le Dernier Duel et Gladiator 2 extrêmement convaincant. J'ai une préférence marquée sur les deux premiers, mais le petit dernier est loin de la grisaille (là tu pousses un peu), c'est même très lumineux.Tulio a écrit : ↑mer. 4 déc. 2024 16:30Postulat tout aussi tronqué si tu veux mon avis. Gladiator II m'a tellement énervé/exaspéré que je ne trouve vraiment rien de positif à dire dessus, idem concernant Napoléon. Et tu m'excuseras mais à moins d'adorer le gris, cela fait un moment que les films de Scott n'ont même plus l'excuse d'être jolis.ConFucKamus a écrit : ↑mer. 4 déc. 2024 12:07si on veut être logique on reconnaît les qualités quand il y en a
Et il y en a toujours chez Scott.
Disons que je compare avec des budgets similaires et oui, en l'état la moyenne du blockbuster est médiocre. Scott se situe bien au dessus, ça me paraît incontestable. Quoique de plus normal pour un formaliste comme lui.Tulio a écrit : ↑mer. 4 déc. 2024 16:30 Encore une fois, de quelle moyenne parle-t-on ?
Si on les compare au MCU ou à F&F (soit à ce qui se fait de pire en matière de divertissement), les films de Scott sont effectivement plus agréables à regarder. Et après ? Snyder aussi fait de très belles images et tout le monde s'accorde à dire que Rebel Moon est son plus mauvais film, moi le premier.
Snyder se torpille à cause de son style glacé et sur-stylisé, et je trouve que ses derniers films sont même car le visuel - en plus de tout le reste - est inabouti.
Prends le Scott de Covenant par exemple. Juste sur le style. Une caméra à l'épaule en majorité, et pourtant c'est toujours limpide et toujours lisible. Je vois peu de faux raccords ou de couacs au montage (les actions s'enchainent avec une fluidité dingue). Et quand ça s'énerve, pareil. Et pour inégal qu'il soit, la mise en scène ne fait certainement pas partie de ses faiblesses.
Là, je ne discute pas. Spielberg et Scorsese restent les monstres sacrés. Et sur le plan qualitatif, ils sont imprenables. Néanmoins, si je reconnais que la carrière de Scott oscille entre hauts et bas depuis le début (ce qu'on a jamais discuté ici d'ailleurs) mais le bas n'a jamais sombré dans les abysses et les hauts gardent une influence considérable sur l'esthétisme de tel ou tel genre au cinéma (et pour moi, ça ne s'arrête pas à ses trois premiers chefs-d'œuvres)Tulio a écrit : ↑mer. 4 déc. 2024 16:30 Par rapport à d'autres cinéastes de la même génération alors ? Même dans cette catégorie, Scott fait pâle figure à côté de Spielberg et Scorsese, qui continuent de pondre des chefs-d'œuvre à plus de soixante-dix et quatre-vingt ans passés. En réalité, le seul aspect qui le distingue de la concurrence est sa misanthropie, mais j'ai du mal à considérer ça comme une qualité (et c'est peut-être ce qui me dérange le plus dans ses dernières réalisations).