Le Cercle des profileurs disparus

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Pale
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Companion : les premiers avis sur le film d’horreur complètement déjanté sont tombés

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Les premiers avis sur l’étrange comédie horrifique Companion avec Sophie Thatcher et Jack Quaid sont là et ils sont plutôt intrigants.

L’année 2025 est très prometteuse du côté de l’horreur entre les grosses machines (28 Years Later, Black Phone 2, Frankenstein, The Gorge), les énièmes retours de franchises cultes (Destination Finale 6, Saw XI, Souviens toi l’été dernier) et les petites créations originales intrigantes (The Woman in the Yard, Drop). Certes, Wolf Man a été une grosse déception, mais les premiers avis sur The Monkey d’Oz Perkins (Longlegs) promettent un sacré carnage.

Avant de se plonger dans cette nouvelle adaptation de Stephen King mi-février, il y aura la sortie de Companion, suivant un jeune couple en apparence parfait dont un week-end entre amis va virer au cauchemar lors de la révélation d’un lourd secret. Le film est réalisé par Drew Hancock et produit par Zach Cregger, réalisateur du phénomène horrifique Barbare en 2022. Reste désormais à savoir si ce sera à la hauteur des attentes. Pour se faire une impression, les premiers avis sur le film d’horreur sont tombés. Revue de presse. Attention, possibles spoilers !

« En réalisant son premier long-métrage, Hancock déploie un degré de maîtrise impressionnant dans un projet qui dépend entièrement de l’exécution. Si le timing et le ton n’avaient pas été au rendez-vous, le côté satirique en aurait pâti et l’ensemble du projet aurait pu sembler ridicule ou de très mauvais goût, [ce qui n’est jamais le cas ici]. » – Variety

« Outre son casting impeccable, ce qui est le plus impressionnant dans Companion, c’est l’équilibre général malgré les nombreux éléments différents. C’est une comédie vraiment drôle, un thriller plein de suspense et il y a des scènes sanglantes assez horribles. » – Collider

« Baigné d’une lueur rose pop, Companion fait entré en collision le pastiche de romance et le film d’horreur à travers une parabole vicieusement espiègle de la technologie et du contrôle, ce qui a un bel écho en cette période angoissante. » – Entertainment Weekly

« Avec sa construction intelligente et son timing comique, c’est une sacrée farce avec un nombre croissant de morts et quelques plaisanteries intéressantes. » – Vulture

« Companion a beaucoup à offrir entre les visuels épurés de Hancock, son rythme fluide, son scénario tortueux et la performance étrange de Sophie Thatcher […]. Mais si le film offre un aperçu des relations entre humains et IA jusqu’à un point de non-retour, il n’explore pas pleinement certaines des implications de son postulat. » – IndieWire

« Pour être plus précis sur la tension de Companion : elle n’est pas stupide, ennuyeuse ou mal faite en soi, mais elle est déplaisante et terriblement suffisante pour un film qui n’est pas si riche en perspicacité ou en véritable surprise. » – The Film Stage

« Ce réalisateur novice relève le défi avec brio, livrant un thriller d’horreur ingénieux et efficace qui vous tient en haleine tout en proposant de généreuses doses d’humour mordant. » – The Hollywood Reporter

« Les cinéphiles réclament souvent des films originaux et frais plutôt que des remakes et des suites sans fin. Et bien, voilà. Companion est exactement ce que vous recherchez. Ne le ratez pas.. » – SlashFilm

Les premiers retours critiques sont donc plutôt positifs pour le premier film d’horreur de Drew Hancock, simple scénariste de quelques épisodes de séries ici ou là (Blue Mountain State, Suburgatory). Avec une belle moyenne de 76/100 sur Metacritic, c’est légèrement en dessous de Barbare (78/100), mais donc plutôt très rassurant. Avec Sophie Thatcher (Heretic), Jack Quaid (The Boys), Lukas Gage (Smile 2) ou encore Rupert Friend (Homeland) au casting, Companion sortira en France ce 29 janvier 2025.


https://www.ecranlarge.com/films/news/c ... QmkitYY9Uw
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Après Nosferatu, Robert Eggers prépare la suite d’un film culte… 40 ans après

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Depuis la sortie de Nosferatu, les hypothèses sur les futurs projets de Robert Eggers fusent. Et alors que son film de loup-garou, Werwulf, vient d’être confirmé, la suite d’un film culte vient aussi d’être officialisée.

Robert Eggers a le don d’enflammer les esprits, et depuis que le réalisateur de The Witch, The Lighthouse et The Northman a rencontré un franc succès (et 4 nominations aux Oscars) avec son remake de Nosferatu, tout le monde attend de savoir quel sera son prochain film. Et la réponse est tombée ces jours-ci, puisqu’il a été confirmé que le metteur en scène passerait du vampire au loup-garou avec le projet de film Werwulf.

Mais n’avoir qu’un seul tournage en ligne de mire, c’est pour les nuls, et Robert Eggers vient d’être confirmé à la réalisation d’un autre film, et pas n’importe lequel. Il s’agira de la suite totalement inattendue du film Labyrinthe (et non pas la saga young-adult Le Labyrinthe) qui date de… 1986. Ce film fantastique réalisé par Jim Henson, avec David Bowie et Jennifer Connelly, avait fait un four à sa sortie mais a depuis atteint un statut culte. Un terrain de jeu idéal pour celui qui a le don de dépoussiérer les vieilles histoires.

En décembre 2024, Robert Eggers déclarait encore à Indiewire l’importance de courir plusieurs lièvres à la fois pour être sûr de concrétiser des projets à Hollywood :

“J’ai cinq projets en cours, parce qu’on ne sait jamais lequel va se faire, lequel va intéresser les gens, lequel va avoir le feu vert. [Nosferatu] a été refusé trois fois. J’étais sûr et certain que j’allais réaliser un film qui n’avait pas déjà été refusé deux fois plutôt que celui-ci, donc on ne sait jamais à quoi s’attendre. Il faut toujours avoir différentes choses sur le feu”.

À cette époque, on savait que le réalisateur avait dans ses cartons, entre autres, une mini-série consacrée au moine Raspoutine, un film médiéval appelé The Knight et la possibilité d’une suite au film Labyrinthe de 1986. C’est donc cette dernière hypothèse qui vient d’être confirmée dans Variety, alors qu’il a été annoncé, presque au même moment, que Robert Eggers réaliserait un film de loup-garou appelé Werwulf et dont la sortie est déjà prévue pour décembre 2026.

Son Labyrinthe viendra donc sans doute plus tard, mais ce projet a tout pour intriguer : le film original racontait l’histoire d’une adolescente (Jennifer Connelly) partie à la recherche de son petit frère dans un monde fantastique gouverné par Jareth, un fascinant roi gobelin (David Bowie). Mis en scène par Jim Henson (créateur du Muppet Show, réalisateur du troublant Dark Crystal et marionnettiste de génie pour le cinéma), Labyrinthe a été un terrible échec au box-office à sa sortie, mais a su, depuis, obtenir un statut culte auprès de nombreux amateurs.

C’est Scott Derrickson qui devait premièrement s’y coller pour TriStar Pictures, mais le réalisateur de Sinister et Black Phone a fini par se désister devant la difficulté du projet. Il était donc logique que Robert Eggers, nouveau maître du fantastique dont le Nosferatu raconte aussi l’histoire d’une jeune femme prisonnière de l’emprise d’un seigneur surnaturel, prenne sa place. En profitera-t-il pour apposer sa patte et assombrir l’univers étrange de Labyrinthe ? C’est fort possible. Jennifer Connelly reprendra-t-elle son rôle de Sarah Williams ? Il est trop tôt pour le dire.

En revanche, Variety annonce que Chris Colombus (réalisateur et Eleanor Colombus, déjà producteurs sur Nosferatu, accompagneront de nouveau Eggers pour ce projet auprès de Lisa Henson, fille de Jim Henson et directrice générale de The Jim Henson Company. Affaire à suivre.


https://www.ecranlarge.com/films/news/n ... hIgeSJoC7A
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Wickaël a écrit : ven. 24 janv. 2025 06:30
Pale a écrit : jeu. 23 janv. 2025 11:25 Image

Très belle découverte, The Empty Man est un film d'horreur qui s'éloigne un peu des carcans actuels (je pense à la plupart des productions Blumhouse). Le film prend son temps pour poser son univers et son histoire. J'ai été surpris par le gouffre de noirceur dans lequel bascule le film, c'est assez impressionnant.
Ça fait 2 ans qu'il est sur ma liste Disney+, je crois que je vais pas tarder à le voir :D
Il est excellent, mate-le !
"On peut manger tous les champignons !
Tous les champignons sont comestibles, certains ne le sont qu'une fois, c'est tout !"
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Irai pas jusque là (sauf pour une scène folle en plein milieu) mais c'est pas mal du tout en tout cas :)
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J'ai moyennement apprécié mais ça aurait pu être pire, surtout après l'intro qui n'annonce rien de bon.Dans cette intro on se tape quelques effets très moches et un cabotinage de Topher Grace qui devrait être interdit. Une fois que les masques tombent et que la partie huis-clos commence, les choses s'améliorent. On se croirait un peu dans un thriller des années 90. Ça reste très insignifiant, surtout quand on repense aux précédentes réalisations de Mel Gibson, mais ça se mate sans problème et j'avoue que Mark Wahlberg m'a bien fait marrer.

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Finalement j'ai beaucoup aimé cette comédie musicale qui m'a fait vibrer de bout en bout. J'ai particulièrement été impressionné par la performance de Ariana Grande, je ne lui connaissais pas un tel talent dans le registre de la comédie. Elle possède un tempo comique et une gestuelle assez remarquables. À ce titre je ne suis pas choqué de la voir nominée aux Oscars en tant que meilleure actrice dans un second rôle.

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Un remarquable film policier sorti en 1990. Andy Garcia mène une enquête sur des policiers suspectés de corruption et Richard Gere joue l'un de ses policiers. S'ensuit un duel très tendu entre les deux. Richard Gere impressionne dans le rôle du flic pourri, il confère énormément d'intensité à l'ensemble. Un film qui tient en haleine de bout en bout.

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J'avais juste vu le début il y a très longtemps et j'avais uniquement gardé les effets tape-à-l'œil en mémoire. Je trouve que Tony Scott exagère un peu avec tous ces effets mais j'avoue que le film est assez intense dans son ensemble, en partie grâce à un Denzel Washington à fleur de peau.
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Excellente production allemande sortie sur Netflix en 2023. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, un déserteur allemand prêt à tout pour rentrer chez lui se retrouve aux prises avec des SS à la recherche d'une cargaison d'or. C'est un film mené tambour battant pendant 1h30, les scènes d'action sont ultra bien foutues et j'ai bien aimé le côté sans concession de certaines scènes. Une excellente pioche que ce Blood & Gold. @Wickaël Je pense que tu pourrais kiffer ce film.
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Pale a écrit : sam. 25 janv. 2025 21:19 Image

Excellente production allemande sortie sur Netflix en 2023. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, un déserteur allemand prêt à tout pour rentrer chez lui se retrouve aux prises avec des SS à la recherche d'une cargaison d'or. C'est un film mené tambour battant pendant 1h30, les scènes d'action sont ultra bien foutues et j'ai bien aimé le côté sans concession de certaines scènes. Une excellente pioche que ce Blood & Gold. @Wickaël Je pense que tu pourrais kiffer ce film.
Jamais entendu parler de ce film, mais ça m'intéresse :jap:
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C'est cool Blood & Gold ^^


Revu Lost Highway en salle : toujours Top 3 Lynch imo, et un des meilleurs films Kafkaiens sur la schizophrénie et le refuge dans le fantasme psychotique pour fuir la culpabilité (finalement entre ça et l'Echelle de Jacob, on a les 2 parents de Silent Hill !)
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Pale a écrit : sam. 25 janv. 2025 12:31 Image

J'ai moyennement apprécié mais ça aurait pu être pire, surtout après l'intro qui n'annonce rien de bon.Dans cette intro on se tape quelques effets très moches et un cabotinage de Topher Grace qui devrait être interdit. Une fois que les masques tombent et que la partie huis-clos commence, les choses s'améliorent. On se croirait un peu dans un thriller des années 90. Ça reste très insignifiant, surtout quand on repense aux précédentes réalisations de Mel Gibson, mais ça se mate sans problème et j'avoue que Mark Wahlberg m'a bien fait marrer.

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Finalement j'ai beaucoup aimé cette comédie musicale qui m'a fait vibrer de bout en bout. J'ai particulièrement été impressionné par la performance de Ariana Grande, je ne lui connaissais pas un tel talent dans le registre de la comédie. Elle possède un tempo comique et une gestuelle assez remarquables. À ce titre je ne suis pas choqué de la voir nominée aux Oscars en tant que meilleure actrice dans un second rôle.

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Un remarquable film policier sorti en 1990. Andy Garcia mène une enquête sur des policiers suspectés de corruption et Richard Gere joue l'un de ses policiers. S'ensuit un duel très tendu entre les deux. Richard Gere impressionne dans le rôle du flic pourri, il confère énormément d'intensité à l'ensemble. Un film qui tient en haleine de bout en bout.

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J'avais juste vu le début il y a très longtemps et j'avais uniquement gardé les effets tape-à-l'œil en mémoire. Je trouve que Tony Scott exagère un peu avec tous ces effets mais j'avoue que le film est assez intense dans son ensemble, en partie grâce à un Denzel Washington à fleur de peau.
L'energie de Cynthia Erivo et Ariana Grande portent vraiment l'ensemble (et leur capacité vocale n'est plus à prouver)

Perso j'aime bcp tout le taff de prod design de Crowley (Wonka, les films de Nolan) qui donne a bouveau vie au monde d'Oz :)
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Je pensais que j'allais être transcendé, ce n'est pas du tout le cas. Si on exclut l'apparence du personnage, c'est un biopic on ne peut plus classique dans le fond. Ascension, drogue, chute, rédemption. Je sauve quelques scènes virtuoses mais j'ai trouvé ça beaucoup trop long et répétitif (les visions durant les concerts deviennent extrêmement soulantes au bout d'un moment). Et puis il y a un côté narcissique qui devient insupportable, j'espère que le bide du film va lui remettre un peu les pieds sur terre.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Mon programme ciné du mois de février :

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Ma plus grosse attente : Presence

J'attends aussi énormément The Gorge et The Monkey.
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Pale a écrit : dim. 26 janv. 2025 18:26 Mon programme ciné du mois de février :

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Peut-être :

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En VOD :

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Ma plus grosse attente : Presence

J'attends aussi énormément The Gorge et The Monkey.
The Brutalist c'est tres bon faut le voir en salles ^^

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Vu I'm Still Here et oui très beau retour pour Walter Salles avec ce drame familial poignant en plein chamboulement politique dans le Brésil des 70's. Alors que la dictature s'installe, c'est la vie de la superbe Fernanda Torres qui est chamboulée, s'engageant dans une lutte acharnée pour retrouver son mari. Ça tire peut-être un poil niveau longueur sur la fin mais l'épilogue nous achève bien, dopée par la perf de son actrice principale : c'est très bon !

4/5

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Un Jesse Eisenberg relativement mineur en apparence, jouant avec Kieran Culkin 2 cousins issus d'une famille juive qui se rabibochent lors d'un trip en Pologne et du dècès de leur grand-mère. Programme Sundance un peu attendu mais c'est proprement réalisé, avec de bons dialogues et surtout 2 acteurs au top

3/5
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Gros coup de coeur que Sing Sing, sorte de Cercle des poètes disparus au sein de Shawshank ou la prison d'Oz.
Une ode à la créativité et au pouvoir de l'imagination même dans les moments les plus sombres (on y suit une troupe de prisonniers tentant de se réhabiliter au sein d'un programme de théâtre).

Le programme semble attendu au premier abord mais le réalisateur parvient à contrecarrer les poncifs dans un script à combustion lente où les personnages se dévoilent au fur et à mesure.
Et dans ce casting de gueules, c'est particulièrement probant pour le perso de Divine Eye, gros lascar au premier abord mais qui bénéficie d'un arc narratif sans aucune fausse note.
Et en plus de cela on a ni plus ni moins que Colman Domingo dans la meilleure performance (de l'année ?) de sa carrière.
À la fois mentor et vulnérable, ce dernier est fantastique et offre à lui seul un joli poids émotionnel à ce très bon film !

4/5
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Vol à haut risque : le thriller de Mel Gibson se fait dégommer par la critique américaine

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Le thriller aérien de Mel Gibson, Vol à haut risque, avec Mark Wahlberg se prend une belle volée de missiles de la part de la critique outre-Atlantique.

Parmi les rares superstars d’Hollywood à avoir une partie « Controverses » de sa page Wikipedia plus grande que la section sur sa vie privée, on demande Mel Gibson, champion toutes catégories du complotisme. Et en attendant son La Passion du Christ : Resurrection, l’acteur-réalisateur-producteur revient avec Vol à haut risque. Le concept est simple : une US Marshal (Michelle Dockery) doit escorter le criminel Winston (Topher Grace), témoin dans une sale affaire de mafia, en avion… sauf que le pilote (Mark Wahlberg) a un gros pète au casque.

Le résultat final est aussi nul que le pitch de départ, et notre pauvre Mathieu a sacrifié quelques neurones devant le film pour écrire la critique acide de Vol à haut risque. La presse française n’a pas été beaucoup plus convaincue, puisque le film s’en tire avec la toute petite moyenne de 2,8/5 chez nos confrères d’Allociné. Et du côté des États-Unis, ce n’est vraiment pas mieux. Revue de presse.

« Certains éléments et certains moments sont efficaces, mais ils sont associés à des détails de l’intrigue secondaire, à des performances des personnages et à des choix connexes qui ne fonctionnent pas aussi bien que prévu, ce qui nuit considérablement à un concept par ailleurs prometteur. » Collider

« Vol à Haut Risque parvient à offrir quelques sensations fortes en haute altitude au cours de ses 91 minutes au rythme haletant. Mais ses dialogues maladroits, ses performances inégales et ses effets spéciaux médiocres en font la compagnie low-cost des thrillers aériens. » The Hollywood Reporter

« Vol à Haut Risque ressemble à un exutoire flottant avec un peu de rage et un peu d’humour, deux recettes de Mad Mel qu’il ne semble pas vouloir vraiment examiner, dans ces limites ou ailleurs. » Paste Magazine

« L’échec de Vol à Haut Risque en tant que film n’est pas vraiment imputable à Gibson. Il sait comment tourner des séquences d’action. En revanche, le scénario est un vrai n’importe quoi, fatiguant et sans enthousiasme. » New York Times

« Étant donné que Mel Gibson n’essaie guère d’insuffler une quelconque crédibilité à cette affaire d’un ennui décourageant, il devient facile de comprendre que le marketing de l’option 4DX du film en salle est un acte de surcompensation. » Slant Magazine

« Une aventure grossière, sans imagination, sans suspense, dont la tension provient essentiellement de la question de savoir lequel des trois personnages principaux se révélera le plus antipathique à la fin de l’histoire. » Variety

« Nous vivons à une époque étouffée par les comédies pas drôles, des publicités clin d’œil aux mèmes recyclés en passant par les boutades molles qui ponctuent la plupart des films de super-héros, et pourtant Vol à haut risque se distingue toujours par son vide total derrière son prétendu ton comique. C’est presque inquiétant. » Wall Street Journal

« Personne ne sort indemne de ce gâchis, drôle alors qu’il ne devrait pas l’être. Le slogan du film est l’étrange « Vous avez besoin d’un pilote ? », mais il devrait être « Vous avez besoin d’un réalisateur ? ». » The Associated Press

Jamais drôle (ou alors à ses dépens), mené par des acteurs qui n’ont pas envie d’être là, ou n’auraient pas dû être là, et porté par un scénario en papier mâché, Vol à haut risque s’est attiré les foudres de la presse américaine. Il affiche carrément la moyenne terrible de 36/100 sur Metacritic, soit à la hauteur de Venom et Morbius (35/100) et très loin des 71/100 de Tu ne tueras point. Pour une fois qu’il y a une (quasi) unanimité entre presse française et outre-Atlantique, saluons la mission d’union impossible réussie par le film de Mel Gibson.

Vol à haut risque est arrivé dans les salles de cinéma françaises le 22 janvier 2025.


https://www.ecranlarge.com/films/news/v ... C-9_X1gAfA
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Ocean’s Eleven : encore une suite, et peut-être avec un réalisateur qui va diviser

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La saga Ocean’s Eleven va revenir, qu’on le veuille ou non. Et le choix du potentiel réalisateur n’est pas forcément des plus rassurants.

Qui a encore envie d’un film Ocean’s après le très oubliable Ocean’s Thirteen avec quasi toute l’équipe d’origine en 2007, et le très mauvais Ocean’s Eight avec Sandra Bullock et Cate Blanchett en 2018 ? Le studio Warner Bros. apparemment, puisque l’idée traîne depuis des années. Et l’explication est sans surprise à chercher du côté du box-office puisque chaque épisode a été un joli succès en salles.

Après le spin-off centré sur Debbie Ocean (Sandra Bullock), la sœur de Danny Ocean (George Clooney), un projet de prequel avait été lancé, avec Ryan Gosling et Margot Robbie en parents des Ocean selon la rumeur. Une grandiose idée qui a semble t-il été oubliée puisque le projet Ocean’s Fourteen est remis sur les rails.

L’idée : ramener le casting original, qui ressemblait à un petit apéro des Oscars (George Clooney, Brad Pitt, Julia Roberts, Matt Damon). Rien n’est encore officiel, mais un réalisateur semble déjà sur le coup. Et pas sûr que ce soit une riche idée, même si on sait qu’il est apprécié par plein de gens (qui se sont énervés à chaque fois qu’on a dit du mal de ses films).

Selon Deadline, David Leitch est en pourparlers pour réaliser Ocean’s 14, qui serait donc le cinquième film tiré de L’Inconnu de Las Vegas, classique de 1960 avec Frank Sinatra et Dean Martin. Le cinéaste prendrait ainsi la relève de Steven Soderbergh, derrière Ocean’s Eleven, Ocean’s Twelve et Ocean’s Thirteen. Ocean’s Eight était signé Gary Ross (Hunger Games).

David Leitch a été propulsé par le succès du premier John Wick en 2014, qu’il avait co-réalisé par Chad Stahelski. Il a enchaîné avec Atomic Blonde (2017), Deadpool 2 (2018), Fast & Furious : Hobbs and Shaw (2019), Bullet Train (2022) et The Fall Guy (2024). Le monsieur a donc l’habitude de faire des blagues avec des gens très beaux, et en ayant plein de fric à dépenser. Il a en plus déjà travaillé avec Brad Pitt (héros de Bullet Train et caméo dans Deadpool 2), qui pourrait donc avoir une raison de rempiler dans le rôle de Rusty Ryan.

C’est d’autant plus croustillant que David Leitch a commencé sa carrière comme cascadeur, et a ainsi travaillé sur une tonne de superproductions hollywoodiennes. Notamment Ocean’s Eleven.

En 2022, le prequel d’Ocean’s Eleven avec Margot Robbie et Ryan Gosling semblait quasi officiellement sur les rails. Jay Roach (Austin Powers, Mon beau-père et moi, Scandale) était annoncé à la réalisation, et nul doute que le studio Warner Bros. voulait capitaliser sur le succès de Barbie en réunissant le duo d’acteurs. La rumeur parlait d’une histoire de braquage se déroulant dans les années 60, à Monaco.

En théorie prévu pour être tourné en 2023, le projet a finalement été mis de côté en silence, peut-être suite aux grèves à Hollywood. Warner Bros. s’accroche néanmoins à la franchise Ocean’s, et a semble t-il changé son fusil d’épaule pour repartir sur une simple suite, plutôt qu’un prequel.

Mais la route est encore longue pour que ce projet soit officiellement lancé. Pour rappel, David Leitch était à deux doigts de signer pour Jurassic World 4, avant de s’en aller et être remplacé par Gareth Edwards. Et avant lui, le réalisateur Edward Berger (Conclave, À l’Ouest, rien de nouveau) était apparemment en négociations pour ce Ocean’s 14.

Le principal problème sera de réunir le casting original, qui doit peser à lui seul l’équivalent de la moitié du budget. Au moment de signer les chèques, Warner Bros. pourra contempler les scores de la saga, étonnamment solide au fil des épisodes.

En 2001, Ocean’s Eleven avait encaissé plus de 450 millions au box-office, pour un budget de 85 millions. Trois ans après, Ocean’s Twelve a fait moins : environ 360 millions, pour un budget de 110 millions. Ocean’s Thirteen a confirmé la tendance en 2007 avec 311 millions, pour un budget redescendu à 85 millions. Mais au final, même le tant détesté Ocean’s Eight s’en est sorti, avec près de 300 millions pour un budget de 70 millions. C’est ce qu’on appelle une affaire qui roule.


https://www.ecranlarge.com/films/news/o ... NiR7ChWFIA
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Plus le temps passe et moins j'ai de hype.
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Pale a écrit : dim. 26 janv. 2025 18:10 Image

Je pensais que j'allais être transcendé, ce n'est pas du tout le cas. Si on exclut l'apparence du personnage, c'est un biopic on ne peut plus classique dans le fond. Ascension, drogue, chute, rédemption. Je sauve quelques scènes virtuoses mais j'ai trouvé ça beaucoup trop long et répétitif (les visions durant les concerts deviennent extrêmement soulantes au bout d'un moment). Et puis il y a un côté narcissique qui devient insupportable, j'espère que le bide du film va lui remettre un peu les pieds sur terre.
Ah mince. Ton avis refroidit...

@NaughtyDog , tu l'as vu ?
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Pale a écrit : dim. 26 janv. 2025 18:26 Mon programme ciné du mois de février :

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Peut-être :

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En VOD :

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Ma plus grosse attente : Presence

J'attends aussi énormément The Gorge et The Monkey.
Mes 3 priorités, dans l'ordre :
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(En espérant qu'il passe dans la salle Dolby proche de chez moi :sweat: )

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robinne a écrit : lun. 27 janv. 2025 19:52
Pale a écrit : dim. 26 janv. 2025 18:10 Image

Je pensais que j'allais être transcendé, ce n'est pas du tout le cas. Si on exclut l'apparence du personnage, c'est un biopic on ne peut plus classique dans le fond. Ascension, drogue, chute, rédemption. Je sauve quelques scènes virtuoses mais j'ai trouvé ça beaucoup trop long et répétitif (les visions durant les concerts deviennent extrêmement soulantes au bout d'un moment). Et puis il y a un côté narcissique qui devient insupportable, j'espère que le bide du film va lui remettre un peu les pieds sur terre.
Ah mince. Ton avis refroidit...

@NaughtyDog , tu l'as vu ?
Oui y a 1 mois

C'est sympa et ça va pas plus loin :)
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Pale a écrit : lun. 27 janv. 2025 16:42

Plus le temps passe et moins j'ai de hype.
Dès l'annonce j'avais aucune hype, et c'est toujours le cas, Cavill me manque.
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Trailer pas ouf.
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EL a aimé Companion (3,5 étoiles) :

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Le réalisateur Drew Hancock fait ses débuts dans le long-métrage avec Companion, un thriller horrifique dans lequel une jeune femme (Sophie Thatcher, vue dans Yellowjackets, Le Croque-Mitaine et Heretic) essaye de faire bonne figure auprès des amis de son compagnon (Jack Quaid, déjà tout aussi toxique dans The Boys et Scream 5), jusqu’au moment où elle massacre gentiment l’un d’eux. Certes, il l’avait un peu cherché, mais Iris est désormais un danger à abattre pour Josh et sa bande. Ce jeu du chat et de la souris plein de rebondissements, dans lequel on retrouve aussi Harvey Guillén (What We Do in the Shadowz) et Lukas Gage (Road House, Smile 2), est une réjouissance de tous les instants. Au cinéma dès ce 29 janvier.

LE COMPA(NION) DANS L’ŒIL


Un premier film souffre souvent, et c’est bien normal, d’un défaut qui consiste à trop étirer un scénario pensé pour du court-métrage. Et parfois, l’inverse se produit : par souci de bien faire, toutes les leçons de scénario sont tellement bien apprises et réappliquées à la lettre qu’on se retrouve avec quelque chose d’un peu scolaire mais d’extrêmement tendu et efficace. C’est dans cette catégorie que tombe Companion, dont la qualité de l’écriture est sans doute celle qui frappe le plus.

Le film repose sur un twist qui intervient en fin de premier acte (et qui est largement éventé par la bande-annonce, ce qui est très dommage tant les premières séquences posent habilement les indices qui mènent à la révélation), et dès lors qu’il est donné, le rythme s’emballe pour ne plus s’arrêter, tout comme l’intérêt du spectateur.

Chaque élément de l’histoire, chaque accessoire et chaque réplique sera consciencieusement réutilisée plus tard, de sorte à donner ce sentiment extrêmement satisfaisant que l’apparente spontanéité de l’action est pensée et recouvre un sens logique dans le moindre de ses recoins (si on oublie une ou deux petites incohérences ou facilités très pardonnables). En fait, Companion est un peu comme une pochette surprise que le spectateur n’en finit jamais de déballer.

Et ça tient aussi à son bel équilibre entre tension, horreur et humour, l’un répondant toujours pour prendre le relai dès qu’un autre a fait son office. En ce sens, le ton général du film rappelle beaucoup Wedding Nightmare, qui se distinguait à la fois par l’intelligence de son scénario, sa maîtrise des codes horrifiques et sa bonne dose d’humour noir. L’histoire de Companion n’est d’ailleurs pas sans similitudes avec le film de Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett, et on y trouve cette même envie de passer à la sulfateuse un cliché de relation amoureuse dont le parfait tableau ne peut que reposer sur un rapport de force sexiste.

DATING NIGHTMARE

Mais il n’y a pas que dans son récit que Companion fait fort. Certes, sa mise en scène mise davantage sur l’efficacité que sur la profondeur, et c’est sans doute ce qui l’empêche d’être un grand film. Toutefois, il ménage ses effets de surprise visuels : grâce à cette photographie lumineuse et à ces couleurs douces, tout est joli à regarder (et réhaussé de chansons pop), même dans les pires moments, mais c’est pour mieux frapper lorsque le gore arrive, qu’il provoque le dégoût ou le rire, mais plus vraisemblablement les deux.

Le réalisateur sait aussi comment filmer les bons accessoires pour en raconter le plus possible en une seconde, comme c’est le cas avec la révélation du twist, mais aussi avec la mort de la plupart des victimes et les flash-backs (particulièrement bien utilisés, ce qui est suffisamment rare pour être souligné). Tout est calculé, et pourtant rien n’est lourd ni rigide dans la narration ou la mise en scène.

On regrette donc peut-être un certain manque d’ambition artistique, qui va de pair avec la caractérisation trop simple des personnages secondaire. Certains dialogues, très bien amorcés, mériteraient de durer sans craindre d’être trop explicatifs, mais l’action ne laisse pas de répit et reprend inlassablement la main, parfois au détriment d’une réflexion plus poussée sur le propos de fond.

Heureusement, le casting assure comme une bête : Sophie Thatcher, avec son jeu plein de sensibilité, confirme qu’elle est l’une des toutes meilleures héroïnes de films d’horreur du moment, tandis que Jack Quaid n’est pas dépaysé dans le rôle du petit copain toxique mais le maîtrise toujours aussi bien. À leurs côtés, Harvey Guillén est toujours aussi drôle et Lukas Gage a enfin de quoi s’amuser un peu et prouver qu’il mérite des rôles plus conséquents.

TERMINATRICE

ATTENTION : SPOILERS ! Pour faire une critique complète du film, il est nécessaire de spoiler le fameux twist qui arrive en fin de premier acte (et qui est déjà spoilé dans la bande-annonce). La lecture de cette dernière partie se fait donc aux risques et périls des personnes qui n’auraient pas encore vu le film.


L’argument d’un robot sexuel (ou un “robot de soutien émotionnel qui baise”, comme le précise Josh) qui apprend sa véritable nature et se rebelle contre son propriétaire pourrait avoir quelque chose d’un peu facile et grossier, pourtant, le film ne s’en tire pas mal du tout avec une réflexion sur le progrès de la technologie et des intelligences artificielles. La question d’une potentielle sensibilité ou humanité des machines, c’est presque vieux comme le monde et ça a déjà été largement traité dans la science-fiction.

Mais rarement avec une application aussi ancrée dans le réel qu’avec cette peinture d’un couple déséquilibré. Au fond, le fait qu’Iris soit un robot compte assez peu : Josh, qui s’auto-proclame “mec bien” (et on sait que ce sont les pires) rêve d’une compagne ultra-docile à sa disposition, et la nature robotique d’Iris ne fait que décomplexer chez lui des travers misogynes bien présents qui auraient fini par émerger tôt ou tard, même avec une compagne faite de chair et d’os.

Le propos du film est donc à double tranchant ; d’un côté, il interroge le sujet de l’intelligence artificielle (à partir de quand l’imitation de la vie devient-elle la vie ? Même si sa création est amorale, peut-on moralement supprimer une intelligence artificielle sophistiquée ? Peut-elle être supérieure à l’humain ou est-elle forcément délétère ?) mais il pointe aussi le sexisme d’une société au sein de laquelle les femmes et les robots peuvent être traités de la même manière sans que ça change grand-chose.

Pour preuve : nombre de spectatrices pourront sans problème se reconnaître dans beaucoup de situations vécues par Iris (le mépris du compagnon, l’injonction à ne pas trop parler ou n’être pas trop intelligente, la prédation des autres hommes, la compétition entretenue entre les femmes…) sans pour autant être des machines. A ce niveau, même si les dilemmes philosophiques auraient pu être poussés plus loin, le film met dans le mille et donnera à réfléchir longtemps en plus d’avoir parfaitement rempli son rôle de divertissement.

Companion est à la fois le meilleur de ce qui peut se faire en termes de divertissement horrifique léger, et également une ouverture à une réflexion intemporelle sur la place des femmes dans la société. Le tout avec des acteurs qui déménagent et une bonne dose d’humour qui font vite oublier certaines facilités et la timidité de la mise en scène.


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Pale
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EL a modérément apprécié Un parfait inconnu (3 étoiles) :

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Il était difficile que la mode des biopics musicaux évite encore longtemps la question Bob Dylan. Si le chanteur mythique et insaisissable avait déjà fait l’objet d’œuvres cinématographiques, il lui manquait encore le type d’hommage polissé et académique auquel ont eu droit Freddie Mercury, Elton John, Ray Charles, John Lennon, Amy Winehouse et tant d’autres. C’est désormais chose faite avec Un parfait inconnu, puisque James Mangold livre aujourd’hui sa version de la vie du chanteur contestataire. Adaptation de l’essai Dylan Goes Electric d’Elijah Wald, le film se concentre sur le passage de l’acoustique à l’électrique dans la vie du musicien, avec Timothée Chalamet, Elle Fanning, Edward Norton et Monica Barbaro au casting. En salles ce 29 janvier 2025.

WALK THE LINE ALL OVER AGAIN


James Mangold, trop souvent considéré à tort comme un faiseur de luxe par ceux qui ont oublié la période Copland, a su mettre son talent au service d’histoires extrêmement variées au cours de sa carrière. Il a même su toucher à l’excellence plusieurs fois (comme ce fut encore le cas en 2019 avec Le Mans 66).

Mais il est vrai que le réalisateur semble avoir une appétence particulière pour les IP (propriétés intellectuelles) et les sujets préexistants qu’il sublime à sa manière, qu’on aime le résultat ou pas : 3h10 pour Yuma, Logan, Indiana Jones 5… Et quelle différence y a-t-il, finalement, entre s’approprier la figure d’un super-héros de la pop culture et s’approprier celle d’une icône de la musique ? Même historique à respecter, même apparence à reproduire au poil près, mêmes hordes de fans exigeants…

Pas étonnant que Mangold se soit déjà livré à l’exercice du biopic musical avec Walk the Line. L’ironie voudra d’ailleurs qu’il doive de nouveau faire intervenir Johnny Cash dans Un parfait Inconnu, cette fois-ci sous les traits de Boyd Holbrook et non pas de Joaquin Phœnix. Et une fois encore, Mangold prouve qu’il est capable de tirer son épingle du jeu même avec le sujet le plus casse-gueule. C’est vrai : quel vrai fan de Dylan pouvait souhaiter voir la vie du chanteur anticonformiste par excellence consignée dans la formule sage et insipide d’un énième biopic musical hollywoodien ?

Dit comme ça, sans doute très peu. Surtout après le chef-d’œuvre de Todd Haynes, I’m Not There, sorti en 2007, qui prenait le parti brillant de représenter Dylan à travers une multitude de facettes de sa personnalité. Chacune des facettes, incarnée par un acteur ou une actrice différent(e), était totalement romancée et ne donnait une idée de qui était Dylan que par association aux autres facettes, par effet de mosaïque.

Difficile de revenir à une formule classico-classique après une approche aussi juste (n’oublions pas non plus les deux documentaires réalisés par Martin Scorsese, No Direction Home en 2005 et Rolling Thunder Revue: A Bob Dylan Story en 2019), et pourtant, Mangold parvient à ne pas se casser la figure, chose à laquelle la personne qui écrit ces lignes ne croyait pas vraiment.

ANOTHER SIDE OF TIMOTHÉE CHALAMET

Le réalisateur sait y faire et pense au-delà de la simple élégance de sa mise en scène. Les séquences de concert ou les scènes intimes sont logées à la même enseigne : la caméra va sans cesse chercher les regards révélateurs, les demi-sourires ou les larmes discrètes pour faire exister des personnages profondément humains dans une histoire bourrées d’icônes figées par leur propre légende. Les 2h20 du film se font à peine ressentir tant le rythme est efficace et les aléas de la vie de Dylan agencés pour donner une progression cohérente.

Devant la caméra, le casting excelle aussi. Même si les moult artifices pour faire croire que Timothée Chalamet ressemble à Dylan ou qu’Edward Norton ressemble à Pete Seeger peuvent sembler parfois un peu ridicules, les acteurs réussissent à les faire oublier en donnant corps à des personnalités crédibles, sensibles, émouvantes (et bien souvent tête-à-claque, parce qu’on parle quand même de Bob Dylan).

Chalamet surprend agréablement et dévoile une nouvelle facette de son jeu : derrière son imitation très scolaire de la voix nasillarde du chanteur, destinée à satisfaire l’obsession de la similitude exacte des biopics hollywoodiens, l’acteur vieillit son regard pour réussir à dégager l’énergie insolente et mélancolique d’un vrai Dylan. Toutes ses poses, tous ses silences, toutes ses hésitations sonnent particulièrement justes au-delà d’un bête mimétisme, et c’est déjà un gros pari de réussi pour le film.

Mention spéciale aussi à Monica Barbaro qui incarne une superbe Joan Baez charismatique et indépendante, et à Edward Norton qui a rarement été aussi touchant. De son côté, Elle Fanning est sans doute celle à qui le film donne le moins à manger (Mangold ne pouvant s’empêcher, çà et là, de tomber dans le cliché de la femme-tapisserie), ce qui ne l’empêche pas de s’acquitter brillamment de sa tâche dans son dernier dialogue, le meilleur du film.

Bref, c’est joli, c’est bien fichu, c’est bien interprété… En surface, il coche toutes les cases du biopic réussi. Mais c’est peut-être là qu’est le problème : un biopic réussi, tant qu’il demeure un biopic dans sa forme la plus classique, peut difficilement être un grand film, et Un parfait Inconnu ne déroge pas à la règle.

UN PAS SI PARFAIT INCONNU

Tout comme le livre qu’il adapte, Un parfait inconnu est censé raconter la transition de Dylan de la musique folk vers l’électrique. Mais en se concentrant davantage sur un enchaînements d’anecdotes plutôt que sur la question de la création artistique elle-même, le film tombe dans l’écueil de la page Wikipédia sophistiquée, et ne parvient pas à véritablement plonger dans l’esprit de son personnage.

Le sujet de l’évolution musicale se perd donc pour ne ressurgir qu’autour de quelques dialogues vers la fin du film, alors que tout le processus qui a amené Dylan à passer de la folk contestataire au rock anticonformiste aurait pu être particulièrement passionnant et profond.

Mais encore aurait-il fallu sortir du carcan du biopic hollywoodien pour s’autoriser une forme plus anticonformiste, elle aussi, et ainsi faire justice au personnage dylannien… Un peu comme l’avait fait I’m Not There en résumant toute cette transition musicale en une image lors de laquelle Bob Dylan-Cate Blanchett et son groupe dégainaient sur scène des mitraillettes pour fusiller métaphoriquement un public trahi dans ses attentes.

Le titre du film trahit d’ailleurs à lui tout seul cette incapacité à bien cerner son sujet, A Complete Unknown faisant référence aux paroles du tube Like a Rolling Stone, parlant donc à un public large (et c’est pourquoi l’avoir traduit pour le public français n’a aucun sens), mais faisant un contresens sur le chanteur qui n’a rien à voir avec le propos déprimant de la chanson. Quel dommage que le titre du livre d’Elijah Wald, Dylan goes electric, n’ait pas été conservé (parce que oui, un titre, ça compte, surtout quand il définit à ce point-là l’angle du récit).

Et à travers cette histoire donc faussée dans son approche, résumée à une liste de faits bien agencés, Un parfait inconnu fait la faute commise par tous les biopics de son style : miser sur la popularité d’un homme réel déjà connu du public plutôt que de s’appliquer à construire un personnage à part entière qui se suffirait à lui-même au sein d’un récit organique et authentique. C’était attendu, mais devant la qualité de la mise en scène et du casting, c’est d’autant plus dommage.

Les grands fans de Dylan risquent d’être déçus par ce traitement beaucoup trop classique d’une idole aussi complexe, et les amateurs de biopics Wikipédia seront peut-être, eux, frustrés par ce personnage mal-aimable. Reste un film aux multiples qualités cosmétiques qui bénéficie de la mise en scène toujours au poil de James Mangold et de l’interprétation impressionnante de Timothée Chalamet, Edward Norton et Monica Barbaro.


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BOX OFFICE STORY
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C'te carton que va faire Zootopie 2 !
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BOX OFFICE STORY a écrit : mer. 29 janv. 2025 16:49 C'te carton que va faire Zootopie 2 !
En espérant que la qualité soit au rendez-vous comme pour le premier.
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Jake Gyllenhaal arrive chez Shyamalan pour un film bizarroïde (et différent de tous les autres)

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Après Trap, M. Night Shyamalan prépare un nouveau film, avec Jake Gyllenhaal, qui sera différent de tout ce qu’il a fait jusque là.

Sixième sens, Incassable et Signes semblent appartenir à une autre vie, lointaine et plus belle, mais Shyamalan continue à tracer sa route. Plus actif que jamais, le réalisateur et scénariste a ainsi enchaîné six films (The Visit, Split, Glass, Old, Knock at the Cabin, Trap) et travaillé sur deux séries (Servant et Wayward Pines) en l’espace de dix ans.

Et le succès est au rendez-vous, notamment parce qu’il a trouvé un modèle parfait : des budgets relativement modestes (20-30 millions) assurés par sa propre boîte de production (Blinding Edge Pictures), et la confiance des studios pour distribuer ses films (il a signé un gros contrat avec Warner Bros. en 2023). Et même s’ils n’ont pas explosé les compteurs au box-office comme Split et Glass, Old, Knock at the Cabin et Trap ont certainement démontré que le réalisateur avait toujours un public.

Le voilà donc reparti sur son prochain film, qui dévoile de premiers éléments sur son casting, et son histoire.

Deadline révèle en exclusivité que M. Night Shyamalan prépare un film avec Jake Gyllenhaal dans le premier rôle. Ce sera la première fois que l’acteur tourne avec le réalisateur, qui a dirigé un paquet de comédiens et comédiennes de renom (Bruce Willis, Samuel L. Jackson, Mel Gibson, Joaquin Phoenix, Sigourney Weaver, Mark Wahlberg, Will Smith, James McAvoy, Gael García Bernal, Anya Taylor-Joy, Adrien Brody…).

La surprise vient plutôt du reste de l’annonce. Premièrement, ce film encore sans titre sera « un thriller romantique supernaturel », soit une approche inédite pour Shyamalan. Il a déjà fait dans le sentimental, notamment au tout début de sa carrière avec Éveil à la vie (1998) et Praying with Anger (1992), mais les histoires d’amour ont jusque là été accessoires dans ses histoires.

Deuxième surprise : Shyamalan a imaginé l’histoire avec l’écrivain Nicholas Sparks. Le monsieur est bien connu au cinéma puisque plusieurs de ses romans ont été adaptés : Une bouteille à la mer (1999) avec Kevin Costner et Robin Wright, Cher John (2010) avec Amanda Seyfried et Channing Tatum, La Dernière Chanson (2010) avec Miley Cyrus et Liam Hemsworth, et bien sûr N’oublie jamais (2004) avec Ryan Gosling et Rachel McAdams.

Nicholas Sparks a lui-même travaillé sur certaines de ses adaptations, comme co-scénariste ou producteur, mais le projet développé avec M. Night Shyamalan est bien plus ambitieux. Ils ont créé ensemble l’univers et les personnages, et chacun va l’exploiter de son côté. Nicholas Sparks va ainsi en tirer un livre, tandis que le cinéaste fera son film, tout ça à partir de la même histoire d’amour.

Au milieu des années 2000, M. Night Shyamalan avait failli couler après une suite de désastres. Ayant claqué la porte de Disney qui ne voulait pas de La Jeune fille de l’eau (2006), il avait été accueilli par Warner Bros., certainement ravis d’avoir finalement sur les bras le premier énorme bide du réalisateur. Il avait par la suite enchaîné les échecs et les studios, avec Phénomènes (2008) chez 20th Century Fox, Le Dernier Maître de l’air (2010) chez Paramount, et After Earth (2013) chez Sony.

Le blockbuster avec Will Smith avait été un point de non-retour. Il avait alors repris les choses en main en écrivant un petit film : The Visit (2015). Après près de 100 millions au box-office pour un budget de 5 millions, Shyamalan s’était racheté un ticket d’entrée à Hollywood. Chez Universal Pictures, il a repris du poil de la bête avec Split (2016), Glass (2019), Old (2021) et Knock at the Cabin (2021).

Avec Trap (2024), il est revenu chez Warner Bros., près de vingt ans après La Jeune fille de l’eau. La comparaison est lourde de sens : sur un budget de 70 millions, la fable avec Bryce Dallas Howard s’était plantée avec même pas 73 millions au box-office. Produit pour 30 millions, le thriller avec Josh Hartnett a encaissé plus de 82 millions.

Le studio avait confiance puisqu’ils ont signé un contrat avec M. Night Shyamalan avant la sortie de Trap, pour avoir la possibilité avant tous les concurrents de sortir ses films pendant plusieurs années.

Le « thriller romantique surpernaturel » avec Jake Gyllenhaal devrait donc logiquement être distribué par Warner Bros. Aucune date de sortie n’a encore été annoncée.


https://www.ecranlarge.com/films/news/j ... 9AoRdvP7iA
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... p3H9Y7Mc9Q
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Une image issue du Frankenstein de Guillermo del Toro :

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Daniel Craig et Josh O'Connor dans À couteaux tirés 3 :

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robinne
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Pale a écrit : jeu. 30 janv. 2025 17:12 Une image issue du Frankenstein de Guillermo del Toro :

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Qui est l'acteur ? :??:
Daniel Craig et Josh O'Connor dans À couteaux tirés 3 :

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Je ne les reconnais pas :lol:
Pale a écrit : jeu. 30 janv. 2025 17:13 Image
Soderbergh, la classe :love:
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Miamsolo
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robinne a écrit : jeu. 30 janv. 2025 21:32
Pale a écrit : jeu. 30 janv. 2025 17:12 Une image issue du Frankenstein de Guillermo del Toro :

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Qui est l'acteur ? :??:
Oscar Isaac
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Heiz
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Vous suivez pas Severance ici ? :D
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robinne
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Miamsolo a écrit : jeu. 30 janv. 2025 22:43
robinne a écrit : jeu. 30 janv. 2025 21:32
Pale a écrit : jeu. 30 janv. 2025 17:12 Une image issue du Frankenstein de Guillermo del Toro :

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Qui est l'acteur ? :??:
Oscar Isaac
Merci :jap:
J'avais un doute ;)
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Heiz a écrit : ven. 31 janv. 2025 21:30 Vous suivez pas Severance ici ? :D
Pas encore :saint:
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Pale
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Pale a écrit : sam. 1 févr. 2025 00:01 Image
J'ai attaqué la dernière saison :bounce:
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Ce film d’horreur culte va avoir droit à son remake par le réalisateur de Speak No Evil (et on a peur)

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Peu satisfait du remake de son Speak No Evil, le réalisateur Christian Tafdrup va se venger sur un grand classique du cinéma d’horreur du début des années 2000.

En septembre 2024, Blumhouse sortait Speak No Evil, remake d’un film danois du même nom sorti en 2022 (Ne Dis rien en français), dont le nihilisme et le malaise avaient marqué le festival de Sundance. La version américaine, beaucoup moins subtile et beaucoup moins cynique, n’avait pas particulièrement plu au réalisateur de l’original, Christian Tafdrup, qui déplorait le happy end typiquement hollywoodien que James Watkins a greffé à son récit.

L’industrie du cinéma ne manque jamais d’ironie : pour son prochain long-métrage, Tafdrup pourrait lui-même se charger d’un remake, d’un film d’horreur absolument légendaire qui plus est, le tout pour une boite de production… américaine. C’est le moment pour lui de joindre le geste à la parole, car le film en question comporte l’une des fins les plus cyniques, cruelles et traumatisantes de l’histoire du genre.

Selon Deadline, le cinéaste serait en passe de s’attaquer à une nouvelle adaptation du roman Audition de Ryū Murakami et donc à un remake du film de Takashi Miike, probablement son plus connu en occident. L’affaire n’est pas conclue, mais le studio Focus Features (filiale d’Universal qui vient de décrocher le gros lot avec Nosferatu), en collaboration avec Hyde Park Entertainment et Mario Kassar Productions, serait sur le point de signer le contrat.

À l’aube des années 2000, Audition était, aux côtés des chefs-d’œuvre de Hideo Nakata, parmi les films d’horreur japonais qui se sont exportés en occident à travers les festivals et ont fait la renommée de la « J-horror ». Si Ring attestait de leur capacité de terreur, Audition représentait un cinéma plus radical, dont Takashi Miike s’est fait une spécialité (bien que sa carrière gigantesque ne se limite pas à ça). Son influence est indéniable, de même que son culte, qu’il doit principalement à sa fin douloureuse, préfigurant le torture-porn américain.

Sur le papier, cette histoire de producteur de film organisant une fausse audition pour se trouver une nouvelle épouse correspond au style misanthrope de Tafdrup, d’autant qu’il devrait écrire le long-métrage aux côtés de son collaborateur et frère Mads Tafdrup. Mais la singularité et le jusqu’au-boutisme de l’œuvre de Murakami et de Miike semblent peu compatibles avec la machine hollywoodienne dont fait partie Focus Features. Audition était parmi les derniers représentants de la « J-horror » à ne pas avoir eu de remake. La dernière digue est tombée. Kili kili kili…


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Le film culte The Faculty va revenir dans un nouveau film, et on se demande vraiment pourquoi

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The Faculty, le film d’invasion alien avec Josh Hartnett et Elijah Wood, va revenir, mais personne ne l’avait demandé.

Pour tout un tas de gens de bon goût ayant grandi dans les années 90, il y a quelques films qui sont forcément cultes, peu importe s’ils sont bons ou mauvais au fond. Scream, Souviens-toi… l’été dernier, Elle est trop bien, Jawbreaker, Urban Legend, Dangereuse alliance, Sexe Intentions, College attitude et quelques autres ont ainsi marqué cette époque bénie, qui tournait à peu près autour des mêmes formules, des mêmes studios et des mêmes acteurs et actrices.

The Faculty mérite sa place dans la famille. Produit par Miramax et distribué par Dimensions Films (comme Scream), réécrit par Kevin Williamson (comme Scream) et même mis en musique par Marco Beltrami (comme Scream), ce quasi-remake de L’Invasion des profanateurs de sépulture racontait comment un groupe de lycéens stoppait une invasion alien grâce à beaucoup de courage et un peu de drogue.

Et puisque tout Hollywood semble désespéré au point de lancer des suites, remakes et reboots dans tous les sens (le retour de La Petite maison dans la prairie sur Netflix tout de même), une nouvelle version de The Faculty se prépare.

Selon Variety, The Faculty va ainsi revenir dans une « nouvelle version », soit une jolie manière de dire « un remake probablement cynique et dispensable ». Une partie de l’équipe d’origine sera de retour puisque le studio Miramax sera une nouvelle fois aux manettes, tandis que le réalisateur de l’époque, Robert Rodriguez, sera producteur.

Mais il y a heureusement du sang neuf dans l’équation puisque le nouveau The Faculty sera scénarisé par Drew Hancock, très remarqué cette année avec Companion, qu’il a écrit et réalisé. Cette histoire d’horreur décalée lui a clairement servi de ticket d’entrée dans l’industrie. Autre raison d’espérer un minimum de savoir-faire dans le remake : il est soutenu par la boîte de production BoulderLight, derrière Companion et Barbare de Zach Cregger.

Le film original The Faculty fait partie des nombreux projets nés grâce au succès phénoménal de Scream. Écrit à l’origine par David Wechter et Bruce Kimmel au début des années 90, le scénario a été acheté par Miramax Films, qui l’a fait réécrire par Kevin Williamson (Scream, Scream 2, Souviens-toi… l’été dernier).

L’objectif : sortir très vite un film de genre mettant en scène des adolescents face à un cauchemar, et qui ont parfaitement conscience de la situation. D’où le personnage d’Elijah Wood qui cite Independence Day pour expliquer l’invasion alien dans leur lycée.

Repéré avec El Mariachi (1992) et Desperado (1995), Robert Rodriguez venait d’offrir un beau carton à Miramax avec Une nuit en enfer (1996), qui a démontré ses capacités dans le genre. Et c’était un choix inspiré puisque The Faculty a encaissé plus de 60 millions au box-office à l’époque, pour un budget estimé à 15 millions.

Un remake de The Faculty peut sembler absurde, mais c’est finalement une fausse surprise. Sans parler de l’increvable saga Scream, avec un Scream 7 qui arrive en 2026, on a eu droit à une suite-remake de Dangereuse alliance (The Craft : La Nouvelles sorcières) en 2020, un nouveau Souviens-toi… l’été dernier sortira le 23 juillet 2025, un remake de La Main qui tue a été annoncé, et un projet de reboot d’Urban Legend a un temps été développé. Allez, on se revoit pour parler du prequel de Mortelle Saint-Valentin très bientôt.


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Scream 7 ramène deux personnages (morts) de la trilogie culte, et ça fait un peu peur

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Le casting de Scream 7 continue de s’agrandir autour de Neve Campbell, cette fois avec deux visages bien connus (et bien morts) de la saga.

On peut reprocher beaucoup de choses à Scream 4, mais le film essayait au moins de court-circuiter quelques attentes quant à l’inévitable idée d’héritage dans ces sagas – notamment en faisant de Jill Roberts, la cousine de Sidney considérée par principe comme la relève, la tueuse. Difficile d’en dire autant de Scream 5, où l’héroïne campée par Melissa Barrera se révélait être la fille de Billy Loomis, l’un des deux tueurs du premier Scream.

Scream 7 aurait dû continuer cette histoire, mais le développement chaotique a changé la donne. En novembre 2023, les producteurs ont viré l’actrice Melissa Barrera suite à son soutien public pour la Palestine, ce qui a poussé Jenna Ortega et le réalisateur-scénariste Christopher Landon (Happy Birthdead) à s’en aller aussi. Le film a alors été réécrit pour ramener Neve Campbell, et c’est Kevin Williamson (le scénariste de Scream, Scream 2 et Scream 4) qui réalisera le film.

Et alors que le tournage de Scream 7 a commencé en janvier 2025, le casting continue de s’agrandir… mais avec deux visages bien connus (et bien morts) de la trilogie culte.

Deadline a révélé coup sur coup les retours de deux acteurs ayant incarné des tueurs dans la saga Scream : Scott Foley et Matthew Lillard.

Dans le premier Scream, Matthew Lillard était Stuart Macher, le deuxième tueur. C’était une affaire très personnelle pour son ami Billy Loomis, qui considérait que sa famille avait été détruite par la mère de Sidney, laquelle avait eu une aventure avec son père. C’était beaucoup plus chaotique pour Stu, qui avait suivi son pote en imaginant pouvoir se justifier si besoin par la suite.

Dans Scream 3, Scott Foley incarnait Roman Bridger, le réalisateur de Stab 3 : Return to Woodsboro. Mais c’était en réalité le demi-frère de Sidney, que Maureen Prescott avait eu suite à son passage à Hollywood, où un producteur l’avait violée. Il révélait alors être responsable du carnage depuis le départ, ayant montré à Billy Loomis des preuves que son père avait une aventure avec Maureen.

Ce qui faisait de Roman le vrai grand méchant de la trilogie : il avait motivé Billy, qui avait embarqué son ami Stu dans le premier Scream ; en conséquence, Nancy Loomis avait vengé la mort de son fils dans Scream 2, avec l’aide de Mickey Altieri ; et il était le tueur solo du troisième épisode.

Aucun détail officiel n’a été donné sur les retours de Matthew Lillard et Scott Foley, mais il y a quelques options évidentes : des flashbacks (coucou le fan service facile) et/ou des visions (comme celle d’un Billy Loomi rajeuni de manière immonde dans Scream 5 et Scream 6). Le scénario de Scream 7 étant signé Guy Busick, qui avait co-écrit Scream 5 et Scream 6 avec James Vanderbilt, ce serait logique qu’ils restent sur cette voie du recyclage-hommage.

Scream 7 remettra Sidney Prescott au centre de l’histoire, après son absence dans Scream 6. A l’époque, Neve Campbell avait refusé de revenir à cause d’un salaire qu’elle n’avait pas jugé à la hauteur de son travail dans la franchise. Les producteurs ont sorti les chéquiers pour la remotiver et faire oublier les « départs » de Melissa Barrera et Jenna Ortega, devenues les héroïnes des récents films.

Scream 7 ne jettera pas tout à la poubelle néanmoins puisque Mason Gooding et Jasmin Savoy Brown seront de retour dans le rôle des jumeaux Chad et Mindy, amis des sœurs Carpenter dans Scream 5 et Scream 6.

Le casting complet de Scream 7 :

Neve Campbell (Sidney Prescott)
Courteney Cox (Gale Weathers)
Mason Gooding (Chad Meeks-Martin, de retour après Scream 5 et Scream 6)
Jasmin Savoy Brown (Mindy Meeks-Martin, de retour après Scream 5 et Scream 6)
Joel McHale (Mark Evans, le mari de Sidney)
Isabel May (la fille de Sidney)
Celeste O’Connor
Asa Germann
Mckenna Grace
Sam Rechner
Anna Camp
Mark Consuelos
Matthew Lillard (Stu ?)
Scott Foley (Roman ?)

Scream 7 sortira au cinéma le 25 février 2026. Objectif : faire aussi bien au box-office que Scream 5 (137 millions) et Scream 6 (166 millions).


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The Old Guard 2, Havoc… Netflix dévoile son (énorme) planning pour l’année 2025

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Netflix vient de rendre public son planning de l’année 2025 et nous submerge de projets allant de l’inutile à l’obligatoire. Petit récapitulatif.

Parfois, le service de SVoD pète un boulon, comme pour nous rappeler les sommes colossales qu’il investit dans la production audiovisuelle, se comptant en dizaines de milliards de dollars. Ainsi, il vient de sortir un long récapitulatif des sorties à venir, détaillant le moindre documentaire, la moindre télé-réalité, le moindre jeu mobile prévu dans le catalogue pour l’année 2025. Avec donc des hexatonnes d’informations inédites, dont des synopsis et surtout des dates de sortie parmi les plus attendues de l’année.

Ajoutez à ça les nombreuses images que le plateforme distille au compte-goutte sur ses réseaux sociaux, et vous obtenez un burn-out journalistique complet. Une véritable offensive culturelle (ou de « contenu », au choix) à coups de Mercredi, Squid Game, The Old Guard 2, Frankenstein, Havoc, Alice in Borderland, À couteaux tirés, et une petite troupe d’auteurs de prestige. En attendant de tout couvrir film par film, série par série, petit récapitulatif.





LES SÉRIES NETFLIX À VENIR

Bien que présentes dans le planning, aucune nouvelle information n’a été révélée à propos de Stranger Things 5 ou d’Emily in Paris. En revanche, on sait quand sera diffusée la saison 3 de Squid Game : le 27 juin 2025. Netflix a accompagné cette annonce d’une floppée d’images. Du côté de Mercredi et de sa saison 2, la date de sortie est encore inconnue, mais un premier teaser a été diffusé. Pas de date non plus pour Alice in Borderland saison 3, qui sortira donc forcément cette année.

La série animée adaptée du jeu Devil May Cry était prévue pour avril 2025. Il s’agira en fait du 3 avril. Une nouvelle image a été dévoilée dans la foulée. Concernant Monsters, la série retraçant le parcours de tueurs débutée avec Dahmer, le tournage ayant débuté en septembre 2024, une sortie en 2025 était envisageable. C’est confirmé : c’est bien cette année que Charlie Hunnam incarnera Ed Gain. Idem pour l’intrigante Sirens, dont le casting prestigieux comporte Julianne Moore, Milly Alcock et Kevin Bacon.

You et Zero Day avaient déjà une date de sortie. La cinquième et dernière saison des aventures de Joe Goldberg sortira bien le 24 avril en intégralité, tandis que la série politique menée par Robert de Niro sera disponible le 20 février. Les deux ont eu cependant droit à un premier teaser.

LES FILMS NETFLIX À VENIR

Côté long-métrage, il y a de quoi faire. On a plus de précisions sur le nouveau film de Noah Baumbach (Marriage Story), notamment son titre, Jay Kelly. La « comédie qui brise le coeur » embarque George Clooney, Adam Sandler, Laura Dern, Billy Crudup et Riley Keough. Toujours pas de titre en revanche pour le très attendu nouveau film de Katheryn Bigelow avec Idris Elba et Rebecca Ferguson, qui a toutefois désormais une fenêtre de sortie : automne 2025.

La fenêtre est encore plus courte pour le très, très, très (très) attendu Frankenstein de Guillermo del Toro : novembre 2025. Pour nous faire patienter ces longs mois, le studio a dévoilé une première image d’Oscar Isaac en plein plaidoyer. Pour rappel, le monstre sera ici joué par Jacob Elordi. Rayon méga-attente, citons également Bullet Train Explosion, remake du classique japonais réalisé par Shinji Higuchi (Shin Godzilla). Tout ce qu’on sait malheureusement, c’est qui déraillera en 2025.

Enfin, l’attente pour le Havoc de Gareth Evans (The Raid), avec Tom Hardy, touche bel et bien à sa fin. Si une date de sortie n’est toujours pas fixée, on sait qu’il sera disponible au printemps. Ne l’appelez plus cependant plus Havoc : la version française est désormais Ravage. Rien à voir avec Barjavel, rassurez-vous. Si on s’intéresse aux projets… moins attendus, il faut signaler que The Old Guard 2 a lui sa date de sortie : le 2 juillet. La suite du blockbuster d’action avec Charlize Theron fera donc partie des gros divertissements estivaux.

Les vedettes hollywoodiennes sont à l’honneur, puisque le RIP avec Matt Damon et Ben Affleck, réalisé par Joe Carnahan (L’Agence tous risques, Le Territoire des loups) est programmé pour l’automne 2025. Une histoire de flics qui découvre un million en cash dans une planque abandonnée et sombre dans la méfiance. Faute de date précise, la suite du mégacarton Troll (film non anglophone le plus regardé de la plateforme) s’est dévoilée dans un nouveau teaser. Eh oui, elle partagera son titre avec le nanar légendaire Troll 2.

On a également un peu plus de précision concernant The Woman in Cabin 10 de Simon Stone (The Dig), l’histoire d’une journaliste témoin d’un passager jeté par-dessus bord dans un Yatch de luxe, avec Keira Knightley et Guy Pearce. Ça sera pour automne 2025, avec une image en bonus. C’est donc la saison des enquêtes et des beaux costumes, puisque le prochain À couteaux tirés a également été placé à cette période, accompagné d’une petite image.


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Heiz a écrit : ven. 31 janv. 2025 21:30 Vous suivez pas Severance ici ? :D
Nope, ça vaut véritablement le coup ?
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robinne a écrit : ven. 31 janv. 2025 21:42
Miamsolo a écrit : jeu. 30 janv. 2025 22:43
robinne a écrit : jeu. 30 janv. 2025 21:32 Qui est l'acteur ? :??:
Oscar Isaac
Merci :jap:
J'avais un doute ;)
Pour info, Frankenstein de Guillermo del Toro sortira en novembre 2025.
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Des images du nouveau film Fear Street qui sortira cette année sur Netflix :

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