Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Heiz
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Pale a écrit : sam. 1 févr. 2025 11:43
Heiz a écrit : ven. 31 janv. 2025 21:30 Vous suivez pas Severance ici ? :D
Nope, ça vaut véritablement le coup ?
Mais oui tellement :D
Si The Office, Black Mirror et Lost avaient fait un bébé ensemble ça donnerait Severance. Jusqu'ici c'est totalement fascinant comme série !
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Heiz a écrit : dim. 2 févr. 2025 05:10
Pale a écrit : sam. 1 févr. 2025 11:43
Heiz a écrit : ven. 31 janv. 2025 21:30 Vous suivez pas Severance ici ? :D
Nope, ça vaut véritablement le coup ?
Mais oui tellement :D
Si The Office, Black Mirror et Lost avaient fait un bébé ensemble ça donnerait Severance. Jusqu'ici c'est totalement fascinant comme série !
Tu la vends bien :D
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Vu :

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La première partie est sublime. La seconde partie comprend des longueurs mais ça n'entache en rien mon enthousiasme face à l'ensemble, la prestation de Timothée Chalamet est remarquable et certaines scènes m'ont procuré de gros frissons.

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Rupture fatale en version française. Ça se regarde sans ennui ou presque mais c'est tellement tiré par les cheveux et c'est tellement bourré de carences scénaristiques que ça prête plus à rire qu'autre chose, surtout le final qui est grotesque.

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WOW, les 40 premières minutes m'ont véritablement fait craindre le pire. Tout me paraissait daté et aberrant mais lorsque Nikita vit ensuite sa vie en essayant de concilier vie amoureuse et sa vie d'agente avec les missions qu'elle reçoit, j'ai trouvé ça excellent.
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J'ai adoré. Qualitativement et cinématographiquement, ça m'a rappelé un peu le film Upgrade. À l'instar de ce dernier, Companion est un film à high-concept au budget modeste mais il a recours à un excellent scénario qui sait ménager ses effets. C'est truffé de rebondissements et de bonnes idées, le film m'a captivé et tenu en haleine du début à la fin.

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Depuis le début je sentais le film malaimable et c'est exactement ce à quoi j'ai eu droit. Je ne me suis attaché à rien ni à personne. J'y ai juste vu des personnages antipathiques et pitoyables qui vivent dans une bulle totalement déconnectés de la réalité du monde.
Modifié en dernier par Pale le dim. 2 févr. 2025 22:47, modifié 2 fois.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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robinne
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Pale a écrit : lun. 3 févr. 2025 17:11"Something is coming."
Un dinosaure méchant ? :lol:
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EL a aimé Paddington au Pérou (3,5 étoiles) :

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Il n’y a qu’un fait scientifique indiscutable à savoir à propos du cinéma : les deux premiers films Paddington sont des chefs-d’œuvre, reconnus pour leurs bienfaits sur nos défenses naturelles. En voilà des films grand public qui n’en oublient jamais d’être exigeants avec les plus jeunes, que ce soit dans la précision de l’écriture, l’inventivité de la mise en scène ou la sincérité des émotions. Depuis, le réalisateur Paul King, à qui l’on devait ces deux bijoux, est allé répandre sa douceur sur les chocolats de Wonka, laissant Paddington 3, aka Paddington au Pérou à Dougal Wilson. On y perd au change, mais ça reste génial. En salles le 5 février.

OURS BIEN LÉCHÉ


Ce qui fait le génie des Paddington de Paul King, c’est la notion d’harmonie. Dans le décor urbain d’un Londres triste et solitaire, le petit ours venu du Pérou trouve non seulement sa place au sein de la famille Brown, mais transforme par son regard tendre et naïf le monde qui l’entoure. Sa bonté naturelle fait ressortir le meilleur de chacun, et contribue à une solidarité, à une compassion commune et à une tolérance plus que jamais nécessaire.

Malgré sa maladresse toute burlesque, Paddington retombe toujours sur ses pattes, ou enchante son environnement par une trouvaille involontaire (les tenues carcérales du deuxième film teintes en rose). Paul King a toujours su sublimer visuellement cette donnée, tout en mettant en valeur son exigence narrative, elle aussi incroyablement harmonieuse. Le procédé est simple : chaque membre de la famille Brown ressent un manquement dans sa vie, ou traverse une épreuve qu’il saura affronter aux côtés de Paddington au fur et à mesure de l’aventure, jusqu’à la résolution satisfaisante du climax.

L’idée peut sembler évidente (et tout bon scénariste devrait savoir manipuler de tels outils), mais Paul King sait organiser ces set-up/pay-off avec une complexité et une précision d’orfèvre, qui en vient à même concerner les personnages tertiaires de l’intrigue. De ce point de vue, Paddington 3 montre bien vite ses faiblesses. L’écriture de Jon Foster et Mark Burton se révèle plus mécanique et moins élégante, notamment lorsqu’elle définit dans son introduction les phobies ou lubies de ses personnages.

En même temps, le concept du long-métrage a moins de temps à consacrer à la famille Brown, bien qu’elle choisisse d’accompagner Paddington sur sa terre natale du Pérou, à la recherche de sa Tante Lucy. Elle qui devait être en convalescence dans une maison de retraite pour ours (idée géniale) a soudainement disparu dans la jungle, visiblement en quête d’un précieux trésor. Les origines de notre ursidé préféré y trouvent l’occasion d’être interrogées, transformant au passage le voyage en quête initiatique.

LE MEILLEUR D’ENTRE NOUS

Comme on pouvait s’en douter, c’est dans ces moments-là que ce troisième opus frappe le plus fort. Dans ce mix jouissif et improbable d’influences, où Dougal Wilson cite entre autres Indiana Jones et Buster Keaton, on peinait à croire que l’inspiration revendiquée de Werner Herzog (Aguirre, Fitzcarraldo) trouve sa place.

Et pourtant, le film traduit à sa manière et par son environnement le mal-être d’un personnage qui se cherche une appartenance. Si l’obtention de son passeport permet autant à Paddington de partir à l’aventure que d’être officiellement un citoyen britannique, sa double-nationalité le positionne dans un entre-deux inconfortable. Cette fois, c’est à lui qu’il manque quelque chose sur le plan identitaire, telle une cassure dans cette harmonie qu’il sait pourtant instiguer chez les autres.

Ce regard plein de compassion sur la réalité de l’émigration touche en plein cœur, au point où les 20 dernières minutes du film ont le pouvoir de changer l’œil le plus aride en océan. Néanmoins, on sent Paddington 3 moins à l’aise que ses prédécesseurs par rapport à cette fluidité des tons et de leurs ruptures, ici plus heurtées et maladroites, et laissant plus de place à l’humour.

Pour autant, cette légère déception n’est que de courte durée. Au-delà des péripéties inventives dont se montre capable le long-métrage, il peut compter sur l’amusement évident de son casting, trop heureux de pouvoir lâcher prise dans cet univers loufoque. Antonio Banderas ramène quelque chose d’enfantin dans sa performance de capitaine de navire obsédé par l’héritage de ses ancêtres colons, tandis qu’Olivia Colman régale en nonne trop souriante et enthousiaste. Sa chanson introductive en hommage à La Mélodie du bonheur suffit à elle seule à justifier le visionnage du film.

Comme toujours avec notre petit ours adoré, on rit et on pleure avec bonheur et intelligence. On vient peut-être voir les films Paddington pour son goût savoureux du burlesque, mais on reste pour la sincérité sans fard de ses émotions, catharsis fabuleuse qui semble expurger chez chaque spectateur des sentiments trop longtemps enfouis. Dans ce “reboot” de nos personnes, il y a là aussi une belle forme d’harmonie.

L’absence du réalisateur Paul King se fait parfois ressentir dans les coutures moins soignées de ce troisième volet, mais Paddington au Pérou reste tout de même un divertissement familial de haut vol, et d’une douceur qui fait un bien fou.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... tOt8-_qKHA
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Pale
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Vu la saison 2 et comment dire... Pour moi c'est un chef d’œuvre absolu. J'ai adoré la première saison mais j'ai préféré la seconde, tous les curseurs sont poussés à fond : La mise en scène, les personnages, les émotions, la violence, le suspense, l'intensité, l'action. J'ai vécu cette seconde saison comme si j'y étais.
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Miamsolo
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Pale a écrit : mer. 5 févr. 2025 17:24 Image

Vu la saison 2 et comment dire... Pour moi c'est un chef d’œuvre absolu. J'ai adoré la première saison mais j'ai préféré la seconde, tous les curseurs sont poussés à fond : La mise en scène, les personnages, les émotions, la violence, le suspense, l'intensité, l'action. J'ai vécu cette seconde saison comme si j'y étais.
La suite et fin le 27 juin :D

J'ai aussi vu la saison 2 début janvier, j'ai bien aimé également, du même niveau que la 1ère, mais j'ai bien aimé le fait que les jeux soient finalement assez secondaires et que l'intrigue se concentre sur tout ce qu'il y a à côté. Par contre j'ai eu du mal avec certains personnages (la mamie m'énervait, elle en faisait des tonnes :D ) et cette épreuve où ils sont tous attachés qui est tournée en dérision, on les voit en train de rigoler et s'amuser alors que bon, ils risquent de se faire buter. Je trouvais que ça enlevait à la gravité de la situation :D
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Cocu
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Pale a écrit : mer. 5 févr. 2025 17:24 Image

Vu la saison 2 et comment dire... Pour moi c'est un chef d’œuvre absolu.
Ah ouais carrément :D
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Miamsolo a écrit : mer. 5 févr. 2025 18:41
Pale a écrit : mer. 5 févr. 2025 17:24 Image

Vu la saison 2 et comment dire... Pour moi c'est un chef d’œuvre absolu. J'ai adoré la première saison mais j'ai préféré la seconde, tous les curseurs sont poussés à fond : La mise en scène, les personnages, les émotions, la violence, le suspense, l'intensité, l'action. J'ai vécu cette seconde saison comme si j'y étais.
La suite et fin le 27 juin :D

J'ai aussi vu la saison 2 début janvier, j'ai bien aimé également, du même niveau que la 1ère, mais j'ai bien aimé le fait que les jeux soient finalement assez secondaires et que l'intrigue se concentre sur tout ce qu'il y a à côté. Par contre j'ai eu du mal avec certains personnages (la mamie m'énervait, elle en faisait des tonnes :D ) et cette épreuve où ils sont tous attachés qui est tournée en dérision, on les voit en train de rigoler et s'amuser alors que bon, ils risquent de se faire buter. Je trouvais que ça enlevait à la gravité de la situation :D
Pour l'épreuve du pentathlon, je vois ça comme une manière de s'encourager, se donner du baume au cœur et oublier l'espace de 5 minutes que leur vie est en jeu et puis la réalité refait très vite surface :D Perso même si cette saison se concentre davantage sur les personnages (j'ai trouvé qu'il y a davantage de profondeur dans cette seconde saison), j'ai trouvé l'épreuve du pentathlon et surtout celle du carrousel ultra intenses. La dernière manche du carrousel lorsqu'ils doivent former des groupes de 2, la scène au ralenti où ils doivent courir vers les cabines est complètement folle.
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Ce son :love: :love: :love: :love: :love: :love: :love: :love: :love: :love:
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Cocu a écrit : mer. 5 févr. 2025 18:53
Pale a écrit : mer. 5 févr. 2025 17:24 Image

Vu la saison 2 et comment dire... Pour moi c'est un chef d’œuvre absolu.
Ah ouais carrément :D
Faudrait peut-être que je la regarde un jour :o

Y a ça aussi : The 8 Show.
Selon Télérama, c'est même mieux que Squid Game.
https://www.telerama.fr/series-tv/the-8 ... 036058.php
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Miamsolo
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Pale a écrit : mer. 5 févr. 2025 20:26
Miamsolo a écrit : mer. 5 févr. 2025 18:41
Pale a écrit : mer. 5 févr. 2025 17:24 Image

Vu la saison 2 et comment dire... Pour moi c'est un chef d’œuvre absolu. J'ai adoré la première saison mais j'ai préféré la seconde, tous les curseurs sont poussés à fond : La mise en scène, les personnages, les émotions, la violence, le suspense, l'intensité, l'action. J'ai vécu cette seconde saison comme si j'y étais.
La suite et fin le 27 juin :D

J'ai aussi vu la saison 2 début janvier, j'ai bien aimé également, du même niveau que la 1ère, mais j'ai bien aimé le fait que les jeux soient finalement assez secondaires et que l'intrigue se concentre sur tout ce qu'il y a à côté. Par contre j'ai eu du mal avec certains personnages (la mamie m'énervait, elle en faisait des tonnes :D ) et cette épreuve où ils sont tous attachés qui est tournée en dérision, on les voit en train de rigoler et s'amuser alors que bon, ils risquent de se faire buter. Je trouvais que ça enlevait à la gravité de la situation :D
Pour l'épreuve du pentathlon, je vois ça comme une manière de s'encourager, se donner du baume au cœur et oublier l'espace de 5 minutes que leur vie est en jeu et puis la réalité refait très vite surface :D Perso même si cette saison se concentre davantage sur les personnages (j'ai trouvé qu'il y a davantage de profondeur dans cette seconde saison), j'ai trouvé l'épreuve du pentathlon et surtout celle du carrousel ultra intenses. La dernière manche du carrousel lorsqu'ils doivent former des groupes de 2, la scène au ralenti où ils doivent courir vers les cabines est complètement folle.
Oui la scène du carrousel est extra :D
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EL a moyennement apprécié Presence (2,5 étoiles) :

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Le réalisateur Steven Soderbergh (Traffic, Ocean’s Eleven, Sexe, mensonges et vidéo) s’attaque pour la première fois au film de fantôme avec Presence, écrit par le non moins célèbre David Koepp (Jurassic Park, Panic Room). Et surtout, il avait une idée forte : tout est filmé du point de vue du mystérieux fantôme, qui observe la vie et les secrets d’une nouvelle famille. Critique d’un film très intrigant, avec notamment Callina Liang et Lucy Liu en salles depuis le 5 février.

FANTÔMES CONTRE FANTÔMES


Il n’y a pas qu’un fantôme dans Presence. Il y a certes la présence fantomatique qui rode dans la maison, et essaye de communiquer avec la famille qui vient d’y emménager. Mais il y a aussi, surtout, le scénariste David Koepp qui hante le film de Steven Soderbergh – à moins que ça ne soit l’inverse. Ce n’est pas aussi terrible que la rencontre entre le monde des vivants et celui des autres, mais c’est tout aussi perturbant.

D’un côté, il y a donc Steven Soderbergh, réalisateur ultra-respecté (une Palme d’or pour Sexe, mensonges et vidéo, un Oscar pour Traffic) qui a méthodiquement torpillé sa carrière à plusieurs reprises, que ce soit pour expérimenter, pour jouer ou simplement pour voir ce que ça faisait. De l’autre, il y a David Koepp, scénariste hollywoodien par excellence (Jurassic Park, Mission : Impossible, Panic Room, La Guerre des mondes, Indiana Jones 4), et parfois réalisateur pas très fameux (Fenêtre secrète, Hypnose, Charlie Mortdecai).

La première collaboration entre les deux hommes, c’était sur KIMI, sorti directement en VOD en France en 2022. Et ce petit thriller parano avec Zoë Kravitz, qui essayait de mettre à jour un meurtre, fonctionnait parce que le scénario et la mise en scène étaient alignés. Difficile d’en dire autant pour Presence, où la caméra de Soderbergh semble toujours vouloir raconter autre chose que le scénario de David Koepp. Et c’est malheureusement le mauvais qui prend le pas sur l’autre, et enfonce le film.

CAMERA OBSCURA

Il y a deux Steven Soderbergh : le gros roublard de Hors d’atteinte, Ocean’s Eleven ou Erin Brockovich (qui peut aller jusqu’à Ocean’s Thirteen et Magic Mike 3 dans ses pires moments), et le petit expérimentateur de L’Anglais, Solaris ou encore Paranoïa (qui peut aller jusqu’à Full Frontal et La Grande Traversée dans ses moments les plus douteux). Et en quarante ans de carrière et presque autant de films, sans parler des séries, il a exploré un paquet de nuances entre les deux.

C’est le deuxième qui est à l’œuvre sur Presence, construit autour d’une idée brillante : un film de fantôme, raconté du point de vue du fantôme. Sachant que le réalisateur est là encore directeur de la photo (sous le pseudo Peter Andrews, nom de son père), c’est littéralement lui qui dirige le ballet macabre dans cette maison, que la caméra flottante explore en silence.

Il incarne les yeux de ce fantôme, et l’idée est aussi belle que malicieuse. Car cette caméra joue ici un double rôle : elle filme l’histoire et y participe, devenant témoin des événements comme le spectateur de l’autre côté de l’écran. Lui aussi est muet, condamné à observer sans réellement interagir, cherchant à comprendre ce qui se passe dans la tête de ces personnages. Lui aussi aimerait pouvoir les prévenir, les aider et les sauver.

Ce lien presque magique créé un étonnant vertige, où un simple regard caméra transperce l’écran pour donner une dimension déstabilisante au récit. Après tout, qu’est-ce qu’un spectateur, si ce n’est une présence invisible qui hante les décors et observe en silence les personnages ? Ça, c’est la partie intéressante du film.

LA MENACE FANTÔME

Mais tout comme ce fantôme emprisonné entre les murs, Steven Soderbergh est enchaîné au sol par le scénario de David Koepp. Presence est un peu le miroir de Panic Room, un autre huis clos du même scénariste. C’était déjà une histoire de famille assiégée dans une maison, même si la menace était tangible. Mais le film fonctionnait parce que la mise en scène de David Fincher était entièrement tournée vers la formule du home invasion : la caméra élevait l’écriture très grossière de ces personnages de gangsters, et permettait de passer outre les facilités. Tout était aligné, et au service du thriller.

Dans Presence, il y a un court-circuit. Soderbergh filme son histoire comme si c’était A Ghost Story, mais David Koepp l’a écrite comme un épisode du Jour où tout a basculé. Pendant que le réalisateur essaye de capter les petites choses du quotidien et le temps qui passe, l’intrigue balourde avance vers ses twists, très bêtes (traiter un tel sujet comme un vulgaire thriller dans la dernière partie) et trop démonstratifs (le monologue qui explique tout).

Cet énième personnage de médium qui semble débarquer d’un mauvais Conjuring pour pirater le film était un avertissement. Mais il y avait l’envie d’y croire, et de retrouver le plus malin des Steven Soderbergh. S’il l’avait été, il se serait probablement pris par la main pour écrire lui-même le scénario, comme pour quelques-uns de ses films les plus minimalistes et sensibles (Sexe, mensonges et vidéo, Solaris).

Ça lui aurait peut-être permis de véritablement utiliser son dispositif de mise en scène et son casting (Chris Sullivan et Callina Liang s’en sortent tant bien que mal, mais pauvre Lucy Liu) et de ne pas terminer sur une double fausse note, avec un reflet dans un miroir et un ultime mouvement aussi lourdingues l’un que l’autre.

En voilà un sacré cas d’école de film tiraillé entre ce qu’il montre (la mise en scène de Steven Soderbergh, et cette belle idée de valse fantomatique) et ce qu’il raconte (le scénario bête et bateau de David Koepp). Résultat : déception et frustration.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... JNqFVJXfjw

Perso j'ai très envie de le voir mais malheureusement il ne passe dans aucun ciné français à proximité de chez moi (aucune date pour l'instant en Belgique).
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... HvgWi_eLVw
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Pale a écrit : jeu. 6 févr. 2025 17:39 Image
Cool, un nouveau film de Atom Egoyan :bounce:
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Another Simple Favor est la suite de L'Ombre d'Emily :

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Je n'ai plus beaucoup de souvenirs mais je me souviens avoir modérément apprécié :D
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Vu :

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Je ne connaissais pas encore l'existence de ce film il y a une semaine, c'est le youtubeur Merej qui m'a donné envie de le voir et je ne regrette pas, c'est une petite tuerie provenant d'Australie. Excellent mélange d'horreur et de comédie très acide. @Wickaël C'est un film que tu pourrais également kiffer :D

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J'ai modérément apprécié ce film malgré quelques grands noms au générique, j'avoue que je m'y suis emmerdé un peu. Film se déroulant un jour d'été, on va suivre le destin de différents personnages sur l’autoroute des vacances. Sauf qu'on est à l'encontre du côté joyeux que suscite les vacances, on est davantage dans la charge/satire en se concentrant sur les risques de la route. Certaines scènes interpellent mais ça reste assez mollasson dans l'ensemble et les personnages ne sont pas très intéressants à suivre.

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Oui c'est le moins bon des trois mais c'est très agréable malgré tout. Le rythme a tendance à vaciller dans la partie centrale mais ça reste un divertissement familial très enlevé. C'est très drôle mais également très émouvant, j'avoue que le final est pas loin de m'avoir mis en PLS ^^ (rien de dramatique ne se passe je précise, bien au contraire). À noter une scène à la mi-générique absolument savoureuse.

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J'ai beaucoup aimé ce thriller sorti sur Amazon il y a quelques années. Impossible de ne pas penser à Hitchcock ou Body Double pour le point de départ sans leur arriver à la cheville bien évidemment cinématographiquement parlant. Il y a certes des facilités et c'est assez tiré par les cheveux mais ça m'a tenu en haleine et c'est riche en rebondissements (même si certains paraissent totalement improbables). Et il faut avouer que Sydney Sweeney ne laisse pas totalement indifférent non plus ^^
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Un spot TV qui ne manque pas d'intensité.
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Second et dernier film de Sean Byrne, le réalisateur de The Loved Ones dont j'ai parlé dans mes derniers avis. Même si j'ai une préférence pour The Loved Ones qui est beaucoup plus fou, j'ai beaucoup aimé The Devil's Candy. Il s'agit d'un bon film fantastique à l'ambiance démoniaque. Le film dure à peine 1h20, la tension est constante et les acteurs sont très convaincants. Bref ça me rend heureux ce genre de découverte.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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En VOD :

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The Witcher ne me fait pas particulièrement envie, ce sera selon les retours.
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Wickaël
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Pale a écrit : dim. 9 févr. 2025 11:33 Image
@Wickaël C'est un film que tu pourrais également kiffer :D
En effet ça m'intéresse beaucoup, de même que l'autre film, The Devil's Candy :D
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Pale a écrit : dim. 9 févr. 2025 19:41 Image
Il y avait de la pub pour ce film durant le match de rugby Angleterre-France samedi :o
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Pale a écrit : lun. 10 févr. 2025 16:40 Image
Affiche originale :)
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Avatar 3 : nouvelle image de la « bataille du siècle » qui nous attend dans le film de James Cameron

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Avatar : Fire and Ash continue de se dévoiler, notamment avec une image tirée d’une bataille finale qu’on nous promet homérique.

Pas d’Avatar dans les spots du Super Bowl de cette année. Il faut dire que le troisième volet de la méga-saga de James Cameron ne sera pas visible avant le 17 décembre 2025, date qu’il devrait tenir comme l’assurait le cinéaste en janvier 2025. La post-production colossale a beau être en avance sur le planning, la promotion reste légère à ce stade de l’année.

On en sait toutefois de plus en plus sur les enjeux de ce Fire and Ash, qui devrait mettre sur le devant de la scène la tribu des cendres, beaucoup moins sympa que les autres. Cameron, qui tient à « montrer les Na’vis sous un autre angle », introduira également le clan des Windtraders, « des marchands nomades, équivalant aux caravanes de chameaux de la route de l’épice lors du Moyen-Âge« . Mais les autochtones ne seront pas les seuls antagonistes, puisque la RDA (l’entreprise qui exploite Pandora) est de retour en force dans la nouvelle image.

Le magazine Empire s’est engagé à donner des nouvelles du film chaque mois, et ce tout au long de 2025. Après l’interview de Cameron et les visuels originaux de janvier, c’est au production designer Ben Procter de s’exprimer dans leurs colonnes. L’artiste, qui occupait déjà ce poste sur La Voie de l’eau, promet « la bataille aérienne et maritime du siècle, où les forces pandoriennes et la RDA s’affrontent dans un environnement très intéressant. » Selon lui, cette baston fait passer le climax du second volet pour « une vulgaire escarmouche ».

C’est en partie parce que la RDA est parvenue à construire un bateau encore plus gros que les précédents, quasiment une plateforme pétrolière ambulante, deux fois plus massive que les Seadragons de La Voie de l’eau, et dont Empire nous offre donc un aperçu. « Sortiront de ces véhicules une armée, et tout ça mène à la guerre. À la fin d’Avatar 3, ce qu’on va voir est d’une ampleur, en termes de conflits, telle qu’on n’en a jamais vu auparavant », précise Procter.

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De sacrées promesses doublées par l’interview qu’avait accordé Zoe Saldana à Variety le 6 février. L’actrice nommée aux Oscars dans la catégorie meilleure actrice dans un second rôle pour Emilia Pérez a préféré évoquer une dimension moins guerrière du film.

« Ça va être une montagne russe émotionnelle. La façon dont La Voie de l’eau se terminait était incommensurablement douloureuse pour la famille Sully. Désormais, ils doivent prendre des décisions vraiment fortes. Est-ce qu’ils restent unis et trouvent un terrain d’entente, ou est-ce qu’ils empruntent des voies différentes ? Et Dieu sait ce qu’il va arriver aux enfants existants. […]

Jim [Cameron] va continuer à traiter de thèmes aussi pertinents aujourd’hui. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’aime travailler avec des réalisateurs comme lui. Ils utilisent leur œuvre pour lancer des conversations importantes. »


Méga-baston apocalyptique ou drame familial ? Les deux mon capitaine. Pour voir plus loin que les phrases marketing toutes faites et autres miettes de plans, il faudra attendre une bande-annonce. Et on l’attend de pied ferme, avant la sortie le 17 décembre 2025.


https://www.ecranlarge.com/films/news/a ... 7-MI6R0lGg
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Ce sera mon Top 1 de 2025 lol
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The Witcher : Les Sirènes des abysses – les premiers avis sur le film Netflix sont là

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The Witcher : Les Sirènes des abysses est le nouveau film d’animation de Netflix adapté de l’univers de fantasy. Revue de presse.

The Witcher et Netflix : la fin d’une histoire d’amour ? Peut-être. En voulant investir dans une série de fantasy pour trouver son propre héritier de Game of Thrones, la plateforme de streaming s’est logiquement tournée vers l’univers littéraire d’Andrzej Sapkowski, profitant au passage du succès de ses adaptations en jeu vidéo.

Sauf que depuis, The Witcher n’a cessé de perdre de son audience, malgré le coût conséquent de la série. Pire encore, son atout majeur, à savoir Henry Cavill dans la peau de Geralt de Riv, s’est vu remplacer par Liam Hemsworth dans une saison 4 que plus grand-monde n’attend. The Witcher semble voué à se terminer en eau de boudin, mais Netflix ne lâche rien. Après l’horrible série spin-off L’Héritage du sang, le service de SVoD a plutôt misé sur les films d’animation confiés au studio Mir (La Légende de Korra), cycle qui a débuté avec Le Cauchemar du Loup.

Les Sirènes des abysses, qui vient d’arriver sur Netflix, décide cette fois d’adapter une nouvelle d’Andrzej Sapkowski : Une once d’abnégation, issue du recueil L’Épée de la providence (une histoire pour laquelle Sapkowski assume sa connexion avec La Petite sirène). Mais surtout, elle propose dans le rôle de Geralt le retour de Doug Cockle, le doubleur du personnage dans les jeux vidéo. Cela est-il suffisant pour convaincre les critiques ? Revue de presse.

« The Witcher : Les Sirènes des abysses est une belle proposition autonome de Netflix pour sa franchise de fantasy, avec des performances vocales soignées (incluant le retour bienvenu de Doug Cockle), des séquences d’action et des créatures bien designées, et une histoire joliment intégrée et raccordée à la série en live-action. » Collider

« Les Sirènes des abysses excelle dans son acting vocal. Doug Cockle, le Geralt des jeux vidéo, revient pour le rôle, sans que le film devienne une quête annexe que l’on ne peut pas jouer. C’est en partie dû à l’animation délicate qui soutient ces moments où le personnage s’adresse aux autres avec un ton condescendant. » Polygon

« The Witcher : Les Sirènes des abysses amène un vent de fraîcheur dans une franchise périmée. Grâce à la merveilleuse performance vocale de Doug Cockle, quelques défauts distrayants ne suffisent pas pour l’emporter sur cette nouvelle aventure bien rythmée et agréable de Geralt de Riv. » GamesRadar+

« Avec The Witcher : Les Sirènes des abysses, Netflix essaie de remettre la franchise sur les rails avec une histoire isolée adaptant l’une des nouvelles de Sapkowski. Malheureusement, le film se retrouve à faire des changements qui ne le rendent pas plus original que le matériau de base. » – Screenrant

« The Witcher : Les Sirènes des abysses est plutôt plaisant quand on le regarde de manière détachée, mais il nous rappelle que Netflix n’a pas la moindre idée de la direction dans laquelle ils amènent la franchise. » Ready Steady Cut

« Les Sirènes des abysses est un spin-off bourré de défauts, avec quelques bons moments saupoudrés ici et là, offrant juste assez de plaisir pour ceux qui voudraient regarder ça d’un œil. » ComicBook.com

« Ce n’est certainement pas la réinvention d’une franchise qui peine à retrouver ses marques après le départ d’Henry Cavill de sa série principale. Si Les Sirènes des abysses représente ce que Netflix a de mieux à offrir en de telles circonstances, il vaudrait mieux que la plateforme reconsidère son investissement dans l’univers de The Witcher. Peut-être qu’il est temps de laisser Geralt voguer vers d’autres horizons. » IGN

Globalement, la presse se montre peu enthousiaste face à cette nouvelle aventure gadget de The Witcher. Beaucoup pointent du doigt les défauts d’adaptation d’une histoire simplifiée par rapport à la nouvelle d’origine, et la manière dont cette démarche reflète le manque de direction claire de Netflix envers sa franchise. Reste que tout le monde est d’accord pour féliciter le retour de Doug Cockle dans le rôle de Geralt, même si on aurait espéré que le vent hurle un peu plus pour ce comeback triomphal.

The Witcher : Les Sirènes des abysses est disponible sur Netflix.


https://www.ecranlarge.com/films/news/t ... y3rV8hSuDg
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Back to Business : les premiers avis sur le sous-John Wick de Ke Huy Quan sont tombés

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Love Hurts avec Ke Huy Quan, retitré Back to Business en France, est sorti aux États-Unis… et il ne convainc pas particulièrement la presse.

Coréalisateur du premier John Wick, David Leitch a activement contribué à la vague de séries B d’action ultra-chorégraphiées qu’il a inspirée. Toujours sous la bannière 87North Productions, responsable des cabrioles de Keanu Reeves, il a produit Atomic Blonde (une de ses réalisations), Nobody, Kate ou encore Violent Night. Le principe est généralement le même : un comédien bien connu incarne un assassin ou agent expérimenté qui, acculé, est forcé d’user de ses capacités martiales hors du commun pour tabasser des hordes de sous-fifres.

Pour Back to Business, il a carrément fait une razzia sur les derniers oscarisés en date, car Ke Huy Quan (Everything Everywhere All at Once) y côtoie Ariana DeBose (West Side Story). Le premier est un ancien assassin converti en agent immobilier pris en chasse par son frère. La seconde est son ancienne compagne, au moins aussi redoutable.

Le tout est chapeauté par Jonathan Eusebio, cascadeur chevronné et coordinateur des combats de John Wick 1 et 2, qui passe donc à la réalisation comme Leitch et son compère Chad Stahelski en leur temps. Pas avec le même succès, à en croire les critiques américaines.

Back to Business est sorti le 7 février 2025 aux Etats-Unis, et il s’est classé troisième du box-office local derrière son concurrent Heart Eyes, autre comédie classée R sur le thème de la Saint Valentin, du côté slasher de la force. Avec seulement 5,8 millions de dollars estimés pour son démarrage, il va devoir tenir la distance afin de devenir un succès. Et ça s’annonce difficile, étant donné que la presse U.S lui a réservé un accueil glacial.

« Le concept est suffisamment simple, mais il est rendu confus par un clair manque d’énergie, d’enthousiasme et de montage cohérent. Jamais 83 minutes n’ont paru aussi longues » – IndieWire

« Avec 83 minutes, Back to Business est quelque part entre la brièveté vertueuse et la crise d’asthme permanente jusqu’à la ligne d’arrivée » – New-York Times

« Si c’est juste une case à cocher sur votre to-do list de la Saint-Valentin, une excuse pour se tenir la main dans un cinéma sombre, ou peut-être une mise à l’épreuve des goûts artistiques de votre rencard, c’est une rom-com d’action inoffensive et globalement générique. » – TheWrap

« Tirant de toutes ses forces sur la corde du mélange maladroit d’action, de romance et de comédie absurde, Back to Business ne réussi complètement dans aucun de ces départements. » – The Hollywood Reporter

« La plupart des spectateurs veulent que l’action ressemblent à de l’action, alors que Eusebio lui donne trop des airs de chorégraphie. Peu importe leur dynamisme, chaque scène de combat semble répétée jusqu’à la mort » – Variety

« Au rayon cadeau de Saint-Valentin, Back to Business est l’équivalant cinématographique d’un bouquet flétri exposé devant une station service. » – The Guardian

« Avec Back to Business, 87North n’est jamais tombé aussi bas, pondant une comédie d’action de mauvais goût et confuse qui parvient à sembler creuse et molle malgré une durée minuscule de 83 minutes seulement. » – Washington Post.

« Quan est aussi charismatique que d’habitude dans un film qui ne mérite pas ses talents : une comédie d’action qui penche plutôt du côté de la comédie, mais pas trop du côté de l’action. » – Empire

« L’amour fait mal, certes. Mais il n’est pas aussi aussi douloureux qu’avoir à regarder un excellent acteur coincé dans un mauvais film. » Rolling Stone

Voilà Love Hurts rhabillé pour l’hiver et toutes les saisons à venir. Seule la performance de Ke Huy Quan a marqué les critiques américaines, lesquelles déplorent pour la plupart un sentiment de confusion, assez étonnant dans une comédie d’action à concept, par ailleurs – et elles ne cessent de le souligner – très courte.

On aura de notre côté une petite pensée émue pour Ariana DeBose, excellente dans le film de Spielberg, mais qui vient d’enchainer Argylle, Kraven et cette comédie très mal reçue. Peut-être les critiques françaises seront-elles moins sévères lors de la sortie du film chez nous le 14mai 2025.


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Mon cinéma passera The Brutalist en VOST dans une salle Dolby. Chouette. :hot:
Je regarde les horaires. C'est durant l'après-midi. Grrr. :grrr:
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:hot:
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