
Je viens de découvrir que “Music” est sur Arte Replay :
https://www.arte.tv/fr/videos/104893-00 ... 4893-000-A
Ainsi qu’un autre film d’elle : Le bonheur de ma soeur
https://www.arte.tv/fr/videos/124432-00 ... 4432-000-A
Je me permets de me citer, mais ayant vu ces deux films durant ce long week-end pluvieux, je voulais en dire quelques mots :sokol a écrit : ↑sam. 19 avr. 2025 21:00
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Je viens de découvrir que “Music” est sur Arte Replay :
https://www.arte.tv/fr/videos/104893-00 ... 4893-000-A
Ainsi qu’un autre film d’elle : Le bonheur de ma soeur
https://www.arte.tv/fr/videos/124432-00 ... 4432-000-A
groil_groil a écrit : ↑lun. 8 mars 2021 10:36
Le Chemin Rêvé, Angela Shanelec.
Comme souvent avec Schanelec il y a quelques fulgurances au milieu d'un film froid, abscons, et parfois difficile à suivre tant la narration est décousue.
sokol a écrit : ↑mar. 22 avr. 2025 12:44groil_groil a écrit : ↑lun. 8 mars 2021 10:36
Le Chemin Rêvé, Angela Shanelec.
Comme souvent avec Schanelec il y a quelques fulgurances au milieu d'un film froid, abscons, et parfois difficile à suivre tant la narration est décousue.Il était sorti au cinéma celui-ci ? Car tu l'as vu en 2021 or, selon allo, il est sorti en 2022, merci
ah génial, je vais tâcher de le voirsokol a écrit : ↑sam. 19 avr. 2025 21:00![]()
Je viens de découvrir que “Music” est sur Arte Replay :
https://www.arte.tv/fr/videos/104893-00 ... 4893-000-A
Ainsi qu’un autre film d’elle : Le bonheur de ma soeur
https://www.arte.tv/fr/videos/124432-00 ... 4432-000-A
6h46 c'est ce que tu appelles une grasse matinée le dimanche ?groil_groil a écrit : ↑dim. 27 avr. 2025 06:46ah génial, je vais tâcher de le voirsokol a écrit : ↑sam. 19 avr. 2025 21:00![]()
Je viens de découvrir que “Music” est sur Arte Replay :
https://www.arte.tv/fr/videos/104893-00 ... 4893-000-A
Ainsi qu’un autre film d’elle : Le bonheur de ma soeur
https://www.arte.tv/fr/videos/124432-00 ... 4432-000-A
Kit a écrit : ↑dim. 27 avr. 2025 18:026h46 c'est ce que tu appelles une grasse matinée le dimanche ?groil_groil a écrit : ↑dim. 27 avr. 2025 06:46ah génial, je vais tâcher de le voirsokol a écrit : ↑sam. 19 avr. 2025 21:00
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Je viens de découvrir que “Music” est sur Arte Replay :
https://www.arte.tv/fr/videos/104893-00 ... 4893-000-A
Ainsi qu’un autre film d’elle : Le bonheur de ma soeur
https://www.arte.tv/fr/videos/124432-00 ... 4432-000-A![]()
Largement d'accord avec ça. Comme pour le précédent (mais je préfère quand même ce dernier film), l'impression que Cronenberg part d'une idée, un concept, qu'il développe au début du film, mais qu'il se retrouve à court d'idée pour développer un récit qui se tienne sur la durée d'un long métrage. Le film est, comme souvent chez Cronenberg, sec et minimaliste, mais il aurait gagné à l'être encore davantage, resserré sur Cassel et son obsession. Je pense que Cronenberg s'identifie tellement à son personnage, et qu'il partage tellement son obsession (je ne juge pasgroil_groil a écrit : ↑ven. 2 mai 2025 17:23 Le film est magnifique dans ses thématiques, ses situations et ses obsessions, tout ce qui touche au deuil est absolument admirable, pertinent et dérangeant, mais le souci du dernier Cronenberg est son scénario, voire même son histoire de manière plus large. Cronenberg n'en a rien à foutre et ne sait pas quoi faire avec, il botte en touche mais entraine souvent aussi le spectateur en dehors du terrain de jeu. Heureusement que certaines obsessions visuelles et mentales viennent réveiller et agiter nos consciences, mais ça reste un petit Cronenberg (tout petit 6/10).
Tyra a écrit : ↑lun. 12 mai 2025 17:04
Largement d'accord avec ça. Comme pour le précédent (mais je préfère quand même ce dernier film), l'impression que Cronenberg part d'une idée, un concept, qu'il développe au début du film, mais qu'il se retrouve à court d'idée pour développer un récit qui se tienne sur la durée d'un long métrage. Le film est, comme souvent chez Cronenberg, sec et minimaliste, mais il aurait gagné à l'être encore davantage, resserré sur Cassel et son obsession. Je pense que Cronenberg s'identifie tellement à son personnage, et qu'il partage tellement son obsession (je ne juge pasgroil_groil a écrit : ↑ven. 2 mai 2025 17:23 Le film est magnifique dans ses thématiques, ses situations et ses obsessions, tout ce qui touche au deuil est absolument admirable, pertinent et dérangeant, mais le souci du dernier Cronenberg est son scénario, voire même son histoire de manière plus large. Cronenberg n'en a rien à foutre et ne sait pas quoi faire avec, il botte en touche mais entraine souvent aussi le spectateur en dehors du terrain de jeu. Heureusement que certaines obsessions visuelles et mentales viennent réveiller et agiter nos consciences, mais ça reste un petit Cronenberg (tout petit 6/10).) qu'il peine à y voir un problème éthique ou philosophique, et qu'il est obligé d'y ajouter cette histoire de complot et de paranoïa pour meubler. Lorgnant toujours (c'est une constante dans sa filmographie) vers Philip K Dick. Mais si dans Ubik, les morts étaient maintenus dans une vie psychique qui permettait de communiquer avec eux, source d'un renversant récit halluciné, ici la simple contemplation du corp de la défunte dévoile vite une impasse scénaristique et thématique.
on y Kruger ?groil_groil a écrit : ↑lun. 12 mai 2025 18:24Tyra a écrit : ↑lun. 12 mai 2025 17:04
Largement d'accord avec ça. Comme pour le précédent (mais je préfère quand même ce dernier film), l'impression que Cronenberg part d'une idée, un concept, qu'il développe au début du film, mais qu'il se retrouve à court d'idée pour développer un récit qui se tienne sur la durée d'un long métrage. Le film est, comme souvent chez Cronenberg, sec et minimaliste, mais il aurait gagné à l'être encore davantage, resserré sur Cassel et son obsession. Je pense que Cronenberg s'identifie tellement à son personnage, et qu'il partage tellement son obsession (je ne juge pasgroil_groil a écrit : ↑ven. 2 mai 2025 17:23 Le film est magnifique dans ses thématiques, ses situations et ses obsessions, tout ce qui touche au deuil est absolument admirable, pertinent et dérangeant, mais le souci du dernier Cronenberg est son scénario, voire même son histoire de manière plus large. Cronenberg n'en a rien à foutre et ne sait pas quoi faire avec, il botte en touche mais entraine souvent aussi le spectateur en dehors du terrain de jeu. Heureusement que certaines obsessions visuelles et mentales viennent réveiller et agiter nos consciences, mais ça reste un petit Cronenberg (tout petit 6/10).) qu'il peine à y voir un problème éthique ou philosophique, et qu'il est obligé d'y ajouter cette histoire de complot et de paranoïa pour meubler. Lorgnant toujours (c'est une constante dans sa filmographie) vers Philip K Dick. Mais si dans Ubik, les morts étaient maintenus dans une vie psychique qui permettait de communiquer avec eux, source d'un renversant récit halluciné, ici la simple contemplation du corp de la défunte dévoile vite une impasse scénaristique et thématique.
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Godard a toujours affirmé qu’il partait du titre pour faire un film — signe des poètes, soit dit en passant. Cronenberg, très probablement, a procédé de la même manière avec son dernier film, profondément personnel. Mais voilà : il est « américain » (je sais, je sais, il est canadien), donc il faut qu’il raconte une histoire. Tout le contraire de Godard, qui n’a jamais vraiment narré (Hélas pour moi : je dois vous raconter une histoire) : son ultime film ne s’intitule-t-il pas, justement, Scénario ?Tyra a écrit : ↑lun. 12 mai 2025 17:04
Largement d'accord avec ça. Comme pour le précédent (mais je préfère quand même ce dernier film), l'impression que Cronenberg part d'une idée, un concept, qu'il développe au début du film, mais qu'il se retrouve à court d'idée pour développer un récit qui se tienne sur la durée d'un long métrage.
Pareil ! Mais alors vraiment i d e n t i q u e m e n t !!
sokol a écrit : ↑lun. 26 mai 2025 13:37 Lors de mes déplacements en avion j’ai eu l’occasion de (re)voir plusieurs films qui méritent bien que je dise deux mots sur chacun :
"Napoléon" de Ridley Scott :
Rien d'exceptionnel. On peut néanmoins reconnaître au cinéaste le discernement d’avoir confié le rôle principal à Joaquin Phoenix, dont l’état de fragilité émotionnelle (pour ne pas dire : sa dépression) confère une profondeur singulière au personnage. Phoenix porte le film avec une humilité et une intensité remarquable. Du coup, le film n’est pas aussi hollywoodien que je l’aurais cru !
5.0
"Fermer les yeux" de Victor Erice :
C’était un film que je tenais à revoir. C'est fait. Ou plutôt, j'ai revu les 30 à 40 premières minutes du film (impossible d'aller plus loin) et mon impression initiale se confirme : la présence d’Erice semble assez marginale. Très probablement en raison de son âge, sa participation au tournage a dû être limitée. Il avait d’ailleurs reconnu, dans une interview accordée aux Cahiers du cinéma, que cette mise en scène fondée sur un enchaînement systématique de champs/contre-champs lui avait été imposée par la production.
Enfin, j'ai revu "Annette" de Carax ! Et mes réticences lors du premier visionnage restent les mêmes : les spectacles sur scène d’Adam Driver — cette fois chantées, puisqu’il s’agit d’une comédie musicale — ne fonctionnent pas, précisément parce que les chansons les annulent. En revanche, je comprends un peu mieux pourquoi le film adopte la forme du musical : c’est peut-être parce qu’il ne tiendrait pas sans la musique ! C’est elle qui porte véritablement le film, bien plus que la mise en scène. Au final, je me demande si Annette n’est pas une commande plutôt qu’un véritable film d’auteur.
On peut même le formuler ainsi : la « petite » mise en scène (celle qui relèverait de la microéconomie, si l’on emprunte le vocabulaire des sciences économiques) est plutôt réussie. En revanche, la « grande » mise en scène (sa macroéconomie) fonctionne mal, alourdie et rendue pompeuse par une musique envahissante.
"La favorite" de Yorgos Lathimos
Je ne sais plus qui m’avait dit ici-même que ce film pourrait me plaire. Bingo ! À mon avis, c’est même le meilleur film de Lanthimos. Certaines scènes sont (presque !) godardiennes. Et le fait que la fin ne soit pas scénaristique, mais poétique, en est la preuve définitive.
7.0
"Anatomie d'une chute" de Triet :
Oui, comme je le craignais, ça m’a moins plu que la première fois. C’est le personnage de l’enfant qui pose problème : trop écrit, trop sérieux, trop adulte. Et j’en comprends bien la raison : Triet a voulu faire un film féministe (ce qui n’est pas un problème en soi : l’enfant ne pouvait pas perdre à la fois son père et sa mère). Cela dit, le fait que j’aborde le film sous l’angle du scénario constitue une preuve supplémentaire qu’il s’agit d’un film de procès "à scénario" (contrairement à "Autopsie d'un meurtre", son "modèle", qui était un film de procès, mais surtout... de mise en scène !)
Attends : j'ai oublié de commenter celui-ci (sacré lapsus révélateur
C'est précisément ce qui me plait tant dans ce film, c'est que Dylan est raconté par ses chansons, seulement.sokol a écrit : ↑lun. 26 mai 2025 17:10Attends : j'ai oublié de commenter celui-ci (sacré lapsus révélateur)
"Un parfait inconnu" de James Mangold.
Finalement vu !
Le film se laisse regarder, car il est toujours plaisant d’écouter les chansons de Dylan. Mais le cinéaste ne nous dit pas grand-chose du génie de Robert Zimmerman, ni de sa musique, ni de ses paroles.
Autrement dit : tant que Chalamet chante, tout va bien. Mais dès qu’il cesse (dès qu’il n’y a plus de chanson dans l’air), c’est le néant. Et cela pose problème.
Une tentative de réponse à ce vide a peut-être déjà été proposée par "I'm Not There" de Todd Haynes (que je n’ai jamais vu), un film dans lequel Dylan est incarné par... six acteurs différents ! Pourquoi ce choix ? Sans doute parce que Bob était et est insaisissable !
Dès lors, on peut même se demander : une fiction "à la Mangold" sur Dylan en valait-elle vraiment la peine ?![]()
6.0
Je ne suis nullement opposé au principe (j’apprécie d’ailleurs énormément un film qui se concentre exclusivement sur l’une des œuvres majeures d’un génie : "Moïse et Aaron" d’Arnold Schoenberg) :groil_groil a écrit : ↑mar. 27 mai 2025 10:39
C'est précisément ce qui me plait tant dans ce film, c'est que Dylan est raconté par ses chansons, seulement.
jolie réponsesokol a écrit : ↑mar. 27 mai 2025 14:27Je ne suis nullement opposé au principe (j’apprécie d’ailleurs énormément un film qui se concentre exclusivement sur l’une des œuvres majeures d’un génie : "Moïse et Aaron" d’Arnold Schoenberg) :groil_groil a écrit : ↑mar. 27 mai 2025 10:39
C'est précisément ce qui me plait tant dans ce film, c'est que Dylan est raconté par ses chansons, seulement.
Cela dit, on convient que l’approche adoptée ici est fondamentalement différente, n’est-ce pas ? Et que les Straub n’ont certainement pas opté pour cette voie, face à une œuvre de cette envergure, par pur caprice ou par posture esthétique.
P.S. : J’ignore si Dilan a vu le film et ce qu’il en pense, mais je peux faire part d’une expérience personnelle : Il y a quelques années, j’ai eu l’honneur d’échanger avec Ismaïl Kadaré, immense écrivain albanais et auteur du splendide "Avril brisé". Je l’avais interrogé sur l’adaptation cinématographique de son roman par Walter Salles. Il m’avait répondu ceci : « Je connais mal le cinéma, mais en grande partie, c’est un art facile… s’il en est un. »
L'as-tu vu ?
Non, mais je n'aime vraiment pas le cinéma de Salles. Après, si tu dis qu'il n'est pas mal, tant mieuxyhi a écrit : ↑mar. 27 mai 2025 16:54 L'as-tu vu ?
Je n'ai pas lu le livre mais par contre j'ai présenté le film récemment et c'est quand même plutôt pas mal et en tout cas assez éloigné de ce qu'on pourrait attendre de Salles. Je pense que la délocalisation de l'action, rend toute comparaison film/livre complexe de toute façon.