Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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NaughtyDog a écrit : ven. 6 juin 2025 22:26 Image
Dangerous Animals pourrait s'apparenter à n'importe quel film de serial killer, où une final girl est kidnappée par un détraqué adepte de snuff movies. Mais là où le film trouve sa singularité tient non seulement dans son concept : le tout se passe au pays des kangourous avec un Jai Courtney résolument très bon pour incarner des abrutis australiens...tandis qu'il lâche ses victimes en appâts vivants pour requins. Une manière de renouveler le genre en un sens, même si le tout a plutôt des allures de mashup exploitant les squales comme outil de frousse.
Pour autant, Sean Byrne tient son film sans bout de gras et maîtrise la technique de l'élastique (étendre la tension au maximum et fmcourt-circuiter les stratagèmes du bad guy et de l'héroïne). Mention spéciale à Hassie Harrison !

6.5/10
Tellement hâte de le voir.
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Kit a écrit : ven. 6 juin 2025 22:49
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Kit
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Pale a écrit : ven. 6 juin 2025 23:11
Kit a écrit : ven. 6 juin 2025 22:49
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:jap: mais c'est surtout son regard que j'adore
Vosg'patt de cœur
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NaughtyDog
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Pale a écrit : ven. 6 juin 2025 23:03
NaughtyDog a écrit : ven. 6 juin 2025 22:26 Image
Dangerous Animals pourrait s'apparenter à n'importe quel film de serial killer, où une final girl est kidnappée par un détraqué adepte de snuff movies. Mais là où le film trouve sa singularité tient non seulement dans son concept : le tout se passe au pays des kangourous avec un Jai Courtney résolument très bon pour incarner des abrutis australiens...tandis qu'il lâche ses victimes en appâts vivants pour requins. Une manière de renouveler le genre en un sens, même si le tout a plutôt des allures de mashup exploitant les squales comme outil de frousse.
Pour autant, Sean Byrne tient son film sans bout de gras et maîtrise la technique de l'élastique (étendre la tension au maximum et fmcourt-circuiter les stratagèmes du bad guy et de l'héroïne). Mention spéciale à Hassie Harrison !

6.5/10
Tellement hâte de le voir.
Ça vaut bien 7 quand meme et ouais c'est cool meme si les requins sont pas assez expliités a mon gout ^^
Kit
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Joyeux trentième anniversaire @NaughtyDog
:hot: :bounce: :hot: :bounce: :hot: :bounce: :hot: :bounce: :hot: :bounce: :hot: :bounce: :hot: :bounce:

Vosg'patt de cœur
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Teaser du nouveau Paul Greengrass :

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Kit a écrit : dim. 8 juin 2025 12:29 Image


Joyeux trentième anniversaire @NaughtyDog
:hot: :bounce: :hot: :bounce: :hot: :bounce: :hot: :bounce: :hot: :bounce: :hot: :bounce: :hot: :bounce:

Merci beaucoup ^^
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J'ai aimé même si en même temps j'ai été un peu frustré. En effet, niveau action c'est énorme et bien violent et l'ambiance des 3 histoires a de la gueule mais le tout est un peu trop rapide, c'est limite dommage de ne pas avoir fait une trilogie à la Fear Street. Par contre un peu déçu par l'épilogue qui est lui même très expéditif. Bref de très bonnes choses mais un petit gout de trop peu vu le potentiel.

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Excellente surprise que ce Ballerina que j'ai largement préféré aux John Wick 3 & 4. Ballerina joue moins la carte de la stylisation/esthétisation/exagération/chorégraphie à outrance mais n'en demeure pas moins impressionnant et jouissif, toutes les scènes d'action déboitent sévère et Ana de Armas se fond à merveille dans la peau du personnage.

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Une grosse claque dans la tronche. Les Anges de la nuit est un film qui a considérablement influencé James Gray mais qui pourtant est un peu passé inaperçu à l'époque. Mélange de film policier et de drame, au début le rythme est assez lancinant mais l'ambiance et l'histoire captivent au fur et à mesure. On va suivre des personnages tiraillés, le film est très fort en émotions et le tout est sublimé par la magnifique bande-originale de Ennio Morricone. C'est toujours un plaisir de découvrir une grande musique de ce maestro.

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Je n'ai quasiment plus aucuns souvenirs du premier épisode mais ça ne m'a pas empêché d'apprécier cette suite. Pas vraiment le temps de s'ennuyer, on est dans du thriller ultra efficace à l'intrigue qui tient en haleine et qui offre son lot de rebondissements au fur et à mesure que les pièces s'assemblent. Ben Affleck et Jon Bernthal ont l'air de s'amuser et j'ai trouvé ça assez communicatif.

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Ça faisait longtemps que je n'avais plus assister à une belle petite descente aux enfers comme dans The Surfer. C'est ce genre de film où des locaux vont mener la vie dure à un individu qui n'est pas le bienvenu. Nicolas Cage est fidèle à lui même mais j'ai surtout adoré l'ambiance aussi bien sensorielle que psychédélique par moments. En effet, ces images et sons d'océan et de nature offrent de bonnes sensations. J'ai trouvé que la fin n'est pas forcément à la hauteur par rapport à tout ce qui précède mais bonne expérience malgré tout.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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En VOD :

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Star Wars : une super actrice rejoint Ryan Gosling dans le mystérieux film Starfighter

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Star Wars : Starfighter avec Ryan Gosling se prépare, et une excellente actrice vient de rejoindre le casting.

Si vous ne comprenez plus trop où va Star Wars au cinéma depuis la fin (désastreuse) (mais milliardaire au box-office tout de même) de la trilogie Disney avec Star Wars : L’Ascension de Skywalker, c’est normal. Le studio a clairement basculé ses forces sur Disney+ avec une tonne de séries plus ou moins mémorables, tout en laissant crever en silence des projets de films – au hasard, la trilogie de Rian Johnson, réalisateur de Star Wars 8.

Et c’est justement via Disney+ que Star Wars reviendra au cinéma, avec le film The Mandalorian & Grogu, continuation de la série qui débarquera le 20 mai 2026 en salles. Pendant ce temps, James Mangold prépare un Star Wars sur les premiers Jedi, Taika Waititi est censé réfléchir à son Star Wars, et Star Wars 10 : New Jedi Order avec Daisy Ridley est en cours de développement.

Mais s’il y a bien un projet qui avance à toute vitesse, c’est le Star Wars avec Ryan Gosling. Annoncé en avril 2025, Star Wars : Starfighter réalisé par Shawn Levy (Deadpool & Wolverine, Free Guy, La Nuit au musée) est de toute évidence une priorité pour le studio, avec une date de sortie en mai 2027. Et une actrice talentueuse vient de rejoindre le projet.

Le studio et le réalisateur Shawn Levy avaient essayé de se payer Mikey Madison, tout juste auréolée de son Oscar de la meilleure actrice pour Anora. Elle avait refusé, The Hollywood Reporter affirmant que c’était pour des raisons financières. C’est finalement Mia Goth qui rejoint le projet pour incarner une des grandes méchantes de Star Wars.

En une dizaine d’années, Mia Goth s’est imposée comme l’une des actrices les plus intéressantes et intrigantes de sa génération. Révélée dans Nymphomaniac de Lars Von Trier, elle a été vue dans Everest, A Cure for Life, Le Secret des Marrowbone, High Life ou encore Infinite Pool. Mais c’est sa collaboration avec le réalisateur Ti West qui lui a servi de magistrale bande démo avec une trilogie entièrement construite autour d’elle.

Il y d’abord eu X, hommage à Massacre à la tronçonneuse avec un parfum de porno des années 70 où elle incarnait deux rôles : l’héroïne Maxine Minx et la vieille méchante Pearl. Il y a ensuite eu le prequel Pearl, qu’elle a co-écrit avec le cinéaste et qui revenait sur les origines de cette mystérieuse femme pendant la Première Guerre mondiale. Et enfin MaXXXine, qui reprenait l’histoire de Maxine dans le milieu du porno, à Los Angeles, dans les années 80.

Mia Goth a le vent en poupe. Elle sera prochainement dans le Frankenstein de Guillermo del Toro et The Odyssey de Christopher Nolan. Et elle a déjà été validée par les équipes de Disney puisqu’elle est censée être dans le prochain Blade chez Marvel, qui a été repoussé indéfiniment suite à d’innombrables problèmes en coulisses.

Star Wars : Starfighter se déroulera quelques années après les événements de Star Wars 9. L’histoire devrait suivre les aventures de Ryan Gosling, chargé de protéger un groupe de jeunes face à des méchants qui les poursuivent. Mia Goth devrait incarner l’une de ces ennemies.

Le tournage de Star Wars : Starfighter devrait commencer fin 2025, pour une sortie au cinéma le 26 mai 2027.


https://www.ecranlarge.com/films/news/s ... g-mia-goth
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EL a détesté Mr Wolff 2 (1 étoile) :

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En 2016, Mr Wolff (The Accountant, en VO) osait l’idée d’un thriller financier mené par un héros kamoulox (autiste, comptable, tueur), le tout emballé dans un film d’action plutôt malin. Succès surprise au box-office mondial avec près de 155 millions de dollars récoltés, le film semblait destiné à rester une singularité. Sauf que non. Neuf ans plus tard, voici Mr. Wolff 2, ou plutôt The Accountant 2, directement sur Amazon Prime Video, et il aurait mieux valu que Christian Wolff garde les comptes fermés. Ce retour tardif n’a ni la rigueur du premier ni la moindre justification artistique. À part peut-être justifier les mensualités du crédit immobilier de Ben Affleck.

SPEED DATING AVEC LE NÉANT


Il faut bien commencer quelque part, paraît-il. Après une très courte scène montrant un assassinat qui servira de prétexte au film, Mr Wolff 2 part en direction d’une salle municipale décorée pour une soirée ambiance « célibataires trentenaires » avec Christian Wolff (Ben Affleck)… en speed dating. La scène dure quelques minutes, et semble tout droit sortie d’un sketch mal écrit de Saturday Night Live.

L’intention, on la comprend, et c’est bien ça le problème : faire sourire, humaniser un personnage autiste en le confrontant au monde des interactions sociales codifiées. En pratique, la scène est d’un malaise sans fond. Le souci n’est pas qu’on tente de montrer une autre facette de Wolff, puisque le cinéma vit aussi de ruptures de ton, mais que cette séquence fonctionne comme un condensé de tout ce qui va suivre. Elle dégueule un humour de sitcom plaqué sur un personnage taillé pour le mutisme et assène une volonté de normalisation à la truelle.

Christian Wolff est ainsi présenté comme le cousin silencieux de Sheldon Cooper, balancé dans une comédie molle, à mille lieues du personnage glaçant et quasi déshumanisé du premier film. Ce n’est que la première scène de Mr Wolff 2 mettant en scène son protagoniste, et déjà, on sent que la machine ne sait plus où elle va. L’identité du héros est floutée, ses obsessions et sa volonté de rationalisation absolue sont vidées de sens.

Mais on s’accroche, se disant qu’il ne s’agit là que d’une volonté du réalisateur Gavin O’Connor, de mettre Wolff dans une situation sur laquelle son esprit mathématique n’a pas de prise (il pense pouvoir décoder froidement les mécaniques des sentiments humains, pour un fiasco prévisible), pour mieux le replacer dans sa zone de confort. Mais ça n’arrivera jamais. Wolff est désormais tête d’affiche d’une comédie d’action hollywoodienne bas de gamme.

CHÉRIE, J’AI RÉTRÉCI MON CERVEAU

Le premier Mr Wolff était loin d’être un chef-d’œuvre, mais il avait une idée, un ton et un cap. Il voulait mêler un anti-héros atypique à une intrigue labyrinthique, dans un monde froid où la logique remplace l’émotion. On y croisait déjà des personnages clichés, mais ils étaient mis en friction avec la présence fantomatique et robotique de Ben Affleck, presque émouvant dans sa rigidité calculée. Le film faisait de son autisme un moteur narratif ce qui lui conférait une certaine élégance.

Mr Wolff 2, lui, abandonne toute forme de sérieux. Le film tente un virage vers le buddy movie, avec un Ben Affleck amorphe, visiblement peu concerné, et un Jon Bernthal en roue libre, censé jouer le sidekick rigolo. Les deux frères sont réunis dès la première demi-heure, et passent le reste du film à échanger des vannes de vestiaire entre deux fusillades. On ne comprend jamais ce qui les motive, ce qu’ils cherchent, ni même ce qu’ils ressentent. Le scénario les fait juste progresser de plan en plan avec la même mécanique narrative lénifiante d’un Call of Duty.

Le problème, c’est que ce changement de ton ne s’accompagne ni d’une mise en scène dynamique, ni d’un humour efficace. Tout sonne creux, forcé, comme si le film voulait désespérément apporter au public ce qu’il est censé aimer : du fun, des bastons, des punchlines. Sur chacun de ces points, Mr Wolff 2 loupe sa cible. La dynamique fraternelle, censée être le cœur du film, se dissout dans des dialogues plats. Et chaque moment de complicité est joué par deux acteurs qui semblent s’être rencontrés la veille au buffet à volonté du Gourmet Wok.

Le pire reste sans doute la volonté du film de développer la mythologie de la fondation Harbor, établissement accueillant de jeunes enfants neuroatypiques grassement subventionné par les contrats de Christian Wolff. Évoquée dans le premier film, la fondation devient ici une sorte d’agence secrète, caricature de super-institution omnisciente plus efficace que la CIA. Évidemment, ce n’est absolument pas crédible de près ou de loin, et les incursions dans les murs de la fondation font plus penser à un épisode des Totally Spies qu’à Mission Impossible.

DR AFFLECK ET MR WOLFF 2

Le scénario de Mr Wolff 2 ressemble à un cadavre exquis écrit par une IA formée exclusivement sur des scripts de Taken, Blacklist et les comédies potaches des frères Wayans. Le film aligne ses tropes et ses enjeux comme sur un cahier des charges de série B fauchée : un cartel mexicain impliqué dans un trafic de jeunes femmes, un centre thérapeutique qui forme des hackeurs, des documents secrets, une jeune victime à sauver, une mission d’infiltration et un affrontement final avec des fusils disposant du cheat code munitions infinies.

On a beau attendre un sursaut, un twist un peu malin, ou un retournement de situation qui vienne sauver le tout… rien ne vient. Les révélations arrivent avec la lourdeur d’un PowerPoint, les enjeux s’écroulent sous leur propre indigence, et les dialogues sont dignes d’un film Asylum sous Lexomil. La tension dramatique est totalement absente, parce que tout est cousu de fil blanc.

Pour parachever le portrait du sous-blockbuster stéroïdé, Gavin O’Connor et le scénariste Bill Dubuque ont eu la riche idée d’inclure une Némésis pour son autiste-tueur dans Mr Wolff 2. La grande méchante Anaïs, incarnée par Daniella Pineda, est censée représenter une menace miroir du héros, une tueuse froide et calculatrice, avec une origin story littéralement copiée-collée sur celle de Kick-Ass.

Alors que Christian Wolff est né neuroatypique et fait tout pour trouver sa place dans la société (du moins dans ce second opus), Anaïs a subi un traumatisme qui a fait dérailler son esprit, la rendant inadaptée à toute vie sociale. À ça s’ajoute une bonne couche de pseudo-motivation qui va la pousser à tuer tout le monde parce qu’elle a un compte à régler avec les cartels mexicains.

Anaïs devait être la bête noire du héros, mais elle n’en a ni l’épaisseur, ni la présence. Son arc narratif baigne dans le ridicule. Elle tire, elle grogne, elle survit à tout sans jamais provoquer la moindre émotion, alors que le discours du film veut nous faire croire que cette caricature en cuir noir serait un personnage tragique. Ce que l’on ne croira pas un seul instant.

TAXI DRIVER VERSION TEMU

Le clou dans le cercueil de notre compassion envers Mr Wolff 2 est asséné par une scène d’une gêne absolue. Jon Bernthal, devant un miroir, mime une conversation avec lui-même. La scène veut évoquer Taxi Driver, bien sûr – le monologue miroir de Travis Bickle étant devenu le mètre étalon du personnage borderline – mais elle le fait avec une telle absence de recul, de nuance, ou même de mise en scène, qu’elle donne l’impression d’une vidéo TikTok. Subissant la scène, on n’a d’autre choix que de se demander si le film veut être sérieux, s’il veut rendre hommage à ses modèles, les détourner ou s’en moquer.

À travers cette séquence d’un embarras rarement atteint, on réalise que Mr Wolff 2 révèle toute sa nature. Ce n’est pas un film raté, mais pire : c’est un film qui ne sait pas ce qu’il veut être. Il navigue à vue entre le pastiche, le sérieux, l’action et le grotesque, comme un radeau de la Méduse paumé sur la mer du cahier des charges de la comédie d’action standardisée.

Avec un deuxième épisode aussi catastrophique, O’Connor et Affleck ont réussi à tuer dans l’œuf une potentielle franchise. Quel gâchis de voir ce qu’on a fait de ce personnage un tant soit peu original de Christian Wolff, sacrifié sur l’autel du divertissement décérébré. On ne peut s’empêcher de rire très nerveusement quand on entend parler d’un Mr. Wolff 3 (pitié, pas ça). Mais au vu du bide que le film a fait en salle aux États-Unis (avec seulement 65 millions de dollars au box-office domestique pour un budget de 80 millions), ça semble plus que mal barré.

Mr Wolff 2 est disponible sur Amazon Prime Video depuis le 5 juin 2025.

Mr. Wolff 2 est une suite inutile et bruyante, qui confond évolution avec régression. Il ne fait pas qu’oublier ses racines : il les passe au broyeur, avec un sourire idiot.


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Netflix : Russell Crowe dans l’histoire vraie du terroriste qui a terrassé le FBI

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Russell Crowe sera au cœur de l’histoire d’un dangereux terroriste dans Unabom, un futur thriller Netflix tiré de faits réels.

En 2024, Russell Crowe était à l’affiche de pas moins de quatre films (pas tous sortis en France), dont le regrettable Kraven the Hunter. L’acteur, qui mise depuis quelques années sur la quantité, ne va pas s’arrêter en si bon chemin puisqu’il est déjà annoncé (entre autres) dans le rôle d’Hermann Göring dans le Nuremberg de James Vanderbilt et au casting du Billion Dollar Spy d’Amma Asante.

Mais il restait visiblement de la place dans son carnet de bal, puisque Russell Crowe sera la figure de proue d’un troisième thriller tiré de faits réels et destiné, cette fois-ci, à Netflix. Réalisé par Janus Metz, à qui l’on doit quelques épisodes d’Andor et le film Le Couteau par la lame, Unabom s’inspirera d’une terrible série d’attentats bien connue de l’histoire américaine, et rassemblera autour de Russell Crowe un casting pas piqué des hannetons.

Unabom, comme son titre peut le laisser penser et comme l’a annoncé Deadline, retracera les méfaits du terroriste Theodore Kaczynski surnommé “Unabomber”. Ce militant technophobe, opposé à toute utilisation de la technologie au sein de la société, a envoyé des colis piégés artisanaux pendant 18 ans, tuant 3 personnes et en blessant 23.

La chasse à l’homme menée alors par le FBI pour le retrouver fut la plus coûteuse de l’histoire du service fédéral américain, et elle fut d’ailleurs partiellement inutile puisque Kaczynski fut finalement identifié et dénoncé par son frère à la suite de la publication de son manifeste anonyme dans le Washington Post.

Mais avant ça… Il y a beaucoup de choses à raconter sur les expériences abusives auxquelles Kraczynski fut soumis par l’un de ses professeurs dans sa jeunesse, ainsi que sur son engagement, sa paranoïa, son isolement et son système terroriste. C’est à cette tâche que s’emploiera Unabom, dans lequel Russel Crowe incarnera Henry Murray, le professeur à l’origine des maltraitances infligées au futur terroriste.

Kraczynski, quant à lui, sera interprété par Jacob Tremblay (vu enfant dans Wonder, The Predator ou encore Ma vie avec John F. Donovan, et bientôt à l’affiche de Life of Chuck). À leurs côtés, Shailene Woodley tiendra le rôle de Joanne Miller, l’agente du FBI à la tête de la chasse à l’homme (un rôle qui rappellera peut-être celui qu’elle tenait dans le très bon Misanthrope).

Ce panel sera complété par Annabelle Wallis, plus habituée des films d’horreur puisqu’elle a principalement été vue dans Annabelle, La Momie, Malignant et Silent Night.

Le fait de caster un acteur de l’envergure de Russell Crowe pour incarner le professeur Murray peut laisser entendre que le film se concentrera beaucoup sur les origines du terroriste et sur ses potentiels traumatismes de jeunesse, cherchant à comprendre les mécanismes ayant pu mener aux meurtres que l’on connaît. Un projet très intrigant qui n’a pas encore, à ce stade, de date de tournage et encore moins de sortie, même si l’on sait que celle-ci aura donc bien lieu sur Netflix.


https://www.ecranlarge.com/films/news/n ... 9ZgqtbTDIw
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EL a modérément apprécié Dragons (3 étoiles) :

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Deux semaines seulement après le nouveau Lilo & Stitch de Disney, le virus des remakes en prise de vues réelles s’est étendu au studio DreamWorks, qui a donc fait un copier-coller de Dragons, son succès de 2010, en live action, toujours avec Dean DeBlois à la réalisation. Cette fois, le casting est composé de Mason Thames, Nico Parker, Nick Frost et Gerard Butler, qui était au casting vocal du film d’animation. Et si on s’attendait au pire, ce nouveau Dragons est au contraire une belle surprise (oui oui). En salles à partir du 11 juin 2025 en France.

ON PREND LES MÊMES, ET ON RECOMMENCE


On peut évidemment s’interroger sur la raison d’être de ce nouveau Dragons, le film original – au demeurant génial – étant sorti il y a seulement 15 ans. On peut dûment y voir un recyclage opportuniste et le mettre dans le même panier percé que les remakes en prise de vues réelles de Disney (Le Livre de la Jungle, La Belle et La Bête, Le Roi Lion, Aladdin et compagnie).

Après tout, la démarche est la même : attiser la nostalgie du public, réveiller une franchise à succès et alléger le porte-monnaie des spectateurs en ayant fait le minimum syndical et en ayant pris le moins de risques possible. On peut donc légitimement rejeter en bloc tout ce qu’incarne ce nouveau Dragons et s’indigner de ce qu’il reflète d’une partie de l’industrie cinématographique.

Mais force est de constater que ce n’est pas un mauvais film pour autant.

Certes, ce nouveau Dragons n’est qu’un immense décalque plan par plan, presque en tout point inférieur à son homologue animé réalisé par Dean DeBlois (à qui on doit aussi le Lilo & Stitch de 2002). Le cinéaste a toutefois repris du service pour le remake, ce qui explique probablement pourquoi ce Dragons, aussi vain et mercantile est-il, a ce petit supplément d’âme qui fait tant défaut aux reprises de Disney, alors que l’exercice est strictement pareil.

DreamWorks a opté pour la prudence la plus totale en prenant un chef-d’œuvre et en rappelant son orfèvre pour qu’il refasse exactement la même chose en prise de vues réelles (signant au passage sa première fiction en live action). Forcément, la contrefaçon d’un bel objet devient elle-même un bel objet, et le film fonctionne indépendamment de son matériau d’origine. Le cinéaste n’a donc pas eu à se réapproprier quoique soit ou à se battre contre vent et marée pour mettre sa griffe à l’écran ou dans le scénario, puisqu’elle y est déjà.

Le mimétisme du remake est allé jusqu’à réenregistrer quasiment à l’identique la magnifique bande originale de John Powell, qui était déjà une des raisons principales de la réussite du film de 2010, et, par effet miroir, reste donc une des principales raisons de la réussite du remake. Présente du début à la fin du récit, la musique parvient à recréer et transmettre l’exaltation grâce à sa puissance orchestrale entraînante (quoiqu’un chouïa moins éclatante, mais on chipote).

C’est notamment le cas lors du rapprochement entre Krokmou et Harold ou durant les séquences de vol, qui gagnent en ardeur ce qu’elles perdent en beauté. Ces instants magiques et suspendus (littéralement) sont d’ailleurs des fantasmes de gosses ultimes, qui pourraient sans mal raviver la flamme auprès du jeune public après les Cœur de dragon et autres Eragon dans les années 90 et 2000.

LE JEU DES 3 DIFFÉRENCES

En optant pour un strict copier-coller, le scénario s’assure de ne pas mettre de désordre dans celui de 2010, déjà parfaitement rythmé et équilibré (là où Disney a tendance à rajouter des détails superflus et des sous-intrigues, qui restent souvent en surface). Dans Dragons, les rares petits ajouts s’insèrent organiquement dans le récit, comme la volonté d’Astrid de devenir cheffe de Berk qui est abordée au détour d’une réplique. La réponse d’Harold, qui tient elle aussi en une réplique, a même le mérite de renforcer la caractérisation du personnage et de souligner son tempérament docile et son complexe d’infériorité.

Astrid est par ailleurs celle à qui le film veut donner un peu plus d’épaisseur. C’est donc principalement sur elle que les micro-changements et ajouts sont portés, en particulier sa relation plus privilégiée avec Stoik et son moment de bravoure dans le climax.

Le remake réussit ainsi à retrouver de la sensibilité, de l’émotion et de la gravité, ce qui n’est pas une évidence quand on singe des scènes d’abord pensées en animation. Par exemple, quand Krokmou est capturé dans l’arène par les Vikings, sa détresse est palpable, tout comme le désarroi d’Harold et l’incompréhension de Stoik qui n’hésite pas à verser une larme ou deux. Il faut d’ailleurs glisser un mot sur le casting, en particulier Gerard Butler (qui doublait déjà le chef Viking dans le film original), touchant dans son rôle de père dépassé, qui plus est grâce à la bonne alchimie avec Mason Thames, qui offre une belle vulnérabilité à Harold.

L’autre gros défi pour Dean DeBlois était la transposition des dragons, qui conservent la même charte graphique burlesque, mais avec des textures photoréalistes. La bande de dragons est suffisamment bien faite et animée pour être crédible et ne pas gâcher l’immersion à chaque fois qu’un d’eux débarque à l’écran. Plus globalement, ce nouveau Dragons est de belle facture.

Les interactions entre les dragons et les humains fonctionnent, tandis que Berk affiche de beaux paysages brumeux (filmés à Belfast), que le générique de fin prend même le temps de nous faire survoler. Si les décors du village (la forge, les maisons, l’arène) n’ont rien de honteux, la plupart des costumes et des armes ressemblent toutefois à des accessoires de cosplay, ce qui n’est pas non plus entièrement condamnable étant donné le ton cartoonesque qu’adopte tout ce petit monde. On peut toutefois sortir le carton rouge face aux ados débiles qui servent de personnages secondaires, et dont l’humour repose sur des ressorts trop propres à l’animation pour être imité.

Pour le reste, on pourrait s’appliquer à scruter à la loupe tous les détails du long-métrage et pointer du doigt les petits défauts ou incohérences – comme Stoik qui met des patates de forain à un énorme dragon, mais galère à soulever un portail – puisque, une fois n’est pas coutume, il n’y a pas de grand défaut à soulever, pas de nouvelle impasse à éclairer. Mais probablement que le remake de Vaiana prévu en 2026 sera là pour nous remettre les pieds sur terre.

L’intérêt de ce remake de Dragons est proche du néant. Et pourtant, ça ne l’empêche pas d’être un bon film, preuve de sa réussite.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... Dj36BTLRYQ
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Une critique très positive de Dragons sur Cinemateaser :

Dans l’exercice risqué et controversé du remake d’une animation en live action, Dean DeBlois prouve que l’univers de DRAGONS reste un terreau créatif inépuisable.

La prolifération des remakes de films animés en prises de vues réelles s’est accompagnée d’une question récurrente : « à quoi ça sert ? ». Si personne n’est dupe des motivations commerciales de ces projets, chacun devrait aussi se souvenir qu’en Art, la notion d’utilité n’a aucun cours. Cette question évacuée, reste le cœur de la démarche critique : juger ce qu’un objet artistique accomplit ou pas. Dean DeBlois ne le cache pas : s’engager à refaire lui-même DRAGONS revenait avant tout à protéger son film, s’assurer que personne ne viendrait en bafouer le cœur, l’esprit et le sens. Il prend le parti de ne pas bousculer outre mesure DRAGONS en ajoutant « artificiellement du gras à une histoire à la base très épurée ». Cette version live suit ainsi à la lettre le récit de son aîné animé, souvent au dialogue près, parfois au plan et au thème musical près. Cet exercice de décalque n’a rien de stérile car DRAGONS y opère un geste passionnant, inverse à celui de l’animation. Cette dernière s’échinait à injecter du naturalisme dans l’artificiel, notamment en privilégiant une lumière réaliste, quitte à plonger les décors dans l’ombre – démarche alors peu courante dans les films animés américains. DRAGONS 2025, lui, s’avère de facto plus organique : il capte une réalité palpable avec des acteurs en chair et en os évoluant dans des décors en dur, et présente des effets visuels photoréalistes. Pourtant, DeBlois parvient à y insuffler de l’artificialité et de la fantaisie, n’oubliant ainsi jamais totalement là d’où il vient – par exemple, un certain humour cartoon persiste avec le personnage de Gueulfor incarné par Nick Frost. Cette subtile nouvelle bascule entre réalisme et artificialité engendre une évolution du film à un niveau presque chimique et intangible. Car ce DRAGONS, s’il marche dans les pas de son aîné, voit ainsi ses émotions se transformer, un même dialogue pouvant se révéler tout aussi drôle et, dans le même temps, bien plus cruel que dans l’animé. Krokmou, porté par une physicalité plus fouillée et plus « naturaliste », une respiration plus profonde, des râles plus sourds, impose une stature plus écrasante. Chaque scène de vol conserve ainsi une splendeur lyrique et euphorisante tout en se faisant plus puissante et impressionnante. Cet impact émotionnel transformé, souvent renouvelé et parfois décuplé, naît notamment d’un parti-pris très malin de DeBlois : plutôt que de bousculer le récit de DRAGONS, il saupoudre quelques ajouts et surtout, étire la durée d’une demi-heure et permet à chaque scène, chaque moment, chaque dialogue, chaque rire ou chaque larme d’exister pleinement et de démultiplier son écho. Ainsi, les personnages secondaires s’épanouissent d’autant, à l’image de de Rustik le Morveux, dont la relation conflictuelle avec son père donne de la profondeur à sa personnalité fanfaronne ; des thématiques se font jour – les notions de privilège et de déterminisme ; la portée politique du film résonne avec toujours plus de force et de pertinence qu’il y a 15 ans. Peut-être qu’accéder à tout ce que DRAGONS accomplit nécessitera davantage de travail et d’attention au public, notamment pour dépasser les préjugés qu’un tel projet peut charrier ou pour oublier le choc de voir cet univers et leurs personnages prendre vie. Pourtant tout est là, à l’écran : Dean DeBlois parvient à un résultat inespéré, presque inexplicable, un exercice de remake dont le clone n’est jamais tout à fait différent, ni jamais tout à fait identique.


https://cinemateaser.com/chroniques/dragons/
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David Lynch : enfin des détails sur la série Netflix du réalisateur, mais qu’on ne verra jamais

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Avant sa tragique disparition, David Lynch préparait une mystérieuse série pour Netflix, intitulée Unrecorded Night. Quelques mois plus tard, les premiers détails sur ce projet avorté ont été dévoilés.

En dix longs métrages, David Lynch a imposé sa vision inclassable du cinéma. De Sailor et Lula à Lost Highway, de Mulholland Drive à son dernier film Inland Empire, le cinéaste américain a forgé un style unique, entre onirisme tordu et cauchemar éveillé. Son œuvre a marqué le paysage cinématographique mondial et sa disparition au début de l’année 2025 a laissé un vide béant dans l’univers de la création contemporaine au sens large (le cinéaste étant aussi photographe, musicien, peintre et écrivain).

Pour beaucoup, son dernier coup de maître restera Twin Peaks : The Return, prolongement aussi halluciné que fascinant de sa série culte. Pourtant, David Lynch n’en avait pas fini avec la fiction au format série. Une nouvelle série, baptisée Unrecorded Night, devait voir le jour sur Netflix. Un projet encore une fois hors norme, dont on a enfin eu quelques détails.

C’est le directeur de la photographie Peter Deming, collaborateur historique de Lynch sur Lost Highway, Mulholland Drive et Twin Peaks : The Return, qui a récemment livré de nouveaux éléments au sujet d’Unrecorded Night. Dans une interview accordée à The Film Stage, il a confirmé que Lynch avait bel et bien écrit un script riche et complexe, qui évoquait Twin Peaks par certains aspects.

« C’était clairement quelque chose d’original, et pour ce qui est de son format, je ne saurais pas vraiment dire. Il devait y avoir beaucoup d’épisodes, parce que David aimait vraiment ce qu’il appelait « l’histoire continue ». [..]

TUnrecorded Night était dans le même esprit [que Twin Peaks : the Return]. Il m’a fallu trois sessions pour lire le script, parce que c’était vraiment dense. Mais ce n’était clairement pas la même chose que Twin Peaks. C’était vraiment une histoire mystérieuse et très intéressante, je dirais. Ouais, c’est vraiment dommage. [Rires] Vraiment. Parce que ça aurait été quelque chose de bien. »


Même si Peter Deming est resté très discret concernant les tenants et aboutissants de l’histoire d’Unrecorded Night, il a tout de même déclaré que la série aurait pu être un nouveau chapitre dans les explorations urbaines de Lynch, et plus particulièrement dans son exploration/dissection de la ville de Los Angeles.

« Eh bien je dois en parler avec Sabrina [Sutherland, collaboratrice de longue date de David Lynch, ndlr] à ce sujet. Est-ce qu’on révèle la surprise ou pas ? Je ne veux pas trop en révéler, mais clairement… Il adorait faire des films sur Los Angeles. Il ne cherchait pas à cacher le décor.

Lost Highway, même si ce n’est pas explicite, le laissait clairement entendre. Mulholland Drive, c’était évident. Inland Empire, pareil. Pour moi, c’était un autre film dans son « canon » de Los Angeles, et un qui mélangeait un peu le cinéma et le vieux Hollywood. C’était peut-être, disons, le quatrième de cette lignée. »


La question qui plane désormais est simple : verra-t-on un jour cette série ? La réponse semble négative. Aucun tournage n’a été lancé avant la mort de Lynch. Et malgré le script complet, il semble peu probable que Unrecorded Night soit repris par un autre réalisateur, tant l’écriture même du projet est indissociable de son auteur. Et qui serait assez inconscient pour passer après Lynch pour reprendre son œuvre ? Uwe Boll n’est pas une réponse acceptable.

Le script pourrait néanmoins ressurgir, peut-être sous forme de publication littéraire ou sous sa forme de script brut. Mais Unrecorded Night, dans sa forme originelle, restera sans doute à jamais invisible. Comme un rêve noté dans un carnet, à la frontière du réel et de l’inconscient. Est-ce que ce ne serait pas là l’ultime tour de passe-passe de David Lynch ?


https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... ACRpfo0eeg
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robinne
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Pale a écrit : mar. 10 juin 2025 17:47 Une critique très positive de Dragons sur Cinemateaser :

Dans l’exercice risqué et controversé du remake d’une animation en live action, Dean DeBlois prouve que l’univers de DRAGONS reste un terreau créatif inépuisable.

La prolifération des remakes de films animés en prises de vues réelles s’est accompagnée d’une question récurrente : « à quoi ça sert ? ». Si personne n’est dupe des motivations commerciales de ces projets, chacun devrait aussi se souvenir qu’en Art, la notion d’utilité n’a aucun cours. Cette question évacuée, reste le cœur de la démarche critique : juger ce qu’un objet artistique accomplit ou pas. Dean DeBlois ne le cache pas : s’engager à refaire lui-même DRAGONS revenait avant tout à protéger son film, s’assurer que personne ne viendrait en bafouer le cœur, l’esprit et le sens. Il prend le parti de ne pas bousculer outre mesure DRAGONS en ajoutant « artificiellement du gras à une histoire à la base très épurée ». Cette version live suit ainsi à la lettre le récit de son aîné animé, souvent au dialogue près, parfois au plan et au thème musical près. Cet exercice de décalque n’a rien de stérile car DRAGONS y opère un geste passionnant, inverse à celui de l’animation. Cette dernière s’échinait à injecter du naturalisme dans l’artificiel, notamment en privilégiant une lumière réaliste, quitte à plonger les décors dans l’ombre – démarche alors peu courante dans les films animés américains. DRAGONS 2025, lui, s’avère de facto plus organique : il capte une réalité palpable avec des acteurs en chair et en os évoluant dans des décors en dur, et présente des effets visuels photoréalistes. Pourtant, DeBlois parvient à y insuffler de l’artificialité et de la fantaisie, n’oubliant ainsi jamais totalement là d’où il vient – par exemple, un certain humour cartoon persiste avec le personnage de Gueulfor incarné par Nick Frost. Cette subtile nouvelle bascule entre réalisme et artificialité engendre une évolution du film à un niveau presque chimique et intangible. Car ce DRAGONS, s’il marche dans les pas de son aîné, voit ainsi ses émotions se transformer, un même dialogue pouvant se révéler tout aussi drôle et, dans le même temps, bien plus cruel que dans l’animé. Krokmou, porté par une physicalité plus fouillée et plus « naturaliste », une respiration plus profonde, des râles plus sourds, impose une stature plus écrasante. Chaque scène de vol conserve ainsi une splendeur lyrique et euphorisante tout en se faisant plus puissante et impressionnante. Cet impact émotionnel transformé, souvent renouvelé et parfois décuplé, naît notamment d’un parti-pris très malin de DeBlois : plutôt que de bousculer le récit de DRAGONS, il saupoudre quelques ajouts et surtout, étire la durée d’une demi-heure et permet à chaque scène, chaque moment, chaque dialogue, chaque rire ou chaque larme d’exister pleinement et de démultiplier son écho. Ainsi, les personnages secondaires s’épanouissent d’autant, à l’image de de Rustik le Morveux, dont la relation conflictuelle avec son père donne de la profondeur à sa personnalité fanfaronne ; des thématiques se font jour – les notions de privilège et de déterminisme ; la portée politique du film résonne avec toujours plus de force et de pertinence qu’il y a 15 ans. Peut-être qu’accéder à tout ce que DRAGONS accomplit nécessitera davantage de travail et d’attention au public, notamment pour dépasser les préjugés qu’un tel projet peut charrier ou pour oublier le choc de voir cet univers et leurs personnages prendre vie. Pourtant tout est là, à l’écran : Dean DeBlois parvient à un résultat inespéré, presque inexplicable, un exercice de remake dont le clone n’est jamais tout à fait différent, ni jamais tout à fait identique.


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Je crois qu'ils sont amoureux :o
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Après Le Comte de Monte-Cristo, Netflix va adapter ce livre culte de Victor Hugo avec Vincent Cassel

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Depuis Le Comte de Monte-Cristo, la machine à adaptations des classiques de la littérature française s’emballe, et elle s’apprête à conquérir Netflix avec Victor Hugo et Vincent Cassel.

Il n’y a pas qu’Alexandre Dumas dans la vie, et depuis le succès du Comte de Monte-Cristo avec Pierre Niney, le cinéma français n’a pas fini de piocher dans sa littérature nationale pour produire les grands spectacles de demain.

Entre le projet d’adaptation de Voyage au bout de la nuit par Joann Sfar, la future relecture de L’Etranger d’Albert Camus avec Benjamin Voisin, le nouveau Fantômas qui se prépare avec Frédéric Tellier aux manettes, une prochaine adaptation en 7 films des Rois Maudits par Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière (réalisateurs du Comte de Monte-Cristo) et un nouveau Fantôme de l’Opéra par Alexandre Castagnetti, les monuments des rayons de nos bibliothèques n’ont pas fini d’alimenter nos écrans pour les années à venir.

Et, évidemment, tout cela ne pouvait pas se faire sans une bonne dose de Victor Hugo dans l’équation. Si deux films tirés des Misérables sont actuellement en préparation pour le grand écran (l’un avec Vincent Lindon, l’autre avec Grégory Gadebois, intitulé Jean Valjean), un autre roman encore plus connu du maître du romantisme est aujourd’hui dans le viseur de Netflix. Et c’est Vincent Cassel qui en tiendra le rôle principal et légendaire.

C’est bien Notre-Dame de Paris, déjà fameusement adapté par Wallace Worsley en 1923, Jean Delannoy en 1956 ou Disney en 1996 (entre autres), qui va connaître une nouvelle adaptation avec Vincent Cassel dans le rôle de Quasimodo, le sonneur de cloches. Ce Quasimodo, exclusivement réalisé pour Netflix, aura la particularité de n’être pas une adaptation directe du roman, mais plutôt une interprétation de la vie de l’homme qui aurait inspiré le personnage du bossu à Victor Hugo.

En effet, selon Deadline, l’histoire se déroulera en 1830, à la veille de la révolution des Trois Glorieuses qui portera Louis-Philippe Ier sur le trône, et en pleine pandémie de choléra. Cette date correspond à la période d’écriture du roman (publié en 1831) et non pas à la période de son histoire, qui a lieu à la fin du XVe siècle.

Ce n’est que récemment qu’il a été démontré que le personnage de Quasimodo avait peut-être été inspiré par une personne véritable, puisque c’est en 2010 que le Daily Telegraph a publié un article révélant la découverte de documents attestant de l’existence d’un sculpteur bossu employé à la cathédrale de Notre-Dame dans la première moitié du XIXe siècle. Dans les mémoires d’un certain Henry Sibson, également sculpteur à la cathédrale à cette période, il est fait mention d’un artisan farouche uniquement appelé “le Bossu”.

Hugo, contemporain dudit Bossu et vivant dans les alentours, aurait-il imaginé l’histoire du sonneur sourd et muet après avoir observé cet homme bien réel ? On peut le penser, mais rien ne le prouve. Toujours est-il que c’est sans doute de cette anecdote que Netflix va tirer sa future histoire d’amour impossible, alimentée à la fois par le texte d’Hugo et par des faits historiques.

Le scénario du film sera signé par Eric Besnard, qui n’est autre que le réalisateur du futur Jean Valjean, et qui navigue donc en terrain hugolien connu. Côté mise en scène, c’est Jean-François Richet, à qui l’on doit des films comme L’Ennemi public n°1, L’Empereur de Paris ou Mayday, qui devrait donner vie à ce Quasimodo. Rien d’étonnant, donc, à ce que ce soit Vincent Cassel, son acteur fétiche, qui ait été choisi pour incarner le rôle-titre.

Au cinéma, Quasimodo a été interprété par de nombreux acteurs tels que Lon Chaney, Charles Laughton (dans le film de 1939 déjà appelé Quasimodo) ou encore Anthony Quinn. Mais à quel point le personnage semi-historique de Vincent Cassel ressemblera-t-il au personnage décrit par Hugo ? Si le titre laisse penser qu’il s’en inspirera beaucoup, aura-t-il lui aussi le visage difforme, sera-t-il borgne, aveugle et sourd ?

Auquel cas, faut-il s’attendre à des démonstrations spectaculaires de maquillage pour transformer Cassel en Quasimodo (et compenser tant bien que mal le fait de n’avoir pas fait appel à un acteur souffrant réellement d’afflictions similaires) ? Concernant les autres personnages, on peut aussi se demander si des substituts plus ou moins fidèles d’Esmeralda (il est bien question d’”amour impossible” dans l’annonce du projet), Claude Frollo, Phoebus, Fleur-de-Lys, Clopin et autre Gringoire seront au rendez-vous, transposés dans le Paris du XIXe siècle.

Toujours selon Deadline, le tournage de Quasimodo devrait débuter en France dès cet été.


https://www.ecranlarge.com/films/news/m ... R2TFpx_tQQ
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.ecranlarge.com/films/box-of ... h5f7vl0fuQ

Première ne prend même plus la peine d'intégrer le tableau dans leurs articles.
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EL a beaucoup aimé Life of Chuck (4 étoiles) mais comme ils préviennent que ça spoile, je poste juste la conclusion :

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Typiquement le genre de film difficile à vendre et dont il est préférable de ne rien savoir avant d’y aller. C’est encore le meilleur moyen d’être emporté par cette vague magique qui commence sur les chapeaux de roue, et qui rappelle le pouvoir du cinéma.

https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... EAyfSFkSlg
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Voilà qui donne envie.
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ClintReborn
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Pale a écrit : jeu. 12 juin 2025 16:34 Après Le Comte de Monte-Cristo, Netflix va adapter ce livre culte de Victor Hugo avec Vincent Cassel

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Depuis Le Comte de Monte-Cristo, la machine à adaptations des classiques de la littérature française s’emballe, et elle s’apprête à conquérir Netflix avec Victor Hugo et Vincent Cassel.

Il n’y a pas qu’Alexandre Dumas dans la vie, et depuis le succès du Comte de Monte-Cristo avec Pierre Niney, le cinéma français n’a pas fini de piocher dans sa littérature nationale pour produire les grands spectacles de demain.

Entre le projet d’adaptation de Voyage au bout de la nuit par Joann Sfar, la future relecture de L’Etranger d’Albert Camus avec Benjamin Voisin, le nouveau Fantômas qui se prépare avec Frédéric Tellier aux manettes, une prochaine adaptation en 7 films des Rois Maudits par Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière (réalisateurs du Comte de Monte-Cristo) et un nouveau Fantôme de l’Opéra par Alexandre Castagnetti, les monuments des rayons de nos bibliothèques n’ont pas fini d’alimenter nos écrans pour les années à venir.

Et, évidemment, tout cela ne pouvait pas se faire sans une bonne dose de Victor Hugo dans l’équation. Si deux films tirés des Misérables sont actuellement en préparation pour le grand écran (l’un avec Vincent Lindon, l’autre avec Grégory Gadebois, intitulé Jean Valjean), un autre roman encore plus connu du maître du romantisme est aujourd’hui dans le viseur de Netflix. Et c’est Vincent Cassel qui en tiendra le rôle principal et légendaire.

C’est bien Notre-Dame de Paris, déjà fameusement adapté par Wallace Worsley en 1923, Jean Delannoy en 1956 ou Disney en 1996 (entre autres), qui va connaître une nouvelle adaptation avec Vincent Cassel dans le rôle de Quasimodo, le sonneur de cloches. Ce Quasimodo, exclusivement réalisé pour Netflix, aura la particularité de n’être pas une adaptation directe du roman, mais plutôt une interprétation de la vie de l’homme qui aurait inspiré le personnage du bossu à Victor Hugo.

En effet, selon Deadline, l’histoire se déroulera en 1830, à la veille de la révolution des Trois Glorieuses qui portera Louis-Philippe Ier sur le trône, et en pleine pandémie de choléra. Cette date correspond à la période d’écriture du roman (publié en 1831) et non pas à la période de son histoire, qui a lieu à la fin du XVe siècle.

Ce n’est que récemment qu’il a été démontré que le personnage de Quasimodo avait peut-être été inspiré par une personne véritable, puisque c’est en 2010 que le Daily Telegraph a publié un article révélant la découverte de documents attestant de l’existence d’un sculpteur bossu employé à la cathédrale de Notre-Dame dans la première moitié du XIXe siècle. Dans les mémoires d’un certain Henry Sibson, également sculpteur à la cathédrale à cette période, il est fait mention d’un artisan farouche uniquement appelé “le Bossu”.

Hugo, contemporain dudit Bossu et vivant dans les alentours, aurait-il imaginé l’histoire du sonneur sourd et muet après avoir observé cet homme bien réel ? On peut le penser, mais rien ne le prouve. Toujours est-il que c’est sans doute de cette anecdote que Netflix va tirer sa future histoire d’amour impossible, alimentée à la fois par le texte d’Hugo et par des faits historiques.

Le scénario du film sera signé par Eric Besnard, qui n’est autre que le réalisateur du futur Jean Valjean, et qui navigue donc en terrain hugolien connu. Côté mise en scène, c’est Jean-François Richet, à qui l’on doit des films comme L’Ennemi public n°1, L’Empereur de Paris ou Mayday, qui devrait donner vie à ce Quasimodo. Rien d’étonnant, donc, à ce que ce soit Vincent Cassel, son acteur fétiche, qui ait été choisi pour incarner le rôle-titre.

Au cinéma, Quasimodo a été interprété par de nombreux acteurs tels que Lon Chaney, Charles Laughton (dans le film de 1939 déjà appelé Quasimodo) ou encore Anthony Quinn. Mais à quel point le personnage semi-historique de Vincent Cassel ressemblera-t-il au personnage décrit par Hugo ? Si le titre laisse penser qu’il s’en inspirera beaucoup, aura-t-il lui aussi le visage difforme, sera-t-il borgne, aveugle et sourd ?

Auquel cas, faut-il s’attendre à des démonstrations spectaculaires de maquillage pour transformer Cassel en Quasimodo (et compenser tant bien que mal le fait de n’avoir pas fait appel à un acteur souffrant réellement d’afflictions similaires) ? Concernant les autres personnages, on peut aussi se demander si des substituts plus ou moins fidèles d’Esmeralda (il est bien question d’”amour impossible” dans l’annonce du projet), Claude Frollo, Phoebus, Fleur-de-Lys, Clopin et autre Gringoire seront au rendez-vous, transposés dans le Paris du XIXe siècle.

Toujours selon Deadline, le tournage de Quasimodo devrait débuter en France dès cet été.


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Si ils changent encore tous les arcs narratifs comme dans la bouse de monte cristo autant rayer le nom de Victor Hugo de l'adaptation au moins il ne se retournera pas dans sa tombe :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit : ven. 13 juin 2025 19:39 Si ils changent encore tous les arcs narratifs comme dans la bouse de monte cristo autant rayer le nom de Victor Hugo de l'adaptation au moins il ne se retournera pas dans sa tombe :lol:
Quel problème à changer les arcs narratifs ? Il s'agit d'adaptation, pas de transcription.
Heureusement qu'on adapte les œuvres à un propos et/ou une époque, sinon il y a peu d'intérêt.

L'exemple a certes peu de rapport avec Monte Cristo niveau qualité, mais on s'en tape que Arthur C. Clarke et Stephen King n'aient pas aimé 2001 / Shining et que ces films aient largement transformé le matériel originel. :D
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