ClintReborn a écrit : ↑jeu. 20 janv. 2022 14:31
Non non car cette solution ne règle pas tout ; tu te limites a des observations mais tu oublis le nombre de victimes
dans d'autres circonstances :
"je mets mon casque quand "
... Quand je suis piéton (sources nombre de victimes annuel)
... Quand je descend et monte un escalier ou une échelle (source nombre de victimes annuel)
... Quand je conduis une voiture (source nombre de victimes annuel)
Parce que rien n'indique que le casque soit la meilleur protection pour ce genre d'activité.
Quand tu es piéton et que tu te fais faucher par une voiture, ça n'est pas foncièrement la tête qui sera le plus important à protéger, mais plutôt la partie inférieur du corps que le parchoc peut rencontrer, donc les flancs et les jambes.
Quand tu descend les escalier, le plus grand risque c'est de te casser un fémur ou un tibia en dégringollant. En fait, la meilleure protection qui soit dans un escalier... c'est d'avoir les mains libres pour se tenir à la rampe et d'avoir une bonne vision des marches à descendre (chose qu'un casque peut entraver)
Quand tu conduit une voiture, c'est pas vraiment un casque le plus important, mais le reste du corps qui peut être broyé par la carlingue qui se déforme.... et surtout : LA NUQUE (car le coup du lapin est un cas extrêmement fréquent).
Ca me rappelle un problème d'analyse souvent présenté pour étudier les risques : LE BIAIS DES SURVIVANTS.
En étudiant les dommages causés à des aéronefs revenus de mission, l'étude a recommandé de blinder les endroits des appareils qui présentaient le moins de dommages. En effet, Wald a constaté que les études précédentes ne tenaient compte que des aéronefs qui avaient « survécu » à leur mission, sans tenir compte de ceux qui avaient disparu. Ainsi, les endroits endommagés des aéronefs revenus représentent les endroits où ces derniers peuvent encaisser des dommages et réussir à rentrer à la base. La conclusion de Wald est que lorsqu'un aéronef est endommagé à un autre endroit, il ne revient pas de sa mission. En conséquence, ce sont ces endroits - ceux non endommagés chez les « survivants » - qui devraient être renforcés, et non les endroits endommagés.
Il ne s'applique pas complètement à ce que vous dites, mais je pense qu'en soit il peut apporter une sorte de confirmation à savoir : généralement quand j'entends des histoires d'accidents de ski, les victimes se retrouvent dans un platre, ou alors une minerve... mais ils sont vivants. Ils ont rarement une cicatrice sur le visage ou un oeil en moins.
Les morts... ceux que je ne revoient jamais... bah... je me dits que c'est du coup une partie du corps que je n'ai pas l'habitude de voir endommagée... à savoir la tête.