
Comme prévu, c'est complètement con, et qui plus est, l'intrigue narrée aurait pu l'être en 10 mn, et c'est étalé sur 2h20. Ce n'est qu'un gros produit marketing formaté, chaque plan, chaque mouvement de caméra ou chaque façon de porter la veste en cuir semblant marketé d'avance afin de générer un "produit". Je sauve deux choses : le petit son de cloche mémorable et sublime de la BO d'Harold Faltermeyer (génial compositeur qui ne signe malheureusement pas la totalité de la BO mais se voit obligé de la partager), ce n'est qu'un petit son de cloche synthétique, mais il est si beau que son pouvoir évocateur est 100 fois plus fort que toutes les simagrées de Tom Cruise. Et la seconde c'est la beauté de Jennifer Connelly. C'est l'une des plus belles actrices d'Hollywood, certes, mais elle est de plus en plus belle, elle a 51 ans, et elle est absolument sublime dans chaque plan de ce film, et elle est à elle seule une raison suffisante de le voir jusqu'au bout.

Mon fils n'a donc pas aimé du tout le premier Star Wars, mais est de plus en plus fan de De Funès, me poussant progressivement à aller creuser les zones obscures de sa filmographie.

Je l'avais pourtant découvert il y a peu de temps, mais j'ai eu envie de revoir Une Femme Mariée, et le film est encore plus beau lors de ce second visionnage. Magnifique, même, tout comme l'est Macha Méril d'ailleurs, sublimissime. Et je pense que le film pourrait prétendre au statut de film le mieux cadré de tous les temps, tant chaque plan est littéralement renversant d'inventivité et de beauté plastique.

j'avais revu la trilogie pour essayer de ne pas être perdu dans celui-ci.
Résumé :
1 : NUL
2 : NUL
3 : NUL
ça m'avait donc refroidi, j'ai mis quelques mois à lancer le dernier volet qui se veut méta etc. Verdict :
4 : NUL

Dans une petite ville d'Isère, aussi triste que l'étaient les 70's en France, un chef-comptable écrit chaque jour des lettres d'amour à une femme qui l'a quitté. Elle s'est mariée à un autre homme, vient d'avoir un bébé, et ne veut plus entendre parler de cet ancien amour de jeunesse. Mais lui ne veut rien lâcher, il est toujours éperdument amoureux d'elle, d'une manière psychotique, et cet amour impossible le transforme en maniaque, en fou dangereux. Pourtant, il a une petite amie qui l'aime, mais il s'en fiche et rien de ne le fera dévier de sa psychose qui aura vite des conséquences tragiques et irrémédiables. Et dire qu'en achetant ce film, le deuxième de Claude Miller, un cinéaste que je n'aime habituellement pas trop, sur la seule base de son titre et de son duo de comédiens (le casting de Loulou deux ans avant Loulou, Pialat y a pensé, forcément), je m'attendais à une comédie romantique et mélodramatique comme la France en produisait pas mal à cette époque (du genre Le Clef sur la Porte) ! Quelle erreur ! Ce film est un drame profond, d'une noirceur abyssale, au climat hyper malsain, qui évoque beaucoup plus facilement Fassbinder ou Richard Fleischer. Claude Miller n'avait jamais brillé à mes yeux pour ses qualités de metteur en scène, mais je dois reconnaitre que dans ce film-là, il parvient vraiment à créer quelque chose d'inquiétant, de malsain, à partir de trois fois rien, et que le système qu'il met en place est assez impressionnant. Depardieu est sublime dans ce rôle de comptable psychotique. Il le joue tellement bien, avec tant de finesse, qu'il génère une vraie terreur sur le spectateur, créant un personnage-montre qui a des points communs évidents avec certains serial-killers du 9ème art. Miou-Miou est top aussi, sans surprise, et dans le rôle de la femme remariée, la géniale et plus méconnue Dominique Laffin, actrice superbe, n'ayant joué quasiment que dans des bons films (elle choisissait très bien ses rôles, qui fut même nommée aux César et qui mourut d'une crise cardiaque à l'âge de 33 ans, laissant orpheline une petite fille ! En lisant sa bio, j'ai découvert avec surprise que cette fille n'est autre que Clémentine Autain, et que cette dernière lui a récemment consacré un livre, qui porte un titre magnifique : "Dites-lui que je l'aime".