Il est seulement producteur
Le Cercle des profileurs disparus
bon anniversaire à
Henri Guybet 86 ans act
Jane Fonda 85 ans actr
Larry Bryggman 84 ans act (Une Journée en enfer)
Greg Germain 75 ans act (ne pas confondre avec l'acteur américain Greg German)
Larry Bryggman 74 ans act
Jane Kaczmarek 67 ans actr (Malcolm)
Dominique Cabrera 65 ans réal/actr
Ray Romano 65 ans act (out le monde aime Raymond)
Corinne Touzet 63 ans actr
Kiefer Sutherland 56 ans act
Julie Delpy 53 ans actr
Matthieu Chedid "M" 51 ans chant
le PdF actuel 45 ans
https://fr.wikipedia.org/wiki/21_d%C3%A9cembre
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Le tournage de Gladiator 2 devrait démarrer en mai 2023.
La suite du film de Ridley Scott se déroulera 25 ans après le premier film.
j ai peur
l 'hirtoire tournerait autour de Lucius le Neveu de Commode
bref
j ai peur ...
La suite du film de Ridley Scott se déroulera 25 ans après le premier film.
j ai peur
l 'hirtoire tournerait autour de Lucius le Neveu de Commode
bref
j ai peur ...
EL a aimé Glass Onion : une histoire à couteaux tirés (3,5 étoiles) :
Alors qu'il a enfin terminé sa carrière de James Bond, Daniel Craig s'est trouvé le nouveau rôle d'une vie avec le détective Benoit Blanc de la désormais saga À couteaux tirés. Après le succès de ce premier opus, Netflix s'est offert la franchise et a commandé deux suites au réalisateur Rian Johnson. La première, Glass Onion : une histoire à couteaux tirés, débarque donc pour ce Noël 2022 avec un casting en or (Edward Norton, Janelle Monae, Kathryn Hahn, Leslie Odom Jr., Kate Hudson ou encore Dave Bautista) et une nouvelle intrigue aussi drôle que palpitante.
MURDER PARTY
Fond noir. Trois coups. Une porte s'ouvre. Glass Onion : une histoire à couteaux tirés semble débuter comme une pièce de théâtre d'un autre temps dans ses tout premiers instants. D'autant plus lorsque les premières notes de la musique de Nathan Johnson rappellent celles introduisant l'immense manoir qui renfermait l'intrigue du premier volet. Et puis, soudain, la musique s'envole, plus tonitruante, délaissant son orchestre grinçant pour des notes plus chaleureuses appelant au voyage, à l'aventure et donc à l'inconnu.
Rien d'anodin à tout ça puisque les personnages sont, au départ, tous confinés lorsqu'ils reçoivent un mystérieux casse-tête de leur ami milliardaire Miles Bron (Edward Norton) les conviant à venir passer un week-end sur son île privée en Grèce. Même Benoit Blanc, le célèbre détective, végète dans son bain en multipliant les parties de Among Us avec ses célèbres confrères (un précieux caméo de Angela Lansbury), patientant désespérément d'être embarqué dans une nouvelle enquête.
En seulement quelques notes et quelques minutes, le jeu de faux-semblant peut donc démarrer, Rian Johnson précisant déjà aux spectateurs qu'ils devront toujours se méfier des apparences. Adieu les open-spaces vides, interviews à distance et apéros-zooms entre amis ouvrant le long-métrage, le cinéaste réunit en effet tout ce beau monde loin des préoccupations du monde entier. Car s'il place son récit dans le contexte de la pandémie de Covid pour mieux rajeunir le genre, il parvient surtout à écarter d'un claquement de doigts la menace planétaire avec une belle pirouette biotechnologique (la satire commence très vite) pour mieux plonger ses personnages dans un whodunit ensoleillé.
Et si, sur le papier, l'intégration du Covid au sein de l'intrigue pourra paraître superflu (voire dérisoire au vu de la manière dont le virus saute de l'intrigue d'un coup de gâchette), c'est pourtant sans doute ici que se cache, en partie, un fragment du propos dissimulé derrière l'intrigue meurtrière de Glass Onion.
MEURTRE AU SOLEIL
Avant tout, À couteaux tirés 2 (pour les intimes) est en effet un whodunit réjouissant dans la lignée du premier volet, sans pour autant repomper la même recette. Ainsi, les multiples amis du milliardaire sont invités en week-end, à l'origine, pour résoudre un faux-meurtre monté de toute pièce par l'hôte de maison. Un petit clin d'oeil quasi-meta (le film est d'ailleurs très drôle à ce sujet entre le Cluedo, Among Us...) que le cinéaste va complètement chambouler, les attentes du groupe d'amis sur cette murder party se renversant avec la présence inattendue de Benoit Blanc.
Il ne sera pas question de simplement jouer à un jeu (littéralement) ici, mais bien au contraire de confronter chacun à son propre (double-)jeu. La fausse enquête amusante entre potes se transforme en véritable jeu du chat et de la souris entre faux-partenaires, nouveaux rivaux et véritables judas. Au fur et à mesure de l'enquête, sombres secrets, désirs inavouables et trahisons impardonnables se succèdent pour mieux exploser à la face des spectateurs et surtout des personnages, découvrant les intentions réelles de leurs acolytes de longue date et les mensonges qui ont façonné leur relation.
De cette manière, Rian Johnson continue à explorer le genre pour mieux intriguer, amuser et déstabiliser. Et en connaissant sur le bout des doigts les codes du whodunit, il s'amuse en permanence à les tordre, les pervertir, les reproduire ou carrément les balayer d'un revers de main. Si À couteaux tirés posait Benoit Blanc en quasi-antagoniste vu la structure du récit, l'enquêteur devient la personnification du public dans Glass Onion, découvrant l'endroit au même moment que les spectateurs. Glass Onion transmet ainsi une double belle sensation : celle de savoir où l'intrigue nous mène (on voit plusieurs rebondissements venir grâce à Blanc) sans jamais écarter le mystère du "comment elle va nous y mener".
Et c'est là que Rian Johnson renverse alors les dynamiques puisque dès qu'on a le sentiment de résoudre un des nombreux puzzles, un nouveau mystère vient s'ajouter à l'équation. Dès l'instant où Benoit Blanc semble lui-même en passe de résoudre l'enquête, Johnson se permet de basculer de point de vue. Difficile d'en dire plus sans trop en révéler, mais ce changement de perspective dynamite le récit en plein milieu de métrage, bien aidé par son montage multipliant les temporalités et les horizons.
Bien sûr, il vient contrecarrer les certitudes des spectateurs, les menant là où ils ne s'y attendaient pas forcément. Mais encore mieux, ce twist des perspectives permet d'amplifier le jeu de poupées russes mis en place. Et en offrant une double vision des événements, voire en mettant en scène les mêmes séquences sous un autre angle, Rian Johnson décuple le plaisir.
PIÈGE DE VERRE
Autant dire que Glass Onion est un sacré rollercoaster avec ses nombreux retournements de situations et un parfait divertissement pour le grand public. Une aventure jouissive qui manque parfois de rythme (notamment dans son premier tiers), mais qui peut largement se reposer sur son côté régressif et l'éclectisme de son casting toujours mené d'une main de maître par Daniel Craig (mention spéciale au génial Edward Norton, au retour hilarant de Kate Hudson et à la mystérieuse Janelle Monae) pour séduire.
Sauf que comme Rian Johnson joue toujours sur deux tableaux, son whodunit est bien plus que ça. C'est sûrement ce qui rend d'ailleurs aussi passionnant les deux films de la saga À couteaux tirés : derrière l'amusement primaire d'un simple jeu d'énigme, leurs deux récits contiennent une vraie satire et réflexion sur le monde moderne. Si le premier film pointait déjà du doigt une frange de la société américaine de l'ère-Trump et notamment les dynamiques de pouvoirs à travers le népotisme d'une grande famille bourgeoise, Glass Onion n'échappe pas à cette règle.
Au contraire, le cinéaste s'accroche ici à étudier plus en profondeur la lutte des classes. Et dès lors, la vérité qui naît de la résolution de l'enquête est surtout la révélation au grand jour d'une vérité sur notre monde. D'où ce petit manège d'ouverture autour de la Covid venant démasquer (littéralement encore) toute cette élite, Johnson obligeant les personnages à montrer leur véritable visage malgré eux, écrasés par leur propre lubie.
Alors qu'ils étaient cloisonnés dans des splits-screens dans les premières minutes du film, les empêchant de pleinement s'exprimer, de se défouler, Johnson leur donne la possibilité de se libérer en les plaçant dans un cadre de rêves. Et en brisant leur chaîne virtuelle, les soustrayant aux contraintes de la vie classique des mortels lambdas, Johnson les accule dans son piège. Une embuscade dont ils ne pourront pas sortir aussi triomphants et prétentieux qu'ils y sont entrés, aveuglés par leur amour-propre, leur hubris.
RETOUR DE FLAMMES
Dès lors, ceux qui se font appeler les "perturbateurs" ou "francs-tireurs", affirmant vouloir dépasser les limites du système pour mieux les renverser, deviennent donc finalement une belle bande d'hypocrites, lâches ou voleurs. Des tartufes qui transgressent les règles établies tout en se servant de ce qu'ils prétendent combattre/haïr pour bâtir leur propre empire. Désormais marionnettes du cinéaste, Johnson étant le véritable maître du jeu de cette soirée mystère grandeur nature, les "fauteurs de troubles" se muent inexorablement en idiots.
Et c'est particulièrement le cas du démiurge à l'origine de cette fête (qu'on pourrait appeler Elon Musk), feignant de vouloir "garder les eaux saines" avec ses "jardins non fumeurs", mais dont toutes les contradictions dévoilent peu à peu sa stupidité et ses cachotteries au grand jour. Car ce que nous raconte in fine Glass Onion n'est pas sans rappeler le message de Don't Look Up (sorti aussi sur Netflix) : il n'y a rien à aduler chez ces génies supposés et rien à craindre de leur prétendu pouvoir (politique, financier, scientifique, médiatique, d'influence...) parce qu'ils ne sont pas assez intelligents pour être aussi diaboliques qu'on ne peut l'imaginer.
Dans un chaos final flamboyant, Johnson vient par conséquent complètement annihiler le mythe que ses personnages se sont construit, exploser les a priori du peuple pensant devoir les écouter, voire remettant en question sa propre intelligence parce que cette élite lui a fait croire qu'elle était bien supérieure.
À ce moment-là, tout prend sens. Inutile de voir en un puzzle à l'allure sophistiqué, par exemple, une preuve de génie quand son contenu se révélera finalement si inconsistant lorsque vous l'aurez complètement démantelé. Et alors, dans un ultime geste profondément malicieux, caché dans la dernière couche de cet oignon de verre et derrière la franche rigolade de ce whodunit produit par Netflix (évident symbole de la décadence du capitalisme moderne par ailleurs), Rian Johnson livre un éloge de l'anarchie jubilatoire, un appel à la rébellion savoureux et une invitation vitale à l'éveil des consciences.
Glass Onion : une histoire à couteaux tirés est disponible sur Netflix depuis ce 23 décembre 2022
Rian Johnson continue à remodeler le polar avec un récit jubilatoire en forme de poupées russes dans Glass Onion, tout en jouant lui-même sur deux tableaux avec brio : le pur divertissement grand public et la satire acérée et subversive.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... e0LXgdoWfY
Alors qu'il a enfin terminé sa carrière de James Bond, Daniel Craig s'est trouvé le nouveau rôle d'une vie avec le détective Benoit Blanc de la désormais saga À couteaux tirés. Après le succès de ce premier opus, Netflix s'est offert la franchise et a commandé deux suites au réalisateur Rian Johnson. La première, Glass Onion : une histoire à couteaux tirés, débarque donc pour ce Noël 2022 avec un casting en or (Edward Norton, Janelle Monae, Kathryn Hahn, Leslie Odom Jr., Kate Hudson ou encore Dave Bautista) et une nouvelle intrigue aussi drôle que palpitante.
MURDER PARTY
Fond noir. Trois coups. Une porte s'ouvre. Glass Onion : une histoire à couteaux tirés semble débuter comme une pièce de théâtre d'un autre temps dans ses tout premiers instants. D'autant plus lorsque les premières notes de la musique de Nathan Johnson rappellent celles introduisant l'immense manoir qui renfermait l'intrigue du premier volet. Et puis, soudain, la musique s'envole, plus tonitruante, délaissant son orchestre grinçant pour des notes plus chaleureuses appelant au voyage, à l'aventure et donc à l'inconnu.
Rien d'anodin à tout ça puisque les personnages sont, au départ, tous confinés lorsqu'ils reçoivent un mystérieux casse-tête de leur ami milliardaire Miles Bron (Edward Norton) les conviant à venir passer un week-end sur son île privée en Grèce. Même Benoit Blanc, le célèbre détective, végète dans son bain en multipliant les parties de Among Us avec ses célèbres confrères (un précieux caméo de Angela Lansbury), patientant désespérément d'être embarqué dans une nouvelle enquête.
En seulement quelques notes et quelques minutes, le jeu de faux-semblant peut donc démarrer, Rian Johnson précisant déjà aux spectateurs qu'ils devront toujours se méfier des apparences. Adieu les open-spaces vides, interviews à distance et apéros-zooms entre amis ouvrant le long-métrage, le cinéaste réunit en effet tout ce beau monde loin des préoccupations du monde entier. Car s'il place son récit dans le contexte de la pandémie de Covid pour mieux rajeunir le genre, il parvient surtout à écarter d'un claquement de doigts la menace planétaire avec une belle pirouette biotechnologique (la satire commence très vite) pour mieux plonger ses personnages dans un whodunit ensoleillé.
Et si, sur le papier, l'intégration du Covid au sein de l'intrigue pourra paraître superflu (voire dérisoire au vu de la manière dont le virus saute de l'intrigue d'un coup de gâchette), c'est pourtant sans doute ici que se cache, en partie, un fragment du propos dissimulé derrière l'intrigue meurtrière de Glass Onion.
MEURTRE AU SOLEIL
Avant tout, À couteaux tirés 2 (pour les intimes) est en effet un whodunit réjouissant dans la lignée du premier volet, sans pour autant repomper la même recette. Ainsi, les multiples amis du milliardaire sont invités en week-end, à l'origine, pour résoudre un faux-meurtre monté de toute pièce par l'hôte de maison. Un petit clin d'oeil quasi-meta (le film est d'ailleurs très drôle à ce sujet entre le Cluedo, Among Us...) que le cinéaste va complètement chambouler, les attentes du groupe d'amis sur cette murder party se renversant avec la présence inattendue de Benoit Blanc.
Il ne sera pas question de simplement jouer à un jeu (littéralement) ici, mais bien au contraire de confronter chacun à son propre (double-)jeu. La fausse enquête amusante entre potes se transforme en véritable jeu du chat et de la souris entre faux-partenaires, nouveaux rivaux et véritables judas. Au fur et à mesure de l'enquête, sombres secrets, désirs inavouables et trahisons impardonnables se succèdent pour mieux exploser à la face des spectateurs et surtout des personnages, découvrant les intentions réelles de leurs acolytes de longue date et les mensonges qui ont façonné leur relation.
De cette manière, Rian Johnson continue à explorer le genre pour mieux intriguer, amuser et déstabiliser. Et en connaissant sur le bout des doigts les codes du whodunit, il s'amuse en permanence à les tordre, les pervertir, les reproduire ou carrément les balayer d'un revers de main. Si À couteaux tirés posait Benoit Blanc en quasi-antagoniste vu la structure du récit, l'enquêteur devient la personnification du public dans Glass Onion, découvrant l'endroit au même moment que les spectateurs. Glass Onion transmet ainsi une double belle sensation : celle de savoir où l'intrigue nous mène (on voit plusieurs rebondissements venir grâce à Blanc) sans jamais écarter le mystère du "comment elle va nous y mener".
Et c'est là que Rian Johnson renverse alors les dynamiques puisque dès qu'on a le sentiment de résoudre un des nombreux puzzles, un nouveau mystère vient s'ajouter à l'équation. Dès l'instant où Benoit Blanc semble lui-même en passe de résoudre l'enquête, Johnson se permet de basculer de point de vue. Difficile d'en dire plus sans trop en révéler, mais ce changement de perspective dynamite le récit en plein milieu de métrage, bien aidé par son montage multipliant les temporalités et les horizons.
Bien sûr, il vient contrecarrer les certitudes des spectateurs, les menant là où ils ne s'y attendaient pas forcément. Mais encore mieux, ce twist des perspectives permet d'amplifier le jeu de poupées russes mis en place. Et en offrant une double vision des événements, voire en mettant en scène les mêmes séquences sous un autre angle, Rian Johnson décuple le plaisir.
PIÈGE DE VERRE
Autant dire que Glass Onion est un sacré rollercoaster avec ses nombreux retournements de situations et un parfait divertissement pour le grand public. Une aventure jouissive qui manque parfois de rythme (notamment dans son premier tiers), mais qui peut largement se reposer sur son côté régressif et l'éclectisme de son casting toujours mené d'une main de maître par Daniel Craig (mention spéciale au génial Edward Norton, au retour hilarant de Kate Hudson et à la mystérieuse Janelle Monae) pour séduire.
Sauf que comme Rian Johnson joue toujours sur deux tableaux, son whodunit est bien plus que ça. C'est sûrement ce qui rend d'ailleurs aussi passionnant les deux films de la saga À couteaux tirés : derrière l'amusement primaire d'un simple jeu d'énigme, leurs deux récits contiennent une vraie satire et réflexion sur le monde moderne. Si le premier film pointait déjà du doigt une frange de la société américaine de l'ère-Trump et notamment les dynamiques de pouvoirs à travers le népotisme d'une grande famille bourgeoise, Glass Onion n'échappe pas à cette règle.
Au contraire, le cinéaste s'accroche ici à étudier plus en profondeur la lutte des classes. Et dès lors, la vérité qui naît de la résolution de l'enquête est surtout la révélation au grand jour d'une vérité sur notre monde. D'où ce petit manège d'ouverture autour de la Covid venant démasquer (littéralement encore) toute cette élite, Johnson obligeant les personnages à montrer leur véritable visage malgré eux, écrasés par leur propre lubie.
Alors qu'ils étaient cloisonnés dans des splits-screens dans les premières minutes du film, les empêchant de pleinement s'exprimer, de se défouler, Johnson leur donne la possibilité de se libérer en les plaçant dans un cadre de rêves. Et en brisant leur chaîne virtuelle, les soustrayant aux contraintes de la vie classique des mortels lambdas, Johnson les accule dans son piège. Une embuscade dont ils ne pourront pas sortir aussi triomphants et prétentieux qu'ils y sont entrés, aveuglés par leur amour-propre, leur hubris.
RETOUR DE FLAMMES
Dès lors, ceux qui se font appeler les "perturbateurs" ou "francs-tireurs", affirmant vouloir dépasser les limites du système pour mieux les renverser, deviennent donc finalement une belle bande d'hypocrites, lâches ou voleurs. Des tartufes qui transgressent les règles établies tout en se servant de ce qu'ils prétendent combattre/haïr pour bâtir leur propre empire. Désormais marionnettes du cinéaste, Johnson étant le véritable maître du jeu de cette soirée mystère grandeur nature, les "fauteurs de troubles" se muent inexorablement en idiots.
Et c'est particulièrement le cas du démiurge à l'origine de cette fête (qu'on pourrait appeler Elon Musk), feignant de vouloir "garder les eaux saines" avec ses "jardins non fumeurs", mais dont toutes les contradictions dévoilent peu à peu sa stupidité et ses cachotteries au grand jour. Car ce que nous raconte in fine Glass Onion n'est pas sans rappeler le message de Don't Look Up (sorti aussi sur Netflix) : il n'y a rien à aduler chez ces génies supposés et rien à craindre de leur prétendu pouvoir (politique, financier, scientifique, médiatique, d'influence...) parce qu'ils ne sont pas assez intelligents pour être aussi diaboliques qu'on ne peut l'imaginer.
Dans un chaos final flamboyant, Johnson vient par conséquent complètement annihiler le mythe que ses personnages se sont construit, exploser les a priori du peuple pensant devoir les écouter, voire remettant en question sa propre intelligence parce que cette élite lui a fait croire qu'elle était bien supérieure.
À ce moment-là, tout prend sens. Inutile de voir en un puzzle à l'allure sophistiqué, par exemple, une preuve de génie quand son contenu se révélera finalement si inconsistant lorsque vous l'aurez complètement démantelé. Et alors, dans un ultime geste profondément malicieux, caché dans la dernière couche de cet oignon de verre et derrière la franche rigolade de ce whodunit produit par Netflix (évident symbole de la décadence du capitalisme moderne par ailleurs), Rian Johnson livre un éloge de l'anarchie jubilatoire, un appel à la rébellion savoureux et une invitation vitale à l'éveil des consciences.
Glass Onion : une histoire à couteaux tirés est disponible sur Netflix depuis ce 23 décembre 2022
Rian Johnson continue à remodeler le polar avec un récit jubilatoire en forme de poupées russes dans Glass Onion, tout en jouant lui-même sur deux tableaux avec brio : le pur divertissement grand public et la satire acérée et subversive.
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Encore un super coup réussi de Johnson !
Glass Onion est pour ma part aussi réussi que Knives Out, tout en ayant sa propre singularité (c'est plus léger et drôle également)
Alors à l'instar du premier, le canevas de base implique un groupuscule de connaissances (exit la famille et bienvenue à une bande d'associés) avec des motivations cachées, et un très beau personnage féminin au entre (avec une Janelle Monae qui brille encore plus qu'Ana de Armas)
Johnson livre un whodunnit prenant, drôle, très bien mis en scène et assez dépaysant de par son décorum en Grèce, tout en usant à merveille du procédé narratif Rashomon-style (encore plus sur celui-ci d'ailleurs) pour offrir d'autres couches du récit thématiquement raccord avec le titre du film !
Bref c'est du très bon, avec un cast d'enfer, une écriture sans fioritures et un Daniel Craig qu'on attend désormais pour une 3e enquête aussi réussie
8/10
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
Vu :
J'ai moyennement apprécié. L'intrigue, l'humour, les personnages, rien ne fonctionne vraiment et je me suis fait pas mal chier. Reste quelques scènes qui captent l'attention ici et là, notamment vers la fin mais j'ai pas trouvé ça exceptionnel.
Même si j'ai une préférence pour le premier, c'est une excellente suite dont la construction et l'intrigue retournent bien le cerveau. Cela dit, je trouve que le réalisateur en fait parfois des tonnes aussi, notamment à la fin durant laquelle la grandiloquence m'a un peu soulé.
Un film de Noël brésilien qui veut se la jouer Un jour sans fin (suite à un choc, le personnage qui déteste Noël ne se souvient juste que des jours de Noël justement et demeure amnésique le reste de l'année). Bon c'est assez nul dans l'ensemble, notamment la première partie qui est assez abominable. La suite est légèrement plus intéressante mais c'est pas ouf non plus.
Bien évidemment je craignais ce film vu sa réputation peu flatteuse mais c'est moins pire que je ne le pensais. L'histoire est très simple mais le réalisateur ne peut s'empêcher d'enrober son film de scènes/dialogues/personnages parfois indigestes qui alourdissent considérablement l'ensemble mais ça se mate sans trop de souci.
Je ne m'y attendais pas vraiment mais j'ai adoré. L'énergie déployée, les chorégraphies, les chansons et les acteurs font que l'on passe un superbe moment devant cette comédie musicale endiablée.
J'ai moyennement apprécié. L'intrigue, l'humour, les personnages, rien ne fonctionne vraiment et je me suis fait pas mal chier. Reste quelques scènes qui captent l'attention ici et là, notamment vers la fin mais j'ai pas trouvé ça exceptionnel.
Même si j'ai une préférence pour le premier, c'est une excellente suite dont la construction et l'intrigue retournent bien le cerveau. Cela dit, je trouve que le réalisateur en fait parfois des tonnes aussi, notamment à la fin durant laquelle la grandiloquence m'a un peu soulé.
Un film de Noël brésilien qui veut se la jouer Un jour sans fin (suite à un choc, le personnage qui déteste Noël ne se souvient juste que des jours de Noël justement et demeure amnésique le reste de l'année). Bon c'est assez nul dans l'ensemble, notamment la première partie qui est assez abominable. La suite est légèrement plus intéressante mais c'est pas ouf non plus.
Bien évidemment je craignais ce film vu sa réputation peu flatteuse mais c'est moins pire que je ne le pensais. L'histoire est très simple mais le réalisateur ne peut s'empêcher d'enrober son film de scènes/dialogues/personnages parfois indigestes qui alourdissent considérablement l'ensemble mais ça se mate sans trop de souci.
Je ne m'y attendais pas vraiment mais j'ai adoré. L'énergie déployée, les chorégraphies, les chansons et les acteurs font que l'on passe un superbe moment devant cette comédie musicale endiablée.
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Larry Brygmman a donc 84 ET 74 ans ? BalèzeKit a écrit : ↑mer. 21 déc. 2022 01:47bon anniversaire à
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Je taquine
http://www.boxofficestory.com/
La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
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je n'avais pas fait gaffe , il a 84 ansBOX OFFICE STORY a écrit : ↑lun. 26 déc. 2022 01:02Larry Brygmman a donc 84 ET 74 ans ? BalèzeKit a écrit : ↑mer. 21 déc. 2022 01:47bon anniversaire à
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EL a modérément apprécié M3GAN (2,5 étoiles) :
Révélé par ses débuts dans l'horreur, à jamais attaché à la franchise Conjuring et assimilé à l'industrie hollywoodienne (il a oeuvré sur Fast & Furious et autres Aquaman), James Wan persiste pourtant dans la série B bête et méchante. Après le complètement barré et inattendu Malignant, il rempile au scénario et à la production de M3GAN, qui plus est réalisé par l'auteur du remarqué et très malin Housebound, Gerard Johnstone.
WAN MORE TIME
Les pisse-froid ont beau y voir un somptueux nanar, Malignant touchait du doigt l'idéal bis que les studios tentent en vain d'atteindre à grand renfort de néons envahissants et de répliques pseudo-cool. En finançant au nez et à la barbe des cadors d'Hollywood (grâce à son influence et à sa structure Atomic Monster) un digne héritier friqué des frasques de Frank Henenlotter, hybridant Dario Argento, Stephen King et The Raid, James Wan réalisait un rêve moite : forcer les multiplexes à projeter un pot-pourri de fautes de goûts et de dérapages stylistiques, qui auraient inspiré un petit culte dans les années 1980. C'était foutraque, généreux, irrespectueux (pauvres Pixies), bête comme tout, et tant mieux.
Ceci étant dit (et la plupart des lecteurs de cet article ayant fui), il est assez naturel que l'annonce de M3GAN, lui aussi écrit par le duo Wan/Cooper, ait éveillé chez nous des espoirs coupables, à peine écornés par l'annonce d'un classement PG-13. Et ça commence très bien. A l'instar de son prédécesseur spirituel et à l'inverse des productions horrifiques coincées du fondement qui squattent habituellement les grands écrans, le film de Gerard Johnstone brandit avec fierté la bêtise de son scénario.
Jugez vous-mêmes : célèbre pour la confection d'un simili-Furby qui a rendu ses patrons riches comme Musk, l'ingénieure Gemma (Allison Williams, la Rose de Get Out) planche clandestinement sur l'élaboration d'un Terminator miniature capable d'interpréter les émotions et réactions des gosses. Lorsque sa nièce de huit ans, fraichement orpheline, débarque chez elle, elle décide de lui confier ce prototype pas du tout menaçant.
Un postulat délicieusement absurde qui annonce des montagnes d'approximations, d'invraisemblances flagrantes et de situations plus improbables les unes que les autres. Dans l'univers merveilleux de M3GAN, les ingénieures révolutionnent la robotique dans leur garage en une semaine, leurs monstres de Frankenstein manipulent jusqu'à la tension électrique et les écoles primaires laissent volontiers vagabonder les gosses aux abords de la nationale du coin. Tout le monde y est irresponsable à l'extrême, inconscient au dernier degré ou bête à manger du câble, quand ce n'est pas les trois à la fois. On est loin des bondieuseries niaises du Conjuringverse et ça fait du bien autant que ça fait sourire.
MEGAN FAUSSE
M3GAN – la poupée et le film – fonce tête baissée vers un pur festival de n'importe quoi... avant de virer de bord, refusant de partir dans le dérapage incontrôlé qui avait fait la singularité du dernier tiers halluciné de Malignant. Cooper et Wan jettent en vrac les thématiques classiques du genre dans la tambouille (gestion du deuil, maternité) dans l'espoir d'en tirer un propos quelconque, sans réaliser que ça alourdit considérablement des enjeux qui n'en avaient surtout pas besoin.
Peut-être le principe initial, que les marketeux d'Universal entendent faire passer pour une énième excroissance technophile d'Annabelle, n'est-il pas assez barré pour justifier un peu de folie. La mise en scène de Johnstone, pourtant auteur de la petite pépite indépendante Housebound en 2014 (elle-même d'ailleurs très drôle), est fort logiquement contrainte par la caractérisation assez remarquable du personnage éponyme, joué à la fois par la jeune Amie Donald (pour la gestuelle) et Jenna Davis (pour la voix). Difficile de partir en plan-séquence 360 no-scope à la James Wan, sous peine de dissiper l'illusion.
Tout au plus aurait-il pu faire preuve d'un tantinet plus de générosité. Car c'est lorsque M3GAN se met à vriller que le film faillit à ses promesses. Exception faite d'un réprimandage auriculaire quasi cartoonesque, les exactions de la poupée s'avèrent bien sages. Quelques plans suggestifs et un jump-scare feignant plus tard... Emballez c'est pesé. Un passage en pilotage automatique d'autant plus embarrassant qu'il finit par souffrir de la comparaison avec l'audacieux (si, si) remake de Jeu d'enfant, qui, malgré ses défauts, racontait peu ou prou exactement la même chose... avec un meurtre à la tondeuse et sans se débiner à ce point dans son climax.
Ni grosse pantalonnade bourrine, ni véritable film d'épouvante, M3GAN décevra tous ses publics potentiels. D'ailleurs personne n'est dupe : si cette critique vous parvient des jours après les premières séances, c'est parce l'embargo signé par la presse laisse deviner une certaine prudence... et un subtil mépris du public, qui ne sera pourtant pas forcément plus indulgent que nous.
Pour atteindre le niveau de délire de Malignant, M3GAN devait reconvoquer sa bêtise et sa générosité. Finalement, il est presque aussi bête, mais loin d'être aussi généreux.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... QUDluGR_OM
Révélé par ses débuts dans l'horreur, à jamais attaché à la franchise Conjuring et assimilé à l'industrie hollywoodienne (il a oeuvré sur Fast & Furious et autres Aquaman), James Wan persiste pourtant dans la série B bête et méchante. Après le complètement barré et inattendu Malignant, il rempile au scénario et à la production de M3GAN, qui plus est réalisé par l'auteur du remarqué et très malin Housebound, Gerard Johnstone.
WAN MORE TIME
Les pisse-froid ont beau y voir un somptueux nanar, Malignant touchait du doigt l'idéal bis que les studios tentent en vain d'atteindre à grand renfort de néons envahissants et de répliques pseudo-cool. En finançant au nez et à la barbe des cadors d'Hollywood (grâce à son influence et à sa structure Atomic Monster) un digne héritier friqué des frasques de Frank Henenlotter, hybridant Dario Argento, Stephen King et The Raid, James Wan réalisait un rêve moite : forcer les multiplexes à projeter un pot-pourri de fautes de goûts et de dérapages stylistiques, qui auraient inspiré un petit culte dans les années 1980. C'était foutraque, généreux, irrespectueux (pauvres Pixies), bête comme tout, et tant mieux.
Ceci étant dit (et la plupart des lecteurs de cet article ayant fui), il est assez naturel que l'annonce de M3GAN, lui aussi écrit par le duo Wan/Cooper, ait éveillé chez nous des espoirs coupables, à peine écornés par l'annonce d'un classement PG-13. Et ça commence très bien. A l'instar de son prédécesseur spirituel et à l'inverse des productions horrifiques coincées du fondement qui squattent habituellement les grands écrans, le film de Gerard Johnstone brandit avec fierté la bêtise de son scénario.
Jugez vous-mêmes : célèbre pour la confection d'un simili-Furby qui a rendu ses patrons riches comme Musk, l'ingénieure Gemma (Allison Williams, la Rose de Get Out) planche clandestinement sur l'élaboration d'un Terminator miniature capable d'interpréter les émotions et réactions des gosses. Lorsque sa nièce de huit ans, fraichement orpheline, débarque chez elle, elle décide de lui confier ce prototype pas du tout menaçant.
Un postulat délicieusement absurde qui annonce des montagnes d'approximations, d'invraisemblances flagrantes et de situations plus improbables les unes que les autres. Dans l'univers merveilleux de M3GAN, les ingénieures révolutionnent la robotique dans leur garage en une semaine, leurs monstres de Frankenstein manipulent jusqu'à la tension électrique et les écoles primaires laissent volontiers vagabonder les gosses aux abords de la nationale du coin. Tout le monde y est irresponsable à l'extrême, inconscient au dernier degré ou bête à manger du câble, quand ce n'est pas les trois à la fois. On est loin des bondieuseries niaises du Conjuringverse et ça fait du bien autant que ça fait sourire.
MEGAN FAUSSE
M3GAN – la poupée et le film – fonce tête baissée vers un pur festival de n'importe quoi... avant de virer de bord, refusant de partir dans le dérapage incontrôlé qui avait fait la singularité du dernier tiers halluciné de Malignant. Cooper et Wan jettent en vrac les thématiques classiques du genre dans la tambouille (gestion du deuil, maternité) dans l'espoir d'en tirer un propos quelconque, sans réaliser que ça alourdit considérablement des enjeux qui n'en avaient surtout pas besoin.
Peut-être le principe initial, que les marketeux d'Universal entendent faire passer pour une énième excroissance technophile d'Annabelle, n'est-il pas assez barré pour justifier un peu de folie. La mise en scène de Johnstone, pourtant auteur de la petite pépite indépendante Housebound en 2014 (elle-même d'ailleurs très drôle), est fort logiquement contrainte par la caractérisation assez remarquable du personnage éponyme, joué à la fois par la jeune Amie Donald (pour la gestuelle) et Jenna Davis (pour la voix). Difficile de partir en plan-séquence 360 no-scope à la James Wan, sous peine de dissiper l'illusion.
Tout au plus aurait-il pu faire preuve d'un tantinet plus de générosité. Car c'est lorsque M3GAN se met à vriller que le film faillit à ses promesses. Exception faite d'un réprimandage auriculaire quasi cartoonesque, les exactions de la poupée s'avèrent bien sages. Quelques plans suggestifs et un jump-scare feignant plus tard... Emballez c'est pesé. Un passage en pilotage automatique d'autant plus embarrassant qu'il finit par souffrir de la comparaison avec l'audacieux (si, si) remake de Jeu d'enfant, qui, malgré ses défauts, racontait peu ou prou exactement la même chose... avec un meurtre à la tondeuse et sans se débiner à ce point dans son climax.
Ni grosse pantalonnade bourrine, ni véritable film d'épouvante, M3GAN décevra tous ses publics potentiels. D'ailleurs personne n'est dupe : si cette critique vous parvient des jours après les premières séances, c'est parce l'embargo signé par la presse laisse deviner une certaine prudence... et un subtil mépris du public, qui ne sera pourtant pas forcément plus indulgent que nous.
Pour atteindre le niveau de délire de Malignant, M3GAN devait reconvoquer sa bêtise et sa générosité. Finalement, il est presque aussi bête, mais loin d'être aussi généreux.
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EL a beaucoup aimé Les Banshees d'Inisherin (4 étoiles) :
Avec Bons baisers de Bruges et surtout 3 Billboards - Les panneaux de la vengeance, Martin McDonagh est peut-être devenu l’un des héritiers les plus évidents des frères Coen. En plus de façonner des comédies au ton grinçant et tragique, il capte comme peu de réalisateurs une bassesse de l’humanité, sans jamais sacrifier pour autant une tendresse nécessaire envers ses personnages. Porté par Colin Farrell et Brendan Gleeson (comme Bons baisers de Bruges), Les Banshees d'Inisherin confirme ce talent, tout en propulsant la carrière du cinéaste dans de nouveaux extrêmes.
ROBINSONNADE ET ENGUEULADE
Sur la côte ouest de l’Irlande, l’île isolée d’Inisherin arbore une forme de sublime serein, tandis que ses falaises épousent l’immensité d'une ligne d’horizon enveloppante. Les quelques personnes qui y vivent semblent d’autant plus précieuses au vu de leur rareté sur cette terre épurée. Pourtant, ce n’est pas ce que pense Colm (Brendan Gleeson, impérial), qui du jour au lendemain décide de ne plus adresser la parole à son ami de toujours, Pádraic (Colin Farrell, qui n'a pas volé son prix d'interprétation au festival de Venise 2022).
Avec ce point de départ aussi simple que surprenant, Martin McDonagh ne fait pas que retrouver le duo d’acteurs de Bons baisers de Bruges. Il réitère, et pousse dans ses retranchements la logique de ses précédentes propositions, où l’espace de la ville (ou d’un village) matérialise toute une micro-société qu’il convient d’ausculter. Le réalisateur agit comme un scientifique, ou plutôt un sociologue, et le choix de développer ici une île fictive en fait un pur objet de cinéma, un chat de Schrödinger à la fois connecté et déconnecté du réel.
Ce cocon métaphorique, McDonagh l’explicite volontiers par sa mise en scène, toute en surcadrages. Les corps des personnages s’enferment dans des encadrements de portes, de fenêtres et le long de routes entourées de barrières de pierre, à la manière d’un western qui signerait la fin de la Conquête de l’ouest. Alors que les travellings ne peuvent que suivre les déambulations de protagonistes n’ayant que l’église ou le pub du coin comme repères, Les Banshees d’Inisherin se construit visuellement sur une ironie mordante : l’avancée n’est que stagnation sur cet îlot déserté.
Et de western, il en est évidemment question dans la photographie éthérée de Ben Davis, et sur ces séries de champs-contrechamps où les dialogues ont la même valeur que des balles. Les regards lourds, inquiétants, et concernés de Gleeson et Farrell (ici en apothéose) sont au service d’un étonnant tempo comique et tragique, qui cherche en permanence la résistance de l’élastique en train d’être tiré.
A vrai dire, on sent la volonté de Martin McDonagh de tester les limites du malaise instigué, tandis que l’absurdité de son concept ne cesse de prendre de l’ampleur. Toujours sur le fil, Les Banshees d’Inisherin nous fait croire qu’il avance à tâtons pour mieux nous perdre, alors qu’il sait pertinemment dans quelle direction il nous emmène. La vexation, la solitude et la cruauté de ses protagonistes ne peuvent qu’engendrer une escalade de la violence, interrogeant autant le besoin humain de vivre en société que l’influence terrible que cette même société peut avoir sur l’individu.
IL SUFFIRA D'UN SIGNE
De la sorte, McDonagh signe peut-être son film le plus abouti, marchant dans les traces de Samuel Beckett pour un crescendo fascinant, où la guerre entreprise par les personnages n’est que la version miniature, là encore encapsulée, de la guerre civile qu’on entend au lointain. La ligne claire de l’horizon et des chemins se pervertit, pour ne plus devenir qu’embranchements et cercles, choix cornéliens et répétitions.
Si les films du cinéaste se sont toujours confrontés à une certaine idée de l’existentialisme, Les Banshees d’Inisherin transcende de la plus belle des manières cette obsession. En partant du principe que "l’existence précède l’essence", comment se définir face au vide d’un quotidien terne, surtout lorsqu’on est catalogué sans autre forme de procès comme “l’idiot du village” ? Voilà la terrible fatalité qui s’abat sur Pádraic, tandis que Colm ne se cherche plus qu’à travers la trace qu’il peut laisser sur ce monde, malgré le peu de temps qu'il lui reste.
Ces deux êtres, esseulés et blessés jusqu’à un sens très littéral, ne sont finalement que les deux faces d’une même pièce qui s’ignorent. Et alors que leur confrontation prend une tournure de plus en plus sombre, on les voit chercher un sens, un signe dans cet espace clos de l’île. McDonagh a d’ailleurs l’intelligence de ne jamais trancher, et dissimule dans sa mise en scène une absence de déterminisme très sartrienne. Les symboles judéo-chrétiens s’opposent à un folklore païen, parce qu’il n’y a pas de morale claire derrière laquelle se réfugier.
Pour autant, cette dimension très théorique du long-métrage est toujours contrebalancée par l’immédiateté des émotions que la caméra transmet. Sans jamais ricaner, McDonagh embrasse le grotesque et le risible, au point de nous toucher lors de moments aussi improbables qu’une demande en mariage maladroite (mention spéciale au jeu tout en délicatesse de Kerry Condon et Barry Keoghan). Le réalisateur de 3 Billboards prouve qu’il est un fin portraitiste de l’âme humaine et de ses tourments, et son dernier bijou, un bien beau dessin à l’encre noire.
Drôle, dérangeant et bouleversant, Les Banshees d’Inisherin pénètre autant dans l’absurdité de son génial concept que dans la psyché tourmentée de ses personnages. Le plus beau film de Martin McDonagh.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... GdX_EPDfg0
Avec Bons baisers de Bruges et surtout 3 Billboards - Les panneaux de la vengeance, Martin McDonagh est peut-être devenu l’un des héritiers les plus évidents des frères Coen. En plus de façonner des comédies au ton grinçant et tragique, il capte comme peu de réalisateurs une bassesse de l’humanité, sans jamais sacrifier pour autant une tendresse nécessaire envers ses personnages. Porté par Colin Farrell et Brendan Gleeson (comme Bons baisers de Bruges), Les Banshees d'Inisherin confirme ce talent, tout en propulsant la carrière du cinéaste dans de nouveaux extrêmes.
ROBINSONNADE ET ENGUEULADE
Sur la côte ouest de l’Irlande, l’île isolée d’Inisherin arbore une forme de sublime serein, tandis que ses falaises épousent l’immensité d'une ligne d’horizon enveloppante. Les quelques personnes qui y vivent semblent d’autant plus précieuses au vu de leur rareté sur cette terre épurée. Pourtant, ce n’est pas ce que pense Colm (Brendan Gleeson, impérial), qui du jour au lendemain décide de ne plus adresser la parole à son ami de toujours, Pádraic (Colin Farrell, qui n'a pas volé son prix d'interprétation au festival de Venise 2022).
Avec ce point de départ aussi simple que surprenant, Martin McDonagh ne fait pas que retrouver le duo d’acteurs de Bons baisers de Bruges. Il réitère, et pousse dans ses retranchements la logique de ses précédentes propositions, où l’espace de la ville (ou d’un village) matérialise toute une micro-société qu’il convient d’ausculter. Le réalisateur agit comme un scientifique, ou plutôt un sociologue, et le choix de développer ici une île fictive en fait un pur objet de cinéma, un chat de Schrödinger à la fois connecté et déconnecté du réel.
Ce cocon métaphorique, McDonagh l’explicite volontiers par sa mise en scène, toute en surcadrages. Les corps des personnages s’enferment dans des encadrements de portes, de fenêtres et le long de routes entourées de barrières de pierre, à la manière d’un western qui signerait la fin de la Conquête de l’ouest. Alors que les travellings ne peuvent que suivre les déambulations de protagonistes n’ayant que l’église ou le pub du coin comme repères, Les Banshees d’Inisherin se construit visuellement sur une ironie mordante : l’avancée n’est que stagnation sur cet îlot déserté.
Et de western, il en est évidemment question dans la photographie éthérée de Ben Davis, et sur ces séries de champs-contrechamps où les dialogues ont la même valeur que des balles. Les regards lourds, inquiétants, et concernés de Gleeson et Farrell (ici en apothéose) sont au service d’un étonnant tempo comique et tragique, qui cherche en permanence la résistance de l’élastique en train d’être tiré.
A vrai dire, on sent la volonté de Martin McDonagh de tester les limites du malaise instigué, tandis que l’absurdité de son concept ne cesse de prendre de l’ampleur. Toujours sur le fil, Les Banshees d’Inisherin nous fait croire qu’il avance à tâtons pour mieux nous perdre, alors qu’il sait pertinemment dans quelle direction il nous emmène. La vexation, la solitude et la cruauté de ses protagonistes ne peuvent qu’engendrer une escalade de la violence, interrogeant autant le besoin humain de vivre en société que l’influence terrible que cette même société peut avoir sur l’individu.
IL SUFFIRA D'UN SIGNE
De la sorte, McDonagh signe peut-être son film le plus abouti, marchant dans les traces de Samuel Beckett pour un crescendo fascinant, où la guerre entreprise par les personnages n’est que la version miniature, là encore encapsulée, de la guerre civile qu’on entend au lointain. La ligne claire de l’horizon et des chemins se pervertit, pour ne plus devenir qu’embranchements et cercles, choix cornéliens et répétitions.
Si les films du cinéaste se sont toujours confrontés à une certaine idée de l’existentialisme, Les Banshees d’Inisherin transcende de la plus belle des manières cette obsession. En partant du principe que "l’existence précède l’essence", comment se définir face au vide d’un quotidien terne, surtout lorsqu’on est catalogué sans autre forme de procès comme “l’idiot du village” ? Voilà la terrible fatalité qui s’abat sur Pádraic, tandis que Colm ne se cherche plus qu’à travers la trace qu’il peut laisser sur ce monde, malgré le peu de temps qu'il lui reste.
Ces deux êtres, esseulés et blessés jusqu’à un sens très littéral, ne sont finalement que les deux faces d’une même pièce qui s’ignorent. Et alors que leur confrontation prend une tournure de plus en plus sombre, on les voit chercher un sens, un signe dans cet espace clos de l’île. McDonagh a d’ailleurs l’intelligence de ne jamais trancher, et dissimule dans sa mise en scène une absence de déterminisme très sartrienne. Les symboles judéo-chrétiens s’opposent à un folklore païen, parce qu’il n’y a pas de morale claire derrière laquelle se réfugier.
Pour autant, cette dimension très théorique du long-métrage est toujours contrebalancée par l’immédiateté des émotions que la caméra transmet. Sans jamais ricaner, McDonagh embrasse le grotesque et le risible, au point de nous toucher lors de moments aussi improbables qu’une demande en mariage maladroite (mention spéciale au jeu tout en délicatesse de Kerry Condon et Barry Keoghan). Le réalisateur de 3 Billboards prouve qu’il est un fin portraitiste de l’âme humaine et de ses tourments, et son dernier bijou, un bien beau dessin à l’encre noire.
Drôle, dérangeant et bouleversant, Les Banshees d’Inisherin pénètre autant dans l’absurdité de son génial concept que dans la psyché tourmentée de ses personnages. Le plus beau film de Martin McDonagh.
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Vu :
Vu deux fois. La première fois, j'ai apprécié malgré des réserves. Je trouvais que ça manquait de contexte, du coup j'ai eu un peu de mal à éprouver de l'empathie pour les personnages principaux malgré des scènes touchantes. Je trouvais aussi que ça basculait un peu trop gratuitement dans la misère et le désespoir. Tout ça est mieux passé la seconde fois où les événements m'ont beaucoup plus pris aux tripes. Sinon la mise en scène, les acteurs, les paysages et la musique sont formidables.
Le film est sauvé par quelques scènes spectaculaires plutôt réjouissantes mais le tout est assez moyen quand même.
Étrange film que ce White Noise. D'un côté, c'est un bordel sans nom où l'on suit des personnages qui ont tous l'air déconnectés de la réalité et qui débitent des trucs que jamais personne ne dirait dans la vraie vie mais d'un autre le film impressionne pour son esthétique qui fait très années 80, son ambiance et sa mise en scène, notamment durant son dernier acte qui propose des plans assez hallucinants. Au final j'ai beaucoup aimé malgré la nébulosité de l'ensemble.
Vu deux fois. La première fois, j'ai apprécié malgré des réserves. Je trouvais que ça manquait de contexte, du coup j'ai eu un peu de mal à éprouver de l'empathie pour les personnages principaux malgré des scènes touchantes. Je trouvais aussi que ça basculait un peu trop gratuitement dans la misère et le désespoir. Tout ça est mieux passé la seconde fois où les événements m'ont beaucoup plus pris aux tripes. Sinon la mise en scène, les acteurs, les paysages et la musique sont formidables.
Le film est sauvé par quelques scènes spectaculaires plutôt réjouissantes mais le tout est assez moyen quand même.
Étrange film que ce White Noise. D'un côté, c'est un bordel sans nom où l'on suit des personnages qui ont tous l'air déconnectés de la réalité et qui débitent des trucs que jamais personne ne dirait dans la vraie vie mais d'un autre le film impressionne pour son esthétique qui fait très années 80, son ambiance et sa mise en scène, notamment durant son dernier acte qui propose des plans assez hallucinants. Au final j'ai beaucoup aimé malgré la nébulosité de l'ensemble.
Les 80 films les plus attendus de 2023, au cinéma et en streaming [preview]
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 6aNBvMBET0
Netflix : les 15 films les plus attendus de 2023
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Et un joyeux réveillon à toutes et tous
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Et un joyeux réveillon à toutes et tous
Il s'agit de ma dernière série vue en 2022. J'ai modérément apprécié, je trouve que les créateurs n'arrivent pas vraiment à confirmer l'essai après Dark. Alors certes il y a des fulgurances ici et là et c'est une série extrêmement soignée sur le plan visuel mais j'ai quand même eu du mal, notamment à cause d'un rythme et de personnages extrêmement lymphatiques, il y a des moments de flottement qui rendent le visionnage parfois pénible (surtout dans sa partie centrale, les choses se réveillent un peu vers la fin) et certains acteurs sont vraiment à la masse. Bref je suis moyennement convaincu, à voir si la suite relèvera le niveau.
Mon classement définitif des films sortis en 2022 :
1. The Stranger - Thomas M. Wright
2. Blonde - Andrew Dominik
3. Watcher - Chloe Okuno
4. Don't Worry Darling - Olivia Wilde
5. Elvis - Baz Luhrmann
6. Bubble - Tetsurô Araki
7. Avatar : La Voie de l'eau - James Cameron
8. Black Panther: Wakanda Forever - Ryan Coogler
9. Thor: Love and Thunder - Taika Waititi
10. Matilda : La comédie musicale - Matthew Warchus
11. Pinocchio - Guillermo del Toro, Mark Gustafson
12. Black Phone - Scott Derrickson
13. Treize vies - Ron Howard
14. The Wonder - Sebastián Lelio
15. Egō - Hanna Bergholm
16. Black Crab - Adam Berg
17. KIMI - Steven Soderbergh
18. Fall - Scott Mann
19. La Princesse - Le-Van Kiet
20. Freaks Out - Gabriele Mainetti
21. Bones and All - Luca Guadagnino
22. Werewolf by Night - Michael Giacchino
23. Massacre à la tronçonneuse - David Blue Garcia
24. Pearl - Ti West
25. X - Ti West
26. Coupez ! - Michel Hazanavicius
27. Un talent en or massif - Tom Gormican
28. Top Gun: Maverick - Joseph Kosinski
29. Buzz l'Éclair - Angus MacLane
30. Uncharted - Ruben Fleischer
31. The Batman - Matt Reeves
32. Le Samaritain - Julius Avery
33. Lou - Anna Foerster
34. Violent Night - Tommy Wirkola
35. Le Téléphone de M. Harrigan - John Lee Hancock
36. Armageddon Time - James Gray
37. Les Banshees d'Inisherin - Martin McDonagh
38. Smile - Parker Finn
39. Morbius - Daniel Espinosa
40. Bullet Train - David Leitch
41. L'Innocent - Louis Garrel
42. Balle perdue 2 - Guillaume Pierret
43. The Man from Toronto - Patrick Hughes
44. Le Haut du panier - Jeremiah Zagar
45. Metal Lords - Peter Sollett
46. Enola Holmes 2 - Harry Bradbeer
47. Le Mauvais Esprit d'Halloween - Jeff Wadlow
48. Coup de théâtre - Tom George
49. Glass Onion : Une histoire à couteaux tirés - Rian Johnson
50. Big Bug - Jean-Pierre Jeunet
51. White Noise - Noah Baumbach
52. Incroyable mais vrai - Quentin Dupieux
53. Maigret - Patrice Leconte
54. Revoir Paris - Alice Winocour
55. Les Passagers de la nuit - Mikhaël Hers
56. Apollo 10 1/2 : Les fusées de mon enfance - Richard Linklater
57. Licorice Pizza - Paul Thomas Anderson
58. Red Rocket - Sean Baker
59. Spencer - Pablo Larraín
60. Abuela - Paco Plaza
61. Mort sur le Nil - Kenneth Branagh
62. Perdus dans l'Arctique - Peter Flinth
63. Le Monstre des mers - Chris Williams
64. Beast - Baltasar Kormákur
65. Prey - Dan Trachtenberg
66. The Northman - Robert Eggers
67. À l'Ouest, rien de nouveau - Edward Berger
68. Emancipation - Antoine Fuqua
69. Cyrano - Joe Wright
70. Belfast - Kenneth Branagh
71. Pinocchio - Robert Zemeckis
72. Kung-Fu Zohra - Mabrouk el Mechri
73. L'Année du requin - Ludovic Boukherma, Zoran Boukherma
74. The Gray Man - Joe Russo, Anthony Russo
75. Le Chat potté 2 : La Dernière Quête - Januel P. Mercado, Joel Crawford
76. Krypto et les Super-Animaux - Jared Stern, Sam Levine
77. Les Minions 2 : Il était une fois Gru - Kyle Balda, Brad Ableson, Jonathan Del Val
78. Sonic 2, le film - Jeff Fowler
79. Doctor Strange in the Multiverse of Madness - Sam Raimi
80. L'École du Bien et du Mal - Paul Feig
81. Halloween Ends - David Gordon Green
82. Jurassic World: Le Monde d'après - Colin Trevorrow
83. Adam à travers le temps - Shawn Levy
84. Firestarter - Keith Thomas
85. Moonfall - Roland Emmerich
86. Avalonia, l'étrange voyage - Don Hall, Qui Nguyen
87. Fumer fait tousser - Quentin Dupieux
88. Fresh - Mimi Cave
89. You Won't Be Alone - Goran Stolevski
90. Là où chantent les écrevisses - Olivia Newman
91. La Nuit du 12 - Dominik Moll
92. Inexorable - Fabrice Du Welz
93. The Sadness - Rob Jabbaz
94. Spiderhead - Joseph Kosinski
95. Eaux profondes - Adrian Lyne
96. The Weekend Away - Kim Farrant
97. Contrecoups - Charlie McDowell
98. Sans issue - Damien Power
99. Scream - Matt Bettinelli-Olpin, Tyler Gillett
100. Vaillante - Laurent Zeitoun, Theodore Ty
101. Nope - Jordan Peele
102. Le Menu - Mark Mylod
103. Nightmare Alley - Guillermo del Toro
104. Les Animaux fantastiques : Les Secrets de Dumbledore - David Yates
105. Amsterdam - David O. Russell
106. La Ruse - John Madden
107. Troll - Roar Uthaug
108. Interceptor - Matthew Reilly
109. Loin du périph - Louis Leterrier
110. Le Secret de la Cité perdue - Aaron Nee, Adam Nee
111. Il était une fois 2 - Adam Shankman
112. Rumba la vie - Franck Dubosc
113. Rien à foutre - Emmanuel Marre, Julie Lecoustre
114. Les Enfants des autres - Rebecca Zlotowski
115. Spirited - Sean Anders
116. Les Vedettes - Jonathan Barré
117. M3GAN - Gerard Johnstone
118. The Innocents - Eskil Vogt
119. Barbare - Zach Cregger
120. Men - Alex Garland
121. Alerte rouge - Domee Shi
122. Everything Everywhere All at Once - Daniel Scheinert, Daniel Kwan
123. Super-héros malgré lui - Philippe Lacheau
124. Le Parfum vert - Nicolas Pariser
125. La Vie extraordinaire de Louis Wain - Will Sharpe
126. La Petite Nemo et le Monde des rêves - Francis Lawrence
127. Trois mille ans à t'attendre - George Miller
128. The Tragedy of Macbeth - Joel Coen
129. As bestas - Rodrigo Sorogoyen
130. Ambulance - Michael Bay
131. Day Shift - J.J. Perry
132. Hocus Pocus 2 - Anne Fletcher
133. Black Adam - Jaume Collet-Serra
134. Esther 2 : Les Origines - William Brent Bell
135. Les Crimes du futur - David Cronenberg
136. La Bulle - Judd Apatow
1. The Stranger - Thomas M. Wright
2. Blonde - Andrew Dominik
3. Watcher - Chloe Okuno
4. Don't Worry Darling - Olivia Wilde
5. Elvis - Baz Luhrmann
6. Bubble - Tetsurô Araki
7. Avatar : La Voie de l'eau - James Cameron
8. Black Panther: Wakanda Forever - Ryan Coogler
9. Thor: Love and Thunder - Taika Waititi
10. Matilda : La comédie musicale - Matthew Warchus
11. Pinocchio - Guillermo del Toro, Mark Gustafson
12. Black Phone - Scott Derrickson
13. Treize vies - Ron Howard
14. The Wonder - Sebastián Lelio
15. Egō - Hanna Bergholm
16. Black Crab - Adam Berg
17. KIMI - Steven Soderbergh
18. Fall - Scott Mann
19. La Princesse - Le-Van Kiet
20. Freaks Out - Gabriele Mainetti
21. Bones and All - Luca Guadagnino
22. Werewolf by Night - Michael Giacchino
23. Massacre à la tronçonneuse - David Blue Garcia
24. Pearl - Ti West
25. X - Ti West
26. Coupez ! - Michel Hazanavicius
27. Un talent en or massif - Tom Gormican
28. Top Gun: Maverick - Joseph Kosinski
29. Buzz l'Éclair - Angus MacLane
30. Uncharted - Ruben Fleischer
31. The Batman - Matt Reeves
32. Le Samaritain - Julius Avery
33. Lou - Anna Foerster
34. Violent Night - Tommy Wirkola
35. Le Téléphone de M. Harrigan - John Lee Hancock
36. Armageddon Time - James Gray
37. Les Banshees d'Inisherin - Martin McDonagh
38. Smile - Parker Finn
39. Morbius - Daniel Espinosa
40. Bullet Train - David Leitch
41. L'Innocent - Louis Garrel
42. Balle perdue 2 - Guillaume Pierret
43. The Man from Toronto - Patrick Hughes
44. Le Haut du panier - Jeremiah Zagar
45. Metal Lords - Peter Sollett
46. Enola Holmes 2 - Harry Bradbeer
47. Le Mauvais Esprit d'Halloween - Jeff Wadlow
48. Coup de théâtre - Tom George
49. Glass Onion : Une histoire à couteaux tirés - Rian Johnson
50. Big Bug - Jean-Pierre Jeunet
51. White Noise - Noah Baumbach
52. Incroyable mais vrai - Quentin Dupieux
53. Maigret - Patrice Leconte
54. Revoir Paris - Alice Winocour
55. Les Passagers de la nuit - Mikhaël Hers
56. Apollo 10 1/2 : Les fusées de mon enfance - Richard Linklater
57. Licorice Pizza - Paul Thomas Anderson
58. Red Rocket - Sean Baker
59. Spencer - Pablo Larraín
60. Abuela - Paco Plaza
61. Mort sur le Nil - Kenneth Branagh
62. Perdus dans l'Arctique - Peter Flinth
63. Le Monstre des mers - Chris Williams
64. Beast - Baltasar Kormákur
65. Prey - Dan Trachtenberg
66. The Northman - Robert Eggers
67. À l'Ouest, rien de nouveau - Edward Berger
68. Emancipation - Antoine Fuqua
69. Cyrano - Joe Wright
70. Belfast - Kenneth Branagh
71. Pinocchio - Robert Zemeckis
72. Kung-Fu Zohra - Mabrouk el Mechri
73. L'Année du requin - Ludovic Boukherma, Zoran Boukherma
74. The Gray Man - Joe Russo, Anthony Russo
75. Le Chat potté 2 : La Dernière Quête - Januel P. Mercado, Joel Crawford
76. Krypto et les Super-Animaux - Jared Stern, Sam Levine
77. Les Minions 2 : Il était une fois Gru - Kyle Balda, Brad Ableson, Jonathan Del Val
78. Sonic 2, le film - Jeff Fowler
79. Doctor Strange in the Multiverse of Madness - Sam Raimi
80. L'École du Bien et du Mal - Paul Feig
81. Halloween Ends - David Gordon Green
82. Jurassic World: Le Monde d'après - Colin Trevorrow
83. Adam à travers le temps - Shawn Levy
84. Firestarter - Keith Thomas
85. Moonfall - Roland Emmerich
86. Avalonia, l'étrange voyage - Don Hall, Qui Nguyen
87. Fumer fait tousser - Quentin Dupieux
88. Fresh - Mimi Cave
89. You Won't Be Alone - Goran Stolevski
90. Là où chantent les écrevisses - Olivia Newman
91. La Nuit du 12 - Dominik Moll
92. Inexorable - Fabrice Du Welz
93. The Sadness - Rob Jabbaz
94. Spiderhead - Joseph Kosinski
95. Eaux profondes - Adrian Lyne
96. The Weekend Away - Kim Farrant
97. Contrecoups - Charlie McDowell
98. Sans issue - Damien Power
99. Scream - Matt Bettinelli-Olpin, Tyler Gillett
100. Vaillante - Laurent Zeitoun, Theodore Ty
101. Nope - Jordan Peele
102. Le Menu - Mark Mylod
103. Nightmare Alley - Guillermo del Toro
104. Les Animaux fantastiques : Les Secrets de Dumbledore - David Yates
105. Amsterdam - David O. Russell
106. La Ruse - John Madden
107. Troll - Roar Uthaug
108. Interceptor - Matthew Reilly
109. Loin du périph - Louis Leterrier
110. Le Secret de la Cité perdue - Aaron Nee, Adam Nee
111. Il était une fois 2 - Adam Shankman
112. Rumba la vie - Franck Dubosc
113. Rien à foutre - Emmanuel Marre, Julie Lecoustre
114. Les Enfants des autres - Rebecca Zlotowski
115. Spirited - Sean Anders
116. Les Vedettes - Jonathan Barré
117. M3GAN - Gerard Johnstone
118. The Innocents - Eskil Vogt
119. Barbare - Zach Cregger
120. Men - Alex Garland
121. Alerte rouge - Domee Shi
122. Everything Everywhere All at Once - Daniel Scheinert, Daniel Kwan
123. Super-héros malgré lui - Philippe Lacheau
124. Le Parfum vert - Nicolas Pariser
125. La Vie extraordinaire de Louis Wain - Will Sharpe
126. La Petite Nemo et le Monde des rêves - Francis Lawrence
127. Trois mille ans à t'attendre - George Miller
128. The Tragedy of Macbeth - Joel Coen
129. As bestas - Rodrigo Sorogoyen
130. Ambulance - Michael Bay
131. Day Shift - J.J. Perry
132. Hocus Pocus 2 - Anne Fletcher
133. Black Adam - Jaume Collet-Serra
134. Esther 2 : Les Origines - William Brent Bell
135. Les Crimes du futur - David Cronenberg
136. La Bulle - Judd Apatow
Mon top définitif des films vus en 2022 MAIS toutes années confondues :
(Coup de cœur absolu)
1. Cold Fish - Sion Sono (2013)
2. Fedora - Billy Wilder (1978)
3. L'Héritière - William Wyler (1950)
4. Blancanieves - Pablo Berger (2013)
5. Terreur aveugle - Richard Fleischer (1971)
6. Le Silencieux - Claude Pinoteau (1973)
7. La Menace - Alain Corneau (1977)
8. La Peau douce - François Truffaut (1964)
9. Le Choix des armes - Alain Corneau (1981)
10. Un Témoin dans la ville - Edouard Molinaro (1959)
11. Voici le temps des assassins - Julien Duvivier (1956)
12. Kuzco, l'empereur mégalo - Mark Dindal (2001)
13. La Mauvaise Éducation - Pedro Almodóvar (2004)
14. Guilty of Romance - Sion Sono (2012)
15. Boogie Nights - Paul Thomas Anderson (1998)
16. Gilbert Grape - Lasse Hallström (1994)
17. Les Gens de la pluie - Francis Ford Coppola (1970)
18. Maris et Femmes - Woody Allen (1992)
19. The Player - Robert Altman (1992)
20. Piège mortel - Sidney Lumet (1983)
21. Le Monde selon Garp - George Roy Hill (1983)
22. Tout feu, tout flamme - Jean-Paul Rappeneau (1982)
23. Président d'un jour - Ivan Reitman (1993)
24. L'Année de tous les dangers - Peter Weir (1983)
25. Police - Maurice Pialat (1985)
26. L'Emprise - Sidney J. Furie (1983)
27. Péché mortel - John M. Stahl (1947)
28. Coup de torchon - Bertrand Tavernier (1981)
29. La Grande Illusion - Jean Renoir (1937)
30. Jeux dangereux - Ernst Lubitsch (1947)
31. The Raid 2 - Gareth Evans (2014)
32. Cop Car - Jon Watts (2016)
33. Hidden - Matt Duffer, Ross Duffer (2015)
34. Alabama Monroe - Felix Van Groeningen (2013)
35. Tom à la ferme - Xavier Dolan (2014)
36. Time and Tide - Tsui Hark (2001)
37. Old Boy - Chan-Wook Park (2004)
38. À couteaux tirés - Lee Tamahori (1998)
39. Le Sommet des Dieux - Patrick Imbert (2021)
40. Basil, détective privé - Ron Clements, Burny Mattinson, David Michener (1986)
41. Noël chez les Muppets - Brian Henson (1993)
(D'excellent à très bien)
42. J'aime regarder les filles - Frédéric Louf (2011)
43. The Edge of Seventeen - Kelly Fremon Craig (2017)
44. 40 jours et 40 nuits - Michael Lehmann (2002)
45. Hanté par ses ex - Mark Waters (2009)
46. Le diable s'habille en Prada - David Frankel (2006)
47. La Fille au bracelet - Stéphane Demoustier (2020)
48. La Fille de Monaco - Anne Fontaine (2008)
49. Mon cousin Vinny - Jonathan Lynn (1992)
50. 8 Mile - Curtis Hanson (2003)
51. L'Enfer du dimanche - Oliver Stone (2000)
52. Zero Dark Thirty - Kathryn Bigelow (2013)
53. Le Parrain, 3e partie - Francis Ford Coppola (1991)
54. Bullitt - Peter Yates (1969)
55. Police Python 357 - Alain Corneau (1977)
56. Terrifier - Damien Leone (2016)
57. Dark Water - Hideo Nakata (2003)
58. Shokuzai - Celles qui voulaient se souvenir - Kiyoshi Kurosawa (2013)
59. Shokuzai - Celles qui voulaient oublier - Kiyoshi Kurosawa (2013)
60. Tout sur ma mère - Pedro Almodóvar (1999)
61. Les Fraises sauvages - Ingmar Bergman (1959)
62. La Dernière Séance - Peter Bogdanovich (1972)
63. Lincoln - Steven Spielberg (2013)
64. Le Gouffre aux chimères - Billy Wilder (1952)
65. Du silence et des ombres - Robert Mulligan (1963)
66. La Grande Combine - Billy Wilder (1967)
67. De l'ombre à la lumière - Ron Howard (2005)
68. La Vie de David Gale - Alan Parker (2003)
69. Minuit dans le jardin du bien et du mal - Clint Eastwood (1998)
70. Que justice soit faite - F. Gary Gray (2010)
71. Le Flingueur - Simon West (2011)
72. Cellular - David R. Ellis (2004)
73. Un jour de chance - Álex de la Iglesia (2012)
74. 800 Balles - Álex de la Iglesia (2004)
75. Gallipoli - Peter Weir (1982)
76. Footloose - Herbert Ross (1984)
77. Un mauvais fils - Claude Sautet (1980)
78. Gosford Park - Robert Altman (2002)
79. La Petite - Louis Malle (1978)
80. Nocturne indien - Alain Corneau (1989)
81. Midnight Run - Martin Brest (1988)
82. Working Girl - Mike Nichols (1989)
83. Comment se débarrasser de son patron - Colin Higgins (1981)
84. Flashdance - Adrian Lyne (1983)
85. La Petite Sirène - John Musker, Ron Clements (1990)
86. La Dernière Vague - Peter Weir (1982)
87. Mosquito Coast - Peter Weir (1987)
88. Sept ans au Tibet - Jean-Jacques Annaud (1997)
89. Rencontres au bout du monde - Werner Herzog (2007)
90. Un singe en hiver - Henri Verneuil (1962)
91. L'Été de Kikujiro - Takeshi Kitano (1999)
92. Cet été-là - Nat Faxon, Jim Rash (2013)
93. Only Lovers Left Alive - Jim Jarmusch (2014)
94. L'Écume des jours - Michel Gondry (2013)
95. The Best Offer - Giuseppe Tornatore (2014)
96. American Bluff - David O. Russell (2014)
97. Irma la Douce - Billy Wilder (1963)
98. Cluedo - Jonathan Lynn (1986)
99. Barbaque - Fabrice Eboué (2021)
100. La Guerre des Rose - Danny DeVito (1990)
101. Blown Away - Stephen Hopkins (1994)
102. Ricochet - Russell Mulcahy (1992)
103. Paycheck - John Woo (2004)
104. The Ryan Initiative - Kenneth Branagh (2014)
105. Jugez-moi coupable - Sidney Lumet (2006)
106. Jeux de gangs - Barbara Kopple (2006)
107. Nuit de folie - Chris Columbus (1988)
108. Cursed - Wes Craven (2005)
109. La Planète au trésor - Ron Clements, John Musker (2002)
110. Hercule - John Musker, Ron Clements (1997)
111. Anastasia - Don Bluth, Gary Goldman (1998)
112. The Human Centipede 2 (Full Sequence) - Tom Six (2011)
113. American Pie Présente : No Limit! - Steve Rash (2005)
114. Voisins du troisième type - Akiva Schaffer (2012)
(De bien à moyen)
115. Le ciel peut attendre - Ernst Lubitsch (1946)
116. La Couleur de l'argent - Martin Scorsese (1987)
117. Les Yeux de Laura Mars - Irvin Kershner (1979)
118. Moi, député - Jay Roach (2012)
119. Bienvenue dans la jungle - Peter Berg (2004)
120. The Punisher - Jonathan Hensleigh (2004)
121. Profession profiler - Renny Harlin (2005)
122. Hors de contrôle - Martin Campbell (2010)
123. Safe - Boaz Yakin (2012)
124. Le Vieux Fusil - Robert Enrico (1975)
125. L'invitation - Fred Grivois (2021)
126. L'Étrange Couleur des larmes de ton corps - Hélène Cattet, Bruno Forzani (2014)
127. The French Dispatch - Wes Anderson (2021)
128. Zack et Miri font un porno - Kevin Smith (2008)
129. Dream Horse - Euros Lyn (2021)
130. Paulie, le perroquet qui parlait trop - John Roberts (1998)
131. Taram et le Chaudron magique - Ted Berman, Richard Rich (1985)
132. Oliver et Compagnie - George Scribner (1989)
133. Black/White - Kevin Rodney Sullivan (2005)
134. The Wrong Missy - Tyler Spindel (2020)
135. After - Chapitre 1 - Jenny Gage (2019)
136. Rust Creek - Jen McGowan (2021)
137. The Quiet Hour - Stéphanie Joalland (2014)
(De très moyen à mauvais)
138. Mrs. Tingle - Kevin Williamson (1999)
139. Esprits rebelles - John N. Smith (1996)
140. Le Manoir hanté et les 999 Fantômes - Rob Minkoff (2004)
141. La Course au jouet - Brian Levant (1996)
142. Et encore un joyeux Noël ! - Roberto Santucci (2020)
143. Le Terminal - Steven Spielberg (2014)
144. L'Éveil - Penny Marshall (1991)
145. Le Vilain - Albert Dupontel (2009)
146. Les Blancs ne savent pas sauter - Ron Shelton (1992)
147. Tequila Sunrise - Robert Towne (1989)
148. Les Idiots - Lars von Trier (1998)
149. L'Au-delà - Lucio Fulci (1981)
150. Devdas - Sanjay Leela Bhansali (2003)
151. Ong-Bak - Prachya Pinkaew (2004)
(Rien à sauver)
(Coup de cœur absolu)
1. Cold Fish - Sion Sono (2013)
2. Fedora - Billy Wilder (1978)
3. L'Héritière - William Wyler (1950)
4. Blancanieves - Pablo Berger (2013)
5. Terreur aveugle - Richard Fleischer (1971)
6. Le Silencieux - Claude Pinoteau (1973)
7. La Menace - Alain Corneau (1977)
8. La Peau douce - François Truffaut (1964)
9. Le Choix des armes - Alain Corneau (1981)
10. Un Témoin dans la ville - Edouard Molinaro (1959)
11. Voici le temps des assassins - Julien Duvivier (1956)
12. Kuzco, l'empereur mégalo - Mark Dindal (2001)
13. La Mauvaise Éducation - Pedro Almodóvar (2004)
14. Guilty of Romance - Sion Sono (2012)
15. Boogie Nights - Paul Thomas Anderson (1998)
16. Gilbert Grape - Lasse Hallström (1994)
17. Les Gens de la pluie - Francis Ford Coppola (1970)
18. Maris et Femmes - Woody Allen (1992)
19. The Player - Robert Altman (1992)
20. Piège mortel - Sidney Lumet (1983)
21. Le Monde selon Garp - George Roy Hill (1983)
22. Tout feu, tout flamme - Jean-Paul Rappeneau (1982)
23. Président d'un jour - Ivan Reitman (1993)
24. L'Année de tous les dangers - Peter Weir (1983)
25. Police - Maurice Pialat (1985)
26. L'Emprise - Sidney J. Furie (1983)
27. Péché mortel - John M. Stahl (1947)
28. Coup de torchon - Bertrand Tavernier (1981)
29. La Grande Illusion - Jean Renoir (1937)
30. Jeux dangereux - Ernst Lubitsch (1947)
31. The Raid 2 - Gareth Evans (2014)
32. Cop Car - Jon Watts (2016)
33. Hidden - Matt Duffer, Ross Duffer (2015)
34. Alabama Monroe - Felix Van Groeningen (2013)
35. Tom à la ferme - Xavier Dolan (2014)
36. Time and Tide - Tsui Hark (2001)
37. Old Boy - Chan-Wook Park (2004)
38. À couteaux tirés - Lee Tamahori (1998)
39. Le Sommet des Dieux - Patrick Imbert (2021)
40. Basil, détective privé - Ron Clements, Burny Mattinson, David Michener (1986)
41. Noël chez les Muppets - Brian Henson (1993)
(D'excellent à très bien)
42. J'aime regarder les filles - Frédéric Louf (2011)
43. The Edge of Seventeen - Kelly Fremon Craig (2017)
44. 40 jours et 40 nuits - Michael Lehmann (2002)
45. Hanté par ses ex - Mark Waters (2009)
46. Le diable s'habille en Prada - David Frankel (2006)
47. La Fille au bracelet - Stéphane Demoustier (2020)
48. La Fille de Monaco - Anne Fontaine (2008)
49. Mon cousin Vinny - Jonathan Lynn (1992)
50. 8 Mile - Curtis Hanson (2003)
51. L'Enfer du dimanche - Oliver Stone (2000)
52. Zero Dark Thirty - Kathryn Bigelow (2013)
53. Le Parrain, 3e partie - Francis Ford Coppola (1991)
54. Bullitt - Peter Yates (1969)
55. Police Python 357 - Alain Corneau (1977)
56. Terrifier - Damien Leone (2016)
57. Dark Water - Hideo Nakata (2003)
58. Shokuzai - Celles qui voulaient se souvenir - Kiyoshi Kurosawa (2013)
59. Shokuzai - Celles qui voulaient oublier - Kiyoshi Kurosawa (2013)
60. Tout sur ma mère - Pedro Almodóvar (1999)
61. Les Fraises sauvages - Ingmar Bergman (1959)
62. La Dernière Séance - Peter Bogdanovich (1972)
63. Lincoln - Steven Spielberg (2013)
64. Le Gouffre aux chimères - Billy Wilder (1952)
65. Du silence et des ombres - Robert Mulligan (1963)
66. La Grande Combine - Billy Wilder (1967)
67. De l'ombre à la lumière - Ron Howard (2005)
68. La Vie de David Gale - Alan Parker (2003)
69. Minuit dans le jardin du bien et du mal - Clint Eastwood (1998)
70. Que justice soit faite - F. Gary Gray (2010)
71. Le Flingueur - Simon West (2011)
72. Cellular - David R. Ellis (2004)
73. Un jour de chance - Álex de la Iglesia (2012)
74. 800 Balles - Álex de la Iglesia (2004)
75. Gallipoli - Peter Weir (1982)
76. Footloose - Herbert Ross (1984)
77. Un mauvais fils - Claude Sautet (1980)
78. Gosford Park - Robert Altman (2002)
79. La Petite - Louis Malle (1978)
80. Nocturne indien - Alain Corneau (1989)
81. Midnight Run - Martin Brest (1988)
82. Working Girl - Mike Nichols (1989)
83. Comment se débarrasser de son patron - Colin Higgins (1981)
84. Flashdance - Adrian Lyne (1983)
85. La Petite Sirène - John Musker, Ron Clements (1990)
86. La Dernière Vague - Peter Weir (1982)
87. Mosquito Coast - Peter Weir (1987)
88. Sept ans au Tibet - Jean-Jacques Annaud (1997)
89. Rencontres au bout du monde - Werner Herzog (2007)
90. Un singe en hiver - Henri Verneuil (1962)
91. L'Été de Kikujiro - Takeshi Kitano (1999)
92. Cet été-là - Nat Faxon, Jim Rash (2013)
93. Only Lovers Left Alive - Jim Jarmusch (2014)
94. L'Écume des jours - Michel Gondry (2013)
95. The Best Offer - Giuseppe Tornatore (2014)
96. American Bluff - David O. Russell (2014)
97. Irma la Douce - Billy Wilder (1963)
98. Cluedo - Jonathan Lynn (1986)
99. Barbaque - Fabrice Eboué (2021)
100. La Guerre des Rose - Danny DeVito (1990)
101. Blown Away - Stephen Hopkins (1994)
102. Ricochet - Russell Mulcahy (1992)
103. Paycheck - John Woo (2004)
104. The Ryan Initiative - Kenneth Branagh (2014)
105. Jugez-moi coupable - Sidney Lumet (2006)
106. Jeux de gangs - Barbara Kopple (2006)
107. Nuit de folie - Chris Columbus (1988)
108. Cursed - Wes Craven (2005)
109. La Planète au trésor - Ron Clements, John Musker (2002)
110. Hercule - John Musker, Ron Clements (1997)
111. Anastasia - Don Bluth, Gary Goldman (1998)
112. The Human Centipede 2 (Full Sequence) - Tom Six (2011)
113. American Pie Présente : No Limit! - Steve Rash (2005)
114. Voisins du troisième type - Akiva Schaffer (2012)
(De bien à moyen)
115. Le ciel peut attendre - Ernst Lubitsch (1946)
116. La Couleur de l'argent - Martin Scorsese (1987)
117. Les Yeux de Laura Mars - Irvin Kershner (1979)
118. Moi, député - Jay Roach (2012)
119. Bienvenue dans la jungle - Peter Berg (2004)
120. The Punisher - Jonathan Hensleigh (2004)
121. Profession profiler - Renny Harlin (2005)
122. Hors de contrôle - Martin Campbell (2010)
123. Safe - Boaz Yakin (2012)
124. Le Vieux Fusil - Robert Enrico (1975)
125. L'invitation - Fred Grivois (2021)
126. L'Étrange Couleur des larmes de ton corps - Hélène Cattet, Bruno Forzani (2014)
127. The French Dispatch - Wes Anderson (2021)
128. Zack et Miri font un porno - Kevin Smith (2008)
129. Dream Horse - Euros Lyn (2021)
130. Paulie, le perroquet qui parlait trop - John Roberts (1998)
131. Taram et le Chaudron magique - Ted Berman, Richard Rich (1985)
132. Oliver et Compagnie - George Scribner (1989)
133. Black/White - Kevin Rodney Sullivan (2005)
134. The Wrong Missy - Tyler Spindel (2020)
135. After - Chapitre 1 - Jenny Gage (2019)
136. Rust Creek - Jen McGowan (2021)
137. The Quiet Hour - Stéphanie Joalland (2014)
(De très moyen à mauvais)
138. Mrs. Tingle - Kevin Williamson (1999)
139. Esprits rebelles - John N. Smith (1996)
140. Le Manoir hanté et les 999 Fantômes - Rob Minkoff (2004)
141. La Course au jouet - Brian Levant (1996)
142. Et encore un joyeux Noël ! - Roberto Santucci (2020)
143. Le Terminal - Steven Spielberg (2014)
144. L'Éveil - Penny Marshall (1991)
145. Le Vilain - Albert Dupontel (2009)
146. Les Blancs ne savent pas sauter - Ron Shelton (1992)
147. Tequila Sunrise - Robert Towne (1989)
148. Les Idiots - Lars von Trier (1998)
149. L'Au-delà - Lucio Fulci (1981)
150. Devdas - Sanjay Leela Bhansali (2003)
151. Ong-Bak - Prachya Pinkaew (2004)
(Rien à sauver)
Mon top définitif des séries vues en 2022 MAIS toutes années confondues :
1. Stranger Things - Saison 4
2. Mercredi - Saison 1
3. Ozark - Saison 3
4. Ozark - Saison 4
5. Ozark - Saison 1
6. Ozark - Saison 2
7. House of the Dragon - Saison 1
8. Peaky Blinders - Saison 1
9. Cobra Kai - Saison 4
10. The Watcher - Saison 1
11. Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir - Saison 1
12. Cobra Kai - Saison 5
13. Better Call Saul - Saison 6
14. Dahmer : Monstre - L'Histoire de Jeffrey Dahmer - Saison 1
15. The Good Place - Saison 1
16. Living with Yourself - Saison 1
17. La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre - Saison 1
18. Pam & Tommy - Saison 1
19. 1899 - Saison 1
20. Poupée russe - Saison 2
1. Stranger Things - Saison 4
2. Mercredi - Saison 1
3. Ozark - Saison 3
4. Ozark - Saison 4
5. Ozark - Saison 1
6. Ozark - Saison 2
7. House of the Dragon - Saison 1
8. Peaky Blinders - Saison 1
9. Cobra Kai - Saison 4
10. The Watcher - Saison 1
11. Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir - Saison 1
12. Cobra Kai - Saison 5
13. Better Call Saul - Saison 6
14. Dahmer : Monstre - L'Histoire de Jeffrey Dahmer - Saison 1
15. The Good Place - Saison 1
16. Living with Yourself - Saison 1
17. La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre - Saison 1
18. Pam & Tommy - Saison 1
19. 1899 - Saison 1
20. Poupée russe - Saison 2
Mon premier film vu en 2023. C'est une chouette petite comédie doublée d'une satire sur les grosses sociétés qui méprisent leurs employés. Bien évidemment le film vaut surtout pour Jim Carrey qui était encore au top de sa forme dans les rôles comiques. Certaines scènes sont hilarantes.
Jim Carrey qui boit un sorbet glacé d'une traite et qui se tord de douleur, ça m'avait bien fait marrer à l'époque Faudrait que je le revois, tiens
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*Mister gentil comme un coeur 2013*
*Mister gentil comme un coeur 2014*
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