Big Love - Saison 1

God only knows what I'd be without you, God only knows what I'd be God only knows, God only knows what I'd be without you, God only knows what I'd be God only knows

(The Beach Boys / "God only knows").
C'est sur cette air entrainant et lancinant des Beach Boys que patinent, dansent, se rapprochent et s'éloignent Bill Paxton/Henrickson et ses femmes dans le générique de Big Love qui démarre chaque épisode. Une entrée en matière des + réussie... en même temps, les Beach Boys, c'est toujours bien
HBO en a fait des séries de qualité mais Big Love fait partie de celles dont personne ne parle jamais (malgré les excellentes critiques et les récompenses prestigieuses). Malheureusement, j'ai peur que le sujet ne soit pas des + attirant pour le public, en effet, il n'y a ni dragon, ni zombie/vampire ni même un rythme de folie avec des rebondissements à tout bout de champs
Même si je l'aime beaucoup, je pense qu'elle est imperméable pour un large public. Outre ses personnages polygames, Big Love n'est pas la série la + rythmée qui soit, c'est juste une série familiale sur l'amour et l'attachement aux autres (et un peu sur la lutte de pouvoir avec le prophète Roman Grant). Bref, dans la réalisation et dans le ton, on est sur HBO pas de doute
Car clairement, dans le genre, je le trouve bien moins accessible que This is us et Brothers & Sisters
J'ai pas grand chose à dire sur cette première salve d'épisodes, hormis le fait que j'ai eu un peu plus de mal que lors de mon premier visionnage. Y'a beaucoup de bonnes choses (les personnages, le générique, une bonne partie des intrigues) mais je sais pas, peut-être que j'étais pas dans le bon mood pour l'apprécier à sa juste valeur cette fois ci. Mais ça revient à ce que je disais, ça reste une série exigeante dans laquelle il est moins facile de rentrer que dans d'autres.
En tout cas, j'ai remarqué que pour une série d'HBO, Big Love sait être très mesurée sur le sexe et sur la nudité (alors pourtant que ça baise beaucoup dans la série

). Autre bon point, ce n'est pas ici les femmes qui sont le + souvent visibles mais bien les hommes. Pour une paire de seins, ce sont surtout les fesses de Bill Paxton qui sont mises en avant sur toute la saison (et un peu celles de Douglas Smith). Soit Jeanne Tripplehorn et Ginnifer Goodwin sont pudiques, soit c'est une volonté des créateurs, mais peu importe la raison, c'est pas mal comme ça
Bref, une bonne première saison bien qu'imparfaite. De toute façon, Big Love est une série qu'il faut voir, je ne peux que vous la conseiller.
Notes : entre 14 et 15
Moyenne : 14.42/20
Synopsis : Bill est mormon et polygame, il a 3 femmes: Barbara, Nicki et Margene, et 7 enfants. Ils vivent dans 3 maisons côte à côte avec un jardin commun: Bill peut ainsi chaque jour changer de femme. Le seul problème c'est que la polygamie est illégale dans l'Utah, ils doivent donc tout faire pour passer inaperçu. De plus, Bill doit faire face à Roman, le père de Nicki, qui est un mormon très influent et qui lui réclame de l'argent après que Bill ait décidé d'ouvrir son deuxième magasin de bricolage.
