Après leur crochet du côté des grosses franchises avec Scream 5 et Scream 6, les réalisateurs Tyler Gillett et Matt Bettinelli-Olpin renouent avec le genre de la comédie horrifique déjantée qui avait fait la réussite de leur Wedding Nightmare en 2019. Dans la même veine, Abigail convoque leur final girl préférée Melissa Barrera, ainsi que Dan Stevens et Kathryn Newton (entre autres). Entre son déluge de péripéties et ses scènes de comédie gore, ce film de casse vampirique se traîne pas mal de défauts, mais parvient à donner le sourire (pointu).
SCREAM CONTRE LES VAMPIRES
Aucun doute : avec Abigail, Gillett et Betinelli-Olpin renouent de très près avec l’esprit de Wedding Nightmare. Au point de situer l’action dans le grand manoir piégeux d’une famille riche et de ressortir la carte “gens qui explosent à l’improviste en arrosant tout le monde”. Hormis la facilité un peu épaisse de ces redites, il n’est pas désagréable de voir la paire de réalisateurs revenir en terrain connu, après avoir fait de leur mieux avec Ghostface sans que ça donne quoi que ce soit de mémorable.
Embarquant Melissa Barrera sous le bras, elle qui a été brusquement débarquée de la saga Scream par un producteur de chez Spyglass froissé de ses appels au cessez-le-feu en Palestine, les deux cinéastes sont repartis vers un type de production qui, visiblement, leur permet beaucoup plus de libertés. Pas que le budget d’Abigail soit plus modeste que celui des Scream, mais là où le boogeyman devenu institution trimballe avec lui un pesant héritage et de règles à observer lorsqu’il faut raconter son histoire, Abigail a le mérite d’être une histoire originale (une denrée rare, de nos jours).
Cela dit, il n’est pas passé loin d’être un remake du film de 1936 appelé La Fille de Dracula, à l’époque où Universal voulait encore faire d’Abigail un élément de son Dark Universe, et au sein duquel il aurait été rattaché (allez savoir pourquoi) au terrible La Momie de 2017. Le pire a donc été évité et Abigail fait office de jolie petite nouveauté, bien qu’on puisse y voir une extrapolation de la monstrueuse ballerine aperçue dans La Cabane dans les Bois de Drew Goddard, ou une revisite clandestine (mais beaucoup plus réussie) du Livide d’Alexandre Bustillo et Julien Maury.
Avec le second degré bien maîtrisé qui permet à beaucoup de films d’horreur farfelus de devenir audacieux plutôt que ridicules, Abigail rafraîchit, divertit et colle un sourire sur le visage du spectateur même pendant les scènes les plus sales. Mais n’est pas Wedding Nightmare qui veut, même un film signé par les mêmes réalisateurs.
DENTS LONGUES ET LONGUEURS
Contrairement au film porté par Samantha Weaving, Abigail se tire quelques balles dans le pied qui l’empêchent d’être l’égal de son prédécesseur. Le problème principal est sans doute le rythme, car après une mise en place enthousiasmante, avec l’enlèvement de la gamine et la découverte du manoir dans lequel ses ravisseurs vont la séquestrer, les longueurs s’accumulent. Certains dialogues s’étirent péniblement pour justifier des incohérences d’écriture et des retournements trop prévisibles (notamment lors de la séquence qui voit Abigail enfermée dans une cage au sous-sol et négocier sa libération avec le personnage de Dan Stevens), et l’humour se fait trop rare pour pallier l’ennui qui s’ensuit.
Car, pour un film d’horreur, Abigail ne cherche pas tellement à faire peur, et pour une comédie, il ne cherche pas non plus suffisamment à faire rire. Si tout est plaisant et amusant, rien n’est aussi fou, drôle et bien ficelé que dans Wedding Nightmare. Raison pour laquelle la redite de personnages qui explosent, même si l’image fonctionne encore, fait un peu office de béquille pour forcer du jusqu’au-boutisme dans un film qui en recèle finalement très peu, et à qui il manque les deux ou trois très bonnes idées qui en auraient fait une perle. Par ailleurs, le long-métrage souffre de son marketing, fondé sur la mise en avant de la monstrueuse ballerine.
En réalité, la révélation du fait qu’Abigail est une menace pour ses ravisseurs n’arrive que tard dans le film, et est construite pour être un véritable twist, mais qui est malheureusement gâché d’avance par les affiches et la bande-annonce. De ce fait, si la première partie n’est pas ratée, elle prend un certain temps à ménager un effet que le spectateur connaît par avance, ce qui plombe encore le rythme de l’ensemble. Une fois la révélation faite, Abigail prend le parti de de verser dans le vampire dévoreur et destructeur, davantage monstre total que créature romantique. Et pourquoi pas !
Mais, là aussi, le film hésite sur le genre d’univers et de références qu’il souhaite adopter, puisque la fin (par ailleurs réussie) voit revenir toute une batterie de codes vampiriques plus classiques, qui s’emboîtent assez mal avec le reste du film. Bref, Abigail peine à choisir entre horreur et comédie (et finit par ne faire ni tout à fait l’un ni tout à fait l’autre plutôt de marier les deux aspects), peine à choisir entre les vampires de 30 jours de nuit et ceux de Dracula, et peine à choisir entre narration frontale et film à twist. Heureusement, il reste suffisamment de beaux moments pour sauver le soldat Abigail.
MONSTER VERY HIGH
L’une des forces évidentes du film réside en son casting : Melissa Barrera continue de tracer sa route en tant qu’héroïne de film de genre, et le ton décalé de celui-ci lui convient mieux que l’écriture figée et codée dont elle pâtissait dans Scream 5 et 6. À ses côtés, Dan Stevens s’éclate autant qu’il éclate le spectateur dans le rôle d’un malfaiteur malin mais pourri jusqu’à l’os, empêtré dans son égo surdimensionné (et son look pourrave). Les meilleures scènes du film sont sans doute celles qui le voient basculer du côté (encore plus) obscur de la vilénie.
Dans le rôle-titre, la jeune Alisha Weir étonne par son implication et son énergie, navigant avec une facilité désarmante entre le rôle de l’enfant innocente et effrayée et celui du monstre redoutable et manipulateur. Et avec sa tête de grand méchant couplée aux airs gentiment crétins de son personnage, Kevin Durand assure sans doute le meilleur ressort comique du film. Et avec tout ça, on en oublierait presque de l’apparition magistrale de Matthew Goode dans un rôle taillé sur mesure dont rien ne sera révélé ici…
Ces atouts majeurs en poche, Abigail se voit excuser un certain nombre de faiblesses ou d’erreurs d’écriture, d’autant que, tout comme dans Wedding Nightmare, le décor dans lequel évoluent ces personnages se transforme petit à petit en terrain ludique et extensible, que le spectateur voudrait explorer à l’infini. Et c’est avec le grand final, certes moins parfait et moins intelligent que celui, lourd de sens, de Wedding Nightmare, que l’amusement du spectateur atteint son apogée : si l’attente fut longue, l’acte ultime réveille et réjouit dans le sursaut cathartique tant attendu. En somme, si plusieurs étapes de la recette sont indéniablement ratées, Abigail parvient à régaler son public et signe, pour le plus grand plaisir de celui-ci, le véritable retour de Tyler Gillett et Matt Betinelli-Olpin aux commandes d’un cinéma d’horreur fun et généreux.
Revenus de leurs pérégrinations Screamesques, Gillett et Betinelli-Olpin reviennent au ton décomplexé et satirique qui leur va si bien. Beaucoup plus maladroit que Wedding Nightmare, Abigail fait tout pour être comparable à son aîné sans y parvenir, mais n’en demeure pas moins une partie de plaisir.
Jeremy Renner que je viens de voir dans Dahmer (qui était disponible sur france.tv).
Il devait avoir 22 ans.(*)
J'avais vu la série de Netflix, donc je connaissais l'histoire
Mais le Dahmer interprété par Renner paraissait moins "immonde" que celui interprété par Evan Peters.
bon anniversaire à
Clint Eastwood 94 ans
Tom Berenger 75 ans
Chris Elliott 64 ans (Un jour sans fin, Scary Movie 2 & 4, Mary à tout prix, Le Sixième Sens)
Lea Thompson 63 ans (L'Aube rouge, trilogie Retour vers le futur, Howard... une nouvelle race de héros)
Brooke Shields 59 ans (Le Lagon bleu)
Sandrine Bonnaire 57 ans (Blanche et Marie, Police, Sans toit ni loi, Sous le soleil de Satan, Jeanne la pucelle)
Christopher McQuarrie 56 ans scén/réal (Jack Reacher, 4 Mission Impossible)
Colin Farrell 48 ans
télévision
Alain Duhamel 84 ans journaliste politique
Sharon Gless 81 ans (Cagney et Lacey, Queer as Folk, Burn Notice)
Gregory Harrison 74 ans (séries L'Âge de cristal, Colorado, Falcon Crest)
François Rollin 71 ans (Palace, Kaamelott)
Paolo Sorrentino 54 ans réal (The Young Pope, The New Pope)
Le créateur de Hill House va réaliser un nouveau film L'Exorciste !
Une "nouvelle vision radicale" qui ne sera pas (du tout) une suite au ratage de 2023.
Ils étaient fait pour se rencontrer. Mike Flanagan, le plus brillant créateur de séries horrifiques de ces dernières années va croiser la route de L'Exorciste, le film le plus culte du genre.
La presse américaine, qui confirme la nouvelle, parle d'un film indépendant, basé sur le monde de L’Exorciste de William Peter Blatty, le roman original de 1971, qui avait inspiré le film culte de William Friedkin (en 1973). Blumhouse promet une « nouvelle vision radicale ». Mike Flanagan ne devrait donc pas signer un remake de l'orignal, ni même une suite de L'Exorciste : Dévotion, le film de 2023 signé David Gordon Green dont les événements prenaient place après ceux du classique de Friedkin. Compte tenu du box-office décevant (126 millions de recettes mondiales), le studio Blumhouse a décidé d'annuler la trilogie qui était prévue au départ.
Mike Flanagan aura donc les mains libres pour refaire L'Exorciste à sa sauce, comme il l'entend. Et il y a de quoi être excité puisque le réalisateur - qui produira également - a de vraies (bonnes) idées en matière horrifique. On lui doit notamment The Haunting of Hill House (2018), l'une des meilleures créations du genre du XXIe siècle, ou encore la ténébreuse Midnight Mass (2021) et plus récemment la fantastique Chute de la maison Usher (2023). Mike Flanagan avait aussi osé la suite de Shining, en adaptant Doctor Sleep de Stephen King au cinéma.
"L'Exorciste est l'une des raisons pour lesquelles je suis devenu cinéaste, et c'est un honneur d'avoir la chance d'essayer quelque chose de nouveau, d'audacieux et de terrifiant dans son univers" promet-il dans son communiqué.
Universal et Blumhouse comptent sur lui pour redorer le blason de la marque. Ils ont acheté les droits de L'Exorciste à Morgan Creek pour 400 millions de dollars en 2021...
Cette histoire du premier afro-américain qui rejoint la marine transpire bien évidemment l'académisme mais certaines scènes de bravoure et les acteurs (De Niro en tête) filent quand même des frissons.
Je découvre cette adaptation d'un Stephen King. J'ai trouvé la première partie un peu balourde mais le film se révèle petit à petit vu son intrigue à tiroir qui s'éclaircit au fur et à mesure et au final j'ai beaucoup aimé.
C'est en parcourant le topic du box-office que j'ai appris par [mention]BOX OFFICE STORY[/mention] qu'un remake avec Tom Cruise et Scarlett Johansson allait voir le jour. J'ai pris conscience que j'avais jamais vu ce Clint Eastwood (pourtant j'adorais la jaquette quand j'étais gamin). C'est un film policier assez classique dans son déroulement (un flic doit escorter un témoin et aller d'un point A à un point B en parcourant un chemin semé d'embuches) mais Clint Eastwood oblige, le tout est assez jouissif. J'ai également été surpris par le personnage féminin (excellente Sondra Locke) qui n'est aucunement un faire-valoir, son personnage est aussi grande gueule que Clint et certains échanges sont à mourir de rire. Le film a également des accents de road trip à travers les immenses paysages de l'Arizona. Le remake sera probablement réussi en terme d'action mais je doute qu'il soit aussi osé sur certains points
C'est en parcourant le topic du box-office que j'ai appris par @BOX OFFICE STORY qu'un remake avec Tom Cruise et Scarlett Johansson allait voir le jour. J'ai pris conscience que j'avais jamais vu ce Clint Eastwood (pourtant j'adorais la jaquette quand j'étais gamin). C'est un film policier assez classique dans son déroulement (un flic doit escorter un témoin et aller d'un point A à un point B en parcourant un chemin semé d'embuches) mais Clint Eastwood oblige, le tout est assez jouissif. J'ai également été surpris par le personnage féminin (excellente Sondra Locke) qui n'est aucunement un faire-valoir, son personnage est aussi grande gueule que Clint et certains échanges sont à mourir de rire. Le film a également des accents de road trip à travers les immenses paysages de l'Arizona. Le remake sera probablement réussi en terme d'action mais je doute qu'il soit aussi osé sur certains points
Clint a fait appel a l'artiste Frank Frazetta pour l'affiche du film célèbre illustrateur de comic's comme Conan le barbare
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
ClintReborn a écrit : ↑lun. 3 juin 2024 11:32
Clint a fait appel a l'artiste Frank Frazetta pour l'affiche du film célèbre illustrateur de comic's comme Conan le barbare
Une IA pourrait imiter sans problème Frank Frazetta mais seul Frank Frazetta a créé du Frank Frazetta, une IA singe un artiste mais c'est tout...et c'est déjà terrible pour les artistes
http://www.boxofficestory.com/
La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
Je découvre cette comédie familiale purement années 90. C'est enfantin bien évidemment mais c'est mignon et divertissant, certaines scènes sont très drôles.
Predator : le film Badlands a trouvé son actrice principale et on a hâte de voir cet affrontement
Badlands, le nouveau film se déroulant dans l’univers de Predator, a sa nouvelle tête d’affiche.
Après le rachat de la Fox par Disney en 2017, beaucoup anticipaient ce qu’allait faire le studio aux grandes oreilles avec une des licences les plus mythiques d’Hollywood, Predator. Est alors venue la surprise Prey, bon petit prequel qui revenait aux bases de la saga, tout en y apportant son lot de nouveautés sans dénaturer pour autant l’essence de la franchise.
Réalisé par Dan Trachtenberg (10 Cloverfield Lane), le film sorti uniquement sur les plateformes Disney+ et Hulu, a reçu un joli succès, devenant même le film le plus regardé de la plateforme (selon les données à disposition). Évidemment, tout le monde pensait qu’une suite à Prey allait être commandée, mais de manière étonnante, c’est le film Badlands qui a été annoncé en premier. Toujours réalisé par Trachtenberg, le projet se déroulera dans le futur et a justement trouvé sa tête d’affiche.
C’est le journal Deadline qui a rapporté l’information sur cette première addition au casting de l’intrigant film Badlands : l’actrice Elle Fanning a rejoint le projet de Dan Trachtenberg. Si Prey prenait en tête d’affiche une comédienne relativement inconnue en la personne d’Amber Midthunder, le studio et le metteur en scène ont donc voulu essayer la formule avec une star déjà établie.
Toujours selon Deadline, la comédienne de Twixt et de Maléfique est une fan de la franchise à l’alien aux trois yeux rouges, et c’est ce qui a convaincu les producteurs exécutifs d’organiser une rencontre entre elle et le réalisateur. Depuis ce rendez-vous, Fanning est à bord du projet, et l’équipe de Badlands vise un début de tournage plus tard dans l’année. On peut remarquer qu’il s’agira de la seconde fois que l’actrice combat des extraterrestres, en 2011 déjà, elle devait faire face à une invasion dans Super 8 de J.J Abrams.
Aucun autre détail au niveau du reste du casting, de la date de sortie ou même de l’histoire du film n’est connu pour le moment. Cependant, pour voir une autre licence d’horreur mythique produite par Disney et la Fox, vous pourrez toujours regarder Alien : Romulus, disponible le 14 août au cinéma.
Longlegs : les premiers avis sur le film d’horreur avec Nicolas Cage sont là
Les premiers avis sur Longlegs, le dernier film horrifique d’Oz Perkins avec Nicolas Cage et Maika Monroe, viennent d’arriver et ça a l’air terrifiant.
Alors qu’il était au Festival de Cannes 2024 avec le film The Surfer de Lorcan Finnegan, Nicolas Cage reviendra bientôt en Spider-Man dans la série Amazon dérivée de Spider-Verse. Ainsi, on espère que l’acteur américain retrouvera le succès dans une plus grosse production après sa période de séries B très moyennes (ou même carrément mauvaises). Mais d’ici là, c’est peut-être du côté de l’horreur et en tant qu’antagoniste que Cage pourrait réjouir le plus.
Après la bande-annonce du flippant Longlegs avec Nicolas Cage en mode serial killer, on était forcément très intrigué de voir ce qu’allait donner l’acteur dans un rôle ouvertement sombre et machiavélique. Et justement, on va pouvoir avoir un début de réponse puisque les premiers avis sur le film d’Osgood Perkins sont tombés. Revue de tweets.
« C’est comme si Longlegs avait été forgé en enfer par Satan, qui l’a apporté comme un artéfact dans notre monde en guise de cadeau. Le film d’Osgood Perkins est complètement fou. Une tension espiègle et constante, tellement terrifiante et malsaine. Maika Monroe est géniale. Nicolas Cage est en mode pur cinglé. »
Courtney Howard – Variety
« Peu de films te donnent l’impression de te noyer dans la peur comme Longlegs. À tel point que même quand le dernier film d’Oz Perkins est super terrifiant, on ne peut pas le quitter des yeux. Le diable est vraiment dans les détails ! Je pense qu’on a trouvé le film le plus effrayant de la décennie. »
EJ Moreno – Flickering Myth
« J’ai passé la nuit dernière dans une panique totale en regardant Longlegs d’Osgood Perkins. 100 minutes d’effroi implacable et intense. Il prend encore en puissance avec les performances instantanément remarquables de Maika Monroe et Nic Cage qui se laissent aller complètement. Chaque image est un cauchemar. »
Josh Hurtado – Screen Anarchy
« Qu’est-ce que j’ai mangé au petit-déjeuner aujourd’hui ? Un cauchemar putride d’un film qui s’est mis sous ma peau : LONGLEGS. Oz Perkins joue dans le même bac à sable que The Dark and the Wicked de Bryan Bertinos, si l’on veut parler de terreur oppressante et de mal purulent et nihiliste. Naturellement, j’ai adoré. »
Meagan Navarro – Bloody Disgusting
Ces quelques avis semblent donc pour le moment unanimes : Longlegs est génial, terrifiant et particulièrement efficace. Au-delà de son horreur intrinsèque, le film plongerait ses spectateurs dans une véritable ambiance macabre dont on ne ressortirait pas indemne. Les performances de Nicolas Cage et Maika Monroe semblent également avoir bien convaincu les critiques.
On avait la sensation que Longlegs n’était peut-être pas un thriller horrifique comme les autres, et peut-être à raison. Mais on devra dans tous les cas attendre la sortie au cinéma du long-métrage, à savoir le 10 juillet 2024 en France, pour en être certain.
Après le flop des Rebel Moon, Zack Snyder voudrait relancer 300 avec une série pour Warner
Une série 300 serait en préparation chez Warner et Zack Snyder est déjà pressenti pour la produire et la réaliser.
Avec sa saga de science-fiction Rebel Moon et leurs futures versions longues particulièrement attendues (non), on sait que Zack Snyder va encore rester au centre de l’actualité pour un bon moment. Et si on a plus l’habitude de voir son nom accolé à des génériques de films, il semblerait que le cinéaste américain ait aussi la volonté de pleinement s’essayer à la série.
Il a déjà récemment dévoilé la première image de Twilight of the Gods, sa série Netflix prévue pour cet automne, et ça pourrait ne pas être son seul projet sériel. En effet, une série basée sur 300, l’un de ses plus gros succès (450 millions de dollars de recettes au box-office mondial), serait apparemment en cours de développement, et Snyder serait actuellement en pourparlers pour s’en charger.
Selon Variety, une série prequel basée sur le film de 2006 serait donc en préparation et les négociations sont toujours en cours pour que Zack Snyder la réalise et la produise. Sa femme, Deborah Snyder, productrice sur le premier 300, pourrait également revenir en tant que productrice exécutive. Gianni Nunnari, Mark Canton et Bernie Goldmann ,qui étaient tous producteurs du film, sont aussi en pourparlers pour faire leur retour.
Il s’agirait ainsi de la deuxième production tirée de l’univers après 300 : La naissance d’un Empire sorti en 2014, qui n’avait pas été aussi bien accueilli que son grand frère. Snyder y avait participé comme co-scénariste, tandis que Noam Murro s’était occupé de la réalisation.
Concernant le scénario et le casting, aucune information n’a pour le moment été dévoilée, même si Variety indique bien qu’il s’agira d’un prequel. Sachant que 300 est sorti il y a presque 20 ans, il est également difficile d’imaginer retrouver des têtes connues parmi la distribution de la série (notamment Gerard Butler).
On est néanmoins curieux de voir ce que ça pourrait donner, d’autant que le film de 2006 avait été le premier film à véritablement établir le style si spécifique de Snyder, avec ses mauvais, mais aussi ses (très) bons côtés. Alors qu’il n’est pas encore officiellement en développement, il faudra être patient pour qu’une date ou une période de sortie soit annoncée. Affaire à suivre.
BOX OFFICE STORY a écrit : ↑mar. 4 juin 2024 23:17
C'est Officiel il y aura un film Peaky Blinders sur Netflix joué et produit par Cillian Murphy. Tournage fin de l'année. Content.
Dommage, car si c'est Netflix, ça ne sortira pas en support physique
BOX OFFICE STORY a écrit : ↑mar. 4 juin 2024 23:17
C'est Officiel il y aura un film Peaky Blinders sur Netflix joué et produit par Cillian Murphy. Tournage fin de l'année. Content.
Dommage, car si c'est Netflix, ça ne sortira pas en support physique
Pale a écrit : ↑mar. 4 juin 2024 16:35 Après le flop des Rebel Moon, Zack Snyder voudrait relancer 300 avec une série pour Warner
Une série 300 serait en préparation chez Warner et Zack Snyder est déjà pressenti pour la produire et la réaliser.
Avec sa saga de science-fiction Rebel Moon et leurs futures versions longues particulièrement attendues (non), on sait que Zack Snyder va encore rester au centre de l’actualité pour un bon moment. Et si on a plus l’habitude de voir son nom accolé à des génériques de films, il semblerait que le cinéaste américain ait aussi la volonté de pleinement s’essayer à la série.
Il a déjà récemment dévoilé la première image de Twilight of the Gods, sa série Netflix prévue pour cet automne, et ça pourrait ne pas être son seul projet sériel. En effet, une série basée sur 300, l’un de ses plus gros succès (450 millions de dollars de recettes au box-office mondial), serait apparemment en cours de développement, et Snyder serait actuellement en pourparlers pour s’en charger.
Selon Variety, une série prequel basée sur le film de 2006 serait donc en préparation et les négociations sont toujours en cours pour que Zack Snyder la réalise et la produise. Sa femme, Deborah Snyder, productrice sur le premier 300, pourrait également revenir en tant que productrice exécutive. Gianni Nunnari, Mark Canton et Bernie Goldmann ,qui étaient tous producteurs du film, sont aussi en pourparlers pour faire leur retour.
Il s’agirait ainsi de la deuxième production tirée de l’univers après 300 : La naissance d’un Empire sorti en 2014, qui n’avait pas été aussi bien accueilli que son grand frère. Snyder y avait participé comme co-scénariste, tandis que Noam Murro s’était occupé de la réalisation.
Concernant le scénario et le casting, aucune information n’a pour le moment été dévoilée, même si Variety indique bien qu’il s’agira d’un prequel. Sachant que 300 est sorti il y a presque 20 ans, il est également difficile d’imaginer retrouver des têtes connues parmi la distribution de la série (notamment Gerard Butler).
On est néanmoins curieux de voir ce que ça pourrait donner, d’autant que le film de 2006 avait été le premier film à véritablement établir le style si spécifique de Snyder, avec ses mauvais, mais aussi ses (très) bons côtés. Alors qu’il n’est pas encore officiellement en développement, il faudra être patient pour qu’une date ou une période de sortie soit annoncée. Affaire à suivre.
Avengers 5 a peut-être enfin trouvé son réalisateur, fin de la galère pour Marvel ?
Avengers 5 se fait bien discret, mais Marvel pourrait bien avoir enfin trouvé son réalisateur.
Ce n’est un secret pour personne, Marvel a du mal à savoir sur quel pied danser depuis quelque temps. Après une année 2023 assez calamiteuse, notamment avec le flop monstre The Marvels et la catastrophe Ant-Man et la Guêpe : Quantumania, le studio autrefois auréolé de succès est en pleine phase de réinvention. L’équipe des 4 Fantastiques s’agrandit de jour en jour, la série Daredevil a enfin trouvé une sortie pour début 2025 et le projet le plus attendu de cet été côté super-héros Deadpool 3 semble en capacité de relancer un peu la machine vu l’engouement.
Indépendamment, ces projets ont l’air d’annoncer du mieux pour Marvel, mais la force du MCU a toujours été de réunir ses héros dans les films Avengers. Depuis Endgame en 2019, les super-héros et super-héroïnes font souvent cavalier seul et aucune réunion d’envergure n’a eu lieu. Par ailleurs, avec les problèmes de réécriture et de différends créatifs… aucun réalisateur n’est affilié au prochain Avengers. Mais tout cela pourrait bientôt être fini, car Marvel et Kevin Feige ont peut-être trouvé celui qu’ils cherchent.
Selon Deadline, qui a été le premier à rapporter la nouvelle, ce réalisateur n’est autre que Shawn Levy. En effet, le cinéaste derrière le très (très) attendu Deadpool & Wolverine a obtenu le scénario du prochain Avengers écrit par Michael Waldron et Marvel lui aurait proposé le poste de réalisateur. Une option que le cinéaste serait en train de considérer. Marvel serait tout de même en train de rencontrer plusieurs metteurs en scène en attendant la décision de Levy.
Si on ne sait pas grand-chose de ce futur Avengers (surtout depuis le renvoi de Jonathan Majors, interprète de Kang), on peut se dire une chose : ce Deadpool 3 est sans doute très solide. En effet, pour que Disney et Kevin Feige proposent les clés du camion Marvel à Levy, le film avec Ryan Reynolds et Hugh Jackman doit vraiment les avoir convaincus (ce qui est plutôt rassurant pour nous).
Reste que pour l’instant, Levy n’a pas encore accepté le job et pourrait tout à fait le refuser. Après tout, le monsieur a un calendrier plutôt chargé, étant donné qu’il travaille encore sur la dernière saison de Stranger Things et qu’il a un film Star Wars dans les tuyaux (si c’est toujours bien le cas).
À ce stade, aucun détail au niveau de l’histoire n’est connu. Le principal antagoniste Kang ayant été écarté du titre originel (Kang Dynasty), ce Avengers 5 est relativement flou. Le film est toujours prévu pour le 1er mai 2026, mais avec ces nombreux changements de plan, difficile de dire si Marvel vise encore cette date.
EL n'a pas trop aimé Bad Boys 4 : Ride or Die (2 étoiles) :
Depuis que Michael Bay se contente de produire les suites de Bad Boys, la saga autour des deux flics les plus bourrins et irresponsables de Miami a sacrément perdu en folie. Déjà à l’œuvre sur un troisième volet poussif, le duo Adil El Arbi et Bilall Fallah rempile sur Bad Boys 4 : Ride or Die, après l’annulation injuste de leur Batgirl par Warner. On aurait pu espérer de ce parcours heurté une hargne à-propos. Il faudra se contenter d’un blockbuster fainéant et franchement triste, à l’image du jeunisme embarrassant de Will Smith et Martin Lawrence. En salles le 5 juin.
SANS MICHAEL, LA FÊTE EST MOINS FOLLE
Au sortir de Bad Boys 4, une question se pose : la saga a-t-elle vraiment un potentiel de franchisation égal à la plupart de ses camarades hollywoodiens, de Marvel à Jurassic Park en passant par SOS Fantômes ? Rien n’est moins sûr, surtout quand on voit à quel point ce quatrième opus s’accroche plus que jamais aux rares motifs de scénarios en roue libre depuis les années 90. C’est bien beau de reproduire (pour la troisième fois !) la séquence où Mike et Marcus s’en prennent au pauvre Reggie – transformé le temps d’un twist forcé en machine de guerre –, mais ça sent surtout les fonds de tiroir.
La “marque” Bad Boys, ce n’est pas ses personnages, mais bien ce que Michael Bay en a fait depuis le premier film. Derrière le buddy movie mécanique typique des productions Jerry Bruckheimer, le cinéaste avait déjà imposé sa patte, sa manière de compresser le temps par son esthétique publicitaire, qui fait du moindre plan un money-shot qui décroche la mâchoire. Dans ce Miami où le soleil ne semble jamais se coucher, tout était fait pour iconiser Will Smith et Martin Lawrence.
On parle souvent du montage de Michael Bay, de son côté très haché et frénétique, mais justement, ce qui est intéressant, c’est son hétérogénéité. Chaque mouvement, chaque moment demande à être remarqué dans le flux ininterrompu des images, comme si on recomposait une suite de gestes dans le grand chaos du monde. Le temps de son introduction, Bad Boys 4 voudrait embrasser cette donnée à grands coups de plans foufous et improbables, d’une caméra embarquée sur un revolver à un insert depuis l’intérieur d’une montre. C’est gratuit, et pas bien virtuose, mais l’espace d’un instant, le film convoque cette candeur de la découverte, de l’expérimentation et du wahou bayien.
Certes, l’auteur de ces lignes est depuis longtemps un fervent défenseur du réalisateur d’Armageddon, mais l’échec de Bad Boys 4 n’est pas une question de chasse gardée. Raconter de nouvelles histoires autour de Mike Lowrey et Marcus Burnett pourrait avoir du sens dans une Amérique toujours plus bling-bling, vulgaire, individualiste et violente. Cependant, il fallait démarquer ce renouveau, plutôt que de bêtement essayer de reproduire son écrin stylistique dans sa version low-cost.
De Battleship au reboot des Tortues Ninja, l’imagerie ultra-dynamique de Bay a infusé Hollywood, sans pour autant que personne ne lui arrive à la cheville. Mine de rien, un effet de lumière dynamique, du téléobjectif et un ralenti ne suffisent pas à convoquer la même ampleur et la même dimension épique. Là où Bad Boys 3 se contentait de désamorcer certains de ses passages obligés, sa suite se risque à des citations pathétiques, en particulier lors de sa première grosse scène d’action, miroir assumé de la poursuite qui concluait le deuxième acte du premier volet. Will Smith court toujours au ralenti, mais semble bien fatigué, et on a droit à la version sans sucre ajouté de la marque de fabrique du cinéaste : son travelling circulaire autour des deux héros qui se relèvent, cette fois garanti sans arrière-plan fourni pour donner du corps à la longue focale et au mouvement de caméra.
DEUX VIOQUES À MIAMI
A partir de là, le long-métrage n’est qu’une suite d’aveux d’échec, coincé entre ses velléités de blockbuster old-school (pour ne pas dire réac) et ses touches de modernisation qui retombent comme un soufflet. A quoi bon embaucher de jeunes cinéastes si leur seule idée nouvelle consiste à repiquer les plans de drones que Michael Bay a imposés sur l’industrie avec Ambulance ?
Peut-être qu’au fond, Adil El Arbi et Bilall Fallah ont bien compris ce qu’a toujours été Bad Boys : la possibilité de tester les limites du bon goût et de techniques cinématographiques par la singularité de certains outils. Mais faute d’une vision propre de cet univers surréel (dont on sauvera juste une séquence de baston en hélicoptère amusante), l’ensemble baigne dans la radinerie insipide, à la manière d’un soda coupé à l’eau. Dans le domaine du recyclage, mention spéciale à la musique de Lorne Balfe, qui a visiblement copié-collé les bongos de Mission : Impossible 6 dans sa partition samplée.
Résultat, ce Bad Boys 4 frustre par son incapacité à opter pour une direction claire. Quitte à ne pas la jouer expérimentateur technique, autant lâcher la bride en matière de beauferie décomplexée, exactement comme le bijou de nihilisme cradingue et vulgaire que constitue le deuxième épisode. Même là, Ride or Die est finalement assez maigre, si ce n’est pour une incursion chez des rednecks suprémacistes. Pire encore, le scénario voudrait nous faire croire qu’il a quelque chose à raconter sur le trauma policier et sur le virilisme méga-toxique de nos deux héros en donnant des crises de panique à Mike.
Ce serait presque drôle si le concept n’était pas réglé avec une gifle et un discours motivant où il faudrait enfouir ses émotions pour les besoins de l’action. On n’attendait pas de Bad Boys une forme de progressisme sur la masculinité. C’est un peu à l’instar du reste du film : il valait mieux ne pas essayer.
BOX OFFICE STORY a écrit : ↑mar. 4 juin 2024 23:17
C'est Officiel il y aura un film Peaky Blinders sur Netflix joué et produit par Cillian Murphy. Tournage fin de l'année. Content.
Dommage, car si c'est Netflix, ça ne sortira pas en support physique
Tant mieux Car a moins de regarder le film tous les jours il n'y a aucune rentabilité a avoir un support physique qui va juste prendre de la place pour rien pendant des années A moins d'être collectionneur cela devient complètement ubuesque de nos jours
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
BOX OFFICE STORY a écrit : ↑mar. 4 juin 2024 23:17
C'est Officiel il y aura un film Peaky Blinders sur Netflix joué et produit par Cillian Murphy. Tournage fin de l'année. Content.
Dommage, car si c'est Netflix, ça ne sortira pas en support physique
Tant mieux Car a moins de regarder le film tous les jours il n'y a aucune rentabilité a avoir un support physique qui va juste prendre de la place pour rien pendant des années A moins d'être collectionneur cela devient complètement ubuesque de nos jours
Qui te parle de rentabllité ?
C'est simplement une question de principe : si la plateforme décide de l'enlever de son catalogue, le film n'est plus disponible
Dommage, car si c'est Netflix, ça ne sortira pas en support physique
Tant mieux Car a moins de regarder le film tous les jours il n'y a aucune rentabilité a avoir un support physique qui va juste prendre de la place pour rien pendant des années A moins d'être collectionneur cela devient complètement ubuesque de nos jours
Qui te parle de rentabllité ?
C'est simplement une question de principe : si la plateforme décide de l'enlever de son catalogue, le film n'est plus disponible
Rentabilité pour ton portefeuille
Avec l’évolution des plateformes on aura bientôt tout en dématérialiser; des séries vintages aux récentes et d'autres plateformes achèteront les droits pour une diffusion
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Les Guetteurs : les premiers avis sur le film d’horreur de la fille de Shyamalan sont là
Les premiers avis sur Les Guetteurs, le premier film d’Ishana Night Shyamalan, sont tombés et son papa risque de ne pas être content.
Quand ton père s’appelle M. Night Shyamalan, il y a des bons et des mauvais côtés. Si jamais tu veux travailler dans le cinéma, c’est jackpot, par contre, tu risques d’avoir un peu la pression quand il faudra passer au tableau. C’est pourquoi l’annonce du premier film d’Ishana Night Shyamalan intitulé Les Guetteurs a forcément beaucoup intrigué.
Après la bande-annonce horrifique de Les Guetteurs, on se demandait donc ce que la fille du réalisateur du Sixième Sens allait nous proposer avec son premier long-métrage. Et justement, les avis américains sur le film d’horreur viennent de tomber, et ils vont déjà nous donner une idée de ce qui nous attend.
« Bien sûr, il pourrait exister un piège qui relie Les Guetteurs au travail de M. Night Shyamalan, mais le véritable objectif d’Ishana est de montrer où les chagrins de Mina la mènent, au plus profond d’un vieux monde païen, de ses histoires de natures et d’identités changeantes. Est-ce que nous nous définissons nous-mêmes ou sommes-nous définis par les autres ? C’est une question pertinente pour la réalisatrice, alors qu’elle fait ses premiers pas prometteurs vers l’avenir. »
Clarisse Loughrey – The Independent
« Ça suit le même schéma de base que l’œuvre de son père, M. Night Shyamalan, à savoir qu’elle commence fort puis s’effondre lentement alors qu’elle doit clarifier son scénario déroutant. »
Nick Schager – The Daily Beast
« Pendant un certain temps, Les Guetteurs est un film d’horreur perdu dans les bois et raisonnablement bien réalisé, qui vous attire comme un jeu dont vous devez apprendre les règles (tout comme le font les personnages). »
Owen Gleiberman – Variety
« Plus les Guetteurs se réunissent, moins ça devient intéressant. C’est une énigme qu’il vaut mieux ne pas résoudre. »
AA Dowd – IGN
« S’il y a beaucoup de choses dans ses débuts qui m’ont fait penser que la pomme était tombée loin de l’arbre, il est indéniable que la fille du cinéaste d’Incassable a le talent pour suivre les traces de son père. C’est d’ailleurs ce qu’elle fait ici, alors que le matériel de base la supplie de tracer sa propre voie. »
David Ehrlich – IndieWire
« Les Guetteurs, malheureusement, est moins dérangeant qu’ennuyeux, moins déchirant que éculé. »
David Rooney – The Hollywood Reporter
« Entremêlant folklore irlandais, des parents morts, de l’éco-anxiété et des commentaires sur les émissions de téléréalité, Les Guetteurs est un film d’horreur de niveau intermédiaire plutôt acceptable. Ce sera bien plus intéressant de voir ce que Shyamalan fera ensuite. »
Jane Crowther – Total Film
« Shyamalan a peut-être hérité de l’amour de son père pour la fin, mais celle qu’elle crée dans Les Guetteurs est aussi imméritée et insatisfaisante que possible. »
Audrey Fox – Looper
« Les Guetteurs ne se connecte tout simplement pas à quelque chose de plus profond que ce qu’il présente en surface. Avec une idée qui ne ressemblait pourtant pas aux mêmes trucs ennuyeux qu’on voit encore et encore, Shyamalan aurait peut-être pu vraiment créer quelque chose. »
Bob Strauss – San Francisco Chronicle
Si on pouvait avoir de l’espoir concernant Les Guetteurs, il se pourrait qu’on soit finalement déçu. En effet, le film d’Ishana Night Shyamalan se rate apparemment sur pas mal de points, entre son ambiance, ses thèmes et son intrigue. Si certains retours soulignent la qualité du premier acte, Shyamalan (un peu à l’image de son père d’ailleurs) se perd apparemment dans son propos au fur et à mesure du film.
Quoi qu’il en soit, pour en avoir le cœur net, il faudra aller voir Les Guetteurs le 12 juin 2024 dans nos salles françaises.
House of the Dragon saison 2 : les premiers avis sur la suite liée à Game of Thrones sont là
Les premiers avis sur la saison 2 de House of the Dragon sont arrivés, et on va surement adorer retourner à Westeros.
La dernière bande-annonce de la saison 2 de House of the Dragon ne nous donnait qu’une envie : retrouver la famille Targaryen et la lutte fratricide entre le camp vert d’Alicent Hightower (Olivia Cooke) et le camp noir de Rhaenyra Targaryen (Emma D’Arcy). Après une première saison qui nous a rappelé les meilleures heures de Game of Thrones, on attendait donc avec impatience de voir ce que la suite de la série allait nous proposer.
Et justement, les premiers avis sur les nouveaux épisodes de la série de HBO sont tombés, malgré ce gros changement dans la production de la saison 2 de House of the Dragon. Ils vont ainsi pouvoir nous en apprendre plus sur les prochains affrontements entre Targaryens, et surtout nous faire savoir si cette deuxième saison est la hauteur de son univers.
« La première moitié de la saison 2 est magistralement gérée, en prenant le temps de nous refamiliariser non seulement avec les acteurs clés, mais aussi avec ceux qui auront une plus grande importance à l’avenir. C’est un film plus lent mais jamais ennuyeux, plein d’action mais profond, violent mais beau. »
Louise Griffin – Radio Times
« Même si elle ressemble trop à son prédécesseur légendaire, la série de Condal est un portrait captivant de la soif éternelle de richesse, de plaisir, de pouvoir et de suprématie. »
Nick Schager – The Daily Beast
« Je ne peux pas imaginer que la saison 2 ramènera des nouveaux fans à House of the Dragon… Mais ceux qui s’investissent dans Westeros retrouveront ces mêmes plaisirs sublimes dès le premier regard. Si vous aimez les dragons, les batailles et les actes de brutalité choquants, vous allez vous régaler. Et si vous aimez les conversations tranquilles et chuchotées dans les couloirs du château, vous allez passer un très bon moment. Bref, House of the Dragon est un cadeau pour les fans de Game of Thrones. »
Jacob Hall – Slashfilm
« La saison 2 devrait toujours tenir en haleine les fans des livres, en modifiant et en réécrivant certains aspects, en développant des évènements controversés et en approfondissant la psyché de nos protagonistes. La saison est pleine de rebondissements inattendus, notamment des schémas, des associations de personnages et des apparitions surprenantes. Il est indéniable que la saison 2 de House of the Dragon s’épanouit comme Game of Thrones n’aurait jamais pu le faire. »
Therese Lacson – Collider
« Une amélioration confiante et élégante par rapport à la première saison, s’étant installée dans son casting, ses personnages et son époque. Il ne s’agit peut-être pas encore d’une « aventure » aussi intense que Game Of Thrones, mais le drame personnel et politique est toujours aussi fort. »
Dan Jolin – Empire
« Cette saison plus calme, plus lente, mais tout aussi sanglante, et permet aux personnages de la série d’évoluer pour que leur mort inévitable ait plus de poids. »
Aaron Riccio – Slant Magazine
« Il y a des moments où House of the Dragon donne l’impression de simplement relater une période de l’Histoire plutôt que de raconter une histoire. Mais globalement, on accepte le sort de ces personnages, en particulier ceux avec qui nous avons passé le plus de temps. Entre ses manœuvres politiques, ses décors impressionnants et ses personnages principaux attachants, House of the Dragon continue d’impressionner dans sa deuxième saison. »
Audrey Fox – Looper
« Jusqu’à présent, la saison 2 a du mal à échapper à ses propres pièges. L’intrigue avance. Les personnages se concentrent sur ce que nous avons déjà vu. Les nouveaux développements sur les deux fronts ne suscitent guère notre curiosité. »
Ben Travers – IndieWire
« La bonne nouvelle, pour ceux qui étaient satisfaits de ce que House of the Dragon proposait la dernière fois, c’est qu’il s’agit du même spectacle qu’avant, même un peu meilleur dans certains domaines. Mais quiconque espère une montée crescendo du récit sera aussi déçu que Rhaenyra devant sa perte du Trône de fer. »
Alan Sepinwall – Rolling Stone
Dans l’ensemble, la saison 2 de House of the Dragon semble partir sur les mêmes rails que la première (que c’est étonnant) et nous proposer un spectacle sanglant et dramatique tout aussi jouissif. Ryan Condal, désormais seul showrunner depuis le départ de Miguel Sapochnik, a l’air d’avoir réussi son pari, en développant d’une façon encore plus tragique l’affrontement entre ses personnages et les évènements qu’ils traversent.
Alors, est-ce au même niveau que Game of Thrones ? Moins bien ? Ou carrément meilleur ? Pour le découvrir, il faudra se plonger dans les 8 épisodes la suite de House of the Dragon, disponible à partir du 16 juin.
EL a moyennement apprécié Sous la Seine (2,5 étoiles) :
Si les César récompensaient le sens du timing (et de la com’), Netflix tiendrait sa statuette. Tandis que des athlètes des quatre coins du monde investissent dans des maillots de bain anti-radioactivité avant leur hypothétique trempette parisienne, la plateforme sort Sous la Seine, film de requin réalisé par Xavier Gens (récemment derrière le sympathique Farang) et avec Bérénice Bejo se déroulant dans le fleuve préféré des Franciliens, en pleine compétition sportive d’envergure. Et le résultat est à peu près aussi bien accueilli en France que l’organisation des J.O. 2024. À tort ?
L’IMPORTANT, C’EST D’ANTICIPER
La référence n’est pas qu’une manœuvre marketing bien exécutée : Sous la Seine entend bien se moquer de la politique parisienne et vise même spécifiquement les Jeux olympiques, puisque l’arrivée d’un requin dans la Seine gêne l’organisation d’un triathlon censé faire office de vitrine avant l’évènement. Gens s’amuse à transposer le bon vieux carcan scénaristique des Dents de la mer au cœur de la Ville lumière.
Dans le rôle de la lanceuse d’alerte ignorée, on retrouve la scientifique Sophia (Bérénice Bejo). Dans le rôle du vieux briscard au lourd passé, on retrouve le membre de la brigade fluviale Adil (Nassim Lyes, la masse musculeuse de Farang). Et dans le rôle du maire déterminé à ne pas entacher l’image de sa ville en pleine effervescence touristique, on retrouve évidemment une simili-Anne Hidalgo caricaturée à outrance (Anne Marivin).
Et comme si cette subtile charge politique ne suffisait pas, le film prend logiquement en compte les problématiques écologiques et animales du moment, que la sharksploitation a souvent sciemment ignoré bien qu’elle ait largement participé malgré elle au dénigrement des requins, dont beaucoup d’espèces sont menacées. Et pourquoi pas ?
Bejo s’adresse directement au spectateur quand elle assène : « Pour l’orque et le beluga, vous ne vous êtes pas posé la question ». L’hypothèse d’un squale dans la Seine est toujours moins fantaisiste que la scène où la maire de Paris est acclamée par les Parisiens. Et ceux-ci ne cracheront peut-être pas sur un exutoire en cette période pré-J.O. où nos politiques favoris se rependent plus qu’à l’accoutumée en formules toutes faites et en promesses dans le vent, aussi crétin soit-il. Quant à la question de la biodiversité, elle semble obligatoire dès lors que le scénario assume une dimension sociale. Excepté peut-être le très chiant Dark Tide, le genre a rarement su concilier son efficacité horrifique avec un discours sur les animaux qu’il met en scène.
EN EAUX TROUBLES
Dommage donc que ce défouloir satirique pour le moins artificiel se contredise lui-même à ce point, dans quelques séquences complètement lunaires. C’est le cas notamment d’une scène avec des SDF. Les sans-abris du bord de Seine quittent ainsi volontairement leur lieu de vie comme ils partiraient en vacances en Bretagne, bras dessus bras dessous avec les policiers qui les intiment, hilares, de faire la place à la dernière lubie de la mairie. On a vu critique plus virulente, mais rarement aussi hors-sol.
Le but contre son camp le plus sidérant étant bien sûr la caractérisation des activistes, correspondant à peu près à l’image que se fait un éditorialiste Sud Radio des jeunes écolos contemporains : des couples d’influenceuses bourgeoises (option capillaire obligatoire cheveux bleus ou dreads) qui squattent des palais à l’abandon dans le 4e arrondissement et inondent les réseaux sociaux de #JeSuisRequin (véridique !). Le film ne manquera pas de leur donner tort, puis carrément de les punir pour leur engagement. Que les légions de quarantenaires en garnison dans nos commentaires Facebook se rassurent : Netflix tient enfin son tant attendu film « anti-woke » !
Bien entendu, comme souligné dès la sortie, tout est bête dans cette satire écrite comme un long épisode d’Emily in Paris, de la réaction d’à peu près tous les personnages aux retournements de situation. Mais quand cette bêtise fait déraper la raillerie dans la complaisance un poil feignante, l’amusement laisse place à l’exaspération.
LE SANG DE LA SEINE
Heureusement, il reste l’essentiel : le requin. Introduit très maladroitement dans une ouverture très frustrante, le bestiau bénéficie d’effets tantôt potables, tantôt un peu moins… Et tant mieux. Xavier Gens est de toute évidence un amateur de séries B bien bourrin et il s’appuie sur ses dialogues approximatifs et ses personnages inintéressants pour faire glisser peu à peu le récit du sous-Dents de la mer programmatique au fantasme d’amateur de sharksploitation, qui n’a pas peur de sacrifier la technique pour s’amuser un peu.
Passé les obligatoires séquences de tension spielbergiennes, le réalisateur s’inspire plutôt de son comparse Alexandre Aja et de son complètement burné Piranha 3D. Bien entendu, il ne se livre pas à une gaudriole sanguinolente du même acabit, mais prend un malin plaisir à organiser de véritables carnages de masse, instants où sa caméra est de loin la plus inventive. Il ne pouvait se retenir d’investir les catacombes, notamment pour un travelling avant en plongée (littérale), écrabouillant la gen Z dans un couloir étroit tandis qu’elle perd ses membres plus vite qu’elle ne scrolle sur TikTok.
Fait rare pour une production Netflix, qui n’en porte pas moins des stigmates esthétiques : le twist qui aurait d’ordinaire motivé le climax sert ici de pivot vers 20 dernières minutes délirantes, virant carrément au film catastrophe. Au détour d’un set-up pay-off… impayable, Gens révèle son monstre plein cadre, se repait d’un caméo quelconque et fait escalader la situation bien plus loin que permis par ses enjeux neuneu. C’est bien lors de cette fin que Sous la Seine apparait tel qu’il aurait dû être dans son intégralité : décomplexé, franc et un peu rigolo quand même, avouez-le.
Pas étonnant donc que la presse étrangère réserve un accueil autrement plus chaleureux au long-métrage : ne s’attardant pas sur les dialogues bas du front, elle a surtout retenu le chaos du dernier acte. Et on serait tenté d’en faire de même.
Sous la seine est disponible sur Netflix depuis le 5 juin 2024 en France
Satire navrante de bêtise ou fantasme de sharksploitation ? Les deux, mon capitaine !