Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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Beetlejuice Beetlejuice : le train fantôme de Tim Burton tient ses promesses [critique]

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Marrante et rythmée, la suite du petit classique de 1988 voit Tim Burton renouer avec sa malice et son mauvais esprit.

Tim Burton à la recherche de lui-même, épisode… euh, combien déjà ? On a arrêté de compter. Depuis la fin de son âge d’or, au tournant du siècle (quelque part entre Sleepy Hollow et Big Fish), Tim Burton essaye désespérément de retrouver l’énergie et la fièvre de ses débuts. Il a beau continué d’élargir son fan-club (le carton de Mercredi sur Netflix l’a prouvé récemment), d’être accueilli comme une superstar à chacune de ses apparitions publiques, il sait, au fond de lui, qu’il n’est plus que l’ombre de lui-même. Il le dit, d’ailleurs, en se plaignant en interview de sa décennie 2010 consacrée en grande partie à tourner des adaptations live de classiques Disney. Tim Burton se cherche, donc, à coups de films théoriques (Big Eyes), de madeleines le ramenant à son enfance (Dark Shadows) et même d’auto-remakes (Frankenweenie).

Miracle ! Il s’est retrouvé. On ne va pas essayer de vous faire croire qu’on a assisté au come-back du cinéaste d’Ed Wood et de Batman, le défi, n’exagérons rien, mais, le temps de Beetlejuice Beetlejuice, on le redécouvre inventif, marrant, léger, heureux et détendu au milieu de ses freaks et de quelques-uns de ses acteurs fétiches. C’était donc ça le secret : il suffisait de se confronter à Beetlejuice (son deuxième film, une carte de visite qui lui ouvrit en grand les portes de Gotham), en en imaginant une suite, 36 ans après.

Beetlejuice a l’avantage de ne pas être une référence trop écrasante : on ne parle pas ici d’un chef-d’œuvre inatteignable, mais d’un petit classique azimuté, bourré d’inventions plastiques admirables, certes, de bricolages fulgurants, d’idées singulières (l’utilisation de la musique d’Harry Belafonte) et d’une performance anthologique de Michael Keaton, mais également un peu télévisuel et foutraque sur les bords. Pas une œuvre tenant du miracle, donc : une friandise d’abord portée par l’amour du travail bien fait et l’envie d’amuser la galerie.

Beetlejuice Beetlejuice est exactement de cette nature-là. Bien sûr, comme pour toutes les suites tardives et autres legacyquels, il s’agit d’assurer le fan service et de mesurer le temps qui s’est écoulé depuis le premier opus. Burton se projette ici dans la figure de Lydia Deetz (Winona Ryder), vieille routière des shows télé surnaturels qui a oublié la chipie incontrôlable qu’elle était dans sa jeunesse et s’est mise à usiner de la trouille grand public au kilomètre. Toute ressemblance avec un cinéaste hanté par son passé ne serait pas une coïncidence…

Mais Burton n’est pas là pour embêter le monde avec sa psychanalyse. Si le film a des choses à dire (sur l’institution du mariage et les époux toxiques, principalement), ce sera à toute allure, sans se retourner. L’essentiel, c’est de secouer le shaker burtonien, rempli de bestioles délirantes, de gags gentiment morbides, de décors compilant les obsessions du maître des lieux (expressionnisme, série B, une pincée de Mario Bava, etc.). C’est Beetlejuice revivifié par Mercredi (les dialogues écrits par les deux showrunners de la série Netflix sont souvent drôles), Tim Burton au sommet de son art auto-référentiel, avec un grand sourire aux lèvres et en tapant du pied – une humeur disco-soul a remplacé Belafonte dans la B.O., et le film ne déçoit pas sur le plan des séquences musicales endiablées, ce qui n’est pas rien.

Ce qui frappe aussi, enfin, c’est l’amour absolu porté ici aux comédiens, couvés tendrement du regard, filmés avec attention : Keaton, bien sûr, qui a l’air de débarquer directement de 1988, mais aussi Winona Ryder, très touchante en éternelle goth borderline, Jenna Ortega, digne héritière de Winona, ou Willem Dafoe en acteur cabot qui cabotinera pour l’éternité – seul Justin Theroux déçoit un peu en comic relief pas si marrant que ça. Monica Bellucci, nouvelle muse et amoureuse du réalisateur, est très bien servie en épouse vengeresse et dévoreuse d’âmes, notamment dans une chouette séquence de renaissance où elle rafistole elle-même son corps démembré, avant d’aller botter les fesses de son vieux mari démoniaque. Rafistolé, rapiécé, revenu des limbes pour se dégourdir les jambes : un bon instantané du Tim Burton 2024.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... XgsuZLr1eA
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Pale
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Mitigé. Pourtant j'ai adoré la première partie, celle-ci est simple, efficace et tendue. Malheureusement la deuxième partie s'avère très longue et le film devient inutilement complexe et indigeste. Je tiens quand même à saluer la performance de Aaron Pierre, charismatique à souhait.

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Contrairement à Rebel Ridge, j'ai modérément apprécié la première partie qui est une longue introduction/mise en place (car bon, quand tu connais le synopsis il n'y a pas vraiment de surprise à ce niveau là). Le film montre véritablement ce qu'il a dans le ventre dans sa seconde partie et même si on peut trouver le tout un peu naïf, le réalisateur croit tellement en ce qu'il fait qu'il est difficile de ne pas être touché par le film. À ce titre, certaines scènes m'ont filé des gros frissons émotionnellement parlant.

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Une belle claque que ce La Nuit se traîne. Thriller d'action qui n'arrête pas une seconde, le film se montre intense du début à la fin.

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Je découvre ce petit classique du cinéma d'horreur, j'ai moyennement apprécié. Pourtant ça commence bien, déjà avec une scène d'intro flippante à souhait. La première partie est du même acabit, le film joue avec les nerfs du spectateur mais quand le mystère se résout à la fin (fin qui se montre interminable à ce propos), on remet le tout en perspective et j'ai du mal de croire à tous les événements qui précèdent les explications.
Modifié en dernier par Pale le dim. 8 sept. 2024 19:56, modifié 2 fois.
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Pale
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être :

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J'attends les premiers retours de Speak No Evil mais pas certain d'y aller, rien que l'idée de supporter James McAvoy qui cabotine pendant 1h50 me soule déjà.
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NaughtyDog
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15 ans après le chef-d'œuvre Mary & Max, l'australien Adam Elliot revient avec Mémoires d'un escargot, aka le meilleur film d'animation de l'année.

Proche de la tonalité mature de son précédent métrage, il signe une chronique familiale à la fois incroyablement triste et délicieusement drôle. Un équilibre dingue tant ce récit d'une soeur et son frère séparés suite au décès de leurs parents semble parfois tanguer vers une sinistrose complète..mais Adam Elliot essaime ici et là un humour ravageur (notamment via une utilisation parfaite de la voix off) contre-balançant les diverses tranches de vie de Grace (véritable protagoniste du film).

Comme dans un conte de Dickens, le réalisateur use du medium pour à la fois créer un portrait de personnage passant vers l'âge adulte, mais aussi la peinture d'une société vue par un prisme misanthrope. Pourtant la lumière semble toujours au bout du tunnel pour Adam Elliot, capable de rendre immédiatement attachant des personnages seuls cassés par la vie (cette vieille dame qui vole la vedette à chaque apparition), pour mieux mettre en avant qu'il suffit d'une seule connection émotionnelle entre deux êtres pour créer un monde meilleur.

Un propos simple en apparence, mais qui infuse dans chacun des chapitres de cet excellent métrage, capable de rire et de condamner les opportunismes en tout genre (notamment amoureux ou religieux), tout en jouant admirablement sur notre corde sensible via sa stop-motion.

Quand un film d'animation a plus d'âme que le live sur de relles thématiques (ce n'est pas un film pour enfants !), on ne peut qu'applaudir !

4.5/5
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robinne
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Pale a écrit : dim. 8 sept. 2024 19:36
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Je découvre ce petit classique du cinéma d'horreur, j'ai moyennement apprécié. Pourtant ça commence bien, déjà avec une scène d'intro flippante à souhait. La première partie est du même acabit, le film joue avec les nerfs du spectateur mais quand le mystère se résout à la fin (fin qui se montre interminable à ce propos), on remet le tout en perspective et j'ai du mal de croire à tous les événements qui précèdent les explications.
Je crois que je l'ai vu en salles :sweat:
Mais je ne m'en souviens plus...
Il y a Laurent Lucas dedans ?
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Pale
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robinne a écrit : lun. 9 sept. 2024 09:57
Pale a écrit : dim. 8 sept. 2024 19:36
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Je découvre ce petit classique du cinéma d'horreur, j'ai moyennement apprécié. Pourtant ça commence bien, déjà avec une scène d'intro flippante à souhait. La première partie est du même acabit, le film joue avec les nerfs du spectateur mais quand le mystère se résout à la fin (fin qui se montre interminable à ce propos), on remet le tout en perspective et j'ai du mal de croire à tous les événements qui précèdent les explications.
Je crois que je l'ai vu en salles :sweat:
Mais je ne m'en souviens plus...
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Non, les acteurs principaux sont Olivia Bonamy et Michaël Cohen. L'histoire se déroule en Roumanie.
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Horizon 2 : premiers avis catastrophiques pour la suite du western de Kevin Costner

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Les premiers avis de Horizon : Chapitre 2, la suite du western de Kevin Costner, sont là et sont encore pires que le premier.

L’année 2024 a vu le retour de deux monstres sacrés du cinéma derrière la caméra : Francis Ford Coppola avec Megalopolis et Kevin Costner avec Horizon : Une saga américaine. Leur point en commun : être des projets hors normes pour lesquels leurs architectes ont dû se ruiner pour pouvoir les mettre en chantier. Entre Papa Coppola qui a dû hypothéquer la moitié de ses vignobles et Kevin Costner qui n’a eu d’autres choix que d’hypothéquer sa maison secondaire, on se demandait si le jeu en valait la chandelle au vu des retours critiques très divisés.

En effet, alors que Horizon : Chapitre 1 de Kevin Costner a été un méga flop, la suite de cette fresque sur la conquête de l’ouest semble condamner à connaître le même sort. C’est en tout cas ce que laissent penser les premiers avis tombés après la projection du film à la Mostra de Venise.

« S’appuyant sur les triomphes intermittents du premier chapitre mais aussi sur ses graves problèmes structurels, c’est un exercice de contradictions : bourré d’incidents mais étrangement calme ; rempli de personnages nouveaux et récurrents mais largement dépourvu de caractérisation convaincante. »
Jessica Kiang – Variety

« La saga Horizon, obstinément naïve, qui pourrait comprendre jusqu’à deux autres volets, est à la fois agréablement rétro et fascinante sans but, car elle tente de ressusciter un vieux genre avec une sincérité éclatante.«
Fionnuala Halligan – Screen Daily

« Être à mi-chemin entre le cinéma et la télévision lui confère les faiblesses des deux et les forces d’aucun des deux ; essayer de chevaucher le réel et le mythique nous donne des personnages qui semblent pour la plupart trop représentatifs pour être identifiés en tant qu’individus, et trop individuels pour être des représentants convaincants. »
Alexander Harrison – Screen Rant

« L’hommage de Kevin Costner aux westerns est visuellement impressionnant, mais l’histoire ne tient pas debout. »
Stephanie Bunbury – Deadline

« Le Chapitre 2 s’avère plus amusant à regarder que le 1, du moins pour ce critique.«
Leslie Felperin – The Hollywood Reporter

« Horizon : une saga américaine – Chapitre 2 se présente davantage comme un monument aux ambitions non satisfaites, aux grands échecs et aux ratés le plus souvent laissés de côté dans le Grand récit américain.«
Ben Croll – The Wrap

Force de constater que les critiques du premier et du deuxième chapitre se rejoignent et pointent encore une fois les mêmes faiblesses : une intrigue plate et trop longue, de graves problèmes au niveau structurel entraînant des difficultés à suivre le film ainsi qu’un nombre trop important de personnages mal caractérisés. Mais les avis sont d’accord sur une chose : Horizon aurait été une excellente série.

Il est triste de voir un réalisateur avec autant d’ambitions se vautrer à ce point (en tout cas selon ses premiers retours). Pour rappel, Warner Bros avait décidé, durant l’été, de repousser la sortie initiale de Horizon 2, fixée au 11 septembre 2024, à une date ultérieure. Et à ce stade, on ne sait toujours pas quand (voire si) le film sortira bien au cinéma. En attendant, le tournage du troisième épisode a déjà débuté en mai 2024 et le quatrième est en cours de développement.


https://www.ecranlarge.com/horizon-2-pr ... TXGWBmRn7w
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The Life of Chuck : les premiers avis sur le conte bizarre de Stephen King par Mike Flanagan sont là

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The Life of Chuck, le film avec Tom Hiddleston réalisé par Mike Flanagan et adapté de Stephen King a été dévoilé au TIFF.

Après sa Chute de la maison Usher pour Netflix, le maître de la peur et des pleurs Mike Flanagan va faire son grand retour au cinéma. Cinq ans après son dernier long-métrage, Doctor Sleep, le cinéaste revient avec The Life of Chuck, décrit comme un conte apocalyptique sur la vie d’un certain Charles Krantz. Adapté d’un roman court écrit par Stephen King, le film est mené par Tom Hiddleston.

The Life of Chuck est la quatrième adaptation de Stephen King par Mike Flanagan après l’excellent Jessie, l’inégal Doctor Sleep et son chef-d’œuvre Sermons de minuit. À l’occasion du TIFF (Toronto International Film Festival), The Life of Chuck a été dévoilé pour la première fois sur grand écran. Petit point sur les premiers retours :

« [Le film de Flanagan] ne répond pas à toutes les questions, mais ça en fait d’autant plus une dévastatrice confrontation à l’oubli. Nous sentons le poids du monde s’écraser sur nous, mais The Life of Chuck fait passer tout ça par la beauté de l’existence »
Chase Hutchinson – TheWrap

« Le dernier film de Flanagan est tout simplement époustouflant. Son meilleur film est une œuvre profondément sincère et splendide. Quelque part entre la méditation et la révélation, il ne succombe jamais au mélodrame ou à la mièvrerie. The Life of Chuck est une fable moderne racontée avec l’habilité du conte de fées, l’exubérance pure de la comédie musicale, tout en dégageant un sentiment semblable à l’émerveillement que l’on ressent en regardant le ciel. »
Jason Gorber – Collider

« Un film aussi doux qu’effrayant, où les angoisses viennent des très quotidiennes peurs d’être seul, à part et de ne pas pouvoir s’accrocher aux personnes et aux souvenirs qui comptent le plus. »
Nick Schager – The Daily Beast

« Les cyniques trouveront sans doute le dernier film de Flanagan bien trop mielleux à leur goût. Les amateurs de douceur, quant à eux, pourraient être complètement charmés par la sincérité intello de The Life of Chuck. »
Katie Rife – IndieWire

« Même si The Life of Chuck ne pourrait pas être plus différent du Sermons de minuit de Flanagan, à l’instar de la série Netflix, ce dernier projet prouve une fois de plus que ce créateur est un narrateur à l’écriture singulièrement king-ienne. »
Josh Korngut – Dread Central

« On peut admirer l’ambition de The Life of Chuck tout en se demandant si cette histoire si faiblement philosophique avait besoin d’une adaptation sur grand écran – ou si en réduire la prose à la voix off de Nick Offerman était la meilleure décision. Il s’agit moins d’une adaptation, en fin de compte, qu’une glorification du texte couchée sur pellicule par un talentueux fan de King. »
A.A. Dowd – IGN Movies

« Si le symbolisme du film est plutôt malin, l’exécution est d’un ennui terrible, avec des bribes de pseudo-sagesse ponctuées de compositions criardes au piano et de moments de vie racontés avec une gravité tape-à-l’œil par Nick Offerman. »
Alex Hudson – Exclaim!

Les premiers retours sur The Life of Chuck sont donc globalement très positifs. Les journalistes anglophones louent l’ampleur et la sensibilité du récit et de la mise en scène, qui faisaient déjà le sel des plus belles œuvres réalisées par Mike Flanagan. Quelques critiques, néanmoins, reprochent une forme de niaiserie à la plume du cinéaste.

Aussi, ce nouveau long-métrage aurait du mal à trouver sa propre identité derrière l’héritage de Stephen King. Pour se faire son propre avis, il faudra encore attendre un peu puisqu’aucune date de sortie française n’a encore été dévoilée pour The Life of Chuck.


https://www.ecranlarge.com/films/news/l ... FtUjDProwg
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Ocean’s 14 : la saga va revenir avec Brad Pitt, George Clooney et peut-être un super réalisateur

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Dix-sept ans après Ocean’s 13, Brad Pitt et George Clooney seraient de retour pour une suite avec un réalisateur génial au manette.

Cette 81e édition du festival de Venise a encore eu son lot de stars entre le duo Joaquin Phoenix-Lady Gaga pour Joker: Folie à Deux, Daniel Craig pour le psychédélique Queer, Adrien Brody pour le « monumental » The Brutalist ou encore Brad Pitt et George Clooney qui ont enflammé le Lido avec Wolfs, dont les premiers avis étaient cependant partagés. Et justement, les retrouvailles entre Pitt et Clooney semblent leur avoir donné des idées.

En effet, les deux hommes seraient actuellement en train de développer un cinquième volet de la saga Ocean’s sobrement intitulé Ocean’s 14 (pour l’instant). De plus, une rumeur circule : Brad Pitt et George Clooney feraient la cour à l’un des réalisateurs les plus convoités du moment à Hollywood et qui vient encore de faire sensation avec son nouveau film lors du Festival de Telluride.

Selon Deadline, c’est le réalisateur Edward Berger qui serait dans les petits papiers du duo. Le cinéasta a été oscarisé pour À l’Ouest, rien de nouveau, film choc sur la Première Guerre mondiale du point de vue allemand aux accents malickiens, et récemment acclamé pour son thriller papal Conclave, dont les premiers avis sont très positifs. Le choix de ce réalisateur éclectique a de quoi surprendre quand on connait la facture classique des films réalisés par Steven Soderbergh (dont on ne sait pas s’il sera impliqué dans le projet).

Plus encore, difficile d’imaginer vraiment Edward Berger prendre les commandes de la saga de braquage au moment même où sa carrière semble sur le point d’exploser à Hollywood. Selon plusieurs rumeurs, le cinéaste allemand est en effet l’un des favoris pour réaliser le prochain film James Bond. Autant dire qu’à ce stade, l’arrivée potentielle d’Edward Berger est à prendre avec de grosses pincettes.

Pour revenir à Ocean’s 14, George Clooney a assuré en interview qu’il avait un scénario solide et dans le style de Going in Style pour ce nouvel opus. Cela dit, après le spin-off féminin bien bancal Ocean’s 8, cette possible suite de la trilogie originale surprend autant qu’elle effraie, notamment quand on sait ce que valent les suites sans fin de grandes sagas censés être finis depuis des décennies.

En tout cas, c’est peu dire que la carrière hollywoodienne d’Helmer Edward Berger semble bien lancé. Ce n’est sûrement qu’une question de temps avant que le réalisateur allemand se lance dans de grosses productions made in Hollywood (au risque d’y perdre toute personnalité ?). D’ici de nouvelles informations, Wolfs avec Brad Pitt et George Clooney sera disponible le 27 septembre 2024 sur Apple TV+ et Conclave réalisé par Edward Berger sortira au cinéma le 4 décembre 2024.


https://www.ecranlarge.com/films/news/o ... Je3GA-72Tw
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Pale
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EL a aimé Rebel Ridge (3,5 étoiles) :

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Cela faisait quatre ans qu’on n’avait pas eu de nouvelles du talentueux Jeremy Saulnier. Ça remonte à sa première incursion sur Netflix, en fait. Le réalisateur des excellents Blue Ruin et Green Room s’était attaqué à un roman de William Giraldi et avait béni la plateforme d’un petit bijou de noirceur nommé Aucun homme ni dieu, bijou dont le rythme lancinant a quelque peu rebuté certains abonnés. Il revient donc ce 6 septembre avec un thriller un poil plus musclé, mais pas moins passionnant : Rebel Ridge, avec Aaron Pierre, AnnaSophia Robb et Don Johnson.

RIDGE RACER


Aucun homme ni dieu était écrit par Macon Blair. Auteur de Blue Ruin et Green Room, Saulnier reprend son poste et son stylo. Rebel Ridge reste néanmoins très différent de ces deux coups d’éclat. Le scénario est de ceux qui se déploient à partir d’un évènement précis, emportant le spectateur dans une vaste spirale narrative. L’exercice est casse-gueule (il faut être minutieux), mais particulièrement adapté au modèle de la SVoD, qui, tel une chaine YouTube, tente désespérément de s’agripper à l’attention d’un spectateur qui aura vite fait de relancer une partie de Candy Crush.

Long de plus de deux heures, le film excelle dans cet exercice, sur un rythme donc aux antipodes de celui d’Aucun homme ni dieu. Et ce dès la séquence d’introduction, montrant un cycliste baraqué contrôlé par deux policiers pour le moins zélés. A partir de ce postulat, Saulnier aurait pu lancer son héros dans une quête de vengeance aveugle, à coups de phalanges dans la tronche et de one liners ringards. Bien qu’il réserve quelques torgnoles bien senties (il faut voir les victimes s’effondrer !) pour la dernière partie, il préfère tirer sur le fil de l’injustice policière jusqu’à révéler ses coutures.

Forcément, l’ensemble pâtit de quelques petites baisses de régime, notamment lors d’une phase de transition entre les deux grandes sections de l’intrigue. Mais le cinéaste a toujours été doué quand il s’agit de doser ses effets et il fait preuve ici d’une rigueur impressionnante, ne cédant ni aux sirènes d’une mise en scène trop explicite, ni à celles des twists grandiloquents.

Certes, il garde plusieurs surprises dans sa manche, parfois révélées avec humour (le running gag des acronymes), mais à l’instar de son héros campé par Aaron Pierre, il agit calmement et en suivant la procédure… jusqu’à ce que l’une et l’autre des approches ne soient plus acceptables. A ce stade, l’abonné Netflix distrait ne se préoccupe plus du tout de Candy Crush ou de quoi que ce soit qui ne concerne pas le bras de fer procédurier entre Terry Richmond et la police d’une petite ville américaine.

LAW AND ORDERS

En opposant de la sorte deux représentants de l’ordre à l’américaine, le cinéaste prépare en fait le terrain pour un véritable western urbain, qui révèle toute son ampleur dans le dernier acte musclé (et très bien réalisé). Aaron Pierre et Don Johnson (excellent) jouent les cow-boys solitaires et les shérifs assurés, aux côtés de la locale engagée de AnnaSophia Robb, remarquable toute en fausse vulnérabilité.

Et comme dans certains des meilleurs films du genre, ce festival de plissements d’yeux et de « concours de celui qui pisse le plus loin », ici démultiplié par le scénario progressif, décortique de l’intérieur la violence inhérente au modèle social et martial de l’oncle Sam. Ici en l’occurrence, il décrit les mécaniques de la corruption.

Grâce à son intrigue à tiroirs, il plonge scène après scène, strate après strate, dans le ventre de la bête, qui recrache et digère dans l’indifférence générale. Le tout sans désigner de grand responsable, accusant aussi bien un système qui abandonne les petites bourgades rurales que les égos avares qui les peuplent, sans oublier bien sûr une impunité à toute épreuve, qui va vaciller face à la force brute du héros. En avançant étape par étape, Rebel Ridge démantèle pièce par pièce la terrible machine de la corruption, non sans violence bien entendu.

Alors de la France, les enjeux politiques derrière toute cette violence – physique ou symbolique – peuvent paraître opaque, tant le maillage institutionnel américain est éloigné de notre organisation. Pourtant, les logiques qui apparaissent au détour d’une réclamation ou d’un uppercut ne lui sont pas exclusives. Ses spécificités ne conditionnent que les armes que le héros va finir par retourner contre lui. Car la grande qualité de Rebel Ridge est aussi de ne jamais s’éloigner du dispositif légal, rabaissé au rang de simple outil utilisé par l’un ou l’autre des camps, et par la même délesté de toute sa noblesse, ou même de sa valeur morale.

Qu’on se rassure donc : Saulnier n’est parti nulle part et continue d’explorer des thématiques inédites avec brio, même au cœur de l’industrie netflixienne. L’incorruptible, c’est lui !

Rebel Ridge est disponible sur Netflix depuis le 6 septembre 2024

Un western urbain palpitant qui démantèle minutieusement la corruption à l’américaine. Et rappelle que Jeremy Saulnier est un cinéaste à l’aise partout.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 4HR3b6yGSQ
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Pale
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Pale a écrit : sam. 7 sept. 2024 11:10 Image
Breaking news : il s'agit du fils de Jack Nicholson sur cette affiche.
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Oui c'est moche mais le film m'intéresse quand même :D
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ClintReborn
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Pale a écrit : lun. 9 sept. 2024 17:23 Image

Oui c'est moche mais le film m'intéresse quand même :D
Dire que cela faisait dans les années 2000-2010 les grandes heures du forum allociné quelques années après sa première édition en 2001 alors que c"était très peu répandu et connu. Puis internet et les influenceurs ont populariser le filon jusqu’à ce que l'on en fasse un film :lol: :rofl:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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robinne
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Pale a écrit : lun. 9 sept. 2024 16:47
robinne a écrit : lun. 9 sept. 2024 09:57
Pale a écrit : dim. 8 sept. 2024 19:36
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Je découvre ce petit classique du cinéma d'horreur, j'ai moyennement apprécié. Pourtant ça commence bien, déjà avec une scène d'intro flippante à souhait. La première partie est du même acabit, le film joue avec les nerfs du spectateur mais quand le mystère se résout à la fin (fin qui se montre interminable à ce propos), on remet le tout en perspective et j'ai du mal de croire à tous les événements qui précèdent les explications.
Je crois que je l'ai vu en salles :sweat:
Mais je ne m'en souviens plus...
Il y a Laurent Lucas dedans ?
Non, les acteurs principaux sont Olivia Bonamy et Michaël Cohen. L'histoire se déroule en Roumanie.
Ok. J'ai lu le résumé dans Wikipedia (l'article raconte la fin :sarcastic: ), et j'avoue que je ne sais toujours pas si je l'ai vu :lol:
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ClintReborn a écrit : lun. 9 sept. 2024 17:52
Pale a écrit : lun. 9 sept. 2024 17:23 Image

Oui c'est moche mais le film m'intéresse quand même :D
Dire que cela faisait dans les années 2000-2010 les grandes heures du forum allociné quelques années après sa première édition en 2001 alors que c"était très peu répandu et connu. Puis internet et les influenceurs ont populariser le filon jusqu’à ce que l'on en fasse un film :lol: :rofl:
Qu'est-ce qu'on a pu y jouer :cry:
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Spider-Man 4 a trouvé son réalisateur et c’est un habitué de la saga Marvel

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Nouveau rebondissement dans la saga du MCU : Marvel a trouvé le réalisateur qui va s’occuper du futur Spider-Man 4.

Pendant que Blade est toujours dans la mouise et que le destin des Avengers est encore assez lointain, le Spider-Man du MCU, lui, accélèrela cadence. On ne s’étonnerait d’ailleurs pas que l’une des dernières icônes solides de Marvel reçoive désormais un traitement de faveur. Alors que le reste du multivers s’enlise, peut-on compter sur Spidey pour sauver tout le monde une fois de plus ?

L’avenir nous le dira. Mais en tout cas son prochain film aurait bien trouvé un réalisateur ! Et pas n’importe qui, car celui-ci est non seulement un habitué de Marvel mais également l’un des grands favoris du studio avec les frères Russo.

Selon des sources de The Hollywood Reporter, c’est donc Destin Daniel Cretton, réalisateur du film à succès Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux, qui serait en pourparlers pour prendre les commandes de la saga. Après une première trilogie menée (plus ou moins correctement) par Jon Watts, Tom Holland va bien renfiler son costume, cette fois avec une toute nouvelle dynamique pour le personnage de Spidey. Et on espère forcément que la mise en scène de Destin Daniel Cretton puisse aider à la trouver.

Loin de Tony Stark, et peut-être même des Avengers, peut-être qu’enfin, Spidey arrivera à se créer une identité propre. Le réalisateur va donc devenir le quatrième à diriger un long-métrage solo Spider-Man. Du moins s’il reste en charge jusqu’au bout. Car oui, ce ne serait pas non plus la première fois que le chouchou de Kevin Feige se fait révoquer d’un gros chantier avant que celui-ci n’entre en production.

Pour rappel, c’est Cretton qui devait initialement réaliser le fameux Avengers : The Kang Dynasty (rappelez vous quand Kang devait être le boss final du MCU) avant de quitter le projet en novembre 2023. Marvel a alors sans doute préférer préserver l’un de ses atouts à un moment où la production d’Avengers était dans le chaos total. Et en attendant son heure, Cretton s’est alors plutôt chargé de la supervision de la série Wonder Man pour Disney + et de la préparation d’un Shang-Chi 2, très probablement.

En tout cas, le voir arriver aux commandes de ce nouveau film sur l’homme-araignée est plutôt bon signe pour la série sur Wonder Man, . Un Spider-Man 4 qui devra donc être à la hauteur de l’énorme succès de No Way Home et de l’énergie vivifiante de Shang-Chi. Selon les sources de The Hollywood Reporter, Spider-Man 4 avancerait déjà à grande vitesse avec un tournage prévu dès le début de l’année prochaine. Et on arriverait presque à sentir d’ici tous les espoirs que Disney place dans ce film.


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EL a modérément apprécié Beetlejuice Beetlejuice (3 étoiles) :

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Il y a 36 ans, Tim Burton se faisait remarquer dans le monde du cinéma en offrant au monde le déjanté Beetlejuice, qui allait poser pour les années à venir les règles élémentaires de son style devenu marque de fabrique. Emboîtant le pas aux suites tardives de ces dernières années (Twin Peaks: The Return, SOS Fantômes, Indiana Jones 5…), Beetlejuice Beetlejuice signe le retour de Burton à cet art personnel et fondateur, duquel il s’est largement éloigné depuis 20 ans. C’est aussi le retour d’une bonne partie du casting original dans son univers, puisque Winona Ryder, Michael Keaton, et Catherine O’Hara entourent Jenna Ortega, nouvelle muse du réalisateur depuis Mercredi. Alors, Burton est-il ressuscité ou a-t-il définitivement creusé sa tombe ?

ALORS PEUT-ÊTRE ?


Il était évident que, depuis quelques années, le Tim Burton qui s’était échoué sur les rives de Disney en s’abîmant dans la réalisation des immondes Alice aux Pays des Merveilles et Dumbo avait perdu son mojo. Et ce n’est pas des Dark Shadows, Big Eyes et autres Miss Peregrine et les Enfants particuliers qui auraient pu lui rendre. Il y eut bien la tentative Frankenweenie en 2012, adaptation en long-métrage d’un court-métrage de jeunesse, mais qui peinait à s’élever au-dessus du désir transpirant de nostalgie de redevenir le Tim Burton d’antan.

Qui pouvait donc encore croire en Beetlejuice Beetlejuice, suite mille fois annoncée mais jusque-là jamais réalisée, serait autre chose que le dernier tour de piste d’un vieux clown revisitant le musée de son talent perdu ? La personne qui écrit ces lignes, plus grande fan des premiers Burton et plus grande détractrice de ses derniers, n’avait pas une once d’espoir. Mais elle se réjouit d’avoir eu tort.

Car force est de constater que ce Beetlejuice Beetlejuice, s’il n’a pas la fraîcheur et l’originalité délicieuses du premier (crevons l’abcès dès maintenant), est bien loin d’être raté. La première raison de cette réussite, relative mais réelle ? L’humour. Burton revient à la véritable comédie qui parlera aux êtres éclairés qui aiment Pee-Wee Big Adventure et le premier Beetlejuice, délaissant les vannes grasses et faciles qui plombaient le vérolé Dark Shadows.

Ces gags efficaces sont dus à la liberté que s’octroie le réalisateur : bien loin de traiter ses personnages comme des icônes intouchables et ses décors comme une chapelle immuable, il ose les malmener, les modifier, les faire évoluer et les enrichir, comme de la matière vivante et non pas comme des statues prisonnières d’un fan-service. Du fan-service, il y en a, mais il n’est jamais au premier plan tant l’univers de Beetlejuice est revisité et complété par moult nouvelles trouvailles aussi créatives qu’hilarantes (notamment du côté du monde des morts et des différentes causes de leur trépas, toujours plus loufoques).

R.I.P. LE SCÉNARIO

Mais qui dit retour aux sources pour Tim Burton dit aussi retours aux défauts (parfois gros) qui faisaient le charme de ses premières productions. Incapable de mener la barque d’une histoire bien ficelée et cohérente de bout en bout, Burton raconte souvent ses fables avec une désorganisation foutraque qui filerait des cauchemars à un étudiant en cinéma de la Sorbonne Nouvelle. Et ce, même lorsqu’il n’est pas au scénario (celui de Beetlejuice Beetlejuice est signé Alfred Gough et Miles Millar).

Alors oui, le film est bourré (mais genre vraiment rempli à ras bord) de sous-intrigues mal bouclées et de personnages secondaires évacués sans plus de ménagement que par une trappe sous le plancher. Tant et si bien que, par moments, le scénario semble n’être qu’un amas de débuts d’histoires qui ne trouveront jamais de conclusion satisfaisante, l’exemple le plus flagrant de ce phénomène étant le personnage de Monica Bellucci, bel accessoire collé dans le film comme un sticker pailleté sur un agenda de 6e, mais jamais utilisé à la hauteur de sa scène d’introduction, aussi jolie que (trop) longue.

C’est à la fois un vrai problème et, semble-t-il, une condition sine qua non à la libération artistique du Tim Burton enfoui qui a besoin de ce joyeux bazar pour retrouver son authenticité. Alors on pardonne, d’autant qu’avec une bonne couche d’humour et des visuels chatoyants, la pilule passe plutôt bien. Ce qui pique un peu plus, ce sont certains effets tristement numériques (comptant deux-trois fonds verts qui mériteraient la prison) qui essayent d’imiter les effets pratiques du jeune Burton.

À l’époque du premier Beetlejuice, les éléments en stop-motion, les maquettes et les maquillages en caoutchouc, c’était terriblement charmant parce qu’il s’agissait du fruit de la nécessité qui pousse à la créativité. Aujourd’hui, et avec des moyens conséquents, faire du stop-motion numérique et tout le reste en essayant d’imiter l’aspect fauché des vieux effets, ça a quelque chose d’hypocrite et de presque cynique. Au prix de la cohérence visuelle avec l’ancien film, le public grince donc un peu des dents devant l’esbroufe (malgré l’utilisation sans doute réelle de quelques maquettes).

WINONA, MICHAEL, JENNA ET LES AUTRES

Donc des défauts, oui (dont celui d’être une bonne suite sans réellement pouvoir fonctionner comme œuvre à part entière), mais un enthousiasme et un débordement d’idées trop communicatifs pour qu’on en tienne réellement rigueur au film. Si les personnages sont très (trop ?) nombreux, ce qui était déjà le cas dans le premier film, qui peut bouder son plaisir en découvrant Danny DeVito en technicien de surface zombie, où Willem Dafoe en commissaire cabotin au crâne ouvert (il semblerait que l’acteur continue de choisir ses rôles en fonction du maquillage qui va avec) ?

De son côté, Justin Theroux est parfait en bellâtre inconsistant, et l’alchimie entre Winona Ryder et Jenna Ortega fait fonctionner sans mal les scènes d’émotion, même quand ce n’était pas gagné d’avance. Michael Keaton s’éclate toujours autant avec ses touffes de moisi sur les joues, et grâce à tous les débordements qu’autorise son personnage, Burton ose, comme dans le premier film, dégainer des scènes chantées sans raison et jouer sur les dimensions (notons le passage hilarant durant lequel Beetlejuice conserve une vielle voix italienne enregistrée après avoir raconté un flash-back en noir et blanc).

Catherine O’Hara, elle, retrouve la folie débridée de l’égocentrique Delia Deetz comme si elle ne l’avait jamais quittée, tandis que Burton rivalise de malice pour ramener papa Deetz sans faire revenir Jeffrey Jones (la carrière de l’acteur ayant sombré après qu’il a été reconnu coupable de détention et production de photos pédopornographiques en 2002).Pour ce qui est de gérer les accusations pesant sur Danny Elfman, on repassera, puisque le compositeur est ici toujours aux manettes, reprenant sagement l’univers de la partition originale sans briller au-delà.

En résumé, Beetlejuice Beetlejuice n’est pas forcément un très bon Burton, mais il est déjà un Burton tout court, et ça fait bien longtemps que les films du réalisateur ne pouvaient plus se vanter de porter cette signature. Le réalisateur est bel et bien revenu d’entre les morts, et on ne peut qu’espérer que ce soit pour de bon, cette fois.

Miracle : Tim Burton retrouve enfin le souffle passionnément grotesque qui lui avait permis, à une époque, de briller avec Pee-Wee Big Adventure, Beetlejuice ou Mars Attacks!. Beetlejuice Beetlejuice est pétri des défauts qui vont avec l’imaginaire foutraque du réalisateur, mais devant son humour au poil et sa créativité débordante, on l’accepte et on applaudit ce retour timide mais indéniable du réalisateur qu’on aimait.


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NaughtyDog a écrit : mar. 10 sept. 2024 12:15 [youtube]bSbA6Aeydbs[/youtube]
Superbe BA.
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Une image de Smile 2 :

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[youtube]Pcpb-Zq4-dQ[/youtube]

[youtube]VUCNBAmse04[/youtube]
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EL a aimé Kill (3,5 étoiles) :

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À chaque année son petit phénomène d’action, surboosté par un festival et son public amateur de grosses beignes. Présenté au TIFF dans la fameuse section Midnight Madness (et à l’Étrange Festival en France), le Kill de Nikhil Nagesh Bhat a beaucoup fait parler de lui, jusqu’à provoquer l’admiration de Chad Stahelski, ancien cascadeur et réalisateur des John Wick, qui prévoit carrément de produire un remake sous la bannière 87Eleven, en partenariat avec Lionsgate. Et effectivement, le film en salles ce 11 septembre comporte son lot de bastons… et de violence.

FASTER, KILL, KILL !


Tout est dans le titre. Dans Kill, on tue. On tue beaucoup même. En l’occurrence, c’est surtout Amrit Rathod (Lakshya, acteur connu pour son rôle dans la série Porus) qui tue. Ce pauvre vétéran de l’armée est fou amoureux de la fille d’un businessman plein aux as. Or, celui-ci décide de la marier à un autre homme, qui n’a probablement pas autant de matière musculaire à disposition.

La petite famille, Amrit et son frère d’armes embarquent tous dans le même train. Malheureusement pour eux, heureusement pour nous, le train en question est dans le collimateur d’une bande de braqueurs.

Un prétexte évident pour fournir à notre bélier humain à la fois une motivation et une ration impressionnante de chair à canon armée jusqu’aux dents, qui sera même réapprovisionnée en cours de route. Le terme de « chair à canon » n’est pas fortuit, ni même métaphorique. Car Amrit ne bat pas ses ennemis, il les réduit à l’état de viande, voire de hachis, passée la première heure. Réutilisant certains codes des superproductions hindi, Nagesh Bhat se permet toutefois de pousser les potards de la violence jusqu’au grotesque… et un dernier acte à peu près aussi bourrin que généreux.

Une sauvagerie assumée (le héros est vraiment filmé comme une bête qui ne demande qu’à boulotter sa muselière) rappelant presque certains cinéastes d’Asie du Sud-Est. En effet, bien que le cinéma hindi ne manque pas de bonnes scènes d’action ferroviaires (c’était la meilleure séquence de Shamshera récemment), le principe se résume grosso modo à « The Raid rencontre Dernier train pour Busan« . D’une part, le huis clos horizontal oblige protagonistes et antagonistes à se rencontrer. D’autre part, il force les affrontements à se reconfigurer en permanence, débordant dans les voitures couchettes, les toilettes microscopiques ou même entre deux wagons.

TRAIN GRANDE DISTANCE

Toutefois, il n’atteint ni la folie chorégraphique du premier ni l’aspect ludique du deuxième. Non pas que Kill soit chiche en bastons acrobatiques ou utilise mal son décor, mais il est si obnubilé par la brutalité de son héros et les impacts de chacun de ses poings qu’il peut sembler un poil répétitif. Surtout au milieu de l’intrigue, lorsque le scénario enchaine prises d’otages et provocations de l’un et l’autre des camps pour créer du va-et-vient dans les quelques wagons. La mise en scène démultiplie la puissance de chaque uppercut, mais s’attarde finalement plus sur les jets de sang que sur les enchainements de Lakshya, par ailleurs impressionnant.

Plus généralement, les qualités du film jouent parfois contre lui. L’intrigue prend une tournure plus sombre (et grandiloquente) vers la fin du récit, déclenchant un crescendo assez jouissif. Mais ce choix d’injecter une dose de nitroglycérine si tard impose aussi un rythme étrange : dans la première partie, les bastons se suivent sans trop nous accorder de points de repère narratifs et la surdose attendue de postures et de ralentis « tu vas voir ce que tu vas voir » enfonce le clou, d’autant que les deux scénaristes ont fait le choix de passer presque autant de temps avec les criminels qui se font génocider à vitesse grand TGV qu’avec les héros.

Non, Kill n’est probablement pas le meilleur film d’action de l’année, comme on peut l’entendre ici et là (City of Darkness paraît difficile à détrôner), mais malgré ses quelques défauts, c’est bien le sommet de bourrinerie frénétique attendu, comportant tout de même quelques beaux moments de gymnastique anatomique. En espérant que le cinéma populaire hindi fasse parvenir en occident plus de séries B énervées du genre.

Une bourinerie parfois bancale, souvent généreuse.


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Une affiche pour les 20 ans de Le Château ambulant :

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J'ai terminé l'intégrale de GTO, c'est à dire 43 épisodes. Je précise que je suis loin d'être un amateur de manga ou japanime, ici c'est un ami qui me l'a tellement bien vendu que j'ai voulu jeter un œil au premier épisode par curiosité et je suis devenu accroc. Bien évidemment il y a quelques épisodes un peu plus inégaux mais dans l'ensemble c'est un chef d’œuvre absolu. Cet animé m'a fait passer par toutes les émotions. Au début de la série je pensais que ça allait être tout simplement drôle mais plus on avance et plus il y a des scènes dont la mélancolie arrache des larmes. GTO fait également partie des séries dont la fin me déprime au plus haut point, pas parce que c'est raté (bien au contraire) mais parce que ça m'attriste que ce soit terminé. À noter que la bande-originale est également sublime, voici quelques morceaux que j'adore :

[youtube]8PhOI0Q4ofE[/youtube]

[youtube]adCbSZ6iOT0[/youtube]

[youtube]6sutH0g2mOM[/youtube]
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Projet ambitieux que ce Maldoror pour Fabrice du Welz (Calvaire, Inexorable), désireux de faire son Zodiac à partir de la sordide affaire Dutroux en 1996.
Mais malgré un carton introductif recontextualisant la division des polices belge, le film se veut avant tout étude de personnage héritée du cinéma hardboiled 70's plutôt que chronique ample censée encapsuler tous les enjeux socio-politiques de cette affaire.

Pourtant, Du Welz souhaite régulièrement tâter ce terrain-ci, de manière un peu décevante ou classique (le regard sur les politiques ou les forces de l'ordre est aussi primaire que celui centré sur les proxénètes de l'intrigue). Cependant, Maldoror se révèle vraiment dense sur ses 2h30, avant tout centré sur le personnage fictif de Paul Chartier (Anthony Bajon porte réellement tout le film) qui de gendarme épris de justice sombrera peu à peu face aux ingérences du gouvernement. Une descente aux enfers bien orchestrée, dopée par une mise en scène souvent âpre émulant la granulosité texturée des 90's, jusqu'à un ultime mouvement plus viscéral, où les balles et le sang renvoient aux premiers films du réalisateur.

Variant efficacement les tons, Maldoror est certes imparfait (Alba Gaia Bellugi semble sous-exploitée dans sa deuxième partie alors que le film introduit admirablement le microcosme familial de Chartier ; Sergi López xampe un personnage antagoniste incarné un peu trop sur le tard..) mais il y a du cinéma dans ce film qui ne laisse pas insensible, jusqu'à son dernier plan lourd de sens.

Un nouveau bon film donc

3.5/5
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... nTv70FSVjw
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[youtube]HyIyd9joTTc[/youtube]
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Pale a écrit : jeu. 12 sept. 2024 16:36 Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... nTv70FSVjw
Je suis sur les 2 1ère marches du podium :sol:
Et en 6ème :cool:
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robinne a écrit : jeu. 12 sept. 2024 16:42
Pale a écrit : jeu. 12 sept. 2024 16:36 Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... nTv70FSVjw
Je suis sur les 2 1ère marches du podium :sol:
Et en 6ème :cool:
GG :D

Aujourd'hui c'est l'anniversaire de la sublime Sydney Sweeney (27 ans) :

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Second teaser de Presence :

[youtube]i9kTFDE2BkU[/youtube]
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Pale a écrit : jeu. 12 sept. 2024 16:57 Aujourd'hui c'est l'anniversaire de la sublime Sydney Sweeney (27 ans) :

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Elle a des... arguments :o
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Miamsolo
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Pale a écrit : mer. 11 sept. 2024 20:17 Image

J'ai terminé l'intégrale de GTO, c'est à dire 43 épisodes. Je précise que je suis loin d'être un amateur de manga ou japanime, ici c'est un ami qui me l'a tellement bien vendu que j'ai voulu jeter un œil au premier épisode par curiosité et je suis devenu accroc. Bien évidemment il y a quelques épisodes un peu plus inégaux mais dans l'ensemble c'est un chef d’œuvre absolu. Cet animé m'a fait passer par toutes les émotions. Au début de la série je pensais que ça allait être tout simplement drôle mais plus on avance et plus il y a des scènes dont la mélancolie arrache des larmes. GTO fait également partie des séries dont la fin me déprime au plus haut point, pas parce que c'est raté (bien au contraire) mais parce que ça m'attriste que ce soit terminé. À noter que la bande-originale est également sublime, voici quelques morceaux que j'adore :

[youtube]8PhOI0Q4ofE[/youtube]

[youtube]adCbSZ6iOT0[/youtube]

[youtube]6sutH0g2mOM[/youtube]
Franchement je te conseille fortement de lire le manga! Le manga principal va bien plus loin que la série animée au niveau de l'histoire, car la série animée n'adapte pas l'entièreté du manga (et même les derniers épisodes à Okinawa sont des ajouts par rapport au manga dans mes souvenirs). Puis l'auteur a sorti un 2ème manga, intitulé "GTO Shonan 14 Days", qui se situe chronologiquement pendant GTO, où Onizuka quitte vite fait l'école pour se faire oublier après un incident survenu dans le manga original. Et enfin il y a un manga qui est encore en cours de publication et qui se situe après GTO, dans lequel Onizuka est en prison et raconte ses histoires de prof aux détenus (très bon aussi, et je n'en ai lu que la moitié car j'attends que le reste soit publié :D ).

Bref, si GTO te manque, tu sais quoi faire :D :hot:
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robinne a écrit : jeu. 12 sept. 2024 18:09 Elle a des... arguments :o
Lesquels ? :o :D
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Miamsolo a écrit : jeu. 12 sept. 2024 18:25 Franchement je te conseille fortement de lire le manga! Le manga principal va bien plus loin que la série animée au niveau de l'histoire, car la série animée n'adapte pas l'entièreté du manga (et même les derniers épisodes à Okinawa sont des ajouts par rapport au manga dans mes souvenirs). Puis l'auteur a sorti un 2ème manga, intitulé "GTO Shonan 14 Days", qui se situe chronologiquement pendant GTO, où Onizuka quitte vite fait l'école pour se faire oublier après un incident survenu dans le manga original. Et enfin il y a un manga qui est encore en cours de publication et qui se situe après GTO, dans lequel Onizuka est en prison et raconte ses histoires de prof aux détenus (très bon aussi, et je n'en ai lu que la moitié car j'attends que le reste soit publié :D ).

Bref, si GTO te manque, tu sais quoi faire :D :hot:
Ça existe en français ?

Sinon la partie à Okinawa dans l'animé est énorme :D
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[youtube]QtVzKkv03ic[/youtube]
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Clint Eastwood bientôt de retour au cinéma : Juror #2 a une date de sortie
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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... -de-sortie
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit : ven. 13 sept. 2024 10:52 Clint Eastwood bientôt de retour au cinéma : Juror #2 a une date de sortie
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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... -de-sortie
Il y a eu un Juror #1 ? :??:
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robinne a écrit : ven. 13 sept. 2024 11:07
ClintReborn a écrit : ven. 13 sept. 2024 10:52 Clint Eastwood bientôt de retour au cinéma : Juror #2 a une date de sortie
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Il y a eu un Juror #1 ? :??:
Rien à voir c'est le concept du film :o
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit : ven. 13 sept. 2024 11:27
robinne a écrit : ven. 13 sept. 2024 11:07
ClintReborn a écrit : ven. 13 sept. 2024 10:52 Clint Eastwood bientôt de retour au cinéma : Juror #2 a une date de sortie
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Il y a eu un Juror #1 ? :??:
Rien à voir c'est le concept du film :o
Ok, j'ai pigé, en lisant l'article : le titre désigne le juré n°2, pour un procès.
C'est comme 12 hommes en colère : le titre désigne les 12 membres (masculins) d'un jury.
Je ne connaissais pas le mot anglais "juror" :jap:
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robinne a écrit : ven. 13 sept. 2024 12:27
ClintReborn a écrit : ven. 13 sept. 2024 11:27
robinne a écrit : ven. 13 sept. 2024 11:07 Il y a eu un Juror #1 ? :??:
Rien à voir c'est le concept du film :o
Ok, j'ai pigé, en lisant l'article : le titre désigne le juré n°2, pour un procès.
C'est comme 12 hommes en colère : le titre désigne les 12 membres (masculins) d'un jury.
Je ne connaissais pas le mot anglais "juror" :jap:
Oui et c''est une idée de scénario que j'avais déjà eu en regardant 12 hommes en colère justement... Et si en fait l'un des jurés était le coupable cela pourrait être palpitant dans un 8 clos :o :D Bon je ne sais pas ce que cela donnera Clint à maintes fois fait des séquences de procès comme dans la mule ou l'échange et les acteurs choisis sont bons :o Après la production a été assez inhabituelle avec les grèves et la warner est peu reconnaissante et ne pense qu'en terme de rentabilité de nos jours :roll:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Pale a écrit : jeu. 12 sept. 2024 18:59
Miamsolo a écrit : jeu. 12 sept. 2024 18:25 Franchement je te conseille fortement de lire le manga! Le manga principal va bien plus loin que la série animée au niveau de l'histoire, car la série animée n'adapte pas l'entièreté du manga (et même les derniers épisodes à Okinawa sont des ajouts par rapport au manga dans mes souvenirs). Puis l'auteur a sorti un 2ème manga, intitulé "GTO Shonan 14 Days", qui se situe chronologiquement pendant GTO, où Onizuka quitte vite fait l'école pour se faire oublier après un incident survenu dans le manga original. Et enfin il y a un manga qui est encore en cours de publication et qui se situe après GTO, dans lequel Onizuka est en prison et raconte ses histoires de prof aux détenus (très bon aussi, et je n'en ai lu que la moitié car j'attends que le reste soit publié :D ).

Bref, si GTO te manque, tu sais quoi faire :D :hot:
Ça existe en français ?

Sinon la partie à Okinawa dans l'animé est énorme :D
Oui tous les mangas ont été publiés en français chez Pika éditions :hot:
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