[youtube]nQeSa7QoDjo[/youtube]
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Le Cercle des profileurs disparus
Terrifier 3 sera interdit aux moins de 18 ans en France.
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C'est marrant car le film sera projeté durant la nuit d'Halloween dans mon ciné et la majorité du public a toujours moins de 18 lors de cette nuit durant laquelle 4 films sont projetés
Et je doute qu'un contrôle soit effectué dans tous les cinémas en France, ça risque de bien frauder.
Je n'ai toujours pas vu les 2 précédents
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ClintReborn
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Je ne sais pas si Clint va faire une promo pour Juror 2 ou si il sera à l'AFI fest 
Mais il était dans le public au Monterey Jazz Festival il y a quelques jours la ou il a aussi tourné son 1er film en 1971. Morgan Freeman lui a présenté le prix "Clint Eastwood Award for Cultural Leadership" a cette occasion. 
[youtube]2mTqv84ToLQ[/youtube]
Mais il était dans le public au Monterey Jazz Festival il y a quelques jours la ou il a aussi tourné son 1er film en 1971. Morgan Freeman lui a présenté le prix "Clint Eastwood Award for Cultural Leadership" a cette occasion. [youtube]2mTqv84ToLQ[/youtube]
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
J'ai découvert cette extraordinaire musique de John Barry :
[youtube]RgHbFi4deYs[/youtube]
Ça vient de ce film dont j'ignorais totalement l'existence : https://www.imdb.com/title/tt0112286/
J'ai découvert cette musique en regardant cette vidéo sur le World Trace Center, vidéo ayant été filmée en 1999 :
[youtube]_cBZhc_zkRQ[/youtube]
C'est incroyable comme la musique colle bien aux images, cela donne un côté incroyablement triste, nostalgique et mélancolique.
[youtube]RgHbFi4deYs[/youtube]
Ça vient de ce film dont j'ignorais totalement l'existence : https://www.imdb.com/title/tt0112286/
J'ai découvert cette musique en regardant cette vidéo sur le World Trace Center, vidéo ayant été filmée en 1999 :
[youtube]_cBZhc_zkRQ[/youtube]
C'est incroyable comme la musique colle bien aux images, cela donne un côté incroyablement triste, nostalgique et mélancolique.
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ClintReborn
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La Liam Neesson exploitation ne semble pas avoir de fin et il à 72 ans... Son carnet est déjà plein pour les prochaines années et il va même faire le remake de "Y a t'il un flic"... 
Pffff Il gagne pourtant assez d'argent pour se faire rare ou du moins rechercher des projets intéressants on ne lui demande pas de devenir un D.D Lewis mais entre ça et faire du fast food industriellement il y a un juste milieu Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
et pourquoi Clint Eastwood continue après 90 ans, il a pourtant assez d'argent ?ClintReborn a écrit : ↑sam. 5 oct. 2024 13:27
Vosg'patt de cœur
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ClintReborn
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Il y a une sacré différence entre faire des films par passion et accepter de faire des films alimentaires de seconde zone par pelletées de 5Kit a écrit : ↑sam. 5 oct. 2024 15:26et pourquoi Clint Eastwood continue après 90 ans, il a pourtant assez d'argent ?ClintReborn a écrit : ↑sam. 5 oct. 2024 13:27
Mais on a les mêmes en France suffit de regarder la filmo interminable de Kad Merad entre qualité et quantité ils ont choisit la quantité 
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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Mitigé, il y a de très bonnes choses et d'autres moins. Cinématographiquement parlant (mise en scène et acting) c'est du même acabit que le premier et le film a le mérite d'aller au bout de son parti pris, à savoir d'être quasi une comédie musicale. Bon alors ça ne chante pas du début à la fin mais ça chante beaucoup et perso ça ne me dérange pas. Le film m'a beaucoup plu pendant les 3/4, pendant ces 3/4 c'est un bon complément au premier film mais la fin a tendance à s'éterniser et à renier un peu ce qui a été fait dans le premier, c'est là où j'ai un peu de mal. Au final le premier se suffit clairement à lui-même.
La première heure est pas mal, le film prend son temps pour mettre les choses en place mais après ça part totalement en couille avec des journées qui ne durent que 5 minutes et des vampires qui ne prennent même pas la peine d'attendre la nuit pour sortir. La fin est ultra expédiée aussi. Au final c'est pas terrible du tout.
Finalement j'ai regardé It's What's Inside. J'étais dubitatif au début mais le film comporte des rebondissements qui m'ont vraiment surpris et qui font que le film murit bien dans mon esprit. En tout cas ça retourne bien le cerveau et c'est un film à revoir une seconde fois je pense.
Clint par passion, Liam pour pensionClintReborn a écrit : ↑sam. 5 oct. 2024 17:37Il y a une sacré différence entre faire des films par passion et accepter de faire des films alimentaires de seconde zone par pelletées de 5Kit a écrit : ↑sam. 5 oct. 2024 15:26et pourquoi Clint Eastwood continue après 90 ans, il a pourtant assez d'argent ?ClintReborn a écrit : ↑sam. 5 oct. 2024 13:27
Vosg'patt de cœur
C'est exactement ce que je redoutais depuis l'annonce de ce second film... je le verrais probablement en VOD dans quelques mois.Pale a écrit : ↑sam. 5 oct. 2024 23:39
Mitigé, il y a de très bonnes choses et d'autres moins. Cinématographiquement parlant (mise en scène et acting) c'est du même acabit que le premier et le film a le mérite d'aller au bout de son parti pris, à savoir d'être quasi une comédie musicale. Bon alors ça ne chante pas du début à la fin mais ça chante beaucoup et perso ça ne me dérange pas. Le film m'a beaucoup plu pendant les 3/4, pendant ces 3/4 c'est un bon complément au premier film mais la fin a tendance à s'éterniser et à renier un peu ce qui a été fait dans le premier, c'est là où j'ai un peu de mal. Au final le premier se suffit clairement à lui-même.
De mon côté j'ai découvert Furiosa hier soir. Alors même si ça n'arrive pas à la cheville de Fury Road ça n'en reste pas moins un excellent film d'action sans trop de temps morts et servi par un casting solide, Chris Hemsworth en tête. Il y a également des scènes de fous furieux. Peut-être que je lui reprocherais aussi une intro un poil trop longue mais dans l'ensemble ça dépote. 8/10
J'ai beaucoup aimé Dune 2, plus épique que Dune 1 
J'ai modérément apprécié. Il y a vraiment de bonnes choses, Aja n'est pas un manchot donc très bonne ambiance et mise en scène. J'avoue que durant la dernière partie j'aurais aimé un peu plus de clarté alors que à contrario le film devient un peu trop appuyé et lourd sur la fin.
Typiquement un film de petit malin qui lorgne beaucoup du côté de Tarantino avec une narration éclatée. Alors certes, cette narration éclatée a au moins le mérite de surprendre mais c'est pas un film que j'aurais forcément envie de revoir car l'enthousiasme risque d'être amoindri.
Le film d’horreur entre Seul au monde et Misery de Sam Raimi aurait trouvé son actrice principale
Sam Raimi est sur le point de revenir avec un nouveau film d’horreur et il a peut-être trouvé son actrice principale.
Le réalisateur des mythiques Evil Dead, du culte Mort ou Vif et de l’adulée trilogie Spider-Man s’apprête à revenir à la réalisation, après une traversée du désert seulement interrompue par le film de commande Doctor Strange in the Multiverse of Madness sorti en 2022. Sam Raimi s’était davantage concentré, ces dernières années, sur son rôle de producteur (avec plus ou moins de succès).
Avec Send Help, le metteur en scène reviendra à ses premières amours : l’horreur. Décrit comme un croisement entre le glaçant Misery de Rob Reiner et le drame Seul au monde de Robert Zemeckis, ce projet de thriller dont l’histoire opposerait deux personnages sur une île a de quoi ravir les fans de Raimi, dont le dernier film d’horreur, Jusqu’en Enfer, date de 2009. Reste plus qu’à trouver le casting, et selon Deadline, il se pourrait bien que la star du film vienne enfin d’être dénichée.
C’est Rachel McAdams qui serait sur le point de rejoindre le casting de Send Help. À ce stade, et toujours selon Deadline, l’actrice serait seulement en pourparlers, mais l’information pourrait se confirmer rapidement. L’actrice, révélée au début des années 2000 par N’oublie jamais et Lolita malgré moi, s’est construit depuis une carrière diversifiée, émaillée de films de genre comme Red Eye de Wes Craven ou Passion de Brian De Palma.
Sam Raimi l’a d’ailleurs déjà dirigée dans Docteur Strange in the Multiverse of Madness, puisque Rachel McAdams incarne Christine Palmer dans l’univers Marvel. Cette nouvelle collaboration pourrait donc couler de source.
Send Help serait alors le film des retrouvailles : celles de Raimi avec la caméra, celles de Rachel McAdams avec l’horreur et celles du metteur en scène et de l’actrice. Tout du moins, si cette hypothèse de casting est bien confirmée. McAdams incarnera-t-elle un personnage de psychopathe, à l’image de Kathy Bates dans Misery ? Mystère.
Produit par Raimi lui-même pour 20th Century Studios, le film vise pour le moment une sortie en salles. On croise les doigts en attendant les prochaines nouvelles.
https://www.ecranlarge.com/films/news/s ... LhnrJKha7Q
Sam Raimi est sur le point de revenir avec un nouveau film d’horreur et il a peut-être trouvé son actrice principale.
Le réalisateur des mythiques Evil Dead, du culte Mort ou Vif et de l’adulée trilogie Spider-Man s’apprête à revenir à la réalisation, après une traversée du désert seulement interrompue par le film de commande Doctor Strange in the Multiverse of Madness sorti en 2022. Sam Raimi s’était davantage concentré, ces dernières années, sur son rôle de producteur (avec plus ou moins de succès).
Avec Send Help, le metteur en scène reviendra à ses premières amours : l’horreur. Décrit comme un croisement entre le glaçant Misery de Rob Reiner et le drame Seul au monde de Robert Zemeckis, ce projet de thriller dont l’histoire opposerait deux personnages sur une île a de quoi ravir les fans de Raimi, dont le dernier film d’horreur, Jusqu’en Enfer, date de 2009. Reste plus qu’à trouver le casting, et selon Deadline, il se pourrait bien que la star du film vienne enfin d’être dénichée.
C’est Rachel McAdams qui serait sur le point de rejoindre le casting de Send Help. À ce stade, et toujours selon Deadline, l’actrice serait seulement en pourparlers, mais l’information pourrait se confirmer rapidement. L’actrice, révélée au début des années 2000 par N’oublie jamais et Lolita malgré moi, s’est construit depuis une carrière diversifiée, émaillée de films de genre comme Red Eye de Wes Craven ou Passion de Brian De Palma.
Sam Raimi l’a d’ailleurs déjà dirigée dans Docteur Strange in the Multiverse of Madness, puisque Rachel McAdams incarne Christine Palmer dans l’univers Marvel. Cette nouvelle collaboration pourrait donc couler de source.
Send Help serait alors le film des retrouvailles : celles de Raimi avec la caméra, celles de Rachel McAdams avec l’horreur et celles du metteur en scène et de l’actrice. Tout du moins, si cette hypothèse de casting est bien confirmée. McAdams incarnera-t-elle un personnage de psychopathe, à l’image de Kathy Bates dans Misery ? Mystère.
Produit par Raimi lui-même pour 20th Century Studios, le film vise pour le moment une sortie en salles. On croise les doigts en attendant les prochaines nouvelles.
https://www.ecranlarge.com/films/news/s ... LhnrJKha7Q
Hold your Breath : que vaut le nouveau film d’horreur avec Sarah Paulson disponible sur Disney+ ?
Que vaut le nouveau film d’horreur avec Sarah Paulson sorti sur Disney+ ? Les avis sur Hold your Breath sont là.
Réalisé par les jusqu’ici inconnus Karrie Crouse et Will Joines, Hold your Breath est un film d’horreur psychologique racontant l’histoire d’une femme vivant dans l’Oklahoma des années 30. Troublée par un mystérieux passé, elle ira plus loin que de raison pour protéger ses enfants d’une tempête de sable.
Sarah Paulson, star d’American Horror Story, de Ratched et de beaucoup de productions de genre, tient le rôle principal aux côtés de la comédienne de musicals Annaleigh Ashford et de Ebon Moss-Bachrach, a.k.a. Richie dans The Bear. Sorti sur Hulu aux États-Unis, mais diffusé en France sur Disney+ le 3 octobre, Hold your Breath a déjà récolté des avis pour le moins variés.
La nouvelle performance de Sarah Paulson dans un film d’horreur, c’est prometteur, mais ça donne quoi ? On passe en revue les avis de la presse américaine :
« Dans un genre envahi, ces derniers temps, par des scènes de trouille façon “elevated horror”, la menace brute et habile [de Hold your Breath] fait office de bol d’air frais.«
Nick Schager – The Daily Beast
« Le film en fait souvent trop, s’accrochant à toutes les branches pour tenter de susciter le frisson, ce qui donne un résultat pour le moins éparpillé. Néanmoins, on lui concède deux ou trois qualités notables, la première étant ses quelques moments de tension.«
Siddhant Adlakha – Variety
« Malgré tous les sous-genres horrifiques qui s’entassent dans Hold your Breath, le film ne parvient jamais vraiment à faire peur. »
Natalia Keogan – The A.V. Club
« Il est clair que le film est porté par la performance solide, comme à son habitude, de Sarah Paulson. Mais Hold your Breath n’en demeure pas moins une œuvre frustrante, une succession de scènes fortes qui ne sont pas reliées entre elles par suffisamment d’enjeux pour que le spectateur se sente concerné. C’est un film plein de tentatives, mais qui ne décolle jamais. »
Brian Tallerico – RogerEbert.com
« Tout ce brouhaha vide et insensé ne fait que rappeler au spectateur qu’il regarde un film d’horreur ringard, qui ne fait pas assez confiance à son scénario pour s’épargner des tours de passe-passe usés. »
Oliver Jones – Observer
« Sarah Paulson insuffle un peu d’oxygène à un scénario tout juste moyen, mais le rythme lent du film et ses carences en horreur véritable l’empêche de prendre vie. »
Shania Weatherhead – Collider
« Hold your Breath est une drôle de bestiole : pas assez de frissons pour les amateurs d’épouvante, et pas de sang ni de scènes gores pour satisfaire les fans de slasher. Même comme drame classique, le film ne fonctionne pas vraiment. »
Ankit Jhunjhunwala – The Playlist
Peu d’avis enthousiastes, donc, pour ce film timidement horrifique qui semble peiner à tirer son épingle du jeu. Avec une note moyenne de 51/100 sur Metacritic, Hold your Breath s’en tire avec un score non pas infâmant mais pas bien reluisant non plus. Mais le mieux est sans doute encore de se faire son propre avis, puisque le film est disponible sur Disney+ depuis le 3 octobre 2024.
https://www.ecranlarge.com/films/news/r ... JgAdAfOYQQ
Que vaut le nouveau film d’horreur avec Sarah Paulson sorti sur Disney+ ? Les avis sur Hold your Breath sont là.
Réalisé par les jusqu’ici inconnus Karrie Crouse et Will Joines, Hold your Breath est un film d’horreur psychologique racontant l’histoire d’une femme vivant dans l’Oklahoma des années 30. Troublée par un mystérieux passé, elle ira plus loin que de raison pour protéger ses enfants d’une tempête de sable.
Sarah Paulson, star d’American Horror Story, de Ratched et de beaucoup de productions de genre, tient le rôle principal aux côtés de la comédienne de musicals Annaleigh Ashford et de Ebon Moss-Bachrach, a.k.a. Richie dans The Bear. Sorti sur Hulu aux États-Unis, mais diffusé en France sur Disney+ le 3 octobre, Hold your Breath a déjà récolté des avis pour le moins variés.
La nouvelle performance de Sarah Paulson dans un film d’horreur, c’est prometteur, mais ça donne quoi ? On passe en revue les avis de la presse américaine :
« Dans un genre envahi, ces derniers temps, par des scènes de trouille façon “elevated horror”, la menace brute et habile [de Hold your Breath] fait office de bol d’air frais.«
Nick Schager – The Daily Beast
« Le film en fait souvent trop, s’accrochant à toutes les branches pour tenter de susciter le frisson, ce qui donne un résultat pour le moins éparpillé. Néanmoins, on lui concède deux ou trois qualités notables, la première étant ses quelques moments de tension.«
Siddhant Adlakha – Variety
« Malgré tous les sous-genres horrifiques qui s’entassent dans Hold your Breath, le film ne parvient jamais vraiment à faire peur. »
Natalia Keogan – The A.V. Club
« Il est clair que le film est porté par la performance solide, comme à son habitude, de Sarah Paulson. Mais Hold your Breath n’en demeure pas moins une œuvre frustrante, une succession de scènes fortes qui ne sont pas reliées entre elles par suffisamment d’enjeux pour que le spectateur se sente concerné. C’est un film plein de tentatives, mais qui ne décolle jamais. »
Brian Tallerico – RogerEbert.com
« Tout ce brouhaha vide et insensé ne fait que rappeler au spectateur qu’il regarde un film d’horreur ringard, qui ne fait pas assez confiance à son scénario pour s’épargner des tours de passe-passe usés. »
Oliver Jones – Observer
« Sarah Paulson insuffle un peu d’oxygène à un scénario tout juste moyen, mais le rythme lent du film et ses carences en horreur véritable l’empêche de prendre vie. »
Shania Weatherhead – Collider
« Hold your Breath est une drôle de bestiole : pas assez de frissons pour les amateurs d’épouvante, et pas de sang ni de scènes gores pour satisfaire les fans de slasher. Même comme drame classique, le film ne fonctionne pas vraiment. »
Ankit Jhunjhunwala – The Playlist
Peu d’avis enthousiastes, donc, pour ce film timidement horrifique qui semble peiner à tirer son épingle du jeu. Avec une note moyenne de 51/100 sur Metacritic, Hold your Breath s’en tire avec un score non pas infâmant mais pas bien reluisant non plus. Mais le mieux est sans doute encore de se faire son propre avis, puisque le film est disponible sur Disney+ depuis le 3 octobre 2024.
https://www.ecranlarge.com/films/news/r ... JgAdAfOYQQ
Un film d’horreur Netflix en plein voyage temporel : bande-annonce pour Time Cut
Le prochain film d’horreur teenage de Netflix arrive sur la plateforme le 30 octobre. La bande-annonce de Time Cut vient de tomber.
Depuis le succès de la saga Fear Street, dont les trois films sont sortis sur Netflix à l’été 2021 dans le sillage du phénomène Stranger Things, la plateforme semble décidée à exploiter toujours plus le filon de l’horreur pour ado. Alors qu’il est déjà question que le géant de la VOD relance la trilogie horrifique, c’est aujourd’hui le film Time Cut, produit par ACE Entertainment, qui s’apprête à servir de programme d’Halloween sur la plateforme.
Réalisé par Hannah MacPherson, à qui l’on doit divers épisodes de séries comme Into the Dark, You’ve been t@gged et School Spirits, ce slasher de science-fiction met en scène une étudiante (Madison Bailey, vue dans Outer Banks) qui remonte le temps pour sauver sa sœur, dont le meurtre n’a jamais été élucidé. Et la bande-annonce n’est pas sans rappeler quelques classiques du genre.
[youtube]a8F6yN56zB0[/youtube]
Depuis que Retour vers le Futur a prouvé que malaises de l’adolescence et voyages dans le temps faisaient bon ménage, ce trope et les traits d’humour qui vont avec reviennent régulièrement sur nos écrans. Ainsi, la bande-annonce de Time Cut n’est pas sans rappeler, par son sujet et son ton parfois violent et parfois léger, la très bonne comédie horrifique de Christopher Landon Happy Birthdead, sorte de Jour sans Fin version slasher dans laquelle une jeune femme revit sans cesse la journée de son propre meurtre.
Il faut dire que Time Cut est co-écrit par Hannah MacPherson et Michael Kennedy, lui-même déjà co-scénariste de la comédie slasher Freaky, sortie en 2020 et également réalisé par Christopher Landon. Mais plus encore, le pitch esquissé par ces images fait diablement écho à celui de Totally Killer, film Blumhouse sorti en 2023 sur Prime Video, dans lequel Kiernan Shipka incarnait une étudiante qui remontait dans le temps pour échapper à son tueur.
Bref, Time Cut a le désir très visible de jouer avec des codes connus et populaires, qui en appellent à un public jeune. Le cadre du lycée, les couleurs pop, les néons et la flopée de personnages secondaires boutonneux permettent d’identifier au premier coup d’œil un cas chimiquement pur de teenage movie, avec juste ce qu’il faut de gore par-dessus pour pimenter les choses.
À ce stade, toute la question sera de savoir si le film tient la comparaison avec ses modèles sans faire la pâle copie, et s’il parvient à manier l’équilibre entre second degré et vraie tension horrifique. En tout cas, les ados auront quelque chose à se mettre sous la dent pour Halloween, puisque Time Cut arrive sur Netflix le 30 octobre 2024.
https://www.ecranlarge.com/films/news/h ... Knb7iP6HRw
Le prochain film d’horreur teenage de Netflix arrive sur la plateforme le 30 octobre. La bande-annonce de Time Cut vient de tomber.
Depuis le succès de la saga Fear Street, dont les trois films sont sortis sur Netflix à l’été 2021 dans le sillage du phénomène Stranger Things, la plateforme semble décidée à exploiter toujours plus le filon de l’horreur pour ado. Alors qu’il est déjà question que le géant de la VOD relance la trilogie horrifique, c’est aujourd’hui le film Time Cut, produit par ACE Entertainment, qui s’apprête à servir de programme d’Halloween sur la plateforme.
Réalisé par Hannah MacPherson, à qui l’on doit divers épisodes de séries comme Into the Dark, You’ve been t@gged et School Spirits, ce slasher de science-fiction met en scène une étudiante (Madison Bailey, vue dans Outer Banks) qui remonte le temps pour sauver sa sœur, dont le meurtre n’a jamais été élucidé. Et la bande-annonce n’est pas sans rappeler quelques classiques du genre.
[youtube]a8F6yN56zB0[/youtube]
Depuis que Retour vers le Futur a prouvé que malaises de l’adolescence et voyages dans le temps faisaient bon ménage, ce trope et les traits d’humour qui vont avec reviennent régulièrement sur nos écrans. Ainsi, la bande-annonce de Time Cut n’est pas sans rappeler, par son sujet et son ton parfois violent et parfois léger, la très bonne comédie horrifique de Christopher Landon Happy Birthdead, sorte de Jour sans Fin version slasher dans laquelle une jeune femme revit sans cesse la journée de son propre meurtre.
Il faut dire que Time Cut est co-écrit par Hannah MacPherson et Michael Kennedy, lui-même déjà co-scénariste de la comédie slasher Freaky, sortie en 2020 et également réalisé par Christopher Landon. Mais plus encore, le pitch esquissé par ces images fait diablement écho à celui de Totally Killer, film Blumhouse sorti en 2023 sur Prime Video, dans lequel Kiernan Shipka incarnait une étudiante qui remontait dans le temps pour échapper à son tueur.
Bref, Time Cut a le désir très visible de jouer avec des codes connus et populaires, qui en appellent à un public jeune. Le cadre du lycée, les couleurs pop, les néons et la flopée de personnages secondaires boutonneux permettent d’identifier au premier coup d’œil un cas chimiquement pur de teenage movie, avec juste ce qu’il faut de gore par-dessus pour pimenter les choses.
À ce stade, toute la question sera de savoir si le film tient la comparaison avec ses modèles sans faire la pâle copie, et s’il parvient à manier l’équilibre entre second degré et vraie tension horrifique. En tout cas, les ados auront quelque chose à se mettre sous la dent pour Halloween, puisque Time Cut arrive sur Netflix le 30 octobre 2024.
https://www.ecranlarge.com/films/news/h ... Knb7iP6HRw
J'ai regardé Apartment 7A ce matin. Le film vaut surtout pour l'interprétation de l'actrice principale, vraiment excellente. C'est certain ça joue pas dans la même cour que Rosemary's Baby mais il y a des scènes vraiment bonnes, et comme l'avait souligné Pale il y a un p'tit côté Black Swan qui s'intègre bien au film. Après le vrai problème pour moi c'est qu'on sent beaucoup trop l'aura du film de Polanski qui plane tout du long. Mais j'ai quand même passé un bon moment. 6/10
Là le film que je conseille le plus actuellement c'est It’s What’s Inside. Je le sentais pas du tout mais au final ça vaut vraiment le coup d’œil. Le film est une petite bouffée d'air frais car il propose des choses originales et encore une fois c'est très imprévisible et limite c'est un film qui gagne à être revu une seconde fois. Et cette fin bordelWickaël a écrit : ↑lun. 7 oct. 2024 19:18 J'ai regardé Apartment 7A ce matin. Le film vaut surtout pour l'interprétation de l'actrice principale, vraiment excellente. C'est certain ça joue pas dans la même cour que Rosemary's Baby mais il y a des scènes vraiment bonnes, et comme l'avait souligné Pale il y a un p'tit côté Black Swan qui s'intègre bien au film. Après le vrai problème pour moi c'est qu'on sent beaucoup trop l'aura du film de Polanski qui plane tout du long. Mais j'ai quand même passé un bon moment. 6/10
Sinon actuellement je regarde cette série :
Pour l'instant j'ai vu les 6 premiers épisodes et je suis fan. Mike Flanagan n'a pas son pareil pour me foutre la trouille, certaines scènes sont terrifiantes mais la série ne propose pas uniquement que ça, c'est incroyablement imaginatif
Pour l'instant j'ai vu les 6 premiers épisodes et je suis fan. Mike Flanagan n'a pas son pareil pour me foutre la trouille, certaines scènes sont terrifiantes mais la série ne propose pas uniquement que ça, c'est incroyablement imaginatif
Z'ai pô NetflixPale a écrit : ↑lun. 7 oct. 2024 20:02 Là le film que je conseille le plus actuellement c'est It’s What’s Inside. Je le sentais pas du tout mais au final ça vaut vraiment le coup d’œil. Le film est une petite bouffée d'air frais car il propose des choses originales et encore une fois c'est très imprévisible et limite c'est un film qui gagne à être revu une seconde fois. Et cette fin bordel
Dommage, il y a vraiment du lourd et certaines sorties à venir sont ultra prometteuses.Wickaël a écrit : ↑lun. 7 oct. 2024 20:14Z'ai pô NetflixPale a écrit : ↑lun. 7 oct. 2024 20:02 Là le film que je conseille le plus actuellement c'est It’s What’s Inside. Je le sentais pas du tout mais au final ça vaut vraiment le coup d’œil. Le film est une petite bouffée d'air frais car il propose des choses originales et encore une fois c'est très imprévisible et limite c'est un film qui gagne à être revu une seconde fois. Et cette fin bordel
Elle est bien cette série, mais fin bâclée....Pale a écrit : ↑lun. 7 oct. 2024 20:05 Sinon actuellement je regarde cette série :
Pour l'instant j'ai vu les 6 premiers épisodes et je suis fan. Mike Flanagan n'a pas son pareil pour me foutre la trouille, certaines scènes sont terrifiantes mais la série ne propose pas uniquement que ça, c'est incroyablement imaginatif
Pouet
La seule de Flanagan devant laquelle je me suis totalement ennuyé.Cocu a écrit : ↑lun. 7 oct. 2024 20:52Elle est bien cette série, mais fin bâclée....Pale a écrit : ↑lun. 7 oct. 2024 20:05 Sinon actuellement je regarde cette série :
Pour l'instant j'ai vu les 6 premiers épisodes et je suis fan. Mike Flanagan n'a pas son pareil pour me foutre la trouille, certaines scènes sont terrifiantes mais la série ne propose pas uniquement que ça, c'est incroyablement imaginatif
Personnellement je trouve que les histoires des différents personnages apportent un plus à l'ensemble, je les trouve toujours captivantes et bien ficelées.Next a écrit : ↑lun. 7 oct. 2024 21:06La seule de Flanagan devant laquelle je me suis totalement ennuyé.Cocu a écrit : ↑lun. 7 oct. 2024 20:52Elle est bien cette série, mais fin bâclée....Pale a écrit : ↑lun. 7 oct. 2024 20:05 Sinon actuellement je regarde cette série :
Pour l'instant j'ai vu les 6 premiers épisodes et je suis fan. Mike Flanagan n'a pas son pareil pour me foutre la trouille, certaines scènes sont terrifiantes mais la série ne propose pas uniquement que ça, c'est incroyablement imaginatif
Michael Bay et Will Smith vont se réunir sur Netflix pour l’énorme film d’action Fast and Loose
Michael Bay serait sur le point de réaliser un nouveau film d’action chez Netflix, pour lequel il retrouverait la vedette de ses Bad Boys, Will Smith.
Après un Bad Boys : Ride or Die couronné de succès, Will Smith était supposé prendre la tête d’affiche du blockbuster d’action Suger Bandits, dans lequel il devait jouer un ancien soldat des forces spéciales qui s’attaque au trafic de drogues grâce à une bande de vigilantes. Toutefois, Will Smith a finalement abandonné le thriller bien bourrin réalisé par Stefano Sollima pour cause de conflits d’emploi du temps (selon Deadline).
Désormais, on pourrait avoir une petite idée des raisons du conflit d’agenda puisqu’un autre film se profile pour lui, a priori sur Netflix. Spoiler : ce ne sera pas un drame social. En effet, il retrouvera cette fois le réalisateur qui a fait son succès… et qui continue indirectement à faire son succès, puisqu’il avait mis en scène les deux premiers Bad Boys : Michael Bay.
Des sources de Deadline affirment que Michael Bay est dans les dernières phases de négociations pour réaliser Fast and Loose chez Netflix, avec Will Smith donc. Bien que les contrats ne soient pas encore signés, il s’agirait probablement du prochain projet des deux vedettes. Et il y a fort à parier que pareille association s’accompagnera d’un budget conséquent. L’avant-dernier film du cinéaste, Six Underground, avait en effet coûté aux alentours de 150 millions de dollars, à l’époque l’un des budgets les plus conséquents pris en charge par la plateforme.
Si Ambulance a sous-performé au box-office, Bay reste l’un des cinéastes hollywoodiens les plus identifiés, en raison de son penchant pour à peu près tout ce qui explose (y compris les capacités cognitives du spectateur). Quant à Smith, il est visiblement toujours capable de mener un blockbuster, comme l’ont prouvé les deux derniers Bad Boys, suites directes des films de… Michael Bay. La réunion des deux bourrins, 30 ans après le lancement de leurs carrières respectives, vaut cher.
Fast and Loose s’intéresse à un homme qui se réveille à Tijuana sans aucun souvenir. Tandis qu’il tente de recoller les morceaux de son passé, il apprend qu’il vivait deux vies : une en tant que baron du crime, l’autre comme agent de la CIA sous couverture. C’est Infernal Affairs à l’intérieur de sa tête et le chaos à l’extérieur. Le scénario est signé Jon et Erich Hoeber (Battleship, En Eaux troubles, Transformers 5), Chris Bremner (les derniers Bad Boys) et Eric Pearson (Godzilla vs Kong, Thor : Ragnarok). A eux quatre, ils balaient tout le spectre de la crétinerie hollywoodienne. Autant dire que le long-métrage n’est pas un grand favori pour la prochaine palme d’or.
Toujours selon Deadline, le projet est développé par Smith depuis un moment et il profite de la notoriété à nouveau acquise grâce à Ride or Die pour le concrétiser et recruter au passage le roi du « Bayhem ». Du pain béni pour Netflix et pour les cinéphiles déviants, comme un certain membre de la rédaction d’Ecran Large, probablement en train de convulser en lisant ces lignes.
https://www.ecranlarge.com/films/news/m ... uZ_ZZMNgMw
Même si j'ai été relativement déçu par les derniers Bay, chaque nouveau projet du réalisateur me hype malgré tout
Michael Bay serait sur le point de réaliser un nouveau film d’action chez Netflix, pour lequel il retrouverait la vedette de ses Bad Boys, Will Smith.
Après un Bad Boys : Ride or Die couronné de succès, Will Smith était supposé prendre la tête d’affiche du blockbuster d’action Suger Bandits, dans lequel il devait jouer un ancien soldat des forces spéciales qui s’attaque au trafic de drogues grâce à une bande de vigilantes. Toutefois, Will Smith a finalement abandonné le thriller bien bourrin réalisé par Stefano Sollima pour cause de conflits d’emploi du temps (selon Deadline).
Désormais, on pourrait avoir une petite idée des raisons du conflit d’agenda puisqu’un autre film se profile pour lui, a priori sur Netflix. Spoiler : ce ne sera pas un drame social. En effet, il retrouvera cette fois le réalisateur qui a fait son succès… et qui continue indirectement à faire son succès, puisqu’il avait mis en scène les deux premiers Bad Boys : Michael Bay.
Des sources de Deadline affirment que Michael Bay est dans les dernières phases de négociations pour réaliser Fast and Loose chez Netflix, avec Will Smith donc. Bien que les contrats ne soient pas encore signés, il s’agirait probablement du prochain projet des deux vedettes. Et il y a fort à parier que pareille association s’accompagnera d’un budget conséquent. L’avant-dernier film du cinéaste, Six Underground, avait en effet coûté aux alentours de 150 millions de dollars, à l’époque l’un des budgets les plus conséquents pris en charge par la plateforme.
Si Ambulance a sous-performé au box-office, Bay reste l’un des cinéastes hollywoodiens les plus identifiés, en raison de son penchant pour à peu près tout ce qui explose (y compris les capacités cognitives du spectateur). Quant à Smith, il est visiblement toujours capable de mener un blockbuster, comme l’ont prouvé les deux derniers Bad Boys, suites directes des films de… Michael Bay. La réunion des deux bourrins, 30 ans après le lancement de leurs carrières respectives, vaut cher.
Fast and Loose s’intéresse à un homme qui se réveille à Tijuana sans aucun souvenir. Tandis qu’il tente de recoller les morceaux de son passé, il apprend qu’il vivait deux vies : une en tant que baron du crime, l’autre comme agent de la CIA sous couverture. C’est Infernal Affairs à l’intérieur de sa tête et le chaos à l’extérieur. Le scénario est signé Jon et Erich Hoeber (Battleship, En Eaux troubles, Transformers 5), Chris Bremner (les derniers Bad Boys) et Eric Pearson (Godzilla vs Kong, Thor : Ragnarok). A eux quatre, ils balaient tout le spectre de la crétinerie hollywoodienne. Autant dire que le long-métrage n’est pas un grand favori pour la prochaine palme d’or.
Toujours selon Deadline, le projet est développé par Smith depuis un moment et il profite de la notoriété à nouveau acquise grâce à Ride or Die pour le concrétiser et recruter au passage le roi du « Bayhem ». Du pain béni pour Netflix et pour les cinéphiles déviants, comme un certain membre de la rédaction d’Ecran Large, probablement en train de convulser en lisant ces lignes.
https://www.ecranlarge.com/films/news/m ... uZ_ZZMNgMw
Même si j'ai été relativement déçu par les derniers Bay, chaque nouveau projet du réalisateur me hype malgré tout
EL a modérément apprécié Terrifier 3 (3 étoiles) :
Depuis l’énorme carton de Terrifier 2, Art le clown a des goûts de luxe. Lui qui avait commencé sa carrière de meurtrier de masse dans le quasi-amateurisme (35 000 dollars pour le premier, 250 000 pour le deuxième), il dispose désormais d’un budget à sept chiffres (2 millions, soit presque une somme normale pour un film d’horreur américain destiné aux salles), qu’il a – rassurez-vous – réinvesti en divers instruments de torture. Accablé ou flatté d’une interdiction rare aux moins de 18 ans en France, Terrifier 3 de Damien Leone fait pourtant honneur à l’esprit de Noël et s’attaque aux tabous qu’il n’a pas encore transgressés. En salles le 9 octobre 2024.
LE PÈRE NOËL EST UNE ORDURE
Si vous êtes de ceux qui rétorquent à leurs amis amateurs de tripaille « Oh, moi tu sais, le gore pour le gore… », ce n’est pas ce troisième opus qui vous réconciliera avec la saga Terrifier. Pourtant loti d’un budget honnête, il reste une bisserie fauchée infiltrée parmi les cadors du box-office, dont l’unique but est de commettre le carnage le plus sadique et méchant possible. Le succès phénoménal du précédent film ne fait que parfaire son camouflage : Terrifier 3 cache beaucoup mieux ses origines DIY, ce qui en fait désormais un prédateur parfait, prêt à sérieusement secouer les non-initiés et énerver les détracteurs du genre.
C’est simple : il ressemblerait presque à un film de studio. De toute évidence, Damien Leone a entendu les reproches adressés à son précédent (trop) long-métrage. La durée a été revue un peu à la baisse, le rythme a été raffiné et la photo devient plus chatoyante. Bien qu’il continue à vaguement développer la mythologie autour de son antagoniste, il ne se la joue plus Griffes de la Nuit du pauvre et nous épargne un climax laborieux. Seul le jeu des comédiens, pour certains récidivistes, reste aléatoire, à une exception près bien sûr.
Bien conscient qu’il évolue désormais dans la cour des grands et que son œuvre restera un vilain intrus, le réalisateur surjoue l’imposture : Terrifier 3 est en apparence un joli film de Noël tout lisse, qui pourrait même donner l’impression de s’intégrer à l’industrie dite respectable. Sauf que ce n’est pas du tout le cas et que les bons sentiments attendus sont mimés par un clown génocidaire, toujours joué par David Howard Thornton.
Une note d’intention sarcastique concrétisée avec enthousiasme (on veut les lunettes sapin !) et qui pardonne les habituelles scories. Sans surprise, intégralement articulé autour de ses effets prosthétiques et de sa provocation basse du front, le film ne brille pas par son scénario, qu’on ne mentionnerait même pas s’il ne le traitait pas avec un tel sérieux.
CAN SOMEBODY PLEASE THINK OF THE CHILDREN ?
On suit donc toujours Sienna (Lauren LaVera), légèrement traumatisée par le massacre méthodique de tout son entourage, ce qu’on peut comprendre. Désormais sous le feu des projecteurs, elle tente de passer un Noël normal avec les quelques membres de sa famille qu’il lui reste. Evidemment, Art et son acolyte-zombie ne pourront pas s’empêcher de gâcher la fête. Ca, c’est pour le prétexte. Le principe, lui, reste le même : Art décime à peu près tout ce qui se trouve sur son passage et/ou possède une moelle épinière, à coups d’armes diverses, allant dans cet épisode de la traditionnelle tronçonneuse (enfin !) à des instruments plus originaux.
Si vous êtes de ceux qui savent apprécier un épluchage facial en gros plan, ce troisième opus tiendra ses promesses. Non pas que le long-métrage parvienne à monter un cran au dessus de l’éprouvante séquence de la chambre à coucher de Terrifier 2 – ce qui paraît impossible dans cette économie –, mais il répartit mieux les sévices subis par ses morceaux de viande (aussi appelés personnages) et propose quelques séquences au moins aussi gratinées, au propre comme au figuré. La scène de la douche et son humour noir extrême font déjà le bonheur des médias américains. Tant pis pour la suggestion chère à Hitchcock.
Oui, la saga a peut-être déjà atteint son plafond en ce qui concerne les effets gores, toujours aussi impressionnants, signés Leone lui-même. Mais elle compense en élargissant son répertoire de provocations. Non seulement Terrifier 3 s’amuse à détourner des symboles religieux à la sauce Mel Gibson, mais il s’attaque dès son premier crime aux petits enfants. Le subterfuge est assez grossier, pour des raisons évidentes, mais il y a fort à parier que c’est la goutte de sang qui a fait déborder le vase de tripes aux yeux de la commission du CNC en France, laquelle lui a décerné une rarissime interdiction aux moins de 18 ans. Une sanction aux airs de trophée.
Ses envies de transgression très bête et très très méchante s’inscrivent pourtant dans la tradition du grand-guignol (pas mal non, c’est français) et des délires de Herschell Gordon Lewis : Terrifier 3 pirate le système hollywoodien dans son ensemble, de son circuit de distribution à ses codes mièvres, pour mieux le réduire en charpie, pour mieux exhiber ses tripes cachées derrière les bons sentiments et les clichés, pas beaucoup plus scintillantes que les nôtres.
La saga Terrifier s’amuse de son intrusion dans le circuit de distribution populaire hollywoodien en trucidant ses clichés saisonniers à la tronçonneuse. Ce troisième volet est heureusement moins bancal que son prédécesseur, mais pas moins généreux en viande hachée et provocations diverses.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... ML5svxrMpg
Le cinéma français le plus proche de chez moi ne le diffuse pas, je vais être contraint d'attendre sa sortie en Belgique le 23 octobre.
Depuis l’énorme carton de Terrifier 2, Art le clown a des goûts de luxe. Lui qui avait commencé sa carrière de meurtrier de masse dans le quasi-amateurisme (35 000 dollars pour le premier, 250 000 pour le deuxième), il dispose désormais d’un budget à sept chiffres (2 millions, soit presque une somme normale pour un film d’horreur américain destiné aux salles), qu’il a – rassurez-vous – réinvesti en divers instruments de torture. Accablé ou flatté d’une interdiction rare aux moins de 18 ans en France, Terrifier 3 de Damien Leone fait pourtant honneur à l’esprit de Noël et s’attaque aux tabous qu’il n’a pas encore transgressés. En salles le 9 octobre 2024.
LE PÈRE NOËL EST UNE ORDURE
Si vous êtes de ceux qui rétorquent à leurs amis amateurs de tripaille « Oh, moi tu sais, le gore pour le gore… », ce n’est pas ce troisième opus qui vous réconciliera avec la saga Terrifier. Pourtant loti d’un budget honnête, il reste une bisserie fauchée infiltrée parmi les cadors du box-office, dont l’unique but est de commettre le carnage le plus sadique et méchant possible. Le succès phénoménal du précédent film ne fait que parfaire son camouflage : Terrifier 3 cache beaucoup mieux ses origines DIY, ce qui en fait désormais un prédateur parfait, prêt à sérieusement secouer les non-initiés et énerver les détracteurs du genre.
C’est simple : il ressemblerait presque à un film de studio. De toute évidence, Damien Leone a entendu les reproches adressés à son précédent (trop) long-métrage. La durée a été revue un peu à la baisse, le rythme a été raffiné et la photo devient plus chatoyante. Bien qu’il continue à vaguement développer la mythologie autour de son antagoniste, il ne se la joue plus Griffes de la Nuit du pauvre et nous épargne un climax laborieux. Seul le jeu des comédiens, pour certains récidivistes, reste aléatoire, à une exception près bien sûr.
Bien conscient qu’il évolue désormais dans la cour des grands et que son œuvre restera un vilain intrus, le réalisateur surjoue l’imposture : Terrifier 3 est en apparence un joli film de Noël tout lisse, qui pourrait même donner l’impression de s’intégrer à l’industrie dite respectable. Sauf que ce n’est pas du tout le cas et que les bons sentiments attendus sont mimés par un clown génocidaire, toujours joué par David Howard Thornton.
Une note d’intention sarcastique concrétisée avec enthousiasme (on veut les lunettes sapin !) et qui pardonne les habituelles scories. Sans surprise, intégralement articulé autour de ses effets prosthétiques et de sa provocation basse du front, le film ne brille pas par son scénario, qu’on ne mentionnerait même pas s’il ne le traitait pas avec un tel sérieux.
CAN SOMEBODY PLEASE THINK OF THE CHILDREN ?
On suit donc toujours Sienna (Lauren LaVera), légèrement traumatisée par le massacre méthodique de tout son entourage, ce qu’on peut comprendre. Désormais sous le feu des projecteurs, elle tente de passer un Noël normal avec les quelques membres de sa famille qu’il lui reste. Evidemment, Art et son acolyte-zombie ne pourront pas s’empêcher de gâcher la fête. Ca, c’est pour le prétexte. Le principe, lui, reste le même : Art décime à peu près tout ce qui se trouve sur son passage et/ou possède une moelle épinière, à coups d’armes diverses, allant dans cet épisode de la traditionnelle tronçonneuse (enfin !) à des instruments plus originaux.
Si vous êtes de ceux qui savent apprécier un épluchage facial en gros plan, ce troisième opus tiendra ses promesses. Non pas que le long-métrage parvienne à monter un cran au dessus de l’éprouvante séquence de la chambre à coucher de Terrifier 2 – ce qui paraît impossible dans cette économie –, mais il répartit mieux les sévices subis par ses morceaux de viande (aussi appelés personnages) et propose quelques séquences au moins aussi gratinées, au propre comme au figuré. La scène de la douche et son humour noir extrême font déjà le bonheur des médias américains. Tant pis pour la suggestion chère à Hitchcock.
Oui, la saga a peut-être déjà atteint son plafond en ce qui concerne les effets gores, toujours aussi impressionnants, signés Leone lui-même. Mais elle compense en élargissant son répertoire de provocations. Non seulement Terrifier 3 s’amuse à détourner des symboles religieux à la sauce Mel Gibson, mais il s’attaque dès son premier crime aux petits enfants. Le subterfuge est assez grossier, pour des raisons évidentes, mais il y a fort à parier que c’est la goutte de sang qui a fait déborder le vase de tripes aux yeux de la commission du CNC en France, laquelle lui a décerné une rarissime interdiction aux moins de 18 ans. Une sanction aux airs de trophée.
Ses envies de transgression très bête et très très méchante s’inscrivent pourtant dans la tradition du grand-guignol (pas mal non, c’est français) et des délires de Herschell Gordon Lewis : Terrifier 3 pirate le système hollywoodien dans son ensemble, de son circuit de distribution à ses codes mièvres, pour mieux le réduire en charpie, pour mieux exhiber ses tripes cachées derrière les bons sentiments et les clichés, pas beaucoup plus scintillantes que les nôtres.
La saga Terrifier s’amuse de son intrusion dans le circuit de distribution populaire hollywoodien en trucidant ses clichés saisonniers à la tronçonneuse. Ce troisième volet est heureusement moins bancal que son prédécesseur, mais pas moins généreux en viande hachée et provocations diverses.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... ML5svxrMpg
Le cinéma français le plus proche de chez moi ne le diffuse pas, je vais être contraint d'attendre sa sortie en Belgique le 23 octobre.
Après Oppenheimer, Christopher Nolan va retrouver Matt Damon pour son prochain film mystère
Le mystérieux film de Christopher Nolan commence à se dévoiler avec l’arrivée probable au casting de Matt Damon et une date de sortie.
Les quelques jours-semaines-mois avant la sortie du nouveau film d’un (ou d’une) grand cinéaste ont toujours quelque chose de très stimulant. En 2023, avec Oppenheimer de Christopher Nolan, outre l’affrontement marketing avec le phénomène Barbie, il y avait l’impatience de revoir le réalisateur s’attaquer à l’Histoire (six ans après Dunkerque), l’excitation de découvrir la fameuse reconstitution d’une explosion nucléaire ou de voir Cillian Murphy dans la peau de Robert Oppenheimer.
Toutefois, il y a quelque chose de peut-être encore plus galvanisant (en tout cas pour l’auteur de ces lignes) : l’après-sortie. Quel sera le prochain projet de ce cinéaste ? Va-t-il se confronter à un tout autre genre ? Va-t-il continuer à explorer les mêmes thématiques ? À ce petit jeu, Christopher Nolan réussit régulièrement à surprendre, étant passé par les super-héros, le thriller, la science-fiction, les films de guerre… et il pourrait encore dépasser nos attentes avec son prochain film, dont les premières informations sont tombées.
Selon Deadline, le prochain film de Christopher Nolan avancerait enfin. Le Britannique aurait décidé de continuer sa collaboration avec Universal (qu’il avait rejoint après avoir quitté Warner suite à la débâcle Tenet). C’est loin d’être anodin vu le succès stratosphérique du film au box-office avec 975,6 millions de dollars récoltés et vu la liberté que le studio lui avait offerte pour son biopic. Ce treizième film, Nolan prévoirait de le réaliser en IMAX (quelle surprise) pour une sortie fixée au 17 juillet 2026 (aux États-Unis).
Une date de sortie classique pour le réalisateur puisque The Dark Knight, Inception, The Dark Knight Rises, Dunkerque et Oppenheimer avaient envahi les salles à la même période. Plus encore, Matt Damon serait en négociation pour être la tête d’affiche du film. Ce serait la troisième collaboration entre les deux hommes puisque Matt Damon était déjà présent dans Interstellar et Oppenheimer, les deux fois dans des rôles secondaires d’une importance majeure.
Plusieurs rumeurs courent sur le sujet du prochain film de Christopher Nolan notamment une possible adaptation de la série Le Prisonnier que le Britannique espère concrétiser depuis les années 2000. Toutefois, selon une source de The Hollywood Reporter, ce nouveau film n’aurait rien à voir avec ce projet. Même si on sait que Christopher Nolan a très envie de faire un film d’horreur, il semble peu probable que ce treizième long-métrage s’embarque dans le genre horrifique avec Matt Damon.
S’agit-il alors de son film sur Howard Hughes ? Ou Christopher Nolan explorera-t-il un univers « moins sombre » qu’Oppenheimer comme il l’avait laissé sous-entendre ? Le mystère reste entier à ce stade. Mais avec ces premières informations, on peut espérer obtenir quelques indices rapidement, d’autant plus que le tournage est censé débuter début 2025. Affaire à suivre…
https://www.ecranlarge.com/films/news/a ... kuCJS13kDw
Le mystérieux film de Christopher Nolan commence à se dévoiler avec l’arrivée probable au casting de Matt Damon et une date de sortie.
Les quelques jours-semaines-mois avant la sortie du nouveau film d’un (ou d’une) grand cinéaste ont toujours quelque chose de très stimulant. En 2023, avec Oppenheimer de Christopher Nolan, outre l’affrontement marketing avec le phénomène Barbie, il y avait l’impatience de revoir le réalisateur s’attaquer à l’Histoire (six ans après Dunkerque), l’excitation de découvrir la fameuse reconstitution d’une explosion nucléaire ou de voir Cillian Murphy dans la peau de Robert Oppenheimer.
Toutefois, il y a quelque chose de peut-être encore plus galvanisant (en tout cas pour l’auteur de ces lignes) : l’après-sortie. Quel sera le prochain projet de ce cinéaste ? Va-t-il se confronter à un tout autre genre ? Va-t-il continuer à explorer les mêmes thématiques ? À ce petit jeu, Christopher Nolan réussit régulièrement à surprendre, étant passé par les super-héros, le thriller, la science-fiction, les films de guerre… et il pourrait encore dépasser nos attentes avec son prochain film, dont les premières informations sont tombées.
Selon Deadline, le prochain film de Christopher Nolan avancerait enfin. Le Britannique aurait décidé de continuer sa collaboration avec Universal (qu’il avait rejoint après avoir quitté Warner suite à la débâcle Tenet). C’est loin d’être anodin vu le succès stratosphérique du film au box-office avec 975,6 millions de dollars récoltés et vu la liberté que le studio lui avait offerte pour son biopic. Ce treizième film, Nolan prévoirait de le réaliser en IMAX (quelle surprise) pour une sortie fixée au 17 juillet 2026 (aux États-Unis).
Une date de sortie classique pour le réalisateur puisque The Dark Knight, Inception, The Dark Knight Rises, Dunkerque et Oppenheimer avaient envahi les salles à la même période. Plus encore, Matt Damon serait en négociation pour être la tête d’affiche du film. Ce serait la troisième collaboration entre les deux hommes puisque Matt Damon était déjà présent dans Interstellar et Oppenheimer, les deux fois dans des rôles secondaires d’une importance majeure.
Plusieurs rumeurs courent sur le sujet du prochain film de Christopher Nolan notamment une possible adaptation de la série Le Prisonnier que le Britannique espère concrétiser depuis les années 2000. Toutefois, selon une source de The Hollywood Reporter, ce nouveau film n’aurait rien à voir avec ce projet. Même si on sait que Christopher Nolan a très envie de faire un film d’horreur, il semble peu probable que ce treizième long-métrage s’embarque dans le genre horrifique avec Matt Damon.
S’agit-il alors de son film sur Howard Hughes ? Ou Christopher Nolan explorera-t-il un univers « moins sombre » qu’Oppenheimer comme il l’avait laissé sous-entendre ? Le mystère reste entier à ce stade. Mais avec ces premières informations, on peut espérer obtenir quelques indices rapidement, d’autant plus que le tournage est censé débuter début 2025. Affaire à suivre…
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Hellboy : The Crooked Man – les premiers avis sont là pour le retour du personnage culte
Les premiers avis sur le nouveau Hellboy : The Crooked Man réalisé par Brian Taylor sont arrivés alors que le film arrive en VOD aux États-Unis.
Hellboy est de retour, et tout le monde s’en fiche. C’est en tout cas l’impression qu’on a face au quatrième film, bien parti pour être un non-événement en 2024. Lancé après le bide monumental du Hellboy de 2019 (55 millions au box-office, pour un budget officiel de 50 millions), Hellboy : The Crooked Man devait pourtant être un retour aux sources, avec le créateur Mike Mignola impliqué en tant que co-scénariste.
La sortie prévue en 2024 tardait à se préciser, jusqu’à ce que le couperet tombe en septembre : le film ne sortira pas au cinéma aux États-Unis, mais directement en VOD. Une première pour Hellboy, et peut-être une confirmation qu’il y avait des raisons d’avoir peur face à la bande-annonce. Arrivé ce 8 octobre aux États-Unis, Hellboy : The Crooked Man a donc eu droit à de premiers retours pour célébrer l’arrivée de Jack Kesy dans la peau de l’anti-héros. Revue de presse.
« Aussi courageuse que soit cette tentative de récupérer Hellboy à petit coût, ça manque tristement du savoir-faire narratif et stylistique pour faire oublier les limites plus qu’évidentes du budget. »
Empire
« Aucun montant de budget ne pourrait rattraper ce scénario bordélique, ou les expressions de morts-à-l’intérieur du casting. Hormis Adeline Rudolph, qui est regardable du début à la fin. »
The Guardian
« Hellboy vs des sorcières dans une maison hantée, par le réalisateur de Hyper tension et Ghost Rider 2, devait être une évidence. C’est exactement pour ça que c’est si frustrant que Hellboy : The Crooked Man soit une expérience si générique et oubliable. »
Bloody Disgusting
« Hellboy : The Crooked Man est un petit film d’horreur étonnamment amusant. »
Dread Central
Sans trop de surprise, ces premiers avis sont loin d’être doux, pour le dire poliment. Pour rappel, Hellboy : The Crooked Man aurait coûté 20 millions de dollars. C’est loin des budgets des films de Guillermo del Toro, Hellboy (60 millions environ) et Hellboy II : Les légions d’or maudites (plus de 80 millions) ou même du film réalisé par Neil Marshall qui avait eu droit à 50 millions. Cependant, cela reste une somme assez conséquente pour un film qui ne bénéficiera pas d’une exploitation en salles sur le sol américain.
À ce stade, Hellboy : The Crooked Man est sorti au cinéma dans quelques territoires, notamment la Belgique et le Royaume-Uni et a engrangé un peu plus de 1,5 million de dollars. Autant dire que c’est la bérezina, comme on pouvait l’imaginer. Aucun mot sur une date de sortie française, que ce soit au cinéma ou en VOD.
https://www.ecranlarge.com/films/news/h ... DvPdmcVXGw
Les premiers avis sur le nouveau Hellboy : The Crooked Man réalisé par Brian Taylor sont arrivés alors que le film arrive en VOD aux États-Unis.
Hellboy est de retour, et tout le monde s’en fiche. C’est en tout cas l’impression qu’on a face au quatrième film, bien parti pour être un non-événement en 2024. Lancé après le bide monumental du Hellboy de 2019 (55 millions au box-office, pour un budget officiel de 50 millions), Hellboy : The Crooked Man devait pourtant être un retour aux sources, avec le créateur Mike Mignola impliqué en tant que co-scénariste.
La sortie prévue en 2024 tardait à se préciser, jusqu’à ce que le couperet tombe en septembre : le film ne sortira pas au cinéma aux États-Unis, mais directement en VOD. Une première pour Hellboy, et peut-être une confirmation qu’il y avait des raisons d’avoir peur face à la bande-annonce. Arrivé ce 8 octobre aux États-Unis, Hellboy : The Crooked Man a donc eu droit à de premiers retours pour célébrer l’arrivée de Jack Kesy dans la peau de l’anti-héros. Revue de presse.
« Aussi courageuse que soit cette tentative de récupérer Hellboy à petit coût, ça manque tristement du savoir-faire narratif et stylistique pour faire oublier les limites plus qu’évidentes du budget. »
Empire
« Aucun montant de budget ne pourrait rattraper ce scénario bordélique, ou les expressions de morts-à-l’intérieur du casting. Hormis Adeline Rudolph, qui est regardable du début à la fin. »
The Guardian
« Hellboy vs des sorcières dans une maison hantée, par le réalisateur de Hyper tension et Ghost Rider 2, devait être une évidence. C’est exactement pour ça que c’est si frustrant que Hellboy : The Crooked Man soit une expérience si générique et oubliable. »
Bloody Disgusting
« Hellboy : The Crooked Man est un petit film d’horreur étonnamment amusant. »
Dread Central
Sans trop de surprise, ces premiers avis sont loin d’être doux, pour le dire poliment. Pour rappel, Hellboy : The Crooked Man aurait coûté 20 millions de dollars. C’est loin des budgets des films de Guillermo del Toro, Hellboy (60 millions environ) et Hellboy II : Les légions d’or maudites (plus de 80 millions) ou même du film réalisé par Neil Marshall qui avait eu droit à 50 millions. Cependant, cela reste une somme assez conséquente pour un film qui ne bénéficiera pas d’une exploitation en salles sur le sol américain.
À ce stade, Hellboy : The Crooked Man est sorti au cinéma dans quelques territoires, notamment la Belgique et le Royaume-Uni et a engrangé un peu plus de 1,5 million de dollars. Autant dire que c’est la bérezina, comme on pouvait l’imaginer. Aucun mot sur une date de sortie française, que ce soit au cinéma ou en VOD.
https://www.ecranlarge.com/films/news/h ... DvPdmcVXGw
Terrifier 3, c’est vraiment la folie à deux [critique]
Un clown psychopathe et sa copine complètement cintrée font un carnage : le Joker et Harley Quinn peuvent aller se rhabiller, les vrais agents du chaos sont dans Terrifier 3. Le gore et le fun en plus.
Comme pratiquement tout film ouvrant joyeusement le robinet à hémoglobine, Terrifier 3 est précédé de rumeurs de malaises dans les salles, de vomissements incontrôlables et de gens outrés qui quittent la projection au bout de dix minutes. Schéma usé de promotion du cinéma d’horreur ? Peut-être pas seulement : le long-métrage a carrément été interdit aux moins de 18 ans chez nous (de l’inédit depuis Saw 3 en 2006), mettant son distributeur dans une situation potentiellement délicate. Mais de quoi parle-t-on, au juste ?
En 2016, le réalisateur américain Damien Leone se faisait un nom dans l’horreur underground avec le premier Terrifier, tourné avec un budget riquiqui. L’histoire d’un clown muet et malfaisant, Art, ayant une fâcheuse tendance à transformer en bouillie tous ceux qui se trouvent sur son chemin. Un sommet d’humour gore rendant hommage aux slashers 80’s, suivi d’un deuxième volet en 2023 qui montait les potards à 11 et faisait de ce mime Marceau sadique une figure immortelle entre Michael Myers et Freddy Krueger.
Terrifier 3 troque le décor d’Halloween pour celui de Noël. Sienna (Lauren LaVera) et son petit frère (Elliott Fullam), derniers survivants, s’efforcent de laisser derrière eux les horreurs du passé. Mais Art le clown refait surface et les fêtes de fin d’année vont prendre une saveur particulière… Bras amputés, parties génitales coupées en deux, brûlures à l’azote liquide, explosion de gamins, cerveaux à l’air libre, peau du visage retirée d’un coup sec : généreux dans la perversité graphique (les effets spéciaux pratiques sont toujours impeccables), Leone signe une nouvelle farce grand-guignolesque qui n’a jamais peur de pousser le bouchon un peu trop loin.
Les amateurs de cinéma crapoteux se délecteront de l’inventivité des exécutions d’Art (grande prestation de David Howard Thornton sous le masque), sorte de toon maléfique avec des instruments de torture à la place des gadgets Acme. Chargé en gags burlesques, Terrifier 3 est aussi un vrai film de duo, la petite amie démoniaque devenant ici l’un des personnages principaux. Une relation Joker/Harley Quinn sous amphétamines - très perturbante scène de masturbation avec un morceau de verre - qui apporte beaucoup à une mythologie un peu bancale. C’est d’ailleurs dans la caractérisation de son héroïne, Sienna, que l’inévitable Terrifier 4 devra faire des efforts. Mais peut-on vraiment reprocher à Damien Leone de plus s’intéresser à son génial couple de méchants qu’à une final girl lambda ?
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... EWjG_oZZfA
Un clown psychopathe et sa copine complètement cintrée font un carnage : le Joker et Harley Quinn peuvent aller se rhabiller, les vrais agents du chaos sont dans Terrifier 3. Le gore et le fun en plus.
Comme pratiquement tout film ouvrant joyeusement le robinet à hémoglobine, Terrifier 3 est précédé de rumeurs de malaises dans les salles, de vomissements incontrôlables et de gens outrés qui quittent la projection au bout de dix minutes. Schéma usé de promotion du cinéma d’horreur ? Peut-être pas seulement : le long-métrage a carrément été interdit aux moins de 18 ans chez nous (de l’inédit depuis Saw 3 en 2006), mettant son distributeur dans une situation potentiellement délicate. Mais de quoi parle-t-on, au juste ?
En 2016, le réalisateur américain Damien Leone se faisait un nom dans l’horreur underground avec le premier Terrifier, tourné avec un budget riquiqui. L’histoire d’un clown muet et malfaisant, Art, ayant une fâcheuse tendance à transformer en bouillie tous ceux qui se trouvent sur son chemin. Un sommet d’humour gore rendant hommage aux slashers 80’s, suivi d’un deuxième volet en 2023 qui montait les potards à 11 et faisait de ce mime Marceau sadique une figure immortelle entre Michael Myers et Freddy Krueger.
Terrifier 3 troque le décor d’Halloween pour celui de Noël. Sienna (Lauren LaVera) et son petit frère (Elliott Fullam), derniers survivants, s’efforcent de laisser derrière eux les horreurs du passé. Mais Art le clown refait surface et les fêtes de fin d’année vont prendre une saveur particulière… Bras amputés, parties génitales coupées en deux, brûlures à l’azote liquide, explosion de gamins, cerveaux à l’air libre, peau du visage retirée d’un coup sec : généreux dans la perversité graphique (les effets spéciaux pratiques sont toujours impeccables), Leone signe une nouvelle farce grand-guignolesque qui n’a jamais peur de pousser le bouchon un peu trop loin.
Les amateurs de cinéma crapoteux se délecteront de l’inventivité des exécutions d’Art (grande prestation de David Howard Thornton sous le masque), sorte de toon maléfique avec des instruments de torture à la place des gadgets Acme. Chargé en gags burlesques, Terrifier 3 est aussi un vrai film de duo, la petite amie démoniaque devenant ici l’un des personnages principaux. Une relation Joker/Harley Quinn sous amphétamines - très perturbante scène de masturbation avec un morceau de verre - qui apporte beaucoup à une mythologie un peu bancale. C’est d’ailleurs dans la caractérisation de son héroïne, Sienna, que l’inévitable Terrifier 4 devra faire des efforts. Mais peut-on vraiment reprocher à Damien Leone de plus s’intéresser à son génial couple de méchants qu’à une final girl lambda ?
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... EWjG_oZZfA
EL a aimé Le Robot sauvage (3,5 étoiles) :
Entre le succès de Kung-Fu Panda 4 et le probable carton de Shrek 5, le studio DreamWorks a encore quelques projets originaux à amener en salles, à commencer par Le Robot Sauvage signé Chris Sanders (Lilo & Stitch, Dragons), d’après le roman éponyme de Peter Brown. S’il n’a rien de bien surprenant dans les thématiques qu’il aborde, ce nouveau long-métrage d’animation reste une autre belle démonstration des talents de conteur du cinéaste, et surtout de sa sensibilité toujours aussi communicative.
LA DAME DE FER
Beaucoup ont sorti les mouchoirs pour le « Je suis perdu » de Stitch. Il y a aussi eu le premier contact riche en émotion entre Krokmu et Harold dans Dragons et son dernier acte bien lacrymal. C’est maintenant avec Roz, un robot qui apprend à élever un oison orphelin que Chris Sanders cherche à nous trouer le cœur pour mieux le combler de bons sentiments.
Le Robot Sauvage narre les pérégrinations d’une Intelligence Artificielle qui, à cause d’une météo capricieuse, se retrouve sur une île uniquement peuplée d’animaux. Elle tente alors de se familiariser à ce nouvel environnement hostile, mais aussi à devenir parent, et plus globalement, à trouver sa place et son rôle dans ce monde qu’elle découvre.
Aucune surprise donc, le film piochant parmi les thématiques les plus récurrentes du genre : l’altérité, la construction de soi et ce qui conditionne notre humanité. Néanmoins, ces sujets se superposent naturellement aux fils rouges de la filmographie du cinéaste, notamment les affres de la parentalité, la beauté des familles improvisées et des marginaux en tout genre.
Le programme ne s’écarte donc pas des sentiers battus. Il fonctionne malgré tout grâce à un sentimentalisme prégnant, mais qui ne dégouline jamais. Contrairement au tire-larmes facile attendu à la lecture du pitch, Le Robot Sauvage préfère plus de retenue et presque de pudeur, à l’image d’un « Je t’aime maman » récité d’une voix étouffée, le tout couplé à un dénouement empli d’abnégation qu’on voyait un peu moins venir.
Si Joli-Bec, l’oison en question, et son ami renard restent de vilains petits canards lambdas dans ce genre de productions familiales, Roz est un type de personnage plus mélancolique et poétique qu’on croise moins souvent et qui marque davantage, à l’instar d’un Wall-E ou du Géant de Fer de Brad Bird.
De la même façon qu’elle devient métaphoriquement le coeur de l’île, c’est Roz qui porte toute la charge émotionnelle, paradoxalement organique de l’histoire. C’est donc quand elle est entièrement tournée vers son robot inadapté que cette fable naturaliste fonctionne le mieux, contrairement aux séquences consacrées à Joli-Bec qui ramènent le public à une aventure beaucoup trop classique, non sans rappeler le récent Migration d’Illumination.
L’APPEL DE LA FORET
Outre ses élans d’affection mesurée, et malgré un certain manichéisme entre le monde des robots et celui de la forêt, l’autre qualité indéniable du Robot Sauvage est sa direction artistique. Le film reprend l’esthétique picturale héritée du Chat Potté 2 et propose des envolées lyriques purement visuelles durant lesquelles on est tenté de retenir son souffle.
La bande-annonce promettait déjà des toiles de maître et des instants de pure contemplation, en particulier cette fuite en avant galvanisante entourée d’oies sauvages et l’envol de papillons. Et en effet, les images draguent ostensiblement les rétines dès la séquence d’ouverture en jouant sur les contrastes et la lumière, avec des palettes de couleurs vives qui subliment les textures retravaillées. Là-dessus, c’est un sans faute, surtout après le plus sobre La Nuit d’Orion et le paresseux Kung-Fu Panda 4.
Toutefois, le film a du mal à égaler la virtuosité de son premier acte, durant lequel Roz tente d’apprivoiser ses nouveaux voisins. Passées les 20 premières minutes, l’espoir d’une oeuvre aussi évocatrice que Wall-E s’évapore, les animaux prenant finalement tous la parole. C’est à ce moment précis que film perd en expressivité ce qu’il ne gagne pas forcément en éloquence. À défaut d’un peu de subtilité et d’audace, on y gagne quelques touches d’humour noir sur la mort et le principe de chaîne alimentaire, sans oublier les voix de Pedro Pascal, Mark Hamill ou encore Ving Rhames au doublage.
Alors oui, le pouvoir de l’amour finit par tout arranger, l’amitié est plus forte que l’inimitié et l’union fait la force, surtout contre les méchants. Les rengaines sont les mêmes, mais si on ressort de salle avec les yeux humides, c’est qu’il n’était peut-être pas inutile de nous le rabâcher.
Le Robot Sauvage est en salles depuis le 9 octobre 2024.
Le Robot Sauvage n’est peut-être pas le chef-d’oeuvre de DreamWorks annoncé, mais c’est certainement le plus bel élan artistique et narratif depuis Le Chat Potté 2.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... EeDxsnzbdg
Entre le succès de Kung-Fu Panda 4 et le probable carton de Shrek 5, le studio DreamWorks a encore quelques projets originaux à amener en salles, à commencer par Le Robot Sauvage signé Chris Sanders (Lilo & Stitch, Dragons), d’après le roman éponyme de Peter Brown. S’il n’a rien de bien surprenant dans les thématiques qu’il aborde, ce nouveau long-métrage d’animation reste une autre belle démonstration des talents de conteur du cinéaste, et surtout de sa sensibilité toujours aussi communicative.
LA DAME DE FER
Beaucoup ont sorti les mouchoirs pour le « Je suis perdu » de Stitch. Il y a aussi eu le premier contact riche en émotion entre Krokmu et Harold dans Dragons et son dernier acte bien lacrymal. C’est maintenant avec Roz, un robot qui apprend à élever un oison orphelin que Chris Sanders cherche à nous trouer le cœur pour mieux le combler de bons sentiments.
Le Robot Sauvage narre les pérégrinations d’une Intelligence Artificielle qui, à cause d’une météo capricieuse, se retrouve sur une île uniquement peuplée d’animaux. Elle tente alors de se familiariser à ce nouvel environnement hostile, mais aussi à devenir parent, et plus globalement, à trouver sa place et son rôle dans ce monde qu’elle découvre.
Aucune surprise donc, le film piochant parmi les thématiques les plus récurrentes du genre : l’altérité, la construction de soi et ce qui conditionne notre humanité. Néanmoins, ces sujets se superposent naturellement aux fils rouges de la filmographie du cinéaste, notamment les affres de la parentalité, la beauté des familles improvisées et des marginaux en tout genre.
Le programme ne s’écarte donc pas des sentiers battus. Il fonctionne malgré tout grâce à un sentimentalisme prégnant, mais qui ne dégouline jamais. Contrairement au tire-larmes facile attendu à la lecture du pitch, Le Robot Sauvage préfère plus de retenue et presque de pudeur, à l’image d’un « Je t’aime maman » récité d’une voix étouffée, le tout couplé à un dénouement empli d’abnégation qu’on voyait un peu moins venir.
Si Joli-Bec, l’oison en question, et son ami renard restent de vilains petits canards lambdas dans ce genre de productions familiales, Roz est un type de personnage plus mélancolique et poétique qu’on croise moins souvent et qui marque davantage, à l’instar d’un Wall-E ou du Géant de Fer de Brad Bird.
De la même façon qu’elle devient métaphoriquement le coeur de l’île, c’est Roz qui porte toute la charge émotionnelle, paradoxalement organique de l’histoire. C’est donc quand elle est entièrement tournée vers son robot inadapté que cette fable naturaliste fonctionne le mieux, contrairement aux séquences consacrées à Joli-Bec qui ramènent le public à une aventure beaucoup trop classique, non sans rappeler le récent Migration d’Illumination.
L’APPEL DE LA FORET
Outre ses élans d’affection mesurée, et malgré un certain manichéisme entre le monde des robots et celui de la forêt, l’autre qualité indéniable du Robot Sauvage est sa direction artistique. Le film reprend l’esthétique picturale héritée du Chat Potté 2 et propose des envolées lyriques purement visuelles durant lesquelles on est tenté de retenir son souffle.
La bande-annonce promettait déjà des toiles de maître et des instants de pure contemplation, en particulier cette fuite en avant galvanisante entourée d’oies sauvages et l’envol de papillons. Et en effet, les images draguent ostensiblement les rétines dès la séquence d’ouverture en jouant sur les contrastes et la lumière, avec des palettes de couleurs vives qui subliment les textures retravaillées. Là-dessus, c’est un sans faute, surtout après le plus sobre La Nuit d’Orion et le paresseux Kung-Fu Panda 4.
Toutefois, le film a du mal à égaler la virtuosité de son premier acte, durant lequel Roz tente d’apprivoiser ses nouveaux voisins. Passées les 20 premières minutes, l’espoir d’une oeuvre aussi évocatrice que Wall-E s’évapore, les animaux prenant finalement tous la parole. C’est à ce moment précis que film perd en expressivité ce qu’il ne gagne pas forcément en éloquence. À défaut d’un peu de subtilité et d’audace, on y gagne quelques touches d’humour noir sur la mort et le principe de chaîne alimentaire, sans oublier les voix de Pedro Pascal, Mark Hamill ou encore Ving Rhames au doublage.
Alors oui, le pouvoir de l’amour finit par tout arranger, l’amitié est plus forte que l’inimitié et l’union fait la force, surtout contre les méchants. Les rengaines sont les mêmes, mais si on ressort de salle avec les yeux humides, c’est qu’il n’était peut-être pas inutile de nous le rabâcher.
Le Robot Sauvage est en salles depuis le 9 octobre 2024.
Le Robot Sauvage n’est peut-être pas le chef-d’oeuvre de DreamWorks annoncé, mais c’est certainement le plus bel élan artistique et narratif depuis Le Chat Potté 2.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... EeDxsnzbdg
