Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Blitz : premiers avis sur le film sur la Seconde Guerre mondiale de Steve McQueen

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Steve McQueen, réalisateur oscarisé pour 12 Years a Slave, revient avec son film de guerre Blitz pour Apple TV+ et les premiers avis sont là.

La course aux Oscars est bel et bien lancée. Si Cannes a démarré les hostilités en mai (notamment avec le sacre d’Anora, désormais parmi les favoris), les festivals de Venise, Telluride et Toronto ont vraiment ouvert la longue course vers les prestigieuses statuettes entre le monumental The Brutalist, le thriller très attendu Conclave ou encore la guerre des actrices entre Angelina Jolie dans Maria et Nicole Kidman dans Babygirl. Une première mise au point qui ne va cesser de s’accélérer durant les prochains mois.

Et en ce début octobre, c’est au tour du réalisateur Steve McQueen (12 Years a Slave, Shame) de dévoiler un sérieux concurrent : Blitz. Le film retrace l’épopée de George (Elliott Heffernan), un garçon de 9 ans vivant à Londres pendant la Seconde Guerre mondiale et de sa mère Rita (Saoirse Ronan), réfugiée dans la campagne anglaise. Séparés mais déterminés à se retrouver, ils vont chacun se lancer dans une longue aventure. Les premiers avis sont tombés lors de sa première au London Film Festival. Revue de presse.

« Un drame cinématographique impressionnant qui plonge complètement les spectateurs dans une époque et un lieu, mais offre des liens avec notre présent divisé. »
Total Film

« Avec des scènes d’action immersives, d’authentiques fragments de vie grâce aux histoires des personnages et des performances fantastiques de tous les côtés, Steve McQueen parvient une fois de plus à donner une dimension prodigieuse à des histoires humaines profondément personnelles. »
Collider

« En tant que blockbuster d’aventure, Blitz a un caractère bien plus historique et un regard bien moins romantique que ce à quoi on pourrait s’attendre venant d’un drame britannique grand public. Même sans ce romantisme, Steve McQueen réalise son film le plus plein d’espoir, mais dans sa carrière, Blitz est aussi celui qui manque le plus d’une vraie profondeur. »
The Film Stage

« C’est très empathique et brutal, mais il y a tout de même un soupçon d’optimisme dans le fond. Celui où, malgré notre instinct humain à créer des conflits, nous pourrions faire mieux. En proposant une telle réflexion d’une manière aussi originale, Steve McQueen prouve qu’il est toujours possible de raconter de nouvelles histoires tout en conservant les mêmes thématiques. »
Observer

« Le film de McQueen a l’envergure du grand cinéma britannique, d’une ampleur et d’une profondeur jamais vues depuis Dunkerque de Christopher Nolan. L’élégance avec laquelle Londres et la campagne sont filmés rappelle le cinéma de David Lean, tandis que les séquences décrivant les attentats eux-mêmes plongent dans la panique et l’horreur. »
The Telegraph

« C’est une période documentée, honorée et réinterprétée cent fois à l’écran auparavant. Pourtant, c’est ce que [Steve McQueen] voit et comment il le voit, en tant que l’un des cinéastes britanniques les plus extraordinaires, qui rend ce Blitz monumental. »
Independent

« Bien qu’il y ait beaucoup à admirer ici, le drame manque trop souvent de la subtilité présente dans les meilleurs travaux du scénariste-réalisateur britannique. D’une durée de deux heures, pratiquement à la seconde près, cela ressemble à un projet excessivement rogné, coupé et aminci pour s’adapter à une durée de cahier des charges arbitraire »
The Hollywood Reporter

« Le film est intéressant et instructif, mais tous ces explosions de bombes ne vous secouent pas autant qu’elles le devraient. »
BBC

« Blitz ne repousse peut-être aucune limite. Cependant, il met toujours en évidence la prouesse de McQueen à raconter une histoire profondément sincère, dans ce cas-ci, d’une ville, de ses habitants attaqués, de leur résilience inébranlable et de l’espoir d’un avenir meilleur. »
Next Best Picture

Avec une moyenne de 76/100 sur Metacritic, Blitz se classe, pour le moment, à l’avant-dernière position de sa filmographie de Steve McQueen sur Metacritic, loin de son 12 Years a Slave sacré aux Oscars (96/100) et juste devant le 72/100 de Shame. Il semble que la critique soit légèrement divisée sur l’approche de Steve McQueen, certains étant notamment déçus du classicisme global de Blitz, en décalage avec le style habituel du cinéaste.

Pour le reste, tous semblent unanimes sur l’importance des intentions et messages du film, et surtout de l’impressionnant spectacle proposé par la reconstitution des bombardements. Aux États-Unis, il sera possible de se faire un avis sur Blitz dès ce 1er novembre 2024 au cinéma. En revanche, en France, le film ne sera pas visible sur grand écran et sortira directement sur Apple TV+ le 22 novembre.


https://www.ecranlarge.com/films/news/b ... fi7mBMxWGQ
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« Hallucinant » : Terrifier 3 explose le box-office français après son interdiction aux moins de 18 ans

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On se demandait si l’interdiction de Terrifier 3 aux moins de 18 ans allait freiner ou booster son succès. On est fixés : c’est un gigantesque carton.

Il y a quelques années, on aurait eu du mal à imaginer ce cher Art dans la matinale de BFMTV. Ce mercredi 9 octobre, le clown génocidaire a pourtant eu droit à son petit segment sur la chaine d’info en continu. Les conséquences d’une mesure rarissime : son interdiction aux moins de 18 ans par la commission du CNC. Ça n’était pas arrivé à un film d’horreur américain depuis 20 ans et Saw 3 (sans compter la révision du jugement de Saw 3D). Le communiqué de ses trois distributeurs a donc été largement repris par la plupart des grands médias.

Le classement allant avec son lot de contraintes (notamment des difficultés de distribution et une diffusion quasi impossible à la télévision), il restait à savoir si cette publicité inespérée pour un film de ce calibre allait avoir son effet sur la fréquentation des salles. Réponse : oui, et pas qu’un peu.

Sorti au cinéma le 9 octobre 2024, le long-métrage a tout simplement tronçonné les attentes comme son héros tronçonne les ados trop libidineux. Sur ce seul premier jour, il aurait attiré 45 000 amateurs de tripaille, un score délirant pour un film distribué dans à peine 126 salles. Grâce à cette moyenne de 357 spectateurs par salle, il rate de très peu – accrochez-vous – la première place du box-office français, derrière – accrochez-vous davantage – les 45 566 entrées du Robot Sauvage, dernière production familiale de DreamWorks sortie sur… 673 copies (des chiffres du compte @Boxofficefr) !

A titre de comparaison, le deuxième avait attiré pour son premier jour… 4 234 spectateurs. A la fin de ses deux semaines d’exploitation, il avait amassé à peine plus que le score journalier de Terrifier 3, soit 53 451 entrées. Pourtant, ce deuxième opus avait déjà bénéficié d’une certaine exposition.

Pour rappel, la saga est à l’origine un projet quasi amateur au budget microscopique, destiné avant tout à un public d’initiés. Elle avait fait parler d’elle quand le deuxième volet est devenu viral, remportant une dizaine de millions de dollars aux Etats-Unis et choquant pas mal de médias au passage. Bien que plus fortuné (on parle de 2 millions de dollars, ce qui reste dans la fourchette très basse du genre chez l’Oncle Sam), le troisième reste un pur produit du gore de niche américain.

Le réalisateur Damien Leone a salué la nouvelle sur Twitter. Sur BFM, Victor Lamoussiere, chargé de la distribution pour ESC (et que nous avions rencontré à l’époque de The Sadness), a exprimé sa stupéfaction : « C’est tout simplement hallucinant. […] Je vous avoue ne pas vraiment avoir les mots et être totalement dépassé par ce qu’il se passe. » Les distributeurs ont eu du flair en ressortant l’attirail classique du marketing provocateur, avec le traditionnel sac à vomi distribué aux premières séances. Ils ont été bien aidés par les habituels malaises médiatisés des projections anglophones.

Il faut croire que même à l’heure d’internet et du splatter autoproduit, ces relents de scandale continueront de faire les choux gras de la presse… et de transformer des films d’horreur modestes en véritables phénomènes. Aux Etats-Unis également, le long-métrage s’apprête à largement surpasser les accomplissements déjà remarquables du deuxième volet. Il pourrait carrément selon Deadline dépasser les 11 millions de dollars pour son démarrage et même battre un Joker 2 s’apprêtant à subir une deuxième semaine compliquée. Un dernier chiffre pour la route : le blockbuster DC a littéralement coûté 100 fois plus que son concurrent clownesque.

À ce rythme, la saga Terrifier va décrocher des budgets de majors et Art le clown trucidera ses victimes sur Vénus, à coups de haches-lasers. Leone ayant déjà confirmé au Fantastic Fest qu’il travaillait sur un quatrième opus, elle risque de continuer à brutaliser le circuit grand public encore longtemps.


https://www.ecranlarge.com/films/news/h ... 9VNynLgIPA

Petite mise à jour pour ses trois premiers jours :

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Vu :

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J'ai découvert l'existence de ce film il y a peu et j'ai constaté qu'il possède une excellente réputation. Ce sont des amis qui se retrouvent pour un souper durant une soirée où une météorite passe à proximité de la terre et forcément des événements étranges vont se produire. C'est encore un de ces films de petit malin qui surfe sur un sujet de SF très à la mode actuellement (notamment dans l'univers super héroïque) mais on pourrait chipoter sur tout, à commencer par les personnages qui agissent plus comme des fonctions scénaristiques qu'autre chose. Bref le point de départ est sympa mais c'est loin d'être exceptionnel.

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Je découvre ce Aja et même si c'est loin d'être le film le plus personnel du réalisateur, j'avoue que j'ai adoré. On est ici dans un mélange de fantastique, thriller et romance et j'ai vraiment adoré l'ambiance qui se dégage de ce film que j'ai trouvé captivant de bout en bout.

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Je n'avais pas vraiment de doute par rapport à la qualité du film, c'est bien évidemment sublime. Il y a dans ce film d'animation des scènes qui procurent de purs frissons.

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Un publicitaire machiste aux nombreuses conquetes est envoye dans l'autre monde par trois de ses victimes. Au purgatoire, on lui offre une chance de gagner le paradis s'il arrive a trouver sur terre une femme qui l'aime réellement. Mais par une facetie du diable le seducteur est transforme en femme. Forcément avec un tel point de départ, inutile de dire que cette comédie offre des scènes absolument savoureuses, surtout dans la première partie. À ce titre la performance de Ellen Barkin est exceptionnelle. Alors que je savourais ce film, j'avoue que la tournure des événements m'a un peu refroidi sur la fin. Au final je n'ai que modérément apprécié le film dans son ensemble.
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Ok c'est un bon petit thriller au rythme effréné mais qui lorgne à 100% du côté d'une série à succès de Netflix (que je ne citerai pas pour ne pas mettre sur la piste). Ceux qui ont vu la série comprendront en à peine quelques minutes. Du coup pas vraiment de surprise mais ça se regarde malgré tout.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être :

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En VOD :

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Juré n°2 : le film de Clint Eastwood sacrifié par Warner avant même sa sortie au cinéma ?

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Le possible dernier film de Clint Eastwood, Juré n°2, pourrait être condamné avant même d’arriver dans les salles à cause de Warner.

Juré n°2 pourrait bien être le dernier film tourné par Clint Eastwood. C’est en tout cas ce qui se raconte du côté d’Hollywood, car même s’il est encore plein de ressources, Clint Eastwood affiche désormais l’âge vénérable de 94 ans. Pour rappel, Nicholas Hoult y tiendra la rôle-titre, incarnant un père de famille appelé à devenir juré lors du procès d’un homme soupçonné d’avoir tué sa compagne. Or, à mesure que les indices s’accumulent, il serait possible que le juré en question soit lui-même responsable de la mort de la victime.

La première bande-annonce de Juré n°2 nous avait vraiment donné envie, et laissait présager d’un thriller tendu comme une arbalète. Mais un large faisceau de présomptions pointe vers le fait que le film d’Eastwood pourrait rejoindre le cimetière des œuvres sacrifiées de la Warner de l’année 2024, aux côtés de Furiosa ou de Horizon : Une Saga Américaine.

Ce 12 octobre 2024, le compte X/Twitter de Empire City Box-Office a mis en lumière la situation délicate de Juré n°2 au niveau de son exploitation en salle, en pointant l’absence de communication marketing, et le fait que le film ne sortira que dans 50 salles aux États-Unis. Pour information, il y aurait un peu moins de 40 000 écrans de cinéma aux États-Unis (petites salles confidentielles et multiplexes confondus). Le film d’Eastwood sera donc disponible dans moins de 0,15%, des salles américaines.

Bien sûr, il y a l’option d’une sortie limitée (« limited release ») : c’est une stratégie bien connue, où un film est d’abord exploité dans un parc restreint avant de gagner des salles au fil des semaines, en cas de succès. C’est une manière de miser prudemment sur le bouche-à-oreille, particulièrement pendant la saison des Oscars. Variety l’avait d’ailleurs mentionné lors de l’annonce de la date de sortie, en septembre.

Mais cette décision pourrait aussi être due aux grandes huiles de la Warner et son PDG, David Zaslav, qui est directement pointé du doigt. Zaslav aurait très mal digéré l’échec commercial de Cry Macho, dernier film de Clint Eastwood, sorti en 2021. Pour un budget de 33 millions de dollars, le film n’aurait rapporté que 16 millions de dollars au box-office mondial. Aux États-Unis, il était sorti sur plus de 3900 écrans.

Dans un compte-rendu de conférence datant de 2022, et rendu public par le Wall Street Journal dans un article de mai 2022, David Zaslav avait expliqué que la Warner avait pour mission de faire du chiffre d’affaires et non du copinage avec des réalisateurs. De facto, tant pis pour Clint Eastwood, qui produit et réalise des films pour la Warner depuis 1975.

Le journaliste Will Sloan avait diffusé un extrait particulièrement édifiant de ce compte-rendu, auquel il a ajouté le commentaire suivant (parlant de Zaslav) : « Voici le genre de monstre qui gère l’industrie du divertissement. Voilà ce à quoi ressemble Satan ».

« Quelques jours après son entrée en fonction en tant que PDG de Warner Bros. Discovery, David Zaslav a réuni les dirigeants des studios de cinéma et les a interrogés sur une récente série d’échecs au box-office, dont Cry Macho, néo-western de Clint Eastwood.
Les dirigeants de Warner Bros. ont admis qu’ils avaient douté que le film soit rentable, selon des personnes au courant de la réunion.

Pourquoi Cry Macho a-t-il été réalisé s’ils avaient des doutes, a alors demandé M. Zaslav ? Lorsqu’ils ont répondu que M. Eastwood avait donné au studio de nombreux succès et n’avait jamais livré un film en retard ou en dépassement de budget, il a répondu : « Nous ne devons rien à personne : nous ne devons aucune faveur à personne. Ce n’est pas du show friends, c’est du show-business », leur a-t-il dit, citant le film de Tom Cruise Jerry Maguire, sorti en 1996. »


Juré n°2 pourrait-il être une décision de politique interne, ayant pour objectif d’en faire un échec dans les salles et ainsi justifier une arrivée rapide du film sur les plateformes de VOD ? C’est ce que laissent entendre nombre d’indices. À première vue, c’est en tout cas une drôle de stratégie puisque vu la bonne réception et les échos critiques plutôt positifs (avec les rumeurs autour des projections tests), le film aurait pu être un atour dans la manche du studio pour les prochains Oscars.

Avec un parterre de salles aussi restreint, ces chances semblent tragiquement jetées aux oubliettes. Juré n°2 sera présenté en avant-première mondiale lors de la cérémonie de clôture de l’American Film Institute Festival, le 27 octobre 2024. Il arrivera dans les salles de cinéma américaines le 1er novembre 2024 et sera disponible dans les salles obscures françaises dès le 30 octobre prochain.


https://www.ecranlarge.com/films/news/j ... 98xVzi7DbQ
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Pale a écrit : lun. 14 oct. 2024 16:29 Juré n°2 : le film de Clint Eastwood sacrifié par Warner avant même sa sortie au cinéma ?

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Le possible dernier film de Clint Eastwood, Juré n°2, pourrait être condamné avant même d’arriver dans les salles à cause de Warner.

Juré n°2 pourrait bien être le dernier film tourné par Clint Eastwood. C’est en tout cas ce qui se raconte du côté d’Hollywood, car même s’il est encore plein de ressources, Clint Eastwood affiche désormais l’âge vénérable de 94 ans. Pour rappel, Nicholas Hoult y tiendra la rôle-titre, incarnant un père de famille appelé à devenir juré lors du procès d’un homme soupçonné d’avoir tué sa compagne. Or, à mesure que les indices s’accumulent, il serait possible que le juré en question soit lui-même responsable de la mort de la victime.

La première bande-annonce de Juré n°2 nous avait vraiment donné envie, et laissait présager d’un thriller tendu comme une arbalète. Mais un large faisceau de présomptions pointe vers le fait que le film d’Eastwood pourrait rejoindre le cimetière des œuvres sacrifiées de la Warner de l’année 2024, aux côtés de Furiosa ou de Horizon : Une Saga Américaine.

Ce 12 octobre 2024, le compte X/Twitter de Empire City Box-Office a mis en lumière la situation délicate de Juré n°2 au niveau de son exploitation en salle, en pointant l’absence de communication marketing, et le fait que le film ne sortira que dans 50 salles aux États-Unis. Pour information, il y aurait un peu moins de 40 000 écrans de cinéma aux États-Unis (petites salles confidentielles et multiplexes confondus). Le film d’Eastwood sera donc disponible dans moins de 0,15%, des salles américaines.

Bien sûr, il y a l’option d’une sortie limitée (« limited release ») : c’est une stratégie bien connue, où un film est d’abord exploité dans un parc restreint avant de gagner des salles au fil des semaines, en cas de succès. C’est une manière de miser prudemment sur le bouche-à-oreille, particulièrement pendant la saison des Oscars. Variety l’avait d’ailleurs mentionné lors de l’annonce de la date de sortie, en septembre.

Mais cette décision pourrait aussi être due aux grandes huiles de la Warner et son PDG, David Zaslav, qui est directement pointé du doigt. Zaslav aurait très mal digéré l’échec commercial de Cry Macho, dernier film de Clint Eastwood, sorti en 2021. Pour un budget de 33 millions de dollars, le film n’aurait rapporté que 16 millions de dollars au box-office mondial. Aux États-Unis, il était sorti sur plus de 3900 écrans.

Dans un compte-rendu de conférence datant de 2022, et rendu public par le Wall Street Journal dans un article de mai 2022, David Zaslav avait expliqué que la Warner avait pour mission de faire du chiffre d’affaires et non du copinage avec des réalisateurs. De facto, tant pis pour Clint Eastwood, qui produit et réalise des films pour la Warner depuis 1975.

Le journaliste Will Sloan avait diffusé un extrait particulièrement édifiant de ce compte-rendu, auquel il a ajouté le commentaire suivant (parlant de Zaslav) : « Voici le genre de monstre qui gère l’industrie du divertissement. Voilà ce à quoi ressemble Satan ».

« Quelques jours après son entrée en fonction en tant que PDG de Warner Bros. Discovery, David Zaslav a réuni les dirigeants des studios de cinéma et les a interrogés sur une récente série d’échecs au box-office, dont Cry Macho, néo-western de Clint Eastwood.
Les dirigeants de Warner Bros. ont admis qu’ils avaient douté que le film soit rentable, selon des personnes au courant de la réunion.

Pourquoi Cry Macho a-t-il été réalisé s’ils avaient des doutes, a alors demandé M. Zaslav ? Lorsqu’ils ont répondu que M. Eastwood avait donné au studio de nombreux succès et n’avait jamais livré un film en retard ou en dépassement de budget, il a répondu : « Nous ne devons rien à personne : nous ne devons aucune faveur à personne. Ce n’est pas du show friends, c’est du show-business », leur a-t-il dit, citant le film de Tom Cruise Jerry Maguire, sorti en 1996. »


Juré n°2 pourrait-il être une décision de politique interne, ayant pour objectif d’en faire un échec dans les salles et ainsi justifier une arrivée rapide du film sur les plateformes de VOD ? C’est ce que laissent entendre nombre d’indices. À première vue, c’est en tout cas une drôle de stratégie puisque vu la bonne réception et les échos critiques plutôt positifs (avec les rumeurs autour des projections tests), le film aurait pu être un atour dans la manche du studio pour les prochains Oscars.

Avec un parterre de salles aussi restreint, ces chances semblent tragiquement jetées aux oubliettes. Juré n°2 sera présenté en avant-première mondiale lors de la cérémonie de clôture de l’American Film Institute Festival, le 27 octobre 2024. Il arrivera dans les salles de cinéma américaines le 1er novembre 2024 et sera disponible dans les salles obscures françaises dès le 30 octobre prochain.


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Ce n'est pas étonnant avec ce genre de zigoto :o Zaslav est en bonne position pour devenir le dirigeant le plus calamiteux de l'histoire de la Warner :lol: En plus ils ont du tout miser sur joker 2 ... Ouille :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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NaughtyDog
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Après un 1er épisode pas terrible : Grosse Surprise que ce Smile 2 !
Après une intro ultra efficace entièrement en plan-séquence (faisant le point de jonction avec la fin du précédent film), cette suite peut presque se voir comme un reboot plus furieux, avec plus d'idées, plus de tension et surtout plus d'écriture.

En suivant une popstar ayant subi plusieurs traumas et où ces propres démons sont synonymes d'addiction aux morphiniques, Smile 2 vire étonnamment vers les sentiers de Silent Hill, où le PTSD de sa protagoniste se confond avec les hallucinations morbides du fameux démon.

Ainsi on assiste à une vraie descente aux enfers jusqu'au-boutiste, mais également ludique dans sa perversité.
Le milieu du showbiz est d'ailleurs un substrat totalement digne d'intérêt, renforçant l'engrenage déliquescent dans lequel le perso de Skye s'engouffre, tout en devant éviter de ternir sa réputation déjà vacillante aux yeux du public.

Et contrairement au premier film, Parker Finn met sa mise en scène maîtrisée au service de moments de frousse bien orchestrés (dont 2 plutôt costauds se déroulant en appartement).

Certes, dans la finalité de sa structure, Smile 2 aurait sans doute pu aller encore plus loin dans l'exploitation de sa mythologie, mais de par son aspect retors, sa fabrication et (surtout) une superbe performance de Naomi Scott (avec Demi Moore dans The Substance, c'est de loin la meilleure vue dans un film de genre depuis un ptit moment), on tient là une vraie belle suite, se concluant via un épilogue jubilatoirement frontal

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NaughtyDog a écrit : lun. 14 oct. 2024 23:37 Image


Après un 1er épisode pas terrible : Grosse Surprise que ce Smile 2 !
Après une intro ultra efficace entièrement en plan-séquence (faisant le point de jonction avec la fin du précédent film), cette suite peut presque se voir comme un reboot plus furieux, avec plus d'idées, plus de tension et surtout plus d'écriture.

En suivant une popstar ayant subi plusieurs traumas et où ces propres démons sont synonymes d'addiction aux morphiniques, Smile 2 vire étonnamment vers les sentiers de Silent Hill, où le PTSD de sa protagoniste se confond avec les hallucinations morbides du fameux démon.

Ainsi on assiste à une vraie descente aux enfers jusqu'au-boutiste, mais également ludique dans sa perversité.
Le milieu du showbiz est d'ailleurs un substrat totalement digne d'intérêt, renforçant l'engrenage déliquescent dans lequel le perso de Skye s'engouffre, tout en devant éviter de ternir sa réputation déjà vacillante aux yeux du public.

Et contrairement au premier film, Parker Finn met sa mise en scène maîtrisée au service de moments de frousse bien orchestrés (dont 2 plutôt costauds se déroulant en appartement).

Certes, dans la finalité de sa structure, Smile 2 aurait sans doute pu aller encore plus loin dans l'exploitation de sa mythologie, mais de par son aspect retors, sa fabrication et (surtout) une superbe performance de Naomi Scott (avec Demi Moore dans The Substance, c'est de loin la meilleure vue dans un film de genre depuis un ptit moment), on tient là une vraie belle suite, se concluant via un épilogue jubilatoirement frontal

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Trop hâte :hot: :hot: :hot:
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Affiche du nouveau Scott Derrickson :

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Pale a écrit : mar. 15 oct. 2024 17:14 Affiche du nouveau Scott Derrickson :

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Joli casting.


Joker 2 fait un bide monumental :ouch:
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Wickaël a écrit : mar. 15 oct. 2024 18:20 Joli casting.
Le synopsis : "L'histoire de deux agents (Miles Teller and Anya Taylor-Joy) chargés de surveiller un lieu classé top secret, qui abrite une menace mystérieuse. Et ils vont devoir s'unir pour empêcher cette chose de sortir de la fameuse gorge..."

Voici un teaser sanglant de The Monkey :

[youtube]VFIV5ZH0eNo[/youtube]
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Pale a écrit : mar. 15 oct. 2024 18:24 Le synopsis : "L'histoire de deux agents (Miles Teller and Anya Taylor-Joy) chargés de surveiller un lieu classé top secret, qui abrite une menace mystérieuse. Et ils vont devoir s'unir pour empêcher cette chose de sortir de la fameuse gorge..."
Intéressant.

En ce moment je me refais l'intégrale des films Halloween :gore:
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Une affiche et des images pour le nouveau Jaume Collet-Serra :

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Un jeune agent de la sécurité aérienne doit affronter le chantage d’un mystérieux passager qui le menace de faire passer un colis dangereux à bord d’un avion la veille de Noël...

Un bon thriller en perspective.
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[youtube]FU_bAopCcSE[/youtube]
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Pale a écrit : mar. 15 oct. 2024 20:25 Une affiche et des images pour le nouveau Jaume Collet-Serra :

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Un jeune agent de la sécurité aérienne doit affronter le chantage d’un mystérieux passager qui le menace de faire passer un colis dangereux à bord d’un avion la veille de Noël...

Un bon thriller en perspective.
Cela me rappel quelque chose... Mais quoi ? :o :D
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[youtube]_jTFLg3arYU[/youtube]

J'adore :love:
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EL a aimé Smile 2 (3,5 étoiles) :

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En 2022, le scénariste et réalisateur Parker Finn créait la surprise avec Smile, film d’horreur à budget modeste qui avait fait connaître aux salles un sursaut post-Covid bienvenu. Comme toute série B au concept fort et au succès indéniable, Smile a rapidement engendré un projet de suite. Toujours écrit et réalisé par Parker Finn, Smile 2 place cette fois-ci son intrigue dans le monde du showbiz, où une star de la chanson interprétée par Naomi Scott (vue dans Seul sur Mars, Charlie’s Angels et Aladdin) se retrouve poursuivie par la malédiction du sourire mortel. Dès ce 16 octobre 2024 au cinéma en France.

ON PREND (PAS) LES MÊMES ET ON RECOMMENCE


Smile 2 a tout de la suite-type. Avec un scénario quasi-identique à celui du premier film, le pari est de donner au spectateur la sensation de tout redécouvrir en adaptant simplement ses règles à un milieu plus spectaculaire que le cadre simple et intimiste de l’histoire originale. Le concept est totalement similaire, la structure de l’histoire et son déroulé aussi. Seuls les personnages changent, mais pas ce qui leur arrive.

En revanche, tout est “plus”. Plus ambitieux, plus beau, plus impressionnant, plus gore, plus effrayant. Le spectateur en prend plein la vue, suffisamment pour lui faire oublier, au moins pour un temps, qu’il connaît déjà cette histoire par cœur et que le scénario abuse parfois des tours de passe-passe pour avancer. Pensée pour l’intrigue secondaire impliquant un adjuvant de l’héroïne qui propose une solution pour la sauver, et qui passe à la trappe sans plus d’explications à un moment crucial.

La recette est simple : on change d’actrice principale (en passant de l’excellente, mais inconnue Sosie Bacon à la non moins excellente, mais plus connue Naomi Scott), on troque le milieu médical pour les paillettes, et on observe comment les règles du premier film se déroulent chez les stars. Diablement simple, parfois peut-être trop, mais aussi diablement efficace.

Tout comme son prédécesseur, Smile 2 enchaîne les jumpscares et les mécaniques bien connues, en pur produit formaté de l’horreur académique, mais le fait avec tellement d’adresse et de talent qu’il en devient bien plus que ça.

PRENDS ÇA, MYLÈNE FARMER

Alors que le souvenir (douloureux) de Trap est encore frais dans les esprits, Smile 2 frappe d’autant plus qu’il parvient beaucoup mieux que le film de Shyamalan à faire naître l’horreur dans le cadre de la performance musicale. Avec un soin attaché aux chorégraphies entr’aperçues, deux-trois costumes qui feraient pâlir Ariana Grande de jalousie et une mise en scène qui devient clipesque pour s’adapter au show, le film ravit les yeux entre deux jumpscares et dépeint un univers crédible et incarné. Notons que c’est loin d’être toujours le cas dans les séries B horrifiques.

Parker Finn s’amuse avec ce cadre pour pousser son concept dans ses retranchements et décupler les enjeux : la malédiction et ses effets ne sont plus l’affaire d’une personne isolée et de quelques témoins, mais celle d’une star planétaire sur qui tous les yeux sont rivés, et dont les millions de fans peuvent devenir, dans un moment de détresse, autant de menaces ou autant de victimes.

Le statut de l’illustre Skye Riley est aussi prétexte à voir ses traumatismes et son mal-être exposés, disséqués et donc, là encore, décuplés (notamment sur le divan d’une Drew Barrymore qui fait un caméo inattendu en présentatrice d’émission voyeuriste). Dans ce rôle de star capricieuse mais vulnérable, Naomi Scott impressionne. Comme elle est de tous les plans, le film dépend en grande partie de son interprétation, presque exagérément intense mais toujours juste.

Autour d’elle, ses soutiens, tantôt amis, tantôt vautours, susciteraient la paranoïa même sans malédiction. Il ressort de Smile 2 l’impression que l’univers d’une star de la chanson était le contexte parfait pour réussir une suite fidèle mais plus sensationnelle. Confirmation avec le superbe final aussi jusqu’au-boutiste qu’on osait l’espérer.

SMILE ENCORE PLUS

Mais c’est évidemment avec les moyens mis en œuvre pour effrayer son public que le film fait mouche. Sans rien inventer, encore une fois, il utilise aussi bien que son prédécesseur des artifices usés mais toujours très efficaces pour qui sait les maîtriser. Ainsi, aucun jumpscare ne sonne gratuit et tiré par les cheveux, et le spectateur est continuellement en tension.

Le film est étonnamment gore pour de l’horreur grand public (tout de même interdit au moins de 16 ans), et Parker Finn va là où il a besoin d’aller, sans se poser de questions et en passant par un peu près tous les types d’horreurs, afin de secouer les spectateurs. Ce n’est pourtant pas forcément à travers les séquences les plus sanglantes que le réalisateur se démarque le plus.

Plus encore que le body horror et les tronches éclatées, on retient une mise en scène créative et savante qui travaille ses transitions (notamment celle qui passe de l’ascenseur dans un plan horizontal à la rue en top shot) et ses moments de flottement pour mieux surprendre, mais aussi pour donner du cachet à un ensemble tout de même rudement bien filmé.

Le summum de l’art de Finn se trouve sans doute dans la séquence où Skye se retrouve cernée par tous ses danseurs. Sans en révéler davantage sur cette scène, disons que son imagerie est d’une simplicité confondante, avec des airs de déjà (beaucoup) vu, mais que son utilisation est si experte et pertinente qu’elle éblouit (et terrifie). À l’image du film.

Sans rien inventer et en reprenant même à la lettre le déroulé du premier film, Smile 2 réussit à frapper fort grâce à une mise en scène aux petits oignons et à son contexte de star-système qui décuple à merveille les enjeux de son prédécesseur. Un vrai plaisir horrifique.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... FNaXKCdaxQ

Deux avis plus mitigés :

"Suite à plus grande échelle du premier volet et en même temps quasi-remake plus ambitieux, vicieux, torturé et gore, Smile 2 explore en plus habilement la solitude du star-system. Dommage que le récit ouvre une multitude de portes pour développer son univers sans totalement les explorer."

"Exactement la même chose en (beaucoup) plus lourd, en (beaucoup) moins inventif et en (beaucoup) trop long. Il n'aura fallu à cette aspirante saga qu'un film de plus pour atteindre les limites de son gimmick de sous-It Follows. La générosité gore et la mise en scène prétentieuse ne parviendront pas à faire illusion cette fois, pas plus que la musique qui essaie de vous percer les tympans à chaque fois que l'héroïne bouge un orteil."
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Joker 2 : Warner sacrifie le film avec Joaquin Phoenix face au bide cinglant au box-office
https://www.ecranlarge.com/films/news/j ... box-office
C’est peu de dire que Joker : Folie à deux n’a pas été à la hauteur des attentes du studio Warner. En pleine tourmente, celui-ci le largue en VOD pour limiter la casse.

:o :roll: La Warner est vraiment passée dans le warning :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit : jeu. 17 oct. 2024 11:46 Joker 2 : Warner sacrifie le film avec Joaquin Phoenix face au bide cinglant au box-office
https://www.ecranlarge.com/films/news/j ... box-office
C’est peu de dire que Joker : Folie à deux n’a pas été à la hauteur des attentes du studio Warner. En pleine tourmente, celui-ci le largue en VOD pour limiter la casse.

:o :roll: La Warner est vraiment passée dans le warning :saint:
Non mais entre ça, la promo du prochain Eastwood, et le Burton qu’ils ont balancé en streaming un mois après sa sortie alors qu’il a cartonné dans les salles, je pense que les mecs ont vraiment pété les plombs et décidé de la jouer kamikaze ! :lol:

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EL a aimé L’Amour ouf (3,5 étoiles) :

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Après le succès de la comédie Le Grain Bain en 2018 (4,2 millions d’entrées et un César du meilleur acteur dans un second rôle, parmi une pluie de nominations), Gilles Lelouche revient derrière la caméra avec L’Amour ouf, adapté du livre de Neville Thompson, et qu’il a également co-écrit avec Audrey Diwan, Ahmed Hamidi et Julien Lambroschini. Portée par Adèle Exarchopoulos et François Civil, cette ambitieuse histoire d’amour de 2h40 arrive au cinéma ce 16 octobre, après une présentation à Cannes 2024 en compétition officielle.

L’AMOUR OUF DU CINÉMA


Gilles Lellouche a cité Scorsese, Tarantino, Outsiders et West Side Story parmi ses références, mais c’est peut-être du côté de Jean-Jacques Beinex qu’il faut aller regarder. Parce qu’il partage avec le réalisateur de Diva, La Lune dans le caniveau et 37,2° le matin cet amour du « trop » : personnages trop fous, univers trop bariolés, émotions trop exaltées, effets trop appuyés. Films trop longs aussi, où la barre des deux heures est largement franchie, au grand dam de celles et ceux qui n’aiment pas.

Dans ces univers faits de coups de cœur et de sang, les gens s’aiment et meurent comme au cinéma, dans de grands mouvements épiques et romanesques. Tout sonne un peu faux, car trop écrit, trop éclairé, trop joué. Mais à condition de tomber dedans, il y a quelque chose de vraiment spécial qui s’y passe.

C’est le troisième film du réalisateur Gilles Lellouche, sans compter son segment dans Les Infidèles. Mais L’Amour ouf n’a plus grand-chose à voir avec Narco (co-réalisé avec Tristan Aurouet) et Le Grand Bain. Avec la fougue un peu folle d’un cinéaste qui débute mais les moyens très confortables d’un acteur installé, il a décroché une équipe en or, devant et derrière la caméra, et un budget de 35 millions d’euros. C’est peut-être trop, mais L’Amour ouf déborde d’un appétit de cinéma qui donne envie de l’aimer.

AMOUR, GLOIRE ET CULOTTÉ

L’Amour ouf pourrait tout aussi bien être un glossaire des techniques de cinéma tant tout y passe. Les travellings, les ralentis, les subjectifs, les plans-séquences, le hors-champ, les lumières irréalistes, les axes sensationnels, sans oublier les caméras à l’endroit et à l’envers, accrochées à une portière ou un carton de déménagement… Gilles Lellouche a dépensé sans compter avec son directeur de la photographie Laurent Tangy (Le Grand Bain, L‘Événement, La French, Bac Nord).

Avec L’Amour ouf, le réalisateur a voulu faire tous les films. Un film d’amour où les gens dansent et se (re)trouvent autour d’une éclipse de soleil, un film de gangsters où les gens se tirent dessus entre un braquage et un règlement de compte, un film tragique où les gens se ratent et se rappellent dans des cabines téléphoniques, un film comique avec le numéro de Jean-Pascal Zadi.

Cet appétit vorace est tellement assumé que Gilles Lellouche et ses co-scénaristes Audrey Diwan (réalisatrice de L’Événement et Emmanuelle version 2024), Ahmed Hamidi et Julien Lambroschini (tous deux présents sur Le Grand Bain) ont carrément intégré une fausse fin, et donné à leur protagoniste le super-pouvoir de changer le cours des événements – à la Cours Lola, cours, en quelque sorte.

L’Amour ouf essaye aussi de capter le plus insaisissable : le temps qui file entre les doigts alors que le cœur refuse d’avancer. C’est peut-être là sa plus grande audace, puisque le film est découpé en deux parties. Bien avant que François Civil et Adèle Exarchopoulos n’entrent en scène, le film s’accroche aux jeunes Clotaire et Jackie, incarnés par les excellents Malik Frikah et Mallory Wanecque.

Ce n’est ni une intro, ni un détail : c’est la grosse première partie du film, celle qui compte le plus puisqu’elle scelle les destins. Loin de l’évidence confortable du duo-star, qui arrive beaucoup plus tard, L’Amour ouf se concentre sur ces visages neufs, pages blanches d’une romance ado mi-douce mi-violente qui reste la meilleure note d’intention du film.

L’AMOUR DURE TROIS HEURES (PRESQUE)

L’Amour ouf est peut-être censé démarrer « pour de vrai » avec l’arrivée d’Adèle Exarchopoulos et François Civil, mais en réalité c’est là qu’il commencer à bégayer. L’ellipse change les corps et les règles du jeu, et le film a non seulement la lourde de tâche de presque repartir à zéro, mais il doit en plus enquiller les péripéties spectaculaires.

A ce stade, les personnages auraient pu être perdus dans le rouleau-compresseur de L’Amour ouf, aussi bien dans la narration (qui n’a d’autre choix que d’accélérer à plusieurs endroits, par exemple avec le personnage de Vincent Lacoste) que dans la mise en scène (notamment parce que Gilles Lellouche tient à plusieurs effets en miroir). Mais c’était sans compter sur des instants de grâce, qui viennent régulièrement recentrer les émotions.

Il suffit d’une scène bouleversante avec le père de l’héroïne (Alain Chabat, évidemment parfait) ou la mère du héros (Elodie Bouchez, évidemment parfaite) pour remettre l’accent sur les paroles parmi les bruits. Il suffit d’une scène tétanisante de violence dans une cabine téléphonique (Vincent Lacoste, terriblement bien casté en gringalet taré) pour replacer du réel dans le romanesque. Et il suffit d’un moment de retrouvailles absurde dans un hôpital pour confirmer les étincelles entre Adèle Exarchopoulos et François Civil.

Il y a un petit cœur vibrant dans ce grand chaos théâtral et c’est souvent dans les interstices, entre les grands moments de spectacle, que L’Amour ouf touche dans le mille.

Le film marche sur une corde raide, entre le magique et le grossier, et il prend le risque de s’essouffler à force de courir sans savoir où s’arrêter – il y a au moins deux ou trois moments qui auraient fait de belles fins.

Alors oui, L’Amour ouf aurait pu s’arrêter plus tôt et plus vite. Il aurait pu faire moins de bruit et moins gigoter. Il aurait pu être mille autres choses que ce récit de 2h40 sous forme de feu d’artifice pétaradant. Mais en l’état et entre ses trébuchements, il accomplit quelque chose de rare : ne ressembler à quasiment rien d’autre, et envoyer quelques belles décharges électriques d’émotion de cinéma.
l'amour ouf affiche

L’Amour ouf déborde d’un appétit de cinéma qui donne envie de l’aimer. Donc oui, ça déborde de tous les côtés, et jusqu’à l’excès. Mais il y a aussi et surtout des instants de grâce dans ce grand chaos romanesque.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... XcjZfBsZzA

Un avis plus négatif (2 étoiles) :

"À trop vouloir en faire, Gilles Lellouche a les yeux plus gros que le ventre et fait dérailler sa machine à toute vitesse, avec une oeuvre démesurée et très maladroite, dont la rare sensibilité est plombée par ses artifices boursoufflés."
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Sydney Sweeney méconnaissable en boxeuse pour son nouveau rôle

Totale transformation pour l'actrice d'Euphoria qui incarnera la boxeuse Christy Martin dans un prochain biopic.

Nouveau look pour une nouvelle vie. Sydney Sweeney change de style et se mue en boxeuse pour son prochain rôle. La jeune star d'Euphoria, héroïne de rom'com' grâce Anyone but you, casse son image de sex symbol pour ce biopic sur la boxeuse Christy Martin. Avec sa coupe mulet très années 90 et quelques muscles de plus, l'actrice est devenue une véritable athlète.

Le tournage est en cours sous la direction du réalisateur australien David Michôd (Animal Kingdom). Quelques photos ont fuité sur les réseaux (voir ci-dessous) alors Sydney Sweeney a préféré reprendre la main en postant elle-même ces clichés (ci-dessous).

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Elle écrit : "L'info a fuité grâce à quelques paparazzis, alors voici un petit aperçu de mon film sur lequel je travaille en ce moment. Au cours des derniers mois, j'ai été immergée dans l'entraînement pour donner vie à l'histoire d'une femme incroyable, une vraie championne qui a combattu à la fois sur et hors du ring. Son parcours est un témoignage de résilience, de force et d'espoir, et je suis honorée de me mettre à sa place pour partager sa puissante histoire avec vous tous."

Christy Martin est une ancienne boxeuse professionnelle qui a combattu de 1989 à 2012 et a été championne du monde dans la catégorie des super-welters en 2009. En 2010, elle a également survécu à une tentative de meurtre de son mari, James Martin. Il a poignardé Christy à plusieurs reprises et lui a tiré dessus dans leur maison de Floride, mais elle a survécu. En 2012, James a été reconnu coupable de tentative de meurtre au deuxième degré et condamné à 25 ans de prison. Martin a ensuité épousé son ancienne rivale Lisa Holewyne. Elle est aujourd'hui âgée de 57 ans.

Au casting du film, on verra Ben Foster dans le rôle du mari violent et Merritt Weaver jouera Katy O’Brien. Pas encore de date de sortie prévue.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 184OEbk9rQ
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Kahled a écrit : jeu. 17 oct. 2024 14:03
ClintReborn a écrit : jeu. 17 oct. 2024 11:46 Joker 2 : Warner sacrifie le film avec Joaquin Phoenix face au bide cinglant au box-office
https://www.ecranlarge.com/films/news/j ... box-office
C’est peu de dire que Joker : Folie à deux n’a pas été à la hauteur des attentes du studio Warner. En pleine tourmente, celui-ci le largue en VOD pour limiter la casse.

:o :roll: La Warner est vraiment passée dans le warning :saint:
Non mais entre ça, la promo du prochain Eastwood, et le Burton qu’ils ont balancé en streaming un mois après sa sortie alors qu’il a cartonné dans les salles, je pense que les mecs ont vraiment pété les plombs et décidé de la jouer kamikaze ! :lol:

Je ne comprends pas leur stratégie, qui est juste débile ! :roll:
Leur devise c'est on a pas d'amis on veut du fric :o :lol: A ce rythme Ils vont finir par abandonner la diffusion ciné pour mettre que de la VOD :saint:
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Pale a écrit : mar. 15 oct. 2024 20:25 Une affiche et des images pour le nouveau Jaume Collet-Serra :

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Un jeune agent de la sécurité aérienne doit affronter le chantage d’un mystérieux passager qui le menace de faire passer un colis dangereux à bord d’un avion la veille de Noël...

Un bon thriller en perspective.
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ClintReborn a écrit : jeu. 17 oct. 2024 17:39
Kahled a écrit : jeu. 17 oct. 2024 14:03
ClintReborn a écrit : jeu. 17 oct. 2024 11:46 Joker 2 : Warner sacrifie le film avec Joaquin Phoenix face au bide cinglant au box-office
https://www.ecranlarge.com/films/news/j ... box-office
C’est peu de dire que Joker : Folie à deux n’a pas été à la hauteur des attentes du studio Warner. En pleine tourmente, celui-ci le largue en VOD pour limiter la casse.

:o :roll: La Warner est vraiment passée dans le warning :saint:
Non mais entre ça, la promo du prochain Eastwood, et le Burton qu’ils ont balancé en streaming un mois après sa sortie alors qu’il a cartonné dans les salles, je pense que les mecs ont vraiment pété les plombs et décidé de la jouer kamikaze ! :lol:

Je ne comprends pas leur stratégie, qui est juste débile ! :roll:
Leur devise c'est on a pas d'amis on veut du fric :o :lol: A ce rythme Ils vont finir par abandonner la diffusion ciné pour mettre que de la VOD :saint:
Quand tu as un financier qui produit des documentaires à la tête d'un studio historique...
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Bon je vais faire rapide : légère déception dans le sens où c'est bien Nosferatu comme on peut s'y attendre avec le soin de mise en scène impeccable d'Eggers.

Et voilà ^^

En terme de fabrication c'est de toute beauté, que ce soit les scènes éclairées à la bougie, la production design gothique et une recondtitution de l'Allemagne/Roumanie du milieu du XIXe siecle..tout concourt à pleinement embrasser le folklore.

Mais pour le reste si on connait Dracula/Nosferatu, peu de choses sont réellement inédites, si ce n'est une rencontre avec les tziganes (pour mieux créer l'anticipation d'Orlok), une fin sensiblement différente et des scènes de possession semblant provenir de l'Exorciste.

Le cast est très bon (Willem Dafoe et Lily-Rose Depp en tête), tandis que Bill Skarsgard disparait complètement derrière le maquillage d'un Orlok curieusement period-accurate (accent et look roumain en prime).

Ça manque peut-etre un peu de frisson et d'effroi à mon sens mais ça reste solide. Mais c'est clairement le 4e film dur 4 dans le classement de sa filmo

3 ou 3.5/5

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Pas mal, même si comme pour les autres films du réal le scenario est soit trop étiré, soit trop classique pour pleinement se démarquer.
Par contre en terme d'action ça dépote sévère, que ce soit l'intro Shinobi-esque au katana ou bien les séquences reminescentes de The Raid 2/The Night comes for Us.

3/5
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Pale a écrit : sam. 19 oct. 2024 00:27 [youtube]K6Y-P_FQoI8[/youtube]
J'ai l'impression d'avoir déjà vu 100 fois ce scénario de téléfilm dans des prods françaises avec les mêmes dérives invraisemblables dans les réactions et actions des personnages :saint: :roll: Manque plus que Louis la brocante y débarque pour régler le problème :o :D
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Gladiator 2 : les premiers avis sur la suite du film culte de Ridley Scott sont là

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Gladiator 2, réalisé par Ridley Scott, avec Paul Mescal et Pedro Pascal, sort tout bientôt au cinéma et les premiers avis sont là.

Plus que quelques semaines avant de découvrir Gladiator 2. Vendue par Ridley Scott comme l’apogée de sa carrière – au point où le réalisateur de Blade Runner et Alien a déjà confirmé qu’il prépare un Gladiator 3 – cette suite du film sorti en 2000 s’annonce pour le moins spectaculaire au vu des différentes bandes-annonces et des habiletés techniques de son cinéaste.

Le long-métrage avec Paul Mescal et Pedro Pascal a récemment été dévoilé à la presse anglophone, qui a partagé ses premiers retours. Petit avant-goût de ce que vaut ce Gladiator 2. Revue de presse.

« Ridley Scott retourne dans le Colisée pour prouver au monde qu’il a toujours le vent en poupe avec Gladiator 2 ! C’est un épique conte shakespearien sur l’espoir et la futilité du pouvoir dans un système en ruine. Denzel se régale dans une performance machiavélique à couper le souffle. Quel film ! »
Griffin Schiller – FilmSpeak

« Soyez tranquilles, romains. Gladiator 2 est le genre de grosses productions d’excellences dont seul Ridley Scott a le secret. Tout fonctionne parfaitement. Il y a quelque chose de Top Gun : Maverick dans sa capacité à convoquer le passé tout en y ajoutant quelque chose de nouveau. C’est un film audacieux et musclé d’un cinéaste légendaire. »
Drew Taylor – TheWrap

« Gladiator 2 nous offre un festin des plus riches en action épique et en trahisons délicieusement immorales. S’inscrivant avec style dans les pas de l’original, Paul Mescal mène avec aplomb un casting solide et stellaire. Denzel Washington, Joseph Quinn et Fred Hechinger sont d’une puissante unité. »
Simon Thompson – Variety

« Gladiator 2 est à la fois le prolongement parfait de l’original et un récit épique à part entière. Le casting est fantastique, mais Pedro Pascal, Denzel Washington et Paul Mescal sont sidérants ! Il y a d’innombrables séquences de combat intenses et sanglantes ! Gladiator 2 demande à être vu sur grand écran ! »
Caitlin Tyrrell – Screen Rant

« Il manque à Gladiator 2 la précision et la puissance émotionnelle de l’original, et le personnage de Mescal n’est pas aussi captivant que celui de Crowe, mais ça déborde d’action mémorable et Denzel vole souvent la vedette dans ce qui restera comme l’une de ses performances les plus emblématiques. »
Will Mavity – Next Best Picture

« Gladiator 2 est une excellente vitrine pour les acteurs Paul Mescal, Denzel Washington et Joseph Quinn. Mais c’est un film largement inégal, qui n’a pas la force émotionnelle du premier film. Cependant, la mise en scène de Ridley Scott est déjantée, et donne à ce film l’allure d’un épique opéra romain. L’esthétique fait le travail. »
Andrew J. Salazar – DiscussingFilm

« Gladiator 2 n’est pas tout à fait à la hauteur de l’original, mais c’est une très bonne suite avec de gros enjeux, une histoire solide et d’excellents acteurs. Je l’ai beaucoup apprécié, et il vieillira probablement bien, mais il lui manque juste un peu d’émotion. Tout est très facile et superficiel. »
Germain Lussier – Gizmodo

« Gladiator 2 raconte la lutte entre la vengeance et l’honneur. Chacun donne absolument TOUT ce qu’il a dans une suite épique qui transcende son héritage tout en lui rendant hommage. C’est tellement vivant, sensible et nuancé : Ridley Scott a beaucoup à offrir. »
Jillian Chilingerian – Offscreen Central

D’après les premiers retours des journalistes anglophones, Gladiator 2 est plutôt une réussite. Si la suite avec Paul Mescal et Pedro Pascal semble moins intense émotionnellement que le premier film, sa dimension spectaculaire et la mise en scène de Ridley Scott ont conquis l’ensemble des journalistes cités.

À noter que le casting du long-métrage a particulièrement impressionné les critiques, notamment Denzel Washington, qui aurait livré l’une des meilleures performances de sa carrière. Pour rappel, Gladiator 2 arrivera dans nos salles de cinéma françaises le 13 novembre prochain.


https://www.ecranlarge.com/films/news/g ... vrjyz7cYHw
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The Running Man : le remake du film culte adapté de Stephen King a trouvé son grand méchant

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Edgar Wright prépare le remake de The Running Man et il aurait enfin trouvé l’acteur qui jouera le grand méchant.

Edgar Wright croule sous les projets. En 2020, le réalisateur a ainsi été associé à trois projets de films en seulement quelques mois. D’abord, il y a eu l’adaptation du roman Set My Heart To Five, une comédie de science-fiction. Ensuite, il semblait engagé sur l’adaptation du thriller psychologique sur fond de kidnapping d’enfants La Chaine avant d’être enfin attaché à l’adaptation de Stage 13, l’histoire d’un fantôme qui hante un studio.

Sauf qu’entre temps, en février 2021, quelques mois avant la sortie de Last Night in Soho, le cinéaste s’est finalement engagé sur une autre adaptation : Running Man écrit par Stephen King. Ce Running Man version Edgar Wright sera très différent du film de 1987 mené par Arnold Schwarzenegger selon l’acteur principal Glen Powell. Depuis, le casting du projet grandit peu à peu avec et c’est désormais le grand méchant du film qui aurait été casté.

Selon The Hollywood Reporter, Josh Brolin a été choisi pour interpréter le grand méchant du film, un producteur de télévision sans scrupule. Dans le roman éponyme de Stephen King (signé de son pseudonyme Richard Bachman), l’histoire se passe en 2025 dans un futur dystopique (aujourd’hui plus proche que jamais) où un homme misérable décide de participer à une émission violente The Running Man pour aider sa fille gravement malade. Les règles sont simples : des tueurs traquent les participants qui doivent survivre à tout prix pour gagner de l’argent.

Ce jeu imaginé par un État totalitaire pour apaiser les classes sociales défavorisées critique la représentation de la violence comme un pur divertissement de masse (un peu comme Rollerball de Norman Jewison avant lui, et ayant sans doute inspiré Suzanne Collins pour sa saga Hunger Games). Le choix de Josh Brolin en infâme producteur est en tout cas plutôt malin vu sa présence imposante à l’écran dans la plupart de ses rôles, qu’il joue un agent de la CIA dans Sicario, son Gurney Halleck dans les Dune ou son Thanos chez Marvel.

Face à Josh Brolin, ce sera Glen Powell qui reprendra le rôle de Schwarzy. Le reste du casting devrait également compter Katy O’Brian (Love Lies Bleeding), Karl Glusman (Love) ou encore Daniel Ezra (All American) dans ses rangs. Le scénario est co-écrit par Edgar Wright et Michael Bacall, et le duo avait d’ailleurs travaillé ensemble sur Scott Pilgrim. D’ici à obtenir les premières photos officielles de ce remake, The Running Man est annoncé en salles pour le 19 novembre 2025.


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EL a moyennement apprécié Une Femme en Jeu (2,5 étoiles) :

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Le premier long-métrage d’Anna Kendrick en tant que réalisatrice avait de quoi éveiller la curiosité : Une Femme en Jeu, nouveauté Netflix, s’inspire d’une histoire vraie à glacer le sang. Cette histoire, c’est celle de Cheryl Bradshaw, une jeune femme qui s’est retrouvée, en 1978, à participer au jeu télévisé matrimonial “The Dating Game” (version originale de Tournez manège !). L’homme auquel Cheryl fut présentée au cours du jeu n’était autre que Rodney Alcala, un terrible tueur en série responsable du viol et du meurtre de nombreuses femmes. Anna Kendrick incarne elle-même la jeune femme, tandis que Daniel Zovatto prête ses traits au psychopathe. Concept alléchant, mais résultat en demi-teinte.

THE KILLING GAME


Après avoir accumulé, au cours de sa carrière, les rôles dans des films pas toujours à la hauteur de ses capacités, il était temps qu’Anna Kendrick prenne les choses en mains. Ce fut le cas avec Une Femme en jeu, dont le scénario écrit par Ian McDonald figurait sur la prestigieuse Black List, un répertoire hollywoodien et confidentiel dans lequel figurent les projets les plus prometteurs attendant d’être produits.

Si l’actrice devait, au départ, se contenter d’incarner l’héroïne du film, elle devint rapidement aussi réalisatrice et productrice du projet. De manière surprenante, c’est d’ailleurs dans les séquences où Kendrick se met elle-même en scène que le film est le plus réussi. Car il faut déjà noter que la narration d’Une Femme en jeu est fortement scindée entre les séquences centrées sur Sheryl et le jeu télévisé, et celles racontant des épisodes meurtriers de la vie d’Alcala.

Ainsi, le film raconte comment deux trajectoires se rencontrent de manière totalement fortuite, Sheryl et The Dating Game passant dans la vie d’Alcala comme un interlude, tandis qu’il a déjà tué avant et tuera aussi ensuite. Du côté de Sheryl, son passage dans l’émission est décrit comme un point pivot de sa vie de comédienne amatrice ayant du mal à trouver des rôles. La narration éclatée reliant l’histoire des deux personnages aurait pu être très habile et passionnante, le problème étant qu’il n’y a aucun équilibre entre les deux.

Tout ce qui concerne Sheryl semble finalement très accessoire dans le film, alors que ce sont les passages les plus réussis, et de loin. Globalement absente de l’introduction et de la conclusion du film, toutes deux centrées sur Alcala, la jeune femme devient personnage secondaire d’un film dont le titre lui fait pourtant référence.

KENDRICK AU TOP

C’est particulièrement dommage dans le sens où toutes les séquences consacrées à Sheryl sont aussi réussies que le spectateur pouvait l’espérer. Loin de décrire uniquement ce qu’il se passe sur le plateau, Anna Kendrick suggère ce que traverse son personnage avec des séquences simples et concises, mais très parlantes : un casting affreux face à deux tocards, un coup de fil avec son agent, les dialogues avec les maquilleuses et quelques échanges désagréables avec le producteur de l’émission.

À travers toutes ces petites séquences resserrées, Kendrick dépeint habilement toute une époque pas si révolue et le sexisme prégnant du monde de la télévision. Coincée devant le public et les caméras, Sheryl trouvera le moyen de perturber quelques instants ce système avec humour. Les allers-retours entre les vues d’ensemble du plateau, tel que perçu par le public, et les cadres rapprochés sur Sheryl en pleine introspection pour réussir à se sauver de ce jeu infernal en direct, permettent de vivre The Dating Game sur les deux plans, et c’est tout ce qu’on voulait.

Une fois le jeu fini, la réalisation de Kendrick brille encore quelque temps, lorsqu’elle raconte la manière dont Alcala met la pression à Sheryl pour aller boire un verre après le tournage. Ces passages étaient aperçus dans la bande-annonce, et sont aussi glaçants que promis. La réalisatrice dépeint le doute et la peur généralement vécus par les femmes face à des hommes entreprenants : insister pour prendre un verre, insister pour rester ensemble ensuite, insister pour prendre un numéro, insister pour vérifier qu’il s’agit du bon… Et très mal réagir face à un refus.

L’angoisse de toutes ces situations bien connues et parfaitement rendues est décuplée par le rythme, les silences et les malaises, qui suggèrent toute la folie criminelle d’Alcala bien mieux que ne le font les scènes de meurtre elles-mêmes. Face à ces moments, Kendrick insère quelques jolis moments de sororité qui ajoutent encore à l’intérêt de tout l’arc qui concerne Sheryl. Point bonus pour la sous-intrigue parfaitement rageante sur la spectatrice (Nicolette Robinson) qui tente de prévenir le danger, et qui recentre le propos du film sur l’importance du témoignage des victimes et les failles (disons les gouffres) du système judiciaire.

HONDELATTE RACONTE

En revanche, c’est malheureusement bien différent pour toutes les séquences, plus nombreuses (ou qui semblent en tout cas plus longues), qui concernent spécifiquement Alcala. Le film s’ouvre et se conclut avec lui, d’abord pour le présenter et le caractériser en tant que dangereux psychopathe, puis pour raconter ce qui est advenu de lui par la suite. Des places de choix dans le récit pas vraiment méritées pour ce personnage mal construit.

Au-delà de l’interprétation d’un Daniel Zovatto au visage poupin et aux yeux d’enfant qui peine à faire croire à une nature réellement dangereuse, malgré tous ses efforts, les séquences censées poser Alcala comme le terrible meurtrier qu’il était manquent cruellement d’épaisseur. Kendrick ne parvient pas du tout à y insuffler l’angoisse, le rythme et la sincérité des scènes dont elle est l’héroïne. La réalisatrice prend pourtant des partis de mise en scène intéressants, en essayant de suggérer l’horreur sans la montrer. Mais la sauce ne prend pas.

Le défi n’est pas simple, et lorsqu’elle n’est pas elle-même à l’écran pour s’opposer à lui, elle semble ne plus savoir comment donner corps au personnage d’Alcala. Non seulement tous ces passages rappellent plus les reconstructions d’émissions de true crime façon Pierre Bellemare que le talent des séquences de The Dating Game, mais elles prennent aussi beaucoup trop le pas sur l’ensemble du film, diluant complètement le concept initial de la confrontation en plein jeu télévisé.

Une Femme en jeu est donc très frustrant dans sa manière de faire sentir le film génial qu’il aurait pu être s’il avait fait le pari d’être entièrement raconté du point de vue de Sheryl, ne suggérant la personnalité d’Alcala que par les indices perçus par la jeune femme pendant l’émission, et s’en était tenu au plateau de télé et à ses coulisses. Une prochaine fois, peut-être.

Une femme en jeu est disponible sur Netflix depuis le 18 octobre 2024 en France

Anna Kendrick brille devant et derrière la caméra quand elle se met elle-même en scène, et Une Femme en jeu vaut le coup pour les séquences qui concernent son personnage. Tout le reste, qui parasite complètement le concept d’un film dont l’émission télévisée devait être le centre, est une perte de temps.


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Wallace et Gromit : Netflix balance une bande-annonce épique pour le grand retour du duo culte

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Wallace et Gromit : La palme de la vengeance va signer le retour du duo culte sur Netflix et la première bande-annonce présage d’une aventure épique.

Après avoir enchanté les spectateurs avec Chicken Run en 2000 sur grand écran (aux côtés de Peter Lord), Nick Park a décidé de transposer sur le grand écran une autre de ses créations, Wallace et Gromit, avec le long-métrage Wallace et Gromit : Le Mystère du lapin-garou. Co-réalisé par Steve Box, le film fut un nouveau tour de force tonitruant et le public ne s’y est pas trompé. Avec 192,6 millions de dollars récoltés au box-office mondial (pour seulement 30 millions de budget), il est devenu le deuxième plus gros succès en stop-motion (derrière Chicken Run).

Depuis 2010, le duo en pâte à modeler a disparu des écrans mais heureusement, à l’image des poules de Chicken Run revenues sur Netflix fin 2023 dans Chicken Run : La Menace Nuggets, Wallace et Gromit vont enfin faire le grand retour. Ce ne sera pas au cinéma puisque c’est sur la plateforme au N rouge, mais ce sera bien dans un film intitulé Wallace et Gromit : La palme de la vengeance. Et la première bande-annonce a été révélée pour fêter ça.

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C’est une nouvelle aventure incontournable où le danger semble plus élevé que jamais qui attend le tandem. En effet, Feathers McGraw, le manchot démoniaque et ennemi juré de Wallace et Gromit, est de retour et compte bien se venger de Wallace en prenant possession de l’une de ses créations : le Norbot ou plus précisément un gnome intelligent. Objectif ? En faire un être maléfique à l’origine d’une vague de crimes. Wallace se retrouve ainsi accusé de ses crimes et Gromit va tout faire pour essayer de prouver son innocence.

À la vue de ces premières images, Nick Park et son co-réalisateur Merlin Crossingham semble avoir concocté un thriller policier aux petits oignons sous la forme d’un jeu de la mort avec pour apothéose : le boss final, l’infatigable Feathers McGraw (alias « le meilleur boss du monde »). La bande-annonce envoie du lourd avec notamment ce bateau qui dérape sur un pont tandis que Gromit s’y accroche comme il peut. Tout semble fait pour faire grimper les enjeux au plus haut, même si le duo devrait garder une certaine légèreté.

Après tout, outre la présence de Nick Park à la réalisation et au scénario, le film a été co-écrit par Mark Burton, qui avait déjà co-écrit Wallace et Gromit : Le Mystère du Lapin-Garou et réalisé Shaun Le Mouton-Le film. Pour le doublage, on retrouve Ben Whitehead qui prête sa voix à Wallace, ce qu’il avait déjà fait pour Wallace & Gromit: Jubilee Bunt-a-thon.

Peter Kay reprendra lui le rôle de Mackintosh, dix-neuf ans après l’avoir interprété dans Le Mystère du Lapin-Garou. Distribué par la BBC au Royaume-Uni, Wallace et Gromit : La palme de la vengeance connaîtra une sortie internationale sur Netflix le 3 janvier 2025. On devrait avoir de premières impressions rapidement puisque le film aura le droit à une avant-première mondiale le 27 octobre lors de l’AFI Fest.


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