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Le Cercle des profileurs disparus

Posté : sam. 19 oct. 2024 18:27
par Wickaël
:hello:

Ce soir je mate L'Exorciste du Vatican avec Russell Crowe. J'ai toujours eu envie de le voir, merci Prime. J'en attends pas grand chose mais je connais l'histoire du prêtre Gabriele Amorth et comme je suis curieux...

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : dim. 20 oct. 2024 08:22
par Pale
À la projection de L'Amour au présent au BFI London Film Festival, Andrew Garfield a trouvé une solution pour combler l'absence de Florence Pugh :

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Le Cercle des profileurs disparus

Posté : dim. 20 oct. 2024 11:57
par Pale
Vu :

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Je suis un fan du premier Smile qui est un des films qui m'a fait le plus peur ces dernières années (même quand je revois des scènes je ne suis toujours pas à l'aise). Cette suite réussit à faire encore mieux. Les scènes horrifiques sont du même acabit, voire meilleures que dans le premier mais même si on enlève l'aspect horrifique, le film reste excellent pour le portrait de son héroïne déjà torturée de base. Alors forcément avec ce qui lui arrive en prime, Smile 2 devient une sacrée expérience où l'on perd complètement pied au même titre que l'héroïne. La prestation de Naomi Scott est sidérante.

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C'est pas mal mais je rejoint en partie l'avis de Ecran Large, les scènes avec Anna Kendrick sont les meilleures. Le film ne fait pas toujours dans la subtilité et la narration éclatée n'a pas énormément d’intérêt. Reste quand même quelques beaux moments de tension

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Conseillé par un pote. J'ai beaucoup aimé même si les 10/15 premières m'ont fait craindre le pire. On suit un jeune personnage démuni au passé tragique qui intègre une université dans laquelle des confréries rivales pratiquent le stepping. Il y a un petit côté 8 Miles car ces fraternités s'affrontent durant des espèces de battle et forcément le personnage est ultra doué en danse et va attirer l'attention de différentes confréries. L'évolution du film est ultra prévisible mais je me suis laissé prendre à l'histoire sans compter que certains numéros de danse en mettent plein la vue.

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : dim. 20 oct. 2024 12:23
par Pale
J'ai également vu ceci :

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Certes le scénario est très mince et le film n'est pas dénué de longueurs mais bien évidemment ça fait le taf niveau action, certaines bastons sont ultra vénères. L'actrice principale (Aurora Ribero) est impressionnante.

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : dim. 20 oct. 2024 15:36
par Cocu
Pale a écrit : dim. 20 oct. 2024 08:22 À la projection de L'Amour au présent au BFI London Film Festival, Andrew Garfield a trouvé une solution pour combler l'absence de Florence Pugh :

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:rofl:

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : dim. 20 oct. 2024 19:03
par Pale
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Voici un thriller purement années 90 dans lequel on retrouve Mark Wahlberg dans un de ses premiers rôles, Reese Witherspoon et Alyssa Milano. C'est ce genre de film où une jeune femme tombe sous le charme d'un gars qui a l'air bien sous tous rapports mais qui n'est au finalement pas totalement ce qu'il prétend être. Disons que la première heure se suit sans être folle pour autant mais je dois avouer que les 15-20 dernières sont d'une intensité assez remarquable, je ne m'y attendais pas. Au final c'est un très bon film.

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : dim. 20 oct. 2024 19:11
par Pale
Mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être :

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En VOD :

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J'ai très envie de voir Terrifier 3 mais je le mets dans la catégorie "Peut-être" car j'appréhende un peu la séance au ciné. Ça sent la projection dans une petite salle avec un public de merde donc pas impossible que j'attende qu'il soit disponible plus tard.

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : dim. 20 oct. 2024 21:27
par Pale
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Le Cercle des profileurs disparus

Posté : lun. 21 oct. 2024 16:33
par Pale

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : lun. 21 oct. 2024 16:46
par Pale
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Le Cercle des profileurs disparus

Posté : lun. 21 oct. 2024 17:10
par robinne
Pale a écrit : lun. 21 oct. 2024 16:46 Image
Tous les journaux ont mentionné le mot "Monumental" dans leurs critiques ?
Quelle originalité pour un film parlant d'architecture :o

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : lun. 21 oct. 2024 23:17
par ClintReborn
Pale a écrit : lun. 21 oct. 2024 16:46 Image
J'ai cru que c'était un film sur l'affaire Black Tom mais que nenni :lol:
Donc déception :saint:

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : mar. 22 oct. 2024 11:36
par Al76
ça faisait longtemps que j'étais pas passé
ça va bien vous ?

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : mar. 22 oct. 2024 14:16
par yhi
Une des grosses attentes 2025 ce The brutalist !

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : mar. 22 oct. 2024 15:48
par ClintReborn
Al76 a écrit : mar. 22 oct. 2024 11:36 ça faisait longtemps que j'étais pas passé
ça va bien vous ?
Plus jeune que la précédente fois :saint: Faut passer plus souvent ! :lol:

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : mar. 22 oct. 2024 16:13
par Pale
yhi a écrit : mar. 22 oct. 2024 14:16 Une des grosses attentes 2025 ce The brutalist !
Voici d'ailleurs le teaser :

[youtube]6d7yU379Ur0[/youtube]

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : mar. 22 oct. 2024 16:36
par Pale
Venom 3 : les premiers avis sur la suite avec Tom Hardy sont tombés

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Venom 3 a été présenté à la presse américaine. Qu’a-t-elle pensé du dernier volet de la saga avec Tom Hardy ?

Toutes les bonnes choses ont une fin, mais les mauvaises aussi. A priori, Venom 3 sera la dernière apparition du personnage (et d’Eddie Brock) sous les traits de Tom Hardy. Pour autant, difficile de penser que Sony va abandonner le chef de file de son univers étendu dédié aux méchants de Spider-Man.

Contrairement aux bides monstrueux de Morbius et Madame Web, les deux premiers Venom ont été d’étonnants succès, et Venom : The Last Dance semble bien parti pour accomplir le même exploit. En introduisant dans la mixture le grand méchant Knull, il est même possible que le film ait trouvé son Thanos maison, histoire de faire des plans sur la comète.

Véritable conclusion ou ouverture de la franchise ? Quoi qu’il en soit, ce dernier Venom est attendu au tournant, et ça tombe bien, puisqu’une partie de la presse américaine a pu assister à l’avant-première du long-métrage, et partager ses premiers sentiments sur X. Revue de tweets.

« Venom : The Last Dance voit Tom Hardy tout donner pour un grand final fun approprié à la franchise. Avec son lot de set-pieces allant de l’excentrique au taré, le film ne se retient pas en ce qui concerne l’action Venoménale. Prenez le film pour ce qu’il est. Prenez du pop-corn et laissez-vous aller avec ce road movie enragé. » – Simon Thompson (Forbes, Variety)

« Venom : The Last Dance est le plus divertissant de la trilogie. C’est globalement un road trip drôle et mignon avec Eddie et Venom qui vivent leurs rêves de fugue à la Thelma et Louise, ce qui inclut du karaoké en voiture et un sauvetage de chien. Il est même possible que vous trouviez ça émouvant. » – Ian Sandwell (Digital Spy)

« Je viens de voir Venom : The Last Dance et c’est le plus cinématographique et monumental film Venom à ce jour. La dynamique entre Eddie Brock et Venom est à son meilleur et les enjeux sont bien plus forts. Je me suis vraiment beaucoup amusé avec celui-là… Le dernier acte est CINGLÉ ! »

« C’est un film parfait ? Non, loin de là. Mais ça dépasse le premier Venom et propose une intrigue plus consistante que Venom 2. À mon avis, les rumeurs autour de Spider-Man 4 ont été grandement exagérées, mais Venom 3 m’a laissé avec l’envie d’en voir plus de ces deux personnages. Et Knull (globalement). » – Josh Wilding (ComicBookMovie.com, HeyUGuys)

« Venom : The Last Dance vous emmène pour un voyage fou et excitant du début à la fin ! C’est un film pop-corn qui m’a rappelé les premières adaptations de comics des années 2000. Les scènes d’actions sont géniales et rendent hommage aux films d’action des années 80. Il y a une tonne de moments drôles. Est-ce qu’il y a des trous dans le scénario et des problèmes avec l’histoire ? Oui. Est-ce que c’est fun ? Oui, aussi. » – Joseph Deckelmeier (Screen Rant)

« Venom : The Last Dance est le meilleur des films Venom – la folie a été poussée dans ses retranchements, mais c’est aussi le cas de l’émotion. Ce n’est pas parfait, mais c’est très divertissant, et il y a un monstre qui mâche des gens et vaporise leur sang par l’arrière de sa tête. Assez dingue. » – Drew Taylor (The Wrap)

« Venom : The Last Dance prend la forme d’un road-trip fou-fou entre potes qui teste le plus possible les limites de son classement PG-13. Pour le dire simplement, Venom 3, c’est du pur plaisir coupable. Débranchez votre cerveau et laissez Venom le grignoter. » – Chris Killian (ComicBook.com)

« Je pense que Venom : The Last Dance est le meilleur des trois films, mais ça reste incroyablement mauvais. C’est bizarre et regardable seulement parce que ça veut tout essayer. Un poisson-symbiote ? Bien sûr. Une séquence de dance avec Mme Chen ? Pourquoi pas. J’ai ri à quelques moments, mais cette trilogie a accompli très peu. » – Sean O’Connell (CinemaBlend)

Comme bien souvent, les premiers avis américains restent à prendre avec des pincettes au vu de leur manque de nuance. Si la plupart de ces tweets se montrent très positifs (ce qui était déjà le cas pour les premiers Venom), tout le monde s’accorde à peu près sur le fait que Venom 3 reste un blockbuster à l’écriture bancale, pour ne pas dire décérébrée (et contrairement à Chris Killian, on rappelle souvent qu’il est dangereux de débrancher son cerveau…).

Néanmoins, il faut bien admettre qu’on est curieux de voir si la violence évoquée par certains sera vraiment de la partie. Et peut-être qu’après tout, l’adieu de Tom Hardy saura se montrer un minimum émouvant. Pour en avoir le cœur net, rendez-vous dans les salles de cinéma à partir du 30 octobre.


https://www.ecranlarge.com/films/news/v ... 3SBcyTgOQA

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : mar. 22 oct. 2024 16:38
par Pale
Loin de Marvel, Tom Holland bientôt chez Christopher Nolan, dans un film d’horreur vampirique ?

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Le prochain film de Christopher Nolan commence déjà à faire parler de lui. Tom Holland devrait rejoindre Matt Damon au casting.

Depuis une dizaine d’année, chaque film de Christopher Nolan provoque une avalanche de ragots et de spéculation. Celui-ci est peut-être plus attendu encore. Non seulement le culte du secret cher au cinéaste est particulièrement bien entretenu, mais l’après-Oppenheimer fait forcément jaser. Pour rappel, Nolan avait claqué la porte de Warner, insatisfait de sa stratégie de distribution, pour rejoindre Universal.

Chouchouté par sa nouvelle écurie, il est parvenu à frôler le milliard de dollars de recettes avec un biopic de 3 heures classé R, un exploit que lui seul pouvait accomplir. Le metteur en scène est au sommet de sa gloire. Concrètement, le casting commence à se préciser. Les rumeurs, elles, se font de plus en plus persistantes… On fait le point sur le mystérieux nouveau film de Christopher Nolan.

Ce 21 octobre 2024, Variety a révélé que Tom Holland était en discussion pour rejoindre le projet. L’acteur découvert grâce au musical Billy Elliot et The Impossible est désormais bien sûr connu pour son rôle de Spider-Man dans la trilogie Sony Marvel Studios, dont le dernier volet a fait voler en éclats le box-office. Sa carrière ne se résume néanmoins pas à ça. Il a également joué pour Ron Howard dans Au Coeur de l’Océan et pour James Gray dans l’excellent The Lost City of Z. On l’a aussi retrouvé à l’affiche de Le Diable, tout le temps et du film à Oscar sans Oscar des frères Russo, Cherry.

Il rejoindra probablement donc Matt Damon, d’ores et déjà annoncé dans ce mystérieux long-métrage, dont rien d’autre n’a été révélé officiellement, si ce n’est qu’il sera écrit et réalisé par Nolan et qu’il sortira le 17 juillet 2026. Officieusement, en revanche, internet regorge de théories et autres rumeurs à son sujet, toutes moyennement crédibles, le tournage devant démarrer selon Variety début 2025.

Le 16 octobre 2024, Variety confirmait qu’il ne s’agirait pas de The Prisoner un temps affilié au réalisateur. Ses sources assuraient aussi qu’il ne s’agirait pas d’un grand film de science-fiction et évoquaient des spéculations autour du genre de l’espionnage. Celles de The Hollywood Reporter disaient qu’il ne se déroulerait pas dans le présent. De nombreux médias, chaînes YouTube ou utilisateurs de Reddit ont prétendu en savoir plus, évoquant pèle mêle cinéma d’horreur et actionner SF dans la veine de… Blue Thunder. Pas grand-chose de sérieux, en somme.

Désormais, c’est au tour du site plutôt orienté tech (mais généralement assez sérieux) Gizmodo de faire part de sa théorie. Selon une source « de confiance », Nolan bosserait sur un film de vampire situé dans les années 1920. Difficile de ne pas faire le lien avec Sinners, prochain long-métrage de Ryan Coogler prévu pour mars 2025, doté d’un pitch assez similaire. Il faudra probablement attendre plusieurs mois pour savoir qui avait raison (notre hypothèse : personne) et qui racontait des craques (notre hypothèse : tout le monde). Tom Holland, lui, est également censé incarner Fred Astaire dans un biopic réalisé par Paul King. Le début d’une diversification plus prononcée ?


https://www.ecranlarge.com/films/news/m ... 589YDKvodg

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Posté : mar. 22 oct. 2024 16:41
par Pale
Carrie : le chef-d’oeuvre de Stephen King revient, avec un réalisateur fantastique

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Le livre Carrie de Stephen King va avoir droit à une nouvelle adaptation, cette fois en série, pour Amazon. Et avec un réalisateur devenu incontournable au rayon horreur.

Pendant que certains attendent encore des adaptations de quelques grands récits moins connus de Stephen King (Élevation, Une sale grippe, The Jaunt, La Petite Fille qui aimait Tom Gordon, Poste de nuit…), Hollywood tourne en rond sur d’autres. Ces dernières années, il y a eu un nouveau Firestarter, un nouveau Salem’s Lot, et un prequel à Pet Semetary intitulé Simetierre : Aux origines du mal. Et prochainement, il y a aura de nouveaux films The Running Man et La Tour Sombre, ainsi qu’une série prequel de Ça, It : Welcome to Derry.

Il faudra rajouter à la liste le retour de Carrie. C’est le tout premier roman publié de Stephen King, et il va avoir droit à une nouvelle adaptation, en série cette fois, plus de 50 ans après sa publication. Mais il y a une raison de se réjouir puisque ce sera avec l’un des meilleurs réalisateurs d’horreur actuels.

Comme Variety l’a annoncé, c’est Mike Flanagan qui va chapeauter la série Carrie pour Amazon. Et c’est une excellente nouvelle puisque le monsieur est probablement l’un des meilleurs choix possibles.

D’un côté, il a déjà adapté Stephen King avec Jessie (Gerald’s Game) pour Netflix, Doctor Sleep (la suite de Shining) au cinéma, et The Life of Chuck, qui n’a pas encore de date de sortie française. Et depuis fin 2022, il est également attaché à une nouvelle adaptation très ambitieuse de la saga La Tour Sombre, avec son partenaire producteur Trevor Macy, pour leur boîte Intrepid Pictures – potentiellement une série de cinq saisons, puis deux films.

De l’autre, Mike Flanagan est tout simplement l’un des meilleurs réalisateurs et scénaristes d’horreur de ces dernières années. Remarqué avec les films Absentia (2011), Oculus (2013), Pas un bruit (2016) ou encore Ouija : les origines (2016), il a passé un cap avec la série The Haunting of Hill House (2018) sur Netflix.

Librement adaptée du livre de Shirley Jackson, réalisée et en partie écrite par Mike Flanagan, The Haunting of Hill House a été un électrochoc d’horreur et de mélancolie, d’une beauté et d’une maîtrise formidables. Il a plus ou moins reproduit le miracle avec The Haunting of Bly Manor (2020) et Midnight Mass (2021), deux autres séries Netflix passionnantes.

Et même si The Midnight Club (2022) et La Chute la Maison Usher (2023) n’ont pas été à la hauteur, Mike Flanagan s’est imposé en quelques années comme un grand artiste de l’horreur, particulièrement sur le format série.

La série Carrie de Mike Flanagan, attendue sur Amazon, sera composée de 8 épisodes. Ce sera la première fois que le livre est adapté sous cette forme, après de multiples versions.

La plus connue, la plus belle et la plus importante est bien évidemment celle de Brian De Palma. Sorti en 1976, Carrie au bal du diable a été un succès phénoménal, qui a lancé la carrière d’à peu près tout le monde – le cinéaste, l’écrivain, l’actrice Sissy Spacek qui a été nommée à l’Oscar de la meilleure actrice, aux côtés de Piper Laurie en meilleur second rôle.

En 1999, il y a eu Carrie 2 : La Haine, réalisé par Katt Shea, et centré sur Rachel Lang… la demi-sœur de Carrie White. Amy Irving reprenait son rôle de Sue Snell, devenue conseillère au lycée, pour créer un pont avec le film de 1976.

En 2002, il y a eu le téléfilm Carrie, réalisé par David Carson, écrit par Bryan Fuller, et interprété par Angela Bettis.

Et en 2023, il y a eu le film Carrie, réalisé par Kimberly Peirce, avec Chloë Grace Moretz dans le rôle de l’adolescente. Avec un budget de 30 millions, ce remake a encaissé près de 85 millions au box-office. Des miettes de rentabilité comparé au film de Brian De Palma, qui avait engrangé presque 34 millions pour un budget minuscule d’à peine 2 millions de dollars.

Dans tous les cas, Mike Flanagan a du pain sur la planche. En plus de Carrie et La Tour Sombre, il travaille actuellement sur un nouveau film L’Exorciste prévu pour 2026. Après l’échec de L’Exorciste : Dévotion en 2021, qui a provoqué l’annulation des plans pour une trilogie, il a été choisi pour reprendre en main la franchise. Au cas où quelqu’un doutait encore de son statut dans l’industrie, au rayon horrifique.


https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... 9v7Xn1tN0Q

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : mar. 22 oct. 2024 16:53
par Pale
EL a beaucoup aimé Transformers : Le Commencement (4 étoiles) :

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Licence phare des années 80, Transformers a connu un retour en force dans la culture populaire au travers des films pétaradants de Michael Bay. Pour le meilleur et pour le pire, le réalisateur a redéfini les “robots in disguise” d’Hasbro, avec un succès qui leur a fait atteindre des sommets au box-office. Mais après l’essoufflement de The Last Knight, du spin-off Bumblebee et de Rise of the Beasts, il était temps que la marque de jouets change son fusil d’épaule. Avec Transformers : Le Commencement, Josh Cooley (Toy Story 4) raconte les origines d’Optimus Prime et Megatron en animation, et signe au passage un vrai beau film, politique et émouvant. L’une des plus belles surprises de l’année, en salles le 23 octobre.

MORE THAN MEETS THE EYE


Plutôt que de séparer l’œuvre de l’artiste, doit-on séparer l’œuvre de ses origines mercantiles ? À l’heure des blockbusters toujours plus franchisés, et d’une pop-culture toujours plus vampirisée par des conseils d’administration de studios hollywoodiens, la critique peut être amenée à jeter le bébé avec l’eau du bain. Pour poser la question autrement, un film motivé par des raisons purement commerciales (donc de “mauvaises” raisons) peut-il trouver une forme de dignité artistique ?

Bien sûr, tout est question d’équilibre, mais on ne peut pas dire que ce soit le terme qui définisse Transformers. Si la marque a émergé en 1984, c’est en grande partie grâce à la déréglementation de l’administration Reagan en ce qui concerne les programmes jeunesse à la télévision. Pour booster l’économie américaine, il était désormais possible de justifier la création de dessins animés dans le simple but de promouvoir un produit. C’est pour cette seule raison qu’Hasbro a donné une mythologie à Transformers, celle de robots-extraterrestres divisés en deux factions militaires : les Autobots et les Decepticons.

Difficile de prendre la chose au sérieux, et pourtant, cette écriture opportuniste a dès le départ engendré son lot de curiosités. À cause de leur conflit meurtrier, les Transformers ont rendu leur monde inhabitable, les contraignant à émigrer sur notre planète Terre. Entre désastre écologique et exil forcé, la franchise touche à des thèmes étonnamment durs pour des morceaux de plastique capables de passer d’une forme humanoïde à des voitures ou des jets.

Si les comics et certains dessins animés ont aidé à développer ces points d’intérêt, il faut admettre que les films de Michael Bay n’ont jamais été attirés par cette approche. Quand bien même les longs-métrages restent encore aujourd’hui des merveilles technologiques et un terrain d’expérimentation visuel hallucinant pour le réalisateur de Bad Boys 2, Transformers est redevenu ce placement de produits sur pattes, logiquement magnifié par un cinéaste qui a fait ses armes dans la pub.

OPTIMUS À SON PRIME

Pourquoi cette introduction ? A Ecran Large, on tient à la valeur artistique de la pop-culture, et au fait que la presse a son rôle à jouer, autant pour pointer du doigt les dérives hyper-capitalistes et algorithmiques de l’industrie que pour défendre les œuvres qui le méritent. Certains univers ont pu être créés pour la pire des raisons, ça ne les empêche pas d’avoir un potentiel, et un potentiel qui peut être transcendé par les bons artistes.

De ce point de vue, Transformers : Le Commencement est un petit miracle. En revenant aux origines de la guerre sur Cybertron, Josh Cooley (réalisateur de Toy Story 4) réinvente le parcours d’Optimus Prime (Chris Hemsworth en VO) et Megatron (Brian Tyree Henry en VO) à la manière de la prélogie Star Wars. L’ironie dramatique au cœur de son concept fonctionne comme une bombe à retardement : les futurs leaders ennemis sont ici les meilleurs amis du monde, prénommés Orion Pax et D-16.

Comme la plupart des Autobots, ils sont de simples ouvriers, incapables de se transformer. Ce pouvoir inhérent à leur race n’est rendu possible qu’à une poignée d’élus, source d’un inégalitarisme soi-disant génétique. Sans grande surprise, il y a anguille sous roche (on n’en dira pas plus), poussant Orion Pax et D-16, accompagnés de Bumblebee et Elita-1, à chercher des réponses à la surface de Cybertron, réputée hostile.

Pour être honnêtes, on n’avait pas vu venir que cette prémisse intrigante serve un récit centré sur la liberté identitaire (pour ne pas dire la fluidité du genre, finalement très cohérente avec une espèce alien qui peut changer de corps). Contrairement à ce qu’on leur a toujours enseigné, les personnages découvrent que cette capacité à se définir soi-même est entravée par une société conservatrice, qui profite de son contrôle pour engendrer des castes. Ce dont parle en creux Transformers : Le Commencement, c’est du lien éternel entre ce discours sur les libertés individuelles et la lutte des classes.

Derrière sa structure narrative galvanisante sur la construction de ses héros, voués à changer leur monde et accomplir de grandes choses en acquérant leurs pouvoirs, le film détourne sa nature ouvertement mercantile au profit d’une charge sur les injustices du capitalisme. D’aucuns pourront juger la démarche hypocrite, mais Josh Cooley et ses scénaristes en font vraiment le cœur émotionnel du long-métrage, qui porte la scission idéologique qui va opposer Optimus Prime et Megatron.

Là où Orion Pax s’est toujours montré insatisfait de sa situation, D-16 a passé sa vie à obéir, à espérer, à se résigner. La trahison de la société cybertronienne fait ressortir de manière organique la rage longtemps enfouie d’un personnage qui va inévitablement passer du côté obscur. Le film assume sa nature de tragédie grecque, et l’aborde même avec une cruauté déchirante dans son dernier acte.

Malgré son statut de blockbuster familial, Transformers : Le Commencement réussit à capter avec justesse la maturité dont voudraient se gargariser les pitoyables films Joker. Josh Cooley jette un regard empathique sur son antagoniste en devenir, mais reste horrifié par sa manière de devenir à son tour un bourreau. Il n’est pas question de légitimer Megatron (ou d’excuser la maladresse d’un point de vue mal pensé sur une anarchie de maternelle, n’est-ce pas Todd Phillips ?), mais d’interroger la façon dont les systèmes injustes ne peuvent qu’engendrer leurs propres monstres.

DES ROBOTS AVEC DES CŒURS

Difficile de penser qu’un film Transformers arriverait à nous emporter de la sorte, et pourtant, toute la réussite de Josh Cooley tient à cet investissement émotionnel, digne du Pixar de la grande époque. Il y a dans Le Commencement un amour évident du matériau de base, qui renvoie à notre interrogation inaugurale. Oui, on peut trouver un propos et une dignité artistique dans une franchise ouvertement conçue pour vendre des jouets, pour peu qu’on ait vraiment envie de raconter une histoire.

Loin de sombrer dans le fan-service facile, le long-métrage profite de son origin-story pour trouver le bon équilibre. D’un côté, son scénario est tourné vers les néophytes, qui pourront apprécier cette visite guidée de Cybertron et de ses règles par sa pédagogie et son sens permanent du merveilleux. De l’autre, les connaisseurs attendront avec délectation de voir comment le récit retombe sur ses pattes avec les éléments majeurs de sa mythologie (la Matrice de commandement, Starscream…).

Étant donné que l’auteur de ces lignes rejoint clairement la seconde catégorie, il convient de jalouser tous les jeunes spectateurs qui auront l’occasion de découvrir Transformers avec ce film dont on rêve depuis des années. Entre les panoramas sur Iacon City, une course entre robots sur un circuit à la Wipeout et le look de jeu d’arcade eighties de la surface, Le Commencement jouit d’une production design aux petits oignons, sublimée par des textures métalliques aux réflexions parfaites.

C’est d’ailleurs l’autre coup de génie du projet. Plutôt que de rejeter intégralement l’héritage de Michael Bay, ce reboot en garde le meilleur : la qualité de ses effets visuels, confiés depuis le premier volet à ILM. Comme pour le génial Rango, le studio fondé par George Lucas a supervisé l’animation de ce nouveau Transformers, à mi-chemin entre un photoréalisme bluffant des matières et une stylisation affirmée à la Spider-Verse ou Dreamworks.

Il est une nouvelle fois question d’équilibre, terme qui revient de lui-même depuis le début de cette critique. Peut-être est-ce là la meilleure manière de résumer le brio de Transformers : Le Commencement. Il y a l’évidence qu’on attend d’un bon film familial, capable de divertir les petits sans abrutir les grands. Mais au-delà de cette donnée, Josh Cooley est parvenu à offrir une fresque de SF trépidante sans perdre de vue son objectif narratif et politique. Une sacrée prouesse qui trouve sans doute un point de jonction dans les séquences d’action, plus incarnées, impactantes et inventives que jamais auparavant. Allez, pour l’occasion, on pardonnera tous ceux qui craqueront dans les rayons des magasins de jouets.

Voilà comment on fait un grand film pour toute la famille. Transformers : Le Commencement est beau et divertissant, mais cache derrière son écrin une charge politique que l’on n’espérait plus de la part de la franchise au cinéma.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... c4imNBOEZA

Malgré les bonnes critiques, je ne suis pas du tout hypé. En vrai l'univers Transformers me fait profondément chier maintenant.

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : mar. 22 oct. 2024 18:39
par Pale
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[youtube]frYVyUDIwiE[/youtube]

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : mer. 23 oct. 2024 16:30
par Pale
EL a détesté Loups-garous (1 étoile) :

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Ça devait arriver : le légendaire jeu de société Loups-Garous a enfin le droit à deux déclinaisons sur petit écran. L’une prend la forme d’une télé-réalité grandeur nature diffusée sur Canal+, l’autre d’un long-métrage réalisé par François Uzan, distribué par Netflix et disponible le 23 octobre 2024. La présence des valeurs sûres du Prime-Time TF1 Frank Dubosc et Jean Reno au casting (accompagnés de Suzanne Clément) laissait présager une adaptation à la sauce comédie franchouillarde. Il s’avère qu’il ne s’agit même pas vraiment d’une adaptation. La sauce, en revanche, dégouline et souille à peu près tout ce que vous chérissiez à Thiercelieux.

LOUP Y EST-TU ?


À vrai dire, Loups-garous de Thiercelieux avait déjà eu droit à une adaptation indirecte en 2021. Werewolves Within était tiré d’un jeu vidéo lui-même inspiré du modèle du jeu de Mafia (une création de Dimitry Davidoff) sur lequel repose le classique français. Le principe était similaire : une troupe de personnages regroupés dans un village doivent deviner lesquels d’entre eux sont des loups-garous voraces.

Bien que regardable, le film n’a pas fait forte impression. Pourtant, il retranscrivait bien mieux le concept que la version officielle produite par Radar Films et vomie par Netflix.

Épluchons donc ce navet en commençant par son défaut le plus flagrant : Loups-garous n’adapte même pas Loups-garous. Il en reprend les grandes lignes bien sûr. Une petite famille vaguement présentée dans une grossière scène d’introduction se retrouve propulsée dans le passé, ou plutôt dans le jeu, à moins que ce soit les deux. Un subtil mélange de deux formules ayant fait leurs preuves des deux côtés de l’Atlantique : le sous-Visiteurs et le sous-Jumanji. Chacun se voit doté d’un rôle parmi les figures bien connues du jeu de cartes et il s’agit de démasquer les lycanthropes du village de Thiercelieux pour qu’ils rentrent chez eux.

Jusqu’ici tout va à peu près bien, sauf que le récit n’aborde absolument jamais la paranoïa qui touche les protagonistes. Pire : il révèle d’emblée qui est loup-garou dans la troupe ! Certes, nos rêves humides de bodysnatcher velus s’accordaient mal à la cible familiale du jeu et du film. Mais de là à renier son principe même, il y a un gouffre franchi sans broncher, la main dans le slibard. Il y a bien un moment où nos héros se mettent à la recherche de deux loups, mais le scénario ne nous présentant que trois personnages secondaires, le suspense n’est pas des plus insoutenables.

QU’EST CE QU’ON A FAIT AU BON LOUPS-GAROUS ?

Mais alors que font nos immigrés temporels s’ils ne jouent pas… au Loup-garou ? Ils collectent, dans l’ordre, tous les clichés les plus artificiels de la comédie bas-du-front taillée pour les rediffusions sur W9. Et en fait, ça a toujours été l’objectif. Il n’a jamais été question de rendre hommage aux parties jouées la nuit tombée et à ses savoureux regards en chien de faïence, quitte à malmener un peu la sacro-sainte unité familiale, mais d’instrumentaliser la marque pour se faire un max de blé avec un énième « contenu » auquel personne n’a essayé d’insuffler un minimum de personnalité.

Le cahier des charges est respecté avec un cynisme qui ferait passer la filmographie de Fabien Onteniente pour celle de John Waters. Du conflit générationnel aux références appuyées au patrimoine musical, tout y est. Évidemment que Frank Dubosc reprend Michel Sardou et Johnny Hallyday au luth. Évidemment que la photographie est archi plate. Évidemment que le tempo comique est aux fraises. Personne ne fait même semblant de donner le change.

Il persiste à recycler les marronniers de la comédie française bien de chez nous, même quand c’est franchement déplacé. Croyez-le ou non, Loups-garous multiplie les commentaires sociaux post-Qu’est ce qu’on a fait au Bon Dieu ?. Les deux personnages d’ados sont une influenceuse beauté (donc en quête de reconnaissance) et un jeune aux cheveux longs et au vernis sur les doigts (donc en quête d’identité). Quant au seul présenté comme ouvertement homosexuel, ses deux gags principaux consistent à draguer en permanence Frank Dubosc et à garder soigneusement dans son atelier… une collection de perruques.

Comme pour nous achever, le scénario fait mine de s’intéresser aux violences conjugales, avec une vulgarité et un je-m’en-foutisme confirmant l’évidence : l’univers traité importe peu. C’est un énième prétexte pour régurgiter le sempiternel modèle de divertissement familial. Le modèle privilégié des chaînes privées françaises, lesquelles voudraient nous faire avaler que le spectateur moyen mérite qu’on lui crache dessus, parce qu’il aurait la flemme de zapper.

LES ENFANTS DE LA TÉLÉ

Au fond, des pseudo-comédies ignobles qui nous prennent pour des abrutis, on en liste plusieurs par an. Mais celle-ci pourrait devenir un symbole. Le symbole d’un échec artistique et industriel cuisant. Car du talent, chez les techniciens qui ont confectionné les effets spéciaux et les loups en question, il y en a. Du budget, suffisant à la reconstitution avec figurants d’un village médiéval (sans compter les salaires…), il y en a aussi. Du potentiel, il y en avait plus encore. Mais certains ont décidé d’utiliser tout ça pour pomper notre temps de cerveau disponible.

Loups-Garous, c’est avant tout le symbole de l’échec d’un modèle, celui prometteur de la SVoD. Il se posait, fut un temps, en alternative à la télévision, à ses télé-réalités dégueulasses et à ses soap-opera en pilote automatique, destinés à maintenir « la ménagère » éveillée jusqu’à la prochaine page de publicité. Depuis, en France, Netflix a juste pris le relai, pub comprise. Preuve en est : ce film est en vérité un téléfilm, non pas parce qu’il est destiné au petit écran, mais parce qu’il n’existe que pour remplir une grille de programmation.

Ses auteurs ne faisaient que livrer une commande lorsqu’ils ont écrit la fameuse vanne du « tu veux voir mes miches, ah non je parlais du pain », interdite depuis le XVe siècle au moins. Plus personne n’essaie de faire de l’art, ni même du divertissement (on s’ennuie ferme entre deux pics de malaise). Uniquement de la télévision, dans ce qu’elle a de plus cynique, de plus méprisant et bien sûr de plus lucratif.

L’omniprésence de la chose sur toutes les pages d’accueil et dans tous les algorithmes va tenter de nous faire croire que notre horizon culturel se limite à ça. À nous de changer de chaîne, d’aller chercher mieux dans la barre de recherche, ou tout simplement de nous désabonner une bonne fois pour toutes. Ne les laissons pas nous endormir.

Loups-Garous est disponible sur Netflix à partir du 23 octobre 2024 en France

Tout ce que la télévision avait de plus cynique et pathétique se retrouve désormais sur Netflix. Il n’est donc pas question d’adapter Loups-Garous, ni même de divertir qui que ce soit. Juste d’occuper le catalogue.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... aV6AD7FW5w

Un autre avis aussi gratiné (1 étoile) :

"Loups-Garous n'a rien pour lui et fait simplement une entrée fracassante dans la liste des pires films Netflix de l'Histoire."

Toujours envie de le voir malgré tout :D

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : mer. 23 oct. 2024 17:16
par Pale
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Posté : mer. 23 oct. 2024 18:26
par Pale
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Le Cercle des profileurs disparus

Posté : mer. 23 oct. 2024 19:13
par ClintReborn
LA VOILA LA FLEMME ! :lol:

Quand tu as bossé toute la journée sur le Colisée et que tu fais plus que du copier coller ! :rofl: :lol:

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Idem sur le coté gauche :saint: :lol:

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Posté : mer. 23 oct. 2024 21:11
par Pale
ClintReborn a écrit : mer. 23 oct. 2024 19:13 LA VOILA LA FLEMME ! :lol:

Quand tu as bossé toute la journée sur le Colisée et que tu fais plus que du copier coller ! :rofl: :lol:

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Idem sur le coté gauche :saint: :lol:
Perso j'ai eu la flemme de zoomer mais bien vu :D

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : mer. 23 oct. 2024 21:11
par Pale
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Le Cercle des profileurs disparus

Posté : jeu. 24 oct. 2024 18:31
par Pale
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[youtube]TGCjwZi5xLc[/youtube]

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : jeu. 24 oct. 2024 22:08
par Pale
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Posté : sam. 26 oct. 2024 11:45
par Pale
EL a détesté Venom : The Last Dance (0,5 étoile) :

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Sony continue d’étendre son univers Spider-Man sans Spider-Man avec Venom : The Last Dance, réalisé par Kelly Marcel et porté par Tom Hardy. Trêve de non suspense : ce Venom 3 est une autre mauvaise blague de la part du studio. Mais qui en doutait encore après la catastrophe des deux premiers volets, de Morbius et de Madame Web ? ATTENTION LÉGERS SPOILERS !

VENORME MERDE


Depuis le premier Venom, chaque film du Spider-Verse soulève un peu plus d’incompréhension, d’interrogations et de désespoir, en particulier pour la personne chargée de désosser la bête. Sans surprise donc, Venom : The Last Dance est une autre viande faisandée que Sony nous met sur la table. Mais à ce stade, on ne sait pas trop ce qu’on pourrait dire qu’on n’aurait pas déjà dit dans les précédentes critiques.

Alors, au risque de se répéter, c’est toujours affreusement moche, bête, immature et paresseux alors que ça a coûté un bras (120 millions de dollars, hors marketing). Rien ne sauve les meubles, pas une idée, pas une séquence, pas un plan, ni une blague. Après, nos standards ont tellement dégringolé ces dernières années qu’une grenouille symbiotique ou une vanne pipi-fontaine peuvent éventuellement faire l’affaire…
Venom : The Last Dance - Bande-annonce VOSTFR

Certes, le fait que Michelle Williams se soit échappée de cet asile avait quelque chose d’encourageant, mais c’était avant de voir la trop rare Juno Temple s’y enfermer à son tour. Malgré tout, c’est dans les ténèbres que la lumière brille le plus : donnez-lui deux miettes, elle en fera une demi-baguette, a minima un quignon de pain. Cette demi-étoile, c’est uniquement pour elle.

Et tant qu’à parler de déception, celle de voir Rhys Ifans replonger tête la première dans la cuve d’acide après The Amazing Spider-Man est particulièrement dure à encaisser. Son personnage est décrit comme un gentil hippie allumé, mais devient une sorte de fantôme qui hante le scénario et harcèle autant Eddie que les spectateurs, comme s’il cherchait désespérément son rôle dans cette immense mascarade. Quant à l’écriture des autres personnages, est-ce qu’il faut vraiment s’y attarder sachant que les scénaristes eux-mêmes ne l’ont pas fait ?

EDDIE BROKE

Autre question : est-ce qu’on « préfère » le premier degré ronflant d’un Morbius ou le second degré pathologique d’un Venom 3 ? L’un comme l’autre a ce don de transformer les minutes en heures, mais le cas de Venom 3 est plus condamnable encore. Contrairement au film insignifiant avec Jared Leto, il est censé être le volet le plus dramatique, voire tragique, de l’univers de Sony. Mine de rien, The Last Dance porte pas mal d’enjeux sur ses frêles épaules, aussi bien pour la franchise que le futur de l’univers (qui de toute évidence ne pourra compter ni sur les femmes-araignées de Madame Web ni sur Morbius).

L’inéluctabilité de la mort plane donc au-dessus d’Eddie et de Venom durant tout le film, jusque sur l’affiche et son accroche, « jusqu’à ce que la mort les sépare« . L’idée de leur séparation, d’un possible sacrifice et surtout d’une menace interplanétaire latente est esquissée tout du long, mais sans délicatesse, émotion ou gravité. Non pas que les précédents opus étaient des essais anthropologiques et philosophiques fascinants, mais rarement la mort n’avait autant été traitée par-dessus la jambe.

Pourtant, ce volet est celui qui fait le plus grimper le bodycount, avec des disparitions de personnages plutôt importants (sur le papier). Mais tout est froid et désincarné, sans solennité ni temps mort (sans mauvais jeu de mots), ce qui donne un film particulièrement insensible et déshumanisé, en contradiction totale avec l’idéal de cohabitation que porte la licence.

Là encore, on repassera pour la subtilité du message, puisqu’il s’agit essentiellement d’avancer une maigre métaphore sur l’immigration et de planter un symbiote face caméra pour qu’il beugle : « Ce n’est pas nous les méchants !« .

Ainsi, ce qui devrait être au coeur de l’histoire et des préoccupations des protagonistes est distillé par-ci par-là, le temps d’un plan ou d’une réplique qui s’intercale laborieusement entre deux vannes. Et ce n’est même pas comme si ce manque affligeant de sérieux était compensé par un humour savoureux ou une action débridée. Venom 3 n’est pas un film « fun et décomplexé » qui s’amuse avec ses personnages et les règles de son univers. C’est un film globalement ennuyeux, dans lequel l’action se résume à deux ou trois saynètes charcutées avant le climax qui part dans tous les sens sauf le bon.

De plus, chaque idée régressive avec laquelle le film pourrait s’amuser est aussitôt abandonnée, faute de savoir comment la filmer ou la monter, à l’image d’un enfant confus devant un jouet trop complexe. La bagarre potentiellement marrante avec un gros monstre sur un avion en plein vol ? Expédiée en 20 secondes. Eddie qui fait un tour de cheval-symbiote ? Expédié en 20 secondes aussi… En même temps, côté technique, Sony ne cherche même plus à faire semblant, le studio ayant confié la mise en scène à la scénariste des deux précédents Venom, qui signe donc sa toute première réalisation.

SOUPE DE KNULL

On commence à avoir l’habitude, mais ressortir de la salle de cinéma avec un gros mollard sur la joue n’en est pas moins désagréable. Le film se fiche éperdument de son public et enchaîne les doigts d’honneur avec une décontraction insolente. Le bout de symbiote qui trainait dans le MCU ? Oublié. Le scénario rejoue la scène du bar, avec le même clin d’œil gênant à Thanos et aux événements d’Infinity War, mais semble a priori réécrire l’histoire à défaut de pouvoir boucher les trous de la précédente.

C’est donc dans son univers qu’Eddie Brock laisse de la morve symbiotique sur le comptoir, avant qu’elle soit récupérée, histoire que les producteurs aient un bout de Venom à ressortir du placard au cas où. Un peu comme Madame Web avec son bébé Peter Parker.

Plus globalement, en plus de trahir ses propres promesses, l’univers de Sony continue de se nécroser, mais dans le déni le plus complet. Knull, le créateur des symbiotes joué par Andy Serkis, est donc présenté comme un équivalent au Thanos de Marvel, celui qui menace tout l’univers dans l’ombre (scène post-générique à l’appui), mais a surtout de bonnes chances de rester moisir dans sa prison galactique.

En revanche, une chose est sûre et certaine concernant l’avenir, c’est que la rédactrice de ces lignes passera son tour pour le prochain Kraven The Hunter.

Venom : The Last Dance, c’est ce tonton gênant qu’on esquive aux repas de famille ou ce collègue relou avec qui on ne veut pas prendre l’ascenseur.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... iHU-pnGYfg

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Posté : sam. 26 oct. 2024 11:48
par Pale
La Planète des singes : un nouveau film confirmé, avec une date de sortie qui se précise

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Après La Planète des singes : Le Nouveau Royaume, Disney confirme qu’un nouveau film se prépare, avec déjà une petite idée sur la date de sortie.

Dans la grande histoire des sagas hollywoodiennes, La Planète des singes mérite un badge d’honneur pour la longévité et la persévérance. Adaptée du livre de Pierre Boulle, la franchise débutée en 1968 a eu droit dix films et deux séries, sans oublier les nombreux projets abandonnés en cours de route. Et surtout, elle a réussi par deux fois à raconter une histoire sur plusieurs films, formant ainsi des sagas à l’intérieur de la saga.

La première s’est mal terminée avec les échecs de La Conquête de la Planète des singes (1972) et La Bataille de la Planète des signes (1973), et la deuxième aurait pu s’arrêter avec la trilogie La Planète des singes : Les Origines (2011), La Planète des singes : L’Affrontement (2014) et La Planète des singes : Suprémacie (2017). C’était sans compter sur le rachat de la licence par Disney, qui a avalé le studio 20th Century Fox en 2019, pour la coquette somme de 71 milliards.

Ainsi est arrivé en 2024 La Planète des singes : Le Nouveau Royaume. À la fois continuation de la trilogie précédente et nouveau départ pour la saga, le film n’avait pas rencontré le même succès que ses prédécesseurs. Qu’importe : Disney confirme qu’une suite arrive, et donne un créneau pour la date de sortie.

Steve Asbell fait partie des meubles qui ont été gardés par Disney lors du rachat du studio 20th Century Fox en 2019. Propulsé président de 20th Century Studios (le nouveau nom du studio intégré chez Mickey), il est aux premières loges de ce grand remaniement des propriétés intellectuelles désormais possédées par Disney.

Avatar, Alien, Predator, Die Hard, Kingsman, Deadpool, X-Men, Les 4 Fantastiques… La liste est longue. Et La Planète des singes faisait partie des priorités, puisque Le Nouveau Royaume avait été officiellement dès le rachat en 2019.

C’est donc sans surprise que Steve Asbell a confirmé au détour d’une phrase qu’une suite arrivait, lors d’une longue interview avec The Hollywood Reporter en octobre 2024 où il reparle de la stratégie depuis le rachat :

« La première mission était de déterminer les films de ces franchises et trouver la bonne cadence d’Avatar, La Planète des singes, Alien et Predator. Réussir ça était la première partie, et on l’a fait maintenant. Donc l’idée est de pouvoir dire : « Ok, on sait quand les films Avatar vont sortir. On sait aussi pour Predator désormais. Et disons qu’il y aura un autre film La Planète des singes en 2027″. »

La Planète des signes a beau faire partie des joyaux de la couronne de 20th Century Studios, Le Nouveau Royaume a rencontré un succès plutôt tiédasse.

Avec 397 millions récoltés au box-office mondial en 2024, le film réalisé par Wes Ball a fait moins que Les origines (481 millions), Suprématie (490 millions) et L’affrontement (710 millions). C’est également un score à peine plus élevé que La Planète des singes version Tim Burton (362 millions, sans même compter l’inflation).

Le blockbuster a surtout déçu sur le marché international, hors États-Unis, avec moins de 230 millions. C’est là encore moins que la précédente trilogie, Les Origines (305 millions), Suprématie (343 millions) et L’Affrontement (502 millions). Même dégringolade à observer du côté de la Chine, où le renouveau de Disney s’est contenté de 29 millions, loin de L’Affrontement (107 millions), Suprématie (112 millions), et même de Les Origines (30 millions).

Seule consolation : Le Nouveau Royaume a officiellement coûté dans les 160 millions, hors marketing. C’est plus que Les Origines (moins de 100 millions), mais moins que L’Affrontement (entre 190 et 235 millions, selon les sources) et Suprématie (190 millions).

Comparé à la rentabilité d’un Avatar 2 (2,3 milliards au box-office, pour un budget officiel estimé à 350-400 millions), d’un Deadpool 3 (1,3 milliard, pour un budget officiel de 200 millions), ou d’un Alien : Romulus (350 millions au box-office, pour un budget officiel de 80 millions), La Planète des singes : Le Nouveau Royaume fait grise mine.

Mais la saga pèse plus de 6 milliards au box-office, étalés sur plus de cinquante ans, avec une machine merchandising impressionnante. Disney n’a donc aucune raison de faire une croix dessus.


https://www.ecranlarge.com/films/news/l ... 4GaDUgzYGg

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Posté : sam. 26 oct. 2024 11:51
par Pale
Alien : Romulus 2 – la suite se confirme, avec de premiers détails qui rassureront les fans du premier

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Alien : Romulus a été un succès au box-office. De quoi motiver une suite, sur laquelle 20th Century Studios, filiale de Disney, est en train de plancher.

Destiné au streaming lors de son développement au cœur de la pandémie, Alien : Romulus est finalement sorti en salles, où il a connu un vrai petit succès, avec 350 millions de dollars glanés à travers le monde, dont plus de 100 aux États-Unis, pour 80 millions de budget. Accompagné de critiques plutôt favorables, il a remis au centre des préoccupations hollywoodiennes son réalisateur Fede Alvarez, Uruguayen remarqué avec le remake d’Evil Dead et Don’t Breathe.

Bien sûr, tout le monde a pensé à une suite, puisque la fin du film le permet. Rien n’avait vraiment été avancé concrètement jusqu’ici, mais c’est le patron de 20th Century Studios en personne qui en a discuté. Et presque tous les feux sont au vert. Attention, spoilers !

Le 24 octobre 2024, le Hollywood Reporter a publié une longue interview du patron de 20th Century Studios (ex-Fox), Steve Asbell. La firme, désormais détenue par Disney a connu un été rayonnant (principalement grâce à Deadpool & Wolverine). Et il était temps de faire le bilan. Forcément, le magazine n’a pu s’empêcher de l’interroger sur le futur de la franchise Alien. Et sa réponse est claire.

« On travaille sur une suite en ce moment. On n’a pas encore conclu notre marché avec Fede [Alvarez], mais nous allons le faire, et il a une idée sur laquelle on travaille. Les deux survivants, Rain et Andy, joués par Cailee Spaeny et David Jonsson, étaient les éléments les plus marquants du film. Et donc je vois toujours les choses ainsi : « Wow, où les gens veulent-ils les voir aller ensuite ? » Nous savons qu’il y aura des aliens. Nous savons qu’il y aura de grandes scènes d’horreur. Mais je suis tombé amoureux des deux et je veux connaître leur histoire. »

Un vrai discours d’exécutif, qui comporte néanmoins son lot d’informations importantes. Premièrement, Alvarez serait en passe de revenir derrière la caméra. En août 2024, le cinéaste partageait déjà à Bloody Disgusting ses réflexions à ce sujet.

« Ma philosophie, c’est que vous ne devez jamais faire [de suite] en deux ans. Vous devez vous détacher. Vous devez faire en sorte que le public le veuille vraiment. Si vous pensez à Alien et Aliens, il y a sept ans entre eux. Mais on a assurément des idées sur où aller. »

Deuxièmement, le duo formé par Rain et Andy serait bien de la partie. Les performances des deux comédiens avaient en effet été remarquées, d’autant que Cailee Spaeny a depuis fait son trou dans l’industrie avec des rôles dans Priscilla, Civil War et bientôt le troisième volet de la saga À couteaux tirés.

Pour rappel, à la fin de Romulus, Rain et Andy ont repris la direction de la planète Yvaga, censée leur offrir une meilleure vie. Pas certain néanmoins que le studio et son nouveau propriétaire acceptent d’attendre sept ans, d’autant qu’ils sont également en pleine opération de résurrection de la saga Predator. A priori, les monstres spatiaux ont encore de l’avenir et pourraient revenir le plus vite possible.


https://www.ecranlarge.com/films/news/a ... W-w1HqqMnQ

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : sam. 26 oct. 2024 11:53
par Pale
EL n'a pas trop aimé The Killer (2 étoiles) :

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Avec David Fincher, c’est le deuxième cinéaste à tourner un film intitulé The Killer dans les rues parisiennes, traqué par les hordes de cinéphiles locaux. Sauf que John Woo réalise lui le remake de son propre classique hongkongais, avec Omar Sy et Nathalie Emmanuel. Et que les cinéphiles en question lui réservent un accueil plus froid encore. L’office de tourisme du 4e arrondissement, en revanche, a dû adorer. En salles depuis le 23 octobre 2024.

KNOCK, KNOCK, IT’S JOHN ! JOHN WOO ?


Lorsque le carton « réalisé par John Woo » apparaît à l’écran, c’est sur une volée de colombes (ou plutôt de pigeons, vu le décor) digne d’une grande migration. Pour certains, c’est désormais à ça que se résume le cinéma du Dieu de l’action hongkongaise : une succession de gimmicks collés les uns aux autres comme de vulgaires caméos Marvel. L’auteur de ces lignes percevait encore un style dans son très, très bancal Silent Night. Mais The Killer pourrait bien, malheureusement, leur donner raison.

Le cinéaste a pourtant tout fait pour revenir aux grandes heures de sa filmographie. Il reprend l’essentiel de son chef-d’œuvre, son alliance improbable, ses codes d’honneur, ses flics en costard, son église désacralisée et donc son symbolisme excessif. Nathalie Emmanuel, victime de la malédiction Game of Thrones, récupère le rôle de l’assassin Jeff, autrefois tenu par le grand Chow Yun-fat. Notre Omar Sy national récupère celui de l’inspecteur Li. Lorsqu’une tueuse aveugle accidentellement une jeune femme, elle doit faire face à ses patrons… et à un flic incorruptible.

Sauf que tout est d’une artificialité sidérante. Le scénario est déballé péniblement entre deux pubs pour Heineken, transformant les symboles en clichés, et les excès en sommets de ridicule. Les internautes les plus véhéments n’attendaient que sa sortie pour tirer à boulets rouges sur le casting, toujours désigné responsable lorsque leur nostalgie est mise à mal. Mais difficile de juger la performance de leur tête de turc Omar Sy ou de ses collègues, forcés de déblatérer des répliques tirées de manuels de développement personnel qui feraient passer Daniel Day-Lewis pour Steven Seagal.

Même les commentaires des figurants insérés dans le mix sonnent faux, probablement mal traduits d’un scénario écrit à six mains… pas du tout en français. La voilà, la racine du mal : la délocalisation.

OMAR SY IN PARIS

Quoi de plus logique que le cinéaste investisse la capitale, quelques années après son héritier américain le plus populaire (John Wick 4) ? Si The Killer est sorti en salles en France, mais pas aux États-Unis (où il a dû se contenter de Peacock), c’est non seulement parce qu’il embarque un casting bien de chez nous, mais aussi parce qu’il parcourt les rues parisiennes.

Ironiquement, les Français et surtout les franciliens seront encore moins dupes que leurs homologues américains. John Woo et ses scénaristes ont clairement essayé de se démarquer en changeant de décor, mais l’utilisation qu’ils en font rappelle surtout Emily in Paris. Au point où deux flics français avec un accent à couper au couteau en viennent parfois à discuter entre eux en anglais.

Alors d’un point de vue touristique, c’est parfait et nul doute que le long-métrage parviendra à séduire quelques touristes supplémentaires, qui s’évanouiront une fois arrivés à Gare du Nord. D’un point de vue artistique, c’est d’autant plus discutable que le film original et ses semblables étaient des peintures de Hong-Kong par des auteurs de Hong-Kong. En s’expatriant, le cinéaste sacrifie la singularité de ses ambiances poussiéreuses pour des images d’Épinal hollywoodiennes, soit exactement ce à quoi il constituait une alternative. Pas question de le blâmer directement : l’espace-temps où il s’est épanoui est désormais révolu. Mais dans ce nouveau contexte, l’image sur-utilisée des colombes ne tient plus que de la référence balourde.

Heureusement, John Woo s’amuse toujours autant à filmer l’action, et il nous gratifie d’un climax généreux, blindé de délires chorégraphiques et de mouvements de caméra virtuoses. Cette séquence, ainsi que les quelques relents de génie qui font irruption de temps à autre, compensent à la limite l’accent irlandais de Sam Worthington. Pour le reste, et en dépit du respect éternel qu’on voue à l’artiste, ce remake témoigne surtout du vide qu’a laissé la rétrocession dans le 7e art. On vient pour le shoot de nostalgie, on en ressort en deuil.

John Woo récite ses gimmicks dans un spot touristique aux antipodes de l’atmosphère poisseuse du Hong Kong des années 1980. Restent quelques fulgurances, auxquelles on s’accroche autant que possible.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... uTpG8YylHA

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Posté : sam. 26 oct. 2024 12:27
par Pale
Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... sY8cRdBmEQ

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Posté : dim. 27 oct. 2024 08:56
par Pale
Vu :

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Oui c'est très moyen mais c'est bon enfant et il y a malgré tout des scènes sympathiques dans l'ensemble.

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Il y a des carences et des facilités propres aux films à high concept mais ça reste un thriller assez efficace servi par une bonne performance des deux acteurs principaux.

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Petite claque devant ce film datant des années 80 se déroulant dans le milieu scolaire. On va suivre un professeur de musique qui doit effectuer un remplacement dans une école difficile et qui va s'opposer à la bande de voyous qui règne en maître dans l'établissement. Les 10-15 premières minutes font craindre le pire pour le côté kitsch qui en ressort mais plus le film avance et plus il devient sombre et prend aux tripes. À noter que c'est par le réalisateur de... Commando même si c'est totalement différent malgré quelques scènes musclées.

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Le début est encore sympa mais plus ça avance et plus ça devient un nanar absolu d'un autre temps avec des scènes d'action complètement ringardes. Par contre Mickey Rourke est presque le sosie le Bruce Willis dans ce film.

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J'ai adoré le premier (si si) et j'ai détesté le second. On va dire que ce dernier opus se situe entre les deux premiers. Les scènes d'action piquent les yeux mais la complicité entre Eddie Brock et la symbiote offre des moments vraiment sympas qui personnellement me font marrer :D

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Posté : dim. 27 oct. 2024 09:32
par Pale
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Posté : dim. 27 oct. 2024 10:13
par Wickaël
Pale a écrit : dim. 27 oct. 2024 08:56 Image

Petite claque devant ce film datant des années 80 se déroulant dans le milieu scolaire. On va suivre un professeur de musique qui doit effectuer un remplacement dans une école difficile et qui va s'opposer à la bande de voyous qui règne en maître dans l'établissement. Les 10-15 premières minutes font craindre le pire pour le côté kitsch qui en ressort mais plus le film avance et plus il devient sombre et prend aux tripes. À noter que c'est par le réalisateur de... Commando même si c'est totalement différent malgré quelques scènes musclées.
Découvert l'année dernière et j'en garde un très bon souvenir.

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Posté : dim. 27 oct. 2024 10:16
par Wickaël
Ce soir je remate le premier John Wick pour célébrer ses 10 ans (déjà).

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Posté : dim. 27 oct. 2024 10:20
par Pale
Wickaël a écrit : dim. 27 oct. 2024 10:13
Pale a écrit : dim. 27 oct. 2024 08:56 Image

Petite claque devant ce film datant des années 80 se déroulant dans le milieu scolaire. On va suivre un professeur de musique qui doit effectuer un remplacement dans une école difficile et qui va s'opposer à la bande de voyous qui règne en maître dans l'établissement. Les 10-15 premières minutes font craindre le pire pour le côté kitsch qui en ressort mais plus le film avance et plus il devient sombre et prend aux tripes. À noter que c'est par le réalisateur de... Commando même si c'est totalement différent malgré quelques scènes musclées.
Découvert l'année dernière et j'en garde un très bon souvenir.
Perso j'ai bien aimé le style des voyous :D

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j'ai regardé la filmo du chef de la bande (celui du milieu) et même si il n'a pas beaucoup joué en tant qu'acteur, il a réalisé beaucoup d'épisodes de séries à succès.

On retrouve également Michael J. Fox avant RVLF et il aurait été difficile d'imaginer qu'il devienne Marty McFly :

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Posté : dim. 27 oct. 2024 10:46
par ClintReborn
Pale a écrit : dim. 27 oct. 2024 10:20
On retrouve également Michael J. Fox avant RVLF et il aurait été difficile d'imaginer qu'il devienne Marty McFly :

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Avec cette coupe j'ai vraiment l'impression qu'il y a une réalité alternative ou un bug temporel ! :lol:

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : dim. 27 oct. 2024 13:26
par Kit
Pale a écrit : dim. 27 oct. 2024 08:56 Vu :

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Petite claque devant ce film datant des années 80 se déroulant dans le milieu scolaire. On va suivre un professeur de musique qui doit effectuer un remplacement dans une école difficile et qui va s'opposer à la bande de voyous qui règne en maître dans l'établissement. Les 10-15 premières minutes font craindre le pire pour le côté kitsch qui en ressort mais plus le film avance et plus il devient sombre et prend aux tripes. À noter que c'est par le réalisateur de... Commando même si c'est totalement différent malgré quelques scènes musclées.
ça fait plus de 30 ans que je l'ai vu, je crois que c'est le remake de Graine de violence (Blackboard Jungle) de Richard Brooks 1955 film que j'adore avec Glenn Ford, Anne Francis, Sidney Poitier, Vic Morrow

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : dim. 27 oct. 2024 17:12
par Pale
Wickaël a écrit : dim. 27 oct. 2024 10:16 Ce soir je remate le premier John Wick pour célébrer ses 10 ans (déjà).
C'est aussi les 10 ans de...

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:love: :love: :love:

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : dim. 27 oct. 2024 17:17
par Pale
ClintReborn a écrit : dim. 27 oct. 2024 10:46
Pale a écrit : dim. 27 oct. 2024 10:20
On retrouve également Michael J. Fox avant RVLF et il aurait été difficile d'imaginer qu'il devienne Marty McFly :

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Avec cette coupe j'ai vraiment l'impression qu'il y a une réalité alternative ou un bug temporel ! :lol:
Oui il y a clairement eu une rupture du continuum espace-temps :D

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : dim. 27 oct. 2024 17:18
par Pale
Kit a écrit : dim. 27 oct. 2024 13:26
Pale a écrit : dim. 27 oct. 2024 08:56 Vu :

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Petite claque devant ce film datant des années 80 se déroulant dans le milieu scolaire. On va suivre un professeur de musique qui doit effectuer un remplacement dans une école difficile et qui va s'opposer à la bande de voyous qui règne en maître dans l'établissement. Les 10-15 premières minutes font craindre le pire pour le côté kitsch qui en ressort mais plus le film avance et plus il devient sombre et prend aux tripes. À noter que c'est par le réalisateur de... Commando même si c'est totalement différent malgré quelques scènes musclées.
ça fait plus de 30 ans que je l'ai vu, je crois que c'est le remake de Graine de violence (Blackboard Jungle) de Richard Brooks 1955 film que j'adore avec Glenn Ford, Anne Francis, Sidney Poitier, Vic Morrow
J'ai pas vérifié mais c'est possible, les histoires sont assez similaires. Après Class 1984 il y a eu pas mal de déclinaisons, quand j'étais ado j'adorais ce film :

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Le Cercle des profileurs disparus

Posté : dim. 27 oct. 2024 17:23
par Pale
Vu :

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J'ai enfin pu voir Terrifier 3 au ciné. J'ai bien aimé même si j'ai une préférence pour les deux premiers. Je ne saurais trop expliquer la raison, peut-être que l'effet de surprise n'y est plus vraiment ou que l'histoire ne fait pas vraiment dans l'originalité par rapport aux précédents. Cela dit c'est surement l'épisode le plus cruel et c'est également un gros morceau en terme d'effets horrifiques, le réalisateur se montre toujours aussi créatif en la matière.

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : dim. 27 oct. 2024 17:30
par Wickaël
Pale a écrit : dim. 27 oct. 2024 17:12
Wickaël a écrit : dim. 27 oct. 2024 10:16 Ce soir je remate le premier John Wick pour célébrer ses 10 ans (déjà).
C'est aussi les 10 ans de...

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:love: :love: :love:
Je me rappelle encore mon premier visionnage, quelle claque !

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : dim. 27 oct. 2024 17:30
par Pale
Mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être :

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En VOD :

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Au final la durée de Juré n°2 est de 1h54.

Anora m'attire que moyennement pour l'instant malgré son sacre à Cannes.

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : dim. 27 oct. 2024 17:44
par Pale
Mon programme ciné du mois de novembre :

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En VOD :

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Ma plus grosse attente : Gladiator II

Grosse attente également pour The Substance.

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : dim. 27 oct. 2024 17:45
par Pale
Wickaël a écrit : dim. 27 oct. 2024 17:30
Pale a écrit : dim. 27 oct. 2024 17:12
Wickaël a écrit : dim. 27 oct. 2024 10:16 Ce soir je remate le premier John Wick pour célébrer ses 10 ans (déjà).
C'est aussi les 10 ans de...

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Je me rappelle encore mon premier visionnage, quelle claque !
J'ai revu des scènes il y a peu et c'est toujours aussi impressionnant.

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : dim. 27 oct. 2024 19:34
par Pale
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Le fait que le personnage voyage dans le temps jusqu'en... 2003... ça me fait sentir encore plus vieux :D