Le Cercle des profileurs disparus


Vu :

Après la découverte de Mélodie pour un meurtre, voici un autre très bon thriller des années 80 signé Roger Donaldson. Il est question d'un meurtre déguisé en affaire d'état pour lequel un innocent suspecté doit tout faire pour faire éclater la vérité à mesure que l'étau se referme sur lui. Si le tout est un peu gros par moments, ça reste un thriller très solide. Ah et ça fait également plaisir de découvrir une scène qui avait alors été parodiée dans Hot Shots! 2, à savoir la scène de la limousine


Je découvre enfin ce film considéré comme culte par certains. J'ai pris mon pied devant ce Mystery Men sorti à une époque où les films de super-héros n'étaient pas encore vraiment d'actualité. Bien évidemment il s'agit d'une parodie même si le film joue avec tous les codes du genre. Le film est kitsch à crever mais j'ai vraiment apprécié le côté dur/practical qui en ressort, vraiment un bon film à l'ancienne. Sinon c'est absolument hilarant, les acteurs sont tous prodigieux.

Le film se divise plus ou moins en deux parties. Durant la première partie j'étais un peu dubitatif, j'accrochais moyennement au rythme et à l'histoire qui n'est bien évidemment pas sans rappeler le point de départ de Collateral. Mais Sympathy for the Devil ne dévoile pas immédiatement toutes ses cartes et c'est dans sa seconde partie qu'il prouve enfin sa valeur et là j'avoue que j'ai commencé à me sentir impliqué à mesure que les personnages commencent à faire preuve de profondeur. Au final une bonne petite surprise.
PIFFF 2024 : on a vu Daniela Forever, le Inception romantique du réalisateur de Colossal

Présenté hors-compétition au PIFFF 2024, Daniela Forever permet de retrouver le réalisateur Nacho Vigalondo pour un film de SF fascinant.
Jusque-là assez peu identifié en France, le réalisateur espagnol Nacho Vigalondo a pourtant exploré les eaux du cinéma de genre avec beaucoup d’inventivité. Après des propositions comme Timecrimes ou Open Windows, c’est avec le « faux » film de kaiju Colossal qu’on a pleinement pu saisir sa manière de naviguer entre les styles et les tonalités. Cette comédie romantique sur la dépression, portée par Anne Hathaway, détournait les codes du film de monstre géant pour sonder l’intériorité tourmentée de sa protagoniste.
Daniela Forever s’inscrit dans une forme de continuité, bien que cette fois, Vigalondo présente lui-même le long-métrage comme celui d’un homme qui a atteint la seconde moitié de sa vie. Si la notion de dépression est encore très présente, la peur de la mort et la difficulté à affronter le deuil constituent le cœur émotionnel de cet étrange objet de science-fiction.
Nick est un DJ installé à Madrid, qui tombe rapidement amoureux de Daniela, rencontrée lors d’un de ses sets. Malheureusement, leur vie de couple épanouie est brutalement stoppée lorsque Daniela meurt dans un accident de la route. Désemparé, et incapable d’aller de l’avant, Nick accepte de participer aux tests d’un médicament expérimental, qui permet de voyager dans des rêves lucides. En prenant le contrôle de son imaginaire, il commence à se créer de nouveaux souvenirs avec sa compagne décédée…
Bien entendu, Daniela Forever évoque par bien des aspects Inception avec ses sessions de rêve qui font perdre pied petit à petit au protagoniste. Sauf qu’à l’inverse du montage de Christopher Nolan, qui entremêlait les temporalités et les espaces, Vigalondo marque une scission claire entre le réel, capté par le look morne et granuleux d’une vieille caméra vidéo, et les rêves de Nick, filmés dans un glorieux 2.39 numérique pour mettre en avant les couleurs chaudes des rues madrilènes.
Par cette inversion du rapport des valeurs (les interactions de Nick dans le « vrai » monde ont quelque chose de terriblement artificiel), Vigalondo trouve la singularité de son film, qui appelle le spectateur, tout comme son personnage principal, à préférer la beauté éphémère de l’imaginaire. On se doute bien de l’inévitable tragédie de Nick, et de sa confusion progressive entre les deux mondes qu’il habite, mais le réalisateur ne s’en sert que pour les nœuds dramatiques de son intrigue.
Ce qui l’intéresse vraiment, c’est les instants de flottement, l’onirisme pur qui transforment l’appartement étouffant de Nick en miroir de sa psyché. En recréant Daniela à son image comme Pygmalion crée Galatée, il y a tout de suite quelque chose qui coince, entre son comportement initial de PNJ de jeu vidéo et l’attachement de plus en plus toxique que lui applique son amant.
A partir de là, Daniela Forever dépeint une crise existentielle bouleversante, où l’image projetée d’une idylle amoureuse ne peut que se dégrader, et refléter des aspirations délaissées par les concessions du couple. Sans jamais perdre de vue son romantisme éperdu, Nacho Vigalondo touche du doigt une forme de ressentiment inévitable, autant du côté de Nick que de Daniela, et la complexité de leurs sentiments, épaulés par une imagerie de plus en plus chaotique dans ses visions abstraites.
On pourra reprocher à cette boule d’émotions de se complaire un peu trop dans la mise en place de ses règles, mais Daniela Forever surprend par son approche centrée sur la solitude profonde, et sa progression qui refuse de simplement se façonner sur les différents stades du deuil. Vigalondo lui préfère une forme de balade sinueuse, qui doit beaucoup au talent de ses comédiens. Aux côtés de Beatrice Grannò (aperçue dans The White Lotus), qui jongle à merveille entre le fantasme féminin dévitalisé et la projection mentale en quête d’indépendance, Henry Golding prouve tout le talent dramatique qu’on lui soupçonnait. Sa coolitude, jusque-là exploitée dans des comédies romantiques ou des films d’action (Crazy Rich Asians, Last Christmas, Snake Eyes), cache en réalité une vulnérabilité que Vigalondo transcende dans cette errance onirique fascinante.
https://www.ecranlarge.com/films/news/p ... 3m4uAzAqjQ

Présenté hors-compétition au PIFFF 2024, Daniela Forever permet de retrouver le réalisateur Nacho Vigalondo pour un film de SF fascinant.
Jusque-là assez peu identifié en France, le réalisateur espagnol Nacho Vigalondo a pourtant exploré les eaux du cinéma de genre avec beaucoup d’inventivité. Après des propositions comme Timecrimes ou Open Windows, c’est avec le « faux » film de kaiju Colossal qu’on a pleinement pu saisir sa manière de naviguer entre les styles et les tonalités. Cette comédie romantique sur la dépression, portée par Anne Hathaway, détournait les codes du film de monstre géant pour sonder l’intériorité tourmentée de sa protagoniste.
Daniela Forever s’inscrit dans une forme de continuité, bien que cette fois, Vigalondo présente lui-même le long-métrage comme celui d’un homme qui a atteint la seconde moitié de sa vie. Si la notion de dépression est encore très présente, la peur de la mort et la difficulté à affronter le deuil constituent le cœur émotionnel de cet étrange objet de science-fiction.
Nick est un DJ installé à Madrid, qui tombe rapidement amoureux de Daniela, rencontrée lors d’un de ses sets. Malheureusement, leur vie de couple épanouie est brutalement stoppée lorsque Daniela meurt dans un accident de la route. Désemparé, et incapable d’aller de l’avant, Nick accepte de participer aux tests d’un médicament expérimental, qui permet de voyager dans des rêves lucides. En prenant le contrôle de son imaginaire, il commence à se créer de nouveaux souvenirs avec sa compagne décédée…
Bien entendu, Daniela Forever évoque par bien des aspects Inception avec ses sessions de rêve qui font perdre pied petit à petit au protagoniste. Sauf qu’à l’inverse du montage de Christopher Nolan, qui entremêlait les temporalités et les espaces, Vigalondo marque une scission claire entre le réel, capté par le look morne et granuleux d’une vieille caméra vidéo, et les rêves de Nick, filmés dans un glorieux 2.39 numérique pour mettre en avant les couleurs chaudes des rues madrilènes.
Par cette inversion du rapport des valeurs (les interactions de Nick dans le « vrai » monde ont quelque chose de terriblement artificiel), Vigalondo trouve la singularité de son film, qui appelle le spectateur, tout comme son personnage principal, à préférer la beauté éphémère de l’imaginaire. On se doute bien de l’inévitable tragédie de Nick, et de sa confusion progressive entre les deux mondes qu’il habite, mais le réalisateur ne s’en sert que pour les nœuds dramatiques de son intrigue.
Ce qui l’intéresse vraiment, c’est les instants de flottement, l’onirisme pur qui transforment l’appartement étouffant de Nick en miroir de sa psyché. En recréant Daniela à son image comme Pygmalion crée Galatée, il y a tout de suite quelque chose qui coince, entre son comportement initial de PNJ de jeu vidéo et l’attachement de plus en plus toxique que lui applique son amant.
A partir de là, Daniela Forever dépeint une crise existentielle bouleversante, où l’image projetée d’une idylle amoureuse ne peut que se dégrader, et refléter des aspirations délaissées par les concessions du couple. Sans jamais perdre de vue son romantisme éperdu, Nacho Vigalondo touche du doigt une forme de ressentiment inévitable, autant du côté de Nick que de Daniela, et la complexité de leurs sentiments, épaulés par une imagerie de plus en plus chaotique dans ses visions abstraites.
On pourra reprocher à cette boule d’émotions de se complaire un peu trop dans la mise en place de ses règles, mais Daniela Forever surprend par son approche centrée sur la solitude profonde, et sa progression qui refuse de simplement se façonner sur les différents stades du deuil. Vigalondo lui préfère une forme de balade sinueuse, qui doit beaucoup au talent de ses comédiens. Aux côtés de Beatrice Grannò (aperçue dans The White Lotus), qui jongle à merveille entre le fantasme féminin dévitalisé et la projection mentale en quête d’indépendance, Henry Golding prouve tout le talent dramatique qu’on lui soupçonnait. Sa coolitude, jusque-là exploitée dans des comédies romantiques ou des films d’action (Crazy Rich Asians, Last Christmas, Snake Eyes), cache en réalité une vulnérabilité que Vigalondo transcende dans cette errance onirique fascinante.
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Critique tardive de L’Ombre rebelle que EL a aimé (3,5 étoiles) :

Parfois, on se demande comment Netflix espère que ses abonnés tombent sur leurs nouveautés. Même en étant le nez dans une actu de plus en plus dense, on était un peu passé à côté de L’Ombre rebelle (ou The Shadow Strays en VO) lors de sa sortie en octobre dernier, à cause d’une promo tout bonnement inexistante. Forcément, on s’est empressé de rattraper le nouveau film d’action bien énervé de Timo Tjahjanto, à qui l’on devait la géniale barbarie The Night Comes for Us.
SANG POUR SANG
Avec The Raid et sa suite, l’Indonésie a pris une place de choix dans le domaine du cinéma d’action et d’arts martiaux qui casse des bouches avec un plaisir sanguinolent. Face au phénomène de Gareth Evans, Timo Tjahjanto a eu la bonne idée de s’engouffrer dans la brèche, le tout en recyclant les mêmes acteurs spécialistes de la tatane vénère (Iko Uwais, Joe Taslim…).
Si Headshot était sympatoche, c’est vraiment avec The Night Comes for Us (déjà sur Netflix) que le cinéaste s’est imposé, entre ses prouesses chorégraphiques démentes et sa violence insoutenable, qui semblait expérimenter sur les mille et une manières d’infliger de la souffrance à un corps humain.
Pour être clair, L’Ombre rebelle s’inscrit dans une forme de continuation, avec un bonheur sadique non-dissimulé. Cette fois, il est question de Codename 13 (Aurora Ribero), une jeune tueuse qui appartient à une sororité de ninjas. L’idée peut prêter à sourire, et pourtant, Tjahjanto la traite avec un sérieux papal qui finit par emporter l’adhésion. Suite à une mission au Japon qui a mal tourné, l’apprentie est mise à pied, mais se lie d’amitié avec Monji, un orphelin pris dans les mailles d’un syndicat du crime qu’elle va défier, malgré l’interdiction de ses supérieurs.
Résolument féministe par la relation qu’il tisse entre l’héroïne et sa mentore Umbra (Hana Malasan), le film tire surtout son épingle du jeu par le nihilisme de son réalisateur. The Night Comes for Us justifiait déjà son intense barbarie par le désespoir de personnages qui n’avaient plus rien à perdre, et L’Ombre rebelle marque cette noirceur d’encre au travers d’une société indonésienne gangrénée par le crime jusque dans ses sphères politiques.
Même en appartenant à un ordre secret et alternatif, 13 est contrainte par un règlement arbitraire et par le pouvoir d’hommes qui ne font que liguer les femmes les unes contre les autres. La liberté se paye au prix fort, et Timo Tjahjanto choisit de n’épargner personne dans cette lente descente aux enfers, qui donne un poids certain à ses scènes d’action et à leurs enjeux.
NETFLIX & KILL
Bien sûr, ce parti-pris n’est pas toujours le plus subtil dans son approche dramatique, et le résultat final souffre de sa durée de 2h20 (oui oui). Mais franchement, on le pardonne assez vite au vu de la frénésie globale du rythme, et surtout son jusqu’au-boutisme dans la cruauté.
À force, Timo Tjahjanto a vraiment perfectionné son mix d’influences de l’action contemporaine, à mi-chemin entre l’énergie du montage de The Raid et les effets de style d’un John Wick. Plus que jamais, sa caméra fait figure de danseur à part entière de ses chorégraphies, et accompagne par des petits mouvements vifs les coups des combattants.
De quoi rendre certains affrontements encore plus viscéraux, d’autant que le réalisateur joue pleinement avec l’environnement et tout un tas d’objets qui peuvent servir d’armes par destination. Crochet dans la joue, seringue dans la mâchoire, tournevis dans le bras… tout y passe et fait régulièrement grincer des dents.
Un peu à la manière d’un DJ trop fier de créer le suspense avant un inévitable drop, Tjahjanto prend un malin plaisir à amorcer ses passages obligés et ses moments les plus gores. C’est parce qu’il s’y jette tête la première que L’Ombre rebelle est aussi grisant, malgré ses maladresses et sa fin en eau de boudin auto-référencée. Il faut l’admettre, on est prêts à excuser beaucoup de choses à un film qui montre un homme avec un masque en plastique se faire cramer le visage sur une plaque de cuisson.
L’Ombre rebelle est disponible sur Netflix depuis le 17 octobre 2024.
Ne passons pas à côté des plaisirs simples de la vie : des sabres, des flingues, du gore en pagaille et des mises à mort très imaginatives.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... QZjbDpyKWg

Parfois, on se demande comment Netflix espère que ses abonnés tombent sur leurs nouveautés. Même en étant le nez dans une actu de plus en plus dense, on était un peu passé à côté de L’Ombre rebelle (ou The Shadow Strays en VO) lors de sa sortie en octobre dernier, à cause d’une promo tout bonnement inexistante. Forcément, on s’est empressé de rattraper le nouveau film d’action bien énervé de Timo Tjahjanto, à qui l’on devait la géniale barbarie The Night Comes for Us.
SANG POUR SANG
Avec The Raid et sa suite, l’Indonésie a pris une place de choix dans le domaine du cinéma d’action et d’arts martiaux qui casse des bouches avec un plaisir sanguinolent. Face au phénomène de Gareth Evans, Timo Tjahjanto a eu la bonne idée de s’engouffrer dans la brèche, le tout en recyclant les mêmes acteurs spécialistes de la tatane vénère (Iko Uwais, Joe Taslim…).
Si Headshot était sympatoche, c’est vraiment avec The Night Comes for Us (déjà sur Netflix) que le cinéaste s’est imposé, entre ses prouesses chorégraphiques démentes et sa violence insoutenable, qui semblait expérimenter sur les mille et une manières d’infliger de la souffrance à un corps humain.
Pour être clair, L’Ombre rebelle s’inscrit dans une forme de continuation, avec un bonheur sadique non-dissimulé. Cette fois, il est question de Codename 13 (Aurora Ribero), une jeune tueuse qui appartient à une sororité de ninjas. L’idée peut prêter à sourire, et pourtant, Tjahjanto la traite avec un sérieux papal qui finit par emporter l’adhésion. Suite à une mission au Japon qui a mal tourné, l’apprentie est mise à pied, mais se lie d’amitié avec Monji, un orphelin pris dans les mailles d’un syndicat du crime qu’elle va défier, malgré l’interdiction de ses supérieurs.
Résolument féministe par la relation qu’il tisse entre l’héroïne et sa mentore Umbra (Hana Malasan), le film tire surtout son épingle du jeu par le nihilisme de son réalisateur. The Night Comes for Us justifiait déjà son intense barbarie par le désespoir de personnages qui n’avaient plus rien à perdre, et L’Ombre rebelle marque cette noirceur d’encre au travers d’une société indonésienne gangrénée par le crime jusque dans ses sphères politiques.
Même en appartenant à un ordre secret et alternatif, 13 est contrainte par un règlement arbitraire et par le pouvoir d’hommes qui ne font que liguer les femmes les unes contre les autres. La liberté se paye au prix fort, et Timo Tjahjanto choisit de n’épargner personne dans cette lente descente aux enfers, qui donne un poids certain à ses scènes d’action et à leurs enjeux.
NETFLIX & KILL
Bien sûr, ce parti-pris n’est pas toujours le plus subtil dans son approche dramatique, et le résultat final souffre de sa durée de 2h20 (oui oui). Mais franchement, on le pardonne assez vite au vu de la frénésie globale du rythme, et surtout son jusqu’au-boutisme dans la cruauté.
À force, Timo Tjahjanto a vraiment perfectionné son mix d’influences de l’action contemporaine, à mi-chemin entre l’énergie du montage de The Raid et les effets de style d’un John Wick. Plus que jamais, sa caméra fait figure de danseur à part entière de ses chorégraphies, et accompagne par des petits mouvements vifs les coups des combattants.
De quoi rendre certains affrontements encore plus viscéraux, d’autant que le réalisateur joue pleinement avec l’environnement et tout un tas d’objets qui peuvent servir d’armes par destination. Crochet dans la joue, seringue dans la mâchoire, tournevis dans le bras… tout y passe et fait régulièrement grincer des dents.
Un peu à la manière d’un DJ trop fier de créer le suspense avant un inévitable drop, Tjahjanto prend un malin plaisir à amorcer ses passages obligés et ses moments les plus gores. C’est parce qu’il s’y jette tête la première que L’Ombre rebelle est aussi grisant, malgré ses maladresses et sa fin en eau de boudin auto-référencée. Il faut l’admettre, on est prêts à excuser beaucoup de choses à un film qui montre un homme avec un masque en plastique se faire cramer le visage sur une plaque de cuisson.
L’Ombre rebelle est disponible sur Netflix depuis le 17 octobre 2024.
Ne passons pas à côté des plaisirs simples de la vie : des sabres, des flingues, du gore en pagaille et des mises à mort très imaginatives.
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EL a moyennement apprécié Le Seigneur des Anneaux : La Guerre des Rohirrim (2,5 étoiles) :

Simultanément à la série d’Amazon Prime Video, c’est New Line qui réexploite ses droits sur les écrits de Tolkien pour un film d’animation. Le Seigneur des Anneaux : La Guerre des Rohirrim, réalisé par Kenji Kamiyama (Ghost in the Shell: Stand Alone Complex), avec les voix de Brian Cox, Gaia Wise ou même Miranda Otto et Christopher Lee, sort sur les écrans français le 11 décembre 2024. Et que les inconditionnels de la trilogie de Peter Jackson se rassurent : ils ne seront pas tant dépaysés. C’est peut-être le problème, d’ailleurs.
LE SEIGNEUR DES FRANCHISES
Les studios hollywoodiens sont parfois condamnés à exploiter leurs licences. Afin de garder les droits d’adaptation de telle ou telle propriété intellectuelle, ils sont dans l’obligation de produire, entretenant de gré ou de force la malédiction des franchises, progressivement en train de corrompre jusqu’à la dernière particule de divertissement américain.
Quoi qu’en dise la promotion, ce n’est pas pour faire « un cadeau aux fans » ou pour rendre un hommage supplémentaire à ce bon J.R.R Tolkien que New Line et Warner ont lancé La Guerre des Rohirrim en 2021 : c’est pour garder leur poule aux œufs d’or, et verrouiller le poulailler à double tour une bonne fois pour toutes. Le budget, probablement important, n’a donc pas été investi dans un travail de recherche créatif, mais dans la puissance technique suffisante afin de produire plus de deux heures d’animation en trois ans top chrono.
Pourtant, la perspective d’un chapitre de la mythologie de Tolkien passé à la moulinette de la japanimation promettait un peu de nouveauté dans un univers indissociable de sa première adaptation. Même la série Amazon, qui prétendait s’en éloigner, passe en fait son temps à lui faire de l’œil. C’est malheureusement encore pire ici : c’était bien la peine de faire revenir les grands Alan Lee et John Howe pour littéralement recopier l’ambiance, les décors et les designs des films de Peter Jackson.
Les décors sont quasi tous ceux des Deux tours, convertis en 3D, générés par Unreal Engines avec une performance en motion capture utilisée comme référence pour les animateurs 2D. D’un point de vue technique, le résultat est parfois étonnant, mais loin d’être infaillible. Artistiquement, c’est franchement ronflant, d’autant que les maquettes toujours aussi ahurissantes conçues à l’époque restent forcément plus convaincantes.
Et bien sûr, l’approche va avec son lot de fan service éhonté : outre le choix pas si bête du personnage de Helm, les auteurs invoquent Mûmakil et autres bestioles bien connues, demandent à Miranda Otto de torcher une voix off plus que dispensable et nous infligent un épilogue lourdingue au possible, comprenant un caméo vocal de Christopher Lee largement mis en avant dans la promotion et d’autant plus douteux éthiquement qu’il n’est utilisé que pour un vulgaire clin d’œil racoleur supplémentaire.
COUREZ À LA RUINE ET À LA FIN DU MONDE
L’intrigue principale est du même tonneau. En soi, piquer aux fameux appendices l’histoire de Helm et élaborer un personnage principal à partir de sa fille, qui n’a même pas de nom à l’écrit, n’est pas inintéressant. En s’affranchissant des récits les plus célèbres de la terre du milieu, Jeffrey Addiss, Will Matthews et Philippa Boyens proposent un premier acte malin, teintant d’ambiguïté politique (le vieux roi ne prend pas que des bonnes décisions) un monde dont les précédentes adaptations ont surtout souligné le manichéisme.
Le roi du Rohan refuse la main de sa fille au prince des Dúnedain, provoquant une escalade qui va se retourner contre son peuple. Ça sera donc à sa fille en question, Herà, de le faire survivre à la guerre à venir. L’histoire contient quelques zones d’ombre explorées de temps à autre, ainsi qu’une dimension tragique particulièrement sombre qui relève les enjeux. Mais pour le reste, le scénario se contente de recycler les poncifs sublimés par Jackson : Herà fait forcément penser à Eowyn. Le beau vaillant de l’histoire, Fréaláf, a un itinéraire calqué sur celui de Eomer…
En bref, La Guerre des Rohirrim n’est jamais ni honteux ni énervant, pour qui adore Le Seigneur des anneaux (soit 95% de la population occidentale). Mais à force de braconner sur des régions déjà parcourues en long en large et en travers, il se contente de remplir sa fonction, divertir vaguement sans jamais quitter une version de la terre du milieu depuis devenue une zone de confort.
La musique vient expliciter la fadeur du projet : confiée à Stephen Gallagher, monteur musical des Hobbit, elle recycle ad nauseam le thème du Rohan dans une bouillie impersonnelle émulant la grandiose bande originale d’Howard Shore, sans jamais restituer sa singularité. Le film vire ainsi au fan film, dépourvu d’une identité propre.
WAR OF FAN-SERVICE
Quitte à mandater un cinéaste japonais, pourquoi ne pas embrasser plus les codes de l’animation locale, qui plus est parfois efficaces lors des affrontements ? Pourquoi ne pas faire de cette Guerre des Rohirrim une curiosité transculturelle plutôt qu’un énième monument érigé à la gloire de la trilogie originale ? Quitte à tant interpréter un récit très secondaire de l’œuvre de l’auteur, pourquoi ne pas renouveler un peu sa traduction visuelle ? En nous dorlotant dans le doux landau de la nostalgie, New Line prend le risque de nous endormir.
Car se contenter de ce spin-off, c’est oublier que Le Seigneur des Anneaux doit son succès à une succession de partis pris artistiques tous plus risqués les uns que les autres, lesquels remontent à l’engagement du réalisateur de Braindead à la tête du projet. S’y conformer, ce n’est donc pas lui rendre hommage, bien au contraire.
Parfois empreint d’une belle noirceur, parfois traversé de fulgurances épiques, ce nouveau film trop poli renvoie surtout à la désacralisation des grandes sagas hollywoodiennes, à coups de déclinaisons serviles, sur grand ou petit écran, en prises de vue réelles ou en animation. Après Star Wars, Le Seigneur des Anneaux sera-t-elle la prochaine franchise à tourner au soap millionnaire ? Sous l’impulsion du patron de Warner Davis Zaslav, deux autres films sont prévus, dont The Hunt for Gollum, qui se déroulera en parallèle… de La Communauté de l’anneau. Autant dire que c’est mal barré…
Une aventure bonus globalement divertissante, mais qui manque cruellement d’identité… et menace de faire sombrer Tolkien dans les bas-fonds de l’exploitation nostalgique hollywoodienne.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... -D0iC_YcEg

Simultanément à la série d’Amazon Prime Video, c’est New Line qui réexploite ses droits sur les écrits de Tolkien pour un film d’animation. Le Seigneur des Anneaux : La Guerre des Rohirrim, réalisé par Kenji Kamiyama (Ghost in the Shell: Stand Alone Complex), avec les voix de Brian Cox, Gaia Wise ou même Miranda Otto et Christopher Lee, sort sur les écrans français le 11 décembre 2024. Et que les inconditionnels de la trilogie de Peter Jackson se rassurent : ils ne seront pas tant dépaysés. C’est peut-être le problème, d’ailleurs.
LE SEIGNEUR DES FRANCHISES
Les studios hollywoodiens sont parfois condamnés à exploiter leurs licences. Afin de garder les droits d’adaptation de telle ou telle propriété intellectuelle, ils sont dans l’obligation de produire, entretenant de gré ou de force la malédiction des franchises, progressivement en train de corrompre jusqu’à la dernière particule de divertissement américain.
Quoi qu’en dise la promotion, ce n’est pas pour faire « un cadeau aux fans » ou pour rendre un hommage supplémentaire à ce bon J.R.R Tolkien que New Line et Warner ont lancé La Guerre des Rohirrim en 2021 : c’est pour garder leur poule aux œufs d’or, et verrouiller le poulailler à double tour une bonne fois pour toutes. Le budget, probablement important, n’a donc pas été investi dans un travail de recherche créatif, mais dans la puissance technique suffisante afin de produire plus de deux heures d’animation en trois ans top chrono.
Pourtant, la perspective d’un chapitre de la mythologie de Tolkien passé à la moulinette de la japanimation promettait un peu de nouveauté dans un univers indissociable de sa première adaptation. Même la série Amazon, qui prétendait s’en éloigner, passe en fait son temps à lui faire de l’œil. C’est malheureusement encore pire ici : c’était bien la peine de faire revenir les grands Alan Lee et John Howe pour littéralement recopier l’ambiance, les décors et les designs des films de Peter Jackson.
Les décors sont quasi tous ceux des Deux tours, convertis en 3D, générés par Unreal Engines avec une performance en motion capture utilisée comme référence pour les animateurs 2D. D’un point de vue technique, le résultat est parfois étonnant, mais loin d’être infaillible. Artistiquement, c’est franchement ronflant, d’autant que les maquettes toujours aussi ahurissantes conçues à l’époque restent forcément plus convaincantes.
Et bien sûr, l’approche va avec son lot de fan service éhonté : outre le choix pas si bête du personnage de Helm, les auteurs invoquent Mûmakil et autres bestioles bien connues, demandent à Miranda Otto de torcher une voix off plus que dispensable et nous infligent un épilogue lourdingue au possible, comprenant un caméo vocal de Christopher Lee largement mis en avant dans la promotion et d’autant plus douteux éthiquement qu’il n’est utilisé que pour un vulgaire clin d’œil racoleur supplémentaire.
COUREZ À LA RUINE ET À LA FIN DU MONDE
L’intrigue principale est du même tonneau. En soi, piquer aux fameux appendices l’histoire de Helm et élaborer un personnage principal à partir de sa fille, qui n’a même pas de nom à l’écrit, n’est pas inintéressant. En s’affranchissant des récits les plus célèbres de la terre du milieu, Jeffrey Addiss, Will Matthews et Philippa Boyens proposent un premier acte malin, teintant d’ambiguïté politique (le vieux roi ne prend pas que des bonnes décisions) un monde dont les précédentes adaptations ont surtout souligné le manichéisme.
Le roi du Rohan refuse la main de sa fille au prince des Dúnedain, provoquant une escalade qui va se retourner contre son peuple. Ça sera donc à sa fille en question, Herà, de le faire survivre à la guerre à venir. L’histoire contient quelques zones d’ombre explorées de temps à autre, ainsi qu’une dimension tragique particulièrement sombre qui relève les enjeux. Mais pour le reste, le scénario se contente de recycler les poncifs sublimés par Jackson : Herà fait forcément penser à Eowyn. Le beau vaillant de l’histoire, Fréaláf, a un itinéraire calqué sur celui de Eomer…
En bref, La Guerre des Rohirrim n’est jamais ni honteux ni énervant, pour qui adore Le Seigneur des anneaux (soit 95% de la population occidentale). Mais à force de braconner sur des régions déjà parcourues en long en large et en travers, il se contente de remplir sa fonction, divertir vaguement sans jamais quitter une version de la terre du milieu depuis devenue une zone de confort.
La musique vient expliciter la fadeur du projet : confiée à Stephen Gallagher, monteur musical des Hobbit, elle recycle ad nauseam le thème du Rohan dans une bouillie impersonnelle émulant la grandiose bande originale d’Howard Shore, sans jamais restituer sa singularité. Le film vire ainsi au fan film, dépourvu d’une identité propre.
WAR OF FAN-SERVICE
Quitte à mandater un cinéaste japonais, pourquoi ne pas embrasser plus les codes de l’animation locale, qui plus est parfois efficaces lors des affrontements ? Pourquoi ne pas faire de cette Guerre des Rohirrim une curiosité transculturelle plutôt qu’un énième monument érigé à la gloire de la trilogie originale ? Quitte à tant interpréter un récit très secondaire de l’œuvre de l’auteur, pourquoi ne pas renouveler un peu sa traduction visuelle ? En nous dorlotant dans le doux landau de la nostalgie, New Line prend le risque de nous endormir.
Car se contenter de ce spin-off, c’est oublier que Le Seigneur des Anneaux doit son succès à une succession de partis pris artistiques tous plus risqués les uns que les autres, lesquels remontent à l’engagement du réalisateur de Braindead à la tête du projet. S’y conformer, ce n’est donc pas lui rendre hommage, bien au contraire.
Parfois empreint d’une belle noirceur, parfois traversé de fulgurances épiques, ce nouveau film trop poli renvoie surtout à la désacralisation des grandes sagas hollywoodiennes, à coups de déclinaisons serviles, sur grand ou petit écran, en prises de vue réelles ou en animation. Après Star Wars, Le Seigneur des Anneaux sera-t-elle la prochaine franchise à tourner au soap millionnaire ? Sous l’impulsion du patron de Warner Davis Zaslav, deux autres films sont prévus, dont The Hunt for Gollum, qui se déroulera en parallèle… de La Communauté de l’anneau. Autant dire que c’est mal barré…
Une aventure bonus globalement divertissante, mais qui manque cruellement d’identité… et menace de faire sombrer Tolkien dans les bas-fonds de l’exploitation nostalgique hollywoodienne.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... -D0iC_YcEg
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J'ai vu le trailer et bien j'ai pas eu d’engouement ni sur le projet ni sur l’animationPale a écrit : ↑lun. 9 déc. 2024 18:29 EL a moyennement apprécié Le Seigneur des Anneaux : La Guerre des Rohirrim (2,5 étoiles) :
Simultanément à la série d’Amazon Prime Video, c’est New Line qui réexploite ses droits sur les écrits de Tolkien pour un film d’animation. Le Seigneur des Anneaux : La Guerre des Rohirrim, réalisé par Kenji Kamiyama (Ghost in the Shell: Stand Alone Complex), avec les voix de Brian Cox, Gaia Wise ou même Miranda Otto et Christopher Lee, sort sur les écrans français le 11 décembre 2024. Et que les inconditionnels de la trilogie de Peter Jackson se rassurent : ils ne seront pas tant dépaysés. C’est peut-être le problème, d’ailleurs.
LE SEIGNEUR DES FRANCHISES
Les studios hollywoodiens sont parfois condamnés à exploiter leurs licences. Afin de garder les droits d’adaptation de telle ou telle propriété intellectuelle, ils sont dans l’obligation de produire, entretenant de gré ou de force la malédiction des franchises, progressivement en train de corrompre jusqu’à la dernière particule de divertissement américain.
Quoi qu’en dise la promotion, ce n’est pas pour faire « un cadeau aux fans » ou pour rendre un hommage supplémentaire à ce bon J.R.R Tolkien que New Line et Warner ont lancé La Guerre des Rohirrim en 2021 : c’est pour garder leur poule aux œufs d’or, et verrouiller le poulailler à double tour une bonne fois pour toutes. Le budget, probablement important, n’a donc pas été investi dans un travail de recherche créatif, mais dans la puissance technique suffisante afin de produire plus de deux heures d’animation en trois ans top chrono.
Pourtant, la perspective d’un chapitre de la mythologie de Tolkien passé à la moulinette de la japanimation promettait un peu de nouveauté dans un univers indissociable de sa première adaptation. Même la série Amazon, qui prétendait s’en éloigner, passe en fait son temps à lui faire de l’œil. C’est malheureusement encore pire ici : c’était bien la peine de faire revenir les grands Alan Lee et John Howe pour littéralement recopier l’ambiance, les décors et les designs des films de Peter Jackson.
Les décors sont quasi tous ceux des Deux tours, convertis en 3D, générés par Unreal Engines avec une performance en motion capture utilisée comme référence pour les animateurs 2D. D’un point de vue technique, le résultat est parfois étonnant, mais loin d’être infaillible. Artistiquement, c’est franchement ronflant, d’autant que les maquettes toujours aussi ahurissantes conçues à l’époque restent forcément plus convaincantes.
Et bien sûr, l’approche va avec son lot de fan service éhonté : outre le choix pas si bête du personnage de Helm, les auteurs invoquent Mûmakil et autres bestioles bien connues, demandent à Miranda Otto de torcher une voix off plus que dispensable et nous infligent un épilogue lourdingue au possible, comprenant un caméo vocal de Christopher Lee largement mis en avant dans la promotion et d’autant plus douteux éthiquement qu’il n’est utilisé que pour un vulgaire clin d’œil racoleur supplémentaire.
COUREZ À LA RUINE ET À LA FIN DU MONDE
L’intrigue principale est du même tonneau. En soi, piquer aux fameux appendices l’histoire de Helm et élaborer un personnage principal à partir de sa fille, qui n’a même pas de nom à l’écrit, n’est pas inintéressant. En s’affranchissant des récits les plus célèbres de la terre du milieu, Jeffrey Addiss, Will Matthews et Philippa Boyens proposent un premier acte malin, teintant d’ambiguïté politique (le vieux roi ne prend pas que des bonnes décisions) un monde dont les précédentes adaptations ont surtout souligné le manichéisme.
Le roi du Rohan refuse la main de sa fille au prince des Dúnedain, provoquant une escalade qui va se retourner contre son peuple. Ça sera donc à sa fille en question, Herà, de le faire survivre à la guerre à venir. L’histoire contient quelques zones d’ombre explorées de temps à autre, ainsi qu’une dimension tragique particulièrement sombre qui relève les enjeux. Mais pour le reste, le scénario se contente de recycler les poncifs sublimés par Jackson : Herà fait forcément penser à Eowyn. Le beau vaillant de l’histoire, Fréaláf, a un itinéraire calqué sur celui de Eomer…
En bref, La Guerre des Rohirrim n’est jamais ni honteux ni énervant, pour qui adore Le Seigneur des anneaux (soit 95% de la population occidentale). Mais à force de braconner sur des régions déjà parcourues en long en large et en travers, il se contente de remplir sa fonction, divertir vaguement sans jamais quitter une version de la terre du milieu depuis devenue une zone de confort.
La musique vient expliciter la fadeur du projet : confiée à Stephen Gallagher, monteur musical des Hobbit, elle recycle ad nauseam le thème du Rohan dans une bouillie impersonnelle émulant la grandiose bande originale d’Howard Shore, sans jamais restituer sa singularité. Le film vire ainsi au fan film, dépourvu d’une identité propre.
WAR OF FAN-SERVICE
Quitte à mandater un cinéaste japonais, pourquoi ne pas embrasser plus les codes de l’animation locale, qui plus est parfois efficaces lors des affrontements ? Pourquoi ne pas faire de cette Guerre des Rohirrim une curiosité transculturelle plutôt qu’un énième monument érigé à la gloire de la trilogie originale ? Quitte à tant interpréter un récit très secondaire de l’œuvre de l’auteur, pourquoi ne pas renouveler un peu sa traduction visuelle ? En nous dorlotant dans le doux landau de la nostalgie, New Line prend le risque de nous endormir.
Car se contenter de ce spin-off, c’est oublier que Le Seigneur des Anneaux doit son succès à une succession de partis pris artistiques tous plus risqués les uns que les autres, lesquels remontent à l’engagement du réalisateur de Braindead à la tête du projet. S’y conformer, ce n’est donc pas lui rendre hommage, bien au contraire.
Parfois empreint d’une belle noirceur, parfois traversé de fulgurances épiques, ce nouveau film trop poli renvoie surtout à la désacralisation des grandes sagas hollywoodiennes, à coups de déclinaisons serviles, sur grand ou petit écran, en prises de vue réelles ou en animation. Après Star Wars, Le Seigneur des Anneaux sera-t-elle la prochaine franchise à tourner au soap millionnaire ? Sous l’impulsion du patron de Warner Davis Zaslav, deux autres films sont prévus, dont The Hunt for Gollum, qui se déroulera en parallèle… de La Communauté de l’anneau. Autant dire que c’est mal barré…
Une aventure bonus globalement divertissante, mais qui manque cruellement d’identité… et menace de faire sombrer Tolkien dans les bas-fonds de l’exploitation nostalgique hollywoodienne.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... -D0iC_YcEg



Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Werewolves : que vaut le film de loup-garou vénère avec Frank Grillo ?

Comment refuser un petit film de loup-garou avec Frank Grillo en tête d’affiche ? C’est à cette question que tentent de répondre les critiques de Werewolves.
C’est un titre on-ne-peut-plus clair : le Werewolves de Steven C. Miller (un habitué du thriller fauché, responsable notamment de Évasion 2) ne cherche pas midi à 14 heures. Le pitch ? Une mutation créée par une « super-lune » transforme les gens en loups-garous assoiffés de sang et deux scientifiques tentent d’endiguer le phénomène. Il s’agit d’une série B d’action qui s’assume donc, et dont la bande-annonce a beaucoup amusé.
Elle devait une bonne partie de son succès à la présence au casting de Frank Grillo (dans le rôle d’un biologiste moléculaire !), une trogne bien connue des bourinos vue dans American Nightmare 2, Boss Level, Wolf Warrior 2 et dans un bon paquet de films plus ou moins hollywoodiens en tant que second couteau. Il est par ailleurs accompagné de Katrina Law, la Nyssa al Ghul de Arrow. Les critiques américains ont vu le film et ne lui réservent pas un accueil très surprenant.
« Werewolves, c’est le thriller d’action, rentre-dedans et dystopique de loup-garou basique, avec des éléments prélevés de la pandémie et des films American Nightmare. Ce n’est pas un bon film, mais c’est plutôt pas mal pour passer le temps. » – Variety
« Les prémisses sont cool pour un film de loup-garou, mais c’est exactement ce qui rend Werewolves aussi décevant, puisque le scénario de Matthew Kennedy n’en fait pas grand-chose. Pour commencer, le film a une échelle extrêmement limitée. » – Collider
« Le résultat n’est peut-être pas révolutionnaire, mais c’est amusant et ça fait ce que ça s’engageait à faire, créant une horreur surnaturelle intéressante, qui maintient la tension. » – Screenrant
« C’est le genre de film qui donne exactement ce qu’il avait promis : un gros paquet de loups-garous grogneurs et baveurs » – Bloody Disgusting
« Le réalisateur Miller arbore un style habile qui fonctionnerait très bien dans un blockbuster. Le dynamisme déployé pour les grosses séquences d’action trahit une expertise dans l’art de faire passer un film pour un étalage » – Film Threat
Comme souvent avec ce genre de films, la critique est très mitigée. Les médias institutionnels déplorent les nombreux défauts de confection inhérents au projet, tandis que les médias spécialisés (comme Bloody Disgusting) passent outre pour souligner l’énergie régressive de la chose. Il faudra attendre un peu avant de se faire un avis en France.
Aux États-Unis, il est visible depuis le 6 décembre. Chez nous, il n’a pas encore de date de sortie. Mais autant dire tout de suite que les perspectives d’une diffusion en salles sont plus que limitées.
https://www.ecranlarge.com/films/news/w ... TSgJv43z2w

Comment refuser un petit film de loup-garou avec Frank Grillo en tête d’affiche ? C’est à cette question que tentent de répondre les critiques de Werewolves.
C’est un titre on-ne-peut-plus clair : le Werewolves de Steven C. Miller (un habitué du thriller fauché, responsable notamment de Évasion 2) ne cherche pas midi à 14 heures. Le pitch ? Une mutation créée par une « super-lune » transforme les gens en loups-garous assoiffés de sang et deux scientifiques tentent d’endiguer le phénomène. Il s’agit d’une série B d’action qui s’assume donc, et dont la bande-annonce a beaucoup amusé.
Elle devait une bonne partie de son succès à la présence au casting de Frank Grillo (dans le rôle d’un biologiste moléculaire !), une trogne bien connue des bourinos vue dans American Nightmare 2, Boss Level, Wolf Warrior 2 et dans un bon paquet de films plus ou moins hollywoodiens en tant que second couteau. Il est par ailleurs accompagné de Katrina Law, la Nyssa al Ghul de Arrow. Les critiques américains ont vu le film et ne lui réservent pas un accueil très surprenant.
« Werewolves, c’est le thriller d’action, rentre-dedans et dystopique de loup-garou basique, avec des éléments prélevés de la pandémie et des films American Nightmare. Ce n’est pas un bon film, mais c’est plutôt pas mal pour passer le temps. » – Variety
« Les prémisses sont cool pour un film de loup-garou, mais c’est exactement ce qui rend Werewolves aussi décevant, puisque le scénario de Matthew Kennedy n’en fait pas grand-chose. Pour commencer, le film a une échelle extrêmement limitée. » – Collider
« Le résultat n’est peut-être pas révolutionnaire, mais c’est amusant et ça fait ce que ça s’engageait à faire, créant une horreur surnaturelle intéressante, qui maintient la tension. » – Screenrant
« C’est le genre de film qui donne exactement ce qu’il avait promis : un gros paquet de loups-garous grogneurs et baveurs » – Bloody Disgusting
« Le réalisateur Miller arbore un style habile qui fonctionnerait très bien dans un blockbuster. Le dynamisme déployé pour les grosses séquences d’action trahit une expertise dans l’art de faire passer un film pour un étalage » – Film Threat
Comme souvent avec ce genre de films, la critique est très mitigée. Les médias institutionnels déplorent les nombreux défauts de confection inhérents au projet, tandis que les médias spécialisés (comme Bloody Disgusting) passent outre pour souligner l’énergie régressive de la chose. Il faudra attendre un peu avant de se faire un avis en France.
Aux États-Unis, il est visible depuis le 6 décembre. Chez nous, il n’a pas encore de date de sortie. Mais autant dire tout de suite que les perspectives d’une diffusion en salles sont plus que limitées.
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Après Heat 2, Michael Mann prépare un gros film sur la guerre du Vietnam, et on a hâte

Alors qu’il peaufine l’écriture de Heat 2, Michael Mann a annoncé le projet de rêve qu’il voudrait réaliser juste après.
Maintenant que son projet de cœur autour de la figure de Ferrari a enfin pu voir le jour, Michael Mann est prêt à enchaîner les films fantasmés, après la traversée du désert qu’a représenté l’échec de Hacker en 2015. Pour le moment, le cinéaste est très attendu sur Heat 2, la suite de son célèbre film de braquage, adapté du roman qu’il a lui-même co-écrit.
Si on a déjà eu l’occasion de revenir sur le livre et ses allers-retours passionnants dans le temps entre les débuts de Neil McCauley et la fuite de Chris Shiherlis après les événements du film, le film s’annonce très ambitieux. Néanmoins, il semblerait que le projet avance plus vite que prévu, au point où Mann planifierait déjà son prochain long-métrage.
Invité au Festival international du film de la mer Rouge en Arabie Saoudite, Michael Mann a participé à une masterclass où il a donné quelques informations intéressantes. D’une part, il a affirmé que le scénario de Heat 2 était pratiquement terminé. D’autre part, il a évoqué le film qu’il voudrait réaliser à la suite du thriller. Il s’agirait d’un film de guerre dont il avait déjà parlé par le passé, sans qu’aucun studio ne le valide. Il serait centré sur la guerre du Vietnam, et plus spécifiquement sur la bataille de Hué, l’une des plus sanglantes du conflit.
La ville de Hué, symboliquement et stratégiquement très importante, a ainsi été le cœur d’une bataille urbaine pendant un mois, qui a résulté dans la victoire des troupes sud-vietnamiennes et américaines face aux Viet Cong. Au-delà des nombreuses pertes humaines dans les deux camps, la bataille de Hué a été une tragédie remarquée par le massacre de civils qui s’y est déroulé de la main des communistes.
Un sujet sensible et meurtrier, dont on ne doute pas que Michael Mann interrogera la part d’horreur et de dilemmes moraux. D’ailleurs, il est bon de rappeler que la bataille de Hué est déjà au cœur du dernier acte mémorable de Full Metal Jacket de Stanley Kubrick. De son côté, Michael Mann devrait s’inspirer du livre Hue 1968 de Mark Bowden pour raconter ce moment décisif de la guerre du Vietnam.
Pour autant, il va falloir s’armer de patience, d’autant que la mise en chantier potentielle du long-métrage dépendra sans doute du succès de Heat 2, qui n’est en soi pas garanti. Pour ce qui est de la suite du film culte de 1995, aucune date de sortie n’a encore été communiquée.
https://www.ecranlarge.com/films/news/h ... 2jfAX0stkQ

Alors qu’il peaufine l’écriture de Heat 2, Michael Mann a annoncé le projet de rêve qu’il voudrait réaliser juste après.
Maintenant que son projet de cœur autour de la figure de Ferrari a enfin pu voir le jour, Michael Mann est prêt à enchaîner les films fantasmés, après la traversée du désert qu’a représenté l’échec de Hacker en 2015. Pour le moment, le cinéaste est très attendu sur Heat 2, la suite de son célèbre film de braquage, adapté du roman qu’il a lui-même co-écrit.
Si on a déjà eu l’occasion de revenir sur le livre et ses allers-retours passionnants dans le temps entre les débuts de Neil McCauley et la fuite de Chris Shiherlis après les événements du film, le film s’annonce très ambitieux. Néanmoins, il semblerait que le projet avance plus vite que prévu, au point où Mann planifierait déjà son prochain long-métrage.
Invité au Festival international du film de la mer Rouge en Arabie Saoudite, Michael Mann a participé à une masterclass où il a donné quelques informations intéressantes. D’une part, il a affirmé que le scénario de Heat 2 était pratiquement terminé. D’autre part, il a évoqué le film qu’il voudrait réaliser à la suite du thriller. Il s’agirait d’un film de guerre dont il avait déjà parlé par le passé, sans qu’aucun studio ne le valide. Il serait centré sur la guerre du Vietnam, et plus spécifiquement sur la bataille de Hué, l’une des plus sanglantes du conflit.
La ville de Hué, symboliquement et stratégiquement très importante, a ainsi été le cœur d’une bataille urbaine pendant un mois, qui a résulté dans la victoire des troupes sud-vietnamiennes et américaines face aux Viet Cong. Au-delà des nombreuses pertes humaines dans les deux camps, la bataille de Hué a été une tragédie remarquée par le massacre de civils qui s’y est déroulé de la main des communistes.
Un sujet sensible et meurtrier, dont on ne doute pas que Michael Mann interrogera la part d’horreur et de dilemmes moraux. D’ailleurs, il est bon de rappeler que la bataille de Hué est déjà au cœur du dernier acte mémorable de Full Metal Jacket de Stanley Kubrick. De son côté, Michael Mann devrait s’inspirer du livre Hue 1968 de Mark Bowden pour raconter ce moment décisif de la guerre du Vietnam.
Pour autant, il va falloir s’armer de patience, d’autant que la mise en chantier potentielle du long-métrage dépendra sans doute du succès de Heat 2, qui n’est en soi pas garanti. Pour ce qui est de la suite du film culte de 1995, aucune date de sortie n’a encore été communiquée.
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Après son film d’OVNIs, Steven Spielberg pourrait faire un gros film de science-fiction militaire

Steven Spielberg pourrait bien continuer avec les vaisseaux après son film d’OVNIs en s’attaquant à une énorme saga de science-fiction militaire.
Steven Spielberg a enchainé deux gros bides au box-office avec sa comédie musicale West Side Story en 2021, puis son drame autobiographique The Fabelmans en 2023. Depuis, il semble freiner un petit peu le rythme puisque son prochain film, The Dish, ne sortira pas avant 2026. À ce stade, hormis le casting assez dingue de ce film sur les OVNIs, on en sait très peu sur l’intrigue même si certaines rumeurs évoquent un « two-hander » selon les rumeurs, soit un film avec deux personnages majeurs uniquement.
À défaut, d’autres bruits de couloirs font leur apparition sur la suite de la carrière de Steven Spielberg… après The Dish. Le film n’a même pas débuté son tournage (prévu pour février 2025) que le réalisateur aurait déjà un autre film en tête, adapté d’un livre mêlant guerre et science-fiction.
Cela reste à confirmer puisqu’aucun gros média n’a relayé l’information, mais selon World of Reel (et également l’insider Daniel Richtman), en pleine pré-production de The Dish, Steven Spielberg serait en train de préparer le terrain pour adapter le livre Le Vieil Homme et la guerre de John Scalzi. Voici le synopsis du premier tome, publié en 2004, de cette saga en comptant six :
À soixante-quinze ans, John Perry n’est pas le seul à intégrer les Forces de défense coloniale avec un billet sans retour pour les étoiles. Plus rien ne le retient sur Terre. Combien d’années peut-il espérer vivre ? S’engager, c’est protéger l’expansion de l’humanité dans la Galaxie, retrouver une seconde jeunesse et, à l’issue du service, obtenir le statut de colon sur une planète nouvelle. Mais qu’advient-il réellement de ces recrues ?
Selon la maison d’édition L’Atalante, qui s’occupe de Le Vieil Homme et la guerre, le récit est une sorte de mélange de Starship Troopers de Paul Verhoeven et de l’immense saga littéraire La guerre éternelle de John Haldeman où l’humanité crée une armée spatiale pour combattre un peu extraterrestre ayant agressé un vaisseau terrien en pleine conquête de l’espace. Plus encore, au vu d’un des twists présents dans le roman, il y a aussi des réminiscences de Interstellar (que Spielberg devait faire avant Nolan) et Edge of Tomorrow.
Autant dire que c’est donc un bon gros film de science-fiction bien vénère qui pourrait nous attendre ces prochaines années. Bien sûr, on ne va pas s’emballer trop vite puisqu’il n’y a eu aucune officialisation de la part du cinéaste ou d’un quelconque producteur. Reste qu’on a plutôt hâte de savoir si cela se concrétise. D’ici là, on va surtout patienter pour avoir des nouvelles de The Dish et sa mystérieuse intrigue (des aliens ? des faux-ovnis ? un complot ?), dont la sortie est fixée au 13 mai 2026.
https://www.ecranlarge.com/films/news/s ... E4hQzvdXng

Steven Spielberg pourrait bien continuer avec les vaisseaux après son film d’OVNIs en s’attaquant à une énorme saga de science-fiction militaire.
Steven Spielberg a enchainé deux gros bides au box-office avec sa comédie musicale West Side Story en 2021, puis son drame autobiographique The Fabelmans en 2023. Depuis, il semble freiner un petit peu le rythme puisque son prochain film, The Dish, ne sortira pas avant 2026. À ce stade, hormis le casting assez dingue de ce film sur les OVNIs, on en sait très peu sur l’intrigue même si certaines rumeurs évoquent un « two-hander » selon les rumeurs, soit un film avec deux personnages majeurs uniquement.
À défaut, d’autres bruits de couloirs font leur apparition sur la suite de la carrière de Steven Spielberg… après The Dish. Le film n’a même pas débuté son tournage (prévu pour février 2025) que le réalisateur aurait déjà un autre film en tête, adapté d’un livre mêlant guerre et science-fiction.
Cela reste à confirmer puisqu’aucun gros média n’a relayé l’information, mais selon World of Reel (et également l’insider Daniel Richtman), en pleine pré-production de The Dish, Steven Spielberg serait en train de préparer le terrain pour adapter le livre Le Vieil Homme et la guerre de John Scalzi. Voici le synopsis du premier tome, publié en 2004, de cette saga en comptant six :
À soixante-quinze ans, John Perry n’est pas le seul à intégrer les Forces de défense coloniale avec un billet sans retour pour les étoiles. Plus rien ne le retient sur Terre. Combien d’années peut-il espérer vivre ? S’engager, c’est protéger l’expansion de l’humanité dans la Galaxie, retrouver une seconde jeunesse et, à l’issue du service, obtenir le statut de colon sur une planète nouvelle. Mais qu’advient-il réellement de ces recrues ?
Selon la maison d’édition L’Atalante, qui s’occupe de Le Vieil Homme et la guerre, le récit est une sorte de mélange de Starship Troopers de Paul Verhoeven et de l’immense saga littéraire La guerre éternelle de John Haldeman où l’humanité crée une armée spatiale pour combattre un peu extraterrestre ayant agressé un vaisseau terrien en pleine conquête de l’espace. Plus encore, au vu d’un des twists présents dans le roman, il y a aussi des réminiscences de Interstellar (que Spielberg devait faire avant Nolan) et Edge of Tomorrow.
Autant dire que c’est donc un bon gros film de science-fiction bien vénère qui pourrait nous attendre ces prochaines années. Bien sûr, on ne va pas s’emballer trop vite puisqu’il n’y a eu aucune officialisation de la part du cinéaste ou d’un quelconque producteur. Reste qu’on a plutôt hâte de savoir si cela se concrétise. D’ici là, on va surtout patienter pour avoir des nouvelles de The Dish et sa mystérieuse intrigue (des aliens ? des faux-ovnis ? un complot ?), dont la sortie est fixée au 13 mai 2026.
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Destination Finale 6 : Warner balance la date de sortie du retour de la saga (et ça va arriver vite)

Après des années d’attente, Warner Bros. vient enfin de dévoiler la date de sortie de Destination Finale 6 (ou Finale Destination : Bloodlines). La saga culte de l’horreur reviendra dès 2025.
Référence incontournable du cinéma d’horreur des années 2000, Destination Finale s’est imposé sur le paysage horrifique avec un concept aussi simple qu’efficace : un jeu macabre où la Mort traque des survivants ayant échappé à leur sort. Et quand la Mort finit par frapper à la porte de celles et ceux qui ont tenté de lui fausser compagnie, ça se termine forcément dans un déluge de violence graphique, pour des décès toujours plus créatifs.
Avec cinq films au compteur, qui ont rapporté plus de 650 millions de dollars au box-office mondial, on s’attendait évidemment à l’arrivée d’un sixième volet. Sauf que le sixième opus de Destination Finale traîne dans les couloirs d’Hollywood depuis 2019. Celui-ci doit servir de reboot/remake à la saga, et après de très nombreux retards et un changement de réalisateur pour Destination Finale 6, les choses se précisent enfin pour le film d’horreur. La Warner a finalement calé une date de sortie pour ce sixième volet, et il va arriver très rapidement.
Après des années de tergiversation, Warner Bros. a donc confirmé que Destination Finale 6 sortira sur les écrans le 16 mai 2025. Ce choix de calendrier est loin d’être anodin, car il positionne le film dans une période stratégique aux États-Unis (avec le Memorial Day, jour férié très important outre-Atlantique), où d’autres œuvres horrifiques, comme Sans un Bruit 2, ont très bien marché.
Destination Finale 6 vient ainsi voler la place du film Flowervale Street, réalisé et écrit par David Robert Mitchell avec Anne Hathaway et Ewan McGregor, qui est déplacé du 16 mai 2025 au 13 mars 2026.
Réalisé par Zach Lipovsky et Adam B. Stein, Destination Finale 6 bénéficiera d’un scénario écrit par Guy Busick. Au casting on retrouvera Brec Bassinger (Stargirl), Teo Briones (Chucky), et Richard Harmon (The 100), entre autres. Ce film devrait être également la dernière apparition à l’écran du regretté Tony Todd.
D’après les sources de Daniel Richtman (alias DanielRPK sur les réseaux sociaux), le synopsis de Destination Finale 6 serait le suivant :
« Alors qu’elle s’apprête à quitter la maison pour l’université, STEFANI, 18 ans, fait d’horribles cauchemars où elle meurt dans un accident qui a lieu dans une tour dans les années 1960. Elle découvre que son rêve est en fait une prémonition qui est arrivée à sa grand-mère, Esther, qui a déjoué la mort il y a cinquante ans.
Stefani apprend que si sa grand-mère a déjoué la mort (jusqu’à ce qu’elle meure à 80 ans), la mort s’en est prise aux victimes potentielles de cette catastrophe lointaine, les tuant et s’en prenant ensuite à leurs enfants. Stefani et sa famille réalisent que leur lignée n’est pas à l’abri de la Mort, qui les traquera et les tuera violemment et horriblement, dans l’ordre, à moins que quelqu’un comme Stefani ne trouve un moyen de l’arrêter. »
Destination Finale 6 (ou Final Destination : Bloodlines en VO) arrivera sur les écrans de cinéma américains le 16 mai 2025. Si la distribution internationale suit un parcours classique, le film devrait être diffusé en France à partir du 14 mai 2025.
https://www.ecranlarge.com/films/news/d ... lqMDOFapGg

Après des années d’attente, Warner Bros. vient enfin de dévoiler la date de sortie de Destination Finale 6 (ou Finale Destination : Bloodlines). La saga culte de l’horreur reviendra dès 2025.
Référence incontournable du cinéma d’horreur des années 2000, Destination Finale s’est imposé sur le paysage horrifique avec un concept aussi simple qu’efficace : un jeu macabre où la Mort traque des survivants ayant échappé à leur sort. Et quand la Mort finit par frapper à la porte de celles et ceux qui ont tenté de lui fausser compagnie, ça se termine forcément dans un déluge de violence graphique, pour des décès toujours plus créatifs.
Avec cinq films au compteur, qui ont rapporté plus de 650 millions de dollars au box-office mondial, on s’attendait évidemment à l’arrivée d’un sixième volet. Sauf que le sixième opus de Destination Finale traîne dans les couloirs d’Hollywood depuis 2019. Celui-ci doit servir de reboot/remake à la saga, et après de très nombreux retards et un changement de réalisateur pour Destination Finale 6, les choses se précisent enfin pour le film d’horreur. La Warner a finalement calé une date de sortie pour ce sixième volet, et il va arriver très rapidement.
Après des années de tergiversation, Warner Bros. a donc confirmé que Destination Finale 6 sortira sur les écrans le 16 mai 2025. Ce choix de calendrier est loin d’être anodin, car il positionne le film dans une période stratégique aux États-Unis (avec le Memorial Day, jour férié très important outre-Atlantique), où d’autres œuvres horrifiques, comme Sans un Bruit 2, ont très bien marché.
Destination Finale 6 vient ainsi voler la place du film Flowervale Street, réalisé et écrit par David Robert Mitchell avec Anne Hathaway et Ewan McGregor, qui est déplacé du 16 mai 2025 au 13 mars 2026.
Réalisé par Zach Lipovsky et Adam B. Stein, Destination Finale 6 bénéficiera d’un scénario écrit par Guy Busick. Au casting on retrouvera Brec Bassinger (Stargirl), Teo Briones (Chucky), et Richard Harmon (The 100), entre autres. Ce film devrait être également la dernière apparition à l’écran du regretté Tony Todd.
D’après les sources de Daniel Richtman (alias DanielRPK sur les réseaux sociaux), le synopsis de Destination Finale 6 serait le suivant :
« Alors qu’elle s’apprête à quitter la maison pour l’université, STEFANI, 18 ans, fait d’horribles cauchemars où elle meurt dans un accident qui a lieu dans une tour dans les années 1960. Elle découvre que son rêve est en fait une prémonition qui est arrivée à sa grand-mère, Esther, qui a déjoué la mort il y a cinquante ans.
Stefani apprend que si sa grand-mère a déjoué la mort (jusqu’à ce qu’elle meure à 80 ans), la mort s’en est prise aux victimes potentielles de cette catastrophe lointaine, les tuant et s’en prenant ensuite à leurs enfants. Stefani et sa famille réalisent que leur lignée n’est pas à l’abri de la Mort, qui les traquera et les tuera violemment et horriblement, dans l’ordre, à moins que quelqu’un comme Stefani ne trouve un moyen de l’arrêter. »
Destination Finale 6 (ou Final Destination : Bloodlines en VO) arrivera sur les écrans de cinéma américains le 16 mai 2025. Si la distribution internationale suit un parcours classique, le film devrait être diffusé en France à partir du 14 mai 2025.
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- ClintReborn
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Tony Todd. est d’ailleurs reparu grâce a son rôle dans le jeu Indiana Jones and the Great Circle qui vient de sortirPale a écrit : ↑mar. 10 déc. 2024 16:53 Destination Finale 6 : Warner balance la date de sortie du retour de la saga (et ça va arriver vite)
Après des années d’attente, Warner Bros. vient enfin de dévoiler la date de sortie de Destination Finale 6 (ou Finale Destination : Bloodlines). La saga culte de l’horreur reviendra dès 2025.
Référence incontournable du cinéma d’horreur des années 2000, Destination Finale s’est imposé sur le paysage horrifique avec un concept aussi simple qu’efficace : un jeu macabre où la Mort traque des survivants ayant échappé à leur sort. Et quand la Mort finit par frapper à la porte de celles et ceux qui ont tenté de lui fausser compagnie, ça se termine forcément dans un déluge de violence graphique, pour des décès toujours plus créatifs.
Avec cinq films au compteur, qui ont rapporté plus de 650 millions de dollars au box-office mondial, on s’attendait évidemment à l’arrivée d’un sixième volet. Sauf que le sixième opus de Destination Finale traîne dans les couloirs d’Hollywood depuis 2019. Celui-ci doit servir de reboot/remake à la saga, et après de très nombreux retards et un changement de réalisateur pour Destination Finale 6, les choses se précisent enfin pour le film d’horreur. La Warner a finalement calé une date de sortie pour ce sixième volet, et il va arriver très rapidement.
Après des années de tergiversation, Warner Bros. a donc confirmé que Destination Finale 6 sortira sur les écrans le 16 mai 2025. Ce choix de calendrier est loin d’être anodin, car il positionne le film dans une période stratégique aux États-Unis (avec le Memorial Day, jour férié très important outre-Atlantique), où d’autres œuvres horrifiques, comme Sans un Bruit 2, ont très bien marché.
Destination Finale 6 vient ainsi voler la place du film Flowervale Street, réalisé et écrit par David Robert Mitchell avec Anne Hathaway et Ewan McGregor, qui est déplacé du 16 mai 2025 au 13 mars 2026.
Réalisé par Zach Lipovsky et Adam B. Stein, Destination Finale 6 bénéficiera d’un scénario écrit par Guy Busick. Au casting on retrouvera Brec Bassinger (Stargirl), Teo Briones (Chucky), et Richard Harmon (The 100), entre autres. Ce film devrait être également la dernière apparition à l’écran du regretté Tony Todd.
D’après les sources de Daniel Richtman (alias DanielRPK sur les réseaux sociaux), le synopsis de Destination Finale 6 serait le suivant :
« Alors qu’elle s’apprête à quitter la maison pour l’université, STEFANI, 18 ans, fait d’horribles cauchemars où elle meurt dans un accident qui a lieu dans une tour dans les années 1960. Elle découvre que son rêve est en fait une prémonition qui est arrivée à sa grand-mère, Esther, qui a déjoué la mort il y a cinquante ans.
Stefani apprend que si sa grand-mère a déjoué la mort (jusqu’à ce qu’elle meure à 80 ans), la mort s’en est prise aux victimes potentielles de cette catastrophe lointaine, les tuant et s’en prenant ensuite à leurs enfants. Stefani et sa famille réalisent que leur lignée n’est pas à l’abri de la Mort, qui les traquera et les tuera violemment et horriblement, dans l’ordre, à moins que quelqu’un comme Stefani ne trouve un moyen de l’arrêter. »
Destination Finale 6 (ou Final Destination : Bloodlines en VO) arrivera sur les écrans de cinéma américains le 16 mai 2025. Si la distribution internationale suit un parcours classique, le film devrait être diffusé en France à partir du 14 mai 2025.
https://www.ecranlarge.com/films/news/d ... lqMDOFapGg


Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
J'ai débuté le jeu hier et j'ai été tellement surpris de le voir que j'ai été obligé de vérifier sur le net que c'était bien lui.ClintReborn a écrit : ↑mar. 10 déc. 2024 17:37 Tony Todd. est d’ailleurs reparu grâce a son rôle dans le jeu Indiana Jones and the Great Circle qui vient de sortir![]()
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- willnot94
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Faut avouer que la BA est bien fichue même niveau sonore !
Modifié en dernier par willnot94 le mer. 11 déc. 2024 23:41, modifié 1 fois.
"Ah bah maintenant, elle va marcher beaucoup moins bien forcément !"
Mufasa : Le Roi Lion – les premiers avis sur le prequel Disney en live-action sont là

Loin de ses jolis drames intimes, Barry Jenkins a décidé de réaliser le prequel Mufasa : Le Roi Lion pour Disney et les premiers avis sont tombés.
Disney va-t-il conclure l’année 2024 sur les chapeaux de roue ? Même si La Planète des singes : Le Nouveau Royaume a eu un succès très relatif, la plupart des grosses productions du studio (Disney, Marvel, Pixar et Fox compris donc) ont cartonné au cinéma entre le milliard dépassé par Vice-Versa 2 et Deadpool & Wolverine, le retour plutôt solide de la franchise Alien avec Alien : Romulus ou encore évidemment Vaiana 2 dont le démarrage record pourrait exploser le box-office.
Désormais, c’est donc au tour, en théorie, de Mufasa : Le Roi Lion de faire sa part du boulot dans les salles pour confirmer la bonne santé de Disney depuis le retour de Bob Iger à sa tête (ce qui n’est pas une coïncidence). Bien sûr, il sera difficile de faire mieux que les 1,6 milliards de dollars récoltés par Le Roi Lion version 2019, mais rien ne semble impossible. En attendant de savoir si le pari est réussi, les premiers avis sur ce prequel sont tombés. Revue de tweets.
« Mufasa est un prequel fantastique qui surpasse de loin le premier film photoréaliste Le Roi Lion avec une histoire originale et captivante, une meilleure animation faciale et des chansons amusantes de Lin-Manuel Miranda. Il se rattache parfaitement à l’histoire du film précédent et vous permet de voir comment tout a commencé. » John Nguyen – Nerd Reactor
« Je serai le premier à admettre qu’un préquel du Roi Lion n’était pas ce que je demandais, mais l’animation est incroyable, les chansons de Lin-Manuel Miranda sont contagieuses et les performances vocales rendent Mufasa – oserais-je dire – meilleur que la version 2019 du Roi Lion. L’ensemble du casting est fantastique et Aaron Pierre est parfait dans le rôle du jeune Mufasa. […] Je dois également mentionner à quel point les émotions des animaux sont bien mieux rendues dans celui-ci. C’est une amélioration notable par rapport à 2019.
Ma seule critique est que la légèreté de Timon et Pumbaa semble un peu discordante par rapport à l’histoire globale (à l’exception d’une séquence particulièrement hilarante qu’ils partagent avec Scar et qui ne gâchera rien). En fin de compte, Mufasa est un bien meilleur préquel que ce à quoi je m’attendais. » Chris Killian – ComicBook.com
« Je suis heureux de dire que Mufasa est vraiment bon ! Mais pouvait-attendre quelque chose d’autre de Barry Jenkins ? Une exploration biblique du destin brillamment déguisée en histoire d’origine de Mufasa et Scar. Divertissant, visuellement époustouflant, et la musique de Lin-Manuel Miranda n’a pas déçu ! » Dempsey Pilot – Cinefied
« Mufasa m’a laissé sans voix. C’est une histoire qui mérite d’être racontée et qui vous fait vous demander ce qu’est le destin. Écrit et réalisé avec brio, il donne plus de dimension aux personnages de la franchise que nous aimons et que nous pensions connaître. Les effets visuels sont stupéfiants. » Dana Abercrombie – Film Independent
« Mufasa est le préquel parfait. Tellement bien conçu. Les chansons de Lin-Manuel Miranda et la bande originale sont absolument divines et une vraie merveille pour les oreilles. Un pur bonheur. » Jazz Tangcay – Variety
« Mufasa parvient à améliorer Le Roi Lion de 2019 avec des expressions faciales plus profondes et une histoire originale, mais n’impressionne pas avec la nouvelle bande-son, ni avec le poids émotionnel de l’histoire. Cette technologie à couper le souffle ne vous empêchera pas de regretter le charme de l’animation 2D. » Jonathan Sim – ComingSoon
« Mufasa est un prequel inattendu et sanguinaire avec des visuels et une cinématographie époustouflants, mais qui contient des chansons médiocres qui ne font pas avancer une histoire artificielle. C’est bien pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur les origines de Mufasa et Taka. Au moins, l’humour procure quelques rires et de la légèreté à l’ensemble. » Michael J. Lee – We Live Entertainment
Bien sûr, il y a toujours les ultra-fans parmi ces premiers avis mais il faut rester vigilants puisqu’ils proviennent de critiques invités à l’avant-première mondiale du film (sélectionnés sur le volet par Disney et donc rarement trop critiques lors de leurs premières impressions). Selon eux, ce prequel serait au-dessus du remake live-action de 2019, notamment visuellement, la technologie ayant été perfectionnée pour donner plus d’émotions aux personnages-animaux.
Toutefois, on note que plusieurs tweets sont loin d’être convaincus, voire plutôt sévères. Certains affirment carrément que Mufasa n’est pas vraiment à la hauteur et, malgré son sujet apparemment passionnant, manque de moments mémorables comme ses ainés animés. Encore un nouvel acte manqué pour Disney qui rapportera des millions ? Pour en être sûr, il ne faudra pas attendre bien longtemps puisque le film sortira sur nos écrans ce 18 décembre en France.
https://www.ecranlarge.com/films/news/m ... BdXSG4IGsQ

Loin de ses jolis drames intimes, Barry Jenkins a décidé de réaliser le prequel Mufasa : Le Roi Lion pour Disney et les premiers avis sont tombés.
Disney va-t-il conclure l’année 2024 sur les chapeaux de roue ? Même si La Planète des singes : Le Nouveau Royaume a eu un succès très relatif, la plupart des grosses productions du studio (Disney, Marvel, Pixar et Fox compris donc) ont cartonné au cinéma entre le milliard dépassé par Vice-Versa 2 et Deadpool & Wolverine, le retour plutôt solide de la franchise Alien avec Alien : Romulus ou encore évidemment Vaiana 2 dont le démarrage record pourrait exploser le box-office.
Désormais, c’est donc au tour, en théorie, de Mufasa : Le Roi Lion de faire sa part du boulot dans les salles pour confirmer la bonne santé de Disney depuis le retour de Bob Iger à sa tête (ce qui n’est pas une coïncidence). Bien sûr, il sera difficile de faire mieux que les 1,6 milliards de dollars récoltés par Le Roi Lion version 2019, mais rien ne semble impossible. En attendant de savoir si le pari est réussi, les premiers avis sur ce prequel sont tombés. Revue de tweets.
« Mufasa est un prequel fantastique qui surpasse de loin le premier film photoréaliste Le Roi Lion avec une histoire originale et captivante, une meilleure animation faciale et des chansons amusantes de Lin-Manuel Miranda. Il se rattache parfaitement à l’histoire du film précédent et vous permet de voir comment tout a commencé. » John Nguyen – Nerd Reactor
« Je serai le premier à admettre qu’un préquel du Roi Lion n’était pas ce que je demandais, mais l’animation est incroyable, les chansons de Lin-Manuel Miranda sont contagieuses et les performances vocales rendent Mufasa – oserais-je dire – meilleur que la version 2019 du Roi Lion. L’ensemble du casting est fantastique et Aaron Pierre est parfait dans le rôle du jeune Mufasa. […] Je dois également mentionner à quel point les émotions des animaux sont bien mieux rendues dans celui-ci. C’est une amélioration notable par rapport à 2019.
Ma seule critique est que la légèreté de Timon et Pumbaa semble un peu discordante par rapport à l’histoire globale (à l’exception d’une séquence particulièrement hilarante qu’ils partagent avec Scar et qui ne gâchera rien). En fin de compte, Mufasa est un bien meilleur préquel que ce à quoi je m’attendais. » Chris Killian – ComicBook.com
« Je suis heureux de dire que Mufasa est vraiment bon ! Mais pouvait-attendre quelque chose d’autre de Barry Jenkins ? Une exploration biblique du destin brillamment déguisée en histoire d’origine de Mufasa et Scar. Divertissant, visuellement époustouflant, et la musique de Lin-Manuel Miranda n’a pas déçu ! » Dempsey Pilot – Cinefied
« Mufasa m’a laissé sans voix. C’est une histoire qui mérite d’être racontée et qui vous fait vous demander ce qu’est le destin. Écrit et réalisé avec brio, il donne plus de dimension aux personnages de la franchise que nous aimons et que nous pensions connaître. Les effets visuels sont stupéfiants. » Dana Abercrombie – Film Independent
« Mufasa est le préquel parfait. Tellement bien conçu. Les chansons de Lin-Manuel Miranda et la bande originale sont absolument divines et une vraie merveille pour les oreilles. Un pur bonheur. » Jazz Tangcay – Variety
« Mufasa parvient à améliorer Le Roi Lion de 2019 avec des expressions faciales plus profondes et une histoire originale, mais n’impressionne pas avec la nouvelle bande-son, ni avec le poids émotionnel de l’histoire. Cette technologie à couper le souffle ne vous empêchera pas de regretter le charme de l’animation 2D. » Jonathan Sim – ComingSoon
« Mufasa est un prequel inattendu et sanguinaire avec des visuels et une cinématographie époustouflants, mais qui contient des chansons médiocres qui ne font pas avancer une histoire artificielle. C’est bien pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur les origines de Mufasa et Taka. Au moins, l’humour procure quelques rires et de la légèreté à l’ensemble. » Michael J. Lee – We Live Entertainment
Bien sûr, il y a toujours les ultra-fans parmi ces premiers avis mais il faut rester vigilants puisqu’ils proviennent de critiques invités à l’avant-première mondiale du film (sélectionnés sur le volet par Disney et donc rarement trop critiques lors de leurs premières impressions). Selon eux, ce prequel serait au-dessus du remake live-action de 2019, notamment visuellement, la technologie ayant été perfectionnée pour donner plus d’émotions aux personnages-animaux.
Toutefois, on note que plusieurs tweets sont loin d’être convaincus, voire plutôt sévères. Certains affirment carrément que Mufasa n’est pas vraiment à la hauteur et, malgré son sujet apparemment passionnant, manque de moments mémorables comme ses ainés animés. Encore un nouvel acte manqué pour Disney qui rapportera des millions ? Pour en être sûr, il ne faudra pas attendre bien longtemps puisque le film sortira sur nos écrans ce 18 décembre en France.
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Le nouveau Evil Dead a un titre (cool), avec une première info sur la date de sortie

Le nouveau film Evil Dead réalisé par le français Sébastien Vaniček (Vermines) a un titre, et une année de sortie.
C’était le plus beau des cadeaux de Noël en 2023 : le film d’horreur et d’araignées Vermines, réalisé par Sébastien Vaniček et co-écrit avec Florent Bernard. Avec son budget de 5 millions d’euros, il avait réuni près de 270 000 personnes dans les salles françaises, sachant que l’équipe avait comme ambition de passer le cap des 150 000 entrées, considéré comme un plafond de verre dans le genre.
Remarqué dans plusieurs festivals majeurs à l’international, nommé deux fois aux César (meilleur premier film et meilleurs effets visuels), Vermines a rampé jusqu’à Hollywood, avec une sortie sur Shudder sous le titre Infested. Et l’ultime miracle a alors eu lieu : le réalisateur Sébastien Vaniček a tapé dans l’œil de Sam Raimi, qui lui a confié les rênes d’un nouveau film Evil Dead.
C’était en février 2024, et depuis Sébastien Vaniček et son co-scénariste Florent Bernard ont travaillé en silence. Mais désormais, le projet se précise avec un titre officiel, et un créneau de sortie.
Sur Instagram, Sébastien Vaniček a partagé la première page du scénario, avec le titre : Evil Dead Burn. Vu le passif de la saga avec les flammes et la destruction, c’est un bon choix, qui s’inscrit en plus dans la logique des titres après Evil Dead Rise, sorti en 2023.
En légende, le cinéaste a également indiqué une information sur la date de sortie : 2026. Il faudra donc s’armer de patience.

Chez Première, en février 2024, Sébastien Vaniček avait expliqué qu’il avait accepté en ayant bien en tête le principal risque : devenir un simple exécutant qui emballe un film impersonnel. Il a donc posé ses conditions :
« Quand ils m’ont proposé de réfléchir à un film Evil Dead, j’ai posé mes exigences : tourner avec mes techniciens, faire la post-production en France, écrire le scénario… Ça tombait bien, c’était leur idée que ce soit un film 100 % original, dont j’aurais la maîtrise totale. (…). Pour l’instant – et j’espère que cela ne changera pas –, le personnage principal parle en anglais, mais est français, et se retrouve entouré de personnages américains.
Mais je veux absolument garder mon ADN français. Toutes proportions gardées et en toute humilité, j’ai envie de faire un move à la James Cameron sur Aliens. C’est-à-dire qu’on sache que ce Evil Dead est le mien, qu’il porte ma signature. […] Je ne veux pas me perdre dans une franchise et juste faire un Evil Dead de plus. »
Evil Dead Burn a été présenté comme un spin-off, ce qui voudrait dire que l’histoire ne ramène aucun personnage connu jusque là. Sachant qu’en parallèle, un septième Evil Dead est en développement avec le réalisateur et scénariste Francis Galluppi, que Sam Raimi et Bruce Campbell ont plusieurs fois déclaré avoir envie de faire revenir Ash, et que Lee Cronin espérait faire une suite à son Evil Dead Rise.
La franchise est donc loin d’être morte et enterrée, et c’est compréhensible. Sorti en 2023, Evil Dead Rise avait rencontré un joli succès, avec près de 150 millions au box-office pour un budget inférieur à 20 millions. C’était bien mieux que le Evil Dead de 2013, réalisé par Fede Álvarez, qui n’avait pas atteint les 100 millions pour un budget équivalent.
https://www.ecranlarge.com/films/news/e ... dVJM9M3jSQ

Le nouveau film Evil Dead réalisé par le français Sébastien Vaniček (Vermines) a un titre, et une année de sortie.
C’était le plus beau des cadeaux de Noël en 2023 : le film d’horreur et d’araignées Vermines, réalisé par Sébastien Vaniček et co-écrit avec Florent Bernard. Avec son budget de 5 millions d’euros, il avait réuni près de 270 000 personnes dans les salles françaises, sachant que l’équipe avait comme ambition de passer le cap des 150 000 entrées, considéré comme un plafond de verre dans le genre.
Remarqué dans plusieurs festivals majeurs à l’international, nommé deux fois aux César (meilleur premier film et meilleurs effets visuels), Vermines a rampé jusqu’à Hollywood, avec une sortie sur Shudder sous le titre Infested. Et l’ultime miracle a alors eu lieu : le réalisateur Sébastien Vaniček a tapé dans l’œil de Sam Raimi, qui lui a confié les rênes d’un nouveau film Evil Dead.
C’était en février 2024, et depuis Sébastien Vaniček et son co-scénariste Florent Bernard ont travaillé en silence. Mais désormais, le projet se précise avec un titre officiel, et un créneau de sortie.
Sur Instagram, Sébastien Vaniček a partagé la première page du scénario, avec le titre : Evil Dead Burn. Vu le passif de la saga avec les flammes et la destruction, c’est un bon choix, qui s’inscrit en plus dans la logique des titres après Evil Dead Rise, sorti en 2023.
En légende, le cinéaste a également indiqué une information sur la date de sortie : 2026. Il faudra donc s’armer de patience.
Chez Première, en février 2024, Sébastien Vaniček avait expliqué qu’il avait accepté en ayant bien en tête le principal risque : devenir un simple exécutant qui emballe un film impersonnel. Il a donc posé ses conditions :
« Quand ils m’ont proposé de réfléchir à un film Evil Dead, j’ai posé mes exigences : tourner avec mes techniciens, faire la post-production en France, écrire le scénario… Ça tombait bien, c’était leur idée que ce soit un film 100 % original, dont j’aurais la maîtrise totale. (…). Pour l’instant – et j’espère que cela ne changera pas –, le personnage principal parle en anglais, mais est français, et se retrouve entouré de personnages américains.
Mais je veux absolument garder mon ADN français. Toutes proportions gardées et en toute humilité, j’ai envie de faire un move à la James Cameron sur Aliens. C’est-à-dire qu’on sache que ce Evil Dead est le mien, qu’il porte ma signature. […] Je ne veux pas me perdre dans une franchise et juste faire un Evil Dead de plus. »
Evil Dead Burn a été présenté comme un spin-off, ce qui voudrait dire que l’histoire ne ramène aucun personnage connu jusque là. Sachant qu’en parallèle, un septième Evil Dead est en développement avec le réalisateur et scénariste Francis Galluppi, que Sam Raimi et Bruce Campbell ont plusieurs fois déclaré avoir envie de faire revenir Ash, et que Lee Cronin espérait faire une suite à son Evil Dead Rise.
La franchise est donc loin d’être morte et enterrée, et c’est compréhensible. Sorti en 2023, Evil Dead Rise avait rencontré un joli succès, avec près de 150 millions au box-office pour un budget inférieur à 20 millions. C’était bien mieux que le Evil Dead de 2013, réalisé par Fede Álvarez, qui n’avait pas atteint les 100 millions pour un budget équivalent.
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American Psycho : après Christian Bale, cet acteur incarnera le nouveau Patrick Bateman

Il ne manquait plus qu’une chose à la nouvelle version d’American Psycho réalisée par Luca Guadagnino : son acteur principal. Et le nom de celui qui succédera à Christian Bale dans le rôle de Patrick Bateman vient d’être révélé.
En octobre 2024, il a été annoncé qu’une nouvelle adaptation du plus célèbre roman de Bret Easton Ellis, American Psycho, verrait le jour. Celle-ci sera mise en scène par Luca Guadagnino, qui a marqué l’année 2024 avec le film Challengers, et qui aura la lourde tâche de succéder à la réalisatrice Mary Harron. La réalisatrice avait signé la première (et excellente) adaptation du roman, sortie en salles en 2000, et dans laquelle Christian Bale tenait le rôle principal.
Le film est devenu culte, en partie grâce à la performance spectaculaire de l’acteur. Depuis l’annonce d’une nouvelle version à venir, une question était donc sur toutes les lèvres : quel comédien serait désigné pour incarner Patrick Bateman ? La réponse vient enfin de tomber, et on ne l’avait pas vue venir.
Pas de Timothée Chalamet avec qui Guadagnino a tourné Call Me by Your Name et Bones and All, pas de Mike Faist, héros de Challengers… puisque selon Variety, c’est le très en vogue Austin Butler qui aura la grande responsabilité de prêter ses traits à cette nouvelle version du trader psychopathe. Depuis que l’acteur a coiffé la banane gominée pour endosser le rôle principal d’Elvis de Baz Luhrmann en 2022, il semble être de toutes les discussions et a été vu dans The Bikeriders de Jeff Nichols et Dune 2 de Denis Villeneuve.
Bientôt à l’affiche du prochain Ari Aster (Eddington) et du prochain Darren Aronofsky (Caught Stealing), Butler vient donc ajouter American Psycho à la longue liste de ses projets tous plus alléchants les uns que les autres. Le comédien rafle ainsi un rôle particulièrement convoité, dans un projet qui sera scruté de toute part, tant il s’attaque à un monument de la littérature contemporaine et tente de passer après une première version devenue culte.
Comme pour tous les célèbres personnages de fiction dont l’œuvre originale compte de nombreux fans, ce choix de casting emballera et rebutera sans doute énormément de monde, mais seul le résultat final comptera. En tout cas, ce n’est pas la rédaction d’Ecran Large qui aurait pu deviner qu’Austin Butler serait casté dans le rôle de Patrick Bateman, puisqu’il ne figurait pas dans la liste des choix possibles établie par l’équipe… Pour le flair, on repassera.
En revanche, il sera particulièrement intéressant de voir la manière dont Guadagnino et son acteur choisiront de renouveler un personnage aussi identifié et complexe, qui permettra sans doute à Butler de déployer un éventail de jeu inédit. Avec un personnage qui va du golden boy lisse et charmant au prédateur cruel et cintré, il y a peut-être même de quoi changer Patrick Bateman en rôle à Oscar.
https://www.ecranlarge.com/films/news/a ... VzIpCLYA_Q

Il ne manquait plus qu’une chose à la nouvelle version d’American Psycho réalisée par Luca Guadagnino : son acteur principal. Et le nom de celui qui succédera à Christian Bale dans le rôle de Patrick Bateman vient d’être révélé.
En octobre 2024, il a été annoncé qu’une nouvelle adaptation du plus célèbre roman de Bret Easton Ellis, American Psycho, verrait le jour. Celle-ci sera mise en scène par Luca Guadagnino, qui a marqué l’année 2024 avec le film Challengers, et qui aura la lourde tâche de succéder à la réalisatrice Mary Harron. La réalisatrice avait signé la première (et excellente) adaptation du roman, sortie en salles en 2000, et dans laquelle Christian Bale tenait le rôle principal.
Le film est devenu culte, en partie grâce à la performance spectaculaire de l’acteur. Depuis l’annonce d’une nouvelle version à venir, une question était donc sur toutes les lèvres : quel comédien serait désigné pour incarner Patrick Bateman ? La réponse vient enfin de tomber, et on ne l’avait pas vue venir.
Pas de Timothée Chalamet avec qui Guadagnino a tourné Call Me by Your Name et Bones and All, pas de Mike Faist, héros de Challengers… puisque selon Variety, c’est le très en vogue Austin Butler qui aura la grande responsabilité de prêter ses traits à cette nouvelle version du trader psychopathe. Depuis que l’acteur a coiffé la banane gominée pour endosser le rôle principal d’Elvis de Baz Luhrmann en 2022, il semble être de toutes les discussions et a été vu dans The Bikeriders de Jeff Nichols et Dune 2 de Denis Villeneuve.
Bientôt à l’affiche du prochain Ari Aster (Eddington) et du prochain Darren Aronofsky (Caught Stealing), Butler vient donc ajouter American Psycho à la longue liste de ses projets tous plus alléchants les uns que les autres. Le comédien rafle ainsi un rôle particulièrement convoité, dans un projet qui sera scruté de toute part, tant il s’attaque à un monument de la littérature contemporaine et tente de passer après une première version devenue culte.
Comme pour tous les célèbres personnages de fiction dont l’œuvre originale compte de nombreux fans, ce choix de casting emballera et rebutera sans doute énormément de monde, mais seul le résultat final comptera. En tout cas, ce n’est pas la rédaction d’Ecran Large qui aurait pu deviner qu’Austin Butler serait casté dans le rôle de Patrick Bateman, puisqu’il ne figurait pas dans la liste des choix possibles établie par l’équipe… Pour le flair, on repassera.
En revanche, il sera particulièrement intéressant de voir la manière dont Guadagnino et son acteur choisiront de renouveler un personnage aussi identifié et complexe, qui permettra sans doute à Butler de déployer un éventail de jeu inédit. Avec un personnage qui va du golden boy lisse et charmant au prédateur cruel et cintré, il y a peut-être même de quoi changer Patrick Bateman en rôle à Oscar.
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Kraven the Hunter : premiers avis catastrophiques pour le nouveau (et dernier ?) film du Sonyverse

Kraven the Hunter était l’espoir de fin d’année pour Sony et son univers super-héroïque, mais les premiers avis ne présagent rien de bon.
« Donnez une chance » à Kraven the Hunter nous suppliait le réalisateur J.C. Chandor mi-novembre, sentant probablement la méfiance (et défiance) provoquée par le Sonyverse. Il faut dire qu’aucun film n’a réussi à convaincre qui que ce soit, et certainement pas la critique, puisque Venom affiche une moyenne de 35/100 sur Metacritic tout comme Morbius, Venom 2 lui s’est approché de la moyenne avec un petit 49/100 et dernièrement, Madame Web a réussi à battre des records avec 26/100 quand Venom : The Last Dance a légèrement relevé la tête avec 41/100.
Bref, c’est absolument catastrophique et les supplications de J.C. Chandor, pourtant très bon réalisateur de A Most Violent Year ou Triple Frontière, ne suffiront probablement pas à rameuter les spectateurs, pas plus que la présence d’Aaron Taylor-Johnson dans le rôle principal. Alors que le film débarque au cinéma pour les fêtes, il s’est fait étriquer par les premières critiques anglophones. Revue de presse.
« Surpassant la plupart des comédies de 2024 en termes de rires par minute – bien que involontairement – Kraven the Hunter offre un spectacle avec des individus talentueux des deux côtés de la caméra essayant de préparer quelque chose à partir d’un scénario absurde. » – The Film Verdict
« Bien que plus proche en qualité de Morbius que de Venom, Kraven est loin d’être une catastrophe et offre une part décente d’action sanguinaire et globe-trotteuse. Taylor-Johnson joue un protagoniste musclé mais satisfait de lui-même dans un film qui aurait été meilleur s’il n’avait pas tenter de s’attacher lâchement à ses frères de comics. » – Total Film
« La narration fade de Kraven the Hunter, son jeu d’acteur médiocre et ses problèmes techniques stupéfiants sont la preuve que la propriété intellectuelle de Spider-Man doit être protégée avant qu’elle ne devienne une espèce en voie de disparition. » – Collider
« Kraven the Hunter explore le fonctionnement intime d’un gars dont nous ne nous souciions pas au départ, aux côtés de séquences d’action décevantes et de nombreux paysages qui se ressemblent tous. » – Vulture
« Trop long et ponctué des meurtres anti-spectaculaires de méchants les uns après les autres, ce film semble suivre d’autres entrées dans l’univers Spider-Man de Sony comme Morbius et Madame Web présageant une mort de plus en plus précoce. » – The Hollywood Reporter
« Chandor et Aaron Taylor Johnson méritent mieux, franchement, mais ils ont lu ce scénario et signé malgré tout. Ils repoussent les limites qui ont été fixées pour eux, mais ils ne peuvent pas faire grand-chose car une merde polie et brillante reste une merde, peu importe la crinière de lion avec laquelle vous essayez de la magnifier. » – The Playlist
« Ce spin-off de Spider-Man est divertissant entre ses séquences d’action, ce sang qui jaillit fréquemment et Aaron Taylor Johnson qui enfile un costume dévoilant ses abdos. Mais c’est aussi alambiqué et plein de personnages superflus. » – Observer
« Les CGI passent de « adorablement caricaturales » à « réalisé au moins cher possible par un studio essayant de réduire ses pertes » si vite qu’il se rapproche dangereusement du territoire de Le Roi Scorpion vers la fin. » – IndieWire
« Le Kraven de Taylor-Johnson n’apporte absolument rien de nouveau, d’unique ou d’intéressant au canon cinématographique des super-héros […] pour le reste, Kraven the Hunter ne fait que rappeler au public les films de super-héros ayant fait mieux, plus intelligent et plus efficace. » – Slant Magazine
Avec une moyenne de 33/100 sur Metacritic, Kraven the Hunter se placerait donc dans le bas du panier des œuvres du Sony’s Spider-Man Universe, battant uniquement le tragique Madame Web. Autant dire que l’univers semble bel et bien parti pour se terminer sur une ultime mauvaise note, alors que les rumeurs sont de plus en plus insistantes sur les velléités de Sony à stopper le carnage. En effet, le studio aurait décidé d’annuler la production du film sur les Sinister Six par exemple et voudrait uniquement se concentrer sur Spider-Man désormais.
L’avenir nous dira rapidement ce qu’il en est vraiment, puisque le score de Kraven the Hunter au box-office enfoncera probablement le clou dans le cercueil. Verdict dès le 18 décembre en France au cinéma.
https://www.ecranlarge.com/films/news/k ... ncm6g1iRZg

Kraven the Hunter était l’espoir de fin d’année pour Sony et son univers super-héroïque, mais les premiers avis ne présagent rien de bon.
« Donnez une chance » à Kraven the Hunter nous suppliait le réalisateur J.C. Chandor mi-novembre, sentant probablement la méfiance (et défiance) provoquée par le Sonyverse. Il faut dire qu’aucun film n’a réussi à convaincre qui que ce soit, et certainement pas la critique, puisque Venom affiche une moyenne de 35/100 sur Metacritic tout comme Morbius, Venom 2 lui s’est approché de la moyenne avec un petit 49/100 et dernièrement, Madame Web a réussi à battre des records avec 26/100 quand Venom : The Last Dance a légèrement relevé la tête avec 41/100.
Bref, c’est absolument catastrophique et les supplications de J.C. Chandor, pourtant très bon réalisateur de A Most Violent Year ou Triple Frontière, ne suffiront probablement pas à rameuter les spectateurs, pas plus que la présence d’Aaron Taylor-Johnson dans le rôle principal. Alors que le film débarque au cinéma pour les fêtes, il s’est fait étriquer par les premières critiques anglophones. Revue de presse.
« Surpassant la plupart des comédies de 2024 en termes de rires par minute – bien que involontairement – Kraven the Hunter offre un spectacle avec des individus talentueux des deux côtés de la caméra essayant de préparer quelque chose à partir d’un scénario absurde. » – The Film Verdict
« Bien que plus proche en qualité de Morbius que de Venom, Kraven est loin d’être une catastrophe et offre une part décente d’action sanguinaire et globe-trotteuse. Taylor-Johnson joue un protagoniste musclé mais satisfait de lui-même dans un film qui aurait été meilleur s’il n’avait pas tenter de s’attacher lâchement à ses frères de comics. » – Total Film
« La narration fade de Kraven the Hunter, son jeu d’acteur médiocre et ses problèmes techniques stupéfiants sont la preuve que la propriété intellectuelle de Spider-Man doit être protégée avant qu’elle ne devienne une espèce en voie de disparition. » – Collider
« Kraven the Hunter explore le fonctionnement intime d’un gars dont nous ne nous souciions pas au départ, aux côtés de séquences d’action décevantes et de nombreux paysages qui se ressemblent tous. » – Vulture
« Trop long et ponctué des meurtres anti-spectaculaires de méchants les uns après les autres, ce film semble suivre d’autres entrées dans l’univers Spider-Man de Sony comme Morbius et Madame Web présageant une mort de plus en plus précoce. » – The Hollywood Reporter
« Chandor et Aaron Taylor Johnson méritent mieux, franchement, mais ils ont lu ce scénario et signé malgré tout. Ils repoussent les limites qui ont été fixées pour eux, mais ils ne peuvent pas faire grand-chose car une merde polie et brillante reste une merde, peu importe la crinière de lion avec laquelle vous essayez de la magnifier. » – The Playlist
« Ce spin-off de Spider-Man est divertissant entre ses séquences d’action, ce sang qui jaillit fréquemment et Aaron Taylor Johnson qui enfile un costume dévoilant ses abdos. Mais c’est aussi alambiqué et plein de personnages superflus. » – Observer
« Les CGI passent de « adorablement caricaturales » à « réalisé au moins cher possible par un studio essayant de réduire ses pertes » si vite qu’il se rapproche dangereusement du territoire de Le Roi Scorpion vers la fin. » – IndieWire
« Le Kraven de Taylor-Johnson n’apporte absolument rien de nouveau, d’unique ou d’intéressant au canon cinématographique des super-héros […] pour le reste, Kraven the Hunter ne fait que rappeler au public les films de super-héros ayant fait mieux, plus intelligent et plus efficace. » – Slant Magazine
Avec une moyenne de 33/100 sur Metacritic, Kraven the Hunter se placerait donc dans le bas du panier des œuvres du Sony’s Spider-Man Universe, battant uniquement le tragique Madame Web. Autant dire que l’univers semble bel et bien parti pour se terminer sur une ultime mauvaise note, alors que les rumeurs sont de plus en plus insistantes sur les velléités de Sony à stopper le carnage. En effet, le studio aurait décidé d’annuler la production du film sur les Sinister Six par exemple et voudrait uniquement se concentrer sur Spider-Man désormais.
L’avenir nous dira rapidement ce qu’il en est vraiment, puisque le score de Kraven the Hunter au box-office enfoncera probablement le clou dans le cercueil. Verdict dès le 18 décembre en France au cinéma.
https://www.ecranlarge.com/films/news/k ... ncm6g1iRZg
Squid Game saison 2 : les premiers avis sur le phénomène de Netflix sont là

Plus de trois ans après l’explosion de Squid Game, la saison 2 du phénomène sud-coréen sera bientôt sur Netflix et ce ne sont pas les premiers avis qui vont freiner l’excitation.
Netflix a tellement forcé pour que le phénomène Squid Game ne désemplisse pas après son explosion inattendue en septembre 2021 que la série sud-coréenne de Hwang Dong-hyeok semble déjà s’être fait une place dans la culture populaire, au milieu des Casa de Papel, Stranger Things et autres Jeu de la Dame. Peut-être que la fièvre Squid Game sera retombée d’ici quelques années, mais a priori, la marque est bien parti pour durer. Surtout si Netflix poursuit sa télé-réalité dérivée et si David Fincher concrétise son remake américain avec le scénariste Dennis Kelly (Utopia).
Pour remettre une pièce dans la machine, Netflix compte aussi énormément sur la saison 2, attendue depuis plus de trois ans, qui arrivera à la fin de l’année avec un tout nouveau casting et encore plus d’enjeux à en croire la dernière bande-annonce. En attendant de voir si cette suite tiendra ou non ses promesses, les premiers avis sont tombés et ils sont largement positifs. Revue de tweets.
« La saison 2 de Squid Game est un coup de maître dans l’escalade des enjeux tout en plongeant plus profondément dans la psyché humaine. L’intrigue mêle avec fluidité les séquences d’action survoltées aux jeux psychologiques. Lee Jung-Jae est formidable. C’est encore mieux. » Aayush Sharma – Movies we texted about
« La saison 2 de Squid Game est un brillant retour pour la série la plus populaire de Netflix. Le nouveau casting est formidable et Lee Jung-Jae offre à nouveau performance remarquable. Il y a tellement de séquences d’action incroyables. L’attente en valait la peine, tenez-vous prêt ! » Ashley Hurst – What’s on Netflix
« La saison 2 de Squid Game était bien plus folle que la première. Elle a même son moment à la ‘Voyage au bout de l’enfer’ qui m’a mis sur les nerfs, dégoûté. Cette fois-ci, c’est une histoire de vengeance bourrée d’action. Lee Jung-jae livre, une fois de plus, une performance féroce. » – Rama’s Screen
« J’ai vu la saison 2 de Squid Game et c’est addictif. Elle n’est pas aussi originale que la première saison pour des raisons évidentes, mais elle va encore plus loin en nous offrant de nouveaux rebondissements, scénarios, jeux et bien plus encore. [C’est]une suite intelligente et amusante qui prépare un grand final avec la saison 3. Un seul mot : Thanos. » Germain Lussier – Gizmodo
« J’ai vu la saison 2 de Squid Game et c’est dingue. Les nouveaux joueurs, les scénarios et les rebondissements ajoutent beaucoup à la saison. Une suite intelligente et addictive à cette merveilleuse histoire qui prépare une grande saison 3. Ah oui et Thanos… » – Who let us out
Après un travail d’enquête très poussé sur Google, Thanos est en fait le nom (ou le surnom) du nouveau personnage joué par le rappeur Choi Seung-hyun. Contrairement à la plupart, celui-ci ne participera pas aux jeux pour gagner l’argent, mais simplement pour les sensations fortes qu’ils promettent. On s’attend donc à ce qu’il soit une autre grosse épine dans le pied de ce bon vieux Gi-hun (Lee Jung-Jae) qui aura déjà fort à faire avec les organisateurs.
Il semblerait également que le rythme soit bien plus soutenu dans cette deuxième saison, qui devrait s’arrêter sur un autre cliffhanger avant la saison 3 que Netflix a annoncée en août dernier. La prochaine fournée ne comptera toutefois « que » sept épisodes, contre neuf pour la première qui, à l’origine, était censée être une mini-série. Pour se faire un avis, il faudra attendre la sortie de la saison 2 de Squid Game le 26 décembre prochain.
https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... yTFbqxZq0Q

Plus de trois ans après l’explosion de Squid Game, la saison 2 du phénomène sud-coréen sera bientôt sur Netflix et ce ne sont pas les premiers avis qui vont freiner l’excitation.
Netflix a tellement forcé pour que le phénomène Squid Game ne désemplisse pas après son explosion inattendue en septembre 2021 que la série sud-coréenne de Hwang Dong-hyeok semble déjà s’être fait une place dans la culture populaire, au milieu des Casa de Papel, Stranger Things et autres Jeu de la Dame. Peut-être que la fièvre Squid Game sera retombée d’ici quelques années, mais a priori, la marque est bien parti pour durer. Surtout si Netflix poursuit sa télé-réalité dérivée et si David Fincher concrétise son remake américain avec le scénariste Dennis Kelly (Utopia).
Pour remettre une pièce dans la machine, Netflix compte aussi énormément sur la saison 2, attendue depuis plus de trois ans, qui arrivera à la fin de l’année avec un tout nouveau casting et encore plus d’enjeux à en croire la dernière bande-annonce. En attendant de voir si cette suite tiendra ou non ses promesses, les premiers avis sont tombés et ils sont largement positifs. Revue de tweets.
« La saison 2 de Squid Game est un coup de maître dans l’escalade des enjeux tout en plongeant plus profondément dans la psyché humaine. L’intrigue mêle avec fluidité les séquences d’action survoltées aux jeux psychologiques. Lee Jung-Jae est formidable. C’est encore mieux. » Aayush Sharma – Movies we texted about
« La saison 2 de Squid Game est un brillant retour pour la série la plus populaire de Netflix. Le nouveau casting est formidable et Lee Jung-Jae offre à nouveau performance remarquable. Il y a tellement de séquences d’action incroyables. L’attente en valait la peine, tenez-vous prêt ! » Ashley Hurst – What’s on Netflix
« La saison 2 de Squid Game était bien plus folle que la première. Elle a même son moment à la ‘Voyage au bout de l’enfer’ qui m’a mis sur les nerfs, dégoûté. Cette fois-ci, c’est une histoire de vengeance bourrée d’action. Lee Jung-jae livre, une fois de plus, une performance féroce. » – Rama’s Screen
« J’ai vu la saison 2 de Squid Game et c’est addictif. Elle n’est pas aussi originale que la première saison pour des raisons évidentes, mais elle va encore plus loin en nous offrant de nouveaux rebondissements, scénarios, jeux et bien plus encore. [C’est]une suite intelligente et amusante qui prépare un grand final avec la saison 3. Un seul mot : Thanos. » Germain Lussier – Gizmodo
« J’ai vu la saison 2 de Squid Game et c’est dingue. Les nouveaux joueurs, les scénarios et les rebondissements ajoutent beaucoup à la saison. Une suite intelligente et addictive à cette merveilleuse histoire qui prépare une grande saison 3. Ah oui et Thanos… » – Who let us out
Après un travail d’enquête très poussé sur Google, Thanos est en fait le nom (ou le surnom) du nouveau personnage joué par le rappeur Choi Seung-hyun. Contrairement à la plupart, celui-ci ne participera pas aux jeux pour gagner l’argent, mais simplement pour les sensations fortes qu’ils promettent. On s’attend donc à ce qu’il soit une autre grosse épine dans le pied de ce bon vieux Gi-hun (Lee Jung-Jae) qui aura déjà fort à faire avec les organisateurs.
Il semblerait également que le rythme soit bien plus soutenu dans cette deuxième saison, qui devrait s’arrêter sur un autre cliffhanger avant la saison 3 que Netflix a annoncée en août dernier. La prochaine fournée ne comptera toutefois « que » sept épisodes, contre neuf pour la première qui, à l’origine, était censée être une mini-série. Pour se faire un avis, il faudra attendre la sortie de la saison 2 de Squid Game le 26 décembre prochain.
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20 ans après Steak, Eric et Ramzy annoncent un nouveau film avec Quentin Dupieux

"On est en train de tout tabasser pour nos retrouvailles 20 ans plus tard."
"C’est comme Steak, mais rien n’a voir." Sur les réseaux sociaux, Eric et Ramzy annoncent qu'il vont travailler à nouveau avec le réalisateur Quentin Dupieux. Un nouveau film, presque 20 ans après la sortie de l'incroyable Steak, premier long métrage du cinéaste et film fondateur de la touche Dupieux (avant Rubber).

À l'époque, 352 000 spectateurs étaient allés voir cet Ovni du cinéma français. Deux décennies plus tard, Quentin Dupieux est un réalisateur prolifique, dont le dernier film, Le Deuxième Acte, a fait l'ouverture du Festival de Cannes.
Alors à quoi ressembleront ces retrouvailles ? Manifestement, il ne s'agira pas de Steak 2. Eric Judor parle d'un "film surnaturel, à tous les niveaux, on n’a pas vu ça encore."
Il pourrait s'agir de L’Accident de Piano, le prochain opus de Dupieux, justement décrit comme "surréaliste" et dont le tournage débutera en janvier 2025 dans les environs du Var. Adèle Exarchopoulos, qui avait déjà fait Mandibules (2020) avec Quentin Dupieux en 2020, sera la star du film. Aux côtés d'Eric et Ramzy ?
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 0BneEP2ZHg

"On est en train de tout tabasser pour nos retrouvailles 20 ans plus tard."
"C’est comme Steak, mais rien n’a voir." Sur les réseaux sociaux, Eric et Ramzy annoncent qu'il vont travailler à nouveau avec le réalisateur Quentin Dupieux. Un nouveau film, presque 20 ans après la sortie de l'incroyable Steak, premier long métrage du cinéaste et film fondateur de la touche Dupieux (avant Rubber).

À l'époque, 352 000 spectateurs étaient allés voir cet Ovni du cinéma français. Deux décennies plus tard, Quentin Dupieux est un réalisateur prolifique, dont le dernier film, Le Deuxième Acte, a fait l'ouverture du Festival de Cannes.
Alors à quoi ressembleront ces retrouvailles ? Manifestement, il ne s'agira pas de Steak 2. Eric Judor parle d'un "film surnaturel, à tous les niveaux, on n’a pas vu ça encore."
Il pourrait s'agir de L’Accident de Piano, le prochain opus de Dupieux, justement décrit comme "surréaliste" et dont le tournage débutera en janvier 2025 dans les environs du Var. Adèle Exarchopoulos, qui avait déjà fait Mandibules (2020) avec Quentin Dupieux en 2020, sera la star du film. Aux côtés d'Eric et Ramzy ?
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 0BneEP2ZHg
- ClintReborn
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Car cela équivaut quelque part a une sortie ciné
The Witcher 4 - Official Reveal Trailer



The Witcher 4 - Official Reveal Trailer

Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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- NaughtyDog
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Vu le bouzin
Et c'est le meilleur film du Spider-less Cinematic Universe pour une raison simple : derriere le sérieux affiché, on tombe régulièrement dans le réjouissant nanar Steven Seagal-esque

Alors comme d'hab on pervertit un méchant pour en faire un héros, cette fois Kraven est juste un chasseur de braconniers pour se venger de son papa (Russel Crowe encore une fois délicieux à venir chercher le chèque pour s'essayer à l'accent russe).
Et passé la 1e demi-heure de film et un long flash back / origin story, le film fait du durplace narratif et en a rien à foutre de toute cohérence.
Mieux Alessandro Nivola joue un Rhino comme Tommy Wiseau le jouerai (gros fous rires par moments), Aaron Taylor Johnson se flingue pour James Bond (impossible qu'il ait le job maintenant vu comment il est à gauche 1 scène sur 2), et meme Ariana DeBose sait pas ce qu'elle fiche ici en sidekick/deus ex machina sans aucune motivation à part aider Kraven.
Y a des répliques cringe comme on aime ("il peut imiter n'importe quelle voix...c'est un vrai caméléon !


Et surtout on a un climax digne de la charge de bovins d'Abraham Lincoln chasseur de vampires
C'est moche, c'est rigolo et dans son ultime séquence ça ne comprend définitivement pas ce que ça veut raconter : je conseille fortement !
1.5/5
Vu pas mal de trucs ces derniers jours, donc en quelques mots :

J'aime beaucoup le cinéma des frères Larrieu et ils signent ici encore un magnifique film porté par Karim Leklou dont le personnage m'a beaucoup ému. Peut-être que le final est un peu en deçà de tout ce qui précède mais ça ne gâche en rien l'ensemble où l'on passe par toutes les émotions.

J'en attendais beaucoup et je n'ai pas été déçu par ce nouveau film de Jaume Collet-Serra. Bien évidemment le tout est parfois tiré par les cheveux mais c'est 2 heures de suspense quasi non stop. Je suis devenu fan de Jason Bateman depuis la série Ozark et il est remarquable dans la peau du bad guy. À voir impérativement en VOST pour profiter de sa voix qui est l'un des atouts principaux du film.

Un bon film qui vaut principalement pour son cadre enneigé et son ambiance parfois shinningesque où à l'instar des personnages on perd parfois pied entre ce qui est réel et ce qui ne l'est pas.

Une bonne claque dans la gueule que ce film de Paul Schrader qui a résonné en moi de manière troublante tellement les thèmes m'affectent énormément.

Un peu long vers la fin mais au moins on ne peut pas dire que le réalisateur précipite les choses et au final j'ai trouvé ça plutôt sympa. Puis ce rapport à la nature et aux animaux du personnage, ça m'a rappelé des trucs un peu naïf à la Dar l'Invincible ou Manimal

Je découvre ce Tony Scott dans lequel Kevin Costner va s'éprendre de la femme d'un homme à qui il ne faut pas la faire à l'envers. C'est un film qui ne fait clairement pas dans la subtilité et ça patine sérieusement dans la seconde partie mais le film possède quelques moment assez puissants et j'ai adoré la bande-originale.

Je découvre enfin Horizon et j'ai beaucoup aimé. Même si il n'y a pas de finalité, c'est une belle fresque où l'on va suivre 3-4 intrigues en parallèle. Le fait de voyager entre les différentes intrigues, ça rend le film assez passionnant et les 3 heures passent relativement vite. Les images de fin m'ont rendu impatient de découvrir la suite des événements.

J'aime beaucoup le cinéma des frères Larrieu et ils signent ici encore un magnifique film porté par Karim Leklou dont le personnage m'a beaucoup ému. Peut-être que le final est un peu en deçà de tout ce qui précède mais ça ne gâche en rien l'ensemble où l'on passe par toutes les émotions.

J'en attendais beaucoup et je n'ai pas été déçu par ce nouveau film de Jaume Collet-Serra. Bien évidemment le tout est parfois tiré par les cheveux mais c'est 2 heures de suspense quasi non stop. Je suis devenu fan de Jason Bateman depuis la série Ozark et il est remarquable dans la peau du bad guy. À voir impérativement en VOST pour profiter de sa voix qui est l'un des atouts principaux du film.

Un bon film qui vaut principalement pour son cadre enneigé et son ambiance parfois shinningesque où à l'instar des personnages on perd parfois pied entre ce qui est réel et ce qui ne l'est pas.

Une bonne claque dans la gueule que ce film de Paul Schrader qui a résonné en moi de manière troublante tellement les thèmes m'affectent énormément.

Un peu long vers la fin mais au moins on ne peut pas dire que le réalisateur précipite les choses et au final j'ai trouvé ça plutôt sympa. Puis ce rapport à la nature et aux animaux du personnage, ça m'a rappelé des trucs un peu naïf à la Dar l'Invincible ou Manimal


Je découvre ce Tony Scott dans lequel Kevin Costner va s'éprendre de la femme d'un homme à qui il ne faut pas la faire à l'envers. C'est un film qui ne fait clairement pas dans la subtilité et ça patine sérieusement dans la seconde partie mais le film possède quelques moment assez puissants et j'ai adoré la bande-originale.

Je découvre enfin Horizon et j'ai beaucoup aimé. Même si il n'y a pas de finalité, c'est une belle fresque où l'on va suivre 3-4 intrigues en parallèle. Le fait de voyager entre les différentes intrigues, ça rend le film assez passionnant et les 3 heures passent relativement vite. Les images de fin m'ont rendu impatient de découvrir la suite des événements.
EL a aimé Cuckoo (3,5 étoiles) :

Cuckoo ne connaîtra probablement pas de sortie dans les salles françaises, et c’est bien dommage, car le second long-métrage du réalisateur allemand Tilman Singer était l’une des très bonnes surprises de l’édition 2024 du Paris International Fantastic Film Festival. Avec Hunter Schafer et Dan Stevens en tête d’affiche, ce thriller horrifique raconte l’histoire de Gretchen qui, après la mort de sa mère, rejoint son père, sa belle-mère et sa demi-sœur dans un hôtel paumé au fin fond des Alpes. Elle devra faire face à M. König, patron de l’établissement un peu trop gentil et intrusif avec sa famille. Un délire aussi amusant que dérangeant.
COUCOU HIBOU COUCOU
Bien qu’il n’apparaisse jamais à l’écran, c’est évidemment le coucou qui est au centre de l’histoire, comme l’indique subtilement le titre du film. Le coucou est une espèce d’oiseau qui a la particularité de pondre ses œufs incognito dans le nid d’autres volatiles et de prendre la poudre d’escampette, afin que ses petits soient élevés à l’œil par d’autres que lui. Souvent gros, l’oisillon coucou aura tendance à dégager du nid (et donc tuer) les autres oisillons pour être lui seul nourri par les parents victimes de la supercherie.
Tout le pari du film est d’essayer de transposer cet horrible mécanisme sur des personnages humains, idée qui est venue à Tilman Singer en regardant un documentaire animalier. Et il aura fallu du temps au réalisateur allemand, déjà auteur du film d’horreur Luz, pour concrétiser ce projet, annoncé dès 2021.
Si Hunter Schafer a toujours été attachée au projet (qui aura d’ailleurs dû être retardé après son recrutement pour Euphoria), le casting devait, au départ, aussi compter John Malkovich et Sofia Boutella. Les deux acteurs ont dû se désister au fil du temps, laissant la place à Dan Stevens (qui s’est battu pour convaincre le réalisateur qu’il pouvait reprendre le rôle de John Malkovich, même en étant beaucoup plus jeune) et Àstrid Bergès-Frisbey. Le film n’y perd rien, tant chaque comédien brille dans son rôle.
Mention spéciale, évidemment, à Hunter Schafer qui n’avait pas encore eu de premier rôle dans un long-métrage pour exprimer tout son talent, et à Dan Stevens, qui confirme plus que jamais son amour des rôles loufoques et son aisance avec ceux-ci.
FAUT SAVOIR COUCOUPER
Avec ces atouts sous le bras, Cuckoo plonge son spectateur dans un univers décalé qui pourrait être une version moderne du Great Northern Hotel dans Twin Peaks. Un hôtel en apparence charmant, aux touches rustiques et chaleureuses, mais où rien ne semble fonctionner exactement comme ailleurs et où tout le monde semble un peu fou. Les repères de la normalité se perdent petit à petit, jusqu’à ce que les choses deviennent beaucoup plus tarées, et c’est ça qu’on aime.
Pourtant, Cuckoo est loin d’être parfait. A force de soigner son atmosphère et ses personnages, le film oublie parfois de raconter une histoire qui se tient, ou même qui intéresse. Le rythme aléatoire de la narration occasionne quelques longueurs, et le plan machiavélique derrière toute la bizarrerie ambiante se révèle alambiqué, peu cohérent et finalement moins intéressant que les aspects plus secondaires du film.
Tilman Singer rechigne à faire de l’horreur trop horrifique et se complait dans son entre-deux lynchien, ce qui est parfois dommage puisque les passages les plus effrayants sont sans doute les plus réussis du film, et le spectateur pourrait souhaiter qu’il y en ait (beaucoup) plus.
On pense notamment à la meilleure idée visuelle du film, qui surgit dans une scène où l’héroïne fait du vélo la nuit, éclairée ponctuellement par les lampadaires sur le bord de la route. A chaque lampadaire passé, son ombre passe elle aussi à côté d’elle, projetée sur le bitume. Jusqu’au moment où une autre ombre, menaçante, s’ajoute à la sienne et lui fait comprendre qu’elle est poursuivie en silence. Une idée toute simple mais diablement efficace, qui résume le talent de Singer à la mise en scène.
UN FILM DANS LE COUCOUP
Dans le reste du film, le réalisateur jouera habilement des perspectives pour torturer ses cadres et la spatialisation, et instaurer un suspens parfois réellement prenant. Dommage, peut-être, que les apparitions les plus fantastiques du film, superbes en elles-mêmes, détonnent autant avec le reste de l’histoire et font parfois plus office de timides pantins de maison hantée plutôt que de menace principale et bien réelle de l’intrigue.
Reste de Cuckoo une véritable partie de plaisir étrange qui délivre, en plus de ses beaux moments de tension et de la performance délectable de ses acteurs (on veut toujours plus de Dan Stevens mi-mielleux mi-complètement taré), une histoire émouvante sur le deuil et la sororité. Une jolie révélation de festivals qui aurait mérité d’être plus que ça, et qui donne à espérer que Tilman Singer reviendra vite derrière la caméra.
Cuckoo est un joli délire horrifique et paranoïaque qui baigne dans un héritage lynchien loin d’être désagréable. S’il est imparfait dans son écriture et dans son rythme, on en retient volontiers le génie de quelques plans et les performances au poil d’Hunter Schafer et Dan Stevens.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... GQMI3lR5Mg

Cuckoo ne connaîtra probablement pas de sortie dans les salles françaises, et c’est bien dommage, car le second long-métrage du réalisateur allemand Tilman Singer était l’une des très bonnes surprises de l’édition 2024 du Paris International Fantastic Film Festival. Avec Hunter Schafer et Dan Stevens en tête d’affiche, ce thriller horrifique raconte l’histoire de Gretchen qui, après la mort de sa mère, rejoint son père, sa belle-mère et sa demi-sœur dans un hôtel paumé au fin fond des Alpes. Elle devra faire face à M. König, patron de l’établissement un peu trop gentil et intrusif avec sa famille. Un délire aussi amusant que dérangeant.
COUCOU HIBOU COUCOU
Bien qu’il n’apparaisse jamais à l’écran, c’est évidemment le coucou qui est au centre de l’histoire, comme l’indique subtilement le titre du film. Le coucou est une espèce d’oiseau qui a la particularité de pondre ses œufs incognito dans le nid d’autres volatiles et de prendre la poudre d’escampette, afin que ses petits soient élevés à l’œil par d’autres que lui. Souvent gros, l’oisillon coucou aura tendance à dégager du nid (et donc tuer) les autres oisillons pour être lui seul nourri par les parents victimes de la supercherie.
Tout le pari du film est d’essayer de transposer cet horrible mécanisme sur des personnages humains, idée qui est venue à Tilman Singer en regardant un documentaire animalier. Et il aura fallu du temps au réalisateur allemand, déjà auteur du film d’horreur Luz, pour concrétiser ce projet, annoncé dès 2021.
Si Hunter Schafer a toujours été attachée au projet (qui aura d’ailleurs dû être retardé après son recrutement pour Euphoria), le casting devait, au départ, aussi compter John Malkovich et Sofia Boutella. Les deux acteurs ont dû se désister au fil du temps, laissant la place à Dan Stevens (qui s’est battu pour convaincre le réalisateur qu’il pouvait reprendre le rôle de John Malkovich, même en étant beaucoup plus jeune) et Àstrid Bergès-Frisbey. Le film n’y perd rien, tant chaque comédien brille dans son rôle.
Mention spéciale, évidemment, à Hunter Schafer qui n’avait pas encore eu de premier rôle dans un long-métrage pour exprimer tout son talent, et à Dan Stevens, qui confirme plus que jamais son amour des rôles loufoques et son aisance avec ceux-ci.
FAUT SAVOIR COUCOUPER
Avec ces atouts sous le bras, Cuckoo plonge son spectateur dans un univers décalé qui pourrait être une version moderne du Great Northern Hotel dans Twin Peaks. Un hôtel en apparence charmant, aux touches rustiques et chaleureuses, mais où rien ne semble fonctionner exactement comme ailleurs et où tout le monde semble un peu fou. Les repères de la normalité se perdent petit à petit, jusqu’à ce que les choses deviennent beaucoup plus tarées, et c’est ça qu’on aime.
Pourtant, Cuckoo est loin d’être parfait. A force de soigner son atmosphère et ses personnages, le film oublie parfois de raconter une histoire qui se tient, ou même qui intéresse. Le rythme aléatoire de la narration occasionne quelques longueurs, et le plan machiavélique derrière toute la bizarrerie ambiante se révèle alambiqué, peu cohérent et finalement moins intéressant que les aspects plus secondaires du film.
Tilman Singer rechigne à faire de l’horreur trop horrifique et se complait dans son entre-deux lynchien, ce qui est parfois dommage puisque les passages les plus effrayants sont sans doute les plus réussis du film, et le spectateur pourrait souhaiter qu’il y en ait (beaucoup) plus.
On pense notamment à la meilleure idée visuelle du film, qui surgit dans une scène où l’héroïne fait du vélo la nuit, éclairée ponctuellement par les lampadaires sur le bord de la route. A chaque lampadaire passé, son ombre passe elle aussi à côté d’elle, projetée sur le bitume. Jusqu’au moment où une autre ombre, menaçante, s’ajoute à la sienne et lui fait comprendre qu’elle est poursuivie en silence. Une idée toute simple mais diablement efficace, qui résume le talent de Singer à la mise en scène.
UN FILM DANS LE COUCOUP
Dans le reste du film, le réalisateur jouera habilement des perspectives pour torturer ses cadres et la spatialisation, et instaurer un suspens parfois réellement prenant. Dommage, peut-être, que les apparitions les plus fantastiques du film, superbes en elles-mêmes, détonnent autant avec le reste de l’histoire et font parfois plus office de timides pantins de maison hantée plutôt que de menace principale et bien réelle de l’intrigue.
Reste de Cuckoo une véritable partie de plaisir étrange qui délivre, en plus de ses beaux moments de tension et de la performance délectable de ses acteurs (on veut toujours plus de Dan Stevens mi-mielleux mi-complètement taré), une histoire émouvante sur le deuil et la sororité. Une jolie révélation de festivals qui aurait mérité d’être plus que ça, et qui donne à espérer que Tilman Singer reviendra vite derrière la caméra.
Cuckoo est un joli délire horrifique et paranoïaque qui baigne dans un héritage lynchien loin d’être désagréable. S’il est imparfait dans son écriture et dans son rythme, on en retient volontiers le génie de quelques plans et les performances au poil d’Hunter Schafer et Dan Stevens.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... GQMI3lR5Mg
EL n'a pas aimé Red One (1,5 étoiles) :

Dwayne Johnson et Chris Evans dans un blockbuster de Noël à 200-250 millions de boules, qui débarque en catimini sur Amazon Prime Video en France après des mois de silence, et alors qu’il s’est planté au box-office là où il est sorti : qu’est-ce qui pourrait mal se passer ? Réalisé par Jake Kasdan (les Jumanji avec Dwayne Johnson), Red One est donc arrivé, on l’a rattrapé par conscience professionnelle, et on n’a qu’une seule chose à vous dire : bon courage.
ÇA SENT LE SAPIN
Red One n’est pas la suite de Red Notice, la comédie d’action Netflix avec Dwayne Johnson, mais ça pourrait tout aussi bien appartenir au même univers partagé. Dans ce monde-là, The Rock superstar et superproducteur peut réunir un budget de 200-250 millions de dollars pour une comédie de Noël qui pompe plus Ant-Man que La Course au jouet, embarquant avec lui le Chris Evans de The Gray Man et Ghosted. Ne manquaient plus que Gal Gadot et Ryan Reynolds pour ouvrir les portes de l’apocalypse.
Débarqué quasiment du jour au lendemain sur Amazon Prime Video en France, après des mois de communication fantastique (« Non ce film n’est pas officiellement prévu sur Amazon même si tout le monde sait qu’il arrivera sur Amazon ! Ah bah voilà il est sur Amazon ! ») et un bel exercice de viandage au box-office (même pas 170 millions dans le monde), Red One avait l’odeur d’une vieille boîte de chocolats emballés dans du papier doré et oubliée dans le placard de mamie.
L’idée de départ : et si le vieux Père Noël du Leclerc du coin était le vrai Père Noël ? Et qu’il vivait sous un dôme au pôle Nord, avec sa propre salle de muscu, ses gardes du corps centenaires et un centre digne de la CIA ? Ajoutez à ça la formule classique du buddy movie (Dwayne Johnson en garde du corps sérieux qui veut prendre sa retraite, Chris Evans en hacker blagueur et cynique qui doit apprendre à être un bon papa) où tout le monde se bat comme dans un film de super-héros, et vous avez une jolie bouse à accrocher au sapin.
RIEN NE CERF DE COURIR
Red One sort pourtant l’artillerie lourde pour vendre le bestiau et ouvrir les portes d’un grand univers. On a une organisation secrète qui protège le monde mythologique dans le plus grand secret depuis la nuit des temps, un peu comme le SHIELD de Marvel ou Monarch chez Godzilla. On a une troupe d’E.L.F (Enforcement Logistics Fortification) composée de surhommes et de créatures diverses, armés de babioles technologiques. Et on a un centre de contrôle pour veiller sur le monde, planifier la distribution des cadeaux et assister le Père Noël dans sa mission.
On a aussi des portails pour voyager à travers le monde, des super-cerfs qui se déplacent dans l’hyperespace de Star Wars, et une méchante sorcière au look de Barbie/X-Men jouée par Kiernan Shipka, l’actrice des Nouvelles Aventures de Sabrina (grande inspiration du casting). Sauf que l’histoire ressemble finalement à une version longue et pas drôle de l’épisode Conte de Noël de Futurama, où un robot Père Noël prenait tellement sa mission à cœur que chaque année, il essayait de tuer ceux qui n’avaient pas été assez gentils – donc à peu près tout le monde.
Tout ceci vient au départ de l’esprit de Hiram Garcia, l’un des plus proches collaborateurs de Dwayne Johnson. C’est le frère de sa manager et ex-femme Dany Garcia, qui dirige leur boîte de production Seven Bucks Productions. Ensemble, ils ont offert au monde Jumanji, Skyscraper, Rampage, Jungle Cruise, Red Notice ou encore Black Adam.
Et ils n’ont pas été chercher loin pour assembler Red One puisqu’ils ont embauché le réalisateur Jake Kasdan (les deux Jumanji) et le scénariste Chris Morgan (crédité sur quasiment toute la saga Fast & Furious, et notamment le spin-off Hobbs & Shaw).
Red One est donc sur des rails, en coulisses et à l’écran. Comme dans n’importe quel film de Noël ou épisode de Joséphine, ange gardien, celui qui avait perdu espoir en l’humanité va retrouver la foi, et celui qui ne s’occupait pas de son gosse va se reprendre en main. C’est le jeu, et ce n’est même pas ça le problème.
A CHRISTMAS CASSEROLE
Red One aurait coûté entre 200 millions selon Deadline, et 250 millions selon Variety et The Wrap. Peu importe qui a raison : c’est trop. C’est plus cher que Dune 2 (190 millions), La Planète des singes : Le Nouveau Royaume (160 millions) ou Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire (150 millions). Dans quel monde y a-t-il le moindre sens dans cette équation ?
La première grande scène d’action ne répond certainement pas à la question avec son Dwayne Johnson transformé en chewing-gum numérique, qui sautille et glisse dans un décor aussi réel que ses muscles sur le tournage du remake live de Vaiana. C’est un surhomme oui, mais étant donné que Chris Evans se bat comme un super-héros lui aussi, inutile de chercher à comprendre.
Sauf en cherchant du côté du réalisateur de seconde équipe, en charge des scènes d’action : c’est Greg Rementer, qui a travaillé sur Black Adam et Fast & Furious, et a œuvré sur quantité de Marvel du côté des cascades.
Il y a aussi des Terminator bonhommes de neige, des robots, des cerbères, une poule, et un boss final qui rejoint la galerie des dégueulasseries des blockbusters super-héroïques de ces 20 dernières années. Et il y a surtout la sensation d’un pur foutage de gueule puisque la seule petite idée amusante est repompée sur Ant-Man, et réutilisée dans quasiment chaque scène d’action.
Dans ce marasme, le seule cascade véritablement impressionnante est la performance de Lucy Liu, follement concentrée malgré ses tartines de dialogues nanardesques (« Dans deux heures, je briefe les présidents, les premiers ministres, les rois et reines de chaque pays pour qu’ils se préparent… à la possibilité qu’il n’y ait pas de Noël »).
Dans un monde à peu normal, ce Red One aurait juste été un gros téléfilm de Noël, consommé sans conséquence. Mais puisqu’on est dans celui de Dwayne Johnson, c’est une superproduction invraisemblable et insignifiante avec un budget proche de Star Wars.
Red One, disponible sur Amazon Prime Video depuis le 12 décembre 2024
C’est insignifiant, c’est moche, c’est même pas drôle (ne sortez pas l’excuse des enfants, ils méritent mieux que ça), et ça a coûté plus cher que Dune : Deuxième partie, La Planète des singes : Le Nouveau Royaume et Godzilla x Kong. Il y a un truc qui ne tourne pas rond dans le monde de Dwayne Johnson, acteur et producteur de ce machin qu’il a assemblé avec sa famille de cinéma.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... yztVtrmc3Q

Dwayne Johnson et Chris Evans dans un blockbuster de Noël à 200-250 millions de boules, qui débarque en catimini sur Amazon Prime Video en France après des mois de silence, et alors qu’il s’est planté au box-office là où il est sorti : qu’est-ce qui pourrait mal se passer ? Réalisé par Jake Kasdan (les Jumanji avec Dwayne Johnson), Red One est donc arrivé, on l’a rattrapé par conscience professionnelle, et on n’a qu’une seule chose à vous dire : bon courage.
ÇA SENT LE SAPIN
Red One n’est pas la suite de Red Notice, la comédie d’action Netflix avec Dwayne Johnson, mais ça pourrait tout aussi bien appartenir au même univers partagé. Dans ce monde-là, The Rock superstar et superproducteur peut réunir un budget de 200-250 millions de dollars pour une comédie de Noël qui pompe plus Ant-Man que La Course au jouet, embarquant avec lui le Chris Evans de The Gray Man et Ghosted. Ne manquaient plus que Gal Gadot et Ryan Reynolds pour ouvrir les portes de l’apocalypse.
Débarqué quasiment du jour au lendemain sur Amazon Prime Video en France, après des mois de communication fantastique (« Non ce film n’est pas officiellement prévu sur Amazon même si tout le monde sait qu’il arrivera sur Amazon ! Ah bah voilà il est sur Amazon ! ») et un bel exercice de viandage au box-office (même pas 170 millions dans le monde), Red One avait l’odeur d’une vieille boîte de chocolats emballés dans du papier doré et oubliée dans le placard de mamie.
L’idée de départ : et si le vieux Père Noël du Leclerc du coin était le vrai Père Noël ? Et qu’il vivait sous un dôme au pôle Nord, avec sa propre salle de muscu, ses gardes du corps centenaires et un centre digne de la CIA ? Ajoutez à ça la formule classique du buddy movie (Dwayne Johnson en garde du corps sérieux qui veut prendre sa retraite, Chris Evans en hacker blagueur et cynique qui doit apprendre à être un bon papa) où tout le monde se bat comme dans un film de super-héros, et vous avez une jolie bouse à accrocher au sapin.
RIEN NE CERF DE COURIR
Red One sort pourtant l’artillerie lourde pour vendre le bestiau et ouvrir les portes d’un grand univers. On a une organisation secrète qui protège le monde mythologique dans le plus grand secret depuis la nuit des temps, un peu comme le SHIELD de Marvel ou Monarch chez Godzilla. On a une troupe d’E.L.F (Enforcement Logistics Fortification) composée de surhommes et de créatures diverses, armés de babioles technologiques. Et on a un centre de contrôle pour veiller sur le monde, planifier la distribution des cadeaux et assister le Père Noël dans sa mission.
On a aussi des portails pour voyager à travers le monde, des super-cerfs qui se déplacent dans l’hyperespace de Star Wars, et une méchante sorcière au look de Barbie/X-Men jouée par Kiernan Shipka, l’actrice des Nouvelles Aventures de Sabrina (grande inspiration du casting). Sauf que l’histoire ressemble finalement à une version longue et pas drôle de l’épisode Conte de Noël de Futurama, où un robot Père Noël prenait tellement sa mission à cœur que chaque année, il essayait de tuer ceux qui n’avaient pas été assez gentils – donc à peu près tout le monde.
Tout ceci vient au départ de l’esprit de Hiram Garcia, l’un des plus proches collaborateurs de Dwayne Johnson. C’est le frère de sa manager et ex-femme Dany Garcia, qui dirige leur boîte de production Seven Bucks Productions. Ensemble, ils ont offert au monde Jumanji, Skyscraper, Rampage, Jungle Cruise, Red Notice ou encore Black Adam.
Et ils n’ont pas été chercher loin pour assembler Red One puisqu’ils ont embauché le réalisateur Jake Kasdan (les deux Jumanji) et le scénariste Chris Morgan (crédité sur quasiment toute la saga Fast & Furious, et notamment le spin-off Hobbs & Shaw).
Red One est donc sur des rails, en coulisses et à l’écran. Comme dans n’importe quel film de Noël ou épisode de Joséphine, ange gardien, celui qui avait perdu espoir en l’humanité va retrouver la foi, et celui qui ne s’occupait pas de son gosse va se reprendre en main. C’est le jeu, et ce n’est même pas ça le problème.
A CHRISTMAS CASSEROLE
Red One aurait coûté entre 200 millions selon Deadline, et 250 millions selon Variety et The Wrap. Peu importe qui a raison : c’est trop. C’est plus cher que Dune 2 (190 millions), La Planète des singes : Le Nouveau Royaume (160 millions) ou Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire (150 millions). Dans quel monde y a-t-il le moindre sens dans cette équation ?
La première grande scène d’action ne répond certainement pas à la question avec son Dwayne Johnson transformé en chewing-gum numérique, qui sautille et glisse dans un décor aussi réel que ses muscles sur le tournage du remake live de Vaiana. C’est un surhomme oui, mais étant donné que Chris Evans se bat comme un super-héros lui aussi, inutile de chercher à comprendre.
Sauf en cherchant du côté du réalisateur de seconde équipe, en charge des scènes d’action : c’est Greg Rementer, qui a travaillé sur Black Adam et Fast & Furious, et a œuvré sur quantité de Marvel du côté des cascades.
Il y a aussi des Terminator bonhommes de neige, des robots, des cerbères, une poule, et un boss final qui rejoint la galerie des dégueulasseries des blockbusters super-héroïques de ces 20 dernières années. Et il y a surtout la sensation d’un pur foutage de gueule puisque la seule petite idée amusante est repompée sur Ant-Man, et réutilisée dans quasiment chaque scène d’action.
Dans ce marasme, le seule cascade véritablement impressionnante est la performance de Lucy Liu, follement concentrée malgré ses tartines de dialogues nanardesques (« Dans deux heures, je briefe les présidents, les premiers ministres, les rois et reines de chaque pays pour qu’ils se préparent… à la possibilité qu’il n’y ait pas de Noël »).
Dans un monde à peu normal, ce Red One aurait juste été un gros téléfilm de Noël, consommé sans conséquence. Mais puisqu’on est dans celui de Dwayne Johnson, c’est une superproduction invraisemblable et insignifiante avec un budget proche de Star Wars.
Red One, disponible sur Amazon Prime Video depuis le 12 décembre 2024
C’est insignifiant, c’est moche, c’est même pas drôle (ne sortez pas l’excuse des enfants, ils méritent mieux que ça), et ça a coûté plus cher que Dune : Deuxième partie, La Planète des singes : Le Nouveau Royaume et Godzilla x Kong. Il y a un truc qui ne tourne pas rond dans le monde de Dwayne Johnson, acteur et producteur de ce machin qu’il a assemblé avec sa famille de cinéma.
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EL a modérément apprécié Carry-On (3 étoiles) :

Entre Jungle Cruise du côté de Disney et Black Adam du côté de DC, on croyait qu’on avait perdu à tout jamais Jaume Collet-Serra dans les gros blockbusters. Heureusement, le cinéaste fait son retour à ce qu’il sait faire de mieux avec Carry-On sur Netflix : les petites séries B d’action. Mené par Taron Egerton (en version jeune de Liam Neeson et Bruce Willis) et Jason Bateman, le thriller ne réinvente rien mais redonne un peu de souffle à la carrière du réalisateur.
TERMINAL
Au milieu de Carry-On, au moment où la tension grimpe de plus en plus, un nouveau twist déclenche une grosse scène d’action à l’intérieur d’une voiture entre deux personnages sur Last Christmas de Wham !. Rien de franchement dingue sur le papier, sauf que la scène est filmée en plan-séquence. Ce n’est évidemment pas gage de qualité, le procédé étant utilisé à tort et à travers depuis The Revenant notamment, mais c’est peut-être ce qui distingue Collet-Serra du tout-venant sur le terrain de la série B.
Déjà avec Non-Stop, où il suivait Liam « le marshall » Neeson à bord d’un avion où se cache un terroriste, le cinéaste hispano-américain avait joué avec le plan-séquence dans une scène particulièrement réussie. Il créait ainsi une vraie forme de claustrophobie et un jeu d’observation pertinent au sein de ce huis clos où chaque geste, regard ou mot d’un passager avait son importance. Il avait également remis le couvert avec The Commuter, cette fois à bord d’un train lors d’une grosse baston, dans une séquence aux raccords numériques déficients.
La scène de Carry-On est plutôt de cet acabit visuellement (d’horribles fonds verts pour un rendu peu convaincant) et, malheureusement, elle manque d’intérêt pour le récit puisqu’elle concerne des personnages secondaires. Toutefois, c’est la preuve que Jaume Collet-Serra a envie de faire de la mise en scène dans son nouveau film loin de l’enfer Disney et DC.
Il y suit Ethan, un jeune agent de la sécurité de l’aéroport de Los Angeles et futur papa. Celui-ci va vite être confronté au chantage d’un mystérieux passager qui menace de faire passer un colis dangereux à bord d’un avion. Bref, c’est une sorte de mélange entre Phone Game pour son jeu avec l’oreillette et surtout Die-Hard 2 (aéroport, veille de Noël, menace terroriste…). Sans surprise, ce n’est jamais à la hauteur des aventures de John McClane, mais c’est un moyen payant pour Collet-Serra de livrer un thriller plutôt efficace même si inoffensif.
OREILLETTE GAME
Carry-On jongle en effet habilement entre le suspense et l’action. D’un côté, l’échange entre Ethan et le meurtrier anonyme (Jason Bateman) construit une tension crescendo. En vingt minutes, les enjeux du récit sont établis et leur duo-dualité va donner une belle dynamique à toute l’intrigue. Cela fonctionne d’autant plus pour le spectateur que Collet-Serra a caractérisé sans chichi la dangerosité du mystérieux interlocuteur – certes avec son intro un peu bourrine –, laissant peu de doute sur sa détermination à mettre à exécution ses différents ultimatums.
De l’autre, la résolution du jeune promu à faire ses preuves et surtout protéger sa copine enceinte (Sofia Carson) amène à quelques scènes d’action bien senties. Passée la première heure assez immobile où il s’amuse avec des appareils dernier cri (stylos, scanners, caméras de surveillance), Collet-Serra décide de jouer avec toutes les composantes de l’aéroport et avions entre la douane, une soute et surtout le système de tri à bagages, plongeant son héros dans un grand labyrinthe lors d’une course-poursuite intense. Dommage que le reste ne suive pas vraiment.
Car même si le scénario de T. J. Fixman offre quelques petits rebondissements réjouissants et jouit d’un beau tempo comique, l’ensemble est beaucoup trop attendu et le bon déroulement repose trop souvent sur des énormités (caméras de surveillance, sniper, café alcoolisé, collègue à 2m qui entend rien des conversations…). Le récit est aussi largement parasité par la double intrigue avec l’officière de police incarnée par Danielle Deadwyler, introduite mollement, avançant loin de l’action et débarquant très tardivement aux côtés de notre héros.
Par ailleurs, Carry-On s’éparpille à mauvais escient avec ses minuscules propos ridicules sur la politique, les armements, la sécurité ou bien sûr les bons sentiments sur la famille, Noël et tout le tintouin. Concrètement, le film aurait mérité d’être plus resserré (peut-être bien 25 minutes de moins) pour rendre la menace plus inquiétante, confronter plus frontalement son héros à l’urgence et surtout donner la possibilité à Collet-Serra de livrer un thriller ultra-tendu. Espérons qu’il retienne les leçons pour son futur thriller horrifique The Woman in the Yard.
Carry-On est disponible sur Netflix depuis ce 13 décembre 2024 en France
Carry-On est très anodin mais reste un petit thriller efficace et amusant.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... gKNiPm8V0Q

Entre Jungle Cruise du côté de Disney et Black Adam du côté de DC, on croyait qu’on avait perdu à tout jamais Jaume Collet-Serra dans les gros blockbusters. Heureusement, le cinéaste fait son retour à ce qu’il sait faire de mieux avec Carry-On sur Netflix : les petites séries B d’action. Mené par Taron Egerton (en version jeune de Liam Neeson et Bruce Willis) et Jason Bateman, le thriller ne réinvente rien mais redonne un peu de souffle à la carrière du réalisateur.
TERMINAL
Au milieu de Carry-On, au moment où la tension grimpe de plus en plus, un nouveau twist déclenche une grosse scène d’action à l’intérieur d’une voiture entre deux personnages sur Last Christmas de Wham !. Rien de franchement dingue sur le papier, sauf que la scène est filmée en plan-séquence. Ce n’est évidemment pas gage de qualité, le procédé étant utilisé à tort et à travers depuis The Revenant notamment, mais c’est peut-être ce qui distingue Collet-Serra du tout-venant sur le terrain de la série B.
Déjà avec Non-Stop, où il suivait Liam « le marshall » Neeson à bord d’un avion où se cache un terroriste, le cinéaste hispano-américain avait joué avec le plan-séquence dans une scène particulièrement réussie. Il créait ainsi une vraie forme de claustrophobie et un jeu d’observation pertinent au sein de ce huis clos où chaque geste, regard ou mot d’un passager avait son importance. Il avait également remis le couvert avec The Commuter, cette fois à bord d’un train lors d’une grosse baston, dans une séquence aux raccords numériques déficients.
La scène de Carry-On est plutôt de cet acabit visuellement (d’horribles fonds verts pour un rendu peu convaincant) et, malheureusement, elle manque d’intérêt pour le récit puisqu’elle concerne des personnages secondaires. Toutefois, c’est la preuve que Jaume Collet-Serra a envie de faire de la mise en scène dans son nouveau film loin de l’enfer Disney et DC.
Il y suit Ethan, un jeune agent de la sécurité de l’aéroport de Los Angeles et futur papa. Celui-ci va vite être confronté au chantage d’un mystérieux passager qui menace de faire passer un colis dangereux à bord d’un avion. Bref, c’est une sorte de mélange entre Phone Game pour son jeu avec l’oreillette et surtout Die-Hard 2 (aéroport, veille de Noël, menace terroriste…). Sans surprise, ce n’est jamais à la hauteur des aventures de John McClane, mais c’est un moyen payant pour Collet-Serra de livrer un thriller plutôt efficace même si inoffensif.
OREILLETTE GAME
Carry-On jongle en effet habilement entre le suspense et l’action. D’un côté, l’échange entre Ethan et le meurtrier anonyme (Jason Bateman) construit une tension crescendo. En vingt minutes, les enjeux du récit sont établis et leur duo-dualité va donner une belle dynamique à toute l’intrigue. Cela fonctionne d’autant plus pour le spectateur que Collet-Serra a caractérisé sans chichi la dangerosité du mystérieux interlocuteur – certes avec son intro un peu bourrine –, laissant peu de doute sur sa détermination à mettre à exécution ses différents ultimatums.
De l’autre, la résolution du jeune promu à faire ses preuves et surtout protéger sa copine enceinte (Sofia Carson) amène à quelques scènes d’action bien senties. Passée la première heure assez immobile où il s’amuse avec des appareils dernier cri (stylos, scanners, caméras de surveillance), Collet-Serra décide de jouer avec toutes les composantes de l’aéroport et avions entre la douane, une soute et surtout le système de tri à bagages, plongeant son héros dans un grand labyrinthe lors d’une course-poursuite intense. Dommage que le reste ne suive pas vraiment.
Car même si le scénario de T. J. Fixman offre quelques petits rebondissements réjouissants et jouit d’un beau tempo comique, l’ensemble est beaucoup trop attendu et le bon déroulement repose trop souvent sur des énormités (caméras de surveillance, sniper, café alcoolisé, collègue à 2m qui entend rien des conversations…). Le récit est aussi largement parasité par la double intrigue avec l’officière de police incarnée par Danielle Deadwyler, introduite mollement, avançant loin de l’action et débarquant très tardivement aux côtés de notre héros.
Par ailleurs, Carry-On s’éparpille à mauvais escient avec ses minuscules propos ridicules sur la politique, les armements, la sécurité ou bien sûr les bons sentiments sur la famille, Noël et tout le tintouin. Concrètement, le film aurait mérité d’être plus resserré (peut-être bien 25 minutes de moins) pour rendre la menace plus inquiétante, confronter plus frontalement son héros à l’urgence et surtout donner la possibilité à Collet-Serra de livrer un thriller ultra-tendu. Espérons qu’il retienne les leçons pour son futur thriller horrifique The Woman in the Yard.
Carry-On est disponible sur Netflix depuis ce 13 décembre 2024 en France
Carry-On est très anodin mais reste un petit thriller efficace et amusant.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... gKNiPm8V0Q
Le box-office US de ce week-end :

https://www.boxofficemojo.com/weekend/2 ... _=bo_hm_rw
Le Seigneur des Anneaux : La Guerre des Rohirrim se plante royalement. Moi-même je n'ai plus envie d'aller le voir au ciné.

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Le Seigneur des Anneaux : La Guerre des Rohirrim se plante royalement. Moi-même je n'ai plus envie d'aller le voir au ciné.