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Ce biopic est à l'image de cette affiche, totalement lisse. On va suivre un combattant de lutte unijambiste. À la limite je n'avais pas encore vu de film sur ce sport mais dans la forme c'est classique et académique comme pas permis.

Bonne surprise me concernant. Je suis novice par rapport au jeu donc là je juge juste le film en tant que tel. L'ambiance m'a directement happé. J'ai beaucoup aimé l'interaction entre les personnages, les créatures/effets sont bien foutus et c'est plus violent et cruel (ça défonce The Monkey à ce niveau) que je le pensais, les persos souffrent et prennent cher

Comédie des années 90 dans laquelle on va suivre le quotidien de 2 mecs qui branlent rien à part observer la vie de leur voisinage. C'est loufoque à souhait et je me suis bien marré, Chris Tucker est survolté dedans.

Très bon thriller valant principalement pour ses acteurs, en particulier Sean Penn totalement électrisant et charismatique. Le film surprend par le gouffre de noirceur dans lequel il bascule dans sa seconde partie. J'ai trouvé ça un peu too much par moments mais encore une fois c'est très bon dans l'ensemble.

Ce biopic est à l'image de cette affiche, totalement lisse. On va suivre un combattant de lutte unijambiste. À la limite je n'avais pas encore vu de film sur ce sport mais dans la forme c'est classique et académique comme pas permis.

Bonne surprise me concernant. Je suis novice par rapport au jeu donc là je juge juste le film en tant que tel. L'ambiance m'a directement happé. J'ai beaucoup aimé l'interaction entre les personnages, les créatures/effets sont bien foutus et c'est plus violent et cruel (ça défonce The Monkey à ce niveau) que je le pensais, les persos souffrent et prennent cher


Comédie des années 90 dans laquelle on va suivre le quotidien de 2 mecs qui branlent rien à part observer la vie de leur voisinage. C'est loufoque à souhait et je me suis bien marré, Chris Tucker est survolté dedans.

Très bon thriller valant principalement pour ses acteurs, en particulier Sean Penn totalement électrisant et charismatique. Le film surprend par le gouffre de noirceur dans lequel il bascule dans sa seconde partie. J'ai trouvé ça un peu too much par moments mais encore une fois c'est très bon dans l'ensemble.
Die Hard dans un sous-marin : Chris Hemsworth à l’affiche du thriller claustro Subversion d’Amazon

Chris Hemsworth troque le marteau de Thor pour un gilet de sauvetage dans Subversion, un huis clos sous-marin signé Patrick Vollrath (7500) pour le compte d’Amazon MGM Studios.
Alors que Chris Hemsworth s’apprête à reprendre le marteau et la cape de Thor dans le diptyque Avengers 5 : Doomsday et Avengers 6 : Secret Wars, l’acteur australien n’en finit plus d’aligner les nouveaux projets. Parmi ses films en cours, on compte Crime 101, un thriller de braquage à la Heat où il partage l’affiche avec Mark Ruffalo (son complice qui incarne Hulk du MCU, on ne change pas un duo qui gagne). Par ailleurs, Tyler Rake 3 est bel et bien en développement, bien que sa production prenne plus de temps que prévu.
Malgré son agenda plus que chargé, Chris Hemsworth s’est engagé dans Subversion, le nouveau film de Patrick Vollrath, réalisateur du très solide thriller aérien 7500 avec Joseph Gordon-Levitt en pilote sous pression. Après avoir exploré les cieux, Vollrath change radicalement d’altitude, puisqu’on ira tout droit dans les profondeurs, Subversion étant un thriller claustrophobe (encore), mais dans un sous-marin.
L’information a été dévoilée par The Hollywood Reporter : dans Subversion, Chris Hemsworth incarnera un commandant de la marine autrefois prometteur, désormais contraint de piloter un sous-marin chargé d’une cargaison illégale à travers des eaux internationales, après avoir été piégé par une organisation criminelle façon cartel. Pris au piège dans les profondeurs, il devra non seulement trouver une façon de s’en sortir vivant, de laver son honneur, et certainement de casser les rotules de tous ceux qui le regarderont de travers.
Le programme s’annonce donc très simple : un décor étouffant, une chaîne de commandement qui part en vrille, et Chris Hemsworth qui doit empêcher le monde de finir en barbecue nucléaire. Vollrath, déjà champion de l’asphyxie dans un avion, semble prêt à recycler les sueurs froides de Das Boot ou USS Alabama, mais avec la castagne d’un Tyler Rake enfermé dans une boîte de conserve géante, sous l’eau.
Le réalisateur Patrick Vollrath pourra s’appuyer sur un scénario d’Andrew Ferguson, auteur de Blood Rush, actuellement en cours de développement chez Amazon MGM. D’après les sources de The Hollywood Reporter, Subversion devrait sortir dans les salles de cinéma en 2026.
https://www.ecranlarge.com/films/news/s ... FilBKtldVQ

Chris Hemsworth troque le marteau de Thor pour un gilet de sauvetage dans Subversion, un huis clos sous-marin signé Patrick Vollrath (7500) pour le compte d’Amazon MGM Studios.
Alors que Chris Hemsworth s’apprête à reprendre le marteau et la cape de Thor dans le diptyque Avengers 5 : Doomsday et Avengers 6 : Secret Wars, l’acteur australien n’en finit plus d’aligner les nouveaux projets. Parmi ses films en cours, on compte Crime 101, un thriller de braquage à la Heat où il partage l’affiche avec Mark Ruffalo (son complice qui incarne Hulk du MCU, on ne change pas un duo qui gagne). Par ailleurs, Tyler Rake 3 est bel et bien en développement, bien que sa production prenne plus de temps que prévu.
Malgré son agenda plus que chargé, Chris Hemsworth s’est engagé dans Subversion, le nouveau film de Patrick Vollrath, réalisateur du très solide thriller aérien 7500 avec Joseph Gordon-Levitt en pilote sous pression. Après avoir exploré les cieux, Vollrath change radicalement d’altitude, puisqu’on ira tout droit dans les profondeurs, Subversion étant un thriller claustrophobe (encore), mais dans un sous-marin.
L’information a été dévoilée par The Hollywood Reporter : dans Subversion, Chris Hemsworth incarnera un commandant de la marine autrefois prometteur, désormais contraint de piloter un sous-marin chargé d’une cargaison illégale à travers des eaux internationales, après avoir été piégé par une organisation criminelle façon cartel. Pris au piège dans les profondeurs, il devra non seulement trouver une façon de s’en sortir vivant, de laver son honneur, et certainement de casser les rotules de tous ceux qui le regarderont de travers.
Le programme s’annonce donc très simple : un décor étouffant, une chaîne de commandement qui part en vrille, et Chris Hemsworth qui doit empêcher le monde de finir en barbecue nucléaire. Vollrath, déjà champion de l’asphyxie dans un avion, semble prêt à recycler les sueurs froides de Das Boot ou USS Alabama, mais avec la castagne d’un Tyler Rake enfermé dans une boîte de conserve géante, sous l’eau.
Le réalisateur Patrick Vollrath pourra s’appuyer sur un scénario d’Andrew Ferguson, auteur de Blood Rush, actuellement en cours de développement chez Amazon MGM. D’après les sources de The Hollywood Reporter, Subversion devrait sortir dans les salles de cinéma en 2026.
https://www.ecranlarge.com/films/news/s ... FilBKtldVQ
Thunderbolts* devient déjà l’un des meilleurs Marvel selon la critique américaine

Alors qu’on n’y croyait plus, Thunderbolts* vient de renverser la vapeur : salué par la critique, le film est considéré comme l’un des meilleurs films de l’écurie Marvel.
Depuis le début de sa Phase 5 en 2023, le MCU patine, et pas qu’un peu. Entre le bide d’Ant-Man 3 et le méga-bide de The Marvels, le géant super-héroïque a semblé naviguer à vue, sans cap clair. Et l’échec commercial de Captain America 4 début 2025 n’a rien arrangé. Dans ce cadre bancal, Thunderbolts* apparaissait d’abord comme un autre clou dans le cercueil d’une franchise que beaucoup disaient en perte de vitesse. Avant même sa sortie, le projet était affublé d’adjectifs peu flatteurs (morne, terne, opportuniste) tant il paraissait être une réplique tiède du Suicide Squad sauce Marvel.
Mais à l’approche de la sortie du film, Marvel a changé de braquet. Le marketing a essayé de mettre en avant une tonalité plus sombre, presque dépressive, à l’image du dernier trailer centré sur une Yelena Belova (Florence Pugh) en pleine crise existentielle. Les premiers avis sur Thunderbolts* sont tombés et ils étaient plutôt enthousiastes (comme à peu près toujours). Et on a ensuite découvert le film… qui a été réellement une bonne surprise.
Ce Thunderbolts* qui clôture la laborieuse Phase 5 a réussi l’impossible : séduire les critiques, au point d’afficher l’un des meilleurs scores jamais attribués à un film Marvel sur Rotten Tomatoes (88/100 tout de même) et Metacritic (69). Revue de presse.
« De manière surprenante, Thunderbolts* s’intéresse à la psyché de personnages souffrant de dépression et d’isolement. Bien qu’il n’atteigne pas les sommets d’action épique des premiers films, il suggère que Marvel va dans la bonne direction. »
David Griffiths – Subculture Entertainment
« Thunderbolts* n’est pas toujours réussi, mais il ose être différent, du titre à l’équipe. Une fraîcheur et une réflexion que les récents efforts de Marvel n’ont pas toujours réussi à mettre en place. »
John Nugent – Empire Magazine
« Au fond, l’élément le plus radical de cette nouvelle mouture made in Marvel, c’est sans doute son idée que les problèmes du monde ne se règlent pas à coups de poing surpuissants, mais par une franche accolade collective. Un peu cucul et sirupeux, peut-être. »
Kevin Maher – Times (UK)
« Il s’agit d’un retour à l’essentiel, chaotique et parfois inégal, au meilleur de l’ancien MCU. Le film est palpitant et sincère et, surtout, il prouve que Marvel peut encore nous surprendre lorsqu’il cesse d’essayer de plaire à tout le monde et qu’il se laisse aller à la bizarrerie. »
Linda Marric – HeyUGuys
« Si Avengers était le film dont l’Amérique de 2012 avait besoin, exultant dans l’euphorie de l’ère Obama tout en restant sonnée par le 11-Septembre, alors Thunderbolts colle parfaitement à 2025 : un monde où tout semble un peu foutu, et où les puissants paraissent surtout occupés à préparer votre chute. »
Alonso Duralde – The Film Verdict
« Thunderbolts* a de quoi pousser ces soi-disant victimes de la « lassitude de super-héros » à reconsidérer la question : et si ce n’était pas le genre lui-même qui était à bout de souffle, mais plutôt cette obsession de vendre des suites à venir et de recycler une nostalgie déjà fanée, au lieu de simplement raconter des histoires ?
Clarisse Loughrey – Independent (UK)
« Si ça fonctionne finalement, c’est grâce à Florence Pugh, qui peut arracher de la sincérité à un scénario (et à une franchise) qui en a si peu, en capturant tout un arc émotionnel dans ses seuls moments de silence. »
Radheyan Simonpillai – Guardian
« Toutes les pièces assemblées ici, y compris une distribution de grande qualité (même Wendell Pierce !), fonctionnent ensemble de manière transparente comme Marvel ne l’a pas fait depuis un certain temps. Et surtout, Florence Pugh domine le film de bout en bout ».
Jake Coyle – Associated Press
« C’est pourquoi Thunderbolts* est bien meilleur que la plupart des films de Marvel après Endgame. Ce n’est pas seulement parce qu’il s’agit d’un thriller d’espionnage brutal, au grand cœur, mettant en scène des anti-héros adorablement désemparés. C’est aussi parce qu’il est porté par une actrice aussi charismatique que Florence Pugh. »
Nicholas Barber – BBC.com
Pour la critique, Thunderbolts* s’impose donc comme une anomalie bienvenue dans le paysage du MCU à ce stade. Là où beaucoup redoutaient un recyclage paresseux des pires tics du studio, le film paraît avoir surpris par sa densité émotionnelle et sa volonté de regarder en face un monde cassé, sans chercher à fuir toute forme de réalité derrière des torrents de blagues et d’explosions.
Sur Rotten Tomatoes, Thunderbolts* est actuellement à 69/100 et se place donc à la 12e place des films du MCU, ex-aequo avec Spider-Man : Far From Home et Avengers (également à 69/100) et même juste devant Avengers : Infinity War et ses 68/100. Devant lui, on retrouve notamment les deux autres films Spider-Man de Tom Holland, Shang-Chi (71/100), Thor Ragnarok (74/100), Captain America : Civil War (75/100), Avengers : Endgame (78/100), Iron Man 3 (79/100) et bien sûr Black Panther, film le mieux noté du MCU sur Metacritic avec une moyenne de 88/100.
Thunderbolts* est arrivé dans les salles de cinéma françaises le 30 avril 2025.
https://www.ecranlarge.com/films/news/t ... UsqjTiihPg

Alors qu’on n’y croyait plus, Thunderbolts* vient de renverser la vapeur : salué par la critique, le film est considéré comme l’un des meilleurs films de l’écurie Marvel.
Depuis le début de sa Phase 5 en 2023, le MCU patine, et pas qu’un peu. Entre le bide d’Ant-Man 3 et le méga-bide de The Marvels, le géant super-héroïque a semblé naviguer à vue, sans cap clair. Et l’échec commercial de Captain America 4 début 2025 n’a rien arrangé. Dans ce cadre bancal, Thunderbolts* apparaissait d’abord comme un autre clou dans le cercueil d’une franchise que beaucoup disaient en perte de vitesse. Avant même sa sortie, le projet était affublé d’adjectifs peu flatteurs (morne, terne, opportuniste) tant il paraissait être une réplique tiède du Suicide Squad sauce Marvel.
Mais à l’approche de la sortie du film, Marvel a changé de braquet. Le marketing a essayé de mettre en avant une tonalité plus sombre, presque dépressive, à l’image du dernier trailer centré sur une Yelena Belova (Florence Pugh) en pleine crise existentielle. Les premiers avis sur Thunderbolts* sont tombés et ils étaient plutôt enthousiastes (comme à peu près toujours). Et on a ensuite découvert le film… qui a été réellement une bonne surprise.
Ce Thunderbolts* qui clôture la laborieuse Phase 5 a réussi l’impossible : séduire les critiques, au point d’afficher l’un des meilleurs scores jamais attribués à un film Marvel sur Rotten Tomatoes (88/100 tout de même) et Metacritic (69). Revue de presse.
« De manière surprenante, Thunderbolts* s’intéresse à la psyché de personnages souffrant de dépression et d’isolement. Bien qu’il n’atteigne pas les sommets d’action épique des premiers films, il suggère que Marvel va dans la bonne direction. »
David Griffiths – Subculture Entertainment
« Thunderbolts* n’est pas toujours réussi, mais il ose être différent, du titre à l’équipe. Une fraîcheur et une réflexion que les récents efforts de Marvel n’ont pas toujours réussi à mettre en place. »
John Nugent – Empire Magazine
« Au fond, l’élément le plus radical de cette nouvelle mouture made in Marvel, c’est sans doute son idée que les problèmes du monde ne se règlent pas à coups de poing surpuissants, mais par une franche accolade collective. Un peu cucul et sirupeux, peut-être. »
Kevin Maher – Times (UK)
« Il s’agit d’un retour à l’essentiel, chaotique et parfois inégal, au meilleur de l’ancien MCU. Le film est palpitant et sincère et, surtout, il prouve que Marvel peut encore nous surprendre lorsqu’il cesse d’essayer de plaire à tout le monde et qu’il se laisse aller à la bizarrerie. »
Linda Marric – HeyUGuys
« Si Avengers était le film dont l’Amérique de 2012 avait besoin, exultant dans l’euphorie de l’ère Obama tout en restant sonnée par le 11-Septembre, alors Thunderbolts colle parfaitement à 2025 : un monde où tout semble un peu foutu, et où les puissants paraissent surtout occupés à préparer votre chute. »
Alonso Duralde – The Film Verdict
« Thunderbolts* a de quoi pousser ces soi-disant victimes de la « lassitude de super-héros » à reconsidérer la question : et si ce n’était pas le genre lui-même qui était à bout de souffle, mais plutôt cette obsession de vendre des suites à venir et de recycler une nostalgie déjà fanée, au lieu de simplement raconter des histoires ?
Clarisse Loughrey – Independent (UK)
« Si ça fonctionne finalement, c’est grâce à Florence Pugh, qui peut arracher de la sincérité à un scénario (et à une franchise) qui en a si peu, en capturant tout un arc émotionnel dans ses seuls moments de silence. »
Radheyan Simonpillai – Guardian
« Toutes les pièces assemblées ici, y compris une distribution de grande qualité (même Wendell Pierce !), fonctionnent ensemble de manière transparente comme Marvel ne l’a pas fait depuis un certain temps. Et surtout, Florence Pugh domine le film de bout en bout ».
Jake Coyle – Associated Press
« C’est pourquoi Thunderbolts* est bien meilleur que la plupart des films de Marvel après Endgame. Ce n’est pas seulement parce qu’il s’agit d’un thriller d’espionnage brutal, au grand cœur, mettant en scène des anti-héros adorablement désemparés. C’est aussi parce qu’il est porté par une actrice aussi charismatique que Florence Pugh. »
Nicholas Barber – BBC.com
Pour la critique, Thunderbolts* s’impose donc comme une anomalie bienvenue dans le paysage du MCU à ce stade. Là où beaucoup redoutaient un recyclage paresseux des pires tics du studio, le film paraît avoir surpris par sa densité émotionnelle et sa volonté de regarder en face un monde cassé, sans chercher à fuir toute forme de réalité derrière des torrents de blagues et d’explosions.
Sur Rotten Tomatoes, Thunderbolts* est actuellement à 69/100 et se place donc à la 12e place des films du MCU, ex-aequo avec Spider-Man : Far From Home et Avengers (également à 69/100) et même juste devant Avengers : Infinity War et ses 68/100. Devant lui, on retrouve notamment les deux autres films Spider-Man de Tom Holland, Shang-Chi (71/100), Thor Ragnarok (74/100), Captain America : Civil War (75/100), Avengers : Endgame (78/100), Iron Man 3 (79/100) et bien sûr Black Panther, film le mieux noté du MCU sur Metacritic avec une moyenne de 88/100.
Thunderbolts* est arrivé dans les salles de cinéma françaises le 30 avril 2025.
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Destination finale 6 : premiers avis sur Bloodlines, le nouvel épisode de la saga

Les premiers avis sur Destination finale : Bloodlines sont tombés et annoncent du lourd pour le retour de la saga d’horreur.
Quatorze ans après Destination finale 5, l’une des franchises horrifiques (et burlesques) les plus cultes de certaines adolescentes s’apprête à faire son grand retour. Avec son concept simple (mais diablement efficace), Destination finale avait réussi, au début des années 2000, à rendre paranoïaque toute une génération ; transformant les objets du quotidien en danger mortel et chaque action du quotidien en potentiel piège.
Les grandes qualités de cette saga sont sa malice et son ingéniosité. Elle a su comment créer des traumatismes de cinéma sans utiliser aucun monstre ou de tueur masqué. La Mort est omniprésente et il n’y a pas antagoniste plus redoutable antagoniste. Ainsi, même si Destination finale a toujours été un divertissement de série B sans grande prétention et plutôt régressive, on ne peut s’empêcher d’être enjoué d’en voir la renaissance. D’autant plus que les premiers avis sont là et ils sont tous très positifs. Revue de tweets.
« Amusant, gore et conscient de ce qu’il est, avec une scène d’hôpital absolument culte, Destination Finale : Bloodlines rappelle fortement Destination Finale 2 avec son récit d’enquête et son humour noir bien sanglant. Les fans vont adorer ! Du fun, du sang, du grand spectacle. » Peter Gray – The AU Review
« Destination Finale : Bloodlines est une tuerie jouissive ! Une fabrique cauchemardesque de gore jubilatoire, à la fois fun et flippante. Les pièges dans le genre machine de Rube Goldberg sont impeccables, alliant tension, comédie noire et carnage sanglant. C’est facilement l’un des meilleurs de la saga. » Courtney Howard – Variety
« Destination Finale : Bloodlines prouve que la mort gagne toujours. La scène avec Tony Todd est incroyablement poignante et émouvante. Les morts sont sublimes et inventives, et prouvent que ce concept fonctionne encore parfaitement au cinéma. » Hunter Bolding – That Hashtag Show
« Destination Finale : Bloodlines redonne vie (et mort) à cette franchise culte. Un opus fracassant qui offre un festin sanglant de morts toutes plus créatives les unes que les autres. Ce nouveau regard sur la mythologie de la saga ouvre un récit plein de possibilités. Un choc collectif qui valait l’attente. » Simon Thompson – Forbes
« Destination Finale : Bloodlines est complètement dingue. La franchise pousse les morts ultra brutales à un tout autre niveau. Bloodlines a un concept de départ très original qui devrait satisfaire autant les spectateurs que les fans de longue date, et la dynamique familiale est une excellente nouveauté. » Russ Milheim – The Direct
« Destination Finale : Bloodlines est le meilleur Destination Finale à ce jour. Plus grand, plus sanglant. Un vrai tournant qui revitalise la saga et bouscule la formule. Une explosion (LITTÉRALEMENT) à décrocher la mâchoire – hilarant, violent et 100 % fun. » Jonathan Sim – The Hollywood Reporter
« Je suis une fan comblée de Destination Finale en ce moment. Bloodlines a tout compris. Le film est rempli de scènes brillamment pensées et exécutées, qui grattent exactement là où ça démange depuis le premier opus de 2000 : ce plaisir tordu de voir jusqu’où la Mort peut aller, et repartir chez soi avec cette peur étrange de mourir à cause de n’importe quoi.
Comme dans les précédents, j’ai aussi adoré voir comment le groupe de personnages m’a peu à peu conquis. J’ai une réelle affection pour les castings des autres films, donc j’étais sceptique au départ sur celui-ci. Et puis, il y a ce moment où j’ai eu le déclic… et ça fait monter l’intensité d’un cran. » Perri Nemiroff – Collider
À l’unanimité, les avis sur ce nouveau Destination finale sont très enthousiastes. Maintenant, soyons prudents. Ses impressions sont aussi celles de critiques qui paraissent déjà très fans de la franchise d’horreur et ils ont été soigneusement sélectionnés par Warner pour voir le film avant tout le monde, et dans de très bonnes conditions.
Il n’empêche qu’on peut être un peu rassuré par quelques informations concrètes. À commencer par des similarités entre ce Bloodlines et Destination finale 2 (peut-être le meilleur opus de la licence) et le retour d’un jusqu’au-boutisme gore et malin. Espérons donc une chouette surprise d’ici le 14 mai dans nos salles de cinéma.
https://www.ecranlarge.com/films/news/d ... uTV3P6iRow

Les premiers avis sur Destination finale : Bloodlines sont tombés et annoncent du lourd pour le retour de la saga d’horreur.
Quatorze ans après Destination finale 5, l’une des franchises horrifiques (et burlesques) les plus cultes de certaines adolescentes s’apprête à faire son grand retour. Avec son concept simple (mais diablement efficace), Destination finale avait réussi, au début des années 2000, à rendre paranoïaque toute une génération ; transformant les objets du quotidien en danger mortel et chaque action du quotidien en potentiel piège.
Les grandes qualités de cette saga sont sa malice et son ingéniosité. Elle a su comment créer des traumatismes de cinéma sans utiliser aucun monstre ou de tueur masqué. La Mort est omniprésente et il n’y a pas antagoniste plus redoutable antagoniste. Ainsi, même si Destination finale a toujours été un divertissement de série B sans grande prétention et plutôt régressive, on ne peut s’empêcher d’être enjoué d’en voir la renaissance. D’autant plus que les premiers avis sont là et ils sont tous très positifs. Revue de tweets.
« Amusant, gore et conscient de ce qu’il est, avec une scène d’hôpital absolument culte, Destination Finale : Bloodlines rappelle fortement Destination Finale 2 avec son récit d’enquête et son humour noir bien sanglant. Les fans vont adorer ! Du fun, du sang, du grand spectacle. » Peter Gray – The AU Review
« Destination Finale : Bloodlines est une tuerie jouissive ! Une fabrique cauchemardesque de gore jubilatoire, à la fois fun et flippante. Les pièges dans le genre machine de Rube Goldberg sont impeccables, alliant tension, comédie noire et carnage sanglant. C’est facilement l’un des meilleurs de la saga. » Courtney Howard – Variety
« Destination Finale : Bloodlines prouve que la mort gagne toujours. La scène avec Tony Todd est incroyablement poignante et émouvante. Les morts sont sublimes et inventives, et prouvent que ce concept fonctionne encore parfaitement au cinéma. » Hunter Bolding – That Hashtag Show
« Destination Finale : Bloodlines redonne vie (et mort) à cette franchise culte. Un opus fracassant qui offre un festin sanglant de morts toutes plus créatives les unes que les autres. Ce nouveau regard sur la mythologie de la saga ouvre un récit plein de possibilités. Un choc collectif qui valait l’attente. » Simon Thompson – Forbes
« Destination Finale : Bloodlines est complètement dingue. La franchise pousse les morts ultra brutales à un tout autre niveau. Bloodlines a un concept de départ très original qui devrait satisfaire autant les spectateurs que les fans de longue date, et la dynamique familiale est une excellente nouveauté. » Russ Milheim – The Direct
« Destination Finale : Bloodlines est le meilleur Destination Finale à ce jour. Plus grand, plus sanglant. Un vrai tournant qui revitalise la saga et bouscule la formule. Une explosion (LITTÉRALEMENT) à décrocher la mâchoire – hilarant, violent et 100 % fun. » Jonathan Sim – The Hollywood Reporter
« Je suis une fan comblée de Destination Finale en ce moment. Bloodlines a tout compris. Le film est rempli de scènes brillamment pensées et exécutées, qui grattent exactement là où ça démange depuis le premier opus de 2000 : ce plaisir tordu de voir jusqu’où la Mort peut aller, et repartir chez soi avec cette peur étrange de mourir à cause de n’importe quoi.
Comme dans les précédents, j’ai aussi adoré voir comment le groupe de personnages m’a peu à peu conquis. J’ai une réelle affection pour les castings des autres films, donc j’étais sceptique au départ sur celui-ci. Et puis, il y a ce moment où j’ai eu le déclic… et ça fait monter l’intensité d’un cran. » Perri Nemiroff – Collider
À l’unanimité, les avis sur ce nouveau Destination finale sont très enthousiastes. Maintenant, soyons prudents. Ses impressions sont aussi celles de critiques qui paraissent déjà très fans de la franchise d’horreur et ils ont été soigneusement sélectionnés par Warner pour voir le film avant tout le monde, et dans de très bonnes conditions.
Il n’empêche qu’on peut être un peu rassuré par quelques informations concrètes. À commencer par des similarités entre ce Bloodlines et Destination finale 2 (peut-être le meilleur opus de la licence) et le retour d’un jusqu’au-boutisme gore et malin. Espérons donc une chouette surprise d’ici le 14 mai dans nos salles de cinéma.
https://www.ecranlarge.com/films/news/d ... uTV3P6iRow
John Wick au temps des chevaliers : le nouveau film d’action de Dev Patel promet du lourd

Dev Patel poursuit sa carrière de réalisateur avec The Peasant, un film d’action médiéval produit par Thunder Road, derrière les John Wick.
Découvert dans la série Skins en 2007, Dev Patel a vraiment lancé sa carrière d’acteur en 2008 grâce à Slumdog Millionaire réalisé par Danny Boyle, immense succès couronné par huit Oscars. Depuis, il a sillonné Hollywood, du blockbuster honni (Le Dernier Maître de l’air) à la production indépendante célébrée (The Green Knight), en passant par la science-fiction (Chappie) et l’épopée dramatique (Lion). Plus récemment, il est passé derrière la caméra et par là même avoué son penchant pour le cinéma d’action.
Monkey Man, dont il interprétait également le rôle principal, a été très bien reçu par la critique, bien qu’il ait été lâché par Netflix, puis récupéré par Jordan Peele. Il persiste donc dans le genre avec son nouveau projet, The Peasant, encore plus alléchant sur à peu près tous les aspects.
C’est The Hollywood Reporter qui rapporte l’information : Dev Patel est officiellement engagé pour produire, écrire, réaliser et jouer dans The Peasant, décrit comme un thriller de vengeance bourré d’adrénaline.
Toujours selon THR, le film a des airs de Braveheart, de John Wick et quelques notes de King Arthur. Détail plus intrigant encore : il mélange chevaliers médiévaux et Inde féodale. Il se déroulera dans les années 1300 et suivra un berger qui se venge d’un groupe de mercenaires ayant saccagé sa communauté.
À l’origine, lorsqu’il était écrit par Will Dunn (Ms. Marvel), le projet devait se dérouler en Italie et le passé du personnage devait être lié au pape. Sous la houlette de Dev Patel, il est délocalisé dans « une Inde colorée et vivante, presque mystique. » Dunn et le réalisateur fraichement recruté collaborent donc sur une nouvelle version, dans l’espoir notamment de lancer une franchise. Une ambition affichée surtout par les producteurs, dont Figth Season (qui portait le long-métrage à l’origine), Minor Realm (la boîte de Dev Patel), et Thunder Road Pictures.
Le studio fondé en 2000 avait déjà soutenu Monkey Man, mais il est surtout connu pour la saga John Wick, qui fera d’ailleurs son retour au cinéma le 4 juin 2025 avec l’inquiétant Ballerina réalisé par Len Wiseman. D’ici là, Dev Patel sera probablement dans The Journeyman, réalisé par Tarsem Singh, à l’affiche duquel il était annoncé fin 2024. On attend également la sortie de Rabbit Trap, où il joue un musicien qui enregistre un son inédit.
https://www.ecranlarge.com/films/news/j ... HB_3SxuZLQ

Dev Patel poursuit sa carrière de réalisateur avec The Peasant, un film d’action médiéval produit par Thunder Road, derrière les John Wick.
Découvert dans la série Skins en 2007, Dev Patel a vraiment lancé sa carrière d’acteur en 2008 grâce à Slumdog Millionaire réalisé par Danny Boyle, immense succès couronné par huit Oscars. Depuis, il a sillonné Hollywood, du blockbuster honni (Le Dernier Maître de l’air) à la production indépendante célébrée (The Green Knight), en passant par la science-fiction (Chappie) et l’épopée dramatique (Lion). Plus récemment, il est passé derrière la caméra et par là même avoué son penchant pour le cinéma d’action.
Monkey Man, dont il interprétait également le rôle principal, a été très bien reçu par la critique, bien qu’il ait été lâché par Netflix, puis récupéré par Jordan Peele. Il persiste donc dans le genre avec son nouveau projet, The Peasant, encore plus alléchant sur à peu près tous les aspects.
C’est The Hollywood Reporter qui rapporte l’information : Dev Patel est officiellement engagé pour produire, écrire, réaliser et jouer dans The Peasant, décrit comme un thriller de vengeance bourré d’adrénaline.
Toujours selon THR, le film a des airs de Braveheart, de John Wick et quelques notes de King Arthur. Détail plus intrigant encore : il mélange chevaliers médiévaux et Inde féodale. Il se déroulera dans les années 1300 et suivra un berger qui se venge d’un groupe de mercenaires ayant saccagé sa communauté.
À l’origine, lorsqu’il était écrit par Will Dunn (Ms. Marvel), le projet devait se dérouler en Italie et le passé du personnage devait être lié au pape. Sous la houlette de Dev Patel, il est délocalisé dans « une Inde colorée et vivante, presque mystique. » Dunn et le réalisateur fraichement recruté collaborent donc sur une nouvelle version, dans l’espoir notamment de lancer une franchise. Une ambition affichée surtout par les producteurs, dont Figth Season (qui portait le long-métrage à l’origine), Minor Realm (la boîte de Dev Patel), et Thunder Road Pictures.
Le studio fondé en 2000 avait déjà soutenu Monkey Man, mais il est surtout connu pour la saga John Wick, qui fera d’ailleurs son retour au cinéma le 4 juin 2025 avec l’inquiétant Ballerina réalisé par Len Wiseman. D’ici là, Dev Patel sera probablement dans The Journeyman, réalisé par Tarsem Singh, à l’affiche duquel il était annoncé fin 2024. On attend également la sortie de Rabbit Trap, où il joue un musicien qui enregistre un son inédit.
https://www.ecranlarge.com/films/news/j ... HB_3SxuZLQ
Après Conclave, le réalisateur va s’attaquer à un bestseller avec Brad Pitt dans le rôle principal

Edward Berger, réalisateur du célébré Conclave, a déjà trouvé un autre projet de film et Brad Pitt en sera l’acteur principal.
En octobre dernier, Edward Berger dévoilait son nouveau film, Conclave, adaptation du roman homonyme de Robert Harris et plongée dans les coulisses de l’élection papale. Six mois plus tard, un succès mérité en salles et même un oscar glané en route (celui du meilleur scénario adapté), le film refait la une avec le décès du Pape François. Car qui dit mort du pape, dit forcément annonce de l’organisation d’un véritable conclave qui débutera le 7 mai prochain au Vatican.
La fiction a donc été rattrapée rapidement par la réalité et le public imagine déjà les complots, trahisons et autres manipulations qui se dérouleront dans les semaines à venir au cœur de la chapelle Sixtine. Pour autant, si Edward Berger doit regarder ça de près aussi, il a déjà la tête ailleurs puisqu’il va se lancer dans un nouveau film avec Brad Pitt, lui aussi adapté d’un livre.
Deadline a en effet révélé que le cinéaste allemand avait probablement trouvé son prochain projet avec le livre The Riders de Tim Winton. Sorti en 1994, le roman suit l’histoire de Fred Scully, un homme qui s’est installé avec sa femme Jennifer et sa fille Billie (âgée de 7 ans) en Irlande après un long voyage en Europe. Ensemble, ils achètent une vieille ferme pour y vivre. Pendant que Fred s’occupe de la rénover, sa femme repart en Australie avec Billie pour finaliser leur départ du pays.
Sauf que quand Fred vient les chercher à l’aéroport quelques semaines plus tard, il n’y a que Billie, seule et sans voix. Jennifer n’est pas du voyage et a disparu sans laisser de traces. Fred va donc tenter de la retrouver et d’obtenir des explications à son départ. D’après Deadline, Edward Berger réalisera donc l’adaptation et Brad Pitt devrait normalement incarner Fred Scully. L’acteur serait également producteur via sa boîte Plan B, tout comme Ridley Scott via Scott Free.
La boîte du réalisateur de Gladiator aurait en effet travaillé sur le scénario écrit par David Kajganich (collaborateur régulier de Guadagnino avec A Bigger Splash, Suspiria et Bones & All) depuis plus de dix ans. Le projet aurait ainsi suscité un intérêt majeur à Hollywood et c’est A24 qui a remporté la mise pour le distribuer dans le monde au cinéma. A priori, le tournage ne devrait pas débuter avant début 2026 et la sortie pourrait donc attendre fin 2026, voire 2027.
Il faut dire qu’Edward Berger a un planning déjà bien chargé. Son prochain film, The Ballad of a Small Player, est censé arriver sur Netflix à l’automne 2025. Il travaillerait aussi sur un film de science-fiction avec Austin Butler intitulé The Barrier et décrit comme un mélange de Interstellar et Top Gun. Enfin, son nom apparaît régulièrement autour des futurs James Bond, Ocean’s 14 et Jason Bourne, sans que ne soit confirmé. On va donc suivra ça de près.
https://www.ecranlarge.com/films/news/e ... 8Mwo-qojAQ

Edward Berger, réalisateur du célébré Conclave, a déjà trouvé un autre projet de film et Brad Pitt en sera l’acteur principal.
En octobre dernier, Edward Berger dévoilait son nouveau film, Conclave, adaptation du roman homonyme de Robert Harris et plongée dans les coulisses de l’élection papale. Six mois plus tard, un succès mérité en salles et même un oscar glané en route (celui du meilleur scénario adapté), le film refait la une avec le décès du Pape François. Car qui dit mort du pape, dit forcément annonce de l’organisation d’un véritable conclave qui débutera le 7 mai prochain au Vatican.
La fiction a donc été rattrapée rapidement par la réalité et le public imagine déjà les complots, trahisons et autres manipulations qui se dérouleront dans les semaines à venir au cœur de la chapelle Sixtine. Pour autant, si Edward Berger doit regarder ça de près aussi, il a déjà la tête ailleurs puisqu’il va se lancer dans un nouveau film avec Brad Pitt, lui aussi adapté d’un livre.
Deadline a en effet révélé que le cinéaste allemand avait probablement trouvé son prochain projet avec le livre The Riders de Tim Winton. Sorti en 1994, le roman suit l’histoire de Fred Scully, un homme qui s’est installé avec sa femme Jennifer et sa fille Billie (âgée de 7 ans) en Irlande après un long voyage en Europe. Ensemble, ils achètent une vieille ferme pour y vivre. Pendant que Fred s’occupe de la rénover, sa femme repart en Australie avec Billie pour finaliser leur départ du pays.
Sauf que quand Fred vient les chercher à l’aéroport quelques semaines plus tard, il n’y a que Billie, seule et sans voix. Jennifer n’est pas du voyage et a disparu sans laisser de traces. Fred va donc tenter de la retrouver et d’obtenir des explications à son départ. D’après Deadline, Edward Berger réalisera donc l’adaptation et Brad Pitt devrait normalement incarner Fred Scully. L’acteur serait également producteur via sa boîte Plan B, tout comme Ridley Scott via Scott Free.
La boîte du réalisateur de Gladiator aurait en effet travaillé sur le scénario écrit par David Kajganich (collaborateur régulier de Guadagnino avec A Bigger Splash, Suspiria et Bones & All) depuis plus de dix ans. Le projet aurait ainsi suscité un intérêt majeur à Hollywood et c’est A24 qui a remporté la mise pour le distribuer dans le monde au cinéma. A priori, le tournage ne devrait pas débuter avant début 2026 et la sortie pourrait donc attendre fin 2026, voire 2027.
Il faut dire qu’Edward Berger a un planning déjà bien chargé. Son prochain film, The Ballad of a Small Player, est censé arriver sur Netflix à l’automne 2025. Il travaillerait aussi sur un film de science-fiction avec Austin Butler intitulé The Barrier et décrit comme un mélange de Interstellar et Top Gun. Enfin, son nom apparaît régulièrement autour des futurs James Bond, Ocean’s 14 et Jason Bourne, sans que ne soit confirmé. On va donc suivra ça de près.
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EL a modérément apprécié Thunderbolts* (3 étoiles) :

En attendant l’introduction des 4 Fantastiques, Marvel Studios revient à un concept plus terre-à-terre avec Thunderbolts*, où d’anciens vilains et autres seconds couteaux de la firme se réunissent face à l’absence des Avengers. Florence Pugh (Yelena Belova), Sebastian Stan (Bucky Barnes), David Harbour (Red Guardian), Wyatt Russell (John Walker), Hannah John-Kamen (Ghost) et Olga Kurylenko (Taskmaster) composent ce groupe improbable sous la houlette de Jake Schreier. Cette brochette, peu excitante sur le papier, s’impose pourtant comme l’une des plus belles surprises récentes de Marvel, en salles le 30 avril.
BORN AGAIN ?
Soyons honnêtes : parmi les nombreux projets annoncés d’une Phase 5 chaotique, personne ne misait un kopeck sur Thunderbolts*. Au-delà de ses nombreux remaniements en matière d’écriture et de production, le “Suicide Squad” à la sauce Marvel réalisé par Jake Schreier semblait condamné par la stratégie de Kevin Feige ces dernières années. Comment rendre intéressant un groupe composé des fonds de tiroir de la franchise, et dont une majorité a été introduite dans des séries Disney+ ?
Face au succès gargantuesque des derniers Avengers et l’arrivée du streaming pour prolonger la saga, Feige et ses producteurs ont supposé que leur public resterait captif, et accepterait de faire encore et toujours ses devoirs pour être à jour sur le spin-off du garde du méchant aperçu dans l’arrière-plan de Thor 34.
The Marvels a sans doute le plus souffert de cette démarche par le largage forcé de Miss Marvel et Monica Rambeau, et la réception critique et publique a été l’une des plus catastrophiques du studio. Pour être clair, le rythme quelque peu bâtard de Thunderbolts* laisse suggérer que Marvel a revu sa copie, quitte à épurer le film de certains passifs entre personnages.
D’un côté, on pourra reprocher à Ghost (mais si, vous savez, la méchante d’Ant-Man 2) de rester une figurante de luxe, ou à John Walker (le Captain America Wish) de revenir à peine sur sa rivalité avec Bucky Barnes esquissée dans Falcon et le Soldat de l’hiver. De l’autre, le film a la bonne idée de faire de Yelena Belova la véritable protagoniste et la force motrice du récit, qui doit beaucoup au magnétisme et au charisme de Florence Pugh.
Non sans ironie, la nouvelle Black Widow – qui pleure encore la mort de sa sœur Natasha – a plus de place pour exister et se caractériser en un film que son modèle sur l’espace d’une saga entière. Cela est sans doute à mettre au crédit de la bonhomie de Florence Pugh, qui incarne à merveille cette agente en quête de rédemption, désabusée mais foncièrement sympathique.
MARVEL BROIE DU NOIR
La force de Thunderbolts* tient à cette nature dépressive portée par son héroïne, qui permet à Jake Schreier et ses scénaristes Eric Pearson (Black Widow, Transformers : Le Commencement) et Joanna Calo (BoJack Horseman, The Bear) de traiter ouvertement de santé mentale par le prisme de ses losers magnifiques. Réduits à être l’ombre de leurs symboles respectifs, ils en viennent à réveiller une noirceur littérale, celle de Bob/Sentry (Lewis Pullman, l’autre point fort du casting), métaphore filée et assumée du film.
L’idée manque de finesse, mais elle a le mérite d’être là, au cœur d’une des plus grosses franchises du monde, qui accepte enfin une évolution naturelle. En voyant Thunderbolts*, les carences de Marvel depuis Endgame semblent plus que jamais évidentes. Le problème n’est peut-être pas tant son Multivers foutraque que son éternelle béatitude. Comment recréer des figures positives comme Captain America quand le fonctionnement même de la franchise impose des cycles répétés de menaces, et peu de résolutions de problèmes ?
En plus de 15 ans de MCU, le public ne peut plus voir les super-héros comme de simples sauveurs altruistes, surtout lorsque certaines propositions (Logan, The Boys…) n’ont cessé de rappeler l’humanité, et donc l’imperfection, de ces êtres surpuissants. Tous les genres cinématographiques créent leurs mythes, avant qu’ils ne soient déconstruits par le temps, ce que Marvel a souvent fui par une stagnation thématique assez embarrassante.
D’Iron Man 2 à Captain America : Civil War, les implications de l’interventionnisme des Avengers ont été planquées sous le tapis. Le MCU n’a jamais été capable de tacler concrètement cette liberté d’action absolue ou la supervision potentielle d’un gouvernement avec son propre agenda, y compris avec le récent Captain America : Brave New World.
Thunderbolts* ne donne pas un grand coup de pied dans la fourmilière, mais on lui reconnaîtra qu’il avance dans la bonne direction en jouant sur le vide laissé par les Avengers, vide que la société cherche absolument à combler. Tandis que Bucky (Sebastian Stan, qu’on aurait aimé plus présent) fait face à l’impuissance de la bureaucratie américaine, Valentina Allegra de Fontaine (Julia Louis-Dreyfus, toujours aussi géniale dans le rôle) veut devenir la nouvelle Nick Fury malgré les actes répréhensibles de sa multinationale.
Personne n’est dupe, à commencer par les héros cyniques du film, dont le mal-être influe sur leurs choix et leurs actions discutables. D’aucuns reprocheront sans doute la disparition de la naïveté habituelle de la franchise, et pourtant, c’est bien ce qui rend le film rafraîchissant. Au travers de cette noirceur stagnante que Yelena enfouit, Jake Schreier construit son scénario sur le retour progressif de la sincérité par la libération des sentiments de chacun.
UNE PHASE ENFIN EN PHASE
Étonnamment, cette approche symbolise le meilleur retour aux sources possible, alors que les egos et les désirs de tout le monde se confrontent au sauvetage concret d’une population urbaine mise en péril. L’air de rien, on n’avait pas vu ça depuis L’Ère d’Ultron en 2015, signe d’une rupture dans des assemblages et des oppositions d’équipes toujours plus stériles et dévitalisées par les enjeux cosmiques de la franchise.
Le plus beau compliment qu’on puisse faire à Thunderbolts*, c’est finalement de nous rappeler pourquoi on a aimé Marvel par le passé. Les grosses séquences d’action en CGI, bien que spectaculaires et obligatoires, ont souvent été mineures par rapport au développement intime de ses super-héros et leurs moments de convivialité en plein crossover. Cette leçon, Jake Schreier l’a retenue, en diminuant d’ailleurs la quantité de pyrotechnie au profit d’un vrai film de troupe, qui trouve sa pleine mesure dans un climax étonnant, probablement l’un des meilleurs de la saga depuis très longtemps.
En l’état, le résultat final est sans nul doute ce qu’on pouvait espérer de mieux au vu des circonstances de sa production. Si le marketing de Marvel a clairement abusé en voulant faire de Thunderbolts* son “film indé A24” grâce à ses chefs de poste prestigieux (le directeur photo de The Green Knight, le monteur de Minari, Son Lux à la musique…), il faut reconnaître que son esthétique est bien plus soignée que la moyenne de la firme, au point même de redonner une valeur et un cachet au look grisâtre et bétonné de nombreuses productions super-héroïques.
Dans le contexte actuel de la création taylorisée de blockbusters, peut-être que Thunderbolts* pousse à niveler vers le bas, et à l’aimer plus que de raison. C’est en partie vrai, mais ce serait occulter la petite surprise qui s’offre à nous, alors que l’ensemble aurait pu se transformer en énième créature de Frankenstein aux coutures saillantes. Et au final, qu’importe ses coulisses : c’est bien son cœur qui bat qui le distingue, et qui donne la sensation de voir Marvel aller de l’avant avant sa Phase 6 et Avengers 5.
Quand Marvel revient à un film de personnages qui fait avancer son univers, on se souvient de ce qu’on a aimé dans les premières phases du studio. Thunderbolts* est à la fois un retour aux sources et un projet qui s’interroge (enfin) sur l’évolution du genre super-héroïque et ses considérations politiques. Imparfait, mais attendrissant.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... aEcJhtwMcg

En attendant l’introduction des 4 Fantastiques, Marvel Studios revient à un concept plus terre-à-terre avec Thunderbolts*, où d’anciens vilains et autres seconds couteaux de la firme se réunissent face à l’absence des Avengers. Florence Pugh (Yelena Belova), Sebastian Stan (Bucky Barnes), David Harbour (Red Guardian), Wyatt Russell (John Walker), Hannah John-Kamen (Ghost) et Olga Kurylenko (Taskmaster) composent ce groupe improbable sous la houlette de Jake Schreier. Cette brochette, peu excitante sur le papier, s’impose pourtant comme l’une des plus belles surprises récentes de Marvel, en salles le 30 avril.
BORN AGAIN ?
Soyons honnêtes : parmi les nombreux projets annoncés d’une Phase 5 chaotique, personne ne misait un kopeck sur Thunderbolts*. Au-delà de ses nombreux remaniements en matière d’écriture et de production, le “Suicide Squad” à la sauce Marvel réalisé par Jake Schreier semblait condamné par la stratégie de Kevin Feige ces dernières années. Comment rendre intéressant un groupe composé des fonds de tiroir de la franchise, et dont une majorité a été introduite dans des séries Disney+ ?
Face au succès gargantuesque des derniers Avengers et l’arrivée du streaming pour prolonger la saga, Feige et ses producteurs ont supposé que leur public resterait captif, et accepterait de faire encore et toujours ses devoirs pour être à jour sur le spin-off du garde du méchant aperçu dans l’arrière-plan de Thor 34.
The Marvels a sans doute le plus souffert de cette démarche par le largage forcé de Miss Marvel et Monica Rambeau, et la réception critique et publique a été l’une des plus catastrophiques du studio. Pour être clair, le rythme quelque peu bâtard de Thunderbolts* laisse suggérer que Marvel a revu sa copie, quitte à épurer le film de certains passifs entre personnages.
D’un côté, on pourra reprocher à Ghost (mais si, vous savez, la méchante d’Ant-Man 2) de rester une figurante de luxe, ou à John Walker (le Captain America Wish) de revenir à peine sur sa rivalité avec Bucky Barnes esquissée dans Falcon et le Soldat de l’hiver. De l’autre, le film a la bonne idée de faire de Yelena Belova la véritable protagoniste et la force motrice du récit, qui doit beaucoup au magnétisme et au charisme de Florence Pugh.
Non sans ironie, la nouvelle Black Widow – qui pleure encore la mort de sa sœur Natasha – a plus de place pour exister et se caractériser en un film que son modèle sur l’espace d’une saga entière. Cela est sans doute à mettre au crédit de la bonhomie de Florence Pugh, qui incarne à merveille cette agente en quête de rédemption, désabusée mais foncièrement sympathique.
MARVEL BROIE DU NOIR
La force de Thunderbolts* tient à cette nature dépressive portée par son héroïne, qui permet à Jake Schreier et ses scénaristes Eric Pearson (Black Widow, Transformers : Le Commencement) et Joanna Calo (BoJack Horseman, The Bear) de traiter ouvertement de santé mentale par le prisme de ses losers magnifiques. Réduits à être l’ombre de leurs symboles respectifs, ils en viennent à réveiller une noirceur littérale, celle de Bob/Sentry (Lewis Pullman, l’autre point fort du casting), métaphore filée et assumée du film.
L’idée manque de finesse, mais elle a le mérite d’être là, au cœur d’une des plus grosses franchises du monde, qui accepte enfin une évolution naturelle. En voyant Thunderbolts*, les carences de Marvel depuis Endgame semblent plus que jamais évidentes. Le problème n’est peut-être pas tant son Multivers foutraque que son éternelle béatitude. Comment recréer des figures positives comme Captain America quand le fonctionnement même de la franchise impose des cycles répétés de menaces, et peu de résolutions de problèmes ?
En plus de 15 ans de MCU, le public ne peut plus voir les super-héros comme de simples sauveurs altruistes, surtout lorsque certaines propositions (Logan, The Boys…) n’ont cessé de rappeler l’humanité, et donc l’imperfection, de ces êtres surpuissants. Tous les genres cinématographiques créent leurs mythes, avant qu’ils ne soient déconstruits par le temps, ce que Marvel a souvent fui par une stagnation thématique assez embarrassante.
D’Iron Man 2 à Captain America : Civil War, les implications de l’interventionnisme des Avengers ont été planquées sous le tapis. Le MCU n’a jamais été capable de tacler concrètement cette liberté d’action absolue ou la supervision potentielle d’un gouvernement avec son propre agenda, y compris avec le récent Captain America : Brave New World.
Thunderbolts* ne donne pas un grand coup de pied dans la fourmilière, mais on lui reconnaîtra qu’il avance dans la bonne direction en jouant sur le vide laissé par les Avengers, vide que la société cherche absolument à combler. Tandis que Bucky (Sebastian Stan, qu’on aurait aimé plus présent) fait face à l’impuissance de la bureaucratie américaine, Valentina Allegra de Fontaine (Julia Louis-Dreyfus, toujours aussi géniale dans le rôle) veut devenir la nouvelle Nick Fury malgré les actes répréhensibles de sa multinationale.
Personne n’est dupe, à commencer par les héros cyniques du film, dont le mal-être influe sur leurs choix et leurs actions discutables. D’aucuns reprocheront sans doute la disparition de la naïveté habituelle de la franchise, et pourtant, c’est bien ce qui rend le film rafraîchissant. Au travers de cette noirceur stagnante que Yelena enfouit, Jake Schreier construit son scénario sur le retour progressif de la sincérité par la libération des sentiments de chacun.
UNE PHASE ENFIN EN PHASE
Étonnamment, cette approche symbolise le meilleur retour aux sources possible, alors que les egos et les désirs de tout le monde se confrontent au sauvetage concret d’une population urbaine mise en péril. L’air de rien, on n’avait pas vu ça depuis L’Ère d’Ultron en 2015, signe d’une rupture dans des assemblages et des oppositions d’équipes toujours plus stériles et dévitalisées par les enjeux cosmiques de la franchise.
Le plus beau compliment qu’on puisse faire à Thunderbolts*, c’est finalement de nous rappeler pourquoi on a aimé Marvel par le passé. Les grosses séquences d’action en CGI, bien que spectaculaires et obligatoires, ont souvent été mineures par rapport au développement intime de ses super-héros et leurs moments de convivialité en plein crossover. Cette leçon, Jake Schreier l’a retenue, en diminuant d’ailleurs la quantité de pyrotechnie au profit d’un vrai film de troupe, qui trouve sa pleine mesure dans un climax étonnant, probablement l’un des meilleurs de la saga depuis très longtemps.
En l’état, le résultat final est sans nul doute ce qu’on pouvait espérer de mieux au vu des circonstances de sa production. Si le marketing de Marvel a clairement abusé en voulant faire de Thunderbolts* son “film indé A24” grâce à ses chefs de poste prestigieux (le directeur photo de The Green Knight, le monteur de Minari, Son Lux à la musique…), il faut reconnaître que son esthétique est bien plus soignée que la moyenne de la firme, au point même de redonner une valeur et un cachet au look grisâtre et bétonné de nombreuses productions super-héroïques.
Dans le contexte actuel de la création taylorisée de blockbusters, peut-être que Thunderbolts* pousse à niveler vers le bas, et à l’aimer plus que de raison. C’est en partie vrai, mais ce serait occulter la petite surprise qui s’offre à nous, alors que l’ensemble aurait pu se transformer en énième créature de Frankenstein aux coutures saillantes. Et au final, qu’importe ses coulisses : c’est bien son cœur qui bat qui le distingue, et qui donne la sensation de voir Marvel aller de l’avant avant sa Phase 6 et Avengers 5.
Quand Marvel revient à un film de personnages qui fait avancer son univers, on se souvient de ce qu’on a aimé dans les premières phases du studio. Thunderbolts* est à la fois un retour aux sources et un projet qui s’interroge (enfin) sur l’évolution du genre super-héroïque et ses considérations politiques. Imparfait, mais attendrissant.
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20 ans après le bide, Miami Vice revient avec un nouveau film que personne n’a demandé

Miami Vice de Michael Mann, avec Colin Farrell et Jamie Foxx, avait été un gros bide en 2006. Mais Miami Vice va revenir avec un nouveau film, et un nouveau réalisateur.
Il y en a des bides sur le CV de Michael Mann, et malheureusement un peu trop pour un tel réalisateur. De La Forteresse noire (1983) à Hacker (2015), en passant par Le Sixième Sens (1986) et Révélations (1999), le cinéaste a en gros une chance sur deux de trouver son public en salles. Ce qui explique probablement pourquoi son treizième film, Ferrari avec Adam Driver et Penelope Cruz, a atterri directement sur Amazon Prime Video en France, en mars 2024.
Mais il y a un échec commercial particulièrement douloureux dans sa carrière : le film Miami Vice, adapté de la série culte des années 80 Deux flics à Miami. Michael Mann en était producteur et suite à une discussion avec Jamie Foxx des années plus tard, il a décidé de se replonger dans ce monde, pour écrire et réaliser une adaptation avec un très confortable budget estimé à 150 millions de dollars. Résultat : un flop, avec environ 165 millions au box-office mondial, sans parler d’un accueil pour le moins glacial.
Depuis, ce beau Miami Vice avec également Naomie Harris et Gong Li a été réévalué, comme il le mérite. C’est peut-être pour ça qu’un nouveau film se prépare, mais avec une équipe totalement différente.
Selon The Hollywood Reporter, le studio Universal met sur les rails un nouveau film Miami Vice avec un réalisateur qui a la cote : Joseph Kosinski. Propulsé dès son premier film, la superproduction Disney Tron : L’héritage sortie en 2010, il a enchaîné avec un autre blockbuster, Oblivion avec Tom Cruise en 2013. Aucun n’avait rencontré un véritable succès au box-office, pas plus que son troisième film, Line of Fire en 2017, avec Josh Brolin et Miles Teller.
Mais ces déconvenues ont été balayées par le raz-de-marée Top Gun : Maverick en 2022. Réuni avec Tom Cruise, Joseph Kosinski a emballé l’un des plus gros succès récents, qui a déjoué tous les pronostics en encaissant près de 1,5 milliard au box-office mondial.
Le réalisateur, qui était passé inaperçu avec Spiderhead sorti sur Netflix quelques semaines après Top Gun 2, sera également producteur de ce Miami Vice via sa boîte Monolith. Sachant que son prochain film, F1 avec Brad Pitt, sort le 25 juin 2025, et qu’il prépare un mystérieux projet sur les OVNIS chez Apple, il a de quoi s’occuper pendant un moment.
Universal a engagé un autre poids lourd pour le nouveau Miami Vice : le scénariste Dan Gilroy. Il a travaillé sur Jason Bourne : L’héritage, Kong : Skull Island ou encore la série Star Wars, Andor. Et il a également été très remarqué lorsqu’il est passé derrière la caméra avec Night Call, avec Jake Gyllenhaal.
Le projet est en développement depuis un moment puisque Dan Gilroy va retravailler la première version du scénario, écrite par Eric Warren Singer (American Bluff, Top Gun : Maverick). Le studio semble donc bien décidé à réinvestir dans la marque.
Créée par Anthony Yerkovich, la série Deux films à Miami avec Don Johnson et Philip Michael Thomas a fait les beaux jours de la chaîne NBC durant cinq saisons, diffusées entre 1984 et 1989 (et rediffusées en boucle depuis). En tant que producteur, Michael Mann a largement contribué à son style et donc à son succès. Réalisateurs, costumière et compositeur ont plusieurs fois expliqué à quel point il avait joué un rôle artistique crucial, même s’il a quitté son poste avant la saison 3.
Une vingtaine d’années après, Michael Mann a replongé dans les eaux de Miami avec le film. Mais ce Miami Vice est finalement resté en travers de la gorge Colin Farrell, qui a ouvertement dit qu’il n’aimait pas le résultat, et surtout du cinéaste lui-même. Il a expliqué depuis qu’il n’avait pas pu aller au bout de ses ambitions, notamment à cause de la fin originale qu’il n’a pas pu tourner (une scène de fusillade bien plus énorme, apparemment), et qu’il n’aurait probablement pas dû appeler ce film Miami Vice.
On peut aussi penser que Miami Vice est l’un des plus beaux films de Michael Mann. Déjà parce qu’il est visuellement splendide, grâce à son approche en numérique. Et ensuite, parce qu’il emballe beaucoup de scènes fantastiques, que ce soit dans le sentimental (l’histoire entre Colin Farrell et Gong Li), l’action (la mort des indics du FBI au début, l’explosion avec Trudy), ou la musique (l’ouverture sur Numb de Linkin Park, qui arrive plus tard dans la version longue, et la magnifique fin sur Auto Rock de Mogwai).
Avec Joseph Kosinski et Dan Gilroy, Miami Vice va peut-être cocher toutes les cases du succès. Mais reste à voir s’il aura du style et de la personnalité.
https://www.ecranlarge.com/films/news/m ... uTV3P6iRow

Miami Vice de Michael Mann, avec Colin Farrell et Jamie Foxx, avait été un gros bide en 2006. Mais Miami Vice va revenir avec un nouveau film, et un nouveau réalisateur.
Il y en a des bides sur le CV de Michael Mann, et malheureusement un peu trop pour un tel réalisateur. De La Forteresse noire (1983) à Hacker (2015), en passant par Le Sixième Sens (1986) et Révélations (1999), le cinéaste a en gros une chance sur deux de trouver son public en salles. Ce qui explique probablement pourquoi son treizième film, Ferrari avec Adam Driver et Penelope Cruz, a atterri directement sur Amazon Prime Video en France, en mars 2024.
Mais il y a un échec commercial particulièrement douloureux dans sa carrière : le film Miami Vice, adapté de la série culte des années 80 Deux flics à Miami. Michael Mann en était producteur et suite à une discussion avec Jamie Foxx des années plus tard, il a décidé de se replonger dans ce monde, pour écrire et réaliser une adaptation avec un très confortable budget estimé à 150 millions de dollars. Résultat : un flop, avec environ 165 millions au box-office mondial, sans parler d’un accueil pour le moins glacial.
Depuis, ce beau Miami Vice avec également Naomie Harris et Gong Li a été réévalué, comme il le mérite. C’est peut-être pour ça qu’un nouveau film se prépare, mais avec une équipe totalement différente.
Selon The Hollywood Reporter, le studio Universal met sur les rails un nouveau film Miami Vice avec un réalisateur qui a la cote : Joseph Kosinski. Propulsé dès son premier film, la superproduction Disney Tron : L’héritage sortie en 2010, il a enchaîné avec un autre blockbuster, Oblivion avec Tom Cruise en 2013. Aucun n’avait rencontré un véritable succès au box-office, pas plus que son troisième film, Line of Fire en 2017, avec Josh Brolin et Miles Teller.
Mais ces déconvenues ont été balayées par le raz-de-marée Top Gun : Maverick en 2022. Réuni avec Tom Cruise, Joseph Kosinski a emballé l’un des plus gros succès récents, qui a déjoué tous les pronostics en encaissant près de 1,5 milliard au box-office mondial.
Le réalisateur, qui était passé inaperçu avec Spiderhead sorti sur Netflix quelques semaines après Top Gun 2, sera également producteur de ce Miami Vice via sa boîte Monolith. Sachant que son prochain film, F1 avec Brad Pitt, sort le 25 juin 2025, et qu’il prépare un mystérieux projet sur les OVNIS chez Apple, il a de quoi s’occuper pendant un moment.
Universal a engagé un autre poids lourd pour le nouveau Miami Vice : le scénariste Dan Gilroy. Il a travaillé sur Jason Bourne : L’héritage, Kong : Skull Island ou encore la série Star Wars, Andor. Et il a également été très remarqué lorsqu’il est passé derrière la caméra avec Night Call, avec Jake Gyllenhaal.
Le projet est en développement depuis un moment puisque Dan Gilroy va retravailler la première version du scénario, écrite par Eric Warren Singer (American Bluff, Top Gun : Maverick). Le studio semble donc bien décidé à réinvestir dans la marque.
Créée par Anthony Yerkovich, la série Deux films à Miami avec Don Johnson et Philip Michael Thomas a fait les beaux jours de la chaîne NBC durant cinq saisons, diffusées entre 1984 et 1989 (et rediffusées en boucle depuis). En tant que producteur, Michael Mann a largement contribué à son style et donc à son succès. Réalisateurs, costumière et compositeur ont plusieurs fois expliqué à quel point il avait joué un rôle artistique crucial, même s’il a quitté son poste avant la saison 3.
Une vingtaine d’années après, Michael Mann a replongé dans les eaux de Miami avec le film. Mais ce Miami Vice est finalement resté en travers de la gorge Colin Farrell, qui a ouvertement dit qu’il n’aimait pas le résultat, et surtout du cinéaste lui-même. Il a expliqué depuis qu’il n’avait pas pu aller au bout de ses ambitions, notamment à cause de la fin originale qu’il n’a pas pu tourner (une scène de fusillade bien plus énorme, apparemment), et qu’il n’aurait probablement pas dû appeler ce film Miami Vice.
On peut aussi penser que Miami Vice est l’un des plus beaux films de Michael Mann. Déjà parce qu’il est visuellement splendide, grâce à son approche en numérique. Et ensuite, parce qu’il emballe beaucoup de scènes fantastiques, que ce soit dans le sentimental (l’histoire entre Colin Farrell et Gong Li), l’action (la mort des indics du FBI au début, l’explosion avec Trudy), ou la musique (l’ouverture sur Numb de Linkin Park, qui arrive plus tard dans la version longue, et la magnifique fin sur Auto Rock de Mogwai).
Avec Joseph Kosinski et Dan Gilroy, Miami Vice va peut-être cocher toutes les cases du succès. Mais reste à voir s’il aura du style et de la personnalité.
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EL a aimé Ravage (3,5 étoiles) :

Annoncé en 2021, tourné la même année et sans cesse repoussé depuis, Havoc (baptisé Ravage dans la langue de Kaaris) est clairement la plus grosse arlésienne de Netflix. Après des années d’attente et de reshoots, le nouveau film d’action de Gareth Evans, avec Tom Hardy, Jessie Mei Lei, Timothy Olyphant et Forest Whitaker, inquiétait autant qu’il intriguait. Ce 25 avril 2025, le couperet est tombé : Ravage n’est ni une catastrophe ni le nouveau chef-d’œuvre du genre. C’est juste un petit film d’action qui frappe là où ça fait mal (et c’est souvent dans la gueule).
TOUS POURRIS
À jamais, Gareth Evans restera celui qui a cloué sur son siège le public du TIFFF (Toronto International Film Festival) en 2011 et fait découvrir le pencak silat au monde entier. De l’immeuble crade du premier à la Jakarta sordide du second, les The Raid ont secoué le cinéma d’action contemporain. Pourtant, le cinéaste a depuis prouvé qu’il savait se défendre sans l’aide d’Iko Uwais et sa bande. En 2018, il délaissait les machettes pour s’essayer au fantastique dans Le Bon Apôtre, déjà sur Netflix. En 2020, il explorait le crime organisé en supervisant la saison 1 de Gangs of London.
Le fil rouge de sa carrière, ce n’est donc pas l’action (même si c’est peut-être le roi actuel du genre), mais bien la violence et ses pratiquants. Peu étonnant qu’il ne cesse depuis The Raid 2 de revenir à son premier amour : le polar hard boiled. Dans Gangs of London, il s’emparait du format télévisuel pour en démultiplier l’ampleur. Dans Ravage, il n’a que 1h40, donc il pousse immédiatement son esthétique dans ses retranchements, au point de plonger Tom Hardy et ses collègues dans une atmosphère surréaliste.
Tous les codes sont présents : des anti-héros torturés au passé sombre qui grommellent entre deux interrogatoires musclés (Tom Hardy, forcément), des flics ripoux jusqu’à la moelle (Timothy Olyphant, excellent une fois de plus), des chefs de gangs aussi cyniques que placides, des hommes politiques aussi puissants que corrompus (Forest Whitaker), des prolos ayant sombré dans le crime (Justin Cornwell), une rookie avec des valeurs (Jessie Mei Li) et une mission d’escorte louche sur fond de trafic de drogue.
Tout le monde ou presque est infect, se regarde en chien de faïence avant de se tirer littéralement dans les pattes au cours d’une intrigue volontairement archétypale, trop au goût de certains. Mais pas aussi infect que le décor investi, ville décrépie à mi-chemin entre la Gotham City de Matt Reeves et le Hong-kong de Ringo Lam. Evans va jusqu’à abuser des matte painting numériques pour en accentuer les textures souillées. Les rues sales sont les vedettes du film et c’est elles qui le font basculer dans l’artificialité, pour le meilleur et pour le pire.
CHAOS REIGNS
Puis, la violence intervient. Dans cette guerre de tous contre tous, Evans s’intéresse évidemment au chaos en gestation, qui se révèle dans une séquence de boite de nuit mémorable. La scène est typique. Et pourtant, elle condense toute la maestria du cinéaste. Oubliez les échauffourées de night-club auxquelles nous a habitués le cinéma américain depuis Terminator : ici, la baston dure la moitié de la discographie de Gesaffelstein, dont les kicks sont concurrencés par les uppercuts et les coups de feu.
Située à la moitié du film, elle fait exploser toutes les sous-intrigues qui convergeaient vers son dancefloor (lequel aura vite besoin d’un coup de serpillère) dans un joyeux bordel parfaitement chorégraphié. Le scénario a beau prendre des détours un poil laborieux, c’est là que veut nous emmener le réalisateur : à cet instant précis où toutes les forces en présence se retrouvent dans la même pièce et font sauter toutes les digues de la sauvagerie. Un pur maelstrom de gnons et de patates et donc un exutoire exclusivement cinématographique.
Dommage que le film, qui s’engage dès lors dans un tunnel de violence, ne s’en relève jamais vraiment. Bien que le climax enterre évidemment tout ce qui se fait en occident dans le genre depuis… l’épisode 5 de Gangs of London, il n’atteint pas le même niveau d’intensité (cette sous-fifre en chef expédiée en deux coups…), et reste très loin des débuts d’Evans.
Qu’on se rassure toutefois : dès lors qu’on accepte de le sortir de l’ombre de The Raid, Ravage est un excellent film d’action, dont les quelques grosses bastons sont ultra spectaculaires. Sans pencak silat, le réalisateur orchestre des affrontements plus bruts et tire parti, comme George Miller avant lui, de la carrure de Tom Hardy, qui n’hésite pas à carrément se jeter de tout son poids sur ses adversaires. Une fois de plus, il construit sa mise en scène autour des chorégraphies, dont il accentue la brutalité en traquant les poings des combattants.
Plus secouée que jamais, sa caméra jongle tout de même habilement entre les mano a mano lors de bagarres générales épiques, semant d’autant plus le chaos au cœur des enjeux. Chaotique, Ravage l’est dans tous les sens du terme et la question de sa fabrication se pose toujours. Mais sur une plateforme remplie à ras bord de simili-blockbusters feignants, il risque d’asséner une petite baffe à ses abonnés, comme The Raid l’avait fait en son temps. À eux, ensuite, de remonter sa filmographie et ses inspirations pour découvrir la quintessence du cinéma d’action.
Ravage est disponible sur Netflix depuis le 25 avril 2025.
Gareth Evans pousse tous les potards du polar hard boiled au maximum pour en extraire un spectaculaire chaos, composé de bastons virtuoses et d’archétypes plus ou moins bien digérés.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... aEcJhtwMcg

Annoncé en 2021, tourné la même année et sans cesse repoussé depuis, Havoc (baptisé Ravage dans la langue de Kaaris) est clairement la plus grosse arlésienne de Netflix. Après des années d’attente et de reshoots, le nouveau film d’action de Gareth Evans, avec Tom Hardy, Jessie Mei Lei, Timothy Olyphant et Forest Whitaker, inquiétait autant qu’il intriguait. Ce 25 avril 2025, le couperet est tombé : Ravage n’est ni une catastrophe ni le nouveau chef-d’œuvre du genre. C’est juste un petit film d’action qui frappe là où ça fait mal (et c’est souvent dans la gueule).
TOUS POURRIS
À jamais, Gareth Evans restera celui qui a cloué sur son siège le public du TIFFF (Toronto International Film Festival) en 2011 et fait découvrir le pencak silat au monde entier. De l’immeuble crade du premier à la Jakarta sordide du second, les The Raid ont secoué le cinéma d’action contemporain. Pourtant, le cinéaste a depuis prouvé qu’il savait se défendre sans l’aide d’Iko Uwais et sa bande. En 2018, il délaissait les machettes pour s’essayer au fantastique dans Le Bon Apôtre, déjà sur Netflix. En 2020, il explorait le crime organisé en supervisant la saison 1 de Gangs of London.
Le fil rouge de sa carrière, ce n’est donc pas l’action (même si c’est peut-être le roi actuel du genre), mais bien la violence et ses pratiquants. Peu étonnant qu’il ne cesse depuis The Raid 2 de revenir à son premier amour : le polar hard boiled. Dans Gangs of London, il s’emparait du format télévisuel pour en démultiplier l’ampleur. Dans Ravage, il n’a que 1h40, donc il pousse immédiatement son esthétique dans ses retranchements, au point de plonger Tom Hardy et ses collègues dans une atmosphère surréaliste.
Tous les codes sont présents : des anti-héros torturés au passé sombre qui grommellent entre deux interrogatoires musclés (Tom Hardy, forcément), des flics ripoux jusqu’à la moelle (Timothy Olyphant, excellent une fois de plus), des chefs de gangs aussi cyniques que placides, des hommes politiques aussi puissants que corrompus (Forest Whitaker), des prolos ayant sombré dans le crime (Justin Cornwell), une rookie avec des valeurs (Jessie Mei Li) et une mission d’escorte louche sur fond de trafic de drogue.
Tout le monde ou presque est infect, se regarde en chien de faïence avant de se tirer littéralement dans les pattes au cours d’une intrigue volontairement archétypale, trop au goût de certains. Mais pas aussi infect que le décor investi, ville décrépie à mi-chemin entre la Gotham City de Matt Reeves et le Hong-kong de Ringo Lam. Evans va jusqu’à abuser des matte painting numériques pour en accentuer les textures souillées. Les rues sales sont les vedettes du film et c’est elles qui le font basculer dans l’artificialité, pour le meilleur et pour le pire.
CHAOS REIGNS
Puis, la violence intervient. Dans cette guerre de tous contre tous, Evans s’intéresse évidemment au chaos en gestation, qui se révèle dans une séquence de boite de nuit mémorable. La scène est typique. Et pourtant, elle condense toute la maestria du cinéaste. Oubliez les échauffourées de night-club auxquelles nous a habitués le cinéma américain depuis Terminator : ici, la baston dure la moitié de la discographie de Gesaffelstein, dont les kicks sont concurrencés par les uppercuts et les coups de feu.
Située à la moitié du film, elle fait exploser toutes les sous-intrigues qui convergeaient vers son dancefloor (lequel aura vite besoin d’un coup de serpillère) dans un joyeux bordel parfaitement chorégraphié. Le scénario a beau prendre des détours un poil laborieux, c’est là que veut nous emmener le réalisateur : à cet instant précis où toutes les forces en présence se retrouvent dans la même pièce et font sauter toutes les digues de la sauvagerie. Un pur maelstrom de gnons et de patates et donc un exutoire exclusivement cinématographique.
Dommage que le film, qui s’engage dès lors dans un tunnel de violence, ne s’en relève jamais vraiment. Bien que le climax enterre évidemment tout ce qui se fait en occident dans le genre depuis… l’épisode 5 de Gangs of London, il n’atteint pas le même niveau d’intensité (cette sous-fifre en chef expédiée en deux coups…), et reste très loin des débuts d’Evans.
Qu’on se rassure toutefois : dès lors qu’on accepte de le sortir de l’ombre de The Raid, Ravage est un excellent film d’action, dont les quelques grosses bastons sont ultra spectaculaires. Sans pencak silat, le réalisateur orchestre des affrontements plus bruts et tire parti, comme George Miller avant lui, de la carrure de Tom Hardy, qui n’hésite pas à carrément se jeter de tout son poids sur ses adversaires. Une fois de plus, il construit sa mise en scène autour des chorégraphies, dont il accentue la brutalité en traquant les poings des combattants.
Plus secouée que jamais, sa caméra jongle tout de même habilement entre les mano a mano lors de bagarres générales épiques, semant d’autant plus le chaos au cœur des enjeux. Chaotique, Ravage l’est dans tous les sens du terme et la question de sa fabrication se pose toujours. Mais sur une plateforme remplie à ras bord de simili-blockbusters feignants, il risque d’asséner une petite baffe à ses abonnés, comme The Raid l’avait fait en son temps. À eux, ensuite, de remonter sa filmographie et ses inspirations pour découvrir la quintessence du cinéma d’action.
Ravage est disponible sur Netflix depuis le 25 avril 2025.
Gareth Evans pousse tous les potards du polar hard boiled au maximum pour en extraire un spectaculaire chaos, composé de bastons virtuoses et d’archétypes plus ou moins bien digérés.
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EL a beaucoup aimé la série Astérix & Obélix : Le Combat des chefs (4 étoiles) :

Une adaptation à la fois brillamment contemporaine et hyper fidèle à l’esprit de Goscinny et Uderzo, qui se hisse instantanément parmi les meilleurs divertissements familiaux récents.
https://www.ecranlarge.com/saisons/crit ... nv1SaBaUtQ

Une adaptation à la fois brillamment contemporaine et hyper fidèle à l’esprit de Goscinny et Uderzo, qui se hisse instantanément parmi les meilleurs divertissements familiaux récents.
https://www.ecranlarge.com/saisons/crit ... nv1SaBaUtQ
Once Upon a Time in Hollywood 2 : nouveaux détails sur l’histoire et le personnage de Brad Pitt

Encore de nouvelles précisions tombent sur ce mystérieux Once Upon a Time in Hollywood 2 réalisé par David Fincher et mené par Brad Pitt.
En avril 2024, à notre grand désarroi, Quentin Tarantino abandonnait son film The Movie Critic. Le film était censé raconter l’histoire d’un critique de cinéma pornographique en 1977, tout en étant possiblement lié à Once Upon a Time… in Hollywood. Malheureusement, probablement par crainte de ne pas terminer sa carrière avec un film (et un scénario) à la hauteur, puisque The Movie Critic aurait dû être son dernier film, Tarantino a laissé tomber le projet.
Sauf qu’un an plus tard, l’histoire est plus ou moins en train de renaître. Oui, The Movie Critic est bien mort, mais selon plusieurs sources, Quentin Tarantino aurait largement remanié le scénario… pour le transformer peu à peu en suite de Once Upon a Time… in Hollywood. Depuis, Brad Pitt aurait été séduit par le projet, aurait proposé à David Fincher de réaliser le film et Tarantino aurait donné son feu vert pour passer les commandes au réalisateur de Fight Club. Le film sortira donc sur Netflix et devrait débuter son tournage cet été 2025, et de nouveaux détails sont arrivés.
Bien sûr, pour le moment, les informations arrivent au compte-goutte et restent à prendre avec des pincettes. The Playlist avait révélé que le film se concentrerait sur le personnage de Cliff Booth, incarné par Brad Pitt, et dans le podcast The Big Picture, on avait appris qu’il se déroulerait sûrement en 1977, huit ans après le film de Tarantino. Par rapport à une question de droits, le film se déroulera bien dans le même univers mais ne sera pas une suite à proprement parler, et à ce sujet Deadline a donné quelques précisions.
C’est lors d’une interview avec Ryan Coogler, le réalisateur de Sinners, que le journaliste Mike Fleming Jr. a évoqué le projet. Selon ses informations, le film s’appellerait The Continuing Adventures of Cliff Booth (traduisible en français par Les nouvelles aventures de Cliff Booth) et le personnage ne serait plus un simple cascadeur mais un « fixer » pour un studio hollywoodien. Pour rappel, un « fixer » est censé protéger les stars du studio en étouffant les possibles scandales dans lesquelles elles pourraient baigner, voire en nettoyant leurs dérives plus sordides.
Dans le film Once Upon a Time… in Hollywood, Cliff Booth était le cascadeur de Rick Dalton (Leonardo DiCaprio), mais il était aussi son homme à tout faire (chauffeur, garde du corps…). Dans le roman éponyme de Tarantino, on en apprenait plus sur Cliff Booth, à la fois sur son passé d’héros de guerre mais aussi de possibles meurtriers (vis à vis de son ex-femme notamment). Le voir donc remplir cette fonction de fixer dans une simili-suite de Once Upon a Time… in Hollywood aurait du sens.
Mieux encore, on peut clairement dire que ce genre de personnage ressemble énormément à l’univers de David Fincher. Difficile d’ailleurs de ne pas penser immédiatement à son dernier film, The Killer, devant cet éventuel pitch pour les aventures de Cliff Booth. Voilà donc comment les deux styles de Tarantino et Fincher pourraient finalement se rejoindre et on ne va pas mentir en disant qu’on s’en lèche déjà les babines. Reste désormais à espérer que DiCaprio accepte de revenir dans la partie, même pour un rôle très secondaire.
Le film n’a aucune date de sortie officielle, il pourrait arriver sur Netflix dès 2026.
https://www.ecranlarge.com/films/news/o ... 12ZD439UPQ

Encore de nouvelles précisions tombent sur ce mystérieux Once Upon a Time in Hollywood 2 réalisé par David Fincher et mené par Brad Pitt.
En avril 2024, à notre grand désarroi, Quentin Tarantino abandonnait son film The Movie Critic. Le film était censé raconter l’histoire d’un critique de cinéma pornographique en 1977, tout en étant possiblement lié à Once Upon a Time… in Hollywood. Malheureusement, probablement par crainte de ne pas terminer sa carrière avec un film (et un scénario) à la hauteur, puisque The Movie Critic aurait dû être son dernier film, Tarantino a laissé tomber le projet.
Sauf qu’un an plus tard, l’histoire est plus ou moins en train de renaître. Oui, The Movie Critic est bien mort, mais selon plusieurs sources, Quentin Tarantino aurait largement remanié le scénario… pour le transformer peu à peu en suite de Once Upon a Time… in Hollywood. Depuis, Brad Pitt aurait été séduit par le projet, aurait proposé à David Fincher de réaliser le film et Tarantino aurait donné son feu vert pour passer les commandes au réalisateur de Fight Club. Le film sortira donc sur Netflix et devrait débuter son tournage cet été 2025, et de nouveaux détails sont arrivés.
Bien sûr, pour le moment, les informations arrivent au compte-goutte et restent à prendre avec des pincettes. The Playlist avait révélé que le film se concentrerait sur le personnage de Cliff Booth, incarné par Brad Pitt, et dans le podcast The Big Picture, on avait appris qu’il se déroulerait sûrement en 1977, huit ans après le film de Tarantino. Par rapport à une question de droits, le film se déroulera bien dans le même univers mais ne sera pas une suite à proprement parler, et à ce sujet Deadline a donné quelques précisions.
C’est lors d’une interview avec Ryan Coogler, le réalisateur de Sinners, que le journaliste Mike Fleming Jr. a évoqué le projet. Selon ses informations, le film s’appellerait The Continuing Adventures of Cliff Booth (traduisible en français par Les nouvelles aventures de Cliff Booth) et le personnage ne serait plus un simple cascadeur mais un « fixer » pour un studio hollywoodien. Pour rappel, un « fixer » est censé protéger les stars du studio en étouffant les possibles scandales dans lesquelles elles pourraient baigner, voire en nettoyant leurs dérives plus sordides.
Dans le film Once Upon a Time… in Hollywood, Cliff Booth était le cascadeur de Rick Dalton (Leonardo DiCaprio), mais il était aussi son homme à tout faire (chauffeur, garde du corps…). Dans le roman éponyme de Tarantino, on en apprenait plus sur Cliff Booth, à la fois sur son passé d’héros de guerre mais aussi de possibles meurtriers (vis à vis de son ex-femme notamment). Le voir donc remplir cette fonction de fixer dans une simili-suite de Once Upon a Time… in Hollywood aurait du sens.
Mieux encore, on peut clairement dire que ce genre de personnage ressemble énormément à l’univers de David Fincher. Difficile d’ailleurs de ne pas penser immédiatement à son dernier film, The Killer, devant cet éventuel pitch pour les aventures de Cliff Booth. Voilà donc comment les deux styles de Tarantino et Fincher pourraient finalement se rejoindre et on ne va pas mentir en disant qu’on s’en lèche déjà les babines. Reste désormais à espérer que DiCaprio accepte de revenir dans la partie, même pour un rôle très secondaire.
Le film n’a aucune date de sortie officielle, il pourrait arriver sur Netflix dès 2026.
https://www.ecranlarge.com/films/news/o ... 12ZD439UPQ
Pourquoi Quentin Tarantino a dit oui à Once Upon a Time in Hollywood 2

C'est un autre réalisateur oscarisé qui raconte pourquoi le cinéaste a accepté de laisser David Fincher faire une suite avec Brad Pitt.
Il n'est pas du genre à laisser qui que ce soit toucher à ses oeuvres. Et pourtant, Once Upon a Time in Hollywood 2 va se faire, sans lui. Quentin Tarantino a dit oui à la suite avec Brad Pitt et dirigée par David Fincher. Un feu vert inattendu, pour ce spin-off centré sur Cliff Booth. Alors pour quelle raison a-t-il accepté ?
C’est Steven Soderbergh qui donne la réponse. Interrogé par Business Insider, le réalisateur de Traffic et Ocean’s Eleven, proche de Fincher, a expliqué que l’idée ne sort pas de nulle part. C’est une histoire d’amitié, de confiance, et certainement de timing parfait :
“Non, je n'ai pas été vraiment surpris, parce que c'est Brad”, a confié Soderbergh. “David (Fincher) et lui sont toujours à la recherche d’un truc à faire ensemble."
Le cinéaste de Fight Club et Benjamin Button voulait travailler à nouveau avec la superstar. Et Once Upon a Time in Hollywood 2 avait tout du projet idéal. Steven Soderbergh explique :
"Apparemment, Quentin (Tarantino) ne voulait pas le réaliser. Alors Brad lui a demandé : ‘Ca t'embête si je montre ça à David (Fincher) ?’ Et Quentin a dit ok ! Dans la foulée, David a lu le script et a répondu : ‘C'est cool, on le fait’. Voilà comment ça s'est passé. Au final, ce n'est pas si étonnant que ça".
Ce qui l’est en revanche, c’est que Tarantino, connu pour garder le contrôle total sur son œuvre, ait accepté de laisser partir son univers entre d’autres mains.
“Ce qui est surprenant, c’est que Quentin ait accepté”, admet Steven Soderbergh, d'autant que le scénario est signé QT en personne. Il aurait en fait accepté que Pitt le transmette à Fincher, séduit par l’idée de donner une nouvelle vie à ce personnage qu'il adore.
“J’étais au courant que ça allait se faire" reprend Soderbergh "mais je savais aussi que c’était une info de taille. En fait, j’ai été surpris que l’info ne sorte pas plus tôt. Mais c’est lancé, et ça va se faire très vite à mon avis."
Les planètes étaient alignées. Tarantino ne voulait pas le faire, mais il savait que Fincher en serait digne. Et surtout, il fait confiance à Pitt pour porter son héritage.
Once Upon a Time in Hollywood 2 n’a pas encore de date de sortie. Mais le tournage devrait avoir lieu cet été.
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 54MuT3gp5g

C'est un autre réalisateur oscarisé qui raconte pourquoi le cinéaste a accepté de laisser David Fincher faire une suite avec Brad Pitt.
Il n'est pas du genre à laisser qui que ce soit toucher à ses oeuvres. Et pourtant, Once Upon a Time in Hollywood 2 va se faire, sans lui. Quentin Tarantino a dit oui à la suite avec Brad Pitt et dirigée par David Fincher. Un feu vert inattendu, pour ce spin-off centré sur Cliff Booth. Alors pour quelle raison a-t-il accepté ?
C’est Steven Soderbergh qui donne la réponse. Interrogé par Business Insider, le réalisateur de Traffic et Ocean’s Eleven, proche de Fincher, a expliqué que l’idée ne sort pas de nulle part. C’est une histoire d’amitié, de confiance, et certainement de timing parfait :
“Non, je n'ai pas été vraiment surpris, parce que c'est Brad”, a confié Soderbergh. “David (Fincher) et lui sont toujours à la recherche d’un truc à faire ensemble."
Le cinéaste de Fight Club et Benjamin Button voulait travailler à nouveau avec la superstar. Et Once Upon a Time in Hollywood 2 avait tout du projet idéal. Steven Soderbergh explique :
"Apparemment, Quentin (Tarantino) ne voulait pas le réaliser. Alors Brad lui a demandé : ‘Ca t'embête si je montre ça à David (Fincher) ?’ Et Quentin a dit ok ! Dans la foulée, David a lu le script et a répondu : ‘C'est cool, on le fait’. Voilà comment ça s'est passé. Au final, ce n'est pas si étonnant que ça".
Ce qui l’est en revanche, c’est que Tarantino, connu pour garder le contrôle total sur son œuvre, ait accepté de laisser partir son univers entre d’autres mains.
“Ce qui est surprenant, c’est que Quentin ait accepté”, admet Steven Soderbergh, d'autant que le scénario est signé QT en personne. Il aurait en fait accepté que Pitt le transmette à Fincher, séduit par l’idée de donner une nouvelle vie à ce personnage qu'il adore.
“J’étais au courant que ça allait se faire" reprend Soderbergh "mais je savais aussi que c’était une info de taille. En fait, j’ai été surpris que l’info ne sorte pas plus tôt. Mais c’est lancé, et ça va se faire très vite à mon avis."
Les planètes étaient alignées. Tarantino ne voulait pas le faire, mais il savait que Fincher en serait digne. Et surtout, il fait confiance à Pitt pour porter son héritage.
Once Upon a Time in Hollywood 2 n’a pas encore de date de sortie. Mais le tournage devrait avoir lieu cet été.
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 54MuT3gp5g

J'ai modérément apprécié. Ça commence pourtant très bien, j'ai aimé la manière dont les choses se goupillent dans la première partie lorsque les personnages se rencontrent mais le film ne décolle jamais vraiment, ça manque d'épique. On va me rétorquer que non c'est les personnages et les émotions qui importent mais c'est pas non plus la panacée à ce niveau là, ça reste assez lourdingue dans l'ensemble. Bref je n'ai pas non plus détesté mais j'avoue ne pas être ressorti plus enthousiaste que ça.

J'avais moyennement apprécié le premier mais j'ai quand même eu envie de voir cette suite que j'ai préféré. À force de rebondissements, le premier avait commencé à me souler sur la fin. Celui-ci ne fait pas forcément plus dans la subtilité mais j'étais préparé et donc au final j'ai trouvé cette suite amusante et bien rythmée et puis il y a le cadre géographique qui ne manque pas de charme. Après ça reste vraiment du sous-sous-sous-sous-À couteaux tirés. Cette suite m'a même presque donné envie de revoir le premier.

Bon j'ai pris mon pied devant ce Death Of A Unicorn. Pour moi il n'y a pas de tromperie sur la marchandise, c'est bel et bien une comédie horrifique que j'ai trouvé assez jouissive. Alors oui visuellement ce n'est pas exceptionnel mais c'est dans l'esprit du truc donc ça ne m'a pas dérangé. Bref dans ce film on va rencontrer des personnages détestables à souhait se prennant pour des dieux jusqu'à ce que leurs expériences se retournent contre eux. Il faut imaginer une seconde partie avec certaines scènes lorgnant entre Jurassic Park et Aliens mais avec des licornes sanguinaires

Modifié en dernier par Pale le dim. 4 mai 2025 22:59, modifié 1 fois.
Après Wonder Woman, Gal Gadot repart en guerre pour se venger des nazis, et ça fait peur

Gal Gadot et Matthias Schoenaerts sont annoncés à l’affiche de Ruin, un film de guerre attendu depuis longtemps à Hollywood.
C’est quoi la « liste noire » d’Hollywood ? Depuis 2005, le producteur exécutif Franklin Leonard a mis en place une sorte de sondage, en amenant d’autres producteurs et professionnels du secteur à juger les scénarios qui tournent à Hollywood sans avoir encore trouvé preneur. Non seulement cette liste met en avant chaque année certaines des propositions originales les plus stimulantes du moment, et elle rappelle l’importance des « spec scripts », ces scénarios qui n’ont pas été commandés par un studio (bien qu’ils ne soient pas tous de cette nature).
Plus de 1000 films sont passés par la liste noire, et plus de 450 films ont réussi à sortir du purgatoire hollywoodien (à noter que, malgré le prestige de la liste, tous sont loin d’être des chefs-d’œuvre). On pourrait citer sans être exhaustifs Juno, Argo, Le Discours d’un roi, Slumdog Millionaire, Spotlight, The Revenant ou encore Comancheria. Depuis 2017, un certain titre, Ruin, s’est fait une place particulière dans la liste. Écrit par Kaz Firpo et Ryan Firpo (à qui l’on doit l’histoire du Marvel Les Éternels), le scénario raconte une histoire de vengeance au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Dans les ruines de l’Europe, un ancien capitaine nazi est déterminé à traquer son ancienne escouade de SS, aidé par une rescapée d’un camp de prisonniers.
À vrai dire, ce n’est pas la première fois qu’on entend parler de Ruin, dont la réalisation avait été confiée à Justin Kurzel (Macbeth, Nitram). Les rôles principaux étaient alors confiés à Matthias Schoenaerts (De rouille et d’os) et Margot Robbie. Si Matthias Schoenaerts est toujours rattaché au projet, on apprend désormais que le film a trouvé en Gal Gadot son actrice principale.
Un choix étonnant, alors que la comédienne vient de sortir du bide de Blanche-Neige, dont la carrière en salles a été entachée par de nombreuses polémiques, comprenant les positions de Gadot sur le conflit israélo-palestinien. Mais surtout, on se demande bien comment un film attendu depuis si longtemps par Hollywood a pu finalement se retrouver entre les mains de Niki Caro, dont les faits d’armes peu glorieux comprennent le remake live-action de Mulan et l’atrocité Netflix The Mother avec Jennifer Lopez.
Visiblement, Caro a pu accaparer Ruin grâce à son travail sur le film La Femme du gardien de zoo avec Jessica Chastain (sorti directement en VOD en France), qui traite du sauvetage de juifs enfermés dans le ghetto de Varsovie par les gardiens du zoo de la ville. Cette fois, le film a de grandes chances de se faire, puisqu’il sera présenté au marché de Cannes par les détenteurs des droits pour trouver des acheteurs à l’international. Le tournage devrait débuter en 2026 si tout va bien.
On doit avouer être assez méfiant de la tournure des choses. Mais en attendant d’en savoir plus, Matthias Schoenaerts sera à l’affiche du film Supergirl, ainsi que de The Old Guard 2.
https://www.ecranlarge.com/films/news/g ... 8QzCYItAmw

Gal Gadot et Matthias Schoenaerts sont annoncés à l’affiche de Ruin, un film de guerre attendu depuis longtemps à Hollywood.
C’est quoi la « liste noire » d’Hollywood ? Depuis 2005, le producteur exécutif Franklin Leonard a mis en place une sorte de sondage, en amenant d’autres producteurs et professionnels du secteur à juger les scénarios qui tournent à Hollywood sans avoir encore trouvé preneur. Non seulement cette liste met en avant chaque année certaines des propositions originales les plus stimulantes du moment, et elle rappelle l’importance des « spec scripts », ces scénarios qui n’ont pas été commandés par un studio (bien qu’ils ne soient pas tous de cette nature).
Plus de 1000 films sont passés par la liste noire, et plus de 450 films ont réussi à sortir du purgatoire hollywoodien (à noter que, malgré le prestige de la liste, tous sont loin d’être des chefs-d’œuvre). On pourrait citer sans être exhaustifs Juno, Argo, Le Discours d’un roi, Slumdog Millionaire, Spotlight, The Revenant ou encore Comancheria. Depuis 2017, un certain titre, Ruin, s’est fait une place particulière dans la liste. Écrit par Kaz Firpo et Ryan Firpo (à qui l’on doit l’histoire du Marvel Les Éternels), le scénario raconte une histoire de vengeance au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Dans les ruines de l’Europe, un ancien capitaine nazi est déterminé à traquer son ancienne escouade de SS, aidé par une rescapée d’un camp de prisonniers.
À vrai dire, ce n’est pas la première fois qu’on entend parler de Ruin, dont la réalisation avait été confiée à Justin Kurzel (Macbeth, Nitram). Les rôles principaux étaient alors confiés à Matthias Schoenaerts (De rouille et d’os) et Margot Robbie. Si Matthias Schoenaerts est toujours rattaché au projet, on apprend désormais que le film a trouvé en Gal Gadot son actrice principale.
Un choix étonnant, alors que la comédienne vient de sortir du bide de Blanche-Neige, dont la carrière en salles a été entachée par de nombreuses polémiques, comprenant les positions de Gadot sur le conflit israélo-palestinien. Mais surtout, on se demande bien comment un film attendu depuis si longtemps par Hollywood a pu finalement se retrouver entre les mains de Niki Caro, dont les faits d’armes peu glorieux comprennent le remake live-action de Mulan et l’atrocité Netflix The Mother avec Jennifer Lopez.
Visiblement, Caro a pu accaparer Ruin grâce à son travail sur le film La Femme du gardien de zoo avec Jessica Chastain (sorti directement en VOD en France), qui traite du sauvetage de juifs enfermés dans le ghetto de Varsovie par les gardiens du zoo de la ville. Cette fois, le film a de grandes chances de se faire, puisqu’il sera présenté au marché de Cannes par les détenteurs des droits pour trouver des acheteurs à l’international. Le tournage devrait débuter en 2026 si tout va bien.
On doit avouer être assez méfiant de la tournure des choses. Mais en attendant d’en savoir plus, Matthias Schoenaerts sera à l’affiche du film Supergirl, ainsi que de The Old Guard 2.
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Rust : la critique américaine détruit le western maudit avec Alec Baldwin

Aux États-Unis, le western Rust avec Alec Baldwin, entaché par la mort accidentelle de sa directrice de la photographie, sort en salles. Revue de presse.
Comment parler d’un film quand son contexte de production est aussi lourd ? C’est évidemment la question qui émerge quand on voit les premières critiques de Rust, le western de Joel Souza (Night Shift : Patrouille de nuit) avec Alec Baldwin. Lors de son tournage en 2021, le long-métrage a été frappé par une tragédie, lorsque son acteur principal s’est vu confier une arme mal sécurisée, qui contenait de véritables balles et non des munitions à blanc.
Sans le savoir, Alec Baldwin a mortellement blessé Halyna Hutchins, la directrice de la photographie du film. En plus de relancer un débat important sur la présence de vraies et fausses armes sur les plateaux de tournage, Rust est forcément dérangeant par sa seule existence, le projet ayant pu se terminer après plusieurs années de démêlés judiciaires. Alors que le résultat final sort sur les écrans américains ce 2 mai, comment est-il perçu ? Le média The Wrap n’a pas manqué de débuter sa critique en disant qu’il était « presque impossible de critiquer un film comme Rust, car à bien des égards, le film en lui-même ne semble pas pertinent ».
A vrai dire, personne n’essaye d’aborder le long-métrage sans ses terribles coulisses, ce qui lui vaut une revue de presse forcément sinistre.
« Sur le plan de l’histoire, c’est un récit solide bien que trop long autour de la famille et de la rédemption – les fans de Yellowstone et d’Horizon devraient y trouver leur bonheur. Rust se démarque surtout par ses visuels. C’est une production magnifiquement tournée, avec une emphase sur les contrastes et les couleurs sombres qui en font un testament du talent de Hutchins et de la directrice de la photographie [qui lui a succédé] Bianca Cline. » – USA Today
« Recyclant des clichés avec une exigence formelle mais peu de nouveautés, ce western reste un objet austère rendu d’autant plus morne par le fait qu’aucune seconde sur ses 139 minutes n’est pas impactée, d’une manière ou d’une autre, par la fusillade qui l’a rendu célèbre. » – The Daily Beast
« Rust n’a pas une histoire pauvre ou qui serait mal racontée ; il y a juste trop de choses étirées le long d’une narration décousue qui devient inutilement répétitive. » – San Francisco Chronicle
« Indéniablement, si Rust est aussi beau, on ne pense pas à ses personnages à chaque fois que des cavaliers apparaissent sur leur cheval contre un ciel chargé, mais à Halyna Hutchins. » – The New York Times
« Le film est bien fait et se révèle absorbant à plusieurs moments, mais il a quelque chose de banal qui ralentit son élan. C’est un projet très joli, mais une histoire avec un ensemble de personnages si compliqué devrait nous faire ressentir des émotions plus fortes, et Rust peine à accomplir ça. » – The Hollywood Reporter
« C’est un western indé très beau techniquement et qui se laisse regarder […], et qui se transforme en buddy movie sentimental et intergénérationnel. Pourtant, je ne peux pas dire que le film soit particulièrement bon. Son intrigue est réduite au minimum, ça traîne la patte plus que ça ne décolle, et il n’y a aucune raison que ça dure 2h19. » – Variety
« La mort tragique de [Halyna] Hutchins éclipse tout ce que le film pourrait avoir de bon, ce qui inclut tristement sa grande photographie. » -The New York Post
On sent que certains retiennent leurs coups au vu du contexte difficile dans lequel le film sort (et afin d’éviter une certaine indécence), et la photographie de Halyna Hutchins est souvent mise en avant parmi les qualités du film. Pour autant, Rust peine à convaincre avec son récit de western post-moderne rempli de personnages et de concepts sombres. La comparaison à Yellowstone et Horizon ne semble pas volée, et ce manque d’originalité n’est pas aidé par sa longue durée. Pour le moment, Rust n’a pas de date de sortie officielle en France.
https://www.ecranlarge.com/films/news/r ... S4ik7RN5ZQ

Aux États-Unis, le western Rust avec Alec Baldwin, entaché par la mort accidentelle de sa directrice de la photographie, sort en salles. Revue de presse.
Comment parler d’un film quand son contexte de production est aussi lourd ? C’est évidemment la question qui émerge quand on voit les premières critiques de Rust, le western de Joel Souza (Night Shift : Patrouille de nuit) avec Alec Baldwin. Lors de son tournage en 2021, le long-métrage a été frappé par une tragédie, lorsque son acteur principal s’est vu confier une arme mal sécurisée, qui contenait de véritables balles et non des munitions à blanc.
Sans le savoir, Alec Baldwin a mortellement blessé Halyna Hutchins, la directrice de la photographie du film. En plus de relancer un débat important sur la présence de vraies et fausses armes sur les plateaux de tournage, Rust est forcément dérangeant par sa seule existence, le projet ayant pu se terminer après plusieurs années de démêlés judiciaires. Alors que le résultat final sort sur les écrans américains ce 2 mai, comment est-il perçu ? Le média The Wrap n’a pas manqué de débuter sa critique en disant qu’il était « presque impossible de critiquer un film comme Rust, car à bien des égards, le film en lui-même ne semble pas pertinent ».
A vrai dire, personne n’essaye d’aborder le long-métrage sans ses terribles coulisses, ce qui lui vaut une revue de presse forcément sinistre.
« Sur le plan de l’histoire, c’est un récit solide bien que trop long autour de la famille et de la rédemption – les fans de Yellowstone et d’Horizon devraient y trouver leur bonheur. Rust se démarque surtout par ses visuels. C’est une production magnifiquement tournée, avec une emphase sur les contrastes et les couleurs sombres qui en font un testament du talent de Hutchins et de la directrice de la photographie [qui lui a succédé] Bianca Cline. » – USA Today
« Recyclant des clichés avec une exigence formelle mais peu de nouveautés, ce western reste un objet austère rendu d’autant plus morne par le fait qu’aucune seconde sur ses 139 minutes n’est pas impactée, d’une manière ou d’une autre, par la fusillade qui l’a rendu célèbre. » – The Daily Beast
« Rust n’a pas une histoire pauvre ou qui serait mal racontée ; il y a juste trop de choses étirées le long d’une narration décousue qui devient inutilement répétitive. » – San Francisco Chronicle
« Indéniablement, si Rust est aussi beau, on ne pense pas à ses personnages à chaque fois que des cavaliers apparaissent sur leur cheval contre un ciel chargé, mais à Halyna Hutchins. » – The New York Times
« Le film est bien fait et se révèle absorbant à plusieurs moments, mais il a quelque chose de banal qui ralentit son élan. C’est un projet très joli, mais une histoire avec un ensemble de personnages si compliqué devrait nous faire ressentir des émotions plus fortes, et Rust peine à accomplir ça. » – The Hollywood Reporter
« C’est un western indé très beau techniquement et qui se laisse regarder […], et qui se transforme en buddy movie sentimental et intergénérationnel. Pourtant, je ne peux pas dire que le film soit particulièrement bon. Son intrigue est réduite au minimum, ça traîne la patte plus que ça ne décolle, et il n’y a aucune raison que ça dure 2h19. » – Variety
« La mort tragique de [Halyna] Hutchins éclipse tout ce que le film pourrait avoir de bon, ce qui inclut tristement sa grande photographie. » -The New York Post
On sent que certains retiennent leurs coups au vu du contexte difficile dans lequel le film sort (et afin d’éviter une certaine indécence), et la photographie de Halyna Hutchins est souvent mise en avant parmi les qualités du film. Pour autant, Rust peine à convaincre avec son récit de western post-moderne rempli de personnages et de concepts sombres. La comparaison à Yellowstone et Horizon ne semble pas volée, et ce manque d’originalité n’est pas aidé par sa longue durée. Pour le moment, Rust n’a pas de date de sortie officielle en France.
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Le réalisateur de The Descent redonne de l’espoir avec son nouveau film, au concept génial

Neil Marshall (The Descent) a trouvé son prochain projet : Gunn, qui a déjà un scénariste, un acteur venu d’Outlander et un pitch qui donne très envie.
À la rédaction, on a une échelle pour déterminer à quel point chaque rédacteur est bon public : la filmographie de Neil Marshall. Au plus les films défendus par la personne évaluée sont récents, au plus elle est indulgente. Le réalisateur avait fait une entrée fracassante dans le petit monde du cinéma d’horreur avec deux longs-métrages fauchés et adorés : Dog Soldiers et The Descent. Puis, il a enchainé avec des productions plus cossues… et plus clivantes : Doomsday et Centurion. Ensuite, il a commis un blockbuster globalement détesté, à savoir le Hellboy de 2019.
Enfin, il s’est récemment lancé dans une succession de séries B très mal reçues, en collaboration avec sa compagne Charlotte Kirk, qui ont achevé sa crédibilité auprès de beaucoup. Mais voilà qu’il s’engage dans un nouveau projet dont le pitch a clairement le pouvoir de lui rendre son mojo. Oui, l’auteur de cet article est très haut sur l’échelle, car il y croit encore.
Variety a annoncé en exclusivité ce premier mai 2025 la production de Gunn. Non, il ne s’agit pas d’un biopic sur le réalisateur de Superman, mais d’un survival réalisé par Marshall et écrit par Doug Rao, lequel vient de faire ses débuts derrière la caméra avec le remarqué Dirty Boy. Produit par Mark Myers sous sa bannière Citizen Skull, John Hermann et Rao, il a déjà une tête d’affiche : Graham McTavish, qui jouait dans Dirty Boy, a incarné l’un des nains du Hobbit ainsi que Dougal MacKenzie dans Outlander et a eu d’innombrables seconds rôles au cinéma et en jeu vidéo.
Et le projet vend du rêve, car il est décrit comme « un survival d’horreur se déroulant dans l’isolation sauvage d’une plateforme pétrolière de la mer du nord prise d’assaut par une secte païenne ». Deepwater rencontre The Wicker Man en somme, soit un concept à la hauteur des grandes heures de la filmographie du cinéaste. Rappelons qu’il a tout de même récemment démontré son savoir-faire technique dans plusieurs séries, dont Game of Thrones.
Si l’espoir est encore permis, c’est non seulement parce que le pitch est excitant, mais surtout parce que l’emploi d’un nouveau scénariste donne le change de ses productions récentes. En effet, les derniers films de Neil Marshall si décriés, Sorcière, The Lair et Duchess, étaient écrits par lui-même et Charlotte Kirk pour leur boite de production. Ici, il se contentera de mettre en image un scénario par ailleurs récompensé du prix d’or aux Page International Screenwriting Awards.
Bref, c’est l’occasion de virer de bord et de rajouter un solide échelon sur notre échelle. Le tournage débutera plus tard dans l’année en Bulgarie. Aucune date de sortie n’a été avancée.
https://www.ecranlarge.com/films/news/n ... UhfzaDW2eQ

Neil Marshall (The Descent) a trouvé son prochain projet : Gunn, qui a déjà un scénariste, un acteur venu d’Outlander et un pitch qui donne très envie.
À la rédaction, on a une échelle pour déterminer à quel point chaque rédacteur est bon public : la filmographie de Neil Marshall. Au plus les films défendus par la personne évaluée sont récents, au plus elle est indulgente. Le réalisateur avait fait une entrée fracassante dans le petit monde du cinéma d’horreur avec deux longs-métrages fauchés et adorés : Dog Soldiers et The Descent. Puis, il a enchainé avec des productions plus cossues… et plus clivantes : Doomsday et Centurion. Ensuite, il a commis un blockbuster globalement détesté, à savoir le Hellboy de 2019.
Enfin, il s’est récemment lancé dans une succession de séries B très mal reçues, en collaboration avec sa compagne Charlotte Kirk, qui ont achevé sa crédibilité auprès de beaucoup. Mais voilà qu’il s’engage dans un nouveau projet dont le pitch a clairement le pouvoir de lui rendre son mojo. Oui, l’auteur de cet article est très haut sur l’échelle, car il y croit encore.
Variety a annoncé en exclusivité ce premier mai 2025 la production de Gunn. Non, il ne s’agit pas d’un biopic sur le réalisateur de Superman, mais d’un survival réalisé par Marshall et écrit par Doug Rao, lequel vient de faire ses débuts derrière la caméra avec le remarqué Dirty Boy. Produit par Mark Myers sous sa bannière Citizen Skull, John Hermann et Rao, il a déjà une tête d’affiche : Graham McTavish, qui jouait dans Dirty Boy, a incarné l’un des nains du Hobbit ainsi que Dougal MacKenzie dans Outlander et a eu d’innombrables seconds rôles au cinéma et en jeu vidéo.
Et le projet vend du rêve, car il est décrit comme « un survival d’horreur se déroulant dans l’isolation sauvage d’une plateforme pétrolière de la mer du nord prise d’assaut par une secte païenne ». Deepwater rencontre The Wicker Man en somme, soit un concept à la hauteur des grandes heures de la filmographie du cinéaste. Rappelons qu’il a tout de même récemment démontré son savoir-faire technique dans plusieurs séries, dont Game of Thrones.
Si l’espoir est encore permis, c’est non seulement parce que le pitch est excitant, mais surtout parce que l’emploi d’un nouveau scénariste donne le change de ses productions récentes. En effet, les derniers films de Neil Marshall si décriés, Sorcière, The Lair et Duchess, étaient écrits par lui-même et Charlotte Kirk pour leur boite de production. Ici, il se contentera de mettre en image un scénario par ailleurs récompensé du prix d’or aux Page International Screenwriting Awards.
Bref, c’est l’occasion de virer de bord et de rajouter un solide échelon sur notre échelle. Le tournage débutera plus tard dans l’année en Bulgarie. Aucune date de sortie n’a été avancée.
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Jenna Ortega et Robert De Niro réunis devant la caméra de David O.Russell

Le réalisateur d’Happiness Therapy et des Rois du désert s’attaque au monde du billard dans son nouveau film, intitulé Shutout.
C’est le retour de David O.Russell au cinéma après la sortie d’Amsterdam (2022), gros flop au box-office avec pourtant un casting qui en jette : Margot Robbie, Christian Bale, Rami Malek, John David Washington, Anya Taylor-Joy, ou encore Robert de Niro. Robert De Niro qui sera d’ailleurs à l’affiche de son nouveau film et avec qui le réalisateur américain a déjà travaillé sur Joy et Happiness Therapy. Le monument du cinéma sera accompagné de la jeune étoile montante Jenna Ortega, très en vogue depuis son rôle dans la série Netflix Mercredi.
Voici ce que nous savons du scénario écrit par Alejandro Adams : Shutout suit Jake Kejeune (De Niro), l'un des derniers maîtres à pratiquer un art en voie de disparition : joueur de billard professionnel. S’il pensait que cette flamme était éteinte depuis longtemps, le talent de la jeune Mia (Jenna Ortega) va la raviver. Jack se met à prendre la prodige sous son aile, flairant une occasion rare de façonner une légende. Alors que l’ambition de Mia grandit, ce dernier doit faire face à la question ultime : pourra-t-il la mener vers la grandeur, ou sa soif de victoire éclipsera-t-elle tout ce qu'il lui a appris ?
RK Films, la société qui produit Shutout, a déclaré à Variety :
“Nous sommes ravis de collaborer avec le réalisateur acclamé David O. Russell et le légendaire Robert De Niro, et particulièrement impatients de voir Jenna se retrouver sous les projecteurs aux côtés de ces deux icônes du cinéma.”
Récemment, on a vu Robert De Niro incarner deux figures emblématiques de la mafia dans le thriller The Alto Knights de Barry Levinson. Après avoir joué la fille de Winona Ryder dans Beetlejuice Beetlejuice, Jenna Ortega sera bientôt à l’affiche de Hurry Up Tomorrow aux côtés de l’artiste The Weeknd, alias Abel Tesfaye. Aucune date n'a encore été annoncée pour la sortie de Shutout.
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... AykECwtciw

Le réalisateur d’Happiness Therapy et des Rois du désert s’attaque au monde du billard dans son nouveau film, intitulé Shutout.
C’est le retour de David O.Russell au cinéma après la sortie d’Amsterdam (2022), gros flop au box-office avec pourtant un casting qui en jette : Margot Robbie, Christian Bale, Rami Malek, John David Washington, Anya Taylor-Joy, ou encore Robert de Niro. Robert De Niro qui sera d’ailleurs à l’affiche de son nouveau film et avec qui le réalisateur américain a déjà travaillé sur Joy et Happiness Therapy. Le monument du cinéma sera accompagné de la jeune étoile montante Jenna Ortega, très en vogue depuis son rôle dans la série Netflix Mercredi.
Voici ce que nous savons du scénario écrit par Alejandro Adams : Shutout suit Jake Kejeune (De Niro), l'un des derniers maîtres à pratiquer un art en voie de disparition : joueur de billard professionnel. S’il pensait que cette flamme était éteinte depuis longtemps, le talent de la jeune Mia (Jenna Ortega) va la raviver. Jack se met à prendre la prodige sous son aile, flairant une occasion rare de façonner une légende. Alors que l’ambition de Mia grandit, ce dernier doit faire face à la question ultime : pourra-t-il la mener vers la grandeur, ou sa soif de victoire éclipsera-t-elle tout ce qu'il lui a appris ?
RK Films, la société qui produit Shutout, a déclaré à Variety :
“Nous sommes ravis de collaborer avec le réalisateur acclamé David O. Russell et le légendaire Robert De Niro, et particulièrement impatients de voir Jenna se retrouver sous les projecteurs aux côtés de ces deux icônes du cinéma.”
Récemment, on a vu Robert De Niro incarner deux figures emblématiques de la mafia dans le thriller The Alto Knights de Barry Levinson. Après avoir joué la fille de Winona Ryder dans Beetlejuice Beetlejuice, Jenna Ortega sera bientôt à l’affiche de Hurry Up Tomorrow aux côtés de l’artiste The Weeknd, alias Abel Tesfaye. Aucune date n'a encore été annoncée pour la sortie de Shutout.
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Pas mal ce nouveau Alex Garland, très minéral dans sa proposition de film de guerre réaliste et immersif en quasi huis-clos et temps réel.
C'est taillé à l'os du fait qu'il n'y a aucun vrai parcours de personnage ni réel épilogue. Et malgré une première partie très classique renvoyant à n'importe quel film moderne du genre, Warfare prend son envol dès les premiers coups de feu pour ne pas nous lâcher. Pas de discours surligné, tout passe par sa peinture de soldats démythifiés, où l'enjeu est la survie à tout prix et le soin de ses collègues.
Excellent sound design également
6/10
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Conclusion décevante qui montre encore que ce récit méritait tout au mieux 2 films
Du coup ça tire souvent à la ligne en mode rallonge, malgré oui des scènes de poursuite bien emballées
Pas déplaisant en l'état mais c'est très moyen
2.5/5
Un film de zombie médiéval : on en rêvait et ça arrive, avec un beau casting

Un film de zombie médiéval ? Ok, Rapture, avec Will Poulter, Manu Ríos et Kit Connor, entre directement dans la liste de nos attentes.
La vie est belle en 2025 pour les amateurs de zombies et tout ce qui s’en rapproche. Il y a les infectés au champignon de la série The Last of Us, avec une superbe saison 2 qui prend de belles libertés avec le jeu vidéo, et il y a les enragés de 28 jours plus tard qui seront de retour au cinéma dans 28 ans plus tard, le 18 juin. Que demander de plus à la vie ?
Des zombies au Moyen Âge peut-être. Personne ne l’avait demandé, mais tout le monde en avait probablement rêvé depuis que ce cher Ash avait tronçonné des monstres dans le château d’Evil Dead 3, et après avoir fait une partie du jeu de société Zombicide : Black Plague. Et c’est en train d’arriver avec le film Rapture, où l’excellent Will Poulter (Detroit, Midsommar, Les Gardiens de la galaxie 3) affrontera une terrifiante épidémie dans l’Angleterre médiévale.
Deadline a annoncé en exclusivité que ce projet fort alléchant avec Will Poulter, Kit Connor (Heartstopper) et Manu Ríos (Elite) se prépare, avec de premiers éléments sur l’histoire :
Dans l’Angleterre médiévale de 1348, l’histoire s’intéresse à Lansley Abbey, un monastère isolé du Yorkshire, où vivent dix moines liés par une vie stricte de dévotion et routine. Leur fragile paix est interrompue par l’arrivée d’un messager : un homme avec des nouvelles alarmantes du monde extérieur, qui montre rapidement des symptômes d’une maladie mystérieuse.
Une épidémie virulente se propage à travers le pays : ce qui commence comme une fièvre hémorragique transforme bientôt ses victimes en « revenants », des êtres morts-vivants et sans repos.
Alors que la contagion se rapproche, Lansley Abbey devient un champ de bataille. Des étrangers désespérés supplient pour trouver refuge pendant que les infectés menacent de franchir les murs. Les moines sont tiraillés par un dilemme moral, entre ceux qui croient qu’ils doivent s’occuper des malades et ceux qui veulent protéger des siècles de savoir gardé par le monastère.
La mort se déchaîne, tout comme la capacité des moines aux actes d’altruisme extraordinaire ou de trahison impitoyable, les forçant à se confronter à la question ultime : qu’est-ce que ça signifie d’être humain ?
Rapture sera le premier film écrit et réalisé par Jordan Tannahill, qui vient du théâtre. Il s’est notamment entouré du directeur de la photographie Eli Aranson, habitué au cinéma de genre (Lamb, Les Guetteurs, La Délivrance).
Will Poulter n’en est pas non à sa première incursion dans ce type d’univers. Vu dans Black Mirror et Midsommar, il avait failli incarner Pennywise dans les films Ça, quand Cary Fukunaga était attaché à la réalisation. Il est également attendu dans Death of a Unicorn, comédie horrifique qui n’a pas encore de date de sortie française.
Le film de zombie médiéval marquera des retrouvailles pour lui et Kit Connor après Warfare, le film de guerre co-réalisé par Alex Garland et Ray Mendoza – et qui n’a toujours pas de date de sortie française, là encore. Le tournage de Rapture est prévu pour courant 2025 en Hongrie, et on va suivre ça de très près.
https://www.ecranlarge.com/films/news/f ... jC55o59izQ

Un film de zombie médiéval ? Ok, Rapture, avec Will Poulter, Manu Ríos et Kit Connor, entre directement dans la liste de nos attentes.
La vie est belle en 2025 pour les amateurs de zombies et tout ce qui s’en rapproche. Il y a les infectés au champignon de la série The Last of Us, avec une superbe saison 2 qui prend de belles libertés avec le jeu vidéo, et il y a les enragés de 28 jours plus tard qui seront de retour au cinéma dans 28 ans plus tard, le 18 juin. Que demander de plus à la vie ?
Des zombies au Moyen Âge peut-être. Personne ne l’avait demandé, mais tout le monde en avait probablement rêvé depuis que ce cher Ash avait tronçonné des monstres dans le château d’Evil Dead 3, et après avoir fait une partie du jeu de société Zombicide : Black Plague. Et c’est en train d’arriver avec le film Rapture, où l’excellent Will Poulter (Detroit, Midsommar, Les Gardiens de la galaxie 3) affrontera une terrifiante épidémie dans l’Angleterre médiévale.
Deadline a annoncé en exclusivité que ce projet fort alléchant avec Will Poulter, Kit Connor (Heartstopper) et Manu Ríos (Elite) se prépare, avec de premiers éléments sur l’histoire :
Dans l’Angleterre médiévale de 1348, l’histoire s’intéresse à Lansley Abbey, un monastère isolé du Yorkshire, où vivent dix moines liés par une vie stricte de dévotion et routine. Leur fragile paix est interrompue par l’arrivée d’un messager : un homme avec des nouvelles alarmantes du monde extérieur, qui montre rapidement des symptômes d’une maladie mystérieuse.
Une épidémie virulente se propage à travers le pays : ce qui commence comme une fièvre hémorragique transforme bientôt ses victimes en « revenants », des êtres morts-vivants et sans repos.
Alors que la contagion se rapproche, Lansley Abbey devient un champ de bataille. Des étrangers désespérés supplient pour trouver refuge pendant que les infectés menacent de franchir les murs. Les moines sont tiraillés par un dilemme moral, entre ceux qui croient qu’ils doivent s’occuper des malades et ceux qui veulent protéger des siècles de savoir gardé par le monastère.
La mort se déchaîne, tout comme la capacité des moines aux actes d’altruisme extraordinaire ou de trahison impitoyable, les forçant à se confronter à la question ultime : qu’est-ce que ça signifie d’être humain ?
Rapture sera le premier film écrit et réalisé par Jordan Tannahill, qui vient du théâtre. Il s’est notamment entouré du directeur de la photographie Eli Aranson, habitué au cinéma de genre (Lamb, Les Guetteurs, La Délivrance).
Will Poulter n’en est pas non à sa première incursion dans ce type d’univers. Vu dans Black Mirror et Midsommar, il avait failli incarner Pennywise dans les films Ça, quand Cary Fukunaga était attaché à la réalisation. Il est également attendu dans Death of a Unicorn, comédie horrifique qui n’a pas encore de date de sortie française.
Le film de zombie médiéval marquera des retrouvailles pour lui et Kit Connor après Warfare, le film de guerre co-réalisé par Alex Garland et Ray Mendoza – et qui n’a toujours pas de date de sortie française, là encore. Le tournage de Rapture est prévu pour courant 2025 en Hongrie, et on va suivre ça de très près.
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Bring Her Back : premiers avis pour le film d’horreur psychologique des réalisateurs de La Main

Les réalisateurs de La Main reviennent avec le film d’horreur Substitution – Bring Her Back et les premiers avis sont déjà tombés.
Vu les premières réactions autour de Destination Finale 6, ce n’est pas peu dire qu’on attend le retour de la saga avec impatience. Il ne faudra pas attendre très longtemps puisque le film est prévu pour la mi-mai. Il lancera en tout cas un été horrifique très alléchant entre les infectés de 28 ans plus tard, les carnages sanglants de Megan 2.0, les étranges disparitions de Weapons ou encore l’étrange comédie de body horror The Ugly Stepsister.
Cela dit, juste après Destination Finale : Bloodlines, c’est le prometteur Substitution – Bring Her Back qui va débarquer dans nos salles de cinéma. C’est le nouveau film des frères Philippou, les réalisateurs du phénomène La Main en 2023, et il racontera l’histoire d’un frère et une sœur qui découvrent un rituel terrifiant dans la maison isolée de leur nouvelle mère adoptive (incarnée par Sally Hawkins). La bande-annonce présageait de grosses frayeurs et les premiers avis autour du film semblent le confirmer. Revue de tweets.
« Bring Her Back est l’un des films d’horreur les plus originaux que j’ai vus depuis des années. Le film est dense, effrayant et complètement dingue. Il prend du temps, mais croyez-moi, il y a des scènes qui vous feront frétiller et vous feront sortir de la salle mal à l’aise. Wow. » Junior Félix – That Hashtag Show
« Bordel, Bring Her Back est une expérience intense. Sombre, macabre, émouvante et déchirante. Les frères Philippou évitent le passage à vide classique du deuxième film tout en plongeant encore plus profondément dans une horreur implacable, tant physique que psychologique. J’ai adoré et aussi… wow ! » Eric Goldman – IGN
« Bordel ! Bring Her Back est incroyablement terrifiant. Un film qui explore avec justesse le deuil et les limites qu’il nous impose. Danny et Michael Philippou donnent vie à certaines des images les plus obsédantes (et tristes) que j’aie vues ces derniers temps. » Reyna Cervantes – Uproxx
« Bring Her Back est une deuxième victoire pour Danny et Michael Philippou à la fois intelligente, dérangeante et inconfortable. C’est un art déjanté, aussi profondément humain que sombrement maléfique. Cette ode au traumatisme est digne d’un cauchemar. Sally Hawkins est la tête d’affiche d’un casting de premier ordre. » Simon Thompson – Forbes
« Bring Her Back est bien plus terrifiant que je ne l’imaginais. Je pense que l’histoire ne justifie pas toujours son côté gore, et il faut du temps pour y arriver, mais quand elle frappe, elle frappe fort. On y trouve des frayeurs et de la violence dans des endroits inattendus. Sally Hawkins donne des frissons. » Germain Lussier – Gizmodo
« Par certains aspects, Bring Her Back est un film d’horreur indépendant typique sur le deuil et le traumatisme. Cependant, c’est l’un des films d’horreur les plus dérangeants que j’ai vus depuis des années. Je ne suis pas souvent dégoûté au cinéma, mais celui-ci m’a touché… et plus d’une fois. Une énorme surprise. » Sean Boelman – Fandom Wire
« Bring Her Back est un film horrifiant et bouleversant, imprégné de deuil et de perte du début à la fin. Un univers surnaturel captivant, un film d’horreur corporelle absolument exceptionnel et d’excellentes performances de ses jeunes protagonistes. Sally Hawkins, incroyable. Mon prochain visionnage de La Forme de l’Eau sera étrange. » Jeff Ewing – Inverse
« Dans Bring Her Back, les Philippou créent une atmosphère étrange et captivante, imprégnée d’effroi et de moments sanglants efficaces. Pourtant, le récit repose sur des clichés banals, laissant une faible profondeur émotionnelle à explorer. Hawkins apporte une grande tragédie et une menace. » Josh Parham – Next Best Picture
On ne va pas y aller par quatre chemins : Bring Her Back semble bel et bien confirmer le talent des frères Philippou. Les premiers avis sont franchement solides et annoncent clairement un film effrayant et dérangeant. Pour n’importe quel fan de La Main, voire d’horreur en général, ce nouveau film semble donc un des immanquables des prochains mois. Il sortira en France le 4 juin 2025.
https://www.ecranlarge.com/films/news/b ... CBNedka0OA

Les réalisateurs de La Main reviennent avec le film d’horreur Substitution – Bring Her Back et les premiers avis sont déjà tombés.
Vu les premières réactions autour de Destination Finale 6, ce n’est pas peu dire qu’on attend le retour de la saga avec impatience. Il ne faudra pas attendre très longtemps puisque le film est prévu pour la mi-mai. Il lancera en tout cas un été horrifique très alléchant entre les infectés de 28 ans plus tard, les carnages sanglants de Megan 2.0, les étranges disparitions de Weapons ou encore l’étrange comédie de body horror The Ugly Stepsister.
Cela dit, juste après Destination Finale : Bloodlines, c’est le prometteur Substitution – Bring Her Back qui va débarquer dans nos salles de cinéma. C’est le nouveau film des frères Philippou, les réalisateurs du phénomène La Main en 2023, et il racontera l’histoire d’un frère et une sœur qui découvrent un rituel terrifiant dans la maison isolée de leur nouvelle mère adoptive (incarnée par Sally Hawkins). La bande-annonce présageait de grosses frayeurs et les premiers avis autour du film semblent le confirmer. Revue de tweets.
« Bring Her Back est l’un des films d’horreur les plus originaux que j’ai vus depuis des années. Le film est dense, effrayant et complètement dingue. Il prend du temps, mais croyez-moi, il y a des scènes qui vous feront frétiller et vous feront sortir de la salle mal à l’aise. Wow. » Junior Félix – That Hashtag Show
« Bordel, Bring Her Back est une expérience intense. Sombre, macabre, émouvante et déchirante. Les frères Philippou évitent le passage à vide classique du deuxième film tout en plongeant encore plus profondément dans une horreur implacable, tant physique que psychologique. J’ai adoré et aussi… wow ! » Eric Goldman – IGN
« Bordel ! Bring Her Back est incroyablement terrifiant. Un film qui explore avec justesse le deuil et les limites qu’il nous impose. Danny et Michael Philippou donnent vie à certaines des images les plus obsédantes (et tristes) que j’aie vues ces derniers temps. » Reyna Cervantes – Uproxx
« Bring Her Back est une deuxième victoire pour Danny et Michael Philippou à la fois intelligente, dérangeante et inconfortable. C’est un art déjanté, aussi profondément humain que sombrement maléfique. Cette ode au traumatisme est digne d’un cauchemar. Sally Hawkins est la tête d’affiche d’un casting de premier ordre. » Simon Thompson – Forbes
« Bring Her Back est bien plus terrifiant que je ne l’imaginais. Je pense que l’histoire ne justifie pas toujours son côté gore, et il faut du temps pour y arriver, mais quand elle frappe, elle frappe fort. On y trouve des frayeurs et de la violence dans des endroits inattendus. Sally Hawkins donne des frissons. » Germain Lussier – Gizmodo
« Par certains aspects, Bring Her Back est un film d’horreur indépendant typique sur le deuil et le traumatisme. Cependant, c’est l’un des films d’horreur les plus dérangeants que j’ai vus depuis des années. Je ne suis pas souvent dégoûté au cinéma, mais celui-ci m’a touché… et plus d’une fois. Une énorme surprise. » Sean Boelman – Fandom Wire
« Bring Her Back est un film horrifiant et bouleversant, imprégné de deuil et de perte du début à la fin. Un univers surnaturel captivant, un film d’horreur corporelle absolument exceptionnel et d’excellentes performances de ses jeunes protagonistes. Sally Hawkins, incroyable. Mon prochain visionnage de La Forme de l’Eau sera étrange. » Jeff Ewing – Inverse
« Dans Bring Her Back, les Philippou créent une atmosphère étrange et captivante, imprégnée d’effroi et de moments sanglants efficaces. Pourtant, le récit repose sur des clichés banals, laissant une faible profondeur émotionnelle à explorer. Hawkins apporte une grande tragédie et une menace. » Josh Parham – Next Best Picture
On ne va pas y aller par quatre chemins : Bring Her Back semble bel et bien confirmer le talent des frères Philippou. Les premiers avis sont franchement solides et annoncent clairement un film effrayant et dérangeant. Pour n’importe quel fan de La Main, voire d’horreur en général, ce nouveau film semble donc un des immanquables des prochains mois. Il sortira en France le 4 juin 2025.
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EL a aimé Balle perdue 3 (3,5 étoiles) :

Petite anomalie dans un paysage cinématographique français qui faisait face à la chute d’Europacorp (pas forcément pour le pire), Balle perdue avait débarqué sur Netflix avec de la castagne artisanale et des poursuites ambitieuses, bien de chez nous. Non content d’avoir fait des petits grâce à son équipe de passionnés et l’implication d’Alban Lenoir (AKA, le récent Rapide), Balle perdue 3 vient conclure la trilogie de Guillaume Pierret avec perte et fracas.
LINO DE FER
Plus grand, plus fort, plus fou : il est clair que Balle perdue 3 vise une surenchère assez logique pour ce type de film d’action. Pourtant, Guillaume Pierret tient à surprendre et à rappeler ses priorités par son introduction, quittant temporairement le charme de ses décors de l’Occitanie au profit de l’Allemagne. C’est là que se cache Areski (Nicolas Duvauchelle), le flic ripou du premier Balle perdue, en cavale depuis le deuxième opus.
Trahison oblige, son ancienne vie le rattrape, et le transforme le temps d’un enchaînement de péripéties tendues en protagoniste. Course-poursuite à moto et mano a mano vénèr, la note d’intention de la team Inoxy Films (la boîte de production de Rémi Leautier, comparse de Guillaume Pierret et défenseur du cinéma d’action) déploie sa maestria habituelle, tout en resserrant les enjeux. Le long d’une route ou entre les quatre murs d’un chalet rempli d’armes par destination, on reste au plus près des corps, de leur souffrance et de leur envie d’aller de l’avant.
Mais ça, Lino (Alban Lenoir, toujours aussi animal), tout fraîchement sorti de prison, ne l’accepte pas vraiment. Au moment où Areski redébarque en France, les obsessions du passé ressurgissent, et ces forces contraires trouvent enfin l’occasion de s’affronter. De ce point de vue, Balle perdue 3 construit sa conclusion comme des aimants qu’on laisserait s’entrechoquer.
OCTOGONE EN HEXAGONE
Pour Guillaume Pierret, cette collision des personnages est surtout l’occasion parfaite de mixer l’ensemble de ses influences, tout en gardant en tête cette humilité première de “blockbuster municipal” (expression de son cru). Balle perdue 3 s’amuse plus que jamais avec des éléments du quotidien, à commencer par un tramway utilisé en terrain de jeu d’un combat restreint par sa linéarité.
On pense ici au cinéma de Hong Kong qui a tant nourri le cinéaste, avec ses contraintes spatiales qui servent l’inventivité des chorégraphies de Manu Lanzi. Plus tard, le film se lance à fond la caisse dans les rues de Montpellier, et utilise même ses bords de fleuve comme ceux de Los Angeles. Entre ses caméras embarquées et ses plans larges spectaculaires, la saga a toujours su sculpter habilement son rythme, à la fois frénétique et lisible. Mais surtout, Balle perdue 3 n’oublie jamais de faire exister des quidams dans ces lieux de tous les jours soudainement frappés par l’extraordinaire.
Face à une concurrence qui a de plus en plus dévitalisé le cinéma d’action de passants, le faisant vivre dans une sorte de réalité alternative, Pierret et son équipe (dont le directeur des cascades David Julienne) y ramènent ce goût du risque, de l’esquive de dernière minute, et par extension un petit cœur qui bat au milieu des saillies super-héroïques sans bobos.
C’est le joyeux paradoxe de la saga Balle perdue depuis ses débuts : tout en étant profondément ancré dans le sol, le triptyque cherche à s’envoler – littéralement – dès qu’il en a l’opportunité. Ici, ça passe par une poursuite où un hélicoptère se joint à la fête, contré par des feux d’artifice qui entérinent un bouquet final dément, façon Terminator 2.
Toujours aussi généreux dans l’action, et bourré d’idées, ce dernier volet se conforte explicitement dans ce savoir-faire qui a envie d’en mettre plein les mirettes, souligné par la présence d’une mécano surdouée fière de son artisanat (Julie Tedesco). On aurait aimé que la dimension polar et son rapport à la corruption policière passe la seconde, surtout avec l’introduction de son grand méchant trafiquant (Gérard Lanvin, comme un poisson dans l’eau), mais qu’importe. Après tout, pour réparer ses torts, Lino utilise une nouvelle carapace sous la forme d’une dépanneuse de l’extrême.
Le symbole est loin d’être fin, mais il se montre aussi jubilatoire que le résultat final, qui décroche la mâchoire à plus d’une reprise. Balle perdue 3 est l’ultime bonbon qu’on espérait, et qui passe désormais le flambeau au (petit) mouvement qu’il a instigué envers un cinéma d’action hexagonal encore trop rare et frileux. Qu’elle reste une parenthèse netflixienne ou une ouverture vers un renouveau prometteur du genre dans nos chères contrées, la trilogie peut se vanter de sa ténacité et de sa rigueur.
Balle perdue 3 est disponible sur Netflix depuis le 7 mai 2025.
Dans ce grand final qui ne s’excuse de rien, Balle perdue 3 s’affirme plus que jamais en lettre d’amour au cinéma d’action, tout en trouvant son identité propre (et attachante) au sein de ses références prestigieuses. Pas mal, non ? C’est français.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1eDtSLaZHQ

Petite anomalie dans un paysage cinématographique français qui faisait face à la chute d’Europacorp (pas forcément pour le pire), Balle perdue avait débarqué sur Netflix avec de la castagne artisanale et des poursuites ambitieuses, bien de chez nous. Non content d’avoir fait des petits grâce à son équipe de passionnés et l’implication d’Alban Lenoir (AKA, le récent Rapide), Balle perdue 3 vient conclure la trilogie de Guillaume Pierret avec perte et fracas.
LINO DE FER
Plus grand, plus fort, plus fou : il est clair que Balle perdue 3 vise une surenchère assez logique pour ce type de film d’action. Pourtant, Guillaume Pierret tient à surprendre et à rappeler ses priorités par son introduction, quittant temporairement le charme de ses décors de l’Occitanie au profit de l’Allemagne. C’est là que se cache Areski (Nicolas Duvauchelle), le flic ripou du premier Balle perdue, en cavale depuis le deuxième opus.
Trahison oblige, son ancienne vie le rattrape, et le transforme le temps d’un enchaînement de péripéties tendues en protagoniste. Course-poursuite à moto et mano a mano vénèr, la note d’intention de la team Inoxy Films (la boîte de production de Rémi Leautier, comparse de Guillaume Pierret et défenseur du cinéma d’action) déploie sa maestria habituelle, tout en resserrant les enjeux. Le long d’une route ou entre les quatre murs d’un chalet rempli d’armes par destination, on reste au plus près des corps, de leur souffrance et de leur envie d’aller de l’avant.
Mais ça, Lino (Alban Lenoir, toujours aussi animal), tout fraîchement sorti de prison, ne l’accepte pas vraiment. Au moment où Areski redébarque en France, les obsessions du passé ressurgissent, et ces forces contraires trouvent enfin l’occasion de s’affronter. De ce point de vue, Balle perdue 3 construit sa conclusion comme des aimants qu’on laisserait s’entrechoquer.
OCTOGONE EN HEXAGONE
Pour Guillaume Pierret, cette collision des personnages est surtout l’occasion parfaite de mixer l’ensemble de ses influences, tout en gardant en tête cette humilité première de “blockbuster municipal” (expression de son cru). Balle perdue 3 s’amuse plus que jamais avec des éléments du quotidien, à commencer par un tramway utilisé en terrain de jeu d’un combat restreint par sa linéarité.
On pense ici au cinéma de Hong Kong qui a tant nourri le cinéaste, avec ses contraintes spatiales qui servent l’inventivité des chorégraphies de Manu Lanzi. Plus tard, le film se lance à fond la caisse dans les rues de Montpellier, et utilise même ses bords de fleuve comme ceux de Los Angeles. Entre ses caméras embarquées et ses plans larges spectaculaires, la saga a toujours su sculpter habilement son rythme, à la fois frénétique et lisible. Mais surtout, Balle perdue 3 n’oublie jamais de faire exister des quidams dans ces lieux de tous les jours soudainement frappés par l’extraordinaire.
Face à une concurrence qui a de plus en plus dévitalisé le cinéma d’action de passants, le faisant vivre dans une sorte de réalité alternative, Pierret et son équipe (dont le directeur des cascades David Julienne) y ramènent ce goût du risque, de l’esquive de dernière minute, et par extension un petit cœur qui bat au milieu des saillies super-héroïques sans bobos.
C’est le joyeux paradoxe de la saga Balle perdue depuis ses débuts : tout en étant profondément ancré dans le sol, le triptyque cherche à s’envoler – littéralement – dès qu’il en a l’opportunité. Ici, ça passe par une poursuite où un hélicoptère se joint à la fête, contré par des feux d’artifice qui entérinent un bouquet final dément, façon Terminator 2.
Toujours aussi généreux dans l’action, et bourré d’idées, ce dernier volet se conforte explicitement dans ce savoir-faire qui a envie d’en mettre plein les mirettes, souligné par la présence d’une mécano surdouée fière de son artisanat (Julie Tedesco). On aurait aimé que la dimension polar et son rapport à la corruption policière passe la seconde, surtout avec l’introduction de son grand méchant trafiquant (Gérard Lanvin, comme un poisson dans l’eau), mais qu’importe. Après tout, pour réparer ses torts, Lino utilise une nouvelle carapace sous la forme d’une dépanneuse de l’extrême.
Le symbole est loin d’être fin, mais il se montre aussi jubilatoire que le résultat final, qui décroche la mâchoire à plus d’une reprise. Balle perdue 3 est l’ultime bonbon qu’on espérait, et qui passe désormais le flambeau au (petit) mouvement qu’il a instigué envers un cinéma d’action hexagonal encore trop rare et frileux. Qu’elle reste une parenthèse netflixienne ou une ouverture vers un renouveau prometteur du genre dans nos chères contrées, la trilogie peut se vanter de sa ténacité et de sa rigueur.
Balle perdue 3 est disponible sur Netflix depuis le 7 mai 2025.
Dans ce grand final qui ne s’excuse de rien, Balle perdue 3 s’affirme plus que jamais en lettre d’amour au cinéma d’action, tout en trouvant son identité propre (et attachante) au sein de ses références prestigieuses. Pas mal, non ? C’est français.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1eDtSLaZHQ