Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Vu :

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J'aime beaucoup cette saga qui monte en puissance et qui se conclut en apothéose avec ce troisième épisode qui devient sans conteste mon préféré des trois. J'avoue avoir été soufflé à de nombreuses reprises, les cascades sont folles et je n'ai clairement pas vu le temps passer, c'est intense du début à la fin.

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Une petite merveille que je range aux côtés d'un Coraline qualitativement parlant. Le film aborde des thèmes très sombres et tristes tout en réussissant à faire preuve d'humour. Bref c'est aussi drôle que bouleversant et incroyablement créatif.

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Je ne suis pas fan de Richard Curtis, par exemple Love Actually fut un supplice et de Quatre Mariages et un enterrement et Coup de foudre à Notting Hill ne m'ont aucunement marqué. J'ai regardé Il était temps sur les conseils de quelqu'un et à ma grande surprise j'ai beaucoup aimé. Alors certes comme je m'y attendais, on retrouve la mièvrerie bien indigeste du réalisateur mais elle ne plombe pas l'ensemble, juste un peu la fin. J'ai surtout été enthousiasmé par le côté comédie romantique et tout ce qui tourne autour de l'histoire des deux personnages principaux. À ce niveau le film se montre très drôle et touchant et Rachel McAdams y est pour beaucoup, elle est éblouissante comme à son habitude.

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Un bon film lorgnant entre la comédie romantique et le slasher. Un peu déçu par certaines révélations, notamment à la fin où le film en fait des tonnes mais très bon moment dans l'ensemble. Certaines scènes m'ont bien fait marrer et la plupart des meurtres sont bien foutus.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être :

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NaughtyDog a écrit : lun. 12 mai 2025 15:19
Énorme.

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EL a modérément apprécié Destination Finale 6 (3 étoiles) :

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Le doute n’est plus permis : les années 2000 refusent de finir. Après Linkin Park, c’est la saga Destination Finale qui fait son grand retour avec un sixième volet intitulé Destination Finale : Bloodlines et réalisé par Zach Lipovsky et Adam B. Stein. Le retard conséquent du film sur ses prédécesseurs, la dernière apparition de Tony Todd et l’engagement des auteurs de la petite bombe de festival Freaks impliquent-t-ils un renouvellement de ses codes ? Absolument pas.

BRING ME BACK TO LIFE


On aurait pu en effet présumer que les presque 15 ans qui se sont écoulés entre l’amusant Destination Finale 5 et celui-ci changeraient la donne. D’ailleurs, en 2019, le scénario de Patrick Melton et Marcus Dunstan devait « réimaginer » la saga. Mais quoi qu’en dise le producteur Jeffrey Reddick et qu’importe ce qu’il s’est passé entre-temps, Bloodlines aurait très bien pu sortir 3 ans après… ou avant le volet précédent.

Chacun de ses aspects renvoie à cette ère insouciante et graveleuse du film d’horreur américain, de la mise en scène tout en plans débullés aux dialogues bêtement premier degré, en passant par les décors de banlieue anonyme et bien sûr les personnages d’ados trentenaires demeurés, tout juste bons à se faire dépiauter. Même leurs looks semblent décalqués de la collection American Pie été 2008. Quant aux effets spéciaux, il s’agit grosso modo des mêmes effets gores numériques cartoonesques, à ceci près que les tripes en 3D ne nous sont pas envoyées en pleine gueule, comme dans les épisodes post-Avatar.

Bien sûr, il modifie vaguement la formule – une vision sauve plusieurs personnes d’un accident, puis la mort les assassine les uns après les autres de la manière la plus alambiquée possible – en jetant la malédiction sur les descendants d’une survivante et en improvisant une nouvelle règle. Mais les autres opus en faisaient de même, histoire de donner l’impression de raconter quelque chose entre les séquences d’accident.

Les quelques twists promis, concernant par exemple le regretté Tony Todd (légende du genre décédée peu après le tournage, qui semble ici commenter sa propre fin) ne réinventent pas la faux, pas plus que les obligatoires atermoiements familiaux imposés par le pitch. Bref, Bloodlines est un Destination Finale parmi d’autres, traitant ses enjeux complètement débiles comme si l’industrie du divertissement n’avait pas pris 15 ans dans les dents.

C’EST LA MORT QUI T’A ASSASSINÉ

Il faudra donc s’infliger les lourdeurs habituelles de la franchise, plusieurs dizaines de minutes d’explications d’un modus operandi qu’on connaît déjà par cœur et d’énormes longueurs entre les money-shots. D’autant qu’encore une fois, New Line ne profite pas des moyens à sa disposition pour augmenter le bodycount, finalement assez chiche si on ne compte pas les fausses alertes. D’ailleurs, la grande séquence d’ouverture forcément très attendue déçoit un peu, puisque la nouveauté du jour l’empêche de s’attarder plus précisément sur chacune des victimes comme auparavant.

En revanche, l’amour que les deux réalisateurs portent à la franchise est palpable dans les séquences caractéristiques. Dans deux d’entre elles, ils s’amusent beaucoup avec l’ironie dramatique morbide qui a fait son succès. Non sans humour, les deux compères se jouent des attentes du spectateur et proposent quelques gags visuels franchement inventifs, usant aussi bien des arrière-plans que des caractéristiques physiques de certains personnages (si vous savez, vous savez).

La section dans un hôpital rejoint d’emblée la liste des scènes les plus délirantes de la saga, aux côtés de l’entrainement de gymnastique du 5 et de la séance d’UV du 3. Dommage donc qu’ils ne soient pas aussi inspirés pour le climax, sous-exploitant un décor bancal au gré d’une misérable tentative de résolution des enjeux. Mais après tout, en a-t-il déjà été autrement ?

Ni plus fun ni plus barbant que les précédents Destination Finale, celui-ci perpétue nonchalamment la franchise, probablement dans l’espoir d’en tirer une nouvelle tripotée de suites. À la rédaction, cette déclinaison gore des Looney Tunes (ou adaptation live de Happy Tree Friends, au choix) nous fait toujours ricaner, à condition que ses auteurs mettent du cœur à l’ouvrage.

Cette perspective n’est donc pas foncièrement désagréable, même si les scénaristes vont vite tomber à court de nouvelles règles. D’autant que d’autres films autrement plus singuliers ont déjà pris sa place, comme The Monkey cette année.

Une série B dans la moyenne haute des épisodes de la saga, c’est à dire complètement anachronique et délicieusement stupide.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... ehseA4aG7Q
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Echo Valley : bande-annonce glaçante du thriller Apple avec Julianne Moore et Sydney Sweeney

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Julianne Moore et Sydney Sweeney sont mère et fille avec un cadavre sur les bras dans Echo Valley, le nouveau thriller psychologique d’Apple TV+ qui s’est présenté dans une première bande-annonce.

Bien qu’Apple TV+ perde des sommes folles chaque année, et que le service de streaming n’a ni les parts de marché de Netflix ni l’agressivité de production d’Amazon Prime Video, la Pomme Croquée continue pourtant de soigner son image de prestige. Et avec Echo Valley, la plateforme parie sur un duo de haute volée composé de Julianne Moore et Sydney Sweeney, qui s’occupe en attendant la saison 3 d’Euphoria.

Réalisé par Michael Pearce (Invasion sur Amazon Prime), écrit par Brad Ingelsby, le scénariste de Mare of Easttown, et produit par Ridley Scott, Echo Valley coche toutes les cases du thriller : une ville paumée de Pennsylvanie, une mère esseulée, une fille instable qui revient couverte du sang d’on ne sait trop qui et la promesse d’un secret familial plus épais qu’un dossier à charge contre un député.

Une bande-annonce vient d’être dévoilée pour Echo Valley, et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça sent fortement le besoin de thérapie familiale.



Echo Valley promet un sac de nœuds moraux et psychologiques, qui pourrait se résumer avec deux phrases entendues dans la bande-annonce. D’un côté, la promesse de Kate Garrett (Julianne Moore) faite à sa fille : « I won’t let anything happen to you » (« Je ne laisserai rien t’arriver »); de l’autre, Jackie Lyman (Domhnall Gleeson, le Général Hux de la postlogie Star Wars) qui connaît les petits secrets de Kate et sa fille : « I know what you did, I make one call, all the roads lead to you » (« Je sais ce que tu as fait. Il me suffit d’un coup de fil, et toutes les pistes mèneront à toi »).

Ce petit secret est né un soir, lorsque Claire a débarqué chez sa mère, hystérique et couverte du sang de quelqu’un d’autre. Kate va alors s’attacher à reconstituer le puzzle de cet « accident » dont parle sa fille. Elle aurait tué son petit ami involontairement. En bonne mère de famille surprotectrice, Kate ira planquer le corps du défunt, ce qui signera le début de ses emmerdes, d’autant plus que les mensonges semblent s’empiler, que Claire a de sérieux problèmes d’addiction, et que se profile la menace d’un chantage.

Outre le trio Julianne Moore/Sydney Sweeney/Domhnall Gleeson, Echo Valley verra apparaître Kyle MacLachlan, éternel Dale Cooper de Twin Peaks, en tant que Richard Garrett, le mari de Kate. On retrouve également Fiona Shaw (Killing Eve) dans le rôle de Jessie Oliver, Edmund Donovan (Tell Me Lies) en Ryan, et Rebecca Creskoff (habituée des seconds rôles dans de nombreuses sitcoms) pour compléter cette galerie de personnages.

Echo Valley débarquera en streaming sur Apple TV+ le 13 juin 2025.


https://www.ecranlarge.com/films/news/e ... uoz3yFN0oQ
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Destination Finale Bloodlines : le réveil de la franchise [critique]

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Garantie sans monstre et sans ironie, le reboot de la saga la plus fun de l’horreur US est une vraie réussite.

Quatorze ans après une « mort » prématurée, la franchise la plus ludique d'Hollywood ressuscite. Bonne nouvelle, Destination Finale: Bloodlines transcende sa formule en renouvelant ses mécanismes et embrasse pleinement sa nature récréative. Tout commence… dans le passé. Dans les 60s, le jour de l’inauguration d’une tour très moderne, une jeune femme frappée d’une prémonition va empêcher LA catastrophe. Flashforward. Des années plus tard, la fille de cette femme est à son tour assaillie d’étranges cauchemars. Seule sa mère (recluse) peut lui expliquer la signification de ces rêves et surtout lui faire comprendre qu’elles ne sont désormais plus que deux à pouvoir sauver la famille… Lipovsky et Stein, réalisateur du malin Freaks (2013), ont parfaitement compris l'essence de la saga : le meilleur antagoniste au fond est invisible.

Là où d'autres franchises s'épuisent à réinventer laborieusement leur monstre ou à surligner des messages, Destination Finale a toujours tout misé sur son pitch simplissime (et B) et sur la Mort elle-même – omnisciente et perversement créative. Ici, c’est un festival. Un rayon de soleil qui frappe une plaque de métal ? Une alliance ou un piercing ? Un ventilateur ? Chaque objet quotidien devient potentiellement mortel. Mais cela ne serait rien sans une mise en scène inventive, à l’exécution franche, et à la ligne pure, débarrassée de la moindre ironie. En jouant finement entre tension, effroi premier degré et humour noir, Bloodlines s’impose comme la belle réussite horreur de ce début 2025.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... rRGxRcSoEQ
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L'Odyssée de Nolan promet d'être "le plus épique des films épiques"

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Le cascadeur de L’Odyssée, James Newman, se confie sur l’épopée très attendue de Christopher Nolan réunissant, pour l’occasion, un panel de stars du cinéma.

Il nous a habitué aux productions bibliques. Que ce soit sur Oppenheimer ou Dunkerque.

Alors lorsque Christopher Nolan s'attaque à la Mythologie grecque, on s'attend à du très grand spectacle.

L’Odyssée, tiré du poème d’Homère, prévoit sa sortie en salles le 17 juillet 2026.

Et dans un épisode désormais supprimé du podcast Action for Everyone intitulé “L'Odyssée d'un cascadeur avec James Newman”, Newman a levé un coin de voile sur les lieux inédits qui figureront dans le nouveau film de Nolan. Pour obtenir une représentation à la hauteur du périple mené par le héros pendant près d’une décennie, le cinéaste multi-récompensé a mis tout en œuvre pour dénicher des lieux extraordinaires en Europe.

“On ne refera plus jamais un film comme celui-ci. Je pense que ce sera une épopée parmi les épopées. Nolan sera à son meilleur. Tous les coups sont permis. Il mène un combat que beaucoup de gens ne mènent pas. Le coordinateur est venu nous voir avec des photos de repérage, et c'est partout en Europe, car le voyage d'Ulysse est fou, il dure presque dix ans”, détaille James Newman.

“Lorsqu’il visitait des lieux de tournage, Nolan déclarait : " Cette grotte, quelqu'un a-t-il déjà tourné ici ?" Et l'habitant du coin répondait : "Non." Il lançait : "Très bien, on va tourner ici." Cet endroit est vierge. Il veut être le premier à le faire. Il veut avoir l'impression que personne n'a jamais posé le pied ici. Et chaque lieu de tournage est une randonnée. Il y a un château, je crois que c'est la demeure d'Ulysse, mais il est perché sur une colline et il faut marcher deux kilomètres pour y arriver."

Le réalisateur d’Inception voulait être le premier à découvrir les lieux qui façonneront le récit de son film. Décrit comme une épopée d’action mythique, le film sera écrit et réalisé par Christopher Nolan, d’après l'œuvre du poète grec Homère. Ce projet marque la dernière collaboration du cinéaste oscarisé avec Universal Pictures, après le succès commercial du biopic sur Oppenheimer.

L’Odyssée sera incarné par Matt Damon, qui a signé pour le rôle-titre du héros grec Ulysse. Si on se réfère à l'histoire originale, le personnage était également présenté comme le “roi d'Ithaque, qui rentre chez lui après la guerre de Troie. Présumés morts, la femme d'Ulysse, Pénélope, et son fils Télémaque, affrontent divers prétendants qui se disputent la main de Pénélope en l'absence d'Ulysse.”

Un casting quatre étoiles complété par Robert Pattinson, Tom Holland, Anne Hathaway, Zendaya, Charlize Theron, Lupita Nyong’o, Jon Bernthal, Benny Safdie, Elliot Page, Mia Goth, Himesh Patel, Samantha Morton, Will Yun Lee, et bien d’autres.

Dès le mois de décembre, le studio Universal teasait un chef-d’œuvre : "Le prochain film de Christopher Nolan, L'Odyssée, est une fresque d'action mythologique tournée aux quatre coins du monde en utilisant les dernières avancées de la technologie IMAX".

Avec une sortie prévue à l’été 2026, il faudra patienter encore un peu avant d'embarquer pour ce fantastique périple et découvrir ces paysages inédits.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 4kBJIdNhbQ
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Mission Impossible 8 : les premiers avis sont tombés sur The Final Reckoning avec Tom Cruise

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Les premiers avis sur Mission : Impossible 8, alias Mission: Impossible – The Final Reckoning, avec Tom Cruise, sont tombés.

En 2006, suite au score très tiède de Mission : Impossible 3 au box-office, la saga et surtout Tom Cruise semblaient hors jeu. C’était sans compter sur le bonhomme, qui a réussi à relancer la machine pour toucher des sommets. Mission : Impossible – Protocole fantôme en 2011, Rogue Nation en 2015, Fallout en 2018 : en confiant les manettes de la franchise au réalisateur et scénariste Christopher McQuarrie, l’action man semblait avoir trouvé la formule parfaite.

Du moins jusqu’à Mission : Impossible 7. Ce qui devait être un grand double épisode, intitulé Mission impossible : Dead Reckoning – Partie 1 et Dead Reckoning – Partie 2, s’est transformé en petit problème. Avec un budget astronomique (plus de 290 millions, un record pour la saga) et un score en deçà des espoirs (571 millions, le plus petit depuis… Mission : Impossible 3), le blockbuster a refroidi tout le monde. À tel point que la suite a été retitrée pour devenir The Final Reckoning, histoire de ne plus trop afficher le projet d’une histoire en deux parties.

Deux ans après, Mission : Impossible 8 arrive donc au cinéma ce 21 mai 2025 avec un but : rectifier le tir. Si c’est une réussite, Dead Reckoning apparaîtra simplement comme un accident de parcours. Sinon, ce sera la preuve que la saga de Tom Cruise a du plomb dans l’aile. Premiers éléments de réponse avec les premiers avis américains.

« Le réalisateur Christopher McQuarrie et Tom Cruise emmènent vraiment Mission : Impossible vers un autre sommet avec The Final Reckoning. Des scènes d’action absolument ahurissantes dans une histoire tentaculaire, avec beaucoup de références aux précédents épisodes. C’est le film Mission : Impossible le plus gros, le plus déchaîné, le plus important jusque là.

Deux de mes scènes préférées de toute la saga sont dans ce film – l’une d’elles ressemble à un film d’horreur et l’autre m’a coupé le souffle. Beaucoup de scènes de films d’espionnage classique aussi. Et peut-être l’épisode où Cruise court le plus de toute la saga jusque là ? (…) Quand j’étais petit, mon père me disait que Tom Cruise est le mec qui vous en donne pour votre argent au cinéma. J’ai toujours été d’accord avec ça, et je le suis clairement toujours après avoir regardé The Final Reckoning. »
(Erik Davis, Fandango / Rotten Tomatoes)

« Mission : Impossible – The Final Reckoning est une ÉNORME amélioration par rapport à Dead Reckoning. Les enjeux sont de retour, la tension est de retour, et une certaine suite très appréciée devient BEAUCOUP plus importante. Malgré certains points de l’intrigue passés sous silence, et le plus gros détail oublié dans l’histoire d’IMF, c’est une bonne conclusion. » (Mike Reyes, CinemaBlend)

« Mission : Impossible – The Final Reckoning est le plus grand film de la franchise jusque là, qui se présente comme un climax prolongé et étalé sur près de trois heures remplies d’action et d’émotion. Avec un ton plus sombre, les enjeux n’ont jamais été aussi hauts, et les scènes d’action sont indéniables épiques. (…)

Néanmoins, plus grand ne veut pas toujours dire meilleur. En tant qu’aboutissement d’une saga ayant presque 30 ans, le film cède parfois sous le poids de ses ambitions, et s’enlise dans des rappels excessifs, une présentation trop chargée, des liens pas nécessaires, et des révélations forcées. Malgré ses défauts, cette supposée mission finale pour l’équipe IMF, si vous l’acceptez, sert de conclusion satisfaisante à ce qui avait commencé dans Dead Reckoning. Où la saga ira t-elle après ? Seuls Tom Cruise et Christopher McQuarrie le savent. »
(Matt Neglia, Next Best Picture)

« En tant que personne moyennement convaincue par le dernier, je trouve que Mission : Impossible – The Final Reckoning s’en sort bien. Tendu, brillamment monté. Le casting fonctionne à la perfection. Plein de rappels à la série originale pour servir une conclusion appropriée. J’ai pris mon pied. » (Kristen Lopez, Variety / IndieWire)

« Mission : Impossible – The Final Reckoning : la première heure s’enlise dans l’exposition de l’intrigue, mais une fois que c’est fait, ça s’envole. Des scènes d’action incroyables – Tom Cruise reste le fou le plus amusant du monde – et Tramell Tillman vole la vedette. J’ai aimé ! » (Amon Warmann, Empire / Fade to Black Podcast)

« Il y a beaucoup de films dans Mission : Impossible – The Final Reckoning. Tom Cruise dans une course contre la montre pour sauver le monde est toujours aussi intense, même s’il y a de précédents épisodes qui étaient plus amusants. Globalement satisfaisant, en tant qu’épisode dans la moyenne. » (Joey Magidson, Awards Radar)

« Mission : Impossible – The Final Reckoning est étrangement l’épisode avec le moins d’action de la franchise. C’est long, bavard, répétitif, mais quand ces scènes arrivent ? Bordel de merde. Elles sont incroyables. Donc je suis plutôt mitigé au final. Quand c’est bien, c’est très bien. Quand c’est pas bien, c’est vraiment pas bien. » (Germain Lussier, Gizmodo)

« Mission : Impossible – The Final Reckoning est très compliqué. Il y a moins d’action qu’on aurait pu croire, et à bien des égards, ça semble incroyablement lourdingue. L’exposition est mieux gérée, et quand les scènes d’action arrivent, c’est stupéfiant. Il y a vraiment de grands moments, mais aussi des moments vraiment ratés. » (Eric Hardman)

« Mission : Impossible – The Final Reckoning est un bordel maximal. Nos gars ont encore trop d’idées pour un film (…). Étonnamment léger côté action. Les grosses scènes sont extraordinaires. J’ai aimé ! J’espérais adorer. The Final Reckoning est tellement bavard qu’Ethan passe la plus grande partie de la première heure à convaincre les gens de le laisser faire les grosses cascades. Ça m’a parfois rappelé Star Wars 9, les choses « sont en train d’arriver ! » mais rien ne se passe réellement. (…) Encore une fois, je me suis bien amusé, mais je suis franchement étonné qu’ils sortent The Final Reckoning dans cet état. » (Brendan Hodges, Next Best Picture)

« Je n’ai pas trop apprécié The Final Reckoning. Il y a le meilleur et le pire de McQuarrie, c’est-à-dire : visuellement c’est impressionnant, mais ça s’enlise à cause d’un scénario qui se veut complexe, et qui présente tellement de choses qui ne vont nulle part. Clairement ça donne l’impression qu’ils ont tourné ça sans avoir de scénario. Ça ne ressemble pas du tout à un « grand final ». Même en regardant le positif, c’est très loin des sommets des quatre derniers films. Vraiment déçu, c’est la première fois que je vois un Mission : Impossible et que je ne ressens rien. » (Andrew J. Salazar, Discussing Film)

Malgré tout le mystère savamment entretenu autour de la possible fin de la saga et/ou de Tom Cruise en Ethan Hunt, Mission : Impossible – The Final Reckoning semble donc bien parti pour être la parfaite suite à Dead Reckoning : un film qui divise, et qui brise le cycle magique des épisodes appréciés par à peu près tout le monde depuis Protocole fantôme en 2011.

L’affaire est d’autant plus sérieuse que ce Mission : Impossible 8 aurait un budget faramineux : pas loin de 400 millions selon The Hollywood Reporter, soit une somme aberrante et un nouveau record pour la saga. Tom Cruise aura donc besoin de rameuter beaucoup, beaucoup de monde en salles pour que ce soit un véritable succès.

Jusque là, Mission : Impossible – Fallout est le plus gros succès de la saga, avec 786 millions au box-office, pour un budget inférieur à 200 millions. À voir si The Final Reckoning peut espérer faire mieux. Réponse au cinéma à partir du 21 mai.


https://www.ecranlarge.com/films/news/m ... 0AaYVRIiSQ
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Après Jurassic World 4, Scarlett Johansson rejoint le casting du polar de ce super réalisateur

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Loin des dinosaures de Jurassic World 4, Scarlett Johansson va retrouver la mafia russe dans le nouveau polar tragique de ce super réalisateur.

Scarlett Johansson semble enfin libre de faire tout ce qu’elle veut depuis son départ (mortel) de chez Marvel avec le film Black Widow. Entre ses deux apparitions chez Wes Anderson (Asteroid City et le prochain The Phoenician Scheme), l’amusant To The Moon, un passage sous le regard de Kristin Scott Thomas dans l’inédit My Mother’s Wedding et enfin Jurassic World 4 cet été, l’actrice enchaîne les projets éclectiques. Elle a même réalisé son premier film, Eleanor the Great, qui sera présenté au Festival de Cannes 2025 à la section Un Certain Regard.

Si on ne sait pas encore si ce long-métrage sera réussi, une chose est sûre, l’actrice a un talent fou comme constaté chez Sofia Coppola, Jonathan Glazer, Woody Allen, Christopher Nolan, Taika Waititi ou Noah Baumbach. Et justement, cette belle liste va s’allonger grâce au prochain film dans lequel l’actrice vient d’être casté.

Selon Deadline, Scarlett Johansson vient de rejoindre le film Paper Tiger réalisé par l’immense James Gray, cinéaste derrière les incroyables Two Lovers, The Lost City of Z, Ad Astra ou dernièrement Armageddon Time. L’actrice y retrouvera Miles Teller (également ajouté au casting) et surtout Adam Driver, déjà annoncé auparavant, avec qui elle avait joué dans Marriage Story (leur valant tous les deux des louanges et des nominations aux Oscars).

Plus précisément, Scarlett Johansson et Miles Teller remplacent Anne Hathaway et Jeremy Strong, les deux ayant dû quitter le projet à cause de leur planning. Pas sûr qu’on ait gagné au change du côté masculin, en revanche, même si on peut regretter le départ d’Hathaway (qui était déjà bouleversante dans Armageddon Time), l’arrivée de Johannson est plutôt intrigante.

Pour rappel, Paper Tiger suivra deux frères qui poursuivent le rêve américain. Problème, ils se retrouvent empêtrés dans un complot trop beau pour être vrai. Alors qu’ils tentent de se frayer un chemin dans un monde de corruption et de violence de plus en plus dangereux, ils sont brutalement confrontés, avec leur famille, à la mafia russe. À partir de là, leurs liens vont se détériorer et la crainte d’une trahison va pointer le bout de son nez.

Le synopsis n’est pas sans rappeler les premières œuvres du cinéaste, notamment La nuit nous appartient avec son conflit fraternel et Little Odessa et son duo de frangins. Rien de bien surprenant puisque, comme pour tous ses autres films, James Gray écrit ce scénario original. À ce stade, Adam Driver et Miles Teller devraient jouer les deux frères du pitch, mais on ne sait pas encore quel personnage Scarlett Johansson incarnera.

Le tournage du film devrait débuter en septembre 2025. Aucune date de sortie officielle n’a été annoncée.


https://www.ecranlarge.com/films/news/s ... bjZb4KxHIQ
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Après The Substance, Demi Moore affrontera des aliens dans un film tiré d’une histoire « vraie »

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Après le succès fou de The Substance, Demi Moore a choisi son premier gros projet : Strange Arrivals, une histoire d’aliens avec l’excellent Colman Domingo.

Il y a un an, la carrière de Demi Moore était sur le point d’être relancée grâce au Festival de Cannes. Ou plutôt grâce à la réalisatrice et scénariste française Coralie Fargeat, qui avait trouvé en elle la parfaite actrice pour incarner la pauvre héroïne de The Substance, sa fable sanguinolente à mi-chemin entre le livre d’Oscar Wilde Le Portrait de Dorian Gray et le film Society de Brian Yuzna.

Pendant près d’une année qui a paru un demi-siècle, Demi Moore a ensuite fait la grande tournée auto-promo. Après un Prix du scénario à Cannes, The Substance l’a emmenée dans toutes les grandes cérémonies jusqu’au Graal hollywoodien : les Oscars, où elle a décroché la première nomination de sa carrière. Mikey Madison l’a finalement emporté pour Anora, mais sa simple présence pour un tel film était déjà une sacrée victoire.

Restait maintenant à savoir ce que Demi Moore allait faire post-The Substance. La réponse est arrivée : elle va tourner Strange Arrivals, une histoire d’aliens tirée de faits « réels ».

Demi Moore et Colman Domingo étaient tous deux nommés aux Oscars en 2025. Elle pour The Substance, et lui pour Sing Sing. Et ils pourront parler de ce qu’ils auraient fait de la statuette s’ils avaient gagné puisqu’ils joueront ensemble dans Strange Arrivals, inspiré par l’histoire vraie de Betty et Barney Hill.

Dans les années 60, ce couple est devenu célèbre parce que c’était la première affaire supposée d’enlèvement par des extraterrestres. Leur histoire : en 1961, sur le chemin du retour de leurs vacances au Canada, Betty et Barney Hill ont croisé d’étranges lumières dans le ciel, et le mari a observé à travers des jumelles un objet volant non identifié, rapide et immense, avec d’étranges créatures derrière les hublots.

Arrivés chez eux, ils ont réalisé que deux heures de leurs vies s’étaient envolées, et qu’ils n’avaient aucun souvenir de ce qui s’était passé. Mais entre les diverses traces sur leurs vêtements et leur voiture, et les cauchemars de Betty, ils ont vite été convaincus d’avoir été enlevés par des aliens. Et des séances d’hypnose séparées ont mis en avant un récit similaire.

Quelques années plus tard, leur histoire a attiré l’attention à travers le monde avec un article, un livre et même un téléfilm avec James Earl Jones (oui, la voix de Dark Vador). Une supposée carte des étoiles censée montrer d’où venaient les aliens a alors assionné quelques amateurs.

Selon les points de vue, la mésaventure de Betty et Barney Hill a fait date dans l’histoire des OVNIS, ou dans celle du phénomène psychologique appelé « faux souvenirs ». C’est en tout cas devenu le récit typique d’un enlèvement par des extraterrestres.

Strange Arrivals est le premier rôle majeur de Demi Moore après sa nomination à l’Oscar de la meilleure actrice pour The Substance. Avant ça, elle avait déjà deux projets sur les rails : la série Paramount+ Landman, créée par Taylor Sheridan (Yellowstone) et Christian Wallace, où elle donne la réplique à Billy Bob Thornton et Jon Hamm ; et I Love Boosters, le nouveau film de Boots Riley (Sorry to Bother You) avec Keke Palmer, LaKeith Stanfield, Naomi Ackie, Eiza González et Will Poulter, où elle jouera une impitoyable experte de la mode attaquée par un groupe de voleurs.

Colman Domingo sera en territoire connu puisqu’il est également attendu dans le prochain Steven Spielberg, un film encore sans titre qui parlera d’OVNIS, avec notamment Emily Blunt, Colin Firth, Wyatt Russell et Josh O’Connor.

Strange Arrivals a une belle équipe derrière la caméra puisque le film sera réalisé par Roger Ross Williams (Oscar du meilleur court-métrage documentaire pour Music by Prudence), et écrit par Jane Anderson (le film The Wife avec Glenn Close, la mini-série Olive Kitteridge avec Frances MacDormand).

Mais ne vous attendez pas à une histoire d’horreur ou d’invasion alien. Le film devrait avant tout s’intéresser au délire de ce couple qui s’aime, tandis que les frontières entre peur et réalité se brouillent. Et a priori, on devrait échapper au navet de type Phénomènes paranormaux, avec Milla Jovovich en psy dans une espèce de faux documentaires sur de « vraies » histoires d’extraterrestres.


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Pale
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Destination Finale 6 est le meilleur film de la saga selon la critique américaine

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La saga horrifique créée par James Wong est revenue d’entre les morts avec Destination Finale 6 : Bloodlines, et contre toute attente, la critique américaine s’est montrée enthousiaste. Un come-back sanglant que personne n’avait vu venir.

Les années 90 sont increvables. La saga Scream continue de crier avec un Scream 7 qui est un vrai bordel en coulisses, Souviens-toi l’été dernier prépare un retour en salle, et même Urban Legend s’offre un remake. C’est à croire que les adolescents de l’époque sont devenus les consommateurs rêvés des studios : nostalgiques, dociles et surtout toujours prêts à payer pour revoir les films de leur jeunesse recyclés en HD.

Mais dans ce grand bal des morts-vivants cinématographiques, on ne s’attendait pas à voir revenir, des années 2000 cette fois, Destination Finale. Encore moins à voir Destination Finale 6 : Bloodlines être plébiscité par la presse américaine. Et pourtant, ce sixième opus, présenté comme une sorte de nouveau départ pour la franchise, vient d’enregistrer le meilleur score critique de toute la saga sur Rotten Tomatoes, avec une note stratosphérique de 93/100. Revue de presse.

« Les morts inventives et le dernier adieu émouvant de Tony Todd sont les points forts du film, mais ils sont contrebalancés par un scénario peu abouti qui peine à dépasser son concept de départ. Malgré ses défauts, le film réussit tout de même à offrir un bon moment d’horreur estival. »

Bloody Disgusting

« Le film offre un adieu réussi et logique au personnage de William Bludworth, joué par feu Tony Todd, ce qui ajoute un peu de sérieux à l’histoire. Mais en face, une bande de jeunes plutôt sympas et plein d’énergie viennent détendre l’atmosphère, contrastant avec les morts toujours plus tordues et inventives imaginées par les réalisateurs. »

Variety

« Avec son ADN fait de morts absurdes qui a refait surface dans The Monkey, c’est sans doute le bon moment pour mettre un terme à la saga. Et pourtant, Destination Finale Bloodlines nous rappelle pourquoi ces horribles morts délirantes ont toujours autant plu au public – et pourquoi leurs créateurs pourraient bien ne jamais vouloir raccrocher »

The Film Verdict

« On rit autant qu’on a des haut-le-cœur. Ce reboot réjouissant déborde de clins d’œil affectueux et de morts bien crades, tout en offrant un adieu émouvant à Tony Todd. On aurait presque pu l’appeler Destination Finale Ultime, non ? »

Empire Magazine

« Les réalisateurs Zach Lipovsky et Adam B. Stein livrent un divertissement aussi élégant que sadique. Le rythme, volontairement posé, joue avec les nerfs : les pièges mortels se dévoilent peu à peu, sont détournés, puis se referment brutalement, avec un plaisir sadique décuplé par l’effet de surprise. »

San Francisco Chronicle

« Ce sixième opus ne cherche pas à réinventer la machine de Rube Goldberg [ces dispositifs à réactions en chaîne, typiques des dessins animés, à la complexité absurde – NDLR] : 14 ans après Destination Finale 5, Bloodlines rend hommage à un héritage de folie assumée et de gore réjouissant, tout en nous adressant un clin d’œil complice. »

AV Club

« [Destination Finale Bloodlines offre] un fan service d’une cruauté stupéfiante, digne d’un restaurant étoilé. C’est comme si le couvercle d’une soupière en argent était soulevé pour révéler une purée de morceaux de corps. Horrible, hilarant, et – attention – clairement pas pour les âmes sensibles. »

Daily Telegraph

« La combinaison des effets spéciaux en CGI et des effets pratiques fonctionne à la perfection, et les séquences sont montées de manière sadique pour maximiser la tension, ce qui est heureusement allégé par des touches fréquentes d’humour cinglant. »

The Hollywood Reporter

« [Destination Finale] a toujours été basé sur un concept très solide, mais les films n’ont pas toujours été à la hauteur du concept. Cela dit, celui-ci… c’est peut-être bien le plus fun de tous. »

Time Out

Évidemment, la presse ne parle pas ici d’un chef-d’œuvre du cinéma d’horreur, mais plutôt d’un bon élève qui a fini par comprendre la leçon après cinq redoublements. La mécanique reste la même, avec un groupe qui échappe à la mort et se fait rattraper par une série d’accidents grotesques, mais le traitement serait bien plus fin et malin.

Reste à savoir si la réussite critique sera doublée d’un succès en salle. Et si le film cartonne au box-office, on peut s’attendre à une pluie de suites, spin-offs et autres séries dérivées. Destination Finale 6 Bloodlines est arrivé dans les salles françaises le 14 mai 2025.


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Pale
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Voilà ce nouveau trailer me hype enfin.
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robinne
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Pale a écrit : mer. 14 mai 2025 18:04 Voilà ce nouveau trailer me hype enfin.
A voir en salle, idéalement :D

Je n'avais pas remarqué qu'ils avaient "modernisé" le S sur ta tunique.

En tout cas, il y a un paquet de méchants dans cette histoire :sweat:
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NaughtyDog
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Ultime baroud d'honneur de la saga...et au final le pire de la franchise ! La faute à un scénario idiot enchaînant les couleuvres, les deus ex machina, les callbacks ad nauseam aux précédents opus et les réexplications de scénario.
1h de réexposition, d'intros de personnages fonctions et de déification d'un Tom Cruise proclamé par le scenar en unique sauveur dd l'espèce humaine face à l'IA.

Un syndrome super-héroïque qui englobe tous les pires diktats du blockbuster moderne, expurgeant toute dimension d'espionnage par une gestion WTF de sa géopolitique (on a vu de mauvais James Bond ou des Johnny English mieux écrits), et toute velléité d'émotion par une absence de tension.

Une rythmique qui prend cependant son envol lors de 2 beaux moments de bravoure (un aérien, l'autre aquatique) qui justifient à eux-seuls le visionnage à priori...bien que 20 min d'action ultra efficace sur 2h50 de foirage ne puisse bien peser dans la balance.

Une amère et incompréhensible déception

1.5/5

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Film âpre, aride et mal-aimable que ce Sound of Falling. Une fausse chronique familiale prenant place sur 4 générations du siècle dernier dans une ferme allemande, et centrée sur 4 protagonistes féminins.
Derrière le vernis de coming-of-age stories se répondant à travers les années, la réalisatrice tisse une construction étonnante où les récits se télescopent sur 2h30, dans une ambiance spectrale donnant toute la saveur au film. Un parfum funeste et funèbre domine donc, gouverné par une facture visuelle réellement texturée et léchée.
Dommage cependant qu'en terme de tenue narrative ou d'emphase ce soit régulièrement inégal, il y avait de l'élagage à faire. Mais en l'état une proposition singulière !

6/10

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Déception que ce nouveau Félix Dufour-Laperrière, retournant sur une proposition au fond socio-politique affirmé, mais manquant cruellement de fond. On retrouve sa patte visuelle singulière, mais ce récit où une révolutionnaire en opposition au régime ambiant se retrouve en plein voyage purgatoire manque de propos, d'émotion et de vrai parcous de personnage.
On a ainsi l'impression que l'auteur ne se mouille pas trop en tissant un contexte plus flou qu'universel et aux personnages peu caractérisés. Dommage, car il y a ici et là quelques idées graphiques plus efficaces que lorsqu'il essaye d'énoncer une thèse existentielle. Mais en l'état ça reste pas terrible

2/5
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NaughtyDog a écrit : jeu. 15 mai 2025 00:59 Image

Ultime baroud d'honneur de la saga...et au final le pire de la franchise ! La faute à un scénario idiot enchaînant les couleuvres, les deus ex machina, les callbacks ad nauseam aux précédents opus et les réexplications de scénario.
1h de réexposition, d'intros de personnages fonctions et de déification d'un Tom Cruise proclamé par le scenar en unique sauveur dd l'espèce humaine face à l'IA.

Un syndrome super-héroïque qui englobe tous les pires diktats du blockbuster moderne, expurgeant toute dimension d'espionnage par une gestion WTF de sa géopolitique (on a vu de mauvais James Bond ou des Johnny English mieux écrits), et toute velléité d'émotion par une absence de tension.

Une rythmique qui prend cependant son envol lors de 2 beaux moments de bravoure (un aérien, l'autre aquatique) qui justifient à eux-seuls le visionnage à priori...bien que 20 min d'action ultra efficace sur 2h50 de foirage ne puisse bien peser dans la balance.

Une amère et incompréhensible déception
Ouch ça pique :D

Mais en vérité par hyper surpris, déjà la très longue durée me semblait assez suicidaire.
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Pourtant il est pas vraiment plus long que le précédent (qui était vraiment bon à mon sens) mais là c'est pas possible je sais pas ce qu'il s'est passé a la writers room, toute la 1e heure est imbuvable x)
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Netflix : Robert Pattinson dans un film de braquage avec Denzel Washington

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Netflix prépare un film de braquage un peu spécial, Here Comes the Flood, avec Robert Pattinson, Denzel Washington et Daisy Edgar-Jones.

Difficile de faire l’impasse sur La Casa de Papel quand on parle de braquage sur Netflix. En récupérant la série espagnole d’Álex Pina, le géant du streaming a trouvé une de ses séries phares. Même si Squid Game l’a depuis détrônée, La Casa de Papel reste parmi les 10 séries non anglophones les plus visionnés de la plateforme.

Mais le Professeur, Tokyo, Berlin, Nairobi et compagnie n’ont plus vraiment le monopole du genre. Depuis, la série française Lupin est passée par là et a fait un carton à travers le monde, tout comme le film Red Notice, qui est sorti en 2021, est toujours le long-métrage anglophone le plus regardés du catalogue, derrière le thriller Carry-On et la comédie de science-fiction Don’t Look Up. Les braquages vont donc continuer de plus belle, avec la prochaine saison 2 de Berlin (le spin-off de La Casa de Papel sur le personnage de Pedro Alonso), mais aussi un nouveau film.

La plateforme a dévoilé le développement de Here Comes the Flood, décrit comme un film de braquage peu conventionnel avec trois personnes qui se retrouvent piégées dans un jeu mortel à base d’escroqueries et de trahison. Parmi les personnages : un as du braquage, un ou une guichetière et un.e agent.e de sécurité.

Le film s’appuiera sur un beau casting qui réunira Denzel Washington, Robert Pattinson et Daisy Edgar-Jones, vue dernièrement au cinéma dans Les Indomptés et Twisters. De l’autre côté de la caméra, c’est le cinéaste brésilien Fernando Meirelles (La Cité de Dieu) qui se chargera de la réalisation, et marquera ainsi son retour après Les Deux Papes qui remonte à 2019. Pour le scénario, c’est Simon Kinberg (Mr. & Mrs. Smith, X-Men 3) qui a été missionné.

Aucune autre information n’a pour l’instant été communiquée.

Avant d’atterrir sur Netflix, Denzel Washington fera un crochet par Apple TV+ avec Highest 2 Lowest, le prochain long-métrage de Spike Lee attendu le 5 septembre 2025, tandis que Robert Pattinson donnera la réplique à Jennifer Lawrence dans l’intrigant Die, My Love réalisé par Lynne Ramsay et présenté en Compétition au Festival de Cannes.


https://www.ecranlarge.com/films/news/n ... suuGo95YHw
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EL a modérément apprécié Mission: Impossible – The Final Reckoning (3 étoiles) :

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C’était l’événement glamour attendu de ce Cannes 2025 : la présentation hors compétition de Mission : Impossible 8 – The Final Reckoning, seconde partie du diptyque lancé en 2023 par Dead Reckoning. En plus de laisser planer le doute sur sa nature supposée de conclusion pétaradante à la franchise qu’il a cannibalisée, Tom Cruise fait bien de ce film d’action l’autel définitif à sa propre gloire et ses obsessions, quitte à se perdre dans un blockbuster boursouflé, toujours écrit et mis en scène par son fidèle soldat Christopher McQuarrie. En salles le 21 mai.

LA CROISIÈRE S’AMUSE (UN PEU TROP)


L’introduction de The Final Reckoning a le mérite de poser le projet esthétique et thématique de cet ultime Mission : Impossible. Plus découpé qu’à l’accoutumée lors de ses premières envolées cinétiques, le film est surtout bardé d’inserts des précédents épisodes, dans une démarche de best-of qui vient sciemment parasiter le déroulé de l’intrigue. L’œil dans le rétro, Tom Cruise se montre plus que jamais obsédé par le temps qui passe, au point de rameuter d’anciens personnages secondaires de la saga et de réveiller d’improbables lignées pour bien montrer que lui n’a pas changé.

Si les stratagèmes du cinéma pour cacher les rides de la star semblent le figer dans une éternelle jeunesse que seul le septième art peut accomplir, ce corps fantasmatique est tout de même renvoyé aux images d’il y a 30 ans. C’est toute la contradiction de Mission : Impossible 8, qui a envie de faire le bilan de ses bons et loyaux services, tout en déroulant un programme nostalgique qui voudrait renforcer la permanence de Tom Cruise et son impact dans le cinéma d’action contemporain.

Ça marchait pour Top Gun : Maverick, dont le bagage culte du modèle de Tony Scott renfermait une émotion évidente. On ne peut pas en dire autant de Mission : Impossible et de sa mythologie prétexte, que Cruise a toujours assumé d’instrumentaliser pour ses scènes d’action improbables.

On s’inquiète donc de voir la première heure laborieuse s’embourber dans des séquences d’exposition pataudes, surtout lorsqu’elle doit rappeler les enjeux du précédent volet. Maintenant en possession de la clé capable d’accéder au code source de l’Entité, cette fameuse IA maléfique adepte de la post-vérité et de la paranoïa globale, Ethan Hunt et toute sa clique doivent trouver le Sébastopol (le sous-marin détruit au début de Dead Reckoning) qui renferme ledit code source.

Problème, entretemps, il faut passer par plein de justifications, plein de chaînes de commande contradictoires, plein de retournements de situation et plein de comptes à rebours qui réduisent des chances de succès déjà infimes. The Final Reckoning voit tellement grand qu’il admet une surenchère absurde, où un timing majeur du récit se résume à 100 millisecondes, soit « un clin d’œil ». Un comble, pour un démarrage aussi fragmenté et ralenti, quand bien même sa frustration fait clairement partie de son discours.

MOURIR PEUT ATTENDRE

Plus que jamais, Ethan Hunt (on ne parle même plus de la Force Mission Impossible) est seul, résistant face à des bureaucraties tentaculaires et des gouvernements foncièrement imparfaits. Toujours trahi et incompris, il est officiellement considéré comme un élu sacrificiel, le seul à pouvoir affronter cet « anti-Dieu » qu’est devenue l’Entité… Ce package héroïque un peu grossier, l’acteur nous y a habitués depuis longtemps, mais il donne lieu ici à des tirades qui n’essaient même plus de déguiser leurs relents scientologues (transcendance individuelle, civilisation qu’il faudrait sauver de sa folie…).

Dommage, car le ton très sombre de The Final Reckoning possède une beauté évidente, qui conjugue ses habituels décomptes et sa dimension globe-trotter avec une odeur de fin du monde totale. On pourrait trouver la menace nucléaire au centre de la narration quelque peu naïve (surtout dans sa façon de raviver l’opposition États-Unis/Russie) si elle ne reflétait pas une escalade très vite incontrôlable et un goût pour l’autodestruction qui ne cesse de se répéter, autant dans l’actualité que dans les visions de l’Entité.

« C’est écrit », comme aiment à le dire les protagonistes depuis Dead Reckoning, et la persévérance qu’Ethan Hunt projette de manière métatextuelle sur son interprète passe son temps à combattre cette assertion. C’est l’autre contradiction – pour le coup fascinante – de Mission : Impossible 8 : tout en voulant effacer les signes de son inévitable vieillissement, Tom Cruise aime marteler à l’écran la tangibilité de son corps, quitte à le déformer et à l’enlaidir lorsque le vent frappe ses joues en altitude, ou que les profondeurs de l’océan lui provoquent des tremblements et des spasmes.

Derrière sa soif d’analogique, en accord avec une méthode promotionnelle qui a fait ses preuves autour des cascades de Cruise (on n’est pas dupes, les effets numériques restent très présents), The Final Reckoning revient à l’essentiel. Ce qui compte, ce qui a toujours compté, c’est la gravité, et le fait de transcrire ses conséquences sur le physique malmené d’Ethan Hunt. Christopher McQuarrie s’amuse ainsi à opposer les deux extrêmes : un plongeon dans les abysses vers l’épave du Sébastopol, et un climax dans les nuages à bord des fameux biplans teasés par le marketing depuis plusieurs années.

ET ÇA CRUISE ENCORE

Dans les deux cas, la mise en scène, qui sait habilement passer d’un effet domino à un autre, subjugue par sa manière de spatialiser avec précision ses terrains de jeu, avant de tout envoyer valdinguer. La surface de l’eau passe d’un côté à l’autre, la caméra s’arnache comme Cruise en plein looping, et nous voilà embarqués dans une abstraction somptueuse, où chaque geste résiste à cet appel du vide. Si Tom Cruise ne semble pas encore prêt à accepter la phrase « de la terre, tu retournes à la terre », c’est bien ce vertige qui constitue la sève de son spectacle total.

The Final Reckoning est d’ailleurs sauvé par cette croyance indéfectible dans le pouvoir de ses set-pieces, rallongés jusqu’à un point de rupture grisant. On ne doute pas du savoir-faire de McQuarrie et Cruise, mais leur générosité était jusque-là conditionnée par leur cinéphilie.

Comme beaucoup d’autres franchises persuadées du poids très surfait de leur univers, Mission : Impossible s’en réfère surtout à lui-même dans ce dernier opus, ce qui explique en partie ses détours maladroits et ses problèmes de MacGuffins emboîtés, qui en viennent même à gâcher le flou hitchcockien assumé qui entourait la « patte de lapin » dans Mission : Impossible 3.

Ce révisionnisme gâche un peu la fête, et ne sert au fond qu’à nourrir la propre légende de Cruise. Après tout, on sait que la saga n’a fait que ça depuis ses débuts : parler de la star hollywoodienne à travers son personnage de super-espion incapable de lâcher prise, au sens propre comme figuré. Par ce biais, The Final Reckoning se montre touchant à plusieurs reprises, mais il est peut-être temps pour Tom Cruise de passer à autre chose.

Les morceaux de bravoure de The Final Reckoning sont parmi les meilleurs de la saga, mais la formule de Tom Cruise commence à s’essouffler, la faute à un fan-service mégalo qui alourdit ce blockbuster trop long.


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Mission : Impossible – The Final Reckoning : la saga à bout de souffle ? [critique]

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Malgré quelques morceaux de bravoure ahurissants, la franchise portée par Tom Cruise atteint ses limites dans ce huitième épisode, trop long et boursouflé.

Ceux qui suivent de près les aventures du super-espion trompe-la-mort Ethan Hunt savent que d’énormes enjeux pesaient sur The Final Reckoning, également connu sous le nom de code Mission : Impossible 8. Deuxième volet d’un diptyque entamé en 2023 avec Dead Reckoning, conclusion du récit du combat de Hunt contre une IA maléfique appelée l’Entité, épisode best-of raccordant entre eux les sept précédents et rouvrant des pistes narratives laissées en friche par Brian De Palma ou J.J. Abrams, opus supposément terminal faisant planer le suspense autour de la mort (ou du départ à la retraite) de son protagoniste casse-cou…

C’est beaucoup pour un seul film, et la durée annoncée de 2h50 faisait redouter un mastodonte plein à craquer, lourd de toutes ces promesses. De fait, on s’en rend très vite compte une fois la projection lancée, The Final Reckoning est un film non seulement énorme, mais carrément éléphantesque, annonçant ses enjeux narratifs et émotionnels au long d’une interminable enfilade de scènes d’exposition, où transparaît le goût du réalisateur et scénariste Christopher McQuarrie pour le montage parallèle et les explications verbeuses à double ou triple fond. Celles-ci paraissent d’autant plus alambiquées qu’elles sont entrelardées d’incessants inserts d’images extraites des précédents films, censées exciter le fan-club tout en rappelant les fondamentaux de la mythologie de la saga aux têtes-en-l’air qui auraient par exemple zappé ce qui se passait dans Mission : Impossible 3 (difficile de leur en vouloir).

Mais ces mini-flashbacks intempestifs donnent surtout l’impression de regarder la gigantesque bande-annonce d’un film qui ne commence jamais… Tout semble à la fois trop long et précipité, fragmenté, comme si McQuarrie s’était débattu dans la salle de montage avec des morceaux épars d’un blockbuster-Frankenstein. Pendant près de trois quarts d’heure, Mission : Impossible 8 refuse de décoller, plombé par la gravité – un comble pour une saga d’habitude si à l’aise avec la haute voltige.

Ce mot, gravité, il faut l’entendre dans tous les sens du terme : The Final Reckoning fait résonner d’emblée une note très sombre, funèbre, une atmosphère de fin du monde, de péril nucléaire et de démocratie menacée, en écho très explicite à l’actualité. Pourquoi pas, après tout, mais le problème est que cet esprit de sérieux leste les habituelles embardées comiques de la saga, quand par exemple Ethan Hunt revêt un smoking et tente de retrouver ses réflexes de Cary Grant cartoon. L’ambiance est tellement lourde que les tentatives de comédie d’espionnage désinvolte à la Charade tombent à plat, malgré quelques vannes bien tentées – un commentaire de Grace (Haylee Atwell) sur la nouvelle coupe de cheveux d’Ethan, qu’apprécieront les fans qui savent au moins depuis l’épisode signé John Woo l’importance du coiffeur de Tom Cruise dans les enjeux esthétiques d’un nouveau Mission : Impossible.

Cette atmosphère de fin du monde, mis en parallèle avec le suspense sur la fin possible de la saga, entraîne McQuarrie à délirer autour des potentialités offertes par l’Entité, le McGuffin du film précédent : si on pouvait lire dans le combat de Hunt contre l’IA de Dead Reckoning un commentaire méta de la lutte d’une star de cinéma "analogique" (Tom Cruise, emblème d’un star-system à l’ancienne) contre la menace d’un cinéma du futur fabriqué artificiellement, The Final Reckoning pousse le bouchon plus loin en présentant Hunt/Cruise comme un élu, seul être capable d’affronter cet "anti-Dieu" qu’est l’Entité, qui fait se dresser aux quatre coins du globe la menace d’une "secte de l’Apocalypse". Ce script aux accents eschatologiques – nourri par ailleurs d’emprunts au cinéma de la Guerre Froide et de l’apocalypse sixties, le Point Limite de Sidney Lumet en tête – est peut-être né, qui sait ?, de la satisfaction de Cruise et McQuarrie d’avoir "sauvé le cinéma" (comme on disait en 2022) grâce au carton de Top Gun : Maverick. Après le cinéma, le monde ? On exagère à peine, tant le film est parcouru d’un sentiment de toute-puissance un peu fou, qui contredit l’ADN d’une saga dont la légèreté avait jusqu’ici toujours été l’une des clés.

Savoir ce qui constitue – ou pas – l’ADN de Mission : Impossible est de toute façon l’un des enjeux majeurs du film. En rameutant un personnage secondaire du premier volet, l’analyste de la CIA William Donloe (joué par Rolf Saxon), McQuarrie fait moins plaisir aux spectateurs nostalgiques qu’il ne se piège lui-même dans des embardées sentimentalistes un peu niaises et franchement hors-sujet, à des années-lumière de la sécheresse limite misanthrope de De Palma. Il est beaucoup plus "de palmesque" dans l’extraordinaire séquence sous-marine au centre du film, qui voit Hunt explorer les décombres du Séabstopol, le sous-marin qui coulait dans l’ouverture de Dead Reckoning.

La scène est une variation aquatique sur la mythique scène du casse de la chambre-forte de la CIA du premier film, toute en tension, suspense, enjeux géométriques sophistiqués, jeu audacieux sur le silence (à rebours des canons bruyants du blockbuster), échos du cinéma muet et exaltation grisante de l’énorme machinerie hollywoodienne. Soudain très inspiré, McQuarrie semble là au cœur de son projet esthétique. Allant plus loin que ses habituels clins d’œil vintage (on apprécie par ailleurs l’ambiance très Destination : Zebra, station polaire des scènes en Arctique), il travaille ici à une forme d’action quasi abstraite, presque planante et rêveuse – à plusieurs moments du film, on voit d’ailleurs Hunt endormi, inconscient, cherchant à remonter à la surface, ou prisonnier de la réalité alternative de l’Entité. Comme si McQ cherchait à saper de l’intérieur, par une plongée dans l’inconscient et une sorte de logique onirique, la monumentalité écrasante de son propre film.

L’autre énorme scène d’action d’anthologie – la course-poursuite en biplan teasée par la promo – approfondit certaines recherches formelles de Dead Reckoning (on pense à la bagarre contre Pom Klementieff dans une ruelle vénitienne, ou à celle sur le toit de l’Orient-Express dans l’obscurité d’un tunnel) en visant une sorte de point limite de la cascade cruisienne, où les repères spatiaux sont peu à peu complètement dissous, où le regard du spectateur ne peut plus comprendre la logique spatiale qu’en s’arrimant à la présence de la star kamikaze au centre du cadre – quelque chose comme du Buster Keaton impressionniste. A elles seules, ces deux grosses séquences méritent qu’on voie The Final Reckoning sur un (très grand) écran de cinéma. Et vous faire acheter une place de cinéma, c’est la mission que se sont fixés Cruise et McQuarrie depuis le premier jour. Celle-ci est donc encore accomplie, même si, cette fois-ci, la victoire a un goût un peu amer.


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Toujours pas vu la trilogie Fear Street, et pourtant j'ai repris un abonnement Netflix... :D
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Je trouve ça un peu drôle de rentrer bourré de soirée et de voir en rentrant Guillaume Pierret (ex-allocinéen hyperactif) avec qui j'ai trainé sur MSN et IRL à une époque mais que j'ai totalement perdu de vue, discuter en live Youtube avec Merej (avec qui j'ai du mal en revanche).

Moi je revois toujours avant les "Balle Perdue", ses premiers courts "Shangrila", "Le Dernier Psaume" et "Indemne" et "Matriarche" pour lesquels j'étais littéralement parmi les premiers spectateurs et sur lesquels je pouvais donner un avis critique avant que ce soit diffusé, le tout en connaissant les coulisses.

Peu importe ce que je pense de sa trilogie, je vois à quel point ses essais de l'époque, et notamment sur Matriarche sur lesquels il a fait des trucs fous avec un budget hyper réduit ont fini par porter leur fruit ! C'est une sorte de fierté finalement !
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robinne a écrit : ven. 16 mai 2025 08:24 @Next
Quel était son pseudo ?
Morgoth avec je ne sais plus quel numéro derrière. :D
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Initialement séduit par Deux Procureurs, récit prenant place dans une Russie bolchévique où un jeune proc' se heurte à l'administration soviétique pour faire valoir les droits d'un prisonnier. De ce simple canevas, Loznitsa déroule à mon sens quelque chose de trop programmatique pour vraiment convaincre, délayant constamment chaque séquence jusqu'à une fin attendue. Pourtant, la mise en scène austère et monolithique est cohérente avec le propos, jusque dans sa composition précise des cadres. Anecdotique quand même
2.5/5

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Après La Nuit du 12, Dominik Moll revient pour mieux disséquer à nouveau les institutions policières à l'heure du mouvement des gilets jaunes et des bavures policières. Porté par une impeccable Léa Drucker en flic de l'IGPN, le tout est finement écrit, s'apparentant à une enquête mettant en lumière l'omertà reignant au sein de la police. Bref une bonne pioche qui évite les réponses toutes faites pour mieux nous questionner !

3.5/5

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Premier film de Joséphine Japy...et c'est pas mal. Alors ce récit familial porté sur les conséquences ressenties du handicap génétique de la petite soeur manque un peu de focus à mi-parcours (on est pas loin du personnage-token concernant le handicap) mais contrebalancé par une étonnante tenue de mise en scène, une photo léchée et une très bonne firection d'acteurs (Angelina Woreth en tête mais même Mélanie Laurent joue bien pour une fois). Régulièrement sensible : c'est pas mal pour un premier film

3/5

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Yann Gozlan semblait être un réal à suivre, mais depuis Visions et maintenant ce Dalloway ça devient compliqué. Pourtant le bonhomme conserve une tenue globale de mise en scène et de technicité, déroulant initialement ce qui s'apparente à du sympathique thriller Hitchcockien (une Cécile de France toujours bonne campe une écrivaine endeuillée) dans un écrin de récit d'anticipation (bonne production design de ce Paris où l'IA fait partie intégrante de nos vies)
Sauf que rapidement ça bascule vers le thriller parano qui enchaîne tous les poncifs (cyber-complotistes tapotant leurs claviers dans des sous-sols tagués compris) sans avoir quelque chose de neuf à dire sur le sujet. Pas terrible in fine

2/5

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Sirat est le premier coup de boule de mise en scène de Cannes 2025, alors qu'Oliver Laxe convoque Tarkovski, Antonioni et Friedkin pour un road movie métaphysique dans le désert marocain, alors qu'un père cherche sa fille en compagnie de punks avides de rave party.
Visuellement le film est régulièrement saisissant, captant les vastes étendues de paysage comme dans un Mad Max, couplé à une bande-son techno tonitruante.
Un peu moins convaincu par le dernier segment du film cependant, opérant un virage survival orchestré de manière un peu trop gratuite pour être effective. Mais en l'état une bonne pioche qu'il faut voir en salle pour une expérience optimum.

3.5/5
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robinne
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Next a écrit : ven. 16 mai 2025 08:42
robinne a écrit : ven. 16 mai 2025 08:24 @Next
Quel était son pseudo ?
Morgoth avec je ne sais plus quel numéro derrière. :D
64, non ? :D
Il doit venir du pays basque :o
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Je me souviens d'autant moins du numéro qu'il me semble qu'il y avait plusieurs Morgoth sur les forum à l'époque :D

Il était très drôle en tout cas, donc je serais curieux de le voir aussi dans un style moins bourrin à l'avenir.
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Pale
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robinne a écrit : ven. 16 mai 2025 11:56
Next a écrit : ven. 16 mai 2025 08:42
robinne a écrit : ven. 16 mai 2025 08:24 @Next
Quel était son pseudo ?
Morgoth avec je ne sais plus quel numéro derrière. :D
64, non ? :D
Il doit venir du pays basque :o
Le seul Morgoth dont je me souviens c'est bien le 64 et j'aimais beaucoup le lire à l'époque sur le forum.

En tout cas j'ignorais totalement que le réalisateur des Balle perdue est un ex-allocinéen, c'est impressionnant :hot:
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Wickaël a écrit : jeu. 15 mai 2025 22:21
Pale a écrit : jeu. 15 mai 2025 21:11 Image
Toujours pas vu la trilogie Fear Street, et pourtant j'ai repris un abonnement Netflix... :D
Good news pour l'abonnement :hot:
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Wickaël
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Oui j'en ai déjà profité pour mater la trilogie Balle perdue (même si j'avais déjà vu les 2 premiers à leurs sorties), la mini-série Astérix, Ravage, The Electric State, Fall et Five Nights at Freddy's :D

Mais avec tous ces abonnements je sais plus où donner de la tête :crazy: :D
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J'adore les affiches du nouveau Fear Street.
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Wickaël
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Pale a écrit : ven. 16 mai 2025 18:50 Image

J'adore les affiches du nouveau Fear Street.
Gros clin d'œil au Halloween de John Carpenter.
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Pale
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Wickaël a écrit : ven. 16 mai 2025 18:52
Pale a écrit : ven. 16 mai 2025 18:50 Image

J'adore les affiches du nouveau Fear Street.
Gros clin d'œil au Halloween de John Carpenter.
:jap:

T'as aimé Ravage et Balle perdue 3 ?
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