Le Cercle des profileurs disparus
EL a moyennement apprécié Jurassic World : Renaissance (2,5 étoiles) :

Les dinosaures sont de retour au cinéma avec Jurassic World : Renaissance, qui sort trois ans seulement après le décevant Jurassic World : Le Monde d’Après, qui a bouclé la nouvelle trilogie entamée en 2015. Pour l’occasion, Chris Pratt et Bryce Dallas Howard ont passé le flambeau à Scarlett Johansson et Jonathan Bailey, tandis que le réalisateur Colin Trevorrow (également derrière le premier Jurassic World) a cédé la place à Gareth Edwards. Malheureusement, au lieu de la renaissance tant attendue, la franchise d’Universal continue de se nécroser. En salles ce 4 juillet 2025. ATTENTION SPOILERS !
JURASSIC « WORLD »
Le dernier Jurassic World était globalement un rendez-vous manqué. Après un premier volet qui rejouait les événements de Jurassic Park avec une nouvelle évasion de dinosaure, cette fois dans un parc ouvert au public, Fallen Kingdom reprenait Le Monde perdu pour l’amener encore plus loin avec des dizaines de dinosaures lâchés sur le continent et la découverte d’un clone humain, promettant un bouleversement sans précédent des écosystèmes, ainsi qu’une nouvelle chaîne alimentaire dans laquelle l’Homme ne serait plus au sommet. Autrement dit : du jamais vu dans la saga.
Le Monde d’après a toutefois renoncé à l’apocalypse jurassique annoncée. L’humanité s’est vite accomodée à cette menace pas si menaçante que ça et la vie a suivi son cours, à quelques incidents près. Quant au clonage humain, à défaut d’en faire un vrai sujet, la franchise a préféré en faire un secret bien gardé. Pratique pour ne plus jamais en reparler.
Jurassic World : Renaissance, comme le titre l’indique, s’annonçait donc comme un retour aux sources autant qu’un retour aux choses sérieuses. Ce septième film suit un petit groupe de personnages sur une île infestée de dinosaures, et déroule une intrigue resserrée sur quelques heures qui consiste grosso modo à faire un aller-retour. Sur le papier, en évitant les révélations casse-gueule et les safaris aux quatre coins de la planète, le scénario de David Koepp (scénariste de Jurassic Park 1 et 2) avait forcément moins de risque de se planter que le précédent de Colin Trevorrow et Emily Carmichael.
Malheureusement, s’il est effectivement plus simple et épuré, ce Jurassic World 4 n’est pas aussi efficace et divertissant qu’escompté.
BOUFFEZ-LES TOUS
Qu’importent le nouveau casting et les nouveaux dinosaures, ce nouvel opus est une redite un peu ennuyeuse qui n’apporte rien de neuf à la saga, si ce n’est un segment plutôt amusant sur l’eau, un environnement inexploité jusqu’ici.
Pour le reste, on remplace une île par une autre île, un duo de protagonistes inintéressants par un autre duo de protagonistes inintéressants, une société peu regardante sur l’éthique par une autre société peu regardante sur l’éthique, un hybride très dangereux par un autre hybride très dangereux et un homme d’affaires véreux par un autre homme d’affaires véreux. En même temps, qui ne se méfierait pas d’un type qui se balade dans la jungle avec une coupe parfaite et une chemise blanche ?
Audace ultime : le scénario inclut une petite fille et sa famille, qui ne servent à rien, pas même de chair à canon. Pourtant, l’arrivée sur l’île de Saint-Hubert prend rapidement des allures de survival horrifique laissant croire, à tort, à une tournure cruelle et déchirante des événements. Mais comme pour Owen et Claire dans la précédente trilogie, aucun danger ne pèse jamais réellement sur les personnages principaux, puisque les moments de tension ou d’adrénaline sont vite désamorcés (le dinosaure dans les conduits souterrains ou la chute de la falaise).
Même si leur caractérisation de départ a un peu de substance, entre le scientifique naïf bercé d’illusions et la mercenaire abîmée et sarcastique, leur évolution respective est tout juste survolée, sans réel dilemme ou grande épreuve morale. Et ce n’est pas la réalisation qui compense ou donne plus d’exaltation à l’ensemble.
Le meilleur exemple reste cette scène au milieu des titanosaures, censée être un instant contemplatif, une parenthèse magique au milieu du chaos, à l’instar de la séquence finale de Monsters (aussi réalisé par Gareth Edwards), mais qui tombe vite à plat faute d’intérêt et d’attachement aux personnages. Même la reprise du thème mythique de John Williams n’y peut rien.
Quant au Distortus rex, l’hybride monstrueux teasé durant la promotion, à force de vouloir faire toujours plus gros et plus effrayant, celui-ci ressemble davantage à un Kaiju ou à une Reine Alien qu’à un dinosaure, et arrive bien trop tard dans l’intrigue pour s’y faire une place et retenir réellement l’attention (contrairement à l’Indominus rex de Jurassic World). Et quand on sait que Gareth Edwards a réalisé le Godzilla de 2014, ça commence à faire pas mal de radotage.
MON AMI LE DINOSAURE
Reste le postulat pour donner au scénario un semblant de profondeur : les gens se fichent désormais des dinosaures comme de l’an 40. Il n’est plus simplement question d’une recherche de sensationnalisme des actionnaires du parc, mais d’un désintérêt massif de la part du public. Pire encore, les sauriens s’éteignent, ceux-ci étant inadaptés au climat et aux maladies de notre ère, parce que Mère Nature aura toujours le dernier mot.
Quand bien même la mise en scène aurait pu être plus subtile et impactante, cette idée est illustrée dès les premières minutes par la vision pathétique d’un diplodocus (ou autre sauropode) mourant et tagué au flan, qu’une grue essaie de déplacer pour rétablir la circulation en ville. Le tout dans l’indifférence quasi générale. Sauf que le film se prend les pieds dans le tapis et va plus ou moins à l’encontre de son propre message.
La saga n’a jamais présenté l’exploitation de ces animaux préhistoriques comme une chose favorable et toujours souligné sur la menace qu’ils représentent, en plus de leur sensibilité et intelligence. Renaissance insiste, lui aussi, sur le danger de jouer les généticiens fous et d’allier la science au business, mais ne résiste pourtant pas à la tentation de ramener une mascotte toute mignonne dans l’intrigue. Un peu comme si Mon ami Joe et Lilo & Stitch s’étaient invités dans l’histoire, entre deux massacres de personnages tertiaires, parce qu’il faut bien vendre des jouets. Cherchez sur Google, ils sont déjà en vente…
Le fait que la gamine trimballe une bête sauvage dans son sac à dos, lui donne des bonbons à manger, la surnomme Dolores et la condamne à une mort certaine n’est jamais un sujet ou un enjeu. Quand on repense à la scène d’introduction du Monde perdu, dans laquelle une enfant un peu trop insouciante découvrait à ses dépens que les dinosaures ne sont ni des peluches ni des animaux de compagnie… On a bien régressé depuis. A minima, ce Jurassic World : Renaissance devrait donc surtout servir à revoir Jurassic Park 3 et Jurassic World 2 à la hausse.
Jurassic World : Renaissance n’est pas spécialement honteux, ni même le pire film de la saga. Il n’empêche que la déception est immense, aussi bien pour la franchise, qui promettait de se remettre sur les bons rails, que Gareth Edwards, en qui beaucoup ont placé leur espoir après Godzilla ou The Creator.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 6fetLSWtMg

Les dinosaures sont de retour au cinéma avec Jurassic World : Renaissance, qui sort trois ans seulement après le décevant Jurassic World : Le Monde d’Après, qui a bouclé la nouvelle trilogie entamée en 2015. Pour l’occasion, Chris Pratt et Bryce Dallas Howard ont passé le flambeau à Scarlett Johansson et Jonathan Bailey, tandis que le réalisateur Colin Trevorrow (également derrière le premier Jurassic World) a cédé la place à Gareth Edwards. Malheureusement, au lieu de la renaissance tant attendue, la franchise d’Universal continue de se nécroser. En salles ce 4 juillet 2025. ATTENTION SPOILERS !
JURASSIC « WORLD »
Le dernier Jurassic World était globalement un rendez-vous manqué. Après un premier volet qui rejouait les événements de Jurassic Park avec une nouvelle évasion de dinosaure, cette fois dans un parc ouvert au public, Fallen Kingdom reprenait Le Monde perdu pour l’amener encore plus loin avec des dizaines de dinosaures lâchés sur le continent et la découverte d’un clone humain, promettant un bouleversement sans précédent des écosystèmes, ainsi qu’une nouvelle chaîne alimentaire dans laquelle l’Homme ne serait plus au sommet. Autrement dit : du jamais vu dans la saga.
Le Monde d’après a toutefois renoncé à l’apocalypse jurassique annoncée. L’humanité s’est vite accomodée à cette menace pas si menaçante que ça et la vie a suivi son cours, à quelques incidents près. Quant au clonage humain, à défaut d’en faire un vrai sujet, la franchise a préféré en faire un secret bien gardé. Pratique pour ne plus jamais en reparler.
Jurassic World : Renaissance, comme le titre l’indique, s’annonçait donc comme un retour aux sources autant qu’un retour aux choses sérieuses. Ce septième film suit un petit groupe de personnages sur une île infestée de dinosaures, et déroule une intrigue resserrée sur quelques heures qui consiste grosso modo à faire un aller-retour. Sur le papier, en évitant les révélations casse-gueule et les safaris aux quatre coins de la planète, le scénario de David Koepp (scénariste de Jurassic Park 1 et 2) avait forcément moins de risque de se planter que le précédent de Colin Trevorrow et Emily Carmichael.
Malheureusement, s’il est effectivement plus simple et épuré, ce Jurassic World 4 n’est pas aussi efficace et divertissant qu’escompté.
BOUFFEZ-LES TOUS
Qu’importent le nouveau casting et les nouveaux dinosaures, ce nouvel opus est une redite un peu ennuyeuse qui n’apporte rien de neuf à la saga, si ce n’est un segment plutôt amusant sur l’eau, un environnement inexploité jusqu’ici.
Pour le reste, on remplace une île par une autre île, un duo de protagonistes inintéressants par un autre duo de protagonistes inintéressants, une société peu regardante sur l’éthique par une autre société peu regardante sur l’éthique, un hybride très dangereux par un autre hybride très dangereux et un homme d’affaires véreux par un autre homme d’affaires véreux. En même temps, qui ne se méfierait pas d’un type qui se balade dans la jungle avec une coupe parfaite et une chemise blanche ?
Audace ultime : le scénario inclut une petite fille et sa famille, qui ne servent à rien, pas même de chair à canon. Pourtant, l’arrivée sur l’île de Saint-Hubert prend rapidement des allures de survival horrifique laissant croire, à tort, à une tournure cruelle et déchirante des événements. Mais comme pour Owen et Claire dans la précédente trilogie, aucun danger ne pèse jamais réellement sur les personnages principaux, puisque les moments de tension ou d’adrénaline sont vite désamorcés (le dinosaure dans les conduits souterrains ou la chute de la falaise).
Même si leur caractérisation de départ a un peu de substance, entre le scientifique naïf bercé d’illusions et la mercenaire abîmée et sarcastique, leur évolution respective est tout juste survolée, sans réel dilemme ou grande épreuve morale. Et ce n’est pas la réalisation qui compense ou donne plus d’exaltation à l’ensemble.
Le meilleur exemple reste cette scène au milieu des titanosaures, censée être un instant contemplatif, une parenthèse magique au milieu du chaos, à l’instar de la séquence finale de Monsters (aussi réalisé par Gareth Edwards), mais qui tombe vite à plat faute d’intérêt et d’attachement aux personnages. Même la reprise du thème mythique de John Williams n’y peut rien.
Quant au Distortus rex, l’hybride monstrueux teasé durant la promotion, à force de vouloir faire toujours plus gros et plus effrayant, celui-ci ressemble davantage à un Kaiju ou à une Reine Alien qu’à un dinosaure, et arrive bien trop tard dans l’intrigue pour s’y faire une place et retenir réellement l’attention (contrairement à l’Indominus rex de Jurassic World). Et quand on sait que Gareth Edwards a réalisé le Godzilla de 2014, ça commence à faire pas mal de radotage.
MON AMI LE DINOSAURE
Reste le postulat pour donner au scénario un semblant de profondeur : les gens se fichent désormais des dinosaures comme de l’an 40. Il n’est plus simplement question d’une recherche de sensationnalisme des actionnaires du parc, mais d’un désintérêt massif de la part du public. Pire encore, les sauriens s’éteignent, ceux-ci étant inadaptés au climat et aux maladies de notre ère, parce que Mère Nature aura toujours le dernier mot.
Quand bien même la mise en scène aurait pu être plus subtile et impactante, cette idée est illustrée dès les premières minutes par la vision pathétique d’un diplodocus (ou autre sauropode) mourant et tagué au flan, qu’une grue essaie de déplacer pour rétablir la circulation en ville. Le tout dans l’indifférence quasi générale. Sauf que le film se prend les pieds dans le tapis et va plus ou moins à l’encontre de son propre message.
La saga n’a jamais présenté l’exploitation de ces animaux préhistoriques comme une chose favorable et toujours souligné sur la menace qu’ils représentent, en plus de leur sensibilité et intelligence. Renaissance insiste, lui aussi, sur le danger de jouer les généticiens fous et d’allier la science au business, mais ne résiste pourtant pas à la tentation de ramener une mascotte toute mignonne dans l’intrigue. Un peu comme si Mon ami Joe et Lilo & Stitch s’étaient invités dans l’histoire, entre deux massacres de personnages tertiaires, parce qu’il faut bien vendre des jouets. Cherchez sur Google, ils sont déjà en vente…
Le fait que la gamine trimballe une bête sauvage dans son sac à dos, lui donne des bonbons à manger, la surnomme Dolores et la condamne à une mort certaine n’est jamais un sujet ou un enjeu. Quand on repense à la scène d’introduction du Monde perdu, dans laquelle une enfant un peu trop insouciante découvrait à ses dépens que les dinosaures ne sont ni des peluches ni des animaux de compagnie… On a bien régressé depuis. A minima, ce Jurassic World : Renaissance devrait donc surtout servir à revoir Jurassic Park 3 et Jurassic World 2 à la hausse.
Jurassic World : Renaissance n’est pas spécialement honteux, ni même le pire film de la saga. Il n’empêche que la déception est immense, aussi bien pour la franchise, qui promettait de se remettre sur les bons rails, que Gareth Edwards, en qui beaucoup ont placé leur espoir après Godzilla ou The Creator.
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The Old Guard 2 : premiers avis sur la suite Netflix avec Charlize Theron et Uma Thurman

Que vaut la suite de The Old Guard avec l’immortelle guerrière incarnée par Charlize Theron, sur Netflix dès ce mercredi 2 juillet ?
On aimerait un monde où les envies de cinéma d’action de Charlize Theron sont satisfaites uniquement par des films du calibre de Mad Max : Fury Road, le monument de George Miller. Et en attendant que le paradis ouvre officiellement ses portes, on est prêts à tolérer des sucreries Hancock et Atomic Blonde, où l’actrice s’amusait devant la caméra de David Leitch (Deadpool 2, Bullet Train) pour offrir une bande-démo ultra-stylisée.
La réalité est néanmoins plus cruelle. Entre ses apparitions plus ou moins pourraves dans la saga Fast & Furious avec diverses perruques, le bide de Le Chasseur et la Reine des glaces où elle reprenait son rôle de grande méchante sorcière, et son caméo à la fin de Doctor Strange 2 où les magnifiques CGI lui volaient la vedette, la talentueuse actrice a bien du mal à trouver chaussure à son pied. Sachant qu’elle se prend par la main en tant que productrice, le constat est encore plus triste.
Il y avait peu d’espoirs à placer en The Old Guard 2, suite de The Old Guard sorti sur Netflix en 2020. L’adaptation des comics de Greg Rucka et Leandro Fernández n’avait pas vraiment marqué les mémoires est de retour cinq ans plus tard, et la critique américaine n’est pas tendre.
« Le film démarre de manière prometteuse avec sa scène d’action la plus excitante. […] Malheureusement, même s’il y a plein de scènes de baston après, la suite n’arrive jamais vraiment à retrouver l’énergie explosive du début. Mais ça n’est pas pour autant ennuyeux, ce qui veut dire que les fans du premier film auront envie de rester. […] The Old Guard 2 est un film de streaming mieux que la moyenne. »
The Hollywood Reporter
« The Old Guard 2 est un film qui semble plus long qu’il ne devrait, et pas assez long. C’est une curieuse balance, mais heureusement il y a davantage de choses qui fonctionnent que de choses qui ne fonctionnent pas, même si l’intrigue est mince. Ce qui empêche finalement le film d’être excellent, c’est le fait qu’il passe les 20-25 dernières minutes à préparer la suite. »
Screen Rant
« Cette suite est trop occupée à remplir les conditions basiques du genre pour faire quoi que ce soit de mémorable avec. Pire : la nature extrêmement incomplète de cette histoire (qui se termine sur le plus gros cliffhanger de Netflix depuis la saison 2 de Squid Game, mais sans le bénéfice d’un troisième chapitre dans les tuyaux) laisse un arrière-goût putride, pas juste parce que ce n’est pas satisfaisant, mais aussi parce que ça confirme la morale du scénario de la pire des manières.
Andy répète constamment que le temps prend de l’importance selon ce qu’on en fait. En ce sens, ce n’est pas difficile de se dire que les 104 minutes qu’il faut pour regarder The Old Guard 2 sont perdues. »
IndieWire
« L’action est surtout plombée par la question de qui va vivre éternellement dans cette suite de pacotille qui se prend excessivement au sérieux. […] L’ambiance commence à se rapprocher de celle d’un film Fast & Furious. Sauf que The Gold Guard 2 n’a pas l’énergie d’un Fast & Furious. […]
À la fin de The Gold Guard 2, c’est surtout les clichés qui semblent vivre pour toujours. »
Variety
« Malheureusement, la performance d’Uma Thurman reflète la nature mince de son personnage, puisqu’elle délivre ses répliques de grande méchante hargneuse de manière générique. Et même l’inévitable combat entre Andy et Discord est assez ennuyeux, pas aidé par le fait de donner une épée à Thurman – ce qui va évidemment rappeler ses fantastiques combats dans les films Kill Bill – sans être capable d’arriver à la cheville des scènes offertes par Quentin Tarantino. […]
The Old Guard 2 est correct mais quelconque. […] Le film se termine sur un énorme cliffhanger censé être excitant, mais qui est juste frustrant. Il n’y a véritablement pas de vraie résolution ici, et étant donné qu’il a fallu cinq ans pour que ce film sorte, c’est une erreur de calcul majeure. »
IGN
The Old Guard 2 a donc l’air d’être une sacrée réussite, qui mérite peut-être sa place dans la pré-sélection des pires films de 2025. Pas d’inquiétude, on va vérifier ça par nous-mêmes, puisqu’on est payés pour ce genre de risques. Notre critique arrive prochainement.
Sur une note peut-être moins désastreuse, Charlize Theron est censée préparer Atomic Blonde 2 pour Netflix, et a tourné le thriller Apex où elle sera pourchassée par un tueur dans les montagnes. Et pour les véritables bonnes nouvelles : elle aura un (petit) rôle dans The Odyssey, le prochain Christopher Nolan.
https://www.ecranlarge.com/films/news/t ... A5QwY8OFKQ

Que vaut la suite de The Old Guard avec l’immortelle guerrière incarnée par Charlize Theron, sur Netflix dès ce mercredi 2 juillet ?
On aimerait un monde où les envies de cinéma d’action de Charlize Theron sont satisfaites uniquement par des films du calibre de Mad Max : Fury Road, le monument de George Miller. Et en attendant que le paradis ouvre officiellement ses portes, on est prêts à tolérer des sucreries Hancock et Atomic Blonde, où l’actrice s’amusait devant la caméra de David Leitch (Deadpool 2, Bullet Train) pour offrir une bande-démo ultra-stylisée.
La réalité est néanmoins plus cruelle. Entre ses apparitions plus ou moins pourraves dans la saga Fast & Furious avec diverses perruques, le bide de Le Chasseur et la Reine des glaces où elle reprenait son rôle de grande méchante sorcière, et son caméo à la fin de Doctor Strange 2 où les magnifiques CGI lui volaient la vedette, la talentueuse actrice a bien du mal à trouver chaussure à son pied. Sachant qu’elle se prend par la main en tant que productrice, le constat est encore plus triste.
Il y avait peu d’espoirs à placer en The Old Guard 2, suite de The Old Guard sorti sur Netflix en 2020. L’adaptation des comics de Greg Rucka et Leandro Fernández n’avait pas vraiment marqué les mémoires est de retour cinq ans plus tard, et la critique américaine n’est pas tendre.
« Le film démarre de manière prometteuse avec sa scène d’action la plus excitante. […] Malheureusement, même s’il y a plein de scènes de baston après, la suite n’arrive jamais vraiment à retrouver l’énergie explosive du début. Mais ça n’est pas pour autant ennuyeux, ce qui veut dire que les fans du premier film auront envie de rester. […] The Old Guard 2 est un film de streaming mieux que la moyenne. »
The Hollywood Reporter
« The Old Guard 2 est un film qui semble plus long qu’il ne devrait, et pas assez long. C’est une curieuse balance, mais heureusement il y a davantage de choses qui fonctionnent que de choses qui ne fonctionnent pas, même si l’intrigue est mince. Ce qui empêche finalement le film d’être excellent, c’est le fait qu’il passe les 20-25 dernières minutes à préparer la suite. »
Screen Rant
« Cette suite est trop occupée à remplir les conditions basiques du genre pour faire quoi que ce soit de mémorable avec. Pire : la nature extrêmement incomplète de cette histoire (qui se termine sur le plus gros cliffhanger de Netflix depuis la saison 2 de Squid Game, mais sans le bénéfice d’un troisième chapitre dans les tuyaux) laisse un arrière-goût putride, pas juste parce que ce n’est pas satisfaisant, mais aussi parce que ça confirme la morale du scénario de la pire des manières.
Andy répète constamment que le temps prend de l’importance selon ce qu’on en fait. En ce sens, ce n’est pas difficile de se dire que les 104 minutes qu’il faut pour regarder The Old Guard 2 sont perdues. »
IndieWire
« L’action est surtout plombée par la question de qui va vivre éternellement dans cette suite de pacotille qui se prend excessivement au sérieux. […] L’ambiance commence à se rapprocher de celle d’un film Fast & Furious. Sauf que The Gold Guard 2 n’a pas l’énergie d’un Fast & Furious. […]
À la fin de The Gold Guard 2, c’est surtout les clichés qui semblent vivre pour toujours. »
Variety
« Malheureusement, la performance d’Uma Thurman reflète la nature mince de son personnage, puisqu’elle délivre ses répliques de grande méchante hargneuse de manière générique. Et même l’inévitable combat entre Andy et Discord est assez ennuyeux, pas aidé par le fait de donner une épée à Thurman – ce qui va évidemment rappeler ses fantastiques combats dans les films Kill Bill – sans être capable d’arriver à la cheville des scènes offertes par Quentin Tarantino. […]
The Old Guard 2 est correct mais quelconque. […] Le film se termine sur un énorme cliffhanger censé être excitant, mais qui est juste frustrant. Il n’y a véritablement pas de vraie résolution ici, et étant donné qu’il a fallu cinq ans pour que ce film sorte, c’est une erreur de calcul majeure. »
IGN
The Old Guard 2 a donc l’air d’être une sacrée réussite, qui mérite peut-être sa place dans la pré-sélection des pires films de 2025. Pas d’inquiétude, on va vérifier ça par nous-mêmes, puisqu’on est payés pour ce genre de risques. Notre critique arrive prochainement.
Sur une note peut-être moins désastreuse, Charlize Theron est censée préparer Atomic Blonde 2 pour Netflix, et a tourné le thriller Apex où elle sera pourchassée par un tueur dans les montagnes. Et pour les véritables bonnes nouvelles : elle aura un (petit) rôle dans The Odyssey, le prochain Christopher Nolan.
https://www.ecranlarge.com/films/news/t ... A5QwY8OFKQ
EL a beaucoup aimé Materialists (4 étoiles) :

On était intrigué par le deuxième film de Celine Song. Son somptueux Past Lives, drame mélancolique d’une infinie délicatesse sur un amour contrarié entre deux amis d’enfance, lui avait ouvert toutes les portes après un succès d’estime et plusieurs nominations prestigieuses. Avec le soutien d’A24, la cinéaste a choisi d’enchaîner avec une comédie romantique. On aurait pu s’attendre à une étonnante commande, et pourtant, Materialists s’inspire de la propre histoire de Song, celle d’une matchmakeuse qui s’interroge sur le sens de l’amour. Derrière cette touche autobiographique, il y a dans cet écrin de luxe, porté par Dakota Johnson, Pedro Pascal et Chris Evans, l’envie de ressusciter un genre délaissé par Hollywood pour mieux le détourner. En salles le 2 juillet.
IN THE MOOD FOR LOVE (OU PRESQUE)
Materialists crée une sensation volontaire de désarroi. Celine Song prend un plaisir évident à revisiter la comédie romantique new-yorkaise telle qu’on n’en fait plus, et construit en toute logique son récit autour d’un triangle amoureux. On a vu ça mille fois : Lucy (Dakota Johnson), matchmakeuse froide mais douée, façonne des couples idéaux tout en restant une célibataire endurcie.
C’est bien sûr à ce moment-là que Harry, un riche beau gosse de la finance parfait en tous points (et donc forcément joué par Pedro Pascal) s’éprend d’elle. L’idylle pourrait sembler évidente, mais se voit parasitée par le retour de John (Chris Evans), ex de Lucy et acteur de théâtre fauché qui l’aime encore.
Le dilemme est bien sûr cornélien, et pousse sa protagoniste, rendue apathique par son métier, à devoir choisir entre son cœur et le portefeuille. Mais y a-t-il encore de la place pour l’amour ? Pas vraiment, si l’on en croit – dans un premier temps – la cinéaste, qui observe au travers de la skyline new-yorkaise non plus un vertige romantique, mais le poids d’un symbole fort du capitalisme moderne, habité voire hanté par cette bourgeoisie qu’il l’a transformé en Wall Street géant, y compris sur les questions de couple.
C’est là que Materialists se montre brillamment insidieux. Il démarre comme une chanson pop aux accords connus mais plaisants, avant de ralentir et de chercher une dissonance plutôt digne d’un jazz dont on appréhenderait les contretemps et les improvisations. Dès le départ, la cassure (une introduction improbable sur le premier mariage préhistorique) et la circonvolution (magnifique ballet chorégraphique avec la caméra où Pedro Pascal tourne autour d’une table avant de s’asseoir à côté de Lucy) retardent les bascules attendues du récit, et détournent l’un des codes les plus fameux de la rom-com : la fluidité galvanisante du coup de foudre.
COÛT DE FOUDRE
Hasard heureux de son nom de famille, Celine Song a conscience que son film se construit sur le rythme et ses bouleversements, à l’instar de ce métronome des cœurs qu’il peut être compliqué d’accorder. Quand bien même la réalisatrice sublime avec toujours autant de brio l’intimité de ses dialogues par des champs-contrechamps à l’écoute du tempo de ses comédiens, elle décale le moindre geste amoureux, la moindre tentative de passion. Quand Lucy s’apprête à faire l’amour pour la première fois avec Harry, l’objectif s’éloigne un instant de leurs émois pour en capter un autre : la sidération qu’elle ressent en découvrant son immense appartement en plein Tribeca.
Materialists joue régulièrement avec ces contrastes d’échelle (un balcon isolé, un banc de parc…), et se reconnecte à l’espace pour mieux marquer la profonde solitude qui ressort de notre époque.
L’uberisation (ou la tinderisation) de nos vies romantiques ne reflète pas tant une impatience à construire une vie de famille de plus en plus déphasée de nos réalités sociologiques. Elle confirme que l’amour n’est plus qu’une transaction, un échange avec ses rendements et ses critères, par ailleurs tous chiffrés (âge, taille, revenus…). À moins que, depuis ce mariage fantasmé de la Préhistoire où des fleurs sont offertes, il y ait toujours eu cette notion d’investissement ?
C’est justement dans ses interstices, dans ses moments de flottement inattendus que Celine Song frappe en plein cœur, et enivre par la sincérité de sa réflexion et ses ramifications vertigineuses : l’érosion des relations comme lassitude du “consommateur” et l’approche pseudo-scientifique de nos sentiments, régulièrement ponctuée par le mot “mathématiques”.
CINQUANTE ZONES DE GRIS
À vrai dire, le long-métrage nous manipule tellement bien que l’objet film soutient sa théorie. En ayant été marketé comme le retour triomphal de la comédie romantique, porté par un casting de stars aux airs de cheval de Troie, Materialists a forcément déçu une partie de son audience outre-Atlantique, où la réception s’est montrée polarisée. A24 et Celine Song ont fait exprès de projeter une attente pour mieux s’en éloigner ensuite. Nul doute qu’il y avait là une part d’opportunisme, afin d’attirer un public en manque de romantisme, mais dès lors, Materialists (le film) est tout autant victime que ses personnages de cette valeur qu’on assigne aux choses et aux gens avant même de les avoir expérimentés.
C’est honnêtement virtuose, et en même temps, cette posture pourrait finir par se retourner contre sa réalisatrice si cette mécanique désillusionnée prenait toute la place. Heureusement, la cinéaste peut encore compter sur son incroyable façon de filmer des interactions humaines, sur la photographie faussement cotonneuse et réconfortante de Shabier Kirchner ou sur la musique de Daniel Pemberton.
Mais surtout, Materialists est un très beau film d’acteurs, qui va justement chercher des icônes calibrées du Hollywood contemporain pour aller briser leur carapace. De ce point de vue là, Pedro Pascal est une évidence, tant il confère à Harry cette tristesse dans le regard qui a fait le sel de ses meilleures performances. Chris Evans, bien loin du boy-scout sentencieux Captain America, rappelle qu’il peut être un comédien intense (il tient là son plus beau rôle depuis Snowpiercer).
Et enfin, Dakota Johnson, auquel on reproche souvent sa nature relâchée et décontractée, confirme que son décalage peut s’avérer génial entre de bonnes mains. C’est évidemment le cas ici, pour un film tout en ruptures et décadrages, qui s’avère passionnant si on s’adapte à sa rythmique.
En jouant avec la musicalité de la rom-com pour mieux la déconstruire, Celine Song fait de Materialists un film fascinant sur la marchandisation de nos relations intimes.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... ij8QTAVp7A

On était intrigué par le deuxième film de Celine Song. Son somptueux Past Lives, drame mélancolique d’une infinie délicatesse sur un amour contrarié entre deux amis d’enfance, lui avait ouvert toutes les portes après un succès d’estime et plusieurs nominations prestigieuses. Avec le soutien d’A24, la cinéaste a choisi d’enchaîner avec une comédie romantique. On aurait pu s’attendre à une étonnante commande, et pourtant, Materialists s’inspire de la propre histoire de Song, celle d’une matchmakeuse qui s’interroge sur le sens de l’amour. Derrière cette touche autobiographique, il y a dans cet écrin de luxe, porté par Dakota Johnson, Pedro Pascal et Chris Evans, l’envie de ressusciter un genre délaissé par Hollywood pour mieux le détourner. En salles le 2 juillet.
IN THE MOOD FOR LOVE (OU PRESQUE)
Materialists crée une sensation volontaire de désarroi. Celine Song prend un plaisir évident à revisiter la comédie romantique new-yorkaise telle qu’on n’en fait plus, et construit en toute logique son récit autour d’un triangle amoureux. On a vu ça mille fois : Lucy (Dakota Johnson), matchmakeuse froide mais douée, façonne des couples idéaux tout en restant une célibataire endurcie.
C’est bien sûr à ce moment-là que Harry, un riche beau gosse de la finance parfait en tous points (et donc forcément joué par Pedro Pascal) s’éprend d’elle. L’idylle pourrait sembler évidente, mais se voit parasitée par le retour de John (Chris Evans), ex de Lucy et acteur de théâtre fauché qui l’aime encore.
Le dilemme est bien sûr cornélien, et pousse sa protagoniste, rendue apathique par son métier, à devoir choisir entre son cœur et le portefeuille. Mais y a-t-il encore de la place pour l’amour ? Pas vraiment, si l’on en croit – dans un premier temps – la cinéaste, qui observe au travers de la skyline new-yorkaise non plus un vertige romantique, mais le poids d’un symbole fort du capitalisme moderne, habité voire hanté par cette bourgeoisie qu’il l’a transformé en Wall Street géant, y compris sur les questions de couple.
C’est là que Materialists se montre brillamment insidieux. Il démarre comme une chanson pop aux accords connus mais plaisants, avant de ralentir et de chercher une dissonance plutôt digne d’un jazz dont on appréhenderait les contretemps et les improvisations. Dès le départ, la cassure (une introduction improbable sur le premier mariage préhistorique) et la circonvolution (magnifique ballet chorégraphique avec la caméra où Pedro Pascal tourne autour d’une table avant de s’asseoir à côté de Lucy) retardent les bascules attendues du récit, et détournent l’un des codes les plus fameux de la rom-com : la fluidité galvanisante du coup de foudre.
COÛT DE FOUDRE
Hasard heureux de son nom de famille, Celine Song a conscience que son film se construit sur le rythme et ses bouleversements, à l’instar de ce métronome des cœurs qu’il peut être compliqué d’accorder. Quand bien même la réalisatrice sublime avec toujours autant de brio l’intimité de ses dialogues par des champs-contrechamps à l’écoute du tempo de ses comédiens, elle décale le moindre geste amoureux, la moindre tentative de passion. Quand Lucy s’apprête à faire l’amour pour la première fois avec Harry, l’objectif s’éloigne un instant de leurs émois pour en capter un autre : la sidération qu’elle ressent en découvrant son immense appartement en plein Tribeca.
Materialists joue régulièrement avec ces contrastes d’échelle (un balcon isolé, un banc de parc…), et se reconnecte à l’espace pour mieux marquer la profonde solitude qui ressort de notre époque.
L’uberisation (ou la tinderisation) de nos vies romantiques ne reflète pas tant une impatience à construire une vie de famille de plus en plus déphasée de nos réalités sociologiques. Elle confirme que l’amour n’est plus qu’une transaction, un échange avec ses rendements et ses critères, par ailleurs tous chiffrés (âge, taille, revenus…). À moins que, depuis ce mariage fantasmé de la Préhistoire où des fleurs sont offertes, il y ait toujours eu cette notion d’investissement ?
C’est justement dans ses interstices, dans ses moments de flottement inattendus que Celine Song frappe en plein cœur, et enivre par la sincérité de sa réflexion et ses ramifications vertigineuses : l’érosion des relations comme lassitude du “consommateur” et l’approche pseudo-scientifique de nos sentiments, régulièrement ponctuée par le mot “mathématiques”.
CINQUANTE ZONES DE GRIS
À vrai dire, le long-métrage nous manipule tellement bien que l’objet film soutient sa théorie. En ayant été marketé comme le retour triomphal de la comédie romantique, porté par un casting de stars aux airs de cheval de Troie, Materialists a forcément déçu une partie de son audience outre-Atlantique, où la réception s’est montrée polarisée. A24 et Celine Song ont fait exprès de projeter une attente pour mieux s’en éloigner ensuite. Nul doute qu’il y avait là une part d’opportunisme, afin d’attirer un public en manque de romantisme, mais dès lors, Materialists (le film) est tout autant victime que ses personnages de cette valeur qu’on assigne aux choses et aux gens avant même de les avoir expérimentés.
C’est honnêtement virtuose, et en même temps, cette posture pourrait finir par se retourner contre sa réalisatrice si cette mécanique désillusionnée prenait toute la place. Heureusement, la cinéaste peut encore compter sur son incroyable façon de filmer des interactions humaines, sur la photographie faussement cotonneuse et réconfortante de Shabier Kirchner ou sur la musique de Daniel Pemberton.
Mais surtout, Materialists est un très beau film d’acteurs, qui va justement chercher des icônes calibrées du Hollywood contemporain pour aller briser leur carapace. De ce point de vue là, Pedro Pascal est une évidence, tant il confère à Harry cette tristesse dans le regard qui a fait le sel de ses meilleures performances. Chris Evans, bien loin du boy-scout sentencieux Captain America, rappelle qu’il peut être un comédien intense (il tient là son plus beau rôle depuis Snowpiercer).
Et enfin, Dakota Johnson, auquel on reproche souvent sa nature relâchée et décontractée, confirme que son décalage peut s’avérer génial entre de bonnes mains. C’est évidemment le cas ici, pour un film tout en ruptures et décadrages, qui s’avère passionnant si on s’adapte à sa rythmique.
En jouant avec la musicalité de la rom-com pour mieux la déconstruire, Celine Song fait de Materialists un film fascinant sur la marchandisation de nos relations intimes.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... ij8QTAVp7A

J'ai maté Heads of State hier soir, avec Idris Elba et John Cena. J'ai bien rigolé, l'alchimie entre les 2 acteurs fonctionne à merveille (comme dans The Suicide Squad), les scènes d'action (notamment la première en Espagne et la dernière course-poursuite en Italie) envoient du lourd. Bon après certains FX font vraiment mal aux yeux, et puis côté scénario c'est du vu et revu sans grande surprise mais j'ai quand même passé un bon moment. 6/10
J'ai vu une grande quantité de films mais ce serait trop long de faire un avis pour chacun

Je le mate ce WE, je sens que je vais passer un bon momentWickaël a écrit : ↑jeu. 3 juil. 2025 16:53![]()
J'ai maté Heads of State hier soir, avec Idris Elba et John Cena. J'ai bien rigolé, l'alchimie entre les 2 acteurs fonctionne à merveille (comme dans The Suicide Squad), les scènes d'action (notamment la première en Espagne et la dernière course-poursuite en Italie) envoient du lourd. Bon après certains FX font vraiment mal aux yeux, et puis côté scénario c'est du vu et revu sans grande surprise mais j'ai quand même passé un bon moment. 6/10
J'ai vu une grande quantité de films mais ce serait trop long de faire un avis pour chacun![]()

Au pire tu les listes et tu mets juste des étoiles pour ton appréciation

EL a moyennement apprécié L’Accident de piano (2,5 étoiles) :

C’est désormais le petit (1h30 max) rendez-vous annuel, sauf quand il y en a deux : le Quentin Dupieux. Après Incroyable mais vrai et Fumer fait tousser en 2022, Yannick en 2023 et Daaaaaali ! et Le Deuxième acte en 2024, voilà L’Accident de piano en 2025. Il retrouve Adèle Exarchopoulos, la vraie bonne surprise de Mandibules, qui joue ici le rôle d’une influenceuse légèrement siphonnée face à Sandrine Kiberlain et Jérôme Commandeur. En salles le 2 juillet.
UN DUPIEUX DANS LE CŒUR
« Qui va voir le Quentin Dupieux ?« . À chaque film, c’est la même question qui hante la rédaction où on se dévoue à tour de rôle pour aller voir le prochain, en espérant que ce soit aussi bien que [insérez le titre du dernier Dupieux que vous avez aimé] et moins abscons que [insérez le titre du dernier Dupieux qui vous a laissé de marbre].
Vient ensuite la deuxième question : qu’est-ce qu’on fait d’un Quentin Dupieux ? Faut-il le traiter au méga-premier degré et ressortir la panoplie du petit critique qui se la joue intello, au risque de tomber dans la panneau d’un gai luron et/ou troll en chef ? Faut-il y aller avec la même apparente légèreté que le réalisateur, et publier un texte bordélique de trente lignes qui ouvre quinze parenthèses et n’a pas de conclusion ?
Et si le monsieur tombait sur le texte, quelle est la moins pire des options ? On allait dire que ça n’arrivera pas puisqu’il doit s’en cogner comme de l’an 40, mais pendant l’écriture de cette fantastique critique, on a vu qu’il avait retweeté notre dossier sur sa carrière.
Puisque choisir, c’est mourir un peu, voilà une double mini-critique en une. Deux fois plus de raisons de décevoir, particulièrement si monsieur Dupieux avait vraiment le malheur de tomber dessus.
LA CRITIQUE PSEUDO SÉRIEUSE DE L’ACCIDENT DE PIANO
C’est facile de prendre L’Accident de piano comme une déclaration de ras-le-bol à peine déguisée de Quentin Dupieux. Comme lui, son héroïne a débuté dans la pure bricole avec son caméscope, entre ses premiers courts-métrages et son fameux Nonfilm. Comme lui, elle a décollé jusqu’à devenir une superstar insolite, en continuant à faire ses petites conneries qui se sont transformées en bon business. Et comme lui, de toute évidence, elle déteste les interviews où il faut justifier, expliquer et autopsier son travail. C’est tellement un sujet pour les médias depuis des années que Télérama en a récemment tiré un petit article plein de désarroi, titré : « Dis Quentin Dupieux, la promo, tu veux ou tu veux pas ? ».
Dans le film, la farce est presque trop parfaite. Si Magalie accepte la première interview de sa vie, c’est uniquement parce qu’une journaliste l’a piégée avec un gros numéro de chantage autour d’une histoire sordide de meurtre. Autrement dit, il faudra aller en prison ou affronter cette vicieuse émissaire des médias qui débarque avec un sourire indécent, et répondre à ses questions basiques dignes de Michel Drucker et Léa Salamé. Sandrine Kiberlain, qui semble catapultée dans cet univers sans rien comprendre, joue à merveille cette partition mi-douce mi-tête à claque. Et Adèle Exarchopoulos s’en donne à cœur joie, même sans pouvoir compter sur l’effet de surprise ahurissant de son rôle dans Mandibules. Rien que pour leurs scènes, L’Accident de piano vaut le détour.
Entre ce point de départ cocasse et le grand mystère qui donne son titre au film, Quentin Dupieux a de quoi jongler et occuper les 90 petites minutes de sa farce pour faire de L’Accident de piano une longue et lente glissade. Il rappelle au passage son amour pour le cinéma à froid et à contretemps de Bertrand Blier, et son sens du faux rythme dès qu’il s’agit de placer une réplique, une image ou une idée forte (pour rendre à César ce qui est à César : il est réalisateur, directeur de la photographie, monteur et musicien pour rappel).
L’univers glacial de la Jackass à l’appareil dentaire, aussi froid dans les montagnes que sur les écrans de téléphone, sert aussi à passer un coup de lance-flamme sur un système dégénéré qui mériterait un bon reboot. Tout le monde joue un rôle dans ce freak show, des deux côtés de la caméra et de l’écran (y compris de cinéma, probablement). Pas grand monde ne mérite de s’en sortir, et le salut ne viendra certainement pas de l’humanité, cette belle bande de raclures. Ça tombe bien, c’est sur cette idée d’une autre option que se termine L’Accident de piano.
LA CRITIQUE PSEUDO PAS SÉRIEUSE DE L’ACCIDENT DE PIANO
Le meilleur moment de L’Accident de piano, ou en tout cas le plus savoureux, est peut-être celui où Magaloche l’influenceuse balance à Simone la journaliste quelque chose comme « J’utilise le mot artiste parce que je fais une activité qui demande aucun effort« . Est-ce que c’est Quentin Dupieux qui parle de lui et ses films ? Ou est-ce que c’est comme ça qu’il pense que « nous », les journalistes et petites fouines, parlons de lui ? Sauf s’il se joue de tout le monde depuis son perchoir de joyeux troll.
Qui méprise-t-il le plus entre la journaliste kamikaze et l’influenceuse suicidaire ? Les intentions de Simone sont claires comme de l’eau de roche : elle a une carrière un peu moisie, elle veut se faire une place au soleil, et elle est prête à une entorse morale stratégique pour y parvenir. Mais celles de Magaloche sont tellement troubles que le film court après, et refuse de lui offrir la rédemption facile d’une thérapie express (« Elle cherche à être aimée !« ).
Puisque le sol se dérobe sous les pieds des personnages et donc des spectateurs à mesure que le film avance, ne reste plus qu’à observer le massacre. La « star », la « journaliste », le « fan », le « manager » : tout le monde en prend pour son grade, hormis peut-être les « petites gens »… qui n’en sortent pas vraiment indemnes (la maquilleuse, le grutier).
Ce cirque vicieux où l’appât du gain motive à peu près tout le monde semble avoir 20 ans de retard. Attention, les réseaux sociaux c’est vraiment pas bien, c’est pas la vraie vie, et ça déconnecte des vraies choses. La preuve : Magaloche est l’ultime métaphore amorphe. C’est le stade ultime de l’évolution de cette humanité 2.0, tellement dissociée de son corps qu’elle le traite comme un vieux câble USB. Ce qui donne lieu à des mini-scènes de torture irrésistibles vu la tronche neurasthénique d’Adèle Exarchopoulos.
Il y L’Accident de piano est-il un film qui « dénonce » ? On ose espérer que non, et que Quentin Dupieux vaut mieux que cet enfonçage de portes ouvertes. Donc on préfère y voir un film boule de nerfs où il essaye d’exorciser ses petits démons et transforme le pire en rire, comme dans pas mal de ses (bons) films. Après tout, ça reste un petit jeu de connivence pour initiés. Y’a qu’à voir l’amusante affiche pompée sur Rocky Horror Picture Show.
On sait plus trop quoi faire avec les films de Quentin Dupieux, et si on était méchants on dirait que lui non plus. On vous rappelle donc que le mieux est encore d’aller vous faire votre propre avis et d’en discuter avec vos potes, parce que nous on en parlera dans l’équipe quand on sera plusieurs à l’avoir vu, pour essayer de comprendre ce qui s’est passé.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... _UDzyBLwLQ
Personnellement je commence à éprouver de la lassitude devant le cinéma de Dupieux et je supporte de moins en moins Adèle Exarchopoulos.

C’est désormais le petit (1h30 max) rendez-vous annuel, sauf quand il y en a deux : le Quentin Dupieux. Après Incroyable mais vrai et Fumer fait tousser en 2022, Yannick en 2023 et Daaaaaali ! et Le Deuxième acte en 2024, voilà L’Accident de piano en 2025. Il retrouve Adèle Exarchopoulos, la vraie bonne surprise de Mandibules, qui joue ici le rôle d’une influenceuse légèrement siphonnée face à Sandrine Kiberlain et Jérôme Commandeur. En salles le 2 juillet.
UN DUPIEUX DANS LE CŒUR
« Qui va voir le Quentin Dupieux ?« . À chaque film, c’est la même question qui hante la rédaction où on se dévoue à tour de rôle pour aller voir le prochain, en espérant que ce soit aussi bien que [insérez le titre du dernier Dupieux que vous avez aimé] et moins abscons que [insérez le titre du dernier Dupieux qui vous a laissé de marbre].
Vient ensuite la deuxième question : qu’est-ce qu’on fait d’un Quentin Dupieux ? Faut-il le traiter au méga-premier degré et ressortir la panoplie du petit critique qui se la joue intello, au risque de tomber dans la panneau d’un gai luron et/ou troll en chef ? Faut-il y aller avec la même apparente légèreté que le réalisateur, et publier un texte bordélique de trente lignes qui ouvre quinze parenthèses et n’a pas de conclusion ?
Et si le monsieur tombait sur le texte, quelle est la moins pire des options ? On allait dire que ça n’arrivera pas puisqu’il doit s’en cogner comme de l’an 40, mais pendant l’écriture de cette fantastique critique, on a vu qu’il avait retweeté notre dossier sur sa carrière.
Puisque choisir, c’est mourir un peu, voilà une double mini-critique en une. Deux fois plus de raisons de décevoir, particulièrement si monsieur Dupieux avait vraiment le malheur de tomber dessus.
LA CRITIQUE PSEUDO SÉRIEUSE DE L’ACCIDENT DE PIANO
C’est facile de prendre L’Accident de piano comme une déclaration de ras-le-bol à peine déguisée de Quentin Dupieux. Comme lui, son héroïne a débuté dans la pure bricole avec son caméscope, entre ses premiers courts-métrages et son fameux Nonfilm. Comme lui, elle a décollé jusqu’à devenir une superstar insolite, en continuant à faire ses petites conneries qui se sont transformées en bon business. Et comme lui, de toute évidence, elle déteste les interviews où il faut justifier, expliquer et autopsier son travail. C’est tellement un sujet pour les médias depuis des années que Télérama en a récemment tiré un petit article plein de désarroi, titré : « Dis Quentin Dupieux, la promo, tu veux ou tu veux pas ? ».
Dans le film, la farce est presque trop parfaite. Si Magalie accepte la première interview de sa vie, c’est uniquement parce qu’une journaliste l’a piégée avec un gros numéro de chantage autour d’une histoire sordide de meurtre. Autrement dit, il faudra aller en prison ou affronter cette vicieuse émissaire des médias qui débarque avec un sourire indécent, et répondre à ses questions basiques dignes de Michel Drucker et Léa Salamé. Sandrine Kiberlain, qui semble catapultée dans cet univers sans rien comprendre, joue à merveille cette partition mi-douce mi-tête à claque. Et Adèle Exarchopoulos s’en donne à cœur joie, même sans pouvoir compter sur l’effet de surprise ahurissant de son rôle dans Mandibules. Rien que pour leurs scènes, L’Accident de piano vaut le détour.
Entre ce point de départ cocasse et le grand mystère qui donne son titre au film, Quentin Dupieux a de quoi jongler et occuper les 90 petites minutes de sa farce pour faire de L’Accident de piano une longue et lente glissade. Il rappelle au passage son amour pour le cinéma à froid et à contretemps de Bertrand Blier, et son sens du faux rythme dès qu’il s’agit de placer une réplique, une image ou une idée forte (pour rendre à César ce qui est à César : il est réalisateur, directeur de la photographie, monteur et musicien pour rappel).
L’univers glacial de la Jackass à l’appareil dentaire, aussi froid dans les montagnes que sur les écrans de téléphone, sert aussi à passer un coup de lance-flamme sur un système dégénéré qui mériterait un bon reboot. Tout le monde joue un rôle dans ce freak show, des deux côtés de la caméra et de l’écran (y compris de cinéma, probablement). Pas grand monde ne mérite de s’en sortir, et le salut ne viendra certainement pas de l’humanité, cette belle bande de raclures. Ça tombe bien, c’est sur cette idée d’une autre option que se termine L’Accident de piano.
LA CRITIQUE PSEUDO PAS SÉRIEUSE DE L’ACCIDENT DE PIANO
Le meilleur moment de L’Accident de piano, ou en tout cas le plus savoureux, est peut-être celui où Magaloche l’influenceuse balance à Simone la journaliste quelque chose comme « J’utilise le mot artiste parce que je fais une activité qui demande aucun effort« . Est-ce que c’est Quentin Dupieux qui parle de lui et ses films ? Ou est-ce que c’est comme ça qu’il pense que « nous », les journalistes et petites fouines, parlons de lui ? Sauf s’il se joue de tout le monde depuis son perchoir de joyeux troll.
Qui méprise-t-il le plus entre la journaliste kamikaze et l’influenceuse suicidaire ? Les intentions de Simone sont claires comme de l’eau de roche : elle a une carrière un peu moisie, elle veut se faire une place au soleil, et elle est prête à une entorse morale stratégique pour y parvenir. Mais celles de Magaloche sont tellement troubles que le film court après, et refuse de lui offrir la rédemption facile d’une thérapie express (« Elle cherche à être aimée !« ).
Puisque le sol se dérobe sous les pieds des personnages et donc des spectateurs à mesure que le film avance, ne reste plus qu’à observer le massacre. La « star », la « journaliste », le « fan », le « manager » : tout le monde en prend pour son grade, hormis peut-être les « petites gens »… qui n’en sortent pas vraiment indemnes (la maquilleuse, le grutier).
Ce cirque vicieux où l’appât du gain motive à peu près tout le monde semble avoir 20 ans de retard. Attention, les réseaux sociaux c’est vraiment pas bien, c’est pas la vraie vie, et ça déconnecte des vraies choses. La preuve : Magaloche est l’ultime métaphore amorphe. C’est le stade ultime de l’évolution de cette humanité 2.0, tellement dissociée de son corps qu’elle le traite comme un vieux câble USB. Ce qui donne lieu à des mini-scènes de torture irrésistibles vu la tronche neurasthénique d’Adèle Exarchopoulos.
Il y L’Accident de piano est-il un film qui « dénonce » ? On ose espérer que non, et que Quentin Dupieux vaut mieux que cet enfonçage de portes ouvertes. Donc on préfère y voir un film boule de nerfs où il essaye d’exorciser ses petits démons et transforme le pire en rire, comme dans pas mal de ses (bons) films. Après tout, ça reste un petit jeu de connivence pour initiés. Y’a qu’à voir l’amusante affiche pompée sur Rocky Horror Picture Show.
On sait plus trop quoi faire avec les films de Quentin Dupieux, et si on était méchants on dirait que lui non plus. On vous rappelle donc que le mieux est encore d’aller vous faire votre propre avis et d’en discuter avec vos potes, parce que nous on en parlera dans l’équipe quand on sera plusieurs à l’avoir vu, pour essayer de comprendre ce qui s’est passé.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... _UDzyBLwLQ
Personnellement je commence à éprouver de la lassitude devant le cinéma de Dupieux et je supporte de moins en moins Adèle Exarchopoulos.
Jurassic World 4 : la critique américaine détruit (gentiment) le film de dinosaures

Le nouveau film Jurassic World, Jurassic World : Renaissance, est déjà visible au cinéma aux États-Unis et les critiques ne sont pas tendres.
Révélé par l’ingénieux Monsters et fort d’une bonne expérience dans le domaine des effets visuels, le réalisateur Gareth Edwards a rapidement été propulsé à la tête des franchises hollywoodiennes les plus massives : après le Godzilla de 2014 et le spin-off de Star Wars : Rogue One, il s’attaque à d’autres grosses bestioles dans le nouveau Jurassic World, censé relancer une fois de plus la franchise après une trilogie en dents de Scipionyx et le départ de David Leitch.
Pour qui avait apprécié son tour de force visuel The Creator (un film original au milieu des franchises), il était potentiellement l’homme de la situation, d’autant qu’il bénéficie d’un casting prestigieux : Scarlett Johansson, Jonathan Bailey, Mahershala Ali, Rupert Friend… Le film sort exceptionnellement ce mercredi 2 juillet aux États-Unis (et le vendredi 4 juillet chez nous, soit le monde à l’envers). Petit florilège des critiques outre-Atlantique en demi-teinte.
« Le film offre une version mise à jour du même tour de manège basique que Spielberg nous a offert 32 ans auparavant et pourtant, il n’a pas vraiment l’air essentiel à la mythologie générale de la saga, pas plus qu’il indique où la franchise pourrait aller. » Variety
« La franchise autrefois géniale est à peine ressuscitée à partir d’ambre cette fois. Elle se prend un astéroïde une fois de plus » New York Post
« Jurassic World : Renaissance est l’un des meilleurs et des plus satisfaisants volets de la franchise, parce qu’il trouve de suivre les principes de Loomis [le personnage de Jonathan Bailey], mettant au premier plan le sens de l’émerveillement, devant l’évidente manœuvre financière. » Entertainment Weekly
« Les suites de Jurassic Park n’étaient déjà pas fameuses quand elles faisaient l’effort d’évoluer – elles sont encore moins regardables maintenant qu’elles sont pré-fossilisées » IndieWire
« Il ne fait pas grand-chose d’audacieux ou différent, mais c’est un tour de manège estival fun et bien fait, avec des hauts très hauts et des bas très bas. Agréable, bien qu’inconséquent. » Empire
« Il y a un peu de quoi s’amuser, mais globalement, Jurassic World : Renaissance semble indiquer que cette franchise n’est pas éloignée de ce que le film original essayait de dire à propos de l’éthique du clonage de dinosaures. » Collider
« Ce que le nouveau film perd en originalité, il le rattrape avec sa narration effrénée, ses coups de flippe et ses personnages attrayants joués par un casting formidable – même s’ils sortent pour la plupart d’un moule existant. » The Hollywood Reporter
« Jurassic World : Renaissance est un film de monstre lisse sans le moindre émerveillement ou prestige. » Los Angeles Times
« On peut trouver un peu de malice et de flair dans Renaissance, et les performances sont largement appréciables et engageantes. Il y a de pires exercices d’extension de licence sur le marché. Mais il est difficile d’imaginer sur quelle base il pourrait y avoir un huitième film Jurassic. » Vanity Fair
Il y a un peu de positif et de négatif, mais surtout du mi-figue mi-raisin, d’autant que la plupart des critiques s’accordent sur la banalité du récit, paradoxal étant donné le titre du film. Pourtant, le scénario est signé David Koepp, déjà derrière les deux tous premiers volets de la saga réalisés par Steven Spielberg. Son impressionnant CV comprend également La Mort vous va si bien, Mission : Impossible, Panic Room, Spider-Man et La Guerre des Mondes.
À voir si cette réception « trop tiède » (pour citer Cléopâtre) aura des conséquences sur le parcours du film au box-office. Le Monde d’après avait écopé de critiques assassines et ça ne l’avait pas empêché de dépasser le milliard de dollars au box-office, tout comme ses prédécesseurs, qui avaient encore plus cartonné. Seulement cette fois, il devra faire face à la concurrence de Superman, à peine plus d’une semaine plus tard. Le choc des titans de l’été commence.
https://www.ecranlarge.com/films/news/j ... diHkkIU0ww

Le nouveau film Jurassic World, Jurassic World : Renaissance, est déjà visible au cinéma aux États-Unis et les critiques ne sont pas tendres.
Révélé par l’ingénieux Monsters et fort d’une bonne expérience dans le domaine des effets visuels, le réalisateur Gareth Edwards a rapidement été propulsé à la tête des franchises hollywoodiennes les plus massives : après le Godzilla de 2014 et le spin-off de Star Wars : Rogue One, il s’attaque à d’autres grosses bestioles dans le nouveau Jurassic World, censé relancer une fois de plus la franchise après une trilogie en dents de Scipionyx et le départ de David Leitch.
Pour qui avait apprécié son tour de force visuel The Creator (un film original au milieu des franchises), il était potentiellement l’homme de la situation, d’autant qu’il bénéficie d’un casting prestigieux : Scarlett Johansson, Jonathan Bailey, Mahershala Ali, Rupert Friend… Le film sort exceptionnellement ce mercredi 2 juillet aux États-Unis (et le vendredi 4 juillet chez nous, soit le monde à l’envers). Petit florilège des critiques outre-Atlantique en demi-teinte.
« Le film offre une version mise à jour du même tour de manège basique que Spielberg nous a offert 32 ans auparavant et pourtant, il n’a pas vraiment l’air essentiel à la mythologie générale de la saga, pas plus qu’il indique où la franchise pourrait aller. » Variety
« La franchise autrefois géniale est à peine ressuscitée à partir d’ambre cette fois. Elle se prend un astéroïde une fois de plus » New York Post
« Jurassic World : Renaissance est l’un des meilleurs et des plus satisfaisants volets de la franchise, parce qu’il trouve de suivre les principes de Loomis [le personnage de Jonathan Bailey], mettant au premier plan le sens de l’émerveillement, devant l’évidente manœuvre financière. » Entertainment Weekly
« Les suites de Jurassic Park n’étaient déjà pas fameuses quand elles faisaient l’effort d’évoluer – elles sont encore moins regardables maintenant qu’elles sont pré-fossilisées » IndieWire
« Il ne fait pas grand-chose d’audacieux ou différent, mais c’est un tour de manège estival fun et bien fait, avec des hauts très hauts et des bas très bas. Agréable, bien qu’inconséquent. » Empire
« Il y a un peu de quoi s’amuser, mais globalement, Jurassic World : Renaissance semble indiquer que cette franchise n’est pas éloignée de ce que le film original essayait de dire à propos de l’éthique du clonage de dinosaures. » Collider
« Ce que le nouveau film perd en originalité, il le rattrape avec sa narration effrénée, ses coups de flippe et ses personnages attrayants joués par un casting formidable – même s’ils sortent pour la plupart d’un moule existant. » The Hollywood Reporter
« Jurassic World : Renaissance est un film de monstre lisse sans le moindre émerveillement ou prestige. » Los Angeles Times
« On peut trouver un peu de malice et de flair dans Renaissance, et les performances sont largement appréciables et engageantes. Il y a de pires exercices d’extension de licence sur le marché. Mais il est difficile d’imaginer sur quelle base il pourrait y avoir un huitième film Jurassic. » Vanity Fair
Il y a un peu de positif et de négatif, mais surtout du mi-figue mi-raisin, d’autant que la plupart des critiques s’accordent sur la banalité du récit, paradoxal étant donné le titre du film. Pourtant, le scénario est signé David Koepp, déjà derrière les deux tous premiers volets de la saga réalisés par Steven Spielberg. Son impressionnant CV comprend également La Mort vous va si bien, Mission : Impossible, Panic Room, Spider-Man et La Guerre des Mondes.
À voir si cette réception « trop tiède » (pour citer Cléopâtre) aura des conséquences sur le parcours du film au box-office. Le Monde d’après avait écopé de critiques assassines et ça ne l’avait pas empêché de dépasser le milliard de dollars au box-office, tout comme ses prédécesseurs, qui avaient encore plus cartonné. Seulement cette fois, il devra faire face à la concurrence de Superman, à peine plus d’une semaine plus tard. Le choc des titans de l’été commence.
https://www.ecranlarge.com/films/news/j ... diHkkIU0ww
Je suis motivé de bon matin donc voilà une liste des films que j'ai découvert ces dernières semaines, du plus récent au plus ancien:
- Heads of State (2025) : 6/10
- Sang froid (2019) : 7/10
- Instincts meurtriers (2004) : 6/10
- Bone Collector (1999) : 7/10
- The Creator (2023) : 8/10
- Action ou vérité (2018) : 6/10
- Tout sauf toi (2023) : 7/10
- Monsters: Dark Continent (2014) : 6/10
- Nightmare Island (2020) : 5/10
- Famille recomposée (2014) : 7/10
- Annabelle - La Maison du mal (2019) : 5/10
- Backstreet Dogs (2023) : 6/10
- L'Étranger du froid (1988) : 7/10
- Conjuring - Sous l'emprise du diable (2021) : 6/10
- Earthquake Underground (2024) : 3/10
- Warfare (2025) : 8/10
- Malignant (2021) : 6/10
- Deep Cover (2025) : 7/10
- L'Exorciste - Dévotion (2023) : 6/10
- K.O. (2025) : 5/10
- The Irishman (2019) : 8/10
- Night Swim (2024) : 6/10
- Predator: Killer of Killers (2025) : 7/10
- Il était une fois John Wick (2025) : 8/10
- Blind Waters (2023) : 3/10
- The Dead Don't Die (2019) : 6/10
- Astérix & Obélix - L'Empire du milieu (2023) : 4/10
Je suis remonté seulement jusqu'à début juin
- Heads of State (2025) : 6/10
- Sang froid (2019) : 7/10
- Instincts meurtriers (2004) : 6/10
- Bone Collector (1999) : 7/10
- The Creator (2023) : 8/10
- Action ou vérité (2018) : 6/10
- Tout sauf toi (2023) : 7/10
- Monsters: Dark Continent (2014) : 6/10
- Nightmare Island (2020) : 5/10
- Famille recomposée (2014) : 7/10
- Annabelle - La Maison du mal (2019) : 5/10
- Backstreet Dogs (2023) : 6/10
- L'Étranger du froid (1988) : 7/10
- Conjuring - Sous l'emprise du diable (2021) : 6/10
- Earthquake Underground (2024) : 3/10
- Warfare (2025) : 8/10
- Malignant (2021) : 6/10
- Deep Cover (2025) : 7/10
- L'Exorciste - Dévotion (2023) : 6/10
- K.O. (2025) : 5/10
- The Irishman (2019) : 8/10
- Night Swim (2024) : 6/10
- Predator: Killer of Killers (2025) : 7/10
- Il était une fois John Wick (2025) : 8/10
- Blind Waters (2023) : 3/10
- The Dead Don't Die (2019) : 6/10
- Astérix & Obélix - L'Empire du milieu (2023) : 4/10
Je suis remonté seulement jusqu'à début juin

Wickaël a écrit : ↑ven. 4 juil. 2025 07:28 Je suis motivé de bon matin donc voilà une liste des films que j'ai découvert ces dernières semaines, du plus récent au plus ancien:
- Heads of State (2025) : 6/10
- Sang froid (2019) : 7/10
- Instincts meurtriers (2004) : 6/10
- Bone Collector (1999) : 7/10
- The Creator (2023) : 8/10
- Action ou vérité (2018) : 6/10
- Tout sauf toi (2023) : 7/10
- Monsters: Dark Continent (2014) : 6/10
- Nightmare Island (2020) : 5/10
- Famille recomposée (2014) : 7/10
- Annabelle - La Maison du mal (2019) : 5/10
- Backstreet Dogs (2023) : 6/10
- L'Étranger du froid (1988) : 7/10
- Conjuring - Sous l'emprise du diable (2021) : 6/10
- Earthquake Underground (2024) : 3/10
- Warfare (2025) : 8/10
- Malignant (2021) : 6/10
- Deep Cover (2025) : 7/10
- L'Exorciste - Dévotion (2023) : 6/10
- K.O. (2025) : 5/10
- The Irishman (2019) : 8/10
- Night Swim (2024) : 6/10
- Predator: Killer of Killers (2025) : 7/10
- Il était une fois John Wick (2025) : 8/10
- Blind Waters (2023) : 3/10
- The Dead Don't Die (2019) : 6/10
- Astérix & Obélix - L'Empire du milieu (2023) : 4/10
Je suis remonté seulement jusqu'à début juin![]()

- ClintReborn
- Messages : 5146
- Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
- Localisation : Avalon
Ah oui quand même


Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
C'est sûr qu'à ce rythme, ça va vite

Tu as une belle installation vidéo chez toi ?
Moi, j'alterne film / série / autre vidéo.
Il faudrait que je lise plus

Le record pour l'instantrobinne a écrit : ↑ven. 4 juil. 2025 08:327Pale a écrit : ↑jeu. 3 juil. 2025 17:25 Le box-office français de la semaine :
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 8LmTGwIH4g

5 pour moi.
Lesquels tu n'as pas vu, pour aller plus vite

- ClintReborn
- Messages : 5146
- Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
- Localisation : Avalon
Le meilleur moyen pour lire plus c'est l'audio !

Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Pale a écrit : ↑ven. 4 juil. 2025 19:02Le record pour l'instantrobinne a écrit : ↑ven. 4 juil. 2025 08:327Pale a écrit : ↑jeu. 3 juil. 2025 17:25 Le box-office français de la semaine :
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 8LmTGwIH4g
5 pour moi.
Lesquels tu n'as pas vu, pour aller plus vite![]()

Ha non, ce n'est pas ça. Je crois qu'il y a méprise : je n'ai vu que le n°7

J'aimerais bien voir 1, 3, 5 et 6.
Et j'ai vu Kneecap, mais il n'est pas dans la liste

Bah ce n'est plus de la lecture


C'est parce que tu as appris que l'adaptation au cinéma allait arriver ?
Ou tu avais envie de le voir avant ?
De mon côté, j'ai le tome 2 de Monte-Cristo à lire, et le dernier volume de Silo
Oui voilà, il y a quelques semaines j'avais lu le descriptif de la bande-annonce qui avait été diffusée lors d'un Comic Con et l'histoire m'a donné sacrément envie.