Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Wickaël
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Pale a écrit : dim. 13 juil. 2025 17:07 Image

Très mitigé. Alors j'adore Snyder et Gunn et je me contrefous des guéguerres qui règnent sur les réseaux entre les fans de l'un et de l'autre mais autant je m'étais pris une claque devant Man of Steel, autant j'ai trouvé celui-ci limite anecdotique. En fait ça m'a rappelé ma séance du premier The Amazing Spider-Man (que j'ai préféré à ce nouveau Superman) avec cette impression d'avoir déjà tout vu en mieux dans les précédents films. L'humour de ce nouveau Superman est pas loin d'être à chier et souvent gênant, les personnages sont assez nases dans l'ensemble (Lex Luthor est pas mal du tout par contre), les figurants ont tous l'air d'être de gros demeurés et les scènes d'action ne m'ont pas plus impressionné que ça et c'est même parfois cheap, je pense au champ de bataille sur lequel se déroule une guerre entre deux pays, on a l'impression qu'ils ont tourné ça dans le terrain vague du coin. Le rythme est mollasson, il faut attendre les 20-25 dernières minutes pour commencer à se sentir un tant soit peu concerné par les événements. Franchement je n'ai pas ressenti un immense enthousiasme face à la promo du film et c'est cette même impression que j'ai eu à la sortie de la séance.
Toi qui est assez bon public d'habitude :D

Donc tu préfères Man of Steel et c'est très bien.
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Piégé, The Amateur, Brick, Superman... Je ne peux pas dire que c'était le meilleur week-end cinématographique qui soit. Heureusement ce Substitution - Bring Her Back remonte considérablement le niveau. J'avais modérément apprécié La Main des frères Philippou, je me suis pris une immense claque devant Substitution. Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est que le film ne tente pas de jouer la carte du jump scare, tout est dans l'ambiance qui est très intense et cette intensité ne fait que monter en puissance. C'est également une grosse claque émotionnelle.
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NaughtyDog
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Oui c'est vraiment bon bien que + programmatique que Talk to Me je trouve

Par contre la 2e partie ultra costaude est portée par une viscéralité et une melancholie qui fonnent toute l'incarnation au film


C'est le meilleur film de juillet pour moi (derriere Eddington ^^)
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NaughtyDog a écrit : dim. 13 juil. 2025 20:23 C'est le meilleur film de juillet pour moi (derriere Eddington ^^)
Justement, mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être :

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Wickaël a écrit : dim. 13 juil. 2025 18:47 Donc tu préfères Man of Steel et c'est très bien.
Si je devais résumer ce nouveau Superman en un mot, ce serait potache. L'humour potache sied bien aux Gardiens ou à Suicide Squad mais ici ça n'a clairement pas marché sur moi. Et ça manque d'épique, c'est vraiment un film de super-héros lambda, Superman mérite mieux.
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EL a beaucoup aimé Eddington (4 étoiles) :

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Ari Aster est l’une des nouvelles coqueluches du cinéma indépendant d’horreur américain depuis Hérédité et Midsommar. Et même s’il a largement divisé avec son troisième film, Beau is Afraid, il est incontestablement le roi du malaise contemporain. Pour son quatrième long-métrage, Eddington, il a refait équipe avec Joaquin Phoenix, accompagné par Pedro Pascal, Emma Stone ou encore Austin Butler, et a fait un tour par le Festival de Cannes 2025. S’il est reparti bredouille, il a marqué les esprits, pour le meilleur et pour le pire. En salles dès ce 16 juillet 2025.

SHÉRIF, TU M’FAIS PEUR


L’affiche teaser de Eddington reprenait le diorama Sans Titre (Buffalos) de David Wojnarowicz. Selon le site de l’Art Institute of Chicago, il « illustre une méthode de chasse traditionnelle amérindienne consistant à rassembler les bisons des plaines vers des falaises, les forçant à plonger vers la mort », mais aussi une « analogie et critique acerbe » puisque « l’image incarne la tragédie de la pandémie [du Sida à l’époque, ndlr] et dresse un réquisitoire contre une nation en conflit avec elle-même ».

Impossible de ne pas comprendre le choix d’un tel visuel en ayant vu le résultat final. Toutes les intentions de Eddington – où la confrontation du shérif (Joaquin Phoenix) et du maire (Pedro Pascal) d’Eddington met le feu aux poudres en pleine pandémie de Covid – se trouvaient finalement sous nos yeux, Ari Aster pensant avec malice et dans les moindres détails chacune de ses œuvres.

C’était déjà particulièrement le cas dans ses trois précédents métrages où les indices cachés (qu’il s’agisse de quelques symboles sectaires dans Hérédité, de la tapisserie murale annonciatrice de Midsommar ou de multiples éléments dans Beau is Afraid) pullulaient tout au long des récits. Ils préparaient inconsciemment les spectateurs à l’horreur et la violence (à la fois physique et psychologique) qui attendaient les personnages et, plus globalement, leurs entourages.

La famille a toujours été au cœur des longs-métrages d’Ari Aster (et même de ses meilleurs courts-métrages à l’image du pervers Munchausen et du malsain The Strange Thing About the Johnsons). Il faut dire que, comme il le racontait dans une interview avec Trois couleurs en 2023, Ari Aster voit la famille « comme cette espèce de trou noir dont on ne peut s’échapper et qui nous consume ». D’où ses protagonistes écrasés par leur passé et le poids de leurs héritages. Mais ce tryptique sur la transmission maintenant clôturé (ou presque), Ari Aster a vu plus grand avec Eddington.

AMERICAN REAL NIGHTMARE

Bien sûr, l’Américain ne lâche pas ses marottes avec Eddington entre les « mommy issues » (voire « belle-mère issues » ici), les liens toxiques familiaux, la question du deuil, la peur de décevoir, les dérives sectaires ou sa fascination morbide pour les têtes (et corps) mutilées. Sauf qu’il choisit de transposer ses obsessions, non plus à travers un personnage principal et son entourage, mais toute une communauté : la ville d’Eddington au Nouveau-Mexique.

Le cinéaste continue à explorer l’horreur contemporaine en déplaçant l’échelle politique et sociale de sa réflexion. Dans Eddington, il n’est plus simplement question d’une observation intime et intérieure d’un personnage et ses proches. Au contraire, même si le shérif Joe Cross est le centre du film et que son évolution sert de fil rouge à l’intrigue, son statut permet plutôt à Ari Aster d’ausculter la société américaine à travers toutes ses composantes.

Le film commence ainsi doucement avec une satire amusante, voire hilarante, de la gestion de la pandémie dans cette petite ville. Le shérif (Joaquin Phoenix impérial de bout en bout) ne respecte pas la loi (il ne veut pas porter de masque, « il n’en a pas besoin » et en plus il est asthmatique). Sauf que ses conflits avec le maire (Pedro Pascal décidément de tous les projets et les styles), la police du comté voisin ou les habitants vont sonner le début du chaos.

Dans cette première partie, indiscutablement, Eddington opère le meilleur examen de la pandémie de Covid vu au cinéma, mais n’en reste pas moins légèrement poussif. C’est souvent répétitif dans le propos, parfois même un peu barbant, pas très subtil et à ce moment-là, Ari Aster semble, pour la première fois de sa carrière, foncer dans un mur. C’était heureusement sans compter sa faculté à redresser la barre, prendre de court et enflammer une satire impertinente en véritable brûlot sans pitié sur l’état de l’Amérique (et du monde en général).

WORLD BE AFRAID

Difficile de décrire en seulement quelques lignes la densité de Eddington et de sa psychanalyse. Eddington devient le visage de toute l’Amérique, en pleine période de Covid-19 (et post-pandémie) et évoque donc pêle-mêle, le complotisme, le trumpisme, le racisme, le patriarcat, les agressions sexuelles, l’impact des réseaux sociaux (et de la tech) sur la désinformation, l’endoctrinement (sous toutes ses formes), l’état catastrophique de l’offre politique (tout bords confondus) et, in fine, l’absurdité tragique de notre monde.

C’est sans doute un peu trop et certains personnages en pâtissent sévèrement (Emma Stone et Austin Butler notamment). Mais en vérité, sur les 2h30, c’est essentiel pour la montée crescendo de l’hystérie collective. Car si, dans un premier temps, le cinéaste raconte cette folie à travers une farce ultra-provocatrice, très politiquement incorrecte, à l’humour noir féroce et grotesque, sa démonstration prend une tournure bien plus sombre et violente au fur et à mesure de l’enlisement progressif des personnages face à une situation devenue incontrôlable.

Le rire laisse ainsi d’abord place à l’angoisse à travers un thriller parano mortel (pas sans rappeler Pottsville, 1280 habitants de Jim Thompson) puis à la terreur dans un virage jusqu’au-boutiste hallucinant et imprévisible. Le moyen de nous plonger dans un jeu de massacre aux airs de carnage post-apo ultra-bourrin lors du grand final, le tout dans une ambiance de western contemporain où le concept de vérité (unique) n’est qu’un lointain mirage.

C’est d’autant plus impressionnant que la mise en scène d’Ari Aster est toujours inspirée – passant de plans-séquences accentuant les malaises à une caméra portée capturant au plus près l’agressivité croissante des personnages – et que Darius Khondji fait un travail dingue à la photo (entre la noirceur des nuits ténébreuses, la blancheur froide des écrans et la lumière éblouissante du soleil du Nouveau-Mexique). Techniquement et scénaristiquement, le geste est audacieux, intense, jubilatoire, flippant, légèrement ambigu et comme un revers de médaille, il divisera forcément (autant voire plus que Beau is Afraid).

Pourtant, c’est aussi toute la force d’Ari Aster que de remodeler un peu plus l’horreur au cinéma et se métamorphoser lui-même. Jusqu’ici, son terrain horrifique s’agrippait à nos angoisses (intimes et universelles), mais jouait toujours avec le surréalisme ou le fantastique comme pour légèrement relativiser l’enfer se déroulant sous nos yeux. Dans Eddington, il décide de se séparer totalement de la fantasmagorie pour s’ancrer pleinement dans notre réalité.

Et alors, même si les événements paraissent parfois farfelus, insensés ou aberrants, ils deviennent un reflet crédible de notre époque. Il n’est plus question ici d’un simple mauvais rêve dont on peut se réveiller, mais d’un véritable cauchemar à ciel ouvert, avec lequel on joue (in)consciemment, qu’on observe sans broncher ou alimente volontairement. Si ça ce n’est pas de l’horreur…

Ari Aster explose l’Amérique contemporaine post-Covid avec son provocateur Eddington, jonglant entre la farce noire, le thriller parano et le western bourrin, dans un chaos intense, flippant et jubilatoire.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... ZaWm2cM4Mw
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Pale
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Après un début un peu décevant (j'ai moyennement accroché aux deux premiers épisodes), cette troisième saison s'avère remarquable et bouleversante, je dirais même dévastatrice. Squid Game rejoint dorénavant le panthéon de mes séries préférées.
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NaughtyDog
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Ai trouvé cette S3 (ou plutot cette seconde moitié de S2 bcp plus lambda)
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quelques anniversaires

Patrick Wayne (fils de John Wayne) 86 ans
Daniel Mesguich 73 ans
Terry O'Quinn 73 ans
Vincent Lindon, 66 ans
Patrick Timsit 66 ans
Jean-Christophe Grangé 63 ans écrivain
Lolita Davidovich 63 ans
Forest Whitaker 63 ans
Brigitte Nielsen 62 ans
Irène Jacob 59 ans
Stéphanie Lagarde 56 ans
Jim Rash 54 ans
Scott Foley, 53 ans
Brian Austin Green 52 ans
Diane Kruger 49 ans
Lana Parrilla 48 ans
Taylor Kinney 44 ans
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Je me souviens que les teasers des premières saisons me mettaient toujours sur le cul, c'est pas le cas ici.
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The Naked Gun : premiers avis pour la suite ZAZ avec Liam Neeson et Pamela Anderson

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The Naked Gun alias Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? avec Liam Neeson et Pamela Anderson arrive bientôt en salles et les premiers avis sont déjà là.

Netflix tente souvent par tous les moyens de rafraichir son catalogue avec quelques films liés à l’actualité, parfois pour le meilleur (les docu-séries sportifs Drive to Survive et Au coeur du peloton quelques jours avant le début de la saison de F1 ou du Tour de France ; des films Mission : Impossible au moment de la sortie du dernier opus…) et parfois pour le pire (l’époque où le film Légion trônait en haut de la page d’accueil parce que la série Légion cartonnait, ce qui trompait sûrement quelques abonnés).

Bref, tout ça pour dire que récemment, le N rouge a ajouté trois films à son catalogue : Y a-t-il un flic pour sauver la reine ?, Y a-t-il un flic pour sauver le président ? et Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood ?. Et ce n’est évidemment pas un hasard puisque The Naked Gun alias Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? en version française, quatrième volet des aventures ZAZ, débarque au cinéma dans un peu moins d’un mois en France.

Le lieutenant Frank Debrin (Leslie Nielsen) n’est plus et cette fois, c’est son fils Frank Debrin Jr. qui prend donc le relai, incarné par nulle autre que Liam Neeson. Le film a été réalisé et co-scénarisé par Akiva Schaffer et les premiers avis ont été dévoilés. Revue de tweets.

« Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? est plein d’esprit et constitue un véritable clin d’œil à l’original tout en se faisant son propre nom. Bordel, les comédies bizarres m’avaient manqué et celle-ci était parfaite. » Rachel Leishman – The Mary Sue

« Le film Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? est le plus drôle que j’ai vu depuis longtemps. Liam Neeson est tellement parfait dans le rôle de Frank Drebin Jr. et l’alchimie comique qu’il partage avec Pamela Anderson est absolument merveilleuse, d’autant plus que c’est une actrice comique exceptionnellement drôle !

Une séquence en particulier m’a fait pleurer de rire. On peut en voir une partie dans la bande-annonce. En tout cas, la durée compacte de 1h25 en fait un film agréable à regarder du début à la fin. C’est constamment drôle ! »
Jimmy – Joblo.com

« Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? est délicieusement stupide et je le vois comme le plus grand des compliments. Il est vraiment très fidèle à l’esprit des films de Leslie Nielsen que j’ai adorés en grandissant. » Katcy Stephan – Variety

« Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? est une bouffée d’air frais bienvenue dans le paysage des films d’été. Il s’engage sans réserve dans un humour jusqu’au boutiste et a fonctionné pour moi environ 75% du temps. Il y a une longue blague en particulier qui m’a fait pleurer de rire. Curieux de voir comment ce style de comédie s’adaptera à une nouvelle génération. » Liam Crowley – Screenrant

« J’ai vu Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? et je peux maintenant dire qu’il ressemble parfaitement aux films faits avant lui ! Il y a énormément de bonnes blagues dans ce film et on voit que les cinéastes se sont bien amusés à réaliser une pure comédie. » Jeffrey Vega – IGN

« Le nouveau Naked Gun est hilarant. C’est tout simplement aussi ridicule et exagéré que possible. Des passages ingénieux, des rythmes nostalgiques, un humour audacieux… et des surprises aussi ! Liam Neeson n’a pas le droit d’être aussi drôle. Je rêvais d’Austin Powers 4 et ça a peut-être comblé mon envie ! » Brandon Davis – Phase Hero

« Je peux enfin parler de mon obsession pour le reboot Y a-t-il un flic pour sauver le monde ?. Le réalisateur Akiva Schaffer livre un film hilarant, bourré de gags par centaines, qui fait honneur à la série originale. Je n’avais pas autant ri depuis longtemps et je suis sortie de là en pleine forme.

Liam Neeson et Pamela Anderson sont parfaitement choisis pour les rôles à mon avis. Les blagues sont innombrables, mais rien de choquant. Juste de l’humour 100 % parodique. Certains pourraient même dire qu’on ne fait plus les comédies comme ça maintenant. »
Erik Davis – Fandango

« Mon adoration pour les films Naked Gun est tout simplement indépassable, alors je suis heureux d’annoncer que le nouveau est fantastique. S’il y avait une seule justice dans ce monde, Liam Neeson aurait un Oscar pour son rôle. Malin et hilarant du début à la fin. » Jim Hemphill – IndieWire

La bande-annonce de Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? nous avait énormément rassuré sur le projet, notamment avec ses petits gags hilarants, et les premiers avis ne font qu’augmenter notre impatience. D’autant plus avec les bons échos sur les prestations de Liam Neeson (enfin sorti de ses séries B d’action bourrines) et Pamela Anderson, décidément de retour sur le devant de la scène. Le film sortira dès le 1er août aux États-Unis. En France, il sera disponible au cinéma dès le 13 août.


https://www.ecranlarge.com/films/news/t ... eJ6GA0MKBg
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Pale
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EL n'a pas trop aimé Souviens-toi… l’été dernier (2 étoiles) :

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Personne ne l’a demandé, mais Souviens-toi… l’été dernier est de retour. Près de 30 ans après, la copie presque conforme de Scream a droit à une improbable suite, qui ramène Jennifer Love Hewitt et Freddie Prinze Jr. pour passer le relais à une nouvelle génération, notamment incarnée par Madelyn Cline et Chase Sui Wonders. Après Souviens-toi… l’été dernier 2 et l’improbable navet Souviens-toi… l’été dernier 3 que tout le monde a oublié, le tueur au crochet est donc de retour au cinéma le 16 juillet. Et c’était pas nécessaire, vraiment.

LA PÊCHE AU MOU


Souviens-toi… l’été dernier a toujours été la bourre. En 1997, le projet avait été sorti d’un tiroir et produit à toute vitesse pour surfer sur la vague Scream, avec carrément le même scénariste Kevin Williamson pour afficher le lien (et la flemme). Cette copie presque conforme était sortie juste avant Scream 2, avec Sarah Michelle Gellar qui se fait trucider dans les deux. Souviens-toi… l’été dernier 2 est arrivé un an après, démontrant à merveille le stakhanovisme de cette bulle de néo-slasher.

Le temps que Souviens-toi… l’été dernier 3 débarque en 2006, la fête était déjà largement finie. Et si quelqu’un avait encore un doute, cette suite sortie directement en vidéo, avec de nouveaux personnages et un tueur zombie-boogeyman aux yeux rouges fluo, était le dernier clou dans le cercueil.

Presque trente ans plus tard et après une série Souviens-toi… l’été dernier abominablement nulle, le nouveau film est évidemment à la bourre lui aussi. Après des années à essayer de ressusciter ce pêcheur sachant pécher, le studio Sony a fini par y arriver avec la formule du legacyquel, ces suites qui ravivent une franchise des années après, avec d’anciens personnages qui passent le relais à de nouveaux. En voilà une formidable idée, que Scream et Halloween ont déjà exploité jusqu’à la corde récemment.

C’est donc la note d’intention de cette saga adaptée au départ du livre de Lois Duncan : faire comme les autres, mais en moins bien et bien trop tard, histoire d’arriver après la bataille pour essayer de ramasser les miettes.

SOUVIENS-TOI… L’ÉTÉ DES NIAIS

Inutile d’essayer de prendre un peu au sérieux ce Souviens-toi… l’été dernier 3 qui cache son vrai nom. L’accident déclencheur a beau être légèrement différent, il a lieu dans la même ville, au même endroit et avec quasiment les mêmes spécimens de vieux ados. Cette coïncidence aurait été normale dans un remake mais puisque c’est une suite, ça ressemble déjà à une blague.

Souviens-toi… l’été dernier version 2025 essaye de manger à tous les râteliers. D’un côté c’est du pur legacyquel, avec les vieilles gloires sorties du formol pour aider la nouvelle génération et faire plaisir aux fans avec quelques clins d’œil lourdingues (« WHAT ARE YOU WAITING FOR ???!!!« ). De l’autre, c’est quasiment un remake qui va jusqu’à reprendre des morceaux entier du premier film.

Le cinquième Scream est passé par là, mais faisait au moins semblant de raconter quelque chose en tirant sur la corde méta. Le « nouveau » Souviens-toi… l’été dernier, lui, se contente de creuser la tombe du vide. Et il tourne tellement en rond qu’il fait les poubelles des précédents films et de la saga Ghostface pour essayer de se moderniser, quitte à flirter avec l’auto-parodie.

Tant pis si ça ressemble parfois plus à Scary Movie qu’à Souviens-toi… l’été dernier, notamment avec un fabuleux moment qui rejoue en partie la meilleure scène de poursuite de l’original, dans le même décor, mais avec un second degré qui ferait passer le film de 1998 pour du Ari Aster. C’est peut-être ça le plus spectaculaire : avoir l’air plus poussiéreux et ringard qu’un film des années 90.

MARÉE BASSE DU FRONT

C’était peut-être la seule option pour ressusciter Souviens-toi… l’été dernier : essayer d’en rire, et de faire rire. La réalisatrice Jennifer Kaytin Robinson, qui a co-écrit le scénario avec Sam Lansky, tente donc cet impossible numéro d’équilibriste qui a pour fâcheuse conséquence de torpiller le film à intervalles réguliers. Le meilleur exemple : la Danica incarnée par Madelyn Cline, qui passe d’héritière de Helen Shivers (la blonde reine de beauté dont les rêves s’effondrent) à pauvre gourdasse (« Mais moi aussi j’ai reçu une lettre !« ), selon le sent du vent et des scènes.

D’une séquence à l’autre, Souviens-toi… l’été dernier invite à rire avec lui, puis de lui. De quoi lui donner des airs de fan film friqué qui essaye de conjuguer deux espaces temps – celui où on découvrait ces slashers emblématiques de leur époque post-Scream, et celui où on les a redécouverts dans leur jus nostalgique.

Mais puisque ce Souviens-toi… l’été dernier reste enfermé dans sa minuscule formule déjà gentiment naze dans les années 90, le film devient une simple quête secondaire de puriste qui devra compter toutes les références. Un coquillage géant par ci, une blague sur les Bahamas par là, avant une improbable scène de cauchemar-hommage qui créé l’exploit de provoquer un sourire et un soupir.

Quand à la toute fin les survivants débriefent le cauchemar, tranquilles autour d’un McDo, il devient clair que ce Souviens-toi… l’été dernier a été traité par-dessus la jambe et comme une simple farce. Et la scène post-générique, écrite et jouée comme un sketch du Saturday Night Live, enfonce le clou.

Sachant que le film est avare en frissons et cadavres, avec une inventivité proche de zéro dès qu’il s’agit de mettre en scène des poursuites ou des meurtres, il ne reste alors qu’une seule question : à qui s’adresse ce machin ? Aux ados des années 90 qui restent attachés à leurs vieux doudous ? À la Gen Z qui considèrerait que Souviens-toi… l’été dernier est culte ? À personne ? La réponse sera certainement moins étonnante que le twist archi-débile de cette suite tardive.

Ils ne savaient plus quoi faire, donc ils ont fait n’importe quoi. Souviens-toi… l’été dernier, c’est un peu l’Internet Explorer des slashers : ça rame, ça ne sert à rien, mais on aime bien en rigoler. Un peu.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... D_WBk9A_PA
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Pale a écrit : mer. 16 juil. 2025 16:15



Je me souviens que les teasers des premières saisons me mettaient toujours sur le cul, c'est pas le cas ici.
J'ai bien aimé ce teaser il m'a collé des frissons, par contre j'attendrais que toute la saison soit dispo pour regarder.
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bon anniversaire à

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Après le bide The Fall Guy, Ryan Gosling retourne à la comédie d’action pour le meilleur ou le pire

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Ryan Gosling et s’apprête à faire des étincelles dans une comédie d’action qui en rappellera beaucoup d’autres.

Depuis quelques années, les séries B d’action et les comédies loufoques semblent être devenu les nouveaux genres de prédilection de Ryan Gosling, et l’annonce de son futur projet le confirme. Héros du divertissement musclé The Gray Man en 2022, Ken de Margot Robbie dans Barbie en 2023 et héros de la comédie d’action The Fall Guy en 2024, l’acteur, auparavant connu pour ses rôles taciturnes dans des drames auteurisants, est devenu le nouveau Tom Cruise Fisher Price d’Hollywood.

Et il aime ça, puisque Ryan Gosling s’apprête désormais non seulement à interpréter mais aussi à produire un nouveau film qui promet de la castagne et de la rigolade. À ses côtés, qui de mieux que l’un des piliers de la comédie américaine : Will Ferrell ? Les deux acteurs s’embarquent pour Amazon MGM Studios dans un projet au pitch prometteur à défaut d’être original.

Ryan Gosling avait déjà été le héros de la très bonne comédie The Nice Guys aux côtés de Russell Crowe, ainsi que de la moins bonne (mais tout de même pas mal) comédie The Fall Guy aux côtés d’Emily Blunt. Qui serait donc surpris d’apprendre qu’il sera bientôt à l’affiche de… Tough Guys ? Un film dont il partagera donc l’affiche avec Will Ferrell, lui-même connu (entre autres) pour son rôle auprès de Mark Wahlberg dans The Other Guys (Very Bad Cops en “Français”).

Ce n’est donc pas l’originalité qui étouffera les deux acteurs, tant au niveau du titre qu’au niveau du pitch. Selon The Hollywood Reporter, Tough Guys racontera en effet la cavale de deux hommes de main qui, fatigués d’être remplaçables, quittent le monde du crime. Mais c’était sans compter sur leurs anciens patrons qui ne comptent pas les laisser s’en tirer à si bon compte… Sur le papier, on a l’impression d’avoir déjà vu ce film une bonne centaine de fois, et pourtant, qui n’aurait pas envie de faire confiance à une alliance Gosling-Ferrell ?

Tough Guys ne réinventera certainement pas le genre (et encore, le film pourrait surprendre), mais il y a des chances pour que le rire soit au rendez-vous. Reste à voir si la comparaison inévitable avec The Nice Guys ne l’esquintera pas trop. Ryan Golsing doit y croire dur comme fer, puisque, toujours selon The Hollywood Reporter, il est tombé amoureux du scénario de Daniel Gold (jusque-là scénariste sur la série Workin’ Moms), et a lui-même aidé à amener Will Ferrell dans l’équation.

Les deux acteurs sont d’ailleurs tellement sûrs de leur coup qu’ils coifferont également, pour l’occasion, la casquette de producteurs. On espère pour eux que Tough Guys fera de meilleurs scores que The Nice Guys et The Fall Guy, dont l’échec au box-office avait été plutôt cuisant. Affaire à suivre pour cette nouvelle production Amazon, dont on ne connaît, à ce stade, ni le réalisateur ni la date de sortie.

En attendant, on pourra retrouver Ryan Gosling dans le film de science-fiction Projet Dernière Chance, réalisé par Phil Lord et Chris Miller et prévu pour 2026, et dans Star Wars: Starfighter, prévu pour 2027.


https://www.ecranlarge.com/films/news/b ... KQ3kgwDyuA
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Pale
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After the Hunt : bande-annonce tendue pour le thriller psychologique sauce #MeToo avec Julia Roberts

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Luca Guadagnino revient déjà au cinéma avec le très attendu After the Hunt, un thriller psychologique avec Julia Roberts et Andrew Garfield.

Certains cinéastes tiennent un rythme de productions terriblement rapides entre le Coréen Hong Sang-soo (17 films depuis 2015), le Français Quentin Dupieux (9 films depuis 2018), le Britannique Ridley Scott (4 films depuis 2021, et pas des moindres) ou encore le Japonais Takashi Miike (15 films depuis 2015). Et on pourrait facilement ajouter à cette liste l’Italien Luca Guadagnino dont la cadence, à l’international, est franchement impressionnante.

Alors que Challengers est sorti en avril 2024 en France et que Queer est sorti en février 2025, le cinéaste va déjà faire son retour au cinéma avec un nouveau film : After the Hunt. Mené par Julia Roberts, Andrew Garfield et Ayo Edebiri, ce thriller psychologique s’est dévoilé dans une première bande-annonce tendue avant son probable passage à la Mostra de Venise.



Dans les dernières secondes du trailer, le personnage de Julia Roberts (Alma, une professeure d’université respectée) s’adresse à celui d’Ayo Edebiri (Maggie, étudiante en philosophie accusant un professeur d’agression) : « Not everything is supposed to make you comfortable » (« Tout n’est pas censé te mettre à l’aise »). La clé d’After the Hunt se trouvera peut-être ici : dans ce jeu permanent sur l’inconfort des situations, des révélations et des relations entre les personnages.

After the Hunt suivra en effet l’évolution d’Alma, affrontant son propre passé, lorsque l’un de ses confrères et amis, Hank Gibson (incarné par l’excellent Andrew Garfield), est accusé par une étudiante (Maggie donc) de comportements inappropriés. La bande-annonce n’explicite pas exactement les faits reprochés, mais vu la manière dont l’ensemble est montré, il y a peu de doutes sur les enjeux qui seront au cœur de ce thriller psychologique à l’ère MeToo.

D’où le fameux « Tout n’est pas censé vous mettre à l’aise » clôturant la bande-annonce, comme une passerelle évidente entre l’histoire des personnages et le vécu des spectateurs devant le cinéma de Guadagnino en général. Après tout, l’Italien essaie toujours de bousculer le public avec ses films, qu’il s’agisse d’un trouple électrique dans Challengers, de visions psychédéliques dans Queer, d’un amour cannibale dans Bones & All ou même de la fureur sanglante de Suspiria.

Dans After the Hunt, il s’attaquera à un malaise beaucoup plus tangible et actuel, tout en jouant étonnamment avec une esthétique plus rétro. Avec ce grain assez prononcé et la photo signée Malik Hassan Sayeed (He Got Game), ces premières images ramènent aux années 90 et rappellent un peu le cinéma d’Alan J. Pakula, Présumé innocent en tête, version contemporaine. Sous ses airs plus classiques visuellement, After the Hunt semble avoir des cartes mystérieuses à jouer (secrets, manipulations…) et ça rend donc très curieux.

Le film sortira aux États-Unis dès le 10 octobre prochain. En France, il n’a pas encore de date de sortie officielle, mais sera a priori distribué en salles par Sony Pictures. On espère qu’on ne devra pas patienter trop longtemps.


https://www.ecranlarge.com/films/news/a ... EAhC6VyNrA
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Les deux acteurs principaux choisis pour l'adaptation de Zelda qui sera réalisé par Wes Ball :

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Pale a écrit : jeu. 17 juil. 2025 17:30
Hâte ! :hot:
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Actuellement sur le YouTube de Warner :

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Un trailer qui envoie du steak.
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NaughtyDog
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Pale a écrit : jeu. 17 juil. 2025 17:28 Image

Le film le plus drole de l'année (vu à Annecy)
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Ça a l'air sacrément fendard.
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robinne
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Pale a écrit : jeu. 17 juil. 2025 18:28 Image
15 ans déjà :sweat:
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Kit
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robinne a écrit : ven. 18 juil. 2025 18:48
Pale a écrit : jeu. 17 juil. 2025 18:28 Image
15 ans déjà :sweat:
en effet le temps défile, j'aurais dit 7 ans au plus
Vosg'patt de cœur
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Je suis en vacances :hot: Donc au programme : films et voyage.

Et là j'ai vu ceci :

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Même si les nouveaux films de Wes Anderson ne me hypent plus, j'ai quand même regardé son dernier film. Je dois avouer que j'ai adoré les 20-30 premières minutes mais j'ai commencé à décrocher au fur et à mesure tellement ça devient farfelu et le maniérisme du réalisateur et des acteurs a commencé à avoir raison de moi. Après le rythme est tel qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer et ça reste plein d'esprit comme toujours avec ce réalisateur.

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Le film s'est fait pas mal dézinguer mais j'ai adoré. Pour commencer j'apprécie The Weeknd mais je suis très loin de connaître le parcours et la carrière de l'artiste, je connais à peine quelques chansons donc j'ai fait abstraction du côté promotionnel et autocentré du film. Moi j'y ai vu avant tout un drame introspectif et à fleur de peau sur un chanteur. Alors oui le tout est très esthétique et tape à l’œil mais j'ai trouvé que c'était une belle expérience sonore et visuelle. Mais la cerise sur le gâteau c'est Jenna Ortega. Cette dernière est une nouvelle fois exceptionnelle et confère énormément d'intensité à l'ensemble. Le jeu de Abel Tesfaye est un peu plus limité mais ça ne gâche en rien mon enthousiasme.
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Un thriller qui a l'air assez intense.
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Sinon j'ai également revu des scènes de Scott Pilgrim et malgré ses 15 ans, le film n'a pas pris une ride. C'est d'une générosité de tous les instants et c'est toujours aussi fou :roll:
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Du jour au lendemain, un homme devient victime d'agressions violentes dès qu'il croise le regard de quelqu'un. J'ai vu dans Vincent doit mourir une métaphore de la violence en général pouvant régner dans la société ou la peur de l'autre mais on retrouve aussi énormément de références aux films de zombies ou d'infectés comme L'Invasion des profanateurs. Cela dit, même si j'ai énormément accroché à la première partie, je trouve que le film devient un peu mou du genou au fur et à mesure qu'il avance et finit un peu en eau de boudin.
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Les 4 Fantastiques : premiers avis pour le nouveau film de Marvel, apparemment réussi

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Les 4 Fantastiques, premiers pas, qui introduira le groupe de super-héros dans le Marvel Cinematic Universe, arrive bientôt en salles et les premiers avis sont déjà là.

Après Deadpool & Wolverine, les personnages hérités de la Fox vont continuer de s’intégrer progressivement aux (nouveaux) Avengers du MCU. On attend encore le film X-Men, ainsi que le retour de plusieurs mutants emblématiques (Mystique, Cyclope, Professeur X, Magneto, Diablo) et de leurs interprètes respectifs, surtout après la scène post-générique de The Marvels avec le Fauve. Mais avant ça, ce sera aux 4 Fantastiques d’entrer dans la danse.

Après les deux films réalisés par Tim Story, objets emblématiques du cinéma super-héroïque des années 2000, et le reboot catastrophique de 2015 du réalisateur Josh Trank, ce sera au tour de Matt Shakman (WandaVision) de ramener l’équipe de héros sur le devant de la scène. Celle-ci est cette fois composée de Pedro Pascal (Reed Richards), Vanessa Kirby (Sue Storm), Joseph Quinn (Johnny Storm) et Ebon Moss-Bachrach (Ben Grimm)

Et à en croire les premiers avis de la presse américaines, Marvel aurait réussi son pari. Revue de presse.

« Je suis heureux de pouvoir dire que Les 4 Fantastique est bien » – The Hollywood Reporter

« Les 4 Fantastiques est visuellement stupéfiant, élégant, indépendant et facilement prenant. J’ai pris beaucoup de plaisir avec ce film-là. Le rétrofuturisme est un régal. Mes honneurs à Vanessa Kirby en Sue Storm, chérie [sic] je mourrai pour toi, tu es parfaite. » – ScreenRant

« Les 4 Fantastiques est avant tout une histoire de famille, où chaque membre de l’équipe est aussi important que les autres. Aucun n’est négligé, le film excelle quand il s’agit d’étoffer les différents liens entre Pedro, Vanessa, Ebon & Joseph. L’esthétique rétro des années 60 fonctionne à tous les niveaux. » – Discussing Film

« Les 4 Fantastiques est foutrement génial ! Plus que n’importe quel autre film Marvel, Les 4 Fantastiques donne l’impression que l’imagination de Jack Kirby prend vie sur le grand écran. Entre ça et Superman, 2025 pourrait bien être l’année où les films embrassent enfin toutes les merveilleuses bizarreries des comic book. » – ComicBook.com

« Les 4 Fantastiques est visuellement une des meilleures choses que Marvel a jamais faites. Certaines parties rappellent Insterstellar et nécessitent l’IMAX. Galactus est super. La Surfeuse d’argent est vraiment, vraiment bien. Les effets spéciaux sont souvent impeccables. Dans le cosmos et sur Terre, Matt Shakman nous a offert un festin pour les yeux. » – Phase Zero

Après Thunderbolts*, qui avait eu un retour critique bien plus favorable que Captain America : Brave New World, il semblerait donc que Marvel soit pleinement revenu dans la course, avec des projets plus singuliers. Comme toujours, on rappelle que ces premiers avis sont à prendre avec des pincettes, même si certains points (notamment le rendu visuel et la direction artistique) font apparemment l’unanimité parmi les personnes s’étant exprimés sur le film.

Les 4 Fantastiques, premiers pas sortira le 23 juillet prochain en France, et aura donc un adversaire à affronter, encore plus redoutable que Galactus : Superman, sorti le 9 juillet dernier, et qui cartonne actuellement au box-office américain.


https://www.ecranlarge.com/films/news/l ... Jo3uPNbSkw
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Judge Dredd va (encore) revenir, mais avec un réalisateur qui énerve tout le monde

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Un nouveau film Judge Dredd s’apprête à débarquer, 12 ans après le dernier en date, et celui qui va s’en charger n’est pas n’importe qui. Et c’est peut-être dommage.

Le personnage de Judge Dredd est apparu dans l’univers de la bande-dessinée en 1977. Super-flic à l’équipement redoutable, il doit faire régner l’ordre dans un futur dystopique post-apocalyptique dont même Elon Musk ne voudrait pas. Le protagoniste et son univers, enrichis au fil des publications, ont déjà fait l’objet de deux adaptations cinématographiques : Judge Dredd de Danny Cannon, sorti en 1995 avec Sylvester Stallone dans le rôle-titre, et Dredd de Pete Travis et Alex Garland, un reboot en 3D dans lequel c’est Karl Urban qui prend la relève.

Ces adaptations ont chacune leurs adeptes et leurs détracteurs, mais elles se sont toutes les deux plantées au box-office à l’époque de leur sortie. Le premier avait récolté 113 millions de dollars pour 90 millions de budget, quand le second avait seulement tapé les 41,5 millions au box-office pour un budget d’environ 40 millions (chiffres hors inflation). Pourtant, aujourd’hui, le juge Dredd s’apprête à tenter un grand retour, entre les mains d’un réalisateur inattendu.

Alors que le projet Akira vient d’être abandonné à la suite de la perte des droits d’adaptation par la Warner, Taika Waititi a trouvé de quoi rebondir. Judge Dredd c’est, pour le réalisateur de Vampires en toute intimité, Jojo Rabbit, Thor 3 et Thor 4, l’occasion de rester dans le thème du futur post-apocalyptique à la fois désespérant et haut en couleur. C’est bien lui qui est actuellement attaché à la réalisation du projet, tandis que, selon The Hollywood Reporter, le scénario sera signé Drew Pearce, à qui l’on doit le scénario de The Fall Guy.

Ce nouveau Judge Dredd serait, toujours selon The Hollywood Reporter, l’occasion rêvée pour les deux amis d’enfin travailler ensemble. A cette date, aucun studio n’accompagne encore officiellement le projet, et Waititi n’a pas donné d’indice sur le ton ou la direction artistique de son adaptation. S’agira-t-il d’un faux Akira ? Le réalisateur qui a un certain penchant pour l’humour et le second degré tirera-t-il Judge Dredd vers un côté cartoonesque et plus léger (surtout avec un scénario de Drew Pearce) ?

Et surtout : est-ce que le film va devenir une priorité pour Taika Waititi, dont le carnet de bal est rempli à ras bord ? On attend déjà la sortie de son long-métrage Klara and the Sun (autre film de science-fiction dystopique, tiré du roman de Kazuo Ishiguro) avec Jenna Ortega et Amy Adams actuellement en post-production, tout comme on attend depuis 2021 des nouvelles de son adaptation d’une autre bande-dessinée de science-fiction, L’Incal, une œuvre scénarisée par Alejandro Jodorowsky et illustrée par Moebius.

Dans les cartons de Waititi, on trouve aussi un Star Wars et un projet de reboot de Flash Gordon. Alors, les fans du comics pourront-ils compter sur ce nouveau Judge Dredd, où l’adaptation finira-t-elle sur l’étagère des arlésiennes du réalisateur ? Affaire à suivre.


https://www.ecranlarge.com/films/news/j ... bBREmj0Nrg
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Souviens-toi… l’été dernier se fait détruire par la critique américaine, sans surprise

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Le nouvel épisode de la saga Souviens-toi… l’été dernier sort cette semaine au cinéma, et la critique américaine n’est pas tendre.

La critique sert-elle à quelque chose ? Peut-être (pas). Mais une chose est sûre : sa valeur dépend certainement des films et des genres. Les blockbusters, par exemple, n’en ont pas vraiment besoin, comme l’ont prouvé le succès d’une tonne de superproductions atomisées par la critique (au hasard : Venom).

Et ça marche aussi avec les films d’horreur, sinon des studios comme Blumhouse auraient disparu depuis bien longtemps. Le retour incongru de Souviens-toi… l’été dernier en 2025 rappelle que cette saga largement copiée sur Scream n’a jamais vraiment été en odeur de sainteté côté critique, le premier épisode sorti en 1998 ayant été tièdement accueilli. Ce qui était toujours moins désastreux que Souviens-toi… l’été dernier 2 (érigé comme méga-navet à sa sortie, alors que c’est franchement une suite amusante) et Souviens-toi… l’été dernier 3 (bouse en DTV heureusement tombée dans l’oubli).

Sony doit en tout cas compter sur ça avec le nouveau film de la saga qui fait office de vrai troisième épisode en continuant l’histoire de Julie (Jennifer Love Hewitt) et Ray (Freddie Prinze Jr.), de retour pour un nouveau cauchemar où ils devront aider une nouvelle génération de victimes (toute ressemblance avec Scream n’est pas fortuite). Et vu l’accueil de la critique aux Etats-Unis, l’horreur ne fait peut-être que commencer.

« Ce n’est pas un vrai film. C’est une mixture qui se fait passer pour tel. […] Le film aurait dû s’appeler ‘Souviens-toi de ce que tu as vu au cinéma le siècle dernier, et que tu regardes encore aujourd’hui' ».

Variety

« De toutes les mauvaises suites de films d’horreur qui existent, peu embrassent leur mauvais état avec autant d’insistance que Souviens-toi… l’été dernier. Ça peut avoir l’air d’être du bon fun de mauvais goût, mais je peux vous assurer que ça n’est pas le cas. (…) Pas assez effrayant pour exciter, pas assez drôle pour charmer, pas assez malin pour convaincre, Souviens-toi… l’été dernier n’est pas juste oubliable. C’est activement agaçant. »

Vulture

« En parlant de nostalgie, le fan service de Souviens-toi… l’été dernier est assez aléatoire. Parfois c’est charmant, comme lorsque les événements aux Bahamas de Souviens-toi… l’été dernier 2 sont mentionnés. D’autres fois c’est plus dur à avaler, comme cette apparition qui semble extrêmement forcée dans l’histoire. Hélas, rien n’est comparable au twist final du nouveau film, qui va à 1000% déplaire aux fans hardcore. […]

C’est difficile de nier que Souviens-toi… l’été dernier a toujours marché dans l’ombre des autres slashers comme Scream. C’est encore plus vrai avec ce nouvel épisode, qui marche dans les pas des autres suites du même type au lieu de tracer sa propre route. »


Collider

« La plupart du temps, Souviens-toi… l’été dernier passe péniblement d’un meurtre violent à un autre, ce qui serait bien si les morts présentaient une quelconque originalité visuelle ou de vrais frissons, ce qui n’est pas le cas. […]

La réalisatrice Jennifer Kaytin Robinson et son co-scénariste Sam Lansky démontrent une affection évidente pour la franchise, comme le prouvent des caméos amusants d’acteurs dont les apparitions ont récolté quelques cris de joie dans le public. Mais ils n’ont pas réussi à insuffler une nouvelle vie à cette saga fatiguée qui, d’un point de vue créatif, aurait dû rester morte. »


The Hollywood Reporter

« La sensation de regarder quelque chose qui est bâclé, trop réfléchi, pas terminé, et qui n’arrive pas à décider s’il veut honorer l’original (il échoue), ajouter à la fois à la mythologie de la saga et aux vieux clichés du genre du slasher (il n’y arrive pas), ou une combinaison des deux (deux opportunités manquées pour le prix d’une). […]

C’est le genre d’opération financière sur une marque qui donne une mauvaise réputation aux résurrections de franchise. »


Rolling Stone

« Les premiers échos ont suggéré que le jeune public ne se souvient pas vraiment de l’été dernier et que le public plus âgé s’en fiche, donc c’est possible que ce film apparaisse surtout comme une curiosité de la pop-culture. Mais à une époque de surcharge nostalgique, la réalisatrice trouve un moyen de rendre sa tentative pas vraiment nécessaire, mais suffisamment et modestement plaisante pour que ça ne soit pas très important. Il n’y aura peut-être pas de prochain été dernier, mais ça donne un dernier de piste divertissant »

The Guardian

Ce Souviens-toi… l’été dernier mené par Chase Sui Wonders (mieux vaut la voir dans l’excellente série The Studio) et Madelyn Cline (mieux ne vaut pas la voir non plus dans Outer Banks) est doté d’un budget de 18 millions de dollars, hors promo. Va-t-il faire autant que le premier épisode, qui avait récolté dans les 125 millions pour un budget similaire en 1997 ? Fera-t-il aussi bien que Souviens-toi… l’été dernier 2, qui s’était contenté de 84 millions en 1998 ? Peut-il rivaliser avec Scream 5 et ses 139 millions en 2022, avec la même formule du « legacyquel » ?

Le film sort aux États-Unis cette semaine et devrait encaisser une quinzaine de millions pour son démarrage selon les premières estimations. En tout cas, on a hâte de voir si le public répond présent au retour de cet amusant slasher poussiéreux des années 90. Puisque Hollywood prépare un nouveau Urban Legend et The Faculty, pour rappel.


https://www.ecranlarge.com/films/news/s ... uSP3plRERg
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