Le Cercle des profileurs disparus
Posté : dim. 14 déc. 2025 19:25
Dust Bunny : les premiers avis sur le film d’horreur taré du créateur d’Hannibal sont tombés

Bryan Fuller réalise enfin son premier long-métrage avec Dust Bunny, un conte horrifique réunissant Mads Mikkelsen et Sigourney Weaver, et la critique américaine a rendu son verdict.
Bryan Fuller, c’est ce génie télévisuel un peu maudit, mais toujours brillant, créateur de pépites cultes comme Pushing Daisies, Dead Like Me ou encore Star Trek : Discovery. Mais c’est surtout le cerveau derrière l’esthétique somptueuse des trois saisons d’Hannibal (dont on espère toujours le retour). Il passe enfin derrière la caméra pour un long-métrage avec Dust Bunny, et pour l’occasion, il rappelle son cannibale préféré, Mads Mikkelsen. Autant dire que, sur le papier, la hype était à son comble et qu’on surveillait le projet comme le lait sur le feu.
Une curiosité d’autant plus attisée par une bande-annonce ahurissante, dévoilant une Sigourney Weaver dégainant des flingues depuis ses talons aiguilles (oui, vraiment) et un Mads Mikkelsen totalement habité, armé jusqu’aux dents. Il y traque un monstre, peut-être imaginaire – ou pas –, à la demande de la jeune Aurora (Sophie Sloane), une gamine persuadée que la bestiole sous son lit a boulotté ses parents. Un concept dingue emballé dans une esthétique hallucinée, qui a visiblement su séduire la critique américaine. Revue de presse.
« Le nouveau film familial d’action-aventure de Fuller, à la fois léger et malicieux, est une véritable déclaration d’amour à l’imagination des enfants, un retour assumé aux merveilleux films familiaux des années 80. C’est aussi un spectacle visuel éblouissant, presque déraisonnable, porté par une direction artistique à couper le souffle. » The Playlist
« Mêlant horreur et humour, tendresse et frissons, fantasy et mélo familial, le film met la barre très haut et, la plupart du temps, il parvient à l’atteindre. » The Daily Beast
« Que l’on parvienne à se mettre sur la même longueur d’onde que Fuller ou non, la fraîcheur et l’audace de Dust Bunny méritent d’être saluées, peu importe de quel côté on se trouve. Il n’existe rien d’autre qui lui ressemble. » Next Best Picture
« Mikkelsen, ici dans l’un des rôles les plus tendres de sa carrière, et Sloan, aux yeux incroyablement expressifs tout au long du film, développent une alchimie évidente : l’humour mordant de Mikkelsen épousant celui de Sloan à la perfection. » IndieWire
« Fuller est en très grande forme avec Dust Bunny et, avec son ton volontairement loufoque et ses élans ouvertement excessifs, qui cohabitent avec des nuances plus subtiles dans le développement des personnages, son premier long-métrage a largement de quoi séduire. Une jolie prouesse pour un conteur pourtant déjà bien aguerri. » Paste Magazine
« Avec son goût du surréalisme et du merveilleux, on imagine sans peine comment ce premier long-métrage de Fuller pourrait, lui aussi, devenir un film culte, tout comme ses séries avant lui. » Collider
« En réduisant la débauche de tripes sanguinolentes de Hannibal tout en reprenant les touches morbides, mais fantasques de Pushing Daisies, le premier passage de Fuller au cinéma reste parfaitement accordé à ses obsessions narratives, simplement filtrées, cette fois, par le regard d’une enfant précoce. » The A.V. Club
« Conçu comme un film d’horreur pour toute la famille, le long-métrage réserve bien quelques frissons, mais il est tout simplement trop farfelu et trop amusant pour réellement faire peur. » The Wrap
« Je voulais désespérément adorer Dust Bunny. Il existe un monde dans lequel ce concept serait exécuté avec brio, mais le film que nous avons aujourd’hui n’est qu’un assemblage d’idées qui ne se marient absolument pas entre elles. » CGMagazine
Il semble que le passage au grand écran n’ait en rien bridé la créativité débordante du réalisateur. La presse d’outre-Atlantique s’accorde largement pour célébrer le patte visuelle unique de Dust Bunny, sorte d’hommage vibrant aux films d’aventures familiaux des années 80, mais dopé à l’imaginaire débridé. Le métrage est décrit comme une réussite hybride, jonglant habilement entre l’épouvante, l’humour noir et le drame familial.
Cependant, cette proposition radicale ne caressera pas tout le monde dans le sens du poil. Certains retours soulignent que l’expérience peut vite rendre hermétique. C’est le constat d’une œuvre clivante par excellence, qui demande à ce qu’on embrasse totalement son délire, au risque de rester sur le bord de la route, exaspéré par son excentricité. Dust Bunny est sorti ce 12 décembre aux États-Unis, et n’a malheureusement pas encore de date de sortie en France.
https://www.ecranlarge.com/films/news/d ... UTlmE44waA

Bryan Fuller réalise enfin son premier long-métrage avec Dust Bunny, un conte horrifique réunissant Mads Mikkelsen et Sigourney Weaver, et la critique américaine a rendu son verdict.
Bryan Fuller, c’est ce génie télévisuel un peu maudit, mais toujours brillant, créateur de pépites cultes comme Pushing Daisies, Dead Like Me ou encore Star Trek : Discovery. Mais c’est surtout le cerveau derrière l’esthétique somptueuse des trois saisons d’Hannibal (dont on espère toujours le retour). Il passe enfin derrière la caméra pour un long-métrage avec Dust Bunny, et pour l’occasion, il rappelle son cannibale préféré, Mads Mikkelsen. Autant dire que, sur le papier, la hype était à son comble et qu’on surveillait le projet comme le lait sur le feu.
Une curiosité d’autant plus attisée par une bande-annonce ahurissante, dévoilant une Sigourney Weaver dégainant des flingues depuis ses talons aiguilles (oui, vraiment) et un Mads Mikkelsen totalement habité, armé jusqu’aux dents. Il y traque un monstre, peut-être imaginaire – ou pas –, à la demande de la jeune Aurora (Sophie Sloane), une gamine persuadée que la bestiole sous son lit a boulotté ses parents. Un concept dingue emballé dans une esthétique hallucinée, qui a visiblement su séduire la critique américaine. Revue de presse.
« Le nouveau film familial d’action-aventure de Fuller, à la fois léger et malicieux, est une véritable déclaration d’amour à l’imagination des enfants, un retour assumé aux merveilleux films familiaux des années 80. C’est aussi un spectacle visuel éblouissant, presque déraisonnable, porté par une direction artistique à couper le souffle. » The Playlist
« Mêlant horreur et humour, tendresse et frissons, fantasy et mélo familial, le film met la barre très haut et, la plupart du temps, il parvient à l’atteindre. » The Daily Beast
« Que l’on parvienne à se mettre sur la même longueur d’onde que Fuller ou non, la fraîcheur et l’audace de Dust Bunny méritent d’être saluées, peu importe de quel côté on se trouve. Il n’existe rien d’autre qui lui ressemble. » Next Best Picture
« Mikkelsen, ici dans l’un des rôles les plus tendres de sa carrière, et Sloan, aux yeux incroyablement expressifs tout au long du film, développent une alchimie évidente : l’humour mordant de Mikkelsen épousant celui de Sloan à la perfection. » IndieWire
« Fuller est en très grande forme avec Dust Bunny et, avec son ton volontairement loufoque et ses élans ouvertement excessifs, qui cohabitent avec des nuances plus subtiles dans le développement des personnages, son premier long-métrage a largement de quoi séduire. Une jolie prouesse pour un conteur pourtant déjà bien aguerri. » Paste Magazine
« Avec son goût du surréalisme et du merveilleux, on imagine sans peine comment ce premier long-métrage de Fuller pourrait, lui aussi, devenir un film culte, tout comme ses séries avant lui. » Collider
« En réduisant la débauche de tripes sanguinolentes de Hannibal tout en reprenant les touches morbides, mais fantasques de Pushing Daisies, le premier passage de Fuller au cinéma reste parfaitement accordé à ses obsessions narratives, simplement filtrées, cette fois, par le regard d’une enfant précoce. » The A.V. Club
« Conçu comme un film d’horreur pour toute la famille, le long-métrage réserve bien quelques frissons, mais il est tout simplement trop farfelu et trop amusant pour réellement faire peur. » The Wrap
« Je voulais désespérément adorer Dust Bunny. Il existe un monde dans lequel ce concept serait exécuté avec brio, mais le film que nous avons aujourd’hui n’est qu’un assemblage d’idées qui ne se marient absolument pas entre elles. » CGMagazine
Il semble que le passage au grand écran n’ait en rien bridé la créativité débordante du réalisateur. La presse d’outre-Atlantique s’accorde largement pour célébrer le patte visuelle unique de Dust Bunny, sorte d’hommage vibrant aux films d’aventures familiaux des années 80, mais dopé à l’imaginaire débridé. Le métrage est décrit comme une réussite hybride, jonglant habilement entre l’épouvante, l’humour noir et le drame familial.
Cependant, cette proposition radicale ne caressera pas tout le monde dans le sens du poil. Certains retours soulignent que l’expérience peut vite rendre hermétique. C’est le constat d’une œuvre clivante par excellence, qui demande à ce qu’on embrasse totalement son délire, au risque de rester sur le bord de la route, exaspéré par son excentricité. Dust Bunny est sorti ce 12 décembre aux États-Unis, et n’a malheureusement pas encore de date de sortie en France.
https://www.ecranlarge.com/films/news/d ... UTlmE44waA










