robinne a écrit : ↑mar. 17 août 2021 07:42
Merci. C’est le même acteur, Aquaman et Khal Drogo ?
Yes
Sérieux ??
Je tombe des nues !!
Heureusement que je suis assis !
Le problème est ailleurs je pense...
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Cocu a écrit : ↑lun. 16 août 2021 21:40
Je l'ai vu ce soir, j'ai beaucoup aimé du début à la fin
En fait j'ai trouvé que la connerie du personnage est trop appuyée sur la fin En fait j'ai moins aimé à partir du moment où Pierre Niney se fait choper
Pareil, à partir de là ça devenait un peu Et puis la non-réaction de Hubert m'a un peu dérangée, il est con mais de là à laisser quelqu'un crever sans bouger le petit doigt, j'ai pas trop compris le délire, à part le faire passer pour le méchant. Et ce qui m'a aussi dérangé, c'est la toute fin. On dirait qu'il manque une partie et le film se finit brusquement comme ça, comme pour teaser le 4 alors que chaque OSS 117 se suffit à lui-même normalement
C'est en 2012 qu'éclate une affaire retentissante, qui met en lumière la corruption endémique de certains services de police marseillais. Des dysfonctionnements tels qu'ils vaudront au procureur de la République de qualifier ce système de "gangrène". C'est à ce pourrissement que s'attaque aujourd'hui Cédric Jimenez (La French, HHhH) avec Bac Nord. Armé d'eau oxygénée, plutôt que d'une scie à amputations.
PAROLES DE FLICS
En une poignée de longs-métrages, Cédric Jimenez aura fait preuve d’une ambition et d’une versatilité peu communes au sein de la production hexagonale. Du thriller à concept au drame historique en passant par le grand polar rétro, il a évolué dans différentes strates des cinémas de genre, jusqu’à emmagasiner le bagage narratif et technique qu’il parvient à déployer dans Bac Nord. Dès son ouverture motorisée et au fur et à mesure qu'il introduit chacun de ses protagonistes, le cinéaste resserre un peu plus son étreinte sur les nerfs du spectateur.
De scène en scène, l'aisance du cinéaste pour établir les atmosphères, pour les imprimer à l'écran, mais aussi pour capturer les moindres inflexions nerveuses de ses personnages, impressionne.
À l'écriture tout d'abord, on sent que rarement sa collaboration avec la scénariste et réalisatrice Audrey Diwan aura été aussi fructueuse. L'articulation entre conflits pensés à l'écriture, trajectoires psychologiques et traduction de ces éléments via la grammaire visuelle, est en permanence limpide, et sert toujours la dimension claustrophobe de l'ensemble. Si La French n'échappait pas toujours au syndrome carteu-pôstaleu-du-vieux-pôrt, tout est ici est plus affirmé, fluide, stylisé, et pourtant asséné avec une illusion de réalité sidérante.
Ni repompeur des procédés anglo-saxons, ni naturaliste aux petits pieds, Jimenez creuse un sillon esthétique qui assume pleinement les stéréotypes marseillais, pour mieux les retourner, les détourner et en user afin de caractériser la cité phocéenne. La géographie, les couleurs, les peaux, les accents sont embrassés et ordonnés pour donner vie à un lieu symboliquement clos, dont la température ne fait que monter de scène en scène.
Et Marseille de se transformer en chaudron, alors que réalisateur resserre progressivement ses cadres autour de son trio de policiers dérivant vers une logique tribale et criminelle. Une spirale qui prépare la grande bascule du récit, le morceau de bravoure qui laissera une partie du public sur les rotules, cherchant désespérément ses dents.
SANS SOMMATION
Faire monter le voltage d'une intrigue, augmenter inexorablement la pression, exige d'un conteur qu'il soit capable de la relâcher, dans un double mouvement. En soulageant le spectateur de l'adrénaline accumulée, tout en veillant à ce que le déroulé de l'action n'assèche pas les enjeux du scénario, bref, que l'explosion qu'il balance ne prive pas le récit de son oxygène. C'est précisément ce que réussit Bac Nord avec sa scène d'action centrale.
Durant près de vingt minutes, la caméra de Jimenez et le monteur Simon Jacquet nous roulent dessus avec maestria. Leçon de spatialisation, rigueur dans le tempo de l'action et impact du moindre photogramme : quand le film passe les menottes au spectateur, ce n'est pas pour le laisser s'échapper. D'autant plus que cet interminable coup de boule provoque un nouveau tour de vis narratif, qui permet à l'histoire de continuer à progresser, nous laissant groggy, mais désireux d'accélérer encore.
Et on reste d'autant plus facilement rivé à l'écran qu'il est occupé par un casting investi. Gilles Lellouche n'a jamais manqué d'ampleur, mais il semble avoir affuté son jeu et aiguisé sa présence depuis qu'il est passé derrière la caméra pour son Grand Bain. Cicatrice toujours sur le point de se rouvrir pour vomir une colère désespérée, il est la force motrice d'un trio de salopards qui s'ignorent. Karim Leklou s'avère une nouvelle fois stupéfiant, tandis que François Civil joue malicieusement de son image de beau gosse un peu lisse, qu'il troque pour les traits d'un débile léger aussi sympathique qu'incapable de comprendre les tenants et aboutissants de ses actions.
Efficace, le film l'est donc assurément. Et à vrai dire, ce n'est pas pour nous déplaire de voir le cinéma français se confronter à une actualité récente, l'inscrire dans un cinéma se voulant populaire, grand public, à mi-chemin entre l'héritage hexagonal du polar et celui, américain, du film de gangsters, ou plus généralement du western urbain. Autant de raisons, pour tous ceux qui n'auront pas envie d'écouter ce que le film raconte, de l'apprécier.
DÉLIT DE SALE GUEULE
Les faits divers dont s'inspire le long-métrage ne sont pas anodins. Avec 18 prévenus, des chefs d'accusation allant du trafic de stupéfiants au recel, en passant par la corruption et le racket, lesquels auront eut pour conséquence la mise au placard d'un lanceur d'alerte et le blanchiment d'une partie des baqueux impliqués, accusés, puis condamnés, l'affaire est un des plus embarrassants scandales à avoir émoussé l'image de la police française. Mais l'image qu'en donne le film de Cédric Jimenez est particulièrement douteuse. Si la BAC marseillaise a glissé progressivement dans le crime organisé, le scénario nous l'assène clairement : c'est parce que la vie, c'est pas si facile.
Supérieurs arrivistes, hiérarchie insensible, kebabs trop tièdes, c'est ce quotidien brutal qui a fait dévisser nos héros. Le raisonnement est bien léger, et l'empathie de la mise en scène pour les personnages assumée au point d'engendrer un autre questionnement, à savoir celui de la différence de traitement entre les êtres qui peuplent le film. La police rançonne et trafique, mais elle a ses raisons.
Les habitants des quartiers nord, en revanche, sont systématiquement renvoyés à une forme d'altérité radicale, pour ne pas dire d'animalité. Tout le monde a ses raisons... mais certains plus que d'autres. Et ce n'est pas une embarrassante séquence en voiture, où nos flicaillons rigolent grassement avec un gamin sur fond de rap, qui peut prétendre nuancer ce portrait à charge.
Une population entière est réduite au rang de masse hostile, et une organisation criminelle est auscultée pour qu'on en extraie l'humanité contrariée. C'est ce différentiel qui interroge, à fortiori depuis que des créations aussi brillantes que A.C.A.B (All Cops are bastards), Antidisturbios, ou encore Les Misérables ont rappelé que la critique de l'institution policière pouvait tout à fait cohabiter avec une sincère empathie. C'est cet angle, ce point de vue, qu'avait questionné un journaliste irlandais lors de la conférence de presse du film lors de l'édition 2021 du Festival de Cannes, avant d'être reçu par la condescendance recuite de l'équipe du film.
FLICS ET VOYOUS
Le film de flics n'en demeure pas moins une tradition du cinéma hexagonal, un sous-genre à part entière, avec ses codes, ses références, qui précèdent largement Bac Nord. Il serait donc bien hypocrite, et insignifiant, de présenter soudain au long-métrage l'addition de décennies de représentations des banlieues et quartiers populaires par des dizaines de films complaisants ou gentiment inconscients, redoublée par l'acharnement télévisuel à représenter les populations issues de l'immigration comme autant de hordes d'individus dégénérés.
Si le film n'est pas responsable de la culture qui le précède, il se casse néanmoins les dents sur quantité d'autres productions françaises contemporaines, évoquées plus haut, telles que Gagarine, Shéhérazade ou encore Bonne mère, qui ont toutes su proposer un regard vivant sur ces sujets et ceux qui les font. Un système de corruption endémique étalé sur des années réduit aux atermoiements de fin de mois de trois malheureux fonctionnaires, une population entière renvoyée à une imagerie barbare... Plus encore qu'un film qui prolongerait une vision droitière du réel, Bac Nord est un film qui refuse en bloc toute notion de réalité (ou de vérité) pour y substituer ses propres fantasmes.
Une orientation qui n'interdira pas à ceux en quête d'un pur western de bitume, techniquement maîtrisé, de passer un bon moment. Mais qui, quelques heures après que deux personnes aient été criblées de balles à bout portant par des policiers de la BAC, sans que le Parquet s'en émeuve outre mesure, laisse espérer que le cinéma hexagonal renouvelle certains de ses schémas, ou à tout le moins interroge les représentations qu'il charrie sans les questionner.
Bac Nord est saisissant, tant il maîtrise la tension et l'intensité du récit dans lequel il immerge le spectateur. Malheureusement, le film de genre efficace s'abîme en livrant une relecture complaisante et socialement irresponsable d'un des plus gros scandales à avoir éclaboussé la police française.
Dune 2 : seule une catastrophe au box-office peut annuler la suite, selon Denis Villeneuve
Dune : Partie 2 dépend du succès du film au box-office, mais il n'y a pas de quoi s'inquiéter, selon Denis Villeneuve.
Dans le petit monde des adaptations maudites, la saga Dune de Frank Herbert se pose là. Entre le film renié par David Lynch et la version inachevée d'Alejandro Jodorowsky détaillée dans le documentaire Jodorowsky's Dune, la grande fresque politico-spatiale d’Herbert n’a pas porté chance aux studios et cinéastes. Pourtant, le réalisateur québécois Denis Villeneuve veut relever le défi avec la superproduction Dune.
Si la première partie arrivera enfin en salles le 15 septembre (elle devait sortir en novembre 2020), la seconde partie, elle, reste à confirmer. Car la suite de l’histoire est liée au succès potentiel au box-office du premier Dune. C'était le deal dès le départ malgré l'annonce en grande pompe. Mais le réalisateur de Sicario et Incendies n’est pas inquiet, car selon lui, il faudrait une vraie catastrophe pour que la suite ne voit pas le jour.
Difficile de ne pas avoir en tête l'autre gros film de science-fiction de Denis Villeneuve, Blade Runner 2049, qui a été un bel échec côté business. Avec un budget total (marketing et production) d'environ 300 millions, et "seulement" 259 millions au box-office, le bilan financier n'a pas été à la hauteur. Un raté qui aurait de quoi faire peur aux studios pour Dune, rajoutant un peu plus à l’angoisse que représente l'adaptation d’une histoire réputée inadaptable.
Mais Villeneuve assure que les studios Warner Bros. et Legendary sont à fond derrière le projet - une série Dune : The Sisterhood est déjà développée pour rappel. Si bien qu'il faudrait véritablement un four spatial pour enterrer la saga, comme il l’a confié à Total Film :
"La première chose à faire était de prouver qu'un film magnifique et populaire pouvait exister, et je pense l'avoir prouvé - tout le monde chez Warner Bros et Legendary, ils soutiennent le projet à 100 %. Ils pensent qu'il faudrait un très mauvais résultat au box-office pour ne pas avoir un Dune : Partie 2, parce qu'ils adorent le film. Ils sont fiers du film, et veulent donc qu'il aille de l'avant. Et ils en ont quand même fait la moitié. Donc, vous savez, je suis très optimiste."
Ceux et celles qui ont lu les livres le savent : Dune Partie 1 et Partie 2 forment une même histoire, et ne pas avoir la suite directe serait un échec monumental. Le cinéaste avait d'ailleurs expliqué avoir signé à condition de pouvoir adapter les livres en deux films.
Pourtant, la fameuse catastrophe financière pourrait se produire à cause de la sortie hybride du film, au cinéma et sur HBO Max. Denis Villeneuve était parmi les premiers à s'en prendre violemment à Warner lorsque le studio a annoncé sa stratégie pour 2021, répétant que Dune était un film pensé pour les écrans de cinéma, et que le piratage allait être un énorme frein à sa carrière - ce qui pourra alors peser lourd dans la balance pour Dune : Partie 2. Depuis, Black Widow et The Suicide Squad ont confirmé ce problème, avec une rapide chute au box-office.
Le destin d'Arrakis est donc entre les mains du public... et de Warner, si le studio décide de changer de stratégie comme Disney et Marvel avec Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux, qui aura droit à une fenêtre d'exploitation exclusive au cinéma, avant la SVOD.
En France, Dune sort en salles le 15 septembre 2021. Et on ira le voir à la Mostra de Venise avant ça.
EL a moyennement apprécié Don't Breathe 2 (2,5 étoiles) :
Cinq ans après la bonne surprise Don't Breathe - La Maison des ténèbres (notre critique par ici), retour en enfer, en reprenant presque les mêmes pour presque recommencer dans Don't Breathe 2. Prédateur aveugle dans le premier, Stephen Lang devient ici la proie, au centre d'un nouveau cauchemar. Réalisée par Rodo Sayagues, co-scénariste du précédent, la suite peut-elle reproduire l'effet de surprise ?
DEUXIÈME INSPIRATION
Raison d'être numéro 1 des suites de films d'horreur : le succès du premier. Et Don't Breathe 2 avait 157 millions (de dollars) de raisons d'exister après son succès phénoménal en 2016. Le prétexte est venu plus tard, avec un choix radical : retourner la formule, et transformer l'antagoniste en héros. Soit un sacré challenge puisque ce Nordstrom est un vétéran aveugle, qui séquestrait la femme ayant accidentellement tué sa fille, pour la violer et attendre qu'elle accouche.
Mais tout est pardonné. Le monsieur a retrouvé goût à la vie, et à Dieu. Il n'y croyait plus dans le premier film, histoire d'expliquer sa cruauté, mais annonce dès sa première apparition dans Don't Breathe 2 que Dieu est juste, finalement. De quoi remettre les pendules à l'heure de la morale pour le deuxième cauchemar dont il sera le héros, aux côtés d'une petite fille nommée Phoenix - symbolique de renaissance incoming, incarnée par Madelyn Grace. Et il faudra bien une attaque de loubards envahissants pour remettre Nordstorm sur les rails de la violence, mais du bon côté de la ligne cette fois.
Sauf que ce malin renversement de valeur est la seule idée originale du film, qui emprunte sinon des chemins bien plus classiques que le premier Don't Breathe. D'où une suite qui flirte avec la série B de bas étage, et s'éparpille sans jamais retrouver la force simple et brute du précédent.
HOME EVASION
Le problème est simple : Don't Breathe fonctionnait déjà sur un renversement des valeurs. Le groupe de jeunes voleurs entrait par effraction dans la maison du vieil homme pour dérober son argent ? Ils s'y retrouvaient piégés, transformés en proies malgré eux. Le papy aveugle était une victime idéale ? Dommage, c'était un vétéran particulièrement énervé, et qui se révélait nettement plus dangereux qu'eux.
Renverser la formule dans Don't Breathe 2 équivaut donc à revenir à un point de départ bien plus classique. D'emblée, Nordstorm et Phoenix sont présentés comme les bons, avec en face une bande d'affreux vilains plus ou moins anonymes, sorte de Guerriers de la nuit aux coiffures de footballers qui se retrouvent dans une version vener de Maman j'ai raté l'avion. Ils sont bêtes et méchants, mais Nordstorm est coriace, et a entraîné Phoenix à l'art de la guerre.
Don't Breathe était pensé comme un train fantôme en quasi huis clos, où Fede Alvarez jouait des contraintes de son film (conçu en réponse à Evil Dead) comme avec le handicap de Nordstorm. Don't Breathe 2 bat une autre mesure, bien plus spectaculaire, explosive mais attendue. Entre le home invasion dans les clous et la vengeance sanguinaire, le sentier est balisé. Et c'est là le deuxième problème du film : en multipliant les affrontements et les décors, Don't Breathe 2 privilégie la surenchère à la brutalité simple et efficace du premier, et devient un film bien plus banal dans ses mécanismes et coups d'éclat.
ACTION-RÉACTION-DIVERSION
Le scénario devient alors une gigantesque diversion, qui rebat régulièrement les cartes pour maintenir l'attention à tout prix. L'effet de surprise ne passe plus par une scène malicieuse, une angoisse silencieuse ou une brutalité sournoise, mais par de multiples surprises et péripéties étalées à la face du public. La bande de loubards-drogués, tout droit sortie d'un épisode des Contes de la crypte, en est la meilleure démonstration.
C'est particulièrement flagrant dans la dernière partie, qui flirte avec le gros Z, la faute à quelques choix détonants - et grotesques. Une dernière ligne droite qui achève de faire de Don't Breathe 2 un cauchemar plus simplet et facile, comme en témoigne la conclusion bien trop douce et moralisatrice comparé à la fin (perverse) du premier film.
Ne reste alors plus que le plaisir de la mise en scène pour apporter quelques couleurs à ce programme trop convenu pour véritablement exciter. Et pour son premier essai derrière la caméra, Rodo Sayagues s'amuse, à tel point que le film semble avoir été pensé autour de quelques scènes où la caméra, la lumière et les effets prennent le dessus sur tout le reste.
Une intrusion silencieuse en plan séquence (petite pensée pour Assassination Nation), un affrontement électrique au sous-sol, un climax enfumé : le protégé de Fede Alverez (avec qui il a co-écrit Evil Dead et Don't Breathe) joue avec les couleurs, les décors et les mouvements avec un plaisir manifeste. La photo léchée de Pedro Luque (déjà sur le premier Don't Breathe) assure le service dans une somme de plans sensationnels, tandis qu'une poignée d'images violentes viendra doucement satisfaire les amateurs de chairs maltraitées.
Cette approche est parfois tellement extrême que la scène n'existe alors que pour l'image (Nordstrom couché dans l'eau comme un prédateur), preuve que le film repose sur bien peu de choses. Ce petite cirque tourne en rond, et Fede Alverez et Rodo Sayagues ont l'air d'en avoir parfaitement conscience. Seule option de l'autre côté de l'écran : s'en amuser, prendre ça comme un plaisir modeste, et espérer qu'il n'y aura vraiment pas de Don't Breathe 3.
En renversant la formule du premier, Don't Breathe 2 se tire une balle dans le pied. Le film perd en malice et efficacité pour glisser vers un spectacle plus bruyant et spectaculaire, mais moins féroce et mémorable.
Demonic : le nouveau film du réalisateur de District 9 incendié par la critique
Demonic sort le 20 août aux Etats-Unis, et la presse américain a tiré à bout pourtant sur le nouveau film de Neill Blomkamp.
Si Neill Blomkamp a eu les portes d’Hollywood grande ouverte grâce à son très réussi District 9, celui qui fut un tempsle disciple de Peter Jackson a rapidement été lâché par le grand-public et la presse. Après quelques productions assez fraîchement reçues, telles que Elysium et Chappie, le réalisateur sud-afro-canadien a dû faire un petit retour par la case court-métrage. Des productions prometteuses mais réalisées en marge du système des studios américains, Neill Blompkamp ayant eu recours via sa boîte de production Oasts Studio au crowdfunding.
Toutefois, il n'a pas pour autant renoncé à mettre en scène des longs-métrages au sein du système de production classique, s'attelant à la réalisation d’un nouveau film pendant le confinement de l’année 2020. Il s’agit de Demonic qui aux vues de ses premières images, avait des airs de diabolique résurrection pour son auteur.
Pour rappel, Demonic racontera l’histoire d’une jeune femme qui grâce à une nouvelle technologie va pénétrer dans l’esprit de sa mère condamnée pour meurtre et plongée dans le coma. Promettant des rites sataniques, Demonic semblait avoir toutes les cartes en main du film original et à la croisée des genres. Néanmoins, avant la sortie américaine iminente, la presse anglo-saxonne a pu découvrir cette aventure horrifique. Et visiblement, elle n'a que très peu goûté cette proposition originale, en atteste le site Metacritic du film dont la moyenne est de 37/100. Une donnée à recevoir avec des pincettes, les agrégateurs de critiques étant des outils largement imparfaits, mais qui témoigne cependant d'un accueil glacial.
Une bien triste nouvelle qui ne rassure pas nos espérances sur une sortie sur grand écran au marché français. Car pour l’instant Demonic est attendu du côté de la VOD et de l’édition DVD/Blu-Ray dans l’hexagone, le 20 septembre 2021. Revue de presse.
"Tout semble stérile, filmé sous des lumières froides et crues. C’est l’un des films d’horreur récents, les plus exempts d’horreur. Peut-être que Neill Blomkamp devrait redonner sa chance à la science-fiction." SlashFilm
"Blomkamp continue de déconcerter davantage avec Demonic, puisqu’il a réalisé un film d’horreur si balisé qu’il en devient difficile d’avoir peur. Le tout pour présenter une technologie qui intrigue en tant qu’argument de vente, mais qui n’est pas convaincante en tant que dispositif narratif." The Playlist
"On craignait que Blomkamp ne possède pas la même imagination pour représenter le monde intérieur que celle qu'il déploie pour décrire le monde extérieur. Demonic le confirme." The Film Stage
"Bien que Blomkamp ait un tour de passe-passe numérique particulièrement impressionnant dans sa manche, il n’est pas à la hauteur sur l’aspect narratif." AVClub
"Les 80 minutes qui se déroulent dans une réalité de chair et de sang semblent plates, tandis que la mécanique du récit se veut une déconstruction de son gimmick principal. Et Demonic de se muer en témoignage d'un concept, lequel aurait à gagner à être exorciser de ses plus folles ambitions." IndieWire
"Comme District 9, c’est un film de genre avec de grandes idées, plus intéressé par le pouvoir des armes et de la pyrotechnie." SlantMagazine
"Parce que son réalisateur, Neill Blomkamp, a réalisé District 9 il y a plus de 10 ans, le film profite d’une vraie distribition bien qu’il soit le plus plat et le plus inepte des films d’horreurs récents." Collider
En fin de compte, le constat est cinglant mais paraît être unanime : cette entrée en matière du côté du genre horrifique ne va pas arranger les affaires de Neill Blomkamp, qui joue son retour dans le circuit cinéma traditionnel. En espérant que des spectateurs puissent mettre les critiques de côté le temps de voir Demonic, nous pouvons de notre côté vous proposer à vous replonger dans la filmographie de ce cinéaste abandonné de tous.
Pale a écrit : ↑mer. 18 août 2021 19:31
J'ai de plus en plus envie de le voir ce film d'animation
+1
Depuis l'annonce du film j'y crois à fond.
C’est lié à la série ?
Série télévisée ? série jeux vidéo ? série littéraire ? Car c'est déjà tout ça ! On va dire que c'est de l'univers de Witcher mais d'après ce que j'ai lu c'est une nouvelle création d'après le personnage et non une adaptation
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Série télévisée ? série jeux vidéo ? série littéraire ? Car c'est déjà tout ça ! On va dire que c'est de l'univers de Witcher mais d'après ce que j'ai lu c'est une nouvelle création d'après le personnage et non une adaptation
robinne a écrit : ↑mer. 18 août 2021 22:20
C’est lié à la série ?
Série télévisée ? série jeux vidéo ? série littéraire ? Car c'est déjà tout ça ! On va dire que c'est de l'univers de Witcher mais d'après ce que j'ai lu c'est une nouvelle création d'après le personnage et non une adaptation
Tu m’as bien compris : lié à la série Netflix
Mais la série de netflix est liée a la série littéraire elle même liée a la série de jeux pour l'animation c'est un scénario de Beau DeMayo d'après la série littéraire Le Sorceleur de Andrzej Sapkowski Mais ce n’est pas le même scénariste que pour la série tv
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Série télévisée ? série jeux vidéo ? série littéraire ? Car c'est déjà tout ça ! On va dire que c'est de l'univers de Witcher mais d'après ce que j'ai lu c'est une nouvelle création d'après le personnage et non une adaptation
Tu m’as bien compris : lié à la série Netflix
Mais la série de netflix est liée a la série littéraire elle même liée a la série de jeux
Je sais bien
Mais comme le producteur/diffuseur est le même, je me demandais s'il y avait un lien entre les 2, comme il y a des liens entre les films Star Wars et les dessins animés (a priori).
ClintReborn a écrit :pour l'animation c'est un scénario de Beau DeMayo d'après la série littéraire Le Sorceleur de Andrzej Sapkowski Mais ce n’est pas le même scénariste que pour la série tv
Pale a écrit : ↑mer. 18 août 2021 15:55Demonic : le nouveau film du réalisateur de District 9 incendié par la critique
Demonic sort le 20 août aux Etats-Unis, et la presse américain a tiré à bout pourtant sur le nouveau film de Neill Blomkamp.
Si Neill Blomkamp a eu les portes d’Hollywood grande ouverte grâce à son très réussi District 9, celui qui fut un tempsle disciple de Peter Jackson a rapidement été lâché par le grand-public et la presse. Après quelques productions assez fraîchement reçues, telles que Elysium et Chappie, le réalisateur sud-afro-canadien a dû faire un petit retour par la case court-métrage. Des productions prometteuses mais réalisées en marge du système des studios américains, Neill Blompkamp ayant eu recours via sa boîte de production Oasts Studio au crowdfunding.
Toutefois, il n'a pas pour autant renoncé à mettre en scène des longs-métrages au sein du système de production classique, s'attelant à la réalisation d’un nouveau film pendant le confinement de l’année 2020. Il s’agit de Demonic qui aux vues de ses premières images, avait des airs de diabolique résurrection pour son auteur.
Pour rappel, Demonic racontera l’histoire d’une jeune femme qui grâce à une nouvelle technologie va pénétrer dans l’esprit de sa mère condamnée pour meurtre et plongée dans le coma. Promettant des rites sataniques, Demonic semblait avoir toutes les cartes en main du film original et à la croisée des genres. Néanmoins, avant la sortie américaine iminente, la presse anglo-saxonne a pu découvrir cette aventure horrifique. Et visiblement, elle n'a que très peu goûté cette proposition originale, en atteste le site Metacritic du film dont la moyenne est de 37/100. Une donnée à recevoir avec des pincettes, les agrégateurs de critiques étant des outils largement imparfaits, mais qui témoigne cependant d'un accueil glacial.
Une bien triste nouvelle qui ne rassure pas nos espérances sur une sortie sur grand écran au marché français. Car pour l’instant Demonic est attendu du côté de la VOD et de l’édition DVD/Blu-Ray dans l’hexagone, le 20 septembre 2021. Revue de presse.
"Tout semble stérile, filmé sous des lumières froides et crues. C’est l’un des films d’horreur récents, les plus exempts d’horreur. Peut-être que Neill Blomkamp devrait redonner sa chance à la science-fiction." SlashFilm
"Blomkamp continue de déconcerter davantage avec Demonic, puisqu’il a réalisé un film d’horreur si balisé qu’il en devient difficile d’avoir peur. Le tout pour présenter une technologie qui intrigue en tant qu’argument de vente, mais qui n’est pas convaincante en tant que dispositif narratif." The Playlist
"On craignait que Blomkamp ne possède pas la même imagination pour représenter le monde intérieur que celle qu'il déploie pour décrire le monde extérieur. Demonic le confirme." The Film Stage
"Bien que Blomkamp ait un tour de passe-passe numérique particulièrement impressionnant dans sa manche, il n’est pas à la hauteur sur l’aspect narratif." AVClub
"Les 80 minutes qui se déroulent dans une réalité de chair et de sang semblent plates, tandis que la mécanique du récit se veut une déconstruction de son gimmick principal. Et Demonic de se muer en témoignage d'un concept, lequel aurait à gagner à être exorciser de ses plus folles ambitions." IndieWire
"Comme District 9, c’est un film de genre avec de grandes idées, plus intéressé par le pouvoir des armes et de la pyrotechnie." SlantMagazine
"Parce que son réalisateur, Neill Blomkamp, a réalisé District 9 il y a plus de 10 ans, le film profite d’une vraie distribition bien qu’il soit le plus plat et le plus inepte des films d’horreurs récents." Collider
En fin de compte, le constat est cinglant mais paraît être unanime : cette entrée en matière du côté du genre horrifique ne va pas arranger les affaires de Neill Blomkamp, qui joue son retour dans le circuit cinéma traditionnel. En espérant que des spectateurs puissent mettre les critiques de côté le temps de voir Demonic, nous pouvons de notre côté vous proposer à vous replonger dans la filmographie de ce cinéaste abandonné de tous.
Kahled a écrit : ↑jeu. 19 août 2021 13:13
Moui, je me méfie souvent des critiques américaines super négatives sur les films d’auteurs… C’est pas rare qu’elles soient à côté de la plaque.
Il y a un certain consensus la par contre même sur rotten... Parfois c'est juste raté
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
robinne a écrit : ↑mer. 18 août 2021 22:20
C’est lié à la série ?
C'est une sorte de spin-off.
Merci
Je ne connais rien à cet univers et à ces séries (animées ou non). Henry Cavill prête sa voix à son avatar animé (si le personnage est dans le dessin animé...) ?
robinne a écrit : ↑jeu. 19 août 2021 16:55
Je ne connais rien à cet univers et à ces séries (animées ou non). Henry Cavill prête sa voix à son avatar animé (si le personnage est dans le dessin animé...) ?
Je pense que l'histoire se déroule en parallèle de la série ou alors bien avant donc Henry Cavill n'est pas impliqué dans le projet.
Les personnages joués par Kit et Richard sont frères dans ce film aussi ?
Je ne pense pas
Cool
Tu vas voir beaucoup de films du coup ?
Pas la semaine prochaine car je pars une semaine du côté de Annecy
Fan d'histoires effrayantes, Alex doit raconter une histoire effrayante tous les soirs, ou rester piégé avec son nouvel ami dans l'appartement magique d'une méchante sorcière pour toujours.
Par le réalisateur de Brightburn et produit par Sam Raimi.
Cocu a écrit : ↑jeu. 19 août 2021 22:59
Bonnes vacances Pale! Sacré vacances !! Profites bien
Merci
D'ordinaire je les prends un peu plus tôt mais c'est déprimant de revenir au boulot alors que d'autres personnes vont seulement être en congé. Là je rentre en septembre, psychologiquement c'est mieux
Box-office France : La Pat'Patrouille détrône les patrons OSS 117 et Kaamelott
Malgré le pass sanitaire, le film d'animation La Pat'Patrouille - le Film a réussi à prendre la première place du box-office, devant OSS 117 3 et Kaamelott.
Avec les départs en vacances et l’instauration du pass sanitaire, il est devenu assez difficile pour les cinémas de faire salle comble à chaque séance. D’autant plus qu’il leur est à présent interdit d’instaurer une jauge à moins de 50 personnes. Cette nouvelle règle du jeu offre donc peu de possibilités d’attirer des spectateurs et les précédents intermédiaires, comme les distributeurs, sont certainement mécontents de voir leur gagne-pain s’effondrer au box-office.
En effet, le bilan comptable de la semaine démontre une perte de vitesse de la fréquentation du public puisque nous sommes passés des 2 715 000 entrées de la semaine dernière à 2 210 000 tickets vendus lors des sept derniers jours, ce qui correspond à une diminution de 500 000 entrées en ce milieu d’août. Et certains de nos grands favoris ont subi un affaiblissement qui a profité à de nouvelles sorties.
C’est le cas de notre numéro 1 : La Pat' Patrouille - le Film, un film d’animation qui est parvenu à emmagasiner 459 566 entrées pour une distribution à 610 copies. Une belle opération pour le digne héritier de Opération casse-noisette 2 et Les Zévadés de l'espace, les anciennes réalisations du réalisateur Cal Brunker. Si on peut retrouver Kim Kardashian dans la version américaine, c’est la jeune Valentina et le présentateur d'émissions de la chaîne Gulli Joan Faggianelli qui se sont chargés du doublage français.
Cette incursion à la première place de La Pat’ Patrouille n’a pas dû faire plaisir à notre Hubert Bonisseur de la bath national. Ce dernier s’est installé à la seconde place de notre top 5 et son aventure en Afrique a déchiré 296 478 tickets pour 700 copies. OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire (notre critique) est donc actuellement proche du million d’entrées puisqu’il est à présent à plus de 982 000 spectateurs.
Toutefois, il est utile de rappeler que les débuts du film réalisé par Nicolas Bedos ont été moins bons que ceux des deux précédents volets et plus particulièrement d'OSS 117 : Rio ne répond plus, qui a atteint le million d’entrées dès sa première semaine. Et pas certain que le pass sanitaire aide Hubert Bonnisseur de la Bath à remonter la pente, alors que le film a déjà rencontré une baisse de 57 % par rapport à sa première semaine.
Pour compléter le podium, c’est un autre beau bébé du cinéma français qui s’y trouve et il s’agit plus particulièrement de Kaamelott : Premier volet (notre critique). Même s’il a vu sa fréquentation baisser de 42 %, le long-métrage d’Alexandre Astier a cette semaine franchit la barre des deux millions d’entrées. Un bel exploit de la part des chevaliers de la table, qui sont donc les premiers de l’année 2021 à avoir attiré plus de deux millions de spectateurs et ce même s’ils n’ont engrangé “que” 216 982 entrées pour 863 copies.
Au pied de notre podium, la petite nouveauté n’est autre que Free Guy (notre critique). La dernière production made in Disney n’a néanmoins pas su se faire le même démarrage favorable qu’au pays de l’oncle Sam puisqu’elle comptabilise 174 093 entrées pour 435 copies. Et bien que Ryan Reynolds soit toujours prêt à rire, pas sûr qu’il puisse se satisfaire de ce résultat.
Enfin, à la cinquième position de notre classement se trouve une autre nouveauté bien de chez nous : C'est quoi ce papy ?!. Après C'est quoi cette famille ?! et C'est quoi cette mamie ?!, le papy se sentait un peu mis de côté et il a donc été décidé de faire une histoire autour de lui, voilà. La nouvelle comédie de Gabriel Julien-Laferrière, le réalisateur de Neuilly sa mère ! et de sa suite Neuilly sa mère, sa mère !, a ainsi pu attirer 131 132 spectateurs pour une distribution à 463 copies.
Enfin, on retrouve au pied de notre top 5 habituel plusieurs laissés pour compte, comme Jungle Cruise (notre critique) et The Suicide Squad (notre critique), qui arrivent successivement à la 7ème et à la 8ème place. Ces productions taillées pour les premières places du box-office rencontrent pas mal de difficultés sur le marché français après 3 semaines d'exploitation. Le film d’aventure avec Dwayne Johnson et Emily Blunt a attiré 106 939 spectateurs et a accusé une baisse de plus de 55 % de fréquentation. Même chose pour The Suicide Squad qui, avec ses 94 937 entrées, dépasse à peine les 500 000 entrées.
En revanche, la semaine prochaine, plusieurs productions pourraient remettre d’aplomb nos cinémas, telles que Bac Nord (notre critique), signé Cédric Jimenez, du côté de la France ou bien le thriller de science-fiction Reminiscence avec Hugh Jackman et Rebecca Ferguson en tête d’affiche. À noter que Don't Breathe 2 sort le 25 août et qu’il pourrait lui aussi aveugler ses pauvres concurrents. Mais ça, on le verra la semaine prochaine.
Murder Mystery, avec Jennifer Aniston et Adam Sandler, aura bien une suite
Elle sera tournée à Paris et aux Caraïbes par Jeremy Garelick, le scénariste de La Rupture.
Diffusé au printemps 2020, Murder Mystery, une comédie avec Adam Sandler et Jennifer Aniston (mais aussi Dany Boon, Gemma Arterton, Terence Stamp et Luke Evans) a été vue par plus de 30 millions de personnes le week-end de sa sortie, si bien que la plateforme a immédiatement annoncé une suite. Elle vient d'être officialisée, rapporte Deadline. Le duo phare reviendra dans cette suite, qui sera toujours écrite par James Vanderbilt (le scénariste du prochain Scream), mais à présent réalisé par Jeremy Garelick, connu pour avoir écrit La Rupture, une autre comédie portée par Jennifer Aniston, en 2006. Il a aussi mis en scène Témoin à louer, avec Kevin Hart, Josh Gad et Kaley Cuoco (2015) et The Binge, avec Vince Vaughn (pas encore daté en France). Murder Mystery 2 devrait être tourné à Paris, ainsi qu'aux Caraïbes, précise l'article, qui ne donne pas encore de pitch, ni de dates de tournage.
C'est un film qui s'inspire clairement du style de Guy Ritchie, Snatch en tête. Je me suis bien marré devant, le rythme est effréné et les acteurs s'en donnent à cœur joie.
Encore un film qui se fait tailler par la critique et que j'ai beaucoup apprécié Je ne sais pas si c'est parce que les gens sont attachés à l'univers G.I. Joe mais le film en tant que tel fait vraiment le job. Les scènes d'action dépotent grave et l'ambiance japonaise est top, entre tradition et modernité. Même les acteurs ont l'air impliqué, Henry Golding transpire le charisme dans son rôle.