Le Cercle des profileurs disparus
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Apres on peut chipoter longtemps sur qqes nominations (comme d'hab) mais pour le coup les bests films de l'année y sont grosso merdo jtrouve (y a que Belfast que j'ai pas encore vu)
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Je viens de terminer station eleven qui est pour moi la meilleure série de l'année, cela m'a vraiment bouleversé, alors le dernier Del Toro je m'en cogne d'une force....Bon ce que je veux dire, c'est que déjà 10 films nommés, c'est ...bon on est un peu au festival de cannes là, mais bon j'aurais aimé qu"il n y ait pas cette liste de noms, ces coquilles vides convenues, j'aurais aimé de ne pas voir les noms devant lesquels les réseaux sociaux américains ou grand médias où journaux se masturbent pour faire bien...j'aurais voulu qu'il n y ait justement aucun de ces noms nominés, purée on dirait un choix fait par un putain de logiciel ! merde, de l'audace, putain !!!!!!
Bien sûr je déconne et je force le trait, mais il y a quelque chose qui me gêne, y-a-il encore quelqu'un dans la machine ? Et puis on ne mélange pas les plateformes et les films en salles...On fait des récompenses pour les films de plateformes et des récompenses pour les films en salles...Si Di Caprio veut un Oscar il fait un film pour le cinéma...sinon il se prend un ou un truc comme cela...
Bon c'est un peu confus tout cela, je ne sais même pas pourquoi je m'énerve d'ailleurs, je m'en excuse !
Bien sûr je déconne et je force le trait, mais il y a quelque chose qui me gêne, y-a-il encore quelqu'un dans la machine ? Et puis on ne mélange pas les plateformes et les films en salles...On fait des récompenses pour les films de plateformes et des récompenses pour les films en salles...Si Di Caprio veut un Oscar il fait un film pour le cinéma...sinon il se prend un ou un truc comme cela...
Bon c'est un peu confus tout cela, je ne sais même pas pourquoi je m'énerve d'ailleurs, je m'en excuse !
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Pourquoi ? Parce que Di caprio n'est pas nommé ?
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J'imagine qu'ils vont récompenser quelque chose de plus académique.BOX OFFICE STORY a écrit : ↑mar. 8 févr. 2022 19:29Pourquoi ? Parce que Di caprio n'est pas nommé ?
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C'est pas bon signe...en effet...
Dune pourrait mettre tout le monde d'accord, si ce n'était un remake... Il est sorti au cinéma cependant c'est un bon point pour le Spielberg dont le West Side a été adoré par la critique US (à défaut des spectateurs)... Dune et West Side sont des remakes...
D'un autre côté le Campion a beaucoup de points frts pour lui : C'est une femme reconnue, Cumberbatch ça passe crème, il est à la fois commercial mais respecté, et le western depuis le carton monstrueux de 1883 et de Yellowstone à la télé... Point négatif : c'est du Netflix...
Le biopic sur les Williams je n'y crois pas trop, la mode du black c'est peut être un peu passé...Le western c'est bon...
Bon il y a le côté disruptif de don't look up, mais trop Netflixé...Les plateformes ce sont les ennemis des salles....
Je crois pas au Anderson, Joel Cohen a Hollywood dans sa poche mais bon, c'est austère....
Bon d'un autre côté je pense que pour encourager le cinéma dans les salles et vu comment Dune à fait un exploit de faire des entrées alors qu'il était diffusé en même temps sur toutes les crèmeries, je trouverait assez juste et consensuel que ce soir Dune qui l'obtienne, ce serait justice, parce que le signe que doivent donner les Oscars c'est que le cinéma doit passer d'abord par les salles
Dune pourrait mettre tout le monde d'accord, si ce n'était un remake... Il est sorti au cinéma cependant c'est un bon point pour le Spielberg dont le West Side a été adoré par la critique US (à défaut des spectateurs)... Dune et West Side sont des remakes...
D'un autre côté le Campion a beaucoup de points frts pour lui : C'est une femme reconnue, Cumberbatch ça passe crème, il est à la fois commercial mais respecté, et le western depuis le carton monstrueux de 1883 et de Yellowstone à la télé... Point négatif : c'est du Netflix...
Le biopic sur les Williams je n'y crois pas trop, la mode du black c'est peut être un peu passé...Le western c'est bon...
Bon il y a le côté disruptif de don't look up, mais trop Netflixé...Les plateformes ce sont les ennemis des salles....
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Bon d'un autre côté je pense que pour encourager le cinéma dans les salles et vu comment Dune à fait un exploit de faire des entrées alors qu'il était diffusé en même temps sur toutes les crèmeries, je trouverait assez juste et consensuel que ce soir Dune qui l'obtienne, ce serait justice, parce que le signe que doivent donner les Oscars c'est que le cinéma doit passer d'abord par les salles
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ils n ont jamais oscarisé une prod Netflix non ? ou jme trompe ? Hollywood et Netflix c'est pas trop les grands amoursPale a écrit : ↑mar. 8 févr. 2022 19:54J'imagine qu'ils vont récompenser quelque chose de plus académique.BOX OFFICE STORY a écrit : ↑mar. 8 févr. 2022 19:29Pourquoi ? Parce que Di caprio n'est pas nommé ?
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Dune a le défaut d'être qu'une première partie officielle...BOX OFFICE STORY a écrit : ↑mar. 8 févr. 2022 20:57 C'est pas bon signe...en effet...
Dune pourrait mettre tout le monde d'accord, si ce n'était un remake... Il est sorti au cinéma cependant c'est un bon point pour le Spielberg dont le West Side a été adoré par la critique US (à défaut des spectateurs)... Dune et West Side sont des remakes...
D'un autre côté le Campion a beaucoup de points frts pour lui : C'est une femme reconnue, Cumberbatch ça passe crème, il est à la fois commercial mais respecté, et le western depuis le carton monstrueux de 1883 et de Yellowstone à la télé... Point négatif : c'est du Netflix...
Le biopic sur les Williams je n'y crois pas trop, la mode du black c'est peut être un peu passé...Le western c'est bon...
Bon il y a le côté disruptif de don't look up, mais trop Netflixé...Les plateformes ce sont les ennemis des salles....
Je crois pas au Anderson, Joel Cohen a Hollywood dans sa poche mais bon, c'est austère....
Bon d'un autre côté je pense que pour encourager le cinéma dans les salles et vu comment Dune à fait un exploit de faire des entrées alors qu'il était diffusé en même temps sur toutes les crèmeries, je trouverait assez juste et consensuel que ce soir Dune qui l'obtienne, ce serait justice, parce que le signe que doivent donner les Oscars c'est que le cinéma doit passer d'abord par les salles
Je vois bien West Side Story
"Ah bah maintenant, elle va marcher beaucoup moins bien forcément !"
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C'est sûr qu'en couronnant Spielberg tu fais dans le consensuel, personne n'osera ouvrir sa tronche, c'est le Parrain.
C'est plein de jeunes de toutes nationalité cela ne mange pas de pain... C'est un film qui s'est fait démonter par spider-man au box office mais c'est pas grave, au moins il est sorti dans les salles...Je ne pense pas qu'une plateforme gagne ce serait un TRES mauvais signe pour les salles, même si Netflix adore les salles parait-il.
C'est du sans risque, un placement à la papa, cela paiera pas beaucoup chez Winamax.
C'est plein de jeunes de toutes nationalité cela ne mange pas de pain... C'est un film qui s'est fait démonter par spider-man au box office mais c'est pas grave, au moins il est sorti dans les salles...Je ne pense pas qu'une plateforme gagne ce serait un TRES mauvais signe pour les salles, même si Netflix adore les salles parait-il.
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Ah oui bien sûr j'oubliais que ce serait cool que Flee obtienne quelque chose même si par une très grande honnêteté je dois avouer que je ne connaissais pas ce film...
je ne connais rien dans l'animation
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Dune n'est pas un remakeBOX OFFICE STORY a écrit : ↑mar. 8 févr. 2022 20:57 C'est pas bon signe...en effet...
Dune pourrait mettre tout le monde d'accord, si ce n'était un remake... Il est sorti au cinéma cependant c'est un bon point pour le Spielberg dont le West Side a été adoré par la critique US (à défaut des spectateurs)... Dune et West Side sont des remakes...
D'un autre côté le Campion a beaucoup de points frts pour lui : C'est une femme reconnue, Cumberbatch ça passe crème, il est à la fois commercial mais respecté, et le western depuis le carton monstrueux de 1883 et de Yellowstone à la télé... Point négatif : c'est du Netflix...
Le biopic sur les Williams je n'y crois pas trop, la mode du black c'est peut être un peu passé...Le western c'est bon...
Bon il y a le côté disruptif de don't look up, mais trop Netflixé...Les plateformes ce sont les ennemis des salles....
Je crois pas au Anderson, Joel Cohen a Hollywood dans sa poche mais bon, c'est austère....
Bon d'un autre côté je pense que pour encourager le cinéma dans les salles et vu comment Dune à fait un exploit de faire des entrées alors qu'il était diffusé en même temps sur toutes les crèmeries, je trouverait assez juste et consensuel que ce soir Dune qui l'obtienne, ce serait justice, parce que le signe que doivent donner les Oscars c'est que le cinéma doit passer d'abord par les salles
Et le WSS a aussi d'excellents retours spectateurs (je pense et espere que c'est lui qui l'aura)
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Roma a bien raflé plusieurs statuettes il y a 3 ansBOX OFFICE STORY a écrit : ↑mar. 8 févr. 2022 22:08 C'est sûr qu'en couronnant Spielberg tu fais dans le consensuel, personne n'osera ouvrir sa tronche, c'est le Parrain.
C'est plein de jeunes de toutes nationalité cela ne mange pas de pain... C'est un film qui s'est fait démonter par spider-man au box office mais c'est pas grave, au moins il est sorti dans les salles...Je ne pense pas qu'une plateforme gagne ce serait un TRES mauvais signe pour les salles, même si Netflix adore les salles parait-il.
C'est du sans risque, un placement à la papa, cela paiera pas beaucoup chez Winamax.
En meilleur real ce sera Campion he pense
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Campion ?! Tout le monde la kiffe mais bon à ce niveau Villeneuve et Spielberg c'est au dessus...
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Heu non Villeneuve c'est pas au-dessusBOX OFFICE STORY a écrit : ↑mar. 8 févr. 2022 22:29 Campion ?! Tout le monde la kiffe mais bon à ce niveau Villeneuve et Spielberg c'est au dessus...
Moi aussi je donnerai a Spielberg mais Campion demerite pas (et puis ça rejoue le match Schindler-The Piano comme en 93)
Je suis certain que ce sera elle (d'autant que Steven en a deja 2, et elle 0)
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Roma ? Voir Roma et mourir d'ennui....C'est comme Mank.... Quand les grands réalisateurs pensent à eux au lieu de penser au spectateur, la branlette c'est tout seul au fond de son lit, pas obligé d'en faire profiter tout le Monde. le cinéma cela doit être divertissant, passionnant,captivant,émouvant,éprouvant, mais pas chiant ni ennuyant ni pédant.BOX OFFICE STORY a écrit : ↑mar. 8 févr. 2022 22:29 Campion ?! Tout le monde la kiffe mais bon à ce niveau Villeneuve et Spielberg c'est au dessus...
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Si si si Villeneuve c'est au dessusNaughtyDog a écrit : ↑mar. 8 févr. 2022 22:31Heu non Villeneuve c'est pas au-dessusBOX OFFICE STORY a écrit : ↑mar. 8 févr. 2022 22:29 Campion ?! Tout le monde la kiffe mais bon à ce niveau Villeneuve et Spielberg c'est au dessus...
Moi aussi je donnerai a Spielberg mais Campion demerite pas (et puis ça rejoue le match Schindler-The Piano comme en 93)
Je suis certain que ce sera elle (d'autant que Steven en a deja 2, et elle 0)
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Attention j'annonce King's man arrivé dans toutes les bonnes crèmeries !
Pas vu dans les Oscars celui-là...
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Clairement pasBOX OFFICE STORY a écrit : ↑mar. 8 févr. 2022 22:38 Attention j'annonce King's man arrivé dans toutes les bonnes crèmeries !
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Quel ennui


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Roma est un masterpiece, et le meilleur film de Cuaron (avec Children of Men)BOX OFFICE STORY a écrit : ↑mar. 8 févr. 2022 22:32Roma ? Voir Roma et mourir d'ennui....C'est comme Mank.... Quand les grands réalisateurs pensent à eux au lieu de penser au spectateur, la branlette c'est tout seul au fond de son lit, pas obligé d'en faire profiter tout le Monde. le cinéma cela doit être divertissant, passionnant,captivant,émouvant,éprouvant, mais pas chiant ni ennuyant ni pédant.BOX OFFICE STORY a écrit : ↑mar. 8 févr. 2022 22:29 Campion ?! Tout le monde la kiffe mais bon à ce niveau Villeneuve et Spielberg c'est au dessus...
Clairement un des films qui m'aura le plus marqué ces dernières années en tout cas.NaughtyDog a écrit : ↑mer. 9 févr. 2022 11:34Roma est un masterpiece, et le meilleur film de Cuaron (avec Children of Men)BOX OFFICE STORY a écrit : ↑mar. 8 févr. 2022 22:32Roma ? Voir Roma et mourir d'ennui....C'est comme Mank.... Quand les grands réalisateurs pensent à eux au lieu de penser au spectateur, la branlette c'est tout seul au fond de son lit, pas obligé d'en faire profiter tout le Monde. le cinéma cela doit être divertissant, passionnant,captivant,émouvant,éprouvant, mais pas chiant ni ennuyant ni pédant.BOX OFFICE STORY a écrit : ↑mar. 8 févr. 2022 22:29 Campion ?! Tout le monde la kiffe mais bon à ce niveau Villeneuve et Spielberg c'est au dessus...
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Aucun problème problème avec cela.
Sinon pas mal de polémiques pour les nominations aux Oscars... Depuis l'absence de Weinstein et de son lobbysme il y a à priori beaucoup de groupes derrières, d'influenceurs, de studios comme SONY qui s'agitent...
Alors que la question d'un oscar de la meilleure interprétation dans le futur ne soit plus genré, lady gaga fait la tête de ne pas être nommée...C'est vrai qu'elle porte le film sur ses épaules mais sans doute en a t-elle trop fait et trop appuyé sur son acting...Etre lady Gaga et ouvertement jouer pour obtenir un Oscar l'a peut être déservie... L'absence de Villeneuve a aussi étonné comme meilleur réalisateur...
La grande question : Le grand favori avec Under the dog va-t-il souffrir d'être un film Netflix ?
C'est pourquoi je pense toujours que si West Side Story et Spielberg obtenaient les meilleures récompenses se serait une manière consensuelle de mettre tout le monde sous l'éteignoir....
Sinon pas mal de polémiques pour les nominations aux Oscars... Depuis l'absence de Weinstein et de son lobbysme il y a à priori beaucoup de groupes derrières, d'influenceurs, de studios comme SONY qui s'agitent...
Alors que la question d'un oscar de la meilleure interprétation dans le futur ne soit plus genré, lady gaga fait la tête de ne pas être nommée...C'est vrai qu'elle porte le film sur ses épaules mais sans doute en a t-elle trop fait et trop appuyé sur son acting...Etre lady Gaga et ouvertement jouer pour obtenir un Oscar l'a peut être déservie... L'absence de Villeneuve a aussi étonné comme meilleur réalisateur...
La grande question : Le grand favori avec Under the dog va-t-il souffrir d'être un film Netflix ?
C'est pourquoi je pense toujours que si West Side Story et Spielberg obtenaient les meilleures récompenses se serait une manière consensuelle de mettre tout le monde sous l'éteignoir....
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Globalement les nominations ne sont pas très surprenantes. On a un peu tout le listing des films attendus en tout cas, même si certains ne figurent pas là où on le pensait au premier abord.
Perso, j'espère juste que Julie (en 12 chapitres) ne repartira pas les mains vides, mais Drive My Car (que je n'ai pas encore vu) est un concurrent redoutable parmi les films non-américains présents.
Et sinon, ayant vu The Power of The Dog hier, j'en fais mon grand favori pour les catégories principales. Même si ce n'est pas forcément mon film préféré bien que j'aie beaucoup apprécié.
En tout cas je pense que le débat Netflix / salles n'a plus lieu d'être dans le cadre des Oscars au vu de la qualité proposée par la plateforme sur ses meilleurs films en 2020 et 2021.
Ce n'est plus un critère différenciant à mon sens en tout cas.
Perso, j'espère juste que Julie (en 12 chapitres) ne repartira pas les mains vides, mais Drive My Car (que je n'ai pas encore vu) est un concurrent redoutable parmi les films non-américains présents.
Et sinon, ayant vu The Power of The Dog hier, j'en fais mon grand favori pour les catégories principales. Même si ce n'est pas forcément mon film préféré bien que j'aie beaucoup apprécié.
En tout cas je pense que le débat Netflix / salles n'a plus lieu d'être dans le cadre des Oscars au vu de la qualité proposée par la plateforme sur ses meilleurs films en 2020 et 2021.
Ce n'est plus un critère différenciant à mon sens en tout cas.
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Netflix ne doit pas être aux oscars.Next a écrit : ↑mer. 9 févr. 2022 14:42 Globalement les nominations ne sont pas très surprenantes. On a un peu tout le listing des films attendus en tout cas, même si certains ne figurent pas là où on le pensait au premier abord.
Perso, j'espère juste que Julie (en 12 chapitres) ne repartira pas les mains vides, mais Drive My Car (que je n'ai pas encore vu) est un concurrent redoutable parmi les films non-américains présents.
Et sinon, ayant vu The Power of The Dog hier, j'en fais mon grand favori pour les catégories principales. Même si ce n'est pas forcément mon film préféré bien que j'aie beaucoup apprécié.
En tout cas je pense que le débat Netflix / salles n'a plus lieu d'être dans le cadre des Oscars au vu de la qualité proposée par la plateforme sur ses meilleurs films en 2020 et 2021.
Ce n'est plus un critère différenciant à mon sens en tout cas.
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En soit ils sortent leurs films en salles aux US et en Belgique lolBOX OFFICE STORY a écrit : ↑mer. 9 févr. 2022 15:26Netflix ne doit pas être aux oscars.Next a écrit : ↑mer. 9 févr. 2022 14:42 Globalement les nominations ne sont pas très surprenantes. On a un peu tout le listing des films attendus en tout cas, même si certains ne figurent pas là où on le pensait au premier abord.
Perso, j'espère juste que Julie (en 12 chapitres) ne repartira pas les mains vides, mais Drive My Car (que je n'ai pas encore vu) est un concurrent redoutable parmi les films non-américains présents.
Et sinon, ayant vu The Power of The Dog hier, j'en fais mon grand favori pour les catégories principales. Même si ce n'est pas forcément mon film préféré bien que j'aie beaucoup apprécié.
En tout cas je pense que le débat Netflix / salles n'a plus lieu d'être dans le cadre des Oscars au vu de la qualité proposée par la plateforme sur ses meilleurs films en 2020 et 2021.
Ce n'est plus un critère différenciant à mon sens en tout cas.
J'ai d'ailleurs eu la chance de decouvrir The Power of the Dog sur grand ecran
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Tous les films devraient pouvoir être aux oscars le monde a évolué et le cinéma n'est plus le support unique et tout puissantBOX OFFICE STORY a écrit : ↑mer. 9 févr. 2022 15:26Netflix ne doit pas être aux oscars.Next a écrit : ↑mer. 9 févr. 2022 14:42 Globalement les nominations ne sont pas très surprenantes. On a un peu tout le listing des films attendus en tout cas, même si certains ne figurent pas là où on le pensait au premier abord.
Perso, j'espère juste que Julie (en 12 chapitres) ne repartira pas les mains vides, mais Drive My Car (que je n'ai pas encore vu) est un concurrent redoutable parmi les films non-américains présents.
Et sinon, ayant vu The Power of The Dog hier, j'en fais mon grand favori pour les catégories principales. Même si ce n'est pas forcément mon film préféré bien que j'aie beaucoup apprécié.
En tout cas je pense que le débat Netflix / salles n'a plus lieu d'être dans le cadre des Oscars au vu de la qualité proposée par la plateforme sur ses meilleurs films en 2020 et 2021.
Ce n'est plus un critère différenciant à mon sens en tout cas.



Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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Ça a l'air méga flippantNaughtyDog a écrit : ↑mer. 9 févr. 2022 15:12 [youtube]HKJ4Thgk1Js[/youtube]
On dirait + du Ari Aster que du Garland![]()

C'est ouf le nombre de sorties quand même aujourd'hui :
- Moonfall
- Les Vedettes
- Mort sur le Nil
- White Snake
- Enquête sur un scandale d'état
- The Innocents
- Marry Me
Maintenant vu le prix de la place et du carburant, il faut faire des choix
- Moonfall
- Les Vedettes
- Mort sur le Nil
- White Snake
- Enquête sur un scandale d'état
- The Innocents
- Marry Me
Maintenant vu le prix de la place et du carburant, il faut faire des choix

C'est vrai que le rythme n'est pas sans défaut mais il y a des scènes vraiment impressionnantesrobinne a écrit : ↑mar. 8 févr. 2022 23:27Clairement pasBOX OFFICE STORY a écrit : ↑mar. 8 févr. 2022 22:38 Attention j'annonce King's man arrivé dans toutes les bonnes crèmeries !
Pas vu dans les Oscars celui-là...![]()
Quel ennui![]()
![]()

Perso je ne vois pas pourquoi Campion, Scorsese, les autres metteurs en scènes et acteurs devraient être privés de récompense sous prétexte que le film sort sur un support et pas un autre.BOX OFFICE STORY a écrit : ↑mer. 9 févr. 2022 15:26Netflix ne doit pas être aux oscars.Next a écrit : ↑mer. 9 févr. 2022 14:42 Globalement les nominations ne sont pas très surprenantes. On a un peu tout le listing des films attendus en tout cas, même si certains ne figurent pas là où on le pensait au premier abord.
Perso, j'espère juste que Julie (en 12 chapitres) ne repartira pas les mains vides, mais Drive My Car (que je n'ai pas encore vu) est un concurrent redoutable parmi les films non-américains présents.
Et sinon, ayant vu The Power of The Dog hier, j'en fais mon grand favori pour les catégories principales. Même si ce n'est pas forcément mon film préféré bien que j'aie beaucoup apprécié.
En tout cas je pense que le débat Netflix / salles n'a plus lieu d'être dans le cadre des Oscars au vu de la qualité proposée par la plateforme sur ses meilleurs films en 2020 et 2021.
Ce n'est plus un critère différenciant à mon sens en tout cas.
De manière générale et d'autant plus en période pandémique.
La salle, j'ai beau l'aimer et la prioriser tant que possible, elle n'est qu'un support de diffusion. Elle n'a pas tellement à voir avec la qualité intrinsèque de l'objet artistique.
On peut regretter de ne pas pouvoir voir certains films en salle, mais pas les films en eux-mêmes. Et à l'inverse on peut aussi parfois remercier les plateformes de financer des films qui ne verraient pas forcément le jour autrement.
Oui, c'est vrai qu'il y a quelques scènes qui réveillent un peuPale a écrit : ↑mer. 9 févr. 2022 17:07C'est vrai que le rythme n'est pas sans défaut mais il y a des scènes vraiment impressionnantesrobinne a écrit : ↑mar. 8 févr. 2022 23:27Clairement pasBOX OFFICE STORY a écrit : ↑mar. 8 févr. 2022 22:38 Attention j'annonce King's man arrivé dans toutes les bonnes crèmeries !
Pas vu dans les Oscars celui-là...![]()
Quel ennui![]()
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EL n'a pas aimé Moonfall (1,5 étoiles) :

Il a saccagé la Terre (et surtout l'Amérique) dans Independence Day, Le Jour d'après, 2012 ou encore Godzilla, avant de détruire sa propre carrière avec 10 000, Anonymous ou encore Independence Day : Resurgence. Mais Roland Emmerich n'en démord pas et revient foutre le feu à la planète dans Moonfall, énième film catastrophe aux airs de vieille série B pulp, puisque Halle Berry, Patrick Wilson et John Bradley (Game of Thrones) doivent sauver la Terre... de la Lune, qui va s'écraser sur nous. Et cette idée est mille fois plus drôle que le film lui-même.
ARMAGEDUMB
Roland Emmerich n'avait plus le choix. Il avait rêvé comme un américain dans sa première partie de carrière allemande (une station spatiale capable de contrôler la météo dans Le Principe de l'Arche de Noé, une poupée possédée par un démon dans Joey, un manoir hanté dans Hollywood Monster, et une planète étrangère dans Moon 44). Il avait détruit l'Amérique et donc le monde dans Independence Day, Le Jour d'après, ou encore 2012. Il avait ouvert la porte des étoiles dans Stargate, et celle du temps dans The Patriot et 10 000. Et après quelques parenthèses presque arty, il avait bouclé la boucle, et le nœud autour de son cou, dans le crash Independante Day 2.
Un peu comme la bande de Fast & Furious, qui devait aller dans l'espace pour éclairer un peu plus les abysses du vide, Roland Emmerich devait donc s'envoler pour de bon dans la SF, pour se donner la belle illusion d'aller toujours plus haut et plus loin. Moonfall ressemble ainsi à un kamoulox sous forme de best of : une équipe de scientifiques héroïques, un gouvernement américain qui tire avant de réfléchir, des familles unies face à l'apocalypse, des ados-enfants livrés à eux-mêmes, un nerd un peu paumé, un complot révélé au grand jour, tout ça autour d'une Lune qui quitte son orbite pour détraquer la gravité, exciter les océans et embraser les métropoles.
Bilan après deux longues heures et environ 140 millions de budget : absolument rien qui n'ait pas été déjà vu, filmé ou raconté dans un film ou un jeu vidéo populaire de ces dernières décennies. Laid, laborieux et lamentablement sérieux, Moonfall sonne de toute évidence le glas pour la carrière de Roland Emmerich.
QUE LE SPECTACLE NE COMMENCE PAS
Pas besoin d'espérer beaucoup pour être déçu par Moonfall. Sa seule vraie mission était de passer la planète au karcher CGI, mais Roland Emmerich se contente de pisser les habituelles flammes et flaques sur la planète, avec une paresse parfois rocambolesque. Après une introduction qui doit plus à X-Men : Dark Phoenix qu'à Gravity, la première scène d'action annonce la couleur : une marée haute qui se déverse dans les rues d'une ville, un hall d'immeuble inondé, et un canapé qui menace d'écraser la cheville d'un personnage. Un minuscule et inutile moment de panique et de sauvetage, particulièrement raté vu que la menace est limitée à une fuite de grosse machine à laver, et que le décor urbain est quasiment laissé en marge, au profit d'un intérieur studio oubliable.
Ce n'est que le début du rien, car Roland Emmerich est plus que jamais confronté à son propre héritage en la matière. A mesure que la Lune se rapproche comme la planète Melancholia de Lars Von Trier, il réutilise à outrance le grand motif de la gravité inversée, mais avec nettement moins de maîtrise que dans le tièdasse Independence Day : Resurgence. Les raz-de-marées, les boules de feu qui s'écrasent dans la nature, la survie dans les contrées glacées, les vaisseaux spatiaux : le réalisateur s'autocite sans fin, comme pour appeler au recyclage et rendre un vibrant hommage au petit pamphlet écolo du Jour d'après.
Sauf que Moonfall perd à tous les coups au jeu des comparaison. Ici, il n'y a aucune image marquante, aucun money shot iconique, et aucune vision apocalyptique qui réveille, comme la Maison-Blanche qui explose ou l'ouverture de la porte des étoiles. Il n'y a aucun savoir-faire dans la mise en scène, pour accompagner les petits humains au milieu des immenses catastrophes, comme la fuite de Los Angeles dans 2012. Il n'y a pas la moindre petite note de sensibilité et de cinéma, comme cet homme de ménage qui ouvrait une porte sur le vide, au milieu des ruines de Hollywood, dans Le Jour d'après. Ni la photographie fade de Robby Baumgartner (déjà sur Midway), ni la musique insignifiante de Thomas Wander et Harald Kloser, ne peuvent donner la moindre couleur à ce spectacle.
Il y a sûrement une histoire de gros sous derrière cette mascarade, puisque Moonfall a été financé comme un gros film indépendant (notamment 40 millions des chinois avec Huayi Brothers), avec des coûts et délais imposés par la pandémie ; ce qui peut expliquer le rendu très douteux des effets visuels. Mais ce montage financier a donné à Roland Emmerich une liberté créative revendiquée, et il a co-écrit cette farce avec son fidèle Harald Kloser (qui le suit depuis Le Jour d'après), avec l'aide Spenser Cohen. Moonfall ressemble donc moins à un film méchamment calibré par un méchant studio, qu'à un gentil désastre.
DES SOURIRES ET DES HOMMES
Dans ce champ de ruines, il ne reste plus qu'à observer le vide, qui porte au moins deux noms : Patrick Wilson et Halle Berry. Ailleurs, ils sont capables de porter même les films les plus nuls, grâce à un charisme et une solidité impeccables - elle a survécu à Gothika et Meurs un autre jour, et lui, à Insidious 2 et Conjuring 3. Mais chez Roland Emmerich, ils touchent les hautes sphères du rien et du rire, la faute bien évidemment à un scénario d'une crétinerie formidable.
Patrick Wilson écope des pires scènes, et se promène tel un Playmobil de l'oncle Sam pour entonner le refrain classique du vaillant héros, qui veut que son fils soit un meilleur homme que lui. A moitié endormie sauf lorsqu'elle doit pleurer sur l'épaule de son bambin, Halle Berry devient quasiment une figurante en cours de route, pour remettre le film sur les rails du bon vieux film américain porté par monsieur. Et si John Bradley ressemble de loin à un être humain dans ce trio généré par un algo des années 90, il a aussi le rôle le plus absurde, puisqu'il est catapulté ingénieur de haut niveau en une ellipse.
Bien sûr, la bêtise du scénario de Moonfall n'est ni une surprise, ni un problème. C'est même le prérequis d'un tel spectacle. Mais Roland Emmerich et ses co-scénaristes sont totalement incapables de donner vie à ce cirque, qui semble à la fois avancer trop vite, et en montrer trop peu pour avoir du sens. Pire encore : ils s'en contrefoutent à un niveau stratosphérique, comme si plus personne n'y croyait une seule seconde, même lorsqu'il s'agit d'appuyer sur les plus gros boutons de la télécommande hollywoodienne.
Il n'y a qu'à voir la ribambelle de seconds rôles magnifiquement accessoires qui habitent la facette terrestre de l'aventure pour en trembler de rire. Entre le fiston pseudo bad boy, la nounou chinoise, l'innocent gamin, le beau-père pas si méchant, la mère et ses deux filles quasi muettes, c'est une farandole de tous les figurants de luxe du genre, que Roland Emmerich a lui-même poncé dans tous ses films, mais jamais avec aussi peu d'intérêt. Comme si tout ce petit monde faisait désormais partie d'un décor tristounet et d'un cahier des charges encombrant, qui n'intéresse plus le réalisateur - en plus de constamment freiner le film, en le ramenant vers la terre ferme, et molle.
THE DARK SIDE OF THE FOOL
Moonfall a au moins le mérite de repousser la chute de la blague dans la dernière partie. Après un interminable voyage vers la Lune, qui compte plus d'incohérences que de répliques de Halle Berry, la fin se déroule comme une compilation de tous les meilleurs mauvais clichés de la science-fiction depuis des décennies : gentils aliens, méchants robots, utopie interstellaire et dangers de l'intelligence artificielle, le tout enrobé de quelques mots clés qui devaient compter triple au Scrabble des séances d'écriture ("Nano-technologie !", "Superstructure !").
Si quelqu'un avait voulu mélanger Battlestar Galactica, Mass Effect, Halo ou encore Mission to Mars, en lisant seulement les fiches Wikipedia et en espérant que personne n'en avait entendu parler, il aurait sûrement écrit Moonfall un soir pluvieux. L'affreux flashback explicatif, aux allures de bande-annonce de DTV allemand, n'est plus simplement un clou planté dans le cercueil du film : c'est un rayon de quincaillerie entier, qui propulse Moonfall au rayon du pulp le plus extrême.
Ce n'est pas un hasard si Moonfall recycle sans honte le mauvais Independence Day : Resurgence, où la Lune était déjà au centre d'une guerre galactique, avec une sombre (et hilarante) histoire d'IA sphérique. L'énième film catastrophe de Roland Emmerich est un désert de l'imaginaire. Peut-être parce qu'il a dû ravaler ses fantasmes de trilogie Independence Day, tout comme il avait dû s'assoir sur une trilogie Stargate, le réalisateur court après sa guerre des étoiles. Force est de constater qu'il l'a déjà perdue, mais qu'il n'a toujours pas reçu le message.
Et il suffit de comparer ce Moonfall à cet autre kamoulox du genre nommé Fusion (pitch absurde, montagne de clichés, mais deux fois moins d'argent et cent fois plus de plaisir régressif), pour constater qu'il l'a perdue depuis bien longtemps.
Long, laid et laborieux, Moonfall explose en plein vol comme un best of du pire du film catastrophe, et du cinéma de Roland Emmerich., définitivement loin des Independence Day, Le Jour d'après et 2012. Pas méchant, mais généralement triste comme la pluie.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... j3cU0OpIJs

Il a saccagé la Terre (et surtout l'Amérique) dans Independence Day, Le Jour d'après, 2012 ou encore Godzilla, avant de détruire sa propre carrière avec 10 000, Anonymous ou encore Independence Day : Resurgence. Mais Roland Emmerich n'en démord pas et revient foutre le feu à la planète dans Moonfall, énième film catastrophe aux airs de vieille série B pulp, puisque Halle Berry, Patrick Wilson et John Bradley (Game of Thrones) doivent sauver la Terre... de la Lune, qui va s'écraser sur nous. Et cette idée est mille fois plus drôle que le film lui-même.
ARMAGEDUMB
Roland Emmerich n'avait plus le choix. Il avait rêvé comme un américain dans sa première partie de carrière allemande (une station spatiale capable de contrôler la météo dans Le Principe de l'Arche de Noé, une poupée possédée par un démon dans Joey, un manoir hanté dans Hollywood Monster, et une planète étrangère dans Moon 44). Il avait détruit l'Amérique et donc le monde dans Independence Day, Le Jour d'après, ou encore 2012. Il avait ouvert la porte des étoiles dans Stargate, et celle du temps dans The Patriot et 10 000. Et après quelques parenthèses presque arty, il avait bouclé la boucle, et le nœud autour de son cou, dans le crash Independante Day 2.
Un peu comme la bande de Fast & Furious, qui devait aller dans l'espace pour éclairer un peu plus les abysses du vide, Roland Emmerich devait donc s'envoler pour de bon dans la SF, pour se donner la belle illusion d'aller toujours plus haut et plus loin. Moonfall ressemble ainsi à un kamoulox sous forme de best of : une équipe de scientifiques héroïques, un gouvernement américain qui tire avant de réfléchir, des familles unies face à l'apocalypse, des ados-enfants livrés à eux-mêmes, un nerd un peu paumé, un complot révélé au grand jour, tout ça autour d'une Lune qui quitte son orbite pour détraquer la gravité, exciter les océans et embraser les métropoles.
Bilan après deux longues heures et environ 140 millions de budget : absolument rien qui n'ait pas été déjà vu, filmé ou raconté dans un film ou un jeu vidéo populaire de ces dernières décennies. Laid, laborieux et lamentablement sérieux, Moonfall sonne de toute évidence le glas pour la carrière de Roland Emmerich.
QUE LE SPECTACLE NE COMMENCE PAS
Pas besoin d'espérer beaucoup pour être déçu par Moonfall. Sa seule vraie mission était de passer la planète au karcher CGI, mais Roland Emmerich se contente de pisser les habituelles flammes et flaques sur la planète, avec une paresse parfois rocambolesque. Après une introduction qui doit plus à X-Men : Dark Phoenix qu'à Gravity, la première scène d'action annonce la couleur : une marée haute qui se déverse dans les rues d'une ville, un hall d'immeuble inondé, et un canapé qui menace d'écraser la cheville d'un personnage. Un minuscule et inutile moment de panique et de sauvetage, particulièrement raté vu que la menace est limitée à une fuite de grosse machine à laver, et que le décor urbain est quasiment laissé en marge, au profit d'un intérieur studio oubliable.
Ce n'est que le début du rien, car Roland Emmerich est plus que jamais confronté à son propre héritage en la matière. A mesure que la Lune se rapproche comme la planète Melancholia de Lars Von Trier, il réutilise à outrance le grand motif de la gravité inversée, mais avec nettement moins de maîtrise que dans le tièdasse Independence Day : Resurgence. Les raz-de-marées, les boules de feu qui s'écrasent dans la nature, la survie dans les contrées glacées, les vaisseaux spatiaux : le réalisateur s'autocite sans fin, comme pour appeler au recyclage et rendre un vibrant hommage au petit pamphlet écolo du Jour d'après.
Sauf que Moonfall perd à tous les coups au jeu des comparaison. Ici, il n'y a aucune image marquante, aucun money shot iconique, et aucune vision apocalyptique qui réveille, comme la Maison-Blanche qui explose ou l'ouverture de la porte des étoiles. Il n'y a aucun savoir-faire dans la mise en scène, pour accompagner les petits humains au milieu des immenses catastrophes, comme la fuite de Los Angeles dans 2012. Il n'y a pas la moindre petite note de sensibilité et de cinéma, comme cet homme de ménage qui ouvrait une porte sur le vide, au milieu des ruines de Hollywood, dans Le Jour d'après. Ni la photographie fade de Robby Baumgartner (déjà sur Midway), ni la musique insignifiante de Thomas Wander et Harald Kloser, ne peuvent donner la moindre couleur à ce spectacle.
Il y a sûrement une histoire de gros sous derrière cette mascarade, puisque Moonfall a été financé comme un gros film indépendant (notamment 40 millions des chinois avec Huayi Brothers), avec des coûts et délais imposés par la pandémie ; ce qui peut expliquer le rendu très douteux des effets visuels. Mais ce montage financier a donné à Roland Emmerich une liberté créative revendiquée, et il a co-écrit cette farce avec son fidèle Harald Kloser (qui le suit depuis Le Jour d'après), avec l'aide Spenser Cohen. Moonfall ressemble donc moins à un film méchamment calibré par un méchant studio, qu'à un gentil désastre.
DES SOURIRES ET DES HOMMES
Dans ce champ de ruines, il ne reste plus qu'à observer le vide, qui porte au moins deux noms : Patrick Wilson et Halle Berry. Ailleurs, ils sont capables de porter même les films les plus nuls, grâce à un charisme et une solidité impeccables - elle a survécu à Gothika et Meurs un autre jour, et lui, à Insidious 2 et Conjuring 3. Mais chez Roland Emmerich, ils touchent les hautes sphères du rien et du rire, la faute bien évidemment à un scénario d'une crétinerie formidable.
Patrick Wilson écope des pires scènes, et se promène tel un Playmobil de l'oncle Sam pour entonner le refrain classique du vaillant héros, qui veut que son fils soit un meilleur homme que lui. A moitié endormie sauf lorsqu'elle doit pleurer sur l'épaule de son bambin, Halle Berry devient quasiment une figurante en cours de route, pour remettre le film sur les rails du bon vieux film américain porté par monsieur. Et si John Bradley ressemble de loin à un être humain dans ce trio généré par un algo des années 90, il a aussi le rôle le plus absurde, puisqu'il est catapulté ingénieur de haut niveau en une ellipse.
Bien sûr, la bêtise du scénario de Moonfall n'est ni une surprise, ni un problème. C'est même le prérequis d'un tel spectacle. Mais Roland Emmerich et ses co-scénaristes sont totalement incapables de donner vie à ce cirque, qui semble à la fois avancer trop vite, et en montrer trop peu pour avoir du sens. Pire encore : ils s'en contrefoutent à un niveau stratosphérique, comme si plus personne n'y croyait une seule seconde, même lorsqu'il s'agit d'appuyer sur les plus gros boutons de la télécommande hollywoodienne.
Il n'y a qu'à voir la ribambelle de seconds rôles magnifiquement accessoires qui habitent la facette terrestre de l'aventure pour en trembler de rire. Entre le fiston pseudo bad boy, la nounou chinoise, l'innocent gamin, le beau-père pas si méchant, la mère et ses deux filles quasi muettes, c'est une farandole de tous les figurants de luxe du genre, que Roland Emmerich a lui-même poncé dans tous ses films, mais jamais avec aussi peu d'intérêt. Comme si tout ce petit monde faisait désormais partie d'un décor tristounet et d'un cahier des charges encombrant, qui n'intéresse plus le réalisateur - en plus de constamment freiner le film, en le ramenant vers la terre ferme, et molle.
THE DARK SIDE OF THE FOOL
Moonfall a au moins le mérite de repousser la chute de la blague dans la dernière partie. Après un interminable voyage vers la Lune, qui compte plus d'incohérences que de répliques de Halle Berry, la fin se déroule comme une compilation de tous les meilleurs mauvais clichés de la science-fiction depuis des décennies : gentils aliens, méchants robots, utopie interstellaire et dangers de l'intelligence artificielle, le tout enrobé de quelques mots clés qui devaient compter triple au Scrabble des séances d'écriture ("Nano-technologie !", "Superstructure !").
Si quelqu'un avait voulu mélanger Battlestar Galactica, Mass Effect, Halo ou encore Mission to Mars, en lisant seulement les fiches Wikipedia et en espérant que personne n'en avait entendu parler, il aurait sûrement écrit Moonfall un soir pluvieux. L'affreux flashback explicatif, aux allures de bande-annonce de DTV allemand, n'est plus simplement un clou planté dans le cercueil du film : c'est un rayon de quincaillerie entier, qui propulse Moonfall au rayon du pulp le plus extrême.
Ce n'est pas un hasard si Moonfall recycle sans honte le mauvais Independence Day : Resurgence, où la Lune était déjà au centre d'une guerre galactique, avec une sombre (et hilarante) histoire d'IA sphérique. L'énième film catastrophe de Roland Emmerich est un désert de l'imaginaire. Peut-être parce qu'il a dû ravaler ses fantasmes de trilogie Independence Day, tout comme il avait dû s'assoir sur une trilogie Stargate, le réalisateur court après sa guerre des étoiles. Force est de constater qu'il l'a déjà perdue, mais qu'il n'a toujours pas reçu le message.
Et il suffit de comparer ce Moonfall à cet autre kamoulox du genre nommé Fusion (pitch absurde, montagne de clichés, mais deux fois moins d'argent et cent fois plus de plaisir régressif), pour constater qu'il l'a perdue depuis bien longtemps.
Long, laid et laborieux, Moonfall explose en plein vol comme un best of du pire du film catastrophe, et du cinéma de Roland Emmerich., définitivement loin des Independence Day, Le Jour d'après et 2012. Pas méchant, mais généralement triste comme la pluie.
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Je retiendrais Enquête sur un scandale d’état, parce que je ne connais pas tous les autres (sauf les 3 1ers…).
Je tenterais bien le Mike Mills aussi, avec Joaquin

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photos et infooooosss
http://www.vanityfair.com/hollywood/202 ... type=owned
Galadriel, commandante des armées du Nord


Durin IV, Prince de Khazad-dum

Disa, Princesse de Khazad-dûm

L'Elfe sylvain Arondir

Elrond

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Bronwyn et Arondir à Tirhahad

Elrond et Galadriel

Hallbrand

Rencontre entre Galadriel et Hallbrand

chasseurs nomades dirigés par Bayona

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Trailer de Jurassic Impossible - Le Monde d'Après
[youtube]fb5ELWi-ekk[/youtube]
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Je crois bien que c'est la 1ère fois que j'ai déjà vu autant de films nommés aux oscars avant la cérémonie:Pale a écrit : ↑mar. 8 févr. 2022 17:24BOX OFFICE STORY a écrit : ↑mar. 8 févr. 2022 17:19 C'est triste à dire moi qui adorait les Oscars mais le terme très malpoli qui me vient pour une cérémonie has been que plus personne ne regarde et des récompenses très surfaites et discutables c'est : je m'en branle totalement. C'est très laid et je m'en excuse face à vous, mais c'est vraiment le terme le plus adapté dans mon cas.
Les 10 nommés pour le meilleur film en image :
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- Don't Look Up
- Dune
- Nightmare Alley
- La Méthode Williams
J'ai d'ailleurs vu ce dernier hier sur grand écran, j'étais tout seul dans la salle!


Barjow mais pas fous!
https://www.youtube.com/@teambarjow
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Ca va cartonnerNaughtyDog a écrit : ↑jeu. 10 févr. 2022 15:22 Trailer de Jurassic Impossible - Le Monde d'Après
[youtube]fb5ELWi-ekk[/youtube]
Meme si certains effets spéciaux piquent un peu les yeux....Les dinosaures de jour c'est pas génial.
http://www.boxofficestory.com/
La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
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[youtube]X9ebeNKkc08[/youtube]
Par Shawn Levy (La Nuit au Musée, Real Steel, Stranger Things, Free Guy)

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Très hâte de le voirNaughtyDog a écrit : ↑jeu. 10 févr. 2022 16:00 [youtube]X9ebeNKkc08[/youtube]
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Thx pour toutes ces infos.
- ClintReborn
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C'est moi ou c'est ce qu'on appel un film à cachets ?



Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
On retrouve aussi un tantinet de À la poursuite du diamant vert. Perso j'ai très envie de le voirClintReborn a écrit : ↑jeu. 10 févr. 2022 18:17C'est moi ou c'est ce qu'on appel un film à cachets ?Grosse pointures pour une comédie qui est apparemment pompée en partie sur le magnifique de Philippe de Broca avec un soupçon de tropic thunder vu la bande annonce
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