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fanstade a écrit : ↑ven. 25 oct. 2024 22:21 Vu le film et sur le plan acting et technique rien à dire mais il manque de la folie dans la mise en scène et un point de vue sur cette artiste. Mais peut être c est ça le problème à la différence d un Cloclo ou d un Elvis la vie de Aznavour n a rien extravagand. À part le fait qu il est d origine Arménienne et d avoir un grand talent pour écrire et chanter. Mais aucune frasques ou fait exceptionnelle dans sa vie à part être un travailleur compulsif et avoir eu plein de femme. Donc oui intéressant mais manque un point de vue. Peut être aurait il était plus intéressant de comprendre comment il a pu exploser à l internationale la ou nos autres artistes non pas réussit. Mais non le film ce concentre surtout sur sa relation avec Piaf et son compère Pierre Roche. Et c'est aussi un festival ou un concours de caméo de grand artiste de l époque mais sans evoque leur influence sur l artiste à part pour notre Johnnie nationale
Sinon une salle remplis de quarantenaire ou 3e âge.
Bref à voir mais seulement pour les fans ou comme moi qui veulent mieux connaître cette artiste.
Cloclo et Elvis reste le top des biopic pour moi.

Tulio a écrit : ↑dim. 27 oct. 2024 10:30 Je m'attendais à un étron au vu de l'avalanche de critiques négatives, alors qu'il s'agit sûrement d'un des meilleurs biopics musicaux depuis Cloclo.

Si l'on pouvait rester dubitatif devant le choix de Tahar Rahim, force est de constater que ce dernier ne démérite pas dans son rôle. C'est peut-être l'aspect le plus paradoxal du métrage : malgré les couches de maquillage et les retouches numériques, le résultat ne ressemble ni à Aznavour, ni à Rahim (son apparence dans la première partie frôle la vallée dérangeante) mais celui-ci se démène tellement que l'on finit par croire à son incarnation.

Monsieur Aznavour est à l'image du chanteur dont il retrace la carrière : un grand divertissement populaire. On voit que les réalisateurs ont réfléchi leur mise en scène, avec des idées parfois dignes de Baz Luhrmann (la scène où les musiciens répètent l'intro de Parce que tu crois jusqu'à aboutir au sample de Dr. Dre). Le film effectue aussi quelque chose que les plupart des biopics musicaux ne font même plus : expliquer l'origine des chansons.

On notera également une belle reconstitution de la France des années 1940 à 1960. Le seul bémol (que l'on pouvait déjà deviner dès l'annonce du projet) est le fait que le film s'arrête un peu tôt, Charles Aznavour n'ayant pas eu une vie aussi mouvementée que Gainsbourg ou la fin tragique de Cloclo.

En revanche, il va vraiment falloir arrêter avec l'emploi de l'expression "du coup" (à deux reprises ici !) dans des superproductions Pathé.